Le Carnet d'Ysengrimus

Ysengrimus le loup grogne sur le monde. Il faut refaire la vie et un jour viendra…

  • Paul Laurendeau

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Posts Tagged ‘philosophie spontanée des savants’

Il est toujours de ce temps, le problème de la philosophie spontanée des savants

Posted by Ysengrimus sur 15 novembre 2018

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Tŕân-Dú’c-Tháo, travaillant sur Edmond Husserl, nous signale ceci, au sujet du vieux prestige estourbi des ci-devant Sciences Positives. Lisons:

La science moderne s’est dissoute dans une multitude de techniques spécialisées. «Elle a renoncé à l’idéal platonicien d’une science authentique; dans la pratique, elle a abandonné le radicalisme d’une responsabilité scientifique… Les sciences européennes ont perdu leur grande foi en elles-mêmes, en leur signification absolue. L’homme moderne d’aujourd’hui ne voit plus, comme l’homme «moderne» de l’époque des Lumières, dans la science et dans la culture nouvelle élaborée par elle, l’auto-objectivation de la raison humaine, la fonction universelle que l’humanité s’est créée pour s’assurer une vie où elle obtienne une satisfaction véritable, une vie où se réalise, sur le plan individuel et sur le plan social, une pratique rationnelle. Cette grande foi, qui jadis remplaça la foi religieuse, la foi dans la science en tant qu’elle mène à la sagesse… a perdu sa force chez beaucoup. Nous vivons ainsi dans un monde devenu incompréhensible, un monde dont nous cherchons vainement le pourquoi, le sens, qui jadis n’admettait aucun doute, car il était reconnu par l’entendement et la volonté. Sans doute nous est-il loisible de prendre une position critique et sceptique sur la culture scientifique dans le résultat de son devenir historique; nous ne pouvons pas l’abandonner purement et simplement sous prétexte que nous n’arrivons pas à en obtenir une compréhension dernière et à la diriger suivant une telle compréhension… Si la joie ne nous suffit pas de créer une technique intellectuelle, d’inventer des théories dont on peut tirer des applications fort utiles et qui permettent de gagner l’admiration du monde, —si nous croyons qu’il n’y a d’humanité authentique que par une vie radicalement responsable d’elle-même, la responsabilité scientifique ne pouvant se séparer de la totalité des responsabilités humaines—, alors nous avons le devoir de prendre position sur toute cette vie et cet ensemble de traditions culturelles et chercher par des explicitations radicales du point de vue individuel et du point de vue social, les possibilités et nécessités ultimes, à partir desquelles nous pourrons prendre position devant les réalités sur le triple plan du jugement, du sentiment et de l’action… [la longue citation partielle provient de Formale und transzendantale Logik de Edmond Husserl, 1929 — P.L.]»

TŔÂN-DÚ’C-THÁO (1992), Phénoménologie et matérialisme dialectique, Gordon & Breach, Coll. Publications Gamma, Paris-Londres-New York, pp 169-170.

Bon, alors suivons ici la très pertinente suggestion, avancée dès 1929, par Edmond Husserl. Nommément, adoptons, sans tiquer, une position critique sur la culture scientifique dans le résultat de son devenir historique… mais sans pour autant abandonner cette dite culture scientifique. Il ne s’agit donc pas ici de bardasser la science dans ses acquis techniques saillants et ses réalisations positives mais bel et bien dans ses tics institutionnels et son idéologie veule, aussi tapageuse et ostensible que fort peu reluisante. Il s’agit de reprendre la question, toujours hautement pertinente, de la ci-devant philosophie spontanée des savants. Qu’en est-il? De quoi s’agit-il? On arrive à y voir un certain nombre de facettes, passablement constantes. Ces facettes de la philo de comptoir du laborantin, nous allons les identifier, en analysant notamment l’attitude intellectuelle de l’hypothétique mais fort représentatif Professeur Cornue.

Hypostase scientiste et inversion idéologique. Le scientifique travaille dans le giron d’une discipline de recherche spécifique. Il n’est pas (ou plus) un spécialiste de toutes les sciences. Il est soit chimiste, soit physicien, soit biologiste, etc. Comme sa science positive a beaucoup de succès et qu’elle est créditée, au moins historiquement, de bon nombre de réussites prestigieuses, notamment industrielles, le savant croit tout simplement en la vérité qui émane, comme naturellement, de la discipline scientifique lui servant de cadre. Il procède donc, en toute bonne foi, à une hypostase des vérités locales issues de sa discipline scientifique ou technique spécifique. Il va, érigeant ces vérités locales en modèle ontologique général, fondamental et premier, sensé assurer la gestion de l’intégralité de l’existence. On se retrouve ici devant ce que le marxisme classique nomme une inversion idéologique, ce résultat direct de la division matérielle et intellectuelle du travail. Par exemple, comme l’être humain est une entité biologique, le savant biologiste assume que la biologie gère l’intégralité de la vie humaine et que nous sommes une espèce de primates bien avant d’être, disons, une organisation socio-historique dénaturée (c’est le social-darwinisme). Comme l’humain a fabriqué l’ordinateur, le docte informaticien en vient à considérer que le cerveau humain est un gros ordinateur, sans plus. Il se prend à prendre l’objet façonné pour le démiurge du façonneur, comme Pygmalion. Et le Professeur Cornue qui, lui, est chimiste, considère, en conscience que l’être humain est, avant tout et par dessus tout, une entité chimique. Et Son Excellence Julie Payette, Gouverneure Générale du Canada, qui est astronaute, eh bien, elle nous appelle prioritairement des terriens… En un mot, chacun voit ici le monde depuis son petit racoin de tâcheron. C’est tout juste comme quand, autrefois, une civilisation de potiers croyait que l’humain avait été façonné dans la glaise… et une civilisation de chasseurs archers jugeait qu’il descendait de l’Oiseau-tonnerre. Le village scientifique n’a pas trop évolué en matière d’inversion idéologique depuis le temps des chasseurs et des potiers. C’est que le village scientifique est avant tout un village de la pensée ordinaire.

Triomphalisme et outrecuidance personnalisée. L’idéologie de la science engendre, ouvertement et en dehors de toute rationalité historique, la mythologie du Grand Homme de Science. Pour le professeur Cornue, l’homme-mythe faisant l’objet d’un triomphalisme et d’une outrecuidance personnalisée, ce sera Lavoisier. Selon le professeur Cornue, Lavoisier ne peut jamais se tromper. Il est rien de moins qu’un des grands échevins du village scientifique et le Professeur Cornue cite Lavoisier comme un véritable puits de science. Maints scientifiques (mathématiciens, physiciens, informaticiens) ont leurs personnages-marottes comme ça, leurs vedettes inamovibles, qui, parce qu’ils ont un jour fait de la science, font science, et accèdent dès lors, pour toujours et en dehors de toute historicité, par une sorte d’anamorphose durable, à une forme d’infaillibilité sacrée, totalement non démontrée. Le personnage suprême en la matière, c’est évidemment l’inamovible Albert Einstein qui ne peut plus jamais dire quoi que ce soit de faux sur n’importe quoi et autre chose, dans le mythos contemporain. L’astuce est alors imparable. Les théogoneux de tous barils vous sortent du chapeau des citations (souvent déformées ou ouvertement fausses, car le cyber-Einstein est désormais le champion toutes catégories des citations fausses) concernant une fort éventuelle croyance qu’aurait eu Einstein en Dieu. Et voilà, tout est dit, la Science est là. Si notre nouveau grand cosmologue pour outrecuidants scientistes —Einstein— croit en Dieu, c’est bouclé, Dieu existe. Vous la fermez. Inutile de dire que ce type de comportement triomphaliste chez les scientifiques admirant leurs grands ancêtres est contraire à toutes les lois dialectiques de la science historique… sans mentionner celles de la rationalité la plus élémentaire.

Confusion entre positions et opinions. Le scientifique est donc imbu. Sa discipline domine le champ, sa galerie d’ancêtres mythologiques triomphe. Le Professeur Cornue va donc se mettre à développer une confiance exagérée en son propre intellect de laborantin. Toutes nouvelles idées qu’il produira ou affectera de produire deviendront autant de tendances, au sein de sa discipline. Une nouvelle incursion dans un autre champ de curiosité subventionnée deviendra vite un nouveau modèle, une nouvelle tendance théorique, un nouveau paradigme. La culture universitaire de la publication en usine à saucisses est particulièrement propice à ce genre de déviations sémillantes. Un flou intellectuel va donc s’installer chez le savant institutionnalisé entre ses positions scientifiques et ses opinions idéologiques. C’est la conséquence directe de l’outrecuidance personnalisée envers les scientifiques morts et grands… mais ici elle se manifeste chez les scientifiques bien vivants et bien moins grands. Le Professeur Cornue et ses semblables vont donc chacun débarquer, par exemple dans un colloque, avec le lot d’opinions émanant doctement de leurs personnes, en les formulant comme autant de positions sur un sujet objectif et positif. L’exercice scientifique entrera alors en dérive argumentative et pragmatiste. Et ce sera, au bout du compte, au plus fort la poche et ce, au détriment intégral de la description effective du monde objectif. C’est celui avec le plus gros laboratoire, le plus de subventions, et le plus grand nombre de sectateurs qui érigera ses opinions subjectivées en positions objectives du moment. La science entre en polémique de chiffonniers sans vraiment se voir le faire, car le Professeur Cornue et chacun de ses semblables se définissent comme scientifiques, donc comme principiellement inaptes à émettre des vues fausses, incomplètes, truquées, ou erronées.

Simplisme normatif. La science est simplette. Son cadre d’analyse est rigide. Comprenons-nous, une science peut parfaitement être d’une grande complexité descriptive et technique tout en restant simplette dans son principe. La science est en effet toujours bien consciente du fait que son exotérisme roule habituellement dans l’axe d’une pente descendante. Tant et tant que la norme scientifique joue toujours, en matière de diffusion d’elle-même, le petit jeu hautain de la science pour les nuls. Dans la philosophie spontanée des savants, on fonctionne donc sur la base implicitement postulée d’un simplisme réducteur et normatif en matière de rationalité intellective. Tout doit se jouer à partir d’observations, de vérifications, de falsifications, et de rajustements à gros grains des hypothèses. En fait, la procédure empirique permettant au Professeur Cornue de doser les couleurs des essences de colorant dans ses éprouvettes est sensée servir de doctrine cadre pour la compréhension de l’intégralité du développement historique des sociétés humaines ou des implications descriptives d’un corps de découvertes archéologiques ou historiques. Le scientifique postule que la méthode scientifique unique, c’est la sienne. Sans envisager la possibilité d’une irréductibilité méthodologique entre les sciences (surtout lors du passage aux sciences humaines et sociales — on a là la déviation positiviste), le scientifique invoque abstraitement la Méthode, la Rigueur, la Clarté, la Symétrie, voire l’Élégance pour ramener l’intégralité des procédures heuristiques et théoriques à son cadre propre. Comme, d’autre part, le scientifique contemporain est toujours un peu plus ou moins un vulgarisateur scientifique qui s’ignore ou se renie, tout fonctionne, en philosophie spontanée des savants, comme si le petit kit de chimie de notre illustration dictait un algorithme formaliste de procédures stables valant pour le tout de la pensée du monde. Les sciences humaines et sociales n’échappent aucunement à  cette propension qu’Antoine Culioli appelait autrefois, fort justement, la fascination du bidule. L’importation des formalismes en sciences humaines et sociales est la manifestation la plus patente de l’influence indue du simplisme réducteur de ceux utilisant sans scrupule toutes les normes artificielles dont on fait les flûtes, pour faire science.

Néo-dogmatisme. Cela nous entraîne vers le plus grave des stigmates contemporains de la philosophie spontanée des savants. Son dogmatisme. Edmond Husserl a bien raison, sur ce point. Depuis bientôt cent ans, la science a perdu son pif exploratoire, sa curiosité atypique, sa propension alternative, son twist avant-gardiste, son sens de l’improvisation tactique, son plaisir d’innover, sa joie (Husserl). Elle est devenue une doxa institutionnelle, une forteresse rébarbative, une soumission intellectuelle, un nouveau dogmatisme mental. Le Professeur Cornue est ouvertement terrorisé par tout ce qui lui parait quelque peu farfelu. Il n’ose plus explorer, tâtonner, hésiter, picosser, varnousser, spéculer. Comme il se prive de cette ventilation cruciale de l’intention scientifique qu’est la propension à embrasser l’aléatoire, il laisse fatalement cette dimension biscornue et exploratoire aux olibrius qui, eux, s’y adonnent à cœur joie mais n’importe comment. Fleurissent alors toutes ces théories semi-délirées sur les pilules de sucre, le design intelligent, la naturopathie, les agroglyphes, et je ne sais quel autre dieu-dans-le-bois. Le rigorisme scientifique ne peut se décoller cette vermine intellectuelle des basques. C’est que lui, dans sa raideur savante, il est devenu la nouvelle chapelle du dogme et de l’anathème. Et ce sont les délirants, les irrationnels, les bidouilleurs et les saltimbanques qui passent désormais pour les dépositaires de la pensée alternative. Le Professeur Cornue porte un sarrau blanc. C’est son nouvel uniforme. Son collet romain intégral. Ce faisant, il se manifeste, dans sa prestance comme dans son apparence, comme le nouveau dépositaire du dogme. Sociétalement, la méfiance envers cette fausse rigueur et vraie rigidité et rigorisme de la rigueur devient de plus en plus formidable. On se méfie du médecin, du pharmacien, du prof de science, du laborantin. Tous sont suspects de se poser en dépositaires d’une vérité mi-intriquée mi-truquée ne correspondant pas clairement aux observations empiriques les plus élémentaires du citoyen éclairé qui s’informe.

Fausse immanence des idées. Les scientifiques croient pourtant, sans frémir, que leurs idées fondamentales émanent de leur discipline scientifique, qu’elles en sortent en vase clos, comme de l’eau jaillit d’une source ou comme des vapeurs délétères se vessent hors des éprouvettes du Professeur Cornue. Nos bons savants jugent, en conscience, que la vérité de l’intégralité de leurs idées émane exclusivement de leur pratique. «Leur pratique, qu’ils exercent dans un cadre défini par des lois qu’ils ne dominent pas, produit ainsi spontanément une idéologie dans laquelle ils vivent sans avoir de raisons de la percer. Mais il y a plus encore. Leur idéologie propre, l’idéologie spontanée de leur pratique…, ne dépend pas seulement de leur pratique propre: elle dépend de surcroît et en dernier ressort du système idéologique dominant de la société dans laquelle ils vivent. C’est en définitive ce système idéologique qui gouverne les formes mêmes de leur idéologie… Ce qui semble se passer devant eux se passe en réalité, pour l’essentiel, dans leur dos (Louis Althusser cité par Pierre Macherey). Les scientifiques sont des citoyens actifs. Ils consomment des bagnoles, du voyage, du divertissement, des placements, et des assurances. Ils vivent —et vivent bien— dans la société capitaliste, qu’ils servent habituellement très docilement dans le cadre de leurs activités professionnelles. Conséquemment, les savants, si savants qu’ils soient dans leurs secteurs hyper-spécialisés, pensent, pour le reste, fondamentalement, selon leur position de classe dans ladite société capitaliste et ce, longtemps avant de penser et de cogiter comme des laborantins, des matheux ou des informaticiens. Le savant croit que ses idées triviales viennent de la science alors qu’elles débarquent du monde socio-historique, tout simplement, comme les vôtres et les miennes, sans plus. Ainsi, si des scientifiques croient en Dieu, ce n’est pas parce que leurs cornues, leurs éprouvettes et leurs accélérateurs de particules leur ont fait palper Dieu mais, bien plus prosaïquement, parce qu’ils amènent les gamins à la messe le dimanche comme n’importe quels petits citoyens ordinaires en gabardines et chapeaux ronds, bien corsetés dans les rets inextricables de leur conformisme de classe et de leur socio-historicité bien précise. Les principales idées philosophiques des savants ne sont pas immanentes à leur science. Elles viennent du tout venant du monde social. Pour gloser Althusser: elles leur arrivent dans le dos.

Philosophie crasse. Tant et tant que, finalement, la réflexion fondamentale qui émane de tout ce fatras, bien c’est de la mauvaise philosophie en habits de ville. Le savant contemporain, débordé et emporté dans la tempête carriériste et hyperactive de son aventure laborantine quotidienne, n’a tout simplement pas le temps, le goût, l’énergie, le loisir ou la formation intellectuelle pour philosopher adéquatement. Se croyant d’emblée très fort, en fait arrogant et frappé, imbu de la crédibilité et du prestige social de sa discipline qui le porte bien plus qu’il ne la porte, il vous sort les considérations néo-kantiennes et néo-platoniciennes les plus éculées (quand ce ne sont pas tout simplement les sermons préchi-précheurs du curé du village), en croyant innover dans la pensée et faire science. Il spécule maladroitement, cogite en claudiquant, planqué derrière le bouclier scintillant de la science, avec, en fait, sous le bras, le Dictionnaire des Idées Reçues, en assurant au mieux, comme s’il était encore au labo. La philosophie spontanée des savants, c’est souvent, tout simplement, de la philo de vieux cours de Cégep mal digérée, à demi-oubliée, et régurgitée, par tics intellectuels vides mais rodés, d’un air songeur, en sarrau blanc. Et il faut se taire, parce que c’est le Professeur Cornue qui l’a dit, Einstein, Lavoisier, sa liste d’organismes subventionnaires, et son compte en banque se dressant derrière lui, comme deux totems tutélaires bien creux et deux marmites de lutin bien pleines. On se retrouve donc avec, sur les bras, toutes sortes de niaiseries bondieusardes qui sont redites et lavées plus blanc à travers le tuyau pseudo-algorithmique de la philosophie des savants. C’est ça, en fait, un scientifique qui philosophe, l’œil fixe et la lèvre charnue! C’est un bourgeois bien pensant, conjoncturellement surcrédibilisé, s’adonnant au blanchiment des idées convenues dans la machine à laver scientiste. Cette guimbarde de barbarie, produite elle aussi par les classes dominantes, ne peut voir tomber hors de son scintillant baril rotatif que l’idéologie desdites classes dominantes. Même bien nette et bien lavée, la philosophie spontanée des savants, c’est de la philosophie crasse à son meilleur.

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Voilà. On ne pourra tout simplement pas retourner au Grand Savant Encyclopédique de la Science Authentique dont Edmond Husserl exprime ci-haut si candidement la douce et ronflante nostalgie. Il faut voir à la fois plus technique, plus parcellaire, plus tentaculaire, plus vaste, et plus petit. Il faut aussi remettre le scientifique un petit peu à sa place, dans l’espace sociétal contemporain. Quand un plombier vient réparer ma cuvette de chiotte, quand un technicien vient rétablir l’image sur mon téléviseur ou sur mon ordinateur, il ne m’assène pas l’intégralité de sa vision du monde en codicille de son travail. Il fait ce dernier en toute simplicité, besogneux, efficace, sans me bassiner sur les questions fondamentales de la Weltanschauung des princes et des valets. Et le travail se fait, il existe objectivement, il fonctionne, il agit, il opère. Scientifiques, hommes et femmes de science, veuillez s’il-vous-plait renouer, en toute simplicité, avec la modestie factuelle et intellectuelle de l’artisan et de l’ouvrier. Cela vaudra bien mieux pour le tout de la qualité critique de notre réflexion collective générale sur la vie sociale et ses enjeux contemporains.

Le savant dit: «Si vous saviez…
Si vous saviez mon ignorance.
Le métier de la connaissance
Est méconnu et journalier.»

Gilles Vigneault

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Tiré de mon ouvrage, PHILOSOPHIE POUR LES PENSEURS DE LA VIE ORDINAIRE, chez ÉLP éditeur, 2021.

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Paru aussi dans Les 7 du Québec

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RELIGION ET ATHÉISME I et II

Posted by Ysengrimus sur 6 mars 2008

atheisme

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Religion et athéisme
Une perspective philosophique I
(Logique religieuse et logique athée)

VERSION DES DEUX COURS
EN DEUX FOIS HUIT SÉANCES
(version de 2022-2023)

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Qu’on l’endosse ou qu’on la combatte, la religion reste un des principaux phénomènes intellectuels humains. C’est la toute première manifestation historique de pensée abstraite. Son héritage spéculatif et légendaire est colossal. Le cours propose un regard philosophique neutre sur les religions comme berceaux des cultures vernaculaires et lettrées, configurations logiques, visions intuitives du monde, encyclopédies en forme populaire et regard analytique sur la réalité et sur la connaissance. Ce cours de philosophie est sans prérequis obligatoire (prérequis recommandé: Philosophie pour le penseur de la vie ordinaire) et il cible une clientèle adulte ou du troisième âge, de toutes confessions ou sans confession.

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Structure d’une séance
13:00-13:15: Questions et débats
13:15-14:15: Plage 1
14:15-14:30: pause
14:30-15:30: Plage 2

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Manuel du cours

LAURENDEAU Paul (2022), C’EST L’OPIUM DU PEUPLE — Philosophie du fait religieux, ÉLP éditeur, Montréal, coll. Essais et témoignages, 230 p. 

https://www.amazon.fr/Cest-lopium-peuple-Philosophie-religieux/dp/B09ZVT59TP/

 L’achat du manuel N’EST PAS obligatoire. Le cours est autoporteur.

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Synthèse du contenu du cours

Qu’on l’endosse ou qu’on la combatte, la religion reste un des principaux phénomènes intellectuels humains. C’est la toute première manifestation historique de pensée abstraite. Son héritage spéculatif et légendaire est colossal. Le cours propose un regard philosophique neutre sur les religions comme berceaux des cultures vernaculaires et lettrées, configurations logiques, visions intuitives du monde, encyclopédies en forme populaire et regard analytique sur la réalité et sur la connaissance.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: RELIGION ET PHILOSOPHIE ORDINAIRE (introduction générale)
Plage 2: GNOSÉOLOGIE DES MODES D’ABSTRACTION ARCHAÏQUES

Seconde séance
Plage 1: L’ÊTRE HUMAIN FAIT LA RELIGION
Plage 2: DES RELIGIOSITÉS PROTO-INSTITUTIONNELLES

Troisième séance
Plage 1: LA RELIGION COMME THÉORIE GÉNÉRALE DU MONDE
Plage 2: POLYTHÉISME, HÉNOTHÉISME, MONOTHÉISME ET VISION DU MONDE

Quatrième séance
Plage 1: LA RELIGION COMME COMPENDIUM ENCYCLOPÉDIQUE
Plage 2: LA QUESTION GALILÉENNE

Cinquième séance
Plage 1: LA RELIGION COMME LOGIQUE DU PEUPLE
Plage 2: DOGMATISME, SYNCRÉTISME ET RATIOCINATION

Sixième séance
Plage 1: «ENTHOUSIASME» DES RELIGIONS
Plage 2: SANCTION MORALE DES RELIGIONS

Septième séance
Plage 1: LA RELIGION COMME SOLENNITÉ
Plage 2: LA RELIGION COMME CONSOLATION

Huitième séance
Plage 1: RELIGION ET ESSENCE HUMAINE
Plage 2: LE CULTUEL versus LE CULTUREL

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont principalement tirés de l’ouvrage C’EST L’OPIUM DU PEUPLE — Philosophie du fait religieux (Paul Laurendeau, ÉLP éditeur, 2022) et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau, https://ysengrimus.wordpress.com).

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Première séance

Plage 1: RELIGION ET PHILOSOPHIE ORDINAIRE (introduction générale)
Introduction — Dispositif sociaux contemporains et dispositif religieux archaïques
(Philo du fait religieux, pp 11-16)
Les quarante premières additions aux «Pensées philosophiques» de Diderot
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: GNOSÉOLOGIE DES MODES D’ABSTRACTION ARCHAÏQUES
Introduction — Dispositif sociaux contemporains et dispositif religieux archaïques
(Philo du fait religieux, pp 11-16)
Des limites de l’empirique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 45-54, Carnet d’Ysengrimus)
L’extraordinaire protestation du rêve (essai-fiction)
(Carnet d’Ysengrimus)

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Seconde séance

Plage 1: L’ÊTRE HUMAIN FAIT LA RELIGION
L’être humain fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’être humain
(Philo du fait religieux, chapitre 1, pp 17-26)
La nuit d’Aïcha
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: DES RELIGIOSITÉS PROTO-INSTITUTIONNELLES
L’être humain fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’être humain
(Philo du fait religieux, chapitre 1, pp 17-26)
Syncrétisme, développement intellectuel et sagesse: le Shinto
(Philo des penseurs ordinaires, pp 198-206, Carnet d’Ysengrimus)

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Troisième séance

Plage 1: LA RELIGION COMME THÉORIE GÉNÉRALE DU MONDE
La religion est la théorie générale du monde
(Philo du fait religieux, chapitre 4, pp 47-56)
Le premier CONAN LE BARBARE… celui d’Arnold
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: POLYTHÉISME, HÉNOTHÉISME, MONOTHÉISME ET VISION DU MONDE
De la Religion Civile (par Jean-Jacques Rousseau)
(Les 7 du Québec)
Islam et incroyance
(Carnet d’Ysengrimus)

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Quatrième séance

Plage 1: LA RELIGION COMME COMPENDIUM ENCYCLOPÉDIQUE
Son compendium encyclopédique
(Philo du fait religieux, chapitre 5, pp 57-66)
L’héritage de Fatima
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: LA QUESTION GALILÉENNE
Son compendium encyclopédique
(Philo du fait religieux, chapitre 5, pp 57-66)
Plaidoyer pour une Rationalité ordinaires
(Philo des penseurs ordinaires, pp 62-73, Carnet d’Ysengrimus)

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Cinquième séance

Plage 1: LA RELIGION COMME LOGIQUE DU PEUPLE
Sa logique sous une forme populaire
(Philo du fait religieux, chapitre 6, pp 67-76)
C’EST PAS NOUS, ÇA… ou à propos de ce qui n’existe pas
(Carnet d’Ysengrimus)
Ces problèmes de logique posés par les statistiques intempestives
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: DOGMATISME, SYNCRÉTISME ET RATIOCINATION
Sa logique sous une forme populaire
(Philo du fait religieux, chapitre 6, pp 67-76)
La «solution» musulmane à l’insoluble doctrine monothéiste du mal
(Philo des penseurs ordinaires, pp 206-219, Carnet d’Ysengrimus)
COÏNCIDENCE…
(Carnet d’Ysengrimus)

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Sixième séance

Plage 1: «ENTHOUSIASME» DES RELIGIONS
Son enthousiasme
(Philo du fait religieux, chapitre 8, pp 87-97)
Lire le Coran (quand on est occidental)
(Carnet d’Ysengrimus)
SPINOZA et moi. SPINOZA en moi
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: SANCTION MORALE DES RELIGIONS
Sa sanction morale
(Philo du fait religieux, chapitre 9, pp 99-108)
Religion et morale… encore un mot, si vous me permettez
(Carnet d’Ysengrimus)
Un cri du cœur: l’immoralité religieuse agresse profondément ma morale athée!
(Carnet d’Ysengrimus)

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Septième séance

Plage 1: LA RELIGION COMME SOLENNITÉ
Son complément solennel
(Philo du fait religieux, chapitre 10, pp 109-118)
La messe dominicale catholique romaine dans un village québécois des Basses-Laurentides (fiche anthropologique de terrain)
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: LA RELIGION COMME CONSOLATION
Sa raison générale de consolation et de justification
(Philo du fait religieux, chapitre 11, pp 119-128)
Guanyin, en joual
(Carnet d’Ysengrimus)

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Huitième séance

Plage 1: RELIGION ET ESSENCE HUMAINE
La religion, c’est la réalisation fantastique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine n’a pas de réalité véritable
(Philo du fait religieux, chapitre 12, pp 129-139)
Essence humaine et rapports sociaux
(Gilles Sarter, dans Sécession)

Plage 2: LE CULTUEL versus LE CULTUREL
Exiger qu’il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation, c’est exiger qu’il soit renoncé à une situation qui a besoin d’illusions
(Philo du fait religieux, chapitre 19, pp 205-214)
COMMENT JE SUIS DEVENU MUSULMAN (Théâtre du Rideau vert, Septembre 2019)
(Carnet d’Ysengrimus)

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Religion et athéisme
Une perspective philosophique II
(Religion, athéisme et société)

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En tant que premier grand dispositif spéculatif de la pensée humaine universelle, la religion se développe au fil des siècles et passe en son contraire. Elle est d’abord endossée par les autorités politiques puis graduellement combattue, notamment par l’émergence des dépositaires de la pensée rationnelle, philosophique puis scientifique. Nous analysons impartialement le phénomène de la déréliction dans les sociétés modernes et les particularités intellectuelles et sociales de l’émergence collective de l’athéisme. Ce cours de philosophie est sans prérequis obligatoire (prérequis recommandé: Religion et athéisme — une perspective philosophique I) et il cible une clientèle adulte ou du troisième âge, de toutes confessions ou sans confession.

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Structure d’une séance
13:00-13:15: Questions et débats
13:15-14:15: Plage 1
14:15-14:30: pause
14:30-15:30: Plage 2

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Manuel du cours

LAURENDEAU Paul (2022), C’EST L’OPIUM DU PEUPLE — Philosophie du fait religieux, ÉLP éditeur, Montréal, coll. Essais et témoignages, 230 p. 

https://www.amazon.fr/Cest-lopium-peuple-Philosophie-religieux/dp/B09ZVT59TP/

 L’achat du manuel N’EST PAS obligatoire. Le cours est autoporteur.

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Synthèse du contenu du cours

En tant que premier grand dispositif spéculatif de la pensée humaine universelle, la religion se développe au fil des siècles et passe en son contraire. Elle est d’abord endossée par les autorités politiques puis graduellement combattue, notamment par l’émergence des dépositaires de la pensée rationnelle, philosophique puis scientifique. Nous analysons impartialement le phénomène de la déréliction dans les sociétés modernes et les particularités intellectuelles et sociales de l’émergence collective de l’athéisme.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: SOCIO-HISTORICITÉ DES RELIGIONS (introduction générale)
Plage 2: THÉORIE DE LA DÉRÉLICTION

Seconde séance
Plage 1: DES RELIGIONS INSTITUTIONNELLES
Plage 2: «LES ROIS ONT LES RELIGIONS DE LEURS PEUPLES»

Troisième séance
Plage 1: CONSTRUCTION DU POINT D’HONNEUR SPIRITUALISTE
Plage 2: ORTHODOXIE, UNIVERSALITÉ, PAGANISME, HÉRÉSIE, SCHISMES

Quatrième séance
Plage 1: LES ÉLITES CONTRE LA THÉOLOGIE POPULAIRE (Byzance)
Plage 2: LE PEUPLE CONTRE LE THÉOCRATISME ÉLITAIRE (Québec)

Cinquième séance
Plage 1: FONDEMENTS HISTORIQUES GÉNÉRAUX DE LA DÉRÉLICTION
Plage 2: TENSION ENTRE AGNOSTICISME, ATHÉISME, IRRELIGION

Sixième séance
Plage 1: LA RELIGION COMME PHILOSOPHIE INCOMPÉTENTE (Mani)
Plage 2: L’INVENTION DE DIEU ET L’INVENTION DE SES TEXTES

Septième séance
Plage 1: ORDRES MENDIANTS, ORDRES MONASTIQUES, INQUISITION
Plage 2: MAÏEUTIQUE: DU FIDÉISME AU MYTHOLOGISME

Huitième séance
Plage 1: DE LA LAÏCITÉ
Plage 2: LE CULTUEL versus LE CULTUREL II

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont principalement tirés de l’ouvrage C’EST L’OPIUM DU PEUPLE — Philosophie du fait religieux (Paul Laurendeau, ÉLP éditeur, 2022) et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau, https://ysengrimus.wordpress.com).

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Première séance

Plage 1: SOCIO-HISTORICITÉ DES RELIGIONS (introduction générale)
(Philo du fait religieux, citation d’exergue, pp 9-10)
Il y a cinquante ans: JESUS CHRIST SUPERSTAR
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: THÉORIE DE LA DÉRÉLICTION
Ludwig Feuerbach sur le passage au monothéisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 190-197, Carnet d’Ysengrimus)

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Seconde séance

Plage 1: DES RELIGIONS INSTITUTIONNELLES
La religion est la conscience et le sentiment propre de l’être humain qui ne s’est pas encore trouvé, ou s’est déjà reperdu
(Philo du fait religieux, chapitre 2, pp 27-36)
L’intelligence de Mahomet
(Carnet d’Ysengrimus)
La bataille d’Aïcha
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: «LES ROIS ONT LES RELIGIONS DE LEURS PEUPLES»
L’état, la société produisent la religion, une conscience erronée du monde, parce qu’ils constituent eux-mêmes un monde faux
(Philo du fait religieux, chapitre 3, pp 37-46)
Sur le PACTE D’OMAR comme cadre «multiculturaliste» en Islam
(Carnet d’Ysengrimus)
Grandeurs et limites du principe syncrétique en Indonésie
(Carnet d’Ysengrimus)
La liste alphabétique, bien courte et bien éclectique, des Républiques Islamiques
(Carnet d’Ysengrimus)

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Troisième séance

Plage 1: CONSTRUCTION DU POINT D’HONNEUR SPIRITUALISTE
Son point d’honneur spiritualiste
(Philo du fait religieux, chapitre 7, pp 77-86)
Contre le kirpan
(Philo des penseurs ordinaires, pp 231-238, Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: ORTHODOXIE, UNIVERSALITÉ, PAGANISME, HÉRÉSIE, SCHISMES
Son enthousiasme
(Philo du fait religieux, chapitre 8, pp 87-97)
Bouddha, en joual
(Carnet d’Ysengrimus)
La mort de Fatima: fatalité ou brutalité?
(Carnet d’Ysengrimus)

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Quatrième séance

Plage 1: LES ÉLITES CONTRE LA THÉOLOGIE POPULAIRE (Byzance)
Querelle iconoclaste, querelle des images dans l’Empire byzantin (VIIIe-IXe siècle)
(Severine Boullay)
Mais pourquoi les musulmans ne veulent pas qu’on représente physiquement le saint prophète?
(Carnet d’Ysengrimus)

Jésus dans le Coran I: la naissance de Îsâ Ibn Maryam
(Carnet d’Ysengrimus)
Jésus dans le Coran II: la vie et la «mort» d’Îsâ Ibn Maryam
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: LE PEUPLE CONTRE LE THÉOCRATISME ÉLITAIRE (Québec)
La lutte contre la religion est par ricochet la lutte contre ce monde, dont la religion est l’arôme spirituel
(Philo du fait religieux, chapitre 13, pp 141-151)
Quand l’humoriste et acteur Jean Lapointe incarna le premier ministre québécois Maurice Duplessis
(Carnet d’Ysengrimus)

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Cinquième séance

Plage 1: FONDEMENTS HISTORIQUES GÉNÉRAUX DE LA DÉRÉLICTION
La misère religieuse est, d’une part, l’expression de la misère réelle, et, d’autre part, la protestation contre la misère réelle
(Philo du fait religieux, chapitre 14, pp 153-163)
La déréliction ce n’est pas un changement de religion
(Philo des penseurs ordinaires, pp 219-224, Carnet d’Ysengrimus)
Je n’ai pas de religion (par Corinne LeVayer)
(Corinne LeVayer, Les 7 du Québec)

Plage 2: TENSION ENTRE AGNOSTICISME, ATHÉISME, IRRELIGION
Le soupir de la créature accablée par le malheur
(Philo du fait religieux, chapitre 15, pp 165-174)
L’athéisme doit-il militer?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 224-231, Carnet d’Ysengrimus)

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Sixième séance

Plage 1: LA RELIGION COMME PHILOSOPHIE INCOMPÉTENTE (Mani)
L’âme d’un monde sans cœur
(Philo du fait religieux, chapitre 16, pp 175-184)
L’oignon comme modèle ontologique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 123-131, Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: L’INVENTION DE DIEU ET L’INVENTION DE SES TEXTES
L’esprit d’une époque sans esprit
(Philo du fait religieux, chapitre 17, pp 185-194)
La traduction des textes sacrés
(Alexis Nouss, dans Érudit)

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Septième séance

Plage 1: ORDRES MENDIANTS, ORDRES MONASTIQUES, INQUISITION
Le véritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple
(Philo du fait religieux, chapitre 18, pp 195-204)
Histoire: l’Inquisition, organisation et fonctionnement
(Isabelle Bernier, dans Futura Sciences)

Plage 2: MAÏEUTIQUE: DU FIDÉISME AU MYTHOLOGISME
Le véritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple
(Philo du fait religieux, chapitres 18, pp 195-204)
Exiger qu’il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation, c’est exiger qu’il soit renoncé à une situation qui a besoin d’illusions
(Philo du fait religieux, chapitre 19, pp 205-214)
Khadîdja et le grand amour de sa vie, en quatre tableaux
(Carnet d’Ysengrimus)

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Huitième séance

Plage 1: DE LA LAÏCITÉ
Le véritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple
(Philo du fait religieux, chapitres 18, pp 195-204)
La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes, dont la religion est l’auréole
(Philo du fait religieux, chapitres 20, pp 215-224)
Ce que la laïcité dit (respectueusement mais fermement) aux ci-devant grandes religions
(Carnet d’Ysengrimus)
Laïcité ouverte ou laïcité définie? Eh bien… laïcité ouverte ET laïcité définie…
(Carnet d’Ysengrimus)
La laïcité, otage de notre ethnocentrisme
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: LE CULTUEL versus LE CULTUREL II
ANNEXE — C’est l’opium du peuple
(Philo du fait religieux, pp 225-230)
L’étrange lettre de garantie au bédouin Surâqa ibn Mâlik
(Carnet d’Ysengrimus)

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Lectures facultatives

Dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS figurent un certain nombre de textes plus spécialisés en philosophie des religions.

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE

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VANSINA Jan, 1962. L’Évolution du royaume Rwanda des origines à 1900, Bruxelles, Académie royale des sciences d’outre-mer.

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VANSINA Jan, 2001. Le Rwanda ancien. Le royaume nyiginya, Paris, Karthala, coll. «Hommes et sociétés».

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VOLNEY, C.-F. (1804), les Ruines ou Méditation sur les révolutions des empires, Quatrième édition augmentée du Catéchisme du citoyen français, Courcier Imprimeur-Libraire, Paris, 408 p. et deux planches en annexe.

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XÉNOPHON, 1972. Le Banquet — L’Apologie de Socrate, Les Belles Lettres, 174 p.

YOYOTTE Jean, 1956. Article «L’Égypte ancienne», dans Grousset R. & É.-G. Léonard, Histoire universelle, vol. I, Des origines à l’Islam, Paris, Gallimard, coll. «Encyclopédie de la Pléiade», pp. 105-266.

ZASLAWSKY, D. 1982, Analyse de l’Être, Éditions de Minuit, Paris.

ZUURE Bernard (père), 1929. Croyances et pratiques religieuses des Barundi, Bruxelles/Élizabethville, L’Essorial, coll. «Bibliothèque Congo».

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atheisme

 

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PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE (version 2.0.)

Posted by Ysengrimus sur 3 mars 2008

etre-ontologie

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PHILOSOPHIE
POUR LE PENSEUR
DE LA VIE ORDINAIRE

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VERSION DU COURS EN HUIT SÉANCES (version de 2023). Un cours s’adressant à des personnes sans formation philosophique particulière. Il s’agit de dégager le fonctionnement de la pensée philosophique telle que se manifestant dans la réflexion issue de l’existence ordinaire. On analyse un certain nombre de catégories fondamentales en les articulant par couplage (notamment: matière et esprit, structure et mouvement, existence et connaissance, réflexion et action, pensée et langage, logique et éthique). On part de catégories philosophiques concrètement exemplifiées pour se diriger vers les philosophes modernes en ayant traité (plutôt que le mouvement contraire). Le cours est sans prérequis et cible une clientèle adulte ou du troisième âge.

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Structure d’une séance
13:30-13:45: Questions et débats
13:45-14:45: Plage 1
14:45-15:00: pause
15:00-16:00: Plage 2

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Manuel du cours

LAURENDEAU Paul (2021), Philosophie pour les penseurs de la vie ordinaire. ÉLP éditeur, Montréal, coll. Essais et témoignages, 452 p. 

https://www.amazon.fr/Philosophie-pour-penseurs-vie-ordinaire/dp/B09FCCR7XH/

L’achat du manuel N’EST PAS obligatoire. Le cours est autoporteur. 

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Synthèse du contenu du cours

Après avoir paramétré les représentations philosophiques principielles: ONTOLOGIE (doctrine de l’être), GNOSÉOLOGIE (doctrine de la connaissance ordinaire, directe et indirecte), ÉPISTÉMOLOGIE (classification raisonnée des sciences et des savoirs), on a mis en place l’idée d’une ABSTRACTION INTERMÉDIAIRE stabilisant un espace de réflexion calme entre le concret fourmillant et le creux spéculatif (statut problématique de la petite ontologie). Le caractère actif et collectif de la connaissance est postulé et on considère les écoles philosophiques comme un bagage à mobiliser méthodiquement et prudemment (statut d’école des ***ISMES). Il faut partir des catégories philosophiques et aller vers les penseurs, plutôt que le contraire. On entre ensuite dans la question du mouvement dialectique et logique de la pensée ordinaire, notamment (crucialement) autour du statut de la RATIONALITÉ (plaidoyer pour une rationalité ordinaire), sur la tension entre le montré et le démontré (EMPIRISME versus RATIONALISME et question de l’irrationalisme). La réalité des modèles ontologiques est abordée autour du MONISME (modèle de l’oignon) et du DUALISME (modèle de l’abricot) et sur la dialectique du réversible (congeler de l’eau) et de l’irréversible (cuire un poulet). La réalité de l’anthropologie générale (et notamment la question des relations hommes-femmes) nous permet de problématiser la question centrale du symétrique et du dissymétrique et, surtout, des dispositifs à dominante, dans le regard rationnel.

La lutte fondamentale entre IDÉALISME et MATÉRIALISME en philosophie est abordée sur la base des sujets généraux accompagnant la vie ordinaire. Le débat interne de l’IDÉALISME (idéalisme objectif comme chez Hegel, idéalisme subjectif comme chez Berkeley, spirit versus mind) est touché autour de nos grands questionnements hérités, sur le mental. Religion (théologie occidentale comme idéalisme objectif, dharma oriental comme idéalisme subjectif). Langage (objet mental collectif, organon, dispositif boiteux de connaissance du monde, statut de la pensée averbale). Le débat interne du MATÉRIALISME (matérialisme naturaliste comme chez Diderot, matérialisme historique comme chez Helvétius, nature versus nurture) est traité, autour des principes directeurs de l’historique et du politique. Ces questions, mentales ET sociales, idéelles ET mondaines, sont exemplifiées sur la base de la vie politique ordinaire contemporaine (populisme, autorité victimaire, communautarisme civique, socialisme tendanciel, etc). La complexification d’un matérialisme dialectisé en retour par l’effet d’idée qu’il engendre et par la volition qui en émane (ce qui est versus ce qui doit être) est finalement abordée, autour du problème éthique (versus aléthique), notamment sur le JUSTE, et de celui de la philosophie des arts, notamment sur le BEAU.

En passant méthodiquement de la propension philosophique à l’intention philosophique, il s’est agit, tout le long, de mobiliser, sans lourdeur scolastique et en tout respect envers les prises de parti de chacun, les grandes catégories de l’héritage de la philosophie moderne (pensée progressiste et rationaliste) et de les mettre à profit dans notre réflexion collective inévitable sur les questions ordinaires récurrentes: être, connaissance courante, haut savoir, logique élémentaire, contradictions motrices de la pensée et de l’être (dialectique), relations hommes-femmes, religion, langage, histoire, vie politique ordinaire, éthique, arts.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: Introduction générale
Plage 2: ONTOLOGIE (Doctrine de l’être)

Seconde séance
Plage 1: GNOSÉOLOGIE I (Doctrine de la connaissance ordinaire)
Plage 2: GNOSÉOLOGIE II (L’empirique et le rationnel)

Troisième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE I (Les sciences)
Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE II  (Crise de la philosophie)

Quatrième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE I (La métaphysique)
Plage 2: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE II (La dialectique)

Cinquième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN I (De l’anthropologique)
Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN II (L’homme et la femme)

Sixième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS
Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE

Septième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE

Huitième séance
Plage 1: DIMENSION ALÉTHIQUE ET DIMENSION ÉTHIQUE
(Ce qui est versus ce qui devrait être)
Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont tous tirés de l’ouvrage Philosophie pour les penseurs de la vie ordinaire (Paul Laurendeau, ÉLP éditeur, 2021) et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau, https://ysengrimus.wordpress.com).

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Première séance

Plage 1: Introduction générale
(Philo des penseurs ordinaires, pp 11-13)

Plage 2: ONTOLOGIE
De l’univers cosmique global à l’univers humain concret
(Philo des penseurs ordinaires, pp 17-21)
La petite ontologie comme grande crise de la philosophie
(Philo des penseurs ordinaires, pp 21-29)
Les principes de la théorie de la relativité d’Einstein expliqués par la poupée Barbie
(Carnet d’Ysengrimus)

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Seconde séance

Plage 1: GNOSÉOLOGIE I (Doctrine de la connaissance ordinaire)
Des limites de l’empirique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 45-54)
Des concepts unilatéraux et faux comme difficulté inévitable à dépasser
(Philo des penseurs ordinaires, pp 54-61)

Plage 2: GNOSÉOLOGIE II (L’empirique et le rationnel)
Plaidoyer pour une Rationalité ordinaires
(Philo des penseurs ordinaires, pp 62-73)
À propos de l’Oubli
(Philo des penseurs ordinaires, pp 73-76)
La nostalgie est une déficience tant de la pensée que de la mémoire
(Philo des penseurs ordinaires, pp 76-82)

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Troisième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE I (Les sciences)
Contre le positivisme bien intentionné de nos instances
(Philo des penseurs ordinaires, pp 85-95)
Il est toujours de ce temps, le problème de la philosophie spontanée des savants
(Philo des penseurs ordinaires, pp 96-110)
Promotion cyclique des produits, des choix, des options et des comportements «écologiques»
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE II (Crise de la philosophie)
Sur la RÉFUTATION DE L’ÉCLECTISME de Pierre Leroux
(Philo des penseurs ordinaires, pp 110-120)
Que penser des penseurs salariés?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 312-318)

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Quatrième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE I (La métaphysique)
L’oignon comme modèle ontologique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 123-131)
QUELLE EST LA SOURCE DE TOUTES CONNAISSANCES? (Débat entre Ysengrimus et un pastiche du philosophe antique PYRRHON)
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE II (La dialectique)
Poulet rôti, cubes de glace et misère de l’abstraction
(Philo des penseurs ordinaires, pp 131-141)
Logique dialectique de la bisexualité
(Philo des penseurs ordinaires, pp 141-148)

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Cinquième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN I (De l’anthropologique)
Le critère anthropologique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 30-41)
L’existence, otage de la subjectivité individualisante (notamment chez Sartre)
(Carnet d’Ysengrimus)
La dissolution de la division sexuelle du travail, c’est elle, la vraie innovation ethnologique de notre temps
(Philo des penseurs ordinaires, pp 152-159)

Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN II (l’homme et la femme)
Pourquoi les hommes mentent-ils aux femmes?
(Carnet d’Ysengrimus)
Pourquoi donc les femmes abandonnent-elles leurs études avant les hommes?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 167-172)
Ce malentendu entre hommes et femmes au sujet de la dimension érogène de l’intelligence
(Carnet d’Ysengrimus)
Culture intime et rapports de sexage
(Philo des penseurs ordinaires, pp 159-167)
De la distinction entre pornographie et érotisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 173-179)
Six stéréotypes sexistes tombés en désuétude
(Philo des penseurs ordinaires, pp 179-186)

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Sixième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS
Ludwig Feuerbach sur le passage au monothéisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 190-197)
Syncrétisme, développement intellectuel et sagesse: le Shinto
(Philo des penseurs ordinaires, pp 198-206)
La «solution» musulmane à l’insoluble doctrine monothéiste du mal
(Philo des penseurs ordinaires, pp 206-219)
La déréliction ce n’est pas un changement de religion
(Philo des penseurs ordinaires, pp 219-224)
L’athéisme doit-il militer?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 224-231)
Contre le kirpan
(Philo des penseurs ordinaires, pp 231-238)

Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE
La crise énonciative des glottognoses
(sur le site Paul Laurendeau, Linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage)
Mai 68. La recherche de l’inversion…
(Carnet d’Ysengrimus)
De la diglossie dans les chaumières montréalaises
(Carnet d’Ysengrimus)
Socio-historicité des «français non conventionnels»: le cas du JOUAL (Québec, 1960-1975)
(Carnet d’Ysengrimus)

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Septième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Mâle Alpha. Foutaise Omega. Contre le social-darwinisme de ce temps
(Philo des penseurs ordinaires, pp 241-246)
Homosexualité et capitalisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 246-250)
Êtes-vous encore marxiste?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 251-257)
À propos de ce qui monétisa l’or
(Philo des penseurs ordinaires, pp 258-265)
Revenu, gain, profit, ne pas confondre
(Philo des penseurs ordinaires, pp 265-274)
Le socialisme n’est pas un programme politique mais une tendance sociale
(Philo des penseurs ordinaires, pp 275-278)
Vers un communautarisme civique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 279-286)
La fonction historique objective du militarisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 286-294)
De la dialectique napoléonienne
(Philo des penseurs ordinaires, pp 295-308)

Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE
Le complexe de Joey Zasa
(Philo des penseurs ordinaires, pp 319-325)
L’autorité victimaire
(Philo des penseurs ordinaires, pp 325-333)
Qu’est-ce que le populisme?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 333-340)
L’ordre établi est facho-compatible
(Philo des penseurs ordinaires, pp 340-348)
L’anarchie est-elle possible?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 348-356)
Racisme systémique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 357-364)
La fin historique du racisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 364-369)

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Huitième séance

Plage 1: DIMENSION ALÉTHIQUE ET DIMENSION ÉTHIQUE
(Ce qui est versus ce qui devrait être, Philo des penseurs ordinaires, pp 371-373)
C’EST PAS NOUS, ÇA… ou à propos de ce qui n’existe pas
(Philo des penseurs ordinaires, pp 374-382)
Pour un optimisme progressiste et militant
(Philo des penseurs ordinaires, pp 447-450)
Les idées de JUSTICE et de DROIT n’ont absolument rien d’éternel
(Carnet d’Ysengrimus)
Sur le gouvernement par les sages et sur le mal involontaire
(Carnet d’Ysengrimus)
Contre le symétrisme masculiniste
(Philo des penseurs ordinaires, pp 383-391)
Narcissisme, estime de soi, exhibitionnisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 392-398)
Pour une compréhension non-narcissique du mythe de Narcisse
(Carnet d’Ysengrimus)
Sur la beauté féminine, mes vues sont celles du crapaud de Voltaire
(Carnet d’Ysengrimus)
La paternité sans le patriarcat
(Philo des penseurs ordinaires, pp 399-412)

Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS
À propos de la combinatoire dans les arts sensoriels
(Philo des penseurs ordinaires, pp 416-425)
De la virtuosité en art
(Philo des penseurs ordinaires, pp 425-433)
Des déterminations sociales de la musique comme art non-figuratif
(Philo des penseurs ordinaires, pp 434-446)
Dialogue nocturne et lunaire entre trois tableaux semi-figuratifs de la salle des Arts Contemporains du Musée des Beaux-Arts de Montréal
(Carnet d’Ysengrimus)
Le Tripatif
(Carnet d’Ysengrimus)

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Lectures facultatives

 Dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS figurent un certain nombre de textes plus spécialisés en philosophie. 

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BIBLIOGRAPHIE

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SIEWERTH, G  (1958), Ontologie du langage, Desclée de Brouwer.

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TŔÂN-DÚ’C-THÁO (1992), Phénoménologie et matérialisme dialectique, Gordon & Breach, Coll. Publications Gamma, Paris-Londres-New York, 368 p.

VOLNEY, C.-F. (1819), Discours sur l’étude philosophique des langues.

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ANNEXE 1: LES TERMES EN  ***ISME

La liste suivante contient les principales désignations d’écoles ou de courants philosophiques en ***ISME, faisant référence à une catégorie ontologique ou gnoséologique. On signale ici leur étymologie (étymologie savante), si celle-ci n’est pas évidente:

AGNOSTICISME (du Grec A et GNOSEO: « absence de connaissance »)
ATHÉISME (du Grec A et THEOS: « pas de Dieu »)
ANTHROPOLOGISME
ATOMISME
CONSCIENCISME
CRITICISME
DÉTERMINISME
DOGMATISME (du Grec DOGMA: « opinion, doctrine »)
DUALISME (du Latin DUALIS: « en deux parties »)
ÉCLECTISME (du Grec EKLEGEIN: « sélectionner »)
EMPIRISME (du Latin EMPIRICUS: « essai et erreur, expérience »)
ESSENTIALISME
ÉVOLUTIONNISME
EXISTENTIALISME
FATALISME
FINALISME (du Latin FINIS: « fin »)
HISTORICISME
HUMANISME
HYLOZOÏSME (du Grec HYLO: « matière » et ZOE: « vie »)
IDÉALISME
INDÉTERMINISME
IRRATIONALISME (du Latin IRRATIONALIS: « déraison »)
MATÉRIALISME
MÉCANISME
MONISME (du Grec MONOS: « singulier, unique »)
NATURALISME
NÉGATIVISME
NIHILISME (du Latin NIHIL: « rien »)
NOMINALISME (du Latin NOMEN: « nom »)
OBJECTIVISME
OCCASIONNALISME
PERSONALISME
PHÉNOMÉNISME
PLURALISME (du Latin PLURALIS: « plusieurs »)
POSITIVISME
PRAGMATISME (du Grec PRAGMA: « action »)
RATIONALISME (du Latin RATIONALIS: « raison »)
RÉALISME
RELATIVISME
SCEPTICISME (du Grec SKEPTOMAI: « observer »)
SCHOLASTICISME (du Grec SKHOLE: « école »)
SCIENTISME
SENSUALISME (du Latin SENSUALIS: « des sens »)
SOLIPSISME (du Grec SOL et IPSE: « le soi, seul »)
SPIRITUALISME
TRANSCENDANTALISME (du Latin TRANSCENDERE: « s’élever »)
UTILITARISME
UTOPISME (du Grec OU et TOPOS: « aucun endroit, nulle part »)
VITALISME (du Latin VITA: « vie »).

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Les noms d’un certain nombre de religions ou d’attitudes religieuses sont construits selon le même modèle:

ANIMISME (du Latin ANIMA: « âme »)
DÉISME (du Latin DEUS: « dieu »)
FANATISME (du Latin FANUM: « temple »)
FÉTICHISME (du Latin FACTICIUS: « artificiel »)
FIDÉISME (du Latin FIDES: « foi »)
JUDAÏSME (du Latin JUDAEUS: « Juif »)
MONOTHÉISME (du Grec MONO et THEOS: « un dieu »)
PANTHÉISME (du Grec PAN: « tout (est) » et THEOS: « dieu »)
PAPISME (du Latin PAPA: « pape »)
POLYTHÉISME (du Grec POLY et THEOS: « plusieurs dieux »)
THÉISME (du Grec THEOS: « dieu »)
TAOISME (du Chinois TAO: « la Voie, façon dont les choses sont ou devraient être« )
TOTÉMISME (de l’Algonquin TOTEM: « protecteur de la tribu »)

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Quand le *** est formé sur le nom d’un penseur, on réfère alors au tout (non nécessairement systématique) de sa pensée… ou à ce qu’on croit être le tout de sa pensée. Voici la liste des principaux exemples:

ARISTOTÉLICISME (sur Aristote)
AUGUSTINISME (sur Saint Augustin)
BACONISME (sur Bacon)
CARTÉSIANISME (sur Cartesius, nom Latin de Descartes)
DARWINISME (sur Darwin)
ÉPICURISME (sur Épicure)
FREUDISME (sur Freud)
HÉGÉLIANISME (sur Hegel)
KANTISME (sur Kant)
LÉNINISME (sur Lénine)
MAOISME (sur Mao Zedong)
MARXISME (sur Marx)
PLATONICISME (sur Platon)
SCOTISME (sur Duns Scotus)
SOCRATISME (sur Socrate)
SPINOZISME (sur Spinoza)
THOMISME (sur Saint Thomas d’Aquin)

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Il est important d’observer que bon nombre de noms de religions et de sectes religieuses sont construits sur la base du nom de leur principal héro ou sectateur. Comme:

AHMADISME (sur Ahmad)
ARIANISME (sur Arius)
BOUDDHISME (sur Bouddha)
CALVINISME (sur Calvin),
CONFUCIANISME (sur Confucius)
CHRISTIANISME (sur Christ),
JANSÉNISME (sur Jansénius)
LUTHÉRIANISME (sur Luther)
MAHOMÉTISME (sur Mahomet)

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etre-ontologie

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PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE (version 1.0.)

Posted by Ysengrimus sur 1 mars 2008

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PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE

VERSION DU COURS EN SIX SÉANCES (version de 2018). Un cours s’adressant à des personnes sans formation philosophique particulière. Il s’agit de dégager le fonctionnement de la pensée philosophique telle que se manifestant dans la réflexion issue de l’existence ordinaire. On analyse un certain nombre de catégories fondamentales en les articulant par couplage (notamment: matière et esprit, structure et mouvement, existence et connaissance, réflexion et action, pensée et langage, logique et éthique). On part de catégories philosophiques concrètement exemplifiées pour se diriger vers les philosophes modernes en ayant traité (plutôt que le mouvement contraire). Le cours est sans prérequis et cible une clientèle adulte ou du troisième âge.

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Structure d’une séance

13:30-14:00: Questions et débats
14:00-15:00: Plage 1
15:00-15:15: pause
15:15-16:15: Plage 2

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: Introduction générale
Plage 2: ONTOLOGIE (Doctrine de l’être)

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Seconde séance
Plage 1: GNOSÉOLOGIE (Doctrine de la connaissance)
Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE

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Troisième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DIALECTIQUE ET LOGIQUE
Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN (l’homme et la femme)

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Quatrième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS
Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE

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Cinquième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE

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Sixième séance
Plage 1: ALÉTHIQUE ET ÉTHIQUE (ce qui est versus ce qui devrait être)
Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici. Ils sont tous tirés du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS

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Première séance

Plage 1: Introduction générale (Aucune lecture requise)

Plage 2: ONTOLOGIE

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Seconde séance

Plage 1: GNOSÉOLOGIE

Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE

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Troisième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DIALECTIQUE ET LOGIQUE

Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN (l’homme et la femme)

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Quatrième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS

Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE

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Cinquième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE

Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE

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Sixième séance

Plage 1: ALÉTHIQUE ET ÉTHIQUE

Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS

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Lectures facultatives

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Dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS 

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 Dans le webzine LES 7 DU QUÉBEC 

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BIBLIOGRAPHIE

ACTON, H.-B. (1961), « La philosophie du langage sous la Révolution française », Archives de philosophie, Juillet-Décembre.

ALTHUSSER, L. (1965), Pour Marx, François Maspéro, coll. Théorie, 258 p.

ALTHUSSER, L. (1967), Philosophie et philosophie spontanée des savants, François Maspéro, 156 p.

ALTHUSSER, L, (1968), Lire le Capital I, Maspéro, Petite collection Maspéro, 184 p.

ALTHUSSER, L. (1976), Positions, Éditions sociales, coll. Essentiel, 185 p.

BÉGIN, L. et Alii (1984), Pragmatisme et pensée contemporaine, Cahiers de Philosophie 2, Université de Sherbrooke, 178 p.

BERGSON, H. (1970), Oeuvres, Textes annotés par A. ROBINET, Presses universitaires de France, 1628 p.

BITSAKIS, E. (1983), Physique et matérialisme, Éditions sociales, coll. Terrains, 478 p.

BOREL, M.-J. (1978), Discours de la logique et logique du discours, L’Age d’homme, coll. Raison dialectique, 262 p.

BOREL, M.-J.; GRIZE J.-B.; MIÉVILLE, D. (1983), Essai de logique naturelle, Peter Lang, Berne, 241 p.

CHOMSKY, N. (1970), Le langage et la pensée, Paris, Payot, Petite bibliothèque, 145 p.

CONDILLAC, E.B. (1799), La logique ou les premiers développements de l’art de penser, Libraire Guillaume, 200p.

CORNFORTH, M. C. (1953), The Theory of knowledge, International Publisher, New-York, 240 p.

CORNFORTH, M. C.  (1965), Marxism and the Linguistic Philosophy, New York, International Publishers, 384p.

DELEDALLE, G. (1983), La philosophie américaine, l’Age d’Homme, coll. Essais contemporains, 287 p.

DELLA VOLPE, G. (1977), La logique comme science historique, Éditions Complexe, 249 p.

DESTUTT DE TRACY, A.L.C. (1970), Éléments d’Idéologie, Paris, Vrin, Vol 1: L’Idéologie proprement dite, 435 p.

DIDEROT, D.; D’ALEMBERT, J. (1751), Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Paris, Briasson -David l’aîné – Le Breton – Durand, et Neufchastel, Samuel & Compagnie libraires & imprimeurs, 17 tomes.

ENGELS, F. (1952), Dialectique de la nature, Éditions sociales, 365 p.

ENGELS, F. (1974), Socialisme utopique et socialisme scientifiquee, Éditions du Progrès, Moscou, 85 p.

GILSON, E. (1969), Linguistique et philosophie, Vrin.

GOFFMAN, E. (1973a), La mise en scène de la vie quotidienne,    1. La présentation de soi, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 251 p.

GOFFMAN, E. (1973b), La mise en scène de la vie quotidienne,    2. Les relations en public, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 372 p.

GOFFMAN, E. (1974), Les rites d’interaction, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 230 p.

GOFFMAN, E. (1987), Façons de parler, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 277 p.

GOLDMANN, L. (1959), Recherches dialectiques, Gallimard,  Bibliothèque des idées, 357 p.

GRAMSCI, Antonio, 1983, Textes, Éditions sociales, coll. Essentiel, 388 p.

GRIZE, J.-B.; PIÉRAUT-LE BONNIEC, G. (1981), La contradiction: essai sur les opérations de la pensée, Presses universitaires de France, Paris, 206 p.

GUSDORF, G, (1978), La conscience révolutionnaire, Les Idéologues, Payot.

HABERMAS, J. (1976), Connaissance et intérêt, Gallimard, coll. Tel, 386 p.

HABERMAS, J. (1987), Logique des sciences sociales et autres essais, Presses universitaires de France, Coll. Philosophie d’Aujourd’hui, 459 p.

HEGEL, G.W.F. (1941), La phénoménologie de l’esprit, Aubier-Montaigne, coll. Philosophie de l’esprit, 2 tomes.

HEGEL, G.W.F. (1972), Science de la logique – L’être (version de 1812), Aubier-Montaigne, 414 p.

HEGEL, G.W.F. (1976), Science de la logique – La doctrine de l’essence, Aubier-Montaigne, 355 p.

HELVÉTIUS, C.-A. (1988), De l’Esprit, Fayard, Corpus de oeuvres de philosophie en langue française, 577 p.

HOTTOIS, G. (1976), La philosophie du langage de Ludwig Wittgenstein, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 220 p.

HUISMAN, B.; RIBES, F. Les philosophes et le langage – Les grands textes philosophiques sur le langage, SEDES, coll. Bruno Huisman, 2 tomes.

JACOB. A. (1976), Introduction à la philosophie du langage, Gallimard, coll. idées, 429 p.

KORSCH, K. (1964), Marxisme et philosophie, Éditions de Minuit, coll. Arguments, 187 p.

KOSIK, K. (1978), La dialectique du concret, Maspéro, Bibliothèque socialiste, 178 p.

LANE, G. (1970), Être et langage. Essai sur la recherche de l’objectivité, Aubier-Montsaigne.

LAURENDEAU, P.(1986). Pour une linguistique dialectique – Étude de l’ancrage et de la parataxe énonciative en vernaculaire québécois, Thèse de doctorat dactylographiée, Université de Paris VII, 917 p.

LAURENDEAU, P. (1990), « Percept, Praxie et langage », SIBLOT, P.; MADRAY-LESIGNE, F. dir. (1990), Langage et Praxis, Publications de la Recherche, Université de Montpellier, pp 99-109.

LAURENDEAU, P. (1997), « Helvétius et le langage », Preceedings of the 16th International Congress of Linguists, Pergamon, Oxford, Article n° 0033 [Publication sur CD-ROM, texte non-paginé de 22 pages].

LAURENDEAU, P. (2000a), « Condillac contre Spinoza: une critique nominaliste des glottognoses », Histoire, Épistémologie, Langage, tome 22, fascicule 2, pp 41-80.

LAURENDEAU, P. (2000b), « La crise énonciative des glottognoses », BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86.

LEFEBVRE, H. (1966), Le langage et la société, Gallimard, coll. idées, 376 p.

LEFEBVRE, H. (1971a), le matérialisme dialectique, Presses universitaires de France, Nouvelle encyclopédie philosophique, 165 p.

LEFEBVRE, H. (1971b), L’idéologie structuraliste, Éditions Anthropos, 251 p.

LEFEBVRE, H. (1982), Logique formelle logique dialectique,  Éditions sociales, coll. Terrains, 291 p.

LEFEBVRE, H. (1982a), « Théorie de la connaissance », Logique formelle logique dialectique, Chapitre premier, Éditions Sociales, coll. Terrains, pp 15-58 et pp 229-248 (fragment de l’appendice comprenant les notes).

LÉNINE, (1973a), Matérialisme et empiriocriticisme, Éditions sociales, 383 p.

LÉNINE (1973b), Cahiers philosophiques, Éditions sociales et Éditions du Progrès, 607 p.

LUKACS, G. (1960), Histoire et conscience de classe, Minuit, coll. Arguments, 417 p.

MARCUSE, H. (1968), L’homme unidimensionnel, Minuit, coll.  Arguments, 281 p.

MARX, K. (1977), Misère de la philosophie,  Éditions sociales, 220 p. (Ouvrage écrit en 1846)

MARX, K.; ENGELS, F. (1976), L’idéologie allemande, Éditions sociales, 621 p. (Ouvrage écrit en 1845-46)

NIZAN, Paul, 1982, Les chiens de garde, Petite Collection Maspéro, 154 p.

PARAIN, B. (1969), Petite métaphysique de la parole, Gallimard.

POLITZER, G. (1972), Principes élémentaires de philosophie, Éditions sociales, 286 p.

PROT, M. (1949), Langage et logique, Hermann et Cie, 121 p.

QUINE, W.V.O. (1973), Méthode de logique, Armand Colin,  collection U, 295 p.

SCHAFF, A. (1964), Langage et connaissance, Le Seuil, coll. Point, 248 p.

SCHNEIDER, H.-W. (1955), Histoire de la philosophie américaine, Gallimard, Bibliothèque des Idées, 460 p.

SÈVE, L. (1980), Une introduction à la philosophie marxiste, Éditions sociales, coll. Terrains, 2ième édition, 718 p.

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SIEWERTH, G  (1958), Ontologie du langage, Desclée de Brouwer.

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TŔÂN-DÚ’C-THÁO (1992), Phénoménologie et matérialisme dialectique, Gordon & Breach, Coll. Publications Gamma, Paris-Londres-New York, 368 p.

VOLNEY, C.-F. (1819), Discours sur l’étude philosophique des langues.

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ANNEXE 1: LES TERMES EN  ***ISME

La liste suivante contient les principales désignations d’écoles ou de courants philosophiques en ***ISME, faisant référence à une catégorie ontologique ou gnoséologique. On signale ici leur étymologie (étymologie savante), si celle-ci n’est pas évidente:

AGNOSTICISME (du Grec A et GNOSEO: « absence de connaissance »)
ATHÉISME (du Grec A et THEOS: « pas de Dieu »)
ANTHROPOLOGISME
ATOMISME
CONSCIENCISME
CRITICISME
DÉTERMINISME
DOGMATISME (du Grec DOGMA: « opinion, doctrine »)
DUALISME (du Latin DUALIS: « en deux parties »)
ÉCLECTISME (du Grec EKLEGEIN: « sélectionner »)
EMPIRISME (du Latin EMPIRICUS: « essai et erreur, expérience »)
ESSENTIALISME
ÉVOLUTIONNISME
EXISTENTIALISME
FATALISME
FINALISME (du Latin FINIS: « fin »)
HISTORICISME
HUMANISME
HYLOZOÏSME (du Grec HYLO: « matière » et ZOE: « vie »)
IDÉALISME
INDÉTERMINISME
IRRATIONALISME (du Latin IRRATIONALIS: « déraison »)
MATÉRIALISME
MÉCANISME
MONISME (du Grec MONOS: « singulier, unique »)
NATURALISME
NÉGATIVISME
NIHILISME (du Latin NIHIL: « rien »)
NOMINALISME (du Latin NOMEN: « nom »)
OBJECTIVISME
OCCASIONNALISME
PERSONALISME
PHÉNOMÉNISME
PLURALISME (du Latin PLURALIS: « plusieurs »)
POSITIVISME
PRAGMATISME (du Grec PRAGMA: « action »)
RATIONALISME (du Latin RATIONALIS: « raison »)
RÉALISME
RELATIVISME
SCEPTICISME (du Grec SKEPTOMAI: « observer »)
SCHOLASTICISME (du Grec SKHOLE: « école »)
SCIENTISME
SENSUALISME (du Latin SENSUALIS: « des sens »)
SOLIPSISME (du Grec SOL et IPSE: « le soi, seul »)
SPIRITUALISME
TRANSCENDANTALISME (du Latin TRANSCENDERE: « s’élever »)
UTILITARISME
UTOPISME (du Grec OU et TOPOS: « aucun endroit, nulle part »)
VITALISME (du Latin VITA: « vie »).

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Les noms d’un certain nombre de religions ou d’attitudes religieuses sont construits selon le même modèle:

ANIMISME (du Latin ANIMA: « âme »)
DÉISME (du Latin DEUS: « dieu »)
FANATISME (du Latin FANUM: « temple »)
FÉTICHISME (du Latin FACTICIUS: « artificiel »)
FIDÉISME (du Latin FIDES: « foi »)
JUDAÏSME (du Latin JUDAEUS: « Juif »)
MONOTHÉISME (du Grec MONO et THEOS: « un dieu »)
PANTHÉISME (du Grec PAN: « tout (est) » et THEOS: « dieu »)
PAPISME (du Latin PAPA: « pape »)
POLYTHÉISME (du Grec POLY et THEOS: « plusieurs dieux »)
THÉISME (du Grec THEOS: « dieu »)
TAOISME (du Chinois TAO: « la Voie, façon dont les choses sont ou devraient être« )
TOTÉMISME (de l’Algonquin TOTEM: « protecteur de la tribu »)

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Quand le *** est formé sur le nom d’un penseur, on réfère alors au tout (non nécessairement systématique) de sa pensée… ou à ce qu’on croit être le tout de sa pensée. Voici la liste des principaux exemples:

ARISTOTÉLICISME (sur Aristote)
AUGUSTINISME (sur Saint Augustin)
BACONISME (sur Bacon)
CARTÉSIANISME (sur Cartesius, nom Latin de Descartes)
DARWINISME (sur Darwin)
ÉPICURISME (sur Épicure)
FREUDISME (sur Freud)
HÉGÉLIANISME (sur Hegel)
KANTISME (sur Kant)
LÉNINISME (sur Lénine)
MAOISME (sur Mao Zedong)
MARXISME (sur Marx)
PLATONICISME (sur Platon)
SCOTISME (sur Duns Scotus)
SOCRATISME (sur Socrate)
SPINOZISME (sur Spinoza)
THOMISME (sur Saint Thomas d’Aquin)

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Il est important d’observer que bon nombre de noms de religions et de sectes religieuses sont construits sur la base du nom de leur principal héro ou sectateur. Comme:

AHMADISME (sur Ahmad)
ARIANISME (sur Arius)
BOUDDHISME (sur Bouddha)
CALVINISME (sur Calvin),
CONFUCIANISME (sur Confucius)
CHRISTIANISME (sur Christ),
JANSÉNISME (sur Jansénius)
LUTHÉRIANISME (sur Luther)
MAHOMÉTISME (sur Mahomet)

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ANNEXE 2: CE QU’ON A FAIT DANS LE SÉMINAIRE
PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE

Après avoir paramétré les représentations philosophiques principielles: ONTOLOGIE (doctrine de l’être), GNOSÉOLOGIE (doctrine de la connaissance ordinaire, directe et indirecte), ÉPISTÉMOLOGIE (classification raisonnée des sciences et des savoirs), on a mis en place l’idée d’une ABSTRACTION INTERMÉDIAIRE stabilisant un espace de réflexion calme entre le concret fourmillant et le creux spéculatif (statut problématique de la petite ontologie). Le caractère actif et collectif de la connaissance est postulé et on considère les écoles philosophiques comme un bagage à mobiliser méthodiquement et prudemment (statut d’école des ***ISMES). Il faut partir des catégories philosophiques et aller vers les penseurs, plutôt que le contraire. On entre ensuite dans la question du mouvement dialectique et logique de la pensée ordinaire, notamment (crucialement) autour du statut de la RATIONALITÉ (plaidoyer pour une rationalité ordinaire), sur la tension entre le montré et le démontré (EMPIRISME versus RATIONALISME et question de l’irrationalisme). La réalité des modèles ontologiques est abordée autour du MONISME (modèle de l’oignon) et du DUALISME (modèle de l’abricot) et sur la dialectique du réversible (congeler de l’eau) et de l’irréversible (cuire un poulet). La réalité de l’anthropologie générale (et notamment la question des relations hommes-femmes) nous permet de problématiser la question centrale du symétrique et du dissymétrique et, surtout, des dispositifs à dominante, dans le regard rationnel.

La lutte fondamentale entre IDÉALISME et MATÉRIALISME en philosophie est abordée sur la base des sujets généraux accompagnant la vie ordinaire. Le débat interne de l’IDÉALISME (idéalisme objectif comme chez Hegel, idéalisme subjectif comme chez Berkeley, spirit versus mind) est touché autour de nos grands questionnements hérités, sur le mental. Religion (théologie occidentale comme idéalisme objectif, dharma oriental comme idéalisme subjectif). Langage (objet mental collectif, organon, dispositif boiteux de connaissance du monde, statut de la pensée averbale). Le débat interne du MATÉRIALISME (matérialisme naturaliste comme chez Diderot, matérialisme historique comme chez Helvétius, nature versus nurture) est traité, autour des principes directeurs de l’historique et du politique. Ces questions, mentales ET sociales, idéelles ET mondaines, sont exemplifiées sur la base de la vie politique ordinaire contemporaine (populisme, autorité victimaire, communautarisme civique, socialisme tendanciel, etc). La complexification d’un matérialisme dialectisé en retour par l’effet d’idée qu’il engendre et par la volition qui en émane (ce qui est versus ce qui doit être) est finalement abordée, autour du problème éthique (versus aléthique), notamment sur le JUSTE, et de celui de la philosophie des arts, notamment sur le BEAU.

En passant méthodiquement de la propension philosophique à l’intention philosophique, il s’est agit, tout le long, de mobiliser, sans lourdeur scolastique et en tout respect envers les prises de parti de chacun, les grandes catégories de l’héritage de la philosophie moderne (pensée progressiste et rationaliste) et de les mettre à profit dans notre réflexion collective inévitable sur les questions ordinaires récurrentes: être, connaissance courante, haut savoir, logique élémentaire, contradictions motrices de la pensée et de l’être (dialectique), relations hommes-femmes, religion, langage, histoire, vie politique ordinaire, éthique, arts.

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