Le Carnet d'Ysengrimus

Ysengrimus le loup grogne sur le monde. Il faut refaire la vie et un jour viendra…

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AU-DELÀ DES MOTS (Mariette Théberge)

Posted by Ysengrimus sur 7 septembre 2021

Un stylo c’est l’ami discret à qui on se confie.
(p. 6, extrait de la dédicace)

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Comme certains développements de son premier recueil l’annonçaient déjà, ce second recueil de poésie de Mariette Théberge prend parti, ouvertement et frontalement, sur le statut cognitif du langage. Foin de verbalisme et d’amphigouris signifiantolâtre. Prenons l’affaire dans le vif référentiel. Au-delà des mots, il y a un monde autre, celui de l’existence objective stricte. Il s’agit d’un monde complexe, perceptible et qui n’est pas verbal. Je ne sais pas si Mariette Théberge a pris connaissance de mes vues glottognoséologiques mais je ne peux que joyeusement la rejoindre sur la question du primat de l’existentiel et de l’univers mondain comme factualité à la fois averbale et extra-verbale. Ceci posé, la poétesse assume ensuite tranquillement la modestie sereine de son rôle, plume en main. Il s’agit pour elle de devenir tout simplement peintre, de par les mots.

Le peintre des mots

Dans le calme silencieux du matin
La rivière cristalline, paisiblement se repose
Les arbres s’y reflétant
L’embrassent goulûment
Alors que les colverts
Tête et bec sous l’aile
Flottent calmement

Debout sur le pont qui l’enjambe
D’un air béat j’admire le tableau
Comme j’envie l’artiste et sa grandeur
Lui qui sait reproduire une telle splendeur

Pendant qu’il installe chevalet et pinceau
De ma besace j’extirpe carnet et stylo
Tout comme lui, voilà que je peins aussitôt
À ma façon, bien sûr, de la couleur de mes mots
(p. 39)

Marquons la pause requise. La prise de position assumée ici n’est ni triviale, ni badine, ni évidente. Des pans entiers de la philosophie ontologique et de la philosophie du langage du dernier siècle feraient ostensiblement grise mine à Mariette Théberge pour la sage sérénité matérialiste de ses vues glottophilosophiques. Cessons effectivement de flagosser avec l’essence de l’être brumeux sensé s’alanguir en capilotade dans le fond des mots. Il y a un monde au-delà des mots et c’est, tout simplement, lui qui se donne à la recherche assumée, à vif, par l’exploration poétique.

Au-delà des mots (extrait)

Au-delà des mots
Se dessine un visage tant aimé
Au-delà des mots
S’étire un rivage mouillé
(p. 9)

Comme souvent quand une telle prise de position s’assume, tranquille, en matière de corrélation entre dispositif langagier et univers mondain, une hypertrophie empirique prend alors place. Le choix artistique transposé de la poétesse est donc déjà assumé. C’est dit: elle sera peintre par les mots. Son action sera donc de saisir la réalité visuelle du monde et de donner corps à son évocation, par le texte. Et d’ailleurs, elle s’en explique.

Le tableau

Voilà que je peins un tableau
Une aquarelle de mille mots
De la couleur de mon cœur
À la grandeur de mon âme
Un si beau moment
Fixé au temps présent
Du soleil radieux d’un été
Je le peins aux couleurs de l’amitié
Pour qu’il reste en vous un goût d’éternité
(p. 57)

Évidemment, tout n’est pas dit, une fois ce choix de principe assumé. C’est qu’il y a fatalement les quatre autres sens. La modélisation visualiste s’imposera discrètement à ces derniers. Le sonore, par exemple, deviendra visualisable, par une manière de synesthésie, un petit peu comme chez Duke Ellington pour le coup. Ainsi, dans une envolée suave, digne de Jacques Prévert, la poétesse nous installe la musique visuellement. Et même, elle en arrive à l’articuler, pour l’œil liseur, dans son code de retranscription (les notes, la portée, les clefs)… il s’agit moins ici de réduire que de problématiser intimement et ce, même si un charmant jeu verbal se substitue matoisement, sur le tas, à une solution philosophique fatalement un brin complicouillette.

Musique mon amour

Toi musique. Mon amour de musique
Oxygène de mon existence
Tu me transportes sur les arpèges
M’emmenant visiter de nouveaux cieux
Donnant un sens à ma vie
Sur tes portées j’accroche une note
Qu’elle soit noire, blanche, ronde, peu m’importe
Puisque partout où je demeure
Tu resteras toujours d’ailleurs
La Clé de mon sol en moi majeur
(p. 54)

Se met en place le moi… Et comme disent les Français: pas de soucis. Notre moi-poétesse est, ici, donc, plutôt visualiste. Qu’à cela ne tienne. On ne va pas lui lancer la pierre pour autant. Elle est pas plus folle ou moins artiste qu’un peintre, un photographe ou un cinéaste. Visualiste plutôt que verbaliste, donc, elle garde —de ce fait— son sens sûr et net de la poésie concrète. Observons d’ailleurs, par exemple, que la densité de ladite neige et la force dudit nord ne se restreignent pas ici au blanc de la neige et aux vastitudes du nord. On sent ledit froid sur nos chairs et le poids du géant boréal aux pieds puissants, en nos êtres.

Froid du Nord

Ces pas dans la neige
Mais où vont-ils?
Ici, là, nulle part!
Ils mènent vers la vie ou vers la mort.
Des cratères de lune
Aux poussières d’étoiles
Dessinant des pieds de vent aux aurores boréales
Perçant ainsi les froids du Grand-Nord
Pas à pas avançant vers l’inconnu
Dans l’insoutenable froideur
De cet hiver trop blanc
(p. 29)

Le principe fondamental des choix esthétiques assumés ici se défend en toute quiétude, notamment depuis Francis Ponge. Le monde des choses, notamment des choses ordinaires, représente un apport crucial, immanent, incontournable, principiel. Il faut donc en parler, du haut d’un langage ancillaire, qui plonge dans les faits présents et passés, les traverse, et nous les redonne.

Mon sac d’écolier

Dans mon vieux sac d’écolier
Retrouvé au fond d’un grenier
Mes doux souvenirs entassés
Une photo abîmée
Un biscuit émietté
Et une gomme à effacer
Dans un cahier jauni plutôt froissé
Le premier poème que j’avais composé
Autrefois je le trouvais génial!
Aujourd’hui je le trouve assez banal
Comme les années ont passé
Les routes de chacun se sont éloignées
Certains comme moi parmi les plus braves
Les ailes toutes grandes déployées ont pris le large
Désormais dans mon sac d’écolier
Subsistent les odeurs d’un lointain passé
Les rires de mes camarades
Les garçons observés à la dérobée
Battements de cils et le cœur en chamade
(p. 13)

Les références rustiques, déjà manifestées dans le premier recueil, refont surface ici. Mais aussi, le travail de poésie concrète s’enrichit aussi des éléments symbolistes dont on commence à dégager la stabilité chez Mariette Théberge. Les oiseaux migrateurs ne sont pas que des composantes fluentes du monde. Ils sont aussi ce grand symbole ondoyant, fragile mais affirmé, au sein duquel la poétesse s’engloutit, dans sa lutte permanente et constante contre les affres d’un autre de ses symboles: le froid.

Le peuple migrateur

Voilà que le peuple migrateur fait son entrée
Bernaches outardes et oies blanches
Toutes sont revenues à vitesse grand V
Un spectacle majestueux
Voir ces grands oiseaux courageux
Franchir tant de distance
Avec force courage et ténacité
Que leur spectaculaire arrivée
Sonne enfin le glas de l’hiver
Ce dernier s’acharnant
À vouloir s’enraciner
(p. 28)

Les symboles s’articulent, au-delà des noms qu’ils portent. Il en est autant du fluide mouvement crépusculaire des longues herbes sur un lac. Non, ils ne sont pas que des fractions du monde, ces scintillements problématiques. Ils sont aussi un moiré d’impressions chromatiques, sensorielles et, même, anthropomorphisantes. Le monde de l’au-delà des mots, ce n’est pas exclusivement celui de la matière inerte et roide, mais c’est aussi celui de son ondoiement significatif au plus profond de notre être (symboliquement) vespéral.

Crépuscule

De hautes herbes se balancent
Levant très haut vers le ciel
Leurs têtes moussues
Le soleil alors couchant
Se miroitant dans l’eau du fleuve
Les colore de poussière d’or et de bronze
Magnificiant ainsi la lumière du soir
La brise à la fois forte et légère
Faisant tanguer les tiges longilignes
Tels des corps androgynes
Dansant une valse lente dans le soir
(p. 21)

Aux éléments de concrétude, tant mondains que subjectivisés, puis aux articulations des symbolismes, se joindront ensuite les manifestations de sagesse. La sagesse, chez Mariette Théberge, s’installe toujours discrètement, comme si elle émanait de l’objet matériel évoqué. La discrétion de la sagesse de notre poétesse, c’est tout simplement celle du banc…

Le banc

Un banc de bois
Posé sur la véranda
Témoin muet de tant de secrets
Baisers volés de jeunes amants
Aux rires cristallins amusés d’un enfant
Ce grand ami simple et chaleureux à la fois
Sait depuis toujours demeurer discret
(p. 56)

Discrètement donc et, surtout, sans la moindre lourdeur didactique mais inexorablement, la sagesse des (premières) nations circule subtilement en nous, de la poétesse à nous. S’il faut aimer, il faut conclure. Il faut savoir faire une fin. L’amour est fragile, son objet souche aussi. C’est encore le canal de la concrétude qui voit se fendiller, sous notre main tremblante, le petit mal d’avoir tant aimé.

Fragile

Frêle et fragile comme porcelaine
Un cœur se voulant trop aimant
Hélas se fendille et s’égraine
Sous le joug de l’amant
À la fois rustre et malhabile
D’un rien a su briser
Cette âme si gracile
Qui ne demandait qu’à être aimée
(p. 36)

C’est que, fondamentalement, il faut vivre. La poéticité, verbalisée mais issue du monde, il faut la vivre, s’en imprégner, et grandir avec elle. Sans nostalgie, sans amertume (même en évoquant les menus objets vieillots d’une écolière d’autrefois), il faut assumer le Parti pris des choses, saisir au corps l’assomption de l’objet actuel. Et il faut le faire tout simplement en vertu du primat fatal et cardinal de l’instant présent.

Instant présent

Danser dans le petit matin
Sentir la rosée fraîche sous mes pieds
Voir soudain paraître à l’horizon
Le soleil éclatant de beauté
Profiter de l’instant présent
Le vivre comme si c’était le dernier
Être ici et maintenant
Et sans jamais me presser
M’approprier le silence
Prendre le temps de le savourer
Il apporte la paix à mon âme
D’une plénitude inégalée
(p. 51)

Bon, alors, on se comprend. Le langage dit le monde. Si le monde est, l’impression qu’il nous laisse est aussi. Et appréhender le monde c’est, surtout dans le roulement du temps qui a passé si vite, de s’imprégner des symbolismes et de la sagesse dont fatalement il nous imbibe. Le recueil de poésie Au-delà des mots — Poésie contient 41 poèmes. Il se subdivise en quatre petits sous-recueils ou Parties: Chemin de vie (p 9 à 16), Nature (p 19 à 32), Sentiments (p 35 à 46), Le temps de vivre (p 49 à 57). Ils sont précédés d’une préface de Diane Boudreau (p 5) et d’une dédicace versifiée (p 6). La quatrième de couverture renseigne succinctement sur la biographie de la poétesse et sur la motivation profonde de son geste d’écrire. L’image de couverture est une photographie prise par Jonathan Laflamme et représentant la rive lacustre de Pohénégamook. Une photo en noir et blanc du père de la poétesse apparaît dans le corps de l’ouvrage (p 10).

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Mariette Théberge, Au-delà des mots — Poésie, Mariette Théberge, 2016, 59 p.

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PHILOSOPHIE DU LANGAGE I et II

Posted by Ysengrimus sur 9 mars 2008

Phylactere

Philosophie du langage I
(Pensée, langage et réalité naturelle)

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Le cours fournit une description détaillée de la question des fondements de l’activité de langage telle qu’elle se manifeste dans la tradition matérialiste française de philosophie du langage (Condillac, Destutt de Tracy, Volney, Rousseau, Helvétius, Lefebvre). Seront notamment analysés: le statut du langage dans notre perception du monde objectif, la relation entre pensée abstractive ordinaire et langage, l’impact des signes non-linguistiques (icones, symboles) sur nos idées et autres problèmes de sémiologie générale, la relation entre grammaire et philosophie. Ce cours de philosophie est sans prérequis obligatoire (prérequis recommandé: Philosophie pour le penseur de la vie ordinaire) et il cible une clientèle adulte ou du troisième âge, francophone ou francisante.

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Structure d’une séance
13:00-13:15: Questions et débats
13:15-14:15: Plage 1
14:15-14:30: pause
14:30-15:30: Plage 2

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Documentation afférente au cours

Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage

Cette documentation en ligne, de nature académique, sert de cadre méthodologique, descriptif et théorique au présent cours.

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Synthèse du contenu du cours

Y a-t-il pensée sans langage? Peut-on s’entendre collectivement sur l’existence de perceptions et de connaissances averbales? La pensée abstractive, pour sa part, peut-elle fonctionner sans qu’une communication langagière s’associe à elle? Quelle est la différence entre linguistique et sémiologie? Voilà autant de réflexions, autant de problèmes, associés à la question du langage. Dans notre exploration de ces réalités, nous allons appréhender, dans un angle philosophique, des phénomènes matériels et intellectuels pourtant tellement proches de nous et tellement ordinaires, comme le vocabulaire, la grammaire, les significations et les différentes corrélations entre l’activité de langage et la pensée fondamentale. Nous allons ainsi revoir les grands courants de la philosophie, dans leur traversée de la problématique du langage. On reparlera de la lutte entre matérialisme et idéalisme, entre empirisme et matérialisme, entre empirisme et rationalisme. Et l’on cherchera à voir un peu comment la chose se manifeste, en permanence, dans le sein du langage ordinaire. Sémiologie, linguistique, philosophie du langage sont des disciplines qui, en soi, sont passablement techniques. Mais cette technicité arrive à être amoindrie, atténuée, diluée, mais aussi dominée et renforcée par le fait que tout le monde parle, que le langage est une réalité commune, ordinaire, vernaculaire, usuelle, intime. Cela fait que les différentes notions descriptives, qui l’appréhendent et le sondent, acquièrent une grande fluidité, simplement du fait que le langage est à tout le monde et que tout le monde le connaît en profondeur.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE ET LANGAGE (introduction générale)
Plage 2: LINGUISTIQUE, SOCIOLINGUISTIQUE, SÉMIOLOGIE

Seconde séance
Plage 1: VOCABULAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE
Plage 2: GRAMMAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE

Troisième séance
Plage 1: IDÉALISME ET MATÉRIALISME DEVANT LE LANGAGE
Plage 2: MÉTAPHYSIQUE ET DIALECTIQUE DEVANT LE LANGAGE

Quatrième séance
Plage 1: EMPIRISME ET RATIONALISME DEVANT LE LANGAGE
Plage 2: POSITIVISME, NÉOPOSITIVISME ET LANGAGE

Cinquième séance
Plage 1: DU LOGIQUE AU SÉMIOLOGIQUE
Plage 2: DU LANGAGE-ACTION AU LANGAGE-ORGANON

Sixième séance
Plage 1: LE LANGAGE COMME CRISE NÉOPOSITIVISTE DE LA PHILOSOPHIE
Plage 2: LA GLOTTOGNOSÉOLOGIE

Septième séance
Plage 1: LUTTE ENTRE MATÉRIALISME ET EMPIRISME CHEZ CONDILLAC, SUR LA QUESTION DE LA RELATION ENTRE LANGAGE ET RÉALITÉ NATURELLE
Plage 2: DES SIGNES DE NOS IDÉES ET DE LEUR EFFET PRINCIPAL, CHEZ DESTUTT DE TRACY

Huitième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE AVERBALE (percept, praxie et langage)
Plage 2: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE VERBALE (abstraction et langage)

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont principalement tirés du cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau).

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Première séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE ET LANGAGE (introduction générale)

«Compte-rendu de RASTIER, F (1987), La sémantique interprétative, P.U.F.», Revue canadienne de linguistique, 34, 4, pp 114-119.(Laurendeau 1989c)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: LINGUISTIQUE, SOCIOLINGUISTIQUE, SÉMIOLOGIE

«Pour une étude non contrastive des marqueurs linguistiques dans les vernaculaires du français», Bulletin de linguistique appliquée et générale, n° 13, Particules et connecteurs, Université de Franche-Comté, pp 51-103. (Laurendeau 1987a)

«Socio-historicité des ‘français non conventionnels’: le cas du Joual (Québec 1960-1975)», Grammaire des fautes et français non conventionnels, Presses de l’École Normale Supérieure, Paris, pp 279-296. (Laurendeau 1992)

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 Seconde séance

Plage 1: VOCABULAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE

Innovation, polysémie et structuration du lexique (le cas du québécois). Mémoire de maîtrise dactylographié, Faculté des Arts, Université de Sherbrooke, 428 p. (Laurendeau 1983a)

«Darmesteter et la néologie: sémantique lexicale et dérivationnelle en français acrolectal», Revue des Langues Romanes – Arsène Darmesteter (1848-1888) un auteur, une œuvre, un milieu, Tome CVIII, n° 2, pp 367-396. (Laurendeau 2004e)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

 Plage 2: GRAMMAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE

«Sur la systématique et la combinatoire du joncteur pi en québécois», Travaux de linguistique québécoise, n° 4, Presses de l’Université Laval, Québec, pp 13-37. (Laurendeau 1983b)

«Description du marqueur d’opérations coudon dans le cadre d’une théorie énonciative», Revue québécoise de linguistique, Université du Québec à Montréal, vol. 15, n° 1, pp. 79-117. (Laurendeau 1985b)

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Troisième séance

 Plage 1: IDÉALISME ET MATÉRIALISME DEVANT LE LANGAGE

«Perspectives matérialistes en histoire de la linguistique», Cahiers de linguistique sociale – Linguistique et matérialisme (Actes des rencontres de Rouen), vol. 2, n° 17, Université de Rouen et SUDLA, pp 41-52. (Laurendeau 1990g)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

 Plage 2: MÉTAPHYSIQUE ET DIALECTIQUE DEVANT LE LANGAGE

«Jespersen et l’imposture des parties du discours», Histoire, Épistémologie, Langage, tome 8, fascicule I, pp. 141-155. (Laurendeau 1986b)

Douze thèses pour une linguistique dialectique (Le carnet d’Ysengrimus)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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Quatrième séance

Plage 1: EMPIRISME ET RATIONALISME DEVANT LE LANGAGE

«Théorie des opérations énonciatives et représentations: la référenciation», Cahiers de praxématique, n° 31, pp 91-114. (Laurendeau 1998b)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: POSITIVISME, NÉOPOSITIVISME ET LANGAGE

«Contre la trichotomie Syntaxe/sémantique/pragmatique», Revue de Sémantique et de Pragmatique, n° 1, Université Paris VIII et Université d’Orléans (France), pp 115-131. (Laurendeau 1997b)

Texte d’une communication (en anglais) intitulée «John Locke and langage» [John Locke et le langage] présentée au Colloque annuel de la Société Henry Sweet pour l’Histoire des Idées Linguistiques, au Collège Trinity de Dublin, Irelande, du 28 au 31 août 2003.

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Cinquième séance

Plage 1: DU LOGIQUE AU SÉMIOLOGIQUE

Une fois pour toute: le voile n’est pas un signe religieux  (Carnet d’Ysengrimus)

«Moment de l’énonciation, temps de l’énoncé et ordre de procès», Cahiers CHRONOS – Variations sur la référence verbale, Vol. 3, RODOPI, Amsterdam/Atlanta pp 177-198. (Laurendeau 1998a)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DU LANGAGE-ACTION AU LANGAGE-ORGANON

«Repérage énonciatif et valeur de vérité: la prise en compte, la prise en charge», Des analyses de discours, VINCENT, D.; SAINT-JACQUES, D. dir., Actes du CÉLAT, n° 2, mars, Publications du CÉLAT, Université Laval, Québec, pp 107-129. (Laurendeau 1989a)

«De la déformabilité des notions en discours», Langage & Société, n° 82, décembre, Maison des Sciences de l’Homme, Paris,  pp 27-47. (Laurendeau 1997c)

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 Sixième séance

Plage 1: LE LANGAGE COMME CRISE NÉOPOSITIVISTE DE LA PHILOSOPHIE

«Pourquoi le langage comme catégorie philosophique?» De l’autre côté du miroir: Translations, déplacements, adaptations – Actes du 10e colloque estudiantin de la SESDEF (Société des Études supérieures du Département d’Études françaises), tenu à l’Université de Toronto (Canada), du 8 au 9 avril 2005. (Laurendeau 2008)

Texte d’une communication (en anglais) intitulée «Positivism and neopositivism in linguistics and language philosophy», à la neuvième International Conference on the History of Language Sciences (ICHOLS IX) tenue aux Universités de São-Paulo et de Campinas, Brésil, du 27 au 30 août 2002.

Plage 2: LA GLOTTOGNOSÉOLOGIE

«La gnoséologie et son influence sur la théorie linguistique chez Gustave Guillaume», Histoire, Épistémologie, Langage, tome 12, fascicule I, pp 153-168. (Laurendeau 1990e)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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 Septième séance

Plage 1: LUTTE ENTRE MATÉRIALISME ET EMPIRISME CHEZ CONDILLAC, SUR LA QUESTION DE LA RELATION ENTRE LANGAGE ET RÉALITÉ NATURELLE

«Condillac contre Spinoza: une critique nominaliste des glottognoses», Histoire, Épistémologie, Langage, tome 22, fascicule 2, pp 41-80. (Laurendeau 2000b)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DES SIGNES DE NOS IDÉES ET DE LEUR EFFET PRINCIPAL, CHEZ DESTUTT DE TRACY

ÉLÉMENTS D’IDÉOLOGIE dans Wikisource  (Antoine Destutt de Tracy, 1817-1818)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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 Huitième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE AVERBALE  (percept, praxie et langage)

«Percept, Praxie et langage», SIBLOT, P.; MADRAY-LESIGNE, F. dir., Langage et Praxis, Publications de la Recherche, Université de Montpellier, pp 99-109. (Laurendeau 1990i)

«Du repérage situationnel au repérage logico-narratif: l’exclamation woup en vernaculaire québécois», Revue québécoise de linguistique théorique et appliquée, vol. 8, n° 3-4, novembre, 147-187. (Laurendeau 1989b)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE VERBALE (abstraction et langage)

«Vers une typologie des tendanciels discursifs», Protée, vol. 18, n° 2, pp 125-133. (Laurendeau 1990c)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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Lectures facultatives

Dans le cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS figurent quelques textes plus spécialisés en linguistique descriptive et philosophie du langage.

LAURENDEAU, P. (1983a), Innovation, polysémie et structuration du lexique (le cas du québécois). Mémoire de maîtrise dactylographié, Faculté des Arts, Université de Sherbrooke, 428 p.

LAURENDEAU, P. (1983c), « De l’adverbe de temps au joncteur logique: asteur et d’abord en québécois », Revue de l’Association québécoise de linguistique, vol. 3, n° 2, décembre, pp 143-158.

LAURENDEAU, P. (1984a), COUDON en québécois: connecteur, ancreur et marqueur d’opérations prédicatives/énonciatives. Mémoire de Diplôme d’Études Approfondies dactylographié, Université de Paris VII, 97 p.

LAURENDEAU, P. (1986a), Pour une linguistique dialectique – Étude de l’ancrage et de la parataxe énonciative en vernaculaire québécois, Thèse de doctorat dactylographiée, Université de Paris VII, 917 p. 

LAURENDEAU, P. (1986c), «Oralité et théorie énonciative: mettons en québécois», Présence francophone, n° 29, pp 63-77.

LAURENDEAU, P. (1988b), « Compte-rendu de A. Culioli et Alii Bulletin de linguistique générale et appliquée, n° 13, 1986-87», Revue canadienne de linguistique, 34, 1, pp 114-119.

LAURENDEAU, P. (1990a), «Theory of Emergence: toward a historical-materialistic approach to the history of linguistics (chapter 11)», JOSEPH, J.E.; TAYLOR, T.J. dir., Ideologies of language, Routledge, Londres et New York, pp 206-220.

LAURENDEAU, P. (1990f), «La langue québécoise: un vernaculaire du français», CORBETT, N. dir., Langue et identité – le français et les francophones d’Amérique du Nord, Presses de l’Université Laval, Québec, pp 219-227 [version abrégée de LAURENDEAU, P. (1985a)].

LAURENDEAU, P. (1995a), «Exploitation du cadre de la théorie des repérages énonciatif en linguistique descriptive: le cas du tiroir de l’imparfait», BOUSCAREN, J.; FRANCKEL, J.-J.; ROBERT S. dir., Langues et langage. Problèmes et raisonnement en linguistique – Mélanges offerts à Antoine Culioli, Presses Universitaires de France, coll. Linguistique nouvelle, Paris, pp 331-343.

LAURENDEAU, P. (1995b), «Exclamation et parataxe en co-énonciation parlée», Faits de langues, n° 6, pp 171-179.

LAURENDEAU, P. (1995a), «Concomitance de procès, contingence et agglomérat notionnel: agir/être en…» , Faits de langues, n° 9, pp 145-154.

LAURENDEAU, P. (1999), «Thématisation et stabilisation notionnelle en co-énonciation parlée», GUIMIER, C. dir., La thématisation dans les langues – Actes du Colloque de Caen, 9-11 octobre 1997, Peter Lang, Sciences pour la communication, pp 421-438.

LAURENDEAU, P. (2000a), «Pour une approche énonciative du schéma actantiel», ENGLEBERT, A. et alii, dir., Actes du XXIIe Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes, Volume VI, De la grammaire des formes à la grammaire du sens, Niemeyer Verlag, Tübingen, pp 301-308.

LAURENDEAU, P. (2000c), «L’alternance futur simple/futur périphrastique: une hypothèse modale», Verbum, tome 22, fascicule 3, pp 277-292.

LAURENDEAU, P. (2002b), «La description des catégories sémantiques du verbe dans la Syntaxe générale et dans la Grammaire fonctionnelle du français d’André Martinet», TATILON, C.; BAUDOT, A. dir. La linguistique fonctionnelle au tournant du siècle – Actes du vingt-quatrième colloque international de linguistique fonctionnelle, Éditions du GREF, Collection Dont Actes, n° 21, pp 293-298.

LAURENDEAU, P. (2003), «Concomitance temporelle, quantification des procès et causalité inférée en co-énonciation parlée», Cahiers CHRONOS – Modes de repérages temporels, Volume 11, RODOPI, Amsterdam/Atlanta pp 133-149.

LAURENDEAU, P. (2004a), «Modalité, opération de modalisation et mode médiatif», Delamotte-Legrand. R. dir. Les médiations langagières, Volume 1, Des faits de langue aux discours, Dyalang CNRS, Publications de l’Université de Rouen, Rouen, pp 83-95.

LAURENDEAU, P. (2004c), «L’actantialité de l’adjectif verbal d’origine gérondive dans deux vernaculaires du français», FRANÇOIS, J. dir., L’adjectif en français et à travers les langues – Actes du Colloque international de Caen, 28-30 juin 2001, Presses Universitaires de Caen, pp 53-70.

LAURENDEAU, P. (2007b), «Catégories aspectuo-temporelles du verbe et contraintes de fonctionnement du texte», LARRIVÉ, P. dir., Variation et stabilité du français – des notions aux opérations, Éditions Peeters, Bibliothèque de l’Information Grammaticale, Louvain/Paris/Dudley,  pp 169-182.

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Philosophie du langage II
(Pensée, langage et existence sociale)

Le cours fournit une description détaillée de la question des fondements de l’activité de langage telle qu’elle se manifeste dans la tradition matérialiste française de philosophie du langage (Condillac, Destutt de Tracy, Volney, Rousseau, Helvétius, Lefebvre). Seront notamment analysés: les fondements philosophiques et les conséquences intellectuelles de l’hypothèse ethnolinguistique de Sapir et Whorf, les atouts et les limites de la glottognoséologie, la question de la corrélation entre langage, connaissance, société, histoire, et culture. Ce cours de philosophie est sans prérequis obligatoire (prérequis recommandé: Philosophie du langage I — Pensée, langage et réalité naturelle) et il cible une clientèle adulte ou du troisième âge, francophone ou francisante.

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Structure d’une séance
13:00-13:15: Questions et débats
13:15-14:15: Plage 1
14:15-14:30: pause
14:30-15:30: Plage 2

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Documentation afférente au cours

Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage

Cette documentation en ligne, de nature académique, sert de cadre méthodologique, descriptif et théorique au présent cours.

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Synthèse du contenu du cours

Langage et sociétés, la vaste problématique sociolinguistique. Les langues sont les manifestations d’existence concrètes du langage. Pas seulement les langues, du reste, mais aussi les dialectes, les patois, les pidgins, les créoles. Toutes les variétés linguistiques sont soumises à une catégorie fondamentale que nous allons explorer très attentivement, dans un angle philosophique. C’est la variation linguistique. De plus, les langues s’acquièrent, elles s’apprennent. On les capture et les garde, toujours dans des contextes sociologiques particuliers. Il y a donc du bilinguisme, de l’interlecte, des langues mixtes. Voilà des réalités qui nous obligent à réfléchir fondamentalement sur des questions comme la traduction et l’acquisition des langues. La langue corrélée à la société, c’est aussi la mise en place de la problématique de l’historicité… de l’histoire des langues, ainsi que de de la typologie des langues. On devra aussi opposer langues naturelles et langues artificielles. Le penseur ordinaire doit tenir compte d’un grand nombre de réalités vraies ainsi que de croyances fausses. Peut-on faire confiance à l’étymologie? Détient-elle le secret de la langue? Notre problème sociologique et historique s’élargit aussi à celui de la sémiologie générale. Les drapeaux, les icônes informatiques, les tenues vestimentaires, les différents grands signaux que l’on s’envoie, sans que ceux-ci ne passent par une forme linguistique. Tout cela aussi est profondément déterminé sociologiquement et historiquement. Les catégories d’Histoire et de Culture viennent de débarquer au milieu de notre problématique de philosophie du langage.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE, LANGUES ET DIALECTES
Plage 2: DIACHRONIE DES LANGUES versus TYPOLOGIE DES LANGUES

Seconde séance
Plage 1: DE LA PAUVRETÉ DU LANGAGE (autour du premier Wittgenstein)
Plage 2: DES LANGUES ARTIFICIELLES

Troisième séance
Plage 1: DE LA RICHESSE DU LANGAGE (autour du second Wittgenstein)
Plage 2: DES LANGUES NATURELLES (sur l’hypothèse de Sapir et Whorf)

Quatrième séance
Plage 1: VARIATION SOCIOLINGUISTIQUES ET DIALECTIQUE SOCIALE
Plage 2: LANGUE, DIALECTE, PATOIS, PIDGIN, SABIR, CRÉOLE, JOUAL

Cinquième séance
Plage 1: SÉMIOLOGIE ET VIE SOCIALE (de l’ethnographie métonymique)
Plage 2: SÉMIOLOGIE ET HISTORICITÉ (le cas du drapeau du Canada)

Sixième séance
Plage 1: INTERLECTE ET PHILOSOPHIE DE LA TRADUCTION
Plage 2: SUBSTRATS, SUPERSTRATS, ADSTRATS

Septième séance
Plage 1: L’ILLUSION DE LA PREUVE PAR L’ÉTYMOLOGIE (Paulhan et Parain)
Plage 2: DE L’ABUS DES MOTS, DU BON TON, DU BEL USAGE (Helvétius)

Huitième séance
Plage 1: PROBLÉMATIQUE PHILOSOPHIQUE DE LA GENÈSE DE L’ÉCRITURE
Plage 2: LANGAGE ET CULTURES NORMÉES ET NON-NORMÉES

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont principalement tirés du cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau).

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Première séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE, LANGUES ET DIALECTES  

«Le concept de patois avant 1790, vel vernacula lingua» , MOUGEON, R. et BENIAK, É. dir., Les origines du français québécois, Presses de l’Université Laval, coll. Langue française au Québec, pp 131-166. (Laurendeau 1994)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DIACHRONIE DES LANGUES versus TYPOLOGIE DES LANGUES

CLASSIFICATION FREELANG DES LANGUES

Article TYPOLOGIE DES LANGUES de la Boite à Saussure

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Seconde séance

Plage 1: DE LA PAUVRETÉ DU LANGAGE (autour du premier Wittgenstein)

TRACTACUS LOGICO-PHILOSOPHICUS  (Ludwig Wittgenstein, 1921)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DES LANGUES ARTIFICIELLES

Article LANGUE CONSTRUITE dans Wikipédia

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Troisième séance

Plage 1: DE LA RICHESSE DU LANGAGE (autour du second Wittgenstein)

David Stern, Des Remarques philosophiques aux Recherches philosophiques, sur Érudit

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DES LANGUES NATURELLES (sur l’hypothèse de Sapir et Whorf)

Article HYPOTHÈSE DE SAPIR-WHORF dans Wikipédia

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Quatrième séance

Plage 1: VARIATION SOCIOLINGUISTIQUES ET DIALECTIQUE SOCIALE

«La langue québécoise: un vernaculaire du français», Itinéraires et contacts de cultures, vol. 6, Paris – Québec, L`Harmattan, pp 91-106. (Laurendeau 1985a)

Plage 2: LANGUE, DIALECTE, PATOIS, PIDGIN, SABIR, CRÉOLE, JOUAL

«Joual – Chronique du TLFQ (XXII)», Québec français, n° 67, octobre 1987, pp 40-41 (Laurendeau 1967b)

«Joual populi, joual dei!: un aspect du discours épilinguistique au Québec», Présence francophone, n° 37, pp 81-99. (Laurendeau 1990h)

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Cinquième séance

Plage 1: SÉMIOLOGIE ET VIE SOCIALE (de l’ethnographie métonymique)

Renaud Séchan, paroles de la chanson LA MÈRE À TITI, 1988

Renaud Séchan, paroles de la chanson LES BOBOS, 2006.

Plage 2: SÉMIOLOGIE ET HISTORICITÉ (le cas vexillologique)

Les deux drapeaux du Canada. Vexillologie, sémiologie et philosophie  (Carnet d’Ysengrimus)

Mon pauvre ROC… allons, allons, causons ET drapeau du Canada ET drapeau du Québec…  (Carnet d’Ysengrimus)

Le drapeau du Québec. Du meuble colonial à l’étendard réapproprié (Carnet d’Ysengrimus)

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Sixième séance

Plage 1: INTERLECTE ET PHILOSOPHIE DE LA TRADUCTION

 « Des faits de croisement entre les adstrats nord-américains et le français du Québec: le cas des lexèmes choppe et verdigo« , Revue de l’Association québécoise de linguistique, vol. 3, n° spécial, pp. 265-284. (Laurendeau 1984b)

«Joual – franglais – français: la proximité dans l’épilinguistique». ÉLOY, J.-M. (dir.), Des langues collatérales – Problèmes linguistiques, sociolinguistiques et glottopolitiques de la proximité linguistique, L’Harmattan, Coll. Espace discursif, Paris, Tome II, pp 431-446. (Laurendeau 2004b)

Texte d’une communication intitulée : «Le Chiaque c’est proche, mais c’est pas chez nous… représentations épilinguistiques et proximité interlectale» au colloque international Langues proches/Near Languages, tenu à l’Université de Limerick (Irlande), les 16-18 juin 2005.

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Plage 2: SUBSTRATS, SUPERSTRATS, ADSTRATS

Article SUBSTRATS, SUPERSTRATS, ADSTRATS dans HISTOLF

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Septième séance

Plage 1: L’ILLUSION DE LA PREUVE PAR L’ÉTYMOLOGIE (Paulhan et Parain)

Article ÉTYMOLOGIE dans Wikipédia

Comment peut-on s’appeler Couillard? (Carnet d’Ysengrimus)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86.(Laurendeau 2000d)

Plage 2: DE L’ABUS DES MOTS, DU BON TON, DU BEL USAGE (Helvétius)

«Helvétius et le langage», Proceedings of the 16th International Congress of Linguists, Pergamon, Oxford, Article n° 0033 [Publication sur CD-ROM, texte non-paginé de 22 pages]. (Laurendeau 1997d)

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Huitième séance

Plage 1: PROBLÉMATIQUE PHILOSOPHIQUE DE LA GENÈSE DE L’ÉCRITURE

Article SYSTÈME D’ÉCRITURE dans Wikipédia

Invention de l’écriture et sociétés de classes (Lévi-Strauss 1959, Les 7 du Québec)

L’orthographe, ce traumatisme culturel hautement bêtifiant (Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: LANGAGE ET CULTURES NORMÉES ET NON-NORMÉES

«Un remarqueur canadien de l’entre-deux-guerres: Louis-Philippe Geoffrion et ses Zigzags autour de nos parlers», CARON, P. dir., Les remarqueurs sur la langue française du XVIe siècle à nos jours, Presses Universitaires de Rennes, Coll. La Licorne, pp 211-235. (Laurendeau 2004d)

«Avoir un méchant langage : Du comportement social dans les représentations épilinguistiques de la culture vernaculaire : le cas du Québec francophone« , GlottoPol – Revue de sociolinguistique en ligne, Université de Rouen, n° 9. (Laurendeau 2007a)

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Lectures facultatives

Dans le cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS figurent quelques textes plus spécialisés en sociolinguistique et philosophie du langage.

LAURENDEAU, P. (1988a), «Théâtre, roman et pratique vernaculaire chez Michel Tremblay», Présence francophone, n° 32 (Actes du colloque Oralité et littérature: France-Québec, tome II), pp 5-19.

LAURENDEAU, P. (1990b)Présence francophone, n° 37, Parler de la langue, 144 p.

LAURENDEAU, P. (1990f), «La langue québécoise: un vernaculaire du français», CORBETT, N. dir., Langue et identité – le français et les francophones d’Amérique du Nord, Presses de l’Université Laval, Québec, pp 219-227 [version abrégée de LAURENDEAU, P. (1985a)].

LAURENDEAU, P. (2002a), «Accès électronique à l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert: investigation méthodique d’un maquis intellectuel», Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, n° 31/32, avril,  pp 149-160.

LAURENDEAU, P. (2005a), «Entretien avec Socrate», DUMONTAIS, S. (dir.) Entretien avec quatre philosophes: Socrate, Machiavel, Marx, Nietzsche, H.M.H–Hurtubise, coll. Dialogus, pp. 11-71.

LAURENDEAU, P. (2005b), «Entretien avec Karl Marx», DUMONTAIS, S. (dir.) Entretien avec quatre philosophes : Socrate, Machiavel, Marx, Nietzsche, H.M.H–Hurtubise, coll. Dialogus, pp. 133-194.

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BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE

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CONDILLAC, E.B. (1799b), « Comment les langues sont des méthodes analytiques. Imperfection de ces méthodes », La logique ou les premiers développements de l’art de penser, Seconde partie, Chapitre III, Libraire Guillaume, p 118-124.

CONDILLAC, E.B. (1799c), « De l’influence des langues », La logique ou les premiers développements de l’art de penser, Seconde partie, Chapitre IV, Libraire Guillaume, pp 125-130.

CONDILLAC, E.B. (1799d), « Considérations sur les idées abstraites et générales; ou comment l’art de raisonner se réduit à une langue bien faite », La logique ou les premiers développements de l’art de penser, Seconde partie, Chapitre V, Libraire Guillaume, pp 131-140.

CONDILLAC, E.B. (1799e), « Combien se trompent ceux qui regardent les définitions comme l’unique moyen de remédier aux abus du langage », La logique ou les premiers développements de l’art de penser, Seconde partie, Chapitre VI, Libraire Guillaume, pp 141-151.

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VOLNEY, C.-F. (1819), Discours sur l’étude philosophique des langues.

Phylactere

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PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE (version 2.0.)

Posted by Ysengrimus sur 3 mars 2008

etre-ontologie

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PHILOSOPHIE
POUR LE PENSEUR
DE LA VIE ORDINAIRE

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VERSION DU COURS EN HUIT SÉANCES (version de 2023). Un cours s’adressant à des personnes sans formation philosophique particulière. Il s’agit de dégager le fonctionnement de la pensée philosophique telle que se manifestant dans la réflexion issue de l’existence ordinaire. On analyse un certain nombre de catégories fondamentales en les articulant par couplage (notamment: matière et esprit, structure et mouvement, existence et connaissance, réflexion et action, pensée et langage, logique et éthique). On part de catégories philosophiques concrètement exemplifiées pour se diriger vers les philosophes modernes en ayant traité (plutôt que le mouvement contraire). Le cours est sans prérequis et cible une clientèle adulte ou du troisième âge.

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Structure d’une séance
13:30-13:45: Questions et débats
13:45-14:45: Plage 1
14:45-15:00: pause
15:00-16:00: Plage 2

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Manuel du cours

LAURENDEAU Paul (2021), Philosophie pour les penseurs de la vie ordinaire. ÉLP éditeur, Montréal, coll. Essais et témoignages, 452 p. 

https://www.amazon.fr/Philosophie-pour-penseurs-vie-ordinaire/dp/B09FCCR7XH/

L’achat du manuel N’EST PAS obligatoire. Le cours est autoporteur. 

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Synthèse du contenu du cours

Après avoir paramétré les représentations philosophiques principielles: ONTOLOGIE (doctrine de l’être), GNOSÉOLOGIE (doctrine de la connaissance ordinaire, directe et indirecte), ÉPISTÉMOLOGIE (classification raisonnée des sciences et des savoirs), on a mis en place l’idée d’une ABSTRACTION INTERMÉDIAIRE stabilisant un espace de réflexion calme entre le concret fourmillant et le creux spéculatif (statut problématique de la petite ontologie). Le caractère actif et collectif de la connaissance est postulé et on considère les écoles philosophiques comme un bagage à mobiliser méthodiquement et prudemment (statut d’école des ***ISMES). Il faut partir des catégories philosophiques et aller vers les penseurs, plutôt que le contraire. On entre ensuite dans la question du mouvement dialectique et logique de la pensée ordinaire, notamment (crucialement) autour du statut de la RATIONALITÉ (plaidoyer pour une rationalité ordinaire), sur la tension entre le montré et le démontré (EMPIRISME versus RATIONALISME et question de l’irrationalisme). La réalité des modèles ontologiques est abordée autour du MONISME (modèle de l’oignon) et du DUALISME (modèle de l’abricot) et sur la dialectique du réversible (congeler de l’eau) et de l’irréversible (cuire un poulet). La réalité de l’anthropologie générale (et notamment la question des relations hommes-femmes) nous permet de problématiser la question centrale du symétrique et du dissymétrique et, surtout, des dispositifs à dominante, dans le regard rationnel.

La lutte fondamentale entre IDÉALISME et MATÉRIALISME en philosophie est abordée sur la base des sujets généraux accompagnant la vie ordinaire. Le débat interne de l’IDÉALISME (idéalisme objectif comme chez Hegel, idéalisme subjectif comme chez Berkeley, spirit versus mind) est touché autour de nos grands questionnements hérités, sur le mental. Religion (théologie occidentale comme idéalisme objectif, dharma oriental comme idéalisme subjectif). Langage (objet mental collectif, organon, dispositif boiteux de connaissance du monde, statut de la pensée averbale). Le débat interne du MATÉRIALISME (matérialisme naturaliste comme chez Diderot, matérialisme historique comme chez Helvétius, nature versus nurture) est traité, autour des principes directeurs de l’historique et du politique. Ces questions, mentales ET sociales, idéelles ET mondaines, sont exemplifiées sur la base de la vie politique ordinaire contemporaine (populisme, autorité victimaire, communautarisme civique, socialisme tendanciel, etc). La complexification d’un matérialisme dialectisé en retour par l’effet d’idée qu’il engendre et par la volition qui en émane (ce qui est versus ce qui doit être) est finalement abordée, autour du problème éthique (versus aléthique), notamment sur le JUSTE, et de celui de la philosophie des arts, notamment sur le BEAU.

En passant méthodiquement de la propension philosophique à l’intention philosophique, il s’est agit, tout le long, de mobiliser, sans lourdeur scolastique et en tout respect envers les prises de parti de chacun, les grandes catégories de l’héritage de la philosophie moderne (pensée progressiste et rationaliste) et de les mettre à profit dans notre réflexion collective inévitable sur les questions ordinaires récurrentes: être, connaissance courante, haut savoir, logique élémentaire, contradictions motrices de la pensée et de l’être (dialectique), relations hommes-femmes, religion, langage, histoire, vie politique ordinaire, éthique, arts.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: Introduction générale
Plage 2: ONTOLOGIE (Doctrine de l’être)

Seconde séance
Plage 1: GNOSÉOLOGIE I (Doctrine de la connaissance ordinaire)
Plage 2: GNOSÉOLOGIE II (L’empirique et le rationnel)

Troisième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE I (Les sciences)
Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE II  (Crise de la philosophie)

Quatrième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE I (La métaphysique)
Plage 2: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE II (La dialectique)

Cinquième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN I (De l’anthropologique)
Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN II (L’homme et la femme)

Sixième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS
Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE

Septième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE

Huitième séance
Plage 1: DIMENSION ALÉTHIQUE ET DIMENSION ÉTHIQUE
(Ce qui est versus ce qui devrait être)
Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont tous tirés de l’ouvrage Philosophie pour les penseurs de la vie ordinaire (Paul Laurendeau, ÉLP éditeur, 2021) et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau, https://ysengrimus.wordpress.com).

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Première séance

Plage 1: Introduction générale
(Philo des penseurs ordinaires, pp 11-13)

Plage 2: ONTOLOGIE
De l’univers cosmique global à l’univers humain concret
(Philo des penseurs ordinaires, pp 17-21)
La petite ontologie comme grande crise de la philosophie
(Philo des penseurs ordinaires, pp 21-29)
Les principes de la théorie de la relativité d’Einstein expliqués par la poupée Barbie
(Carnet d’Ysengrimus)

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Seconde séance

Plage 1: GNOSÉOLOGIE I (Doctrine de la connaissance ordinaire)
Des limites de l’empirique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 45-54)
Des concepts unilatéraux et faux comme difficulté inévitable à dépasser
(Philo des penseurs ordinaires, pp 54-61)

Plage 2: GNOSÉOLOGIE II (L’empirique et le rationnel)
Plaidoyer pour une Rationalité ordinaires
(Philo des penseurs ordinaires, pp 62-73)
À propos de l’Oubli
(Philo des penseurs ordinaires, pp 73-76)
La nostalgie est une déficience tant de la pensée que de la mémoire
(Philo des penseurs ordinaires, pp 76-82)

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Troisième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE I (Les sciences)
Contre le positivisme bien intentionné de nos instances
(Philo des penseurs ordinaires, pp 85-95)
Il est toujours de ce temps, le problème de la philosophie spontanée des savants
(Philo des penseurs ordinaires, pp 96-110)
Promotion cyclique des produits, des choix, des options et des comportements «écologiques»
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE II (Crise de la philosophie)
Sur la RÉFUTATION DE L’ÉCLECTISME de Pierre Leroux
(Philo des penseurs ordinaires, pp 110-120)
Que penser des penseurs salariés?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 312-318)

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Quatrième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE I (La métaphysique)
L’oignon comme modèle ontologique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 123-131)
QUELLE EST LA SOURCE DE TOUTES CONNAISSANCES? (Débat entre Ysengrimus et un pastiche du philosophe antique PYRRHON)
(Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: PHILOSOPHIE ET LOGIQUE II (La dialectique)
Poulet rôti, cubes de glace et misère de l’abstraction
(Philo des penseurs ordinaires, pp 131-141)
Logique dialectique de la bisexualité
(Philo des penseurs ordinaires, pp 141-148)

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Cinquième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN I (De l’anthropologique)
Le critère anthropologique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 30-41)
L’existence, otage de la subjectivité individualisante (notamment chez Sartre)
(Carnet d’Ysengrimus)
La dissolution de la division sexuelle du travail, c’est elle, la vraie innovation ethnologique de notre temps
(Philo des penseurs ordinaires, pp 152-159)

Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN II (l’homme et la femme)
Pourquoi les hommes mentent-ils aux femmes?
(Carnet d’Ysengrimus)
Pourquoi donc les femmes abandonnent-elles leurs études avant les hommes?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 167-172)
Ce malentendu entre hommes et femmes au sujet de la dimension érogène de l’intelligence
(Carnet d’Ysengrimus)
Culture intime et rapports de sexage
(Philo des penseurs ordinaires, pp 159-167)
De la distinction entre pornographie et érotisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 173-179)
Six stéréotypes sexistes tombés en désuétude
(Philo des penseurs ordinaires, pp 179-186)

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Sixième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS
Ludwig Feuerbach sur le passage au monothéisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 190-197)
Syncrétisme, développement intellectuel et sagesse: le Shinto
(Philo des penseurs ordinaires, pp 198-206)
La «solution» musulmane à l’insoluble doctrine monothéiste du mal
(Philo des penseurs ordinaires, pp 206-219)
La déréliction ce n’est pas un changement de religion
(Philo des penseurs ordinaires, pp 219-224)
L’athéisme doit-il militer?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 224-231)
Contre le kirpan
(Philo des penseurs ordinaires, pp 231-238)

Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE
La crise énonciative des glottognoses
(sur le site Paul Laurendeau, Linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage)
Mai 68. La recherche de l’inversion…
(Carnet d’Ysengrimus)
De la diglossie dans les chaumières montréalaises
(Carnet d’Ysengrimus)
Socio-historicité des «français non conventionnels»: le cas du JOUAL (Québec, 1960-1975)
(Carnet d’Ysengrimus)

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Septième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Mâle Alpha. Foutaise Omega. Contre le social-darwinisme de ce temps
(Philo des penseurs ordinaires, pp 241-246)
Homosexualité et capitalisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 246-250)
Êtes-vous encore marxiste?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 251-257)
À propos de ce qui monétisa l’or
(Philo des penseurs ordinaires, pp 258-265)
Revenu, gain, profit, ne pas confondre
(Philo des penseurs ordinaires, pp 265-274)
Le socialisme n’est pas un programme politique mais une tendance sociale
(Philo des penseurs ordinaires, pp 275-278)
Vers un communautarisme civique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 279-286)
La fonction historique objective du militarisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 286-294)
De la dialectique napoléonienne
(Philo des penseurs ordinaires, pp 295-308)

Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE
Le complexe de Joey Zasa
(Philo des penseurs ordinaires, pp 319-325)
L’autorité victimaire
(Philo des penseurs ordinaires, pp 325-333)
Qu’est-ce que le populisme?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 333-340)
L’ordre établi est facho-compatible
(Philo des penseurs ordinaires, pp 340-348)
L’anarchie est-elle possible?
(Philo des penseurs ordinaires, pp 348-356)
Racisme systémique
(Philo des penseurs ordinaires, pp 357-364)
La fin historique du racisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 364-369)

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Huitième séance

Plage 1: DIMENSION ALÉTHIQUE ET DIMENSION ÉTHIQUE
(Ce qui est versus ce qui devrait être, Philo des penseurs ordinaires, pp 371-373)
C’EST PAS NOUS, ÇA… ou à propos de ce qui n’existe pas
(Philo des penseurs ordinaires, pp 374-382)
Pour un optimisme progressiste et militant
(Philo des penseurs ordinaires, pp 447-450)
Les idées de JUSTICE et de DROIT n’ont absolument rien d’éternel
(Carnet d’Ysengrimus)
Sur le gouvernement par les sages et sur le mal involontaire
(Carnet d’Ysengrimus)
Contre le symétrisme masculiniste
(Philo des penseurs ordinaires, pp 383-391)
Narcissisme, estime de soi, exhibitionnisme
(Philo des penseurs ordinaires, pp 392-398)
Pour une compréhension non-narcissique du mythe de Narcisse
(Carnet d’Ysengrimus)
Sur la beauté féminine, mes vues sont celles du crapaud de Voltaire
(Carnet d’Ysengrimus)
La paternité sans le patriarcat
(Philo des penseurs ordinaires, pp 399-412)

Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS
À propos de la combinatoire dans les arts sensoriels
(Philo des penseurs ordinaires, pp 416-425)
De la virtuosité en art
(Philo des penseurs ordinaires, pp 425-433)
Des déterminations sociales de la musique comme art non-figuratif
(Philo des penseurs ordinaires, pp 434-446)
Dialogue nocturne et lunaire entre trois tableaux semi-figuratifs de la salle des Arts Contemporains du Musée des Beaux-Arts de Montréal
(Carnet d’Ysengrimus)
Le Tripatif
(Carnet d’Ysengrimus)

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Lectures facultatives

 Dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS figurent un certain nombre de textes plus spécialisés en philosophie. 

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BIBLIOGRAPHIE

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HELVÉTIUS, C.-A. (1988), De l’Esprit, Fayard, Corpus de oeuvres de philosophie en langue française, 577 p.

HOTTOIS, G. (1976), La philosophie du langage de Ludwig Wittgenstein, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 220 p.

HUISMAN, B.; RIBES, F. Les philosophes et le langage – Les grands textes philosophiques sur le langage, SEDES, coll. Bruno Huisman, 2 tomes.

JACOB. A. (1976), Introduction à la philosophie du langage, Gallimard, coll. idées, 429 p.

KORSCH, K. (1964), Marxisme et philosophie, Éditions de Minuit, coll. Arguments, 187 p.

KOSIK, K. (1978), La dialectique du concret, Maspéro, Bibliothèque socialiste, 178 p.

LANE, G. (1970), Être et langage. Essai sur la recherche de l’objectivité, Aubier-Montsaigne.

LAURENDEAU, P.(1986). Pour une linguistique dialectique – Étude de l’ancrage et de la parataxe énonciative en vernaculaire québécois, Thèse de doctorat dactylographiée, Université de Paris VII, 917 p.

LAURENDEAU, P. (1990), « Percept, Praxie et langage », SIBLOT, P.; MADRAY-LESIGNE, F. dir. (1990), Langage et Praxis, Publications de la Recherche, Université de Montpellier, pp 99-109.

LAURENDEAU, P. (1997), « Helvétius et le langage », Preceedings of the 16th International Congress of Linguists, Pergamon, Oxford, Article n° 0033 [Publication sur CD-ROM, texte non-paginé de 22 pages].

LAURENDEAU, P. (2000a), « Condillac contre Spinoza: une critique nominaliste des glottognoses », Histoire, Épistémologie, Langage, tome 22, fascicule 2, pp 41-80.

LAURENDEAU, P. (2000b), « La crise énonciative des glottognoses », BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86.

LAURENDEAU P. (2021), Philosophie pour les penseurs de la vie ordinaire. ÉLP éditeur, Montréal, coll. Essais et témoignages, 452 p.

LEFEBVRE, H. (1966), Le langage et la société, Gallimard, coll. idées, 376 p.

LEFEBVRE, H. (1971a), le matérialisme dialectique, Presses universitaires de France, Nouvelle encyclopédie philosophique, 165 p.

LEFEBVRE, H. (1971b), L’idéologie structuraliste, Éditions Anthropos, 251 p.

LEFEBVRE, H. (1982), Logique formelle logique dialectique,  Éditions sociales, coll. Terrains, 291 p.

LEFEBVRE, H. (1982a), « Théorie de la connaissance », Logique formelle logique dialectique, Chapitre premier, Éditions Sociales, coll. Terrains, pp 15-58 et pp 229-248 (fragment de l’appendice comprenant les notes).

LÉNINE, (1973a), Matérialisme et empiriocriticisme, Éditions sociales, 383 p.

LÉNINE (1973b), Cahiers philosophiques, Éditions sociales et Éditions du Progrès, 607 p.

LUKACS, G. (1960), Histoire et conscience de classe, Minuit, coll. Arguments, 417 p.

MARCUSE, H. (1968), L’homme unidimensionnel, Minuit, coll.  Arguments, 281 p.

MARX, K. (1977), Misère de la philosophie,  Éditions sociales, 220 p. (Ouvrage écrit en 1846)

MARX, K.; ENGELS, F. (1976), L’idéologie allemande, Éditions sociales, 621 p. (Ouvrage écrit en 1845-46)

NIZAN, Paul, 1982, Les chiens de garde, Petite Collection Maspéro, 154 p.

PARAIN, B. (1969), Petite métaphysique de la parole, Gallimard.

POLITZER, G. (1972), Principes élémentaires de philosophie, Éditions sociales, 286 p.

PROT, M. (1949), Langage et logique, Hermann et Cie, 121 p.

QUINE, W.V.O. (1973), Méthode de logique, Armand Colin,  collection U, 295 p.

SCHAFF, A. (1964), Langage et connaissance, Le Seuil, coll. Point, 248 p.

SCHNEIDER, H.-W. (1955), Histoire de la philosophie américaine, Gallimard, Bibliothèque des Idées, 460 p.

SÈVE, L. (1980), Une introduction à la philosophie marxiste, Éditions sociales, coll. Terrains, 2ième édition, 718 p.

SÈVE, L. (1984), Structuralisme et dialectique, Éditions  sociales, coll. Essentiel, 261 p.

SIEWERTH, G  (1958), Ontologie du langage, Desclée de Brouwer.

TŔÂN-DÚ’C-THÁO (1973), Recherches sur l’origine du langage et de la conscience, Éditions sociales, Paris, 343 p.

TŔÂN-DÚ’C-THÁO (1992), Phénoménologie et matérialisme dialectique, Gordon & Breach, Coll. Publications Gamma, Paris-Londres-New York, 368 p.

VOLNEY, C.-F. (1819), Discours sur l’étude philosophique des langues.

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ANNEXE 1: LES TERMES EN  ***ISME

La liste suivante contient les principales désignations d’écoles ou de courants philosophiques en ***ISME, faisant référence à une catégorie ontologique ou gnoséologique. On signale ici leur étymologie (étymologie savante), si celle-ci n’est pas évidente:

AGNOSTICISME (du Grec A et GNOSEO: « absence de connaissance »)
ATHÉISME (du Grec A et THEOS: « pas de Dieu »)
ANTHROPOLOGISME
ATOMISME
CONSCIENCISME
CRITICISME
DÉTERMINISME
DOGMATISME (du Grec DOGMA: « opinion, doctrine »)
DUALISME (du Latin DUALIS: « en deux parties »)
ÉCLECTISME (du Grec EKLEGEIN: « sélectionner »)
EMPIRISME (du Latin EMPIRICUS: « essai et erreur, expérience »)
ESSENTIALISME
ÉVOLUTIONNISME
EXISTENTIALISME
FATALISME
FINALISME (du Latin FINIS: « fin »)
HISTORICISME
HUMANISME
HYLOZOÏSME (du Grec HYLO: « matière » et ZOE: « vie »)
IDÉALISME
INDÉTERMINISME
IRRATIONALISME (du Latin IRRATIONALIS: « déraison »)
MATÉRIALISME
MÉCANISME
MONISME (du Grec MONOS: « singulier, unique »)
NATURALISME
NÉGATIVISME
NIHILISME (du Latin NIHIL: « rien »)
NOMINALISME (du Latin NOMEN: « nom »)
OBJECTIVISME
OCCASIONNALISME
PERSONALISME
PHÉNOMÉNISME
PLURALISME (du Latin PLURALIS: « plusieurs »)
POSITIVISME
PRAGMATISME (du Grec PRAGMA: « action »)
RATIONALISME (du Latin RATIONALIS: « raison »)
RÉALISME
RELATIVISME
SCEPTICISME (du Grec SKEPTOMAI: « observer »)
SCHOLASTICISME (du Grec SKHOLE: « école »)
SCIENTISME
SENSUALISME (du Latin SENSUALIS: « des sens »)
SOLIPSISME (du Grec SOL et IPSE: « le soi, seul »)
SPIRITUALISME
TRANSCENDANTALISME (du Latin TRANSCENDERE: « s’élever »)
UTILITARISME
UTOPISME (du Grec OU et TOPOS: « aucun endroit, nulle part »)
VITALISME (du Latin VITA: « vie »).

.

Les noms d’un certain nombre de religions ou d’attitudes religieuses sont construits selon le même modèle:

ANIMISME (du Latin ANIMA: « âme »)
DÉISME (du Latin DEUS: « dieu »)
FANATISME (du Latin FANUM: « temple »)
FÉTICHISME (du Latin FACTICIUS: « artificiel »)
FIDÉISME (du Latin FIDES: « foi »)
JUDAÏSME (du Latin JUDAEUS: « Juif »)
MONOTHÉISME (du Grec MONO et THEOS: « un dieu »)
PANTHÉISME (du Grec PAN: « tout (est) » et THEOS: « dieu »)
PAPISME (du Latin PAPA: « pape »)
POLYTHÉISME (du Grec POLY et THEOS: « plusieurs dieux »)
THÉISME (du Grec THEOS: « dieu »)
TAOISME (du Chinois TAO: « la Voie, façon dont les choses sont ou devraient être« )
TOTÉMISME (de l’Algonquin TOTEM: « protecteur de la tribu »)

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Quand le *** est formé sur le nom d’un penseur, on réfère alors au tout (non nécessairement systématique) de sa pensée… ou à ce qu’on croit être le tout de sa pensée. Voici la liste des principaux exemples:

ARISTOTÉLICISME (sur Aristote)
AUGUSTINISME (sur Saint Augustin)
BACONISME (sur Bacon)
CARTÉSIANISME (sur Cartesius, nom Latin de Descartes)
DARWINISME (sur Darwin)
ÉPICURISME (sur Épicure)
FREUDISME (sur Freud)
HÉGÉLIANISME (sur Hegel)
KANTISME (sur Kant)
LÉNINISME (sur Lénine)
MAOISME (sur Mao Zedong)
MARXISME (sur Marx)
PLATONICISME (sur Platon)
SCOTISME (sur Duns Scotus)
SOCRATISME (sur Socrate)
SPINOZISME (sur Spinoza)
THOMISME (sur Saint Thomas d’Aquin)

.

Il est important d’observer que bon nombre de noms de religions et de sectes religieuses sont construits sur la base du nom de leur principal héro ou sectateur. Comme:

AHMADISME (sur Ahmad)
ARIANISME (sur Arius)
BOUDDHISME (sur Bouddha)
CALVINISME (sur Calvin),
CONFUCIANISME (sur Confucius)
CHRISTIANISME (sur Christ),
JANSÉNISME (sur Jansénius)
LUTHÉRIANISME (sur Luther)
MAHOMÉTISME (sur Mahomet)

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etre-ontologie

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PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE (version 1.0.)

Posted by Ysengrimus sur 1 mars 2008

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PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE

VERSION DU COURS EN SIX SÉANCES (version de 2018). Un cours s’adressant à des personnes sans formation philosophique particulière. Il s’agit de dégager le fonctionnement de la pensée philosophique telle que se manifestant dans la réflexion issue de l’existence ordinaire. On analyse un certain nombre de catégories fondamentales en les articulant par couplage (notamment: matière et esprit, structure et mouvement, existence et connaissance, réflexion et action, pensée et langage, logique et éthique). On part de catégories philosophiques concrètement exemplifiées pour se diriger vers les philosophes modernes en ayant traité (plutôt que le mouvement contraire). Le cours est sans prérequis et cible une clientèle adulte ou du troisième âge.

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Structure d’une séance

13:30-14:00: Questions et débats
14:00-15:00: Plage 1
15:00-15:15: pause
15:15-16:15: Plage 2

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: Introduction générale
Plage 2: ONTOLOGIE (Doctrine de l’être)

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Seconde séance
Plage 1: GNOSÉOLOGIE (Doctrine de la connaissance)
Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE

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Troisième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DIALECTIQUE ET LOGIQUE
Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN (l’homme et la femme)

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Quatrième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS
Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE

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Cinquième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE

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Sixième séance
Plage 1: ALÉTHIQUE ET ÉTHIQUE (ce qui est versus ce qui devrait être)
Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici. Ils sont tous tirés du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS

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Première séance

Plage 1: Introduction générale (Aucune lecture requise)

Plage 2: ONTOLOGIE

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Seconde séance

Plage 1: GNOSÉOLOGIE

Plage 2: PHILOSOPHIE ÉPISTÉMOLOGIQUE

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Troisième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DIALECTIQUE ET LOGIQUE

Plage 2: PHILOSOPHIE DE L’HUMAIN (l’homme et la femme)

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Quatrième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DES RELIGIONS

Plage 2: PHILOSOPHIE DU LANGAGE

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Cinquième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE

Plage 2: PHILOSOPHIE DU POLITIQUE

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Sixième séance

Plage 1: ALÉTHIQUE ET ÉTHIQUE

Plage 2: PHILOSOPHIE DES ARTS

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Lectures facultatives

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Dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS 

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 Dans le webzine LES 7 DU QUÉBEC 

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BIBLIOGRAPHIE

ACTON, H.-B. (1961), « La philosophie du langage sous la Révolution française », Archives de philosophie, Juillet-Décembre.

ALTHUSSER, L. (1965), Pour Marx, François Maspéro, coll. Théorie, 258 p.

ALTHUSSER, L. (1967), Philosophie et philosophie spontanée des savants, François Maspéro, 156 p.

ALTHUSSER, L, (1968), Lire le Capital I, Maspéro, Petite collection Maspéro, 184 p.

ALTHUSSER, L. (1976), Positions, Éditions sociales, coll. Essentiel, 185 p.

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BOREL, M.-J. (1978), Discours de la logique et logique du discours, L’Age d’homme, coll. Raison dialectique, 262 p.

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CHOMSKY, N. (1970), Le langage et la pensée, Paris, Payot, Petite bibliothèque, 145 p.

CONDILLAC, E.B. (1799), La logique ou les premiers développements de l’art de penser, Libraire Guillaume, 200p.

CORNFORTH, M. C. (1953), The Theory of knowledge, International Publisher, New-York, 240 p.

CORNFORTH, M. C.  (1965), Marxism and the Linguistic Philosophy, New York, International Publishers, 384p.

DELEDALLE, G. (1983), La philosophie américaine, l’Age d’Homme, coll. Essais contemporains, 287 p.

DELLA VOLPE, G. (1977), La logique comme science historique, Éditions Complexe, 249 p.

DESTUTT DE TRACY, A.L.C. (1970), Éléments d’Idéologie, Paris, Vrin, Vol 1: L’Idéologie proprement dite, 435 p.

DIDEROT, D.; D’ALEMBERT, J. (1751), Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Paris, Briasson -David l’aîné – Le Breton – Durand, et Neufchastel, Samuel & Compagnie libraires & imprimeurs, 17 tomes.

ENGELS, F. (1952), Dialectique de la nature, Éditions sociales, 365 p.

ENGELS, F. (1974), Socialisme utopique et socialisme scientifiquee, Éditions du Progrès, Moscou, 85 p.

GILSON, E. (1969), Linguistique et philosophie, Vrin.

GOFFMAN, E. (1973a), La mise en scène de la vie quotidienne,    1. La présentation de soi, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 251 p.

GOFFMAN, E. (1973b), La mise en scène de la vie quotidienne,    2. Les relations en public, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 372 p.

GOFFMAN, E. (1974), Les rites d’interaction, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 230 p.

GOFFMAN, E. (1987), Façons de parler, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun, 277 p.

GOLDMANN, L. (1959), Recherches dialectiques, Gallimard,  Bibliothèque des idées, 357 p.

GRAMSCI, Antonio, 1983, Textes, Éditions sociales, coll. Essentiel, 388 p.

GRIZE, J.-B.; PIÉRAUT-LE BONNIEC, G. (1981), La contradiction: essai sur les opérations de la pensée, Presses universitaires de France, Paris, 206 p.

GUSDORF, G, (1978), La conscience révolutionnaire, Les Idéologues, Payot.

HABERMAS, J. (1976), Connaissance et intérêt, Gallimard, coll. Tel, 386 p.

HABERMAS, J. (1987), Logique des sciences sociales et autres essais, Presses universitaires de France, Coll. Philosophie d’Aujourd’hui, 459 p.

HEGEL, G.W.F. (1941), La phénoménologie de l’esprit, Aubier-Montaigne, coll. Philosophie de l’esprit, 2 tomes.

HEGEL, G.W.F. (1972), Science de la logique – L’être (version de 1812), Aubier-Montaigne, 414 p.

HEGEL, G.W.F. (1976), Science de la logique – La doctrine de l’essence, Aubier-Montaigne, 355 p.

HELVÉTIUS, C.-A. (1988), De l’Esprit, Fayard, Corpus de oeuvres de philosophie en langue française, 577 p.

HOTTOIS, G. (1976), La philosophie du langage de Ludwig Wittgenstein, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 220 p.

HUISMAN, B.; RIBES, F. Les philosophes et le langage – Les grands textes philosophiques sur le langage, SEDES, coll. Bruno Huisman, 2 tomes.

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KORSCH, K. (1964), Marxisme et philosophie, Éditions de Minuit, coll. Arguments, 187 p.

KOSIK, K. (1978), La dialectique du concret, Maspéro, Bibliothèque socialiste, 178 p.

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LAURENDEAU, P. (1997), « Helvétius et le langage », Preceedings of the 16th International Congress of Linguists, Pergamon, Oxford, Article n° 0033 [Publication sur CD-ROM, texte non-paginé de 22 pages].

LAURENDEAU, P. (2000a), « Condillac contre Spinoza: une critique nominaliste des glottognoses », Histoire, Épistémologie, Langage, tome 22, fascicule 2, pp 41-80.

LAURENDEAU, P. (2000b), « La crise énonciative des glottognoses », BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86.

LEFEBVRE, H. (1966), Le langage et la société, Gallimard, coll. idées, 376 p.

LEFEBVRE, H. (1971a), le matérialisme dialectique, Presses universitaires de France, Nouvelle encyclopédie philosophique, 165 p.

LEFEBVRE, H. (1971b), L’idéologie structuraliste, Éditions Anthropos, 251 p.

LEFEBVRE, H. (1982), Logique formelle logique dialectique,  Éditions sociales, coll. Terrains, 291 p.

LEFEBVRE, H. (1982a), « Théorie de la connaissance », Logique formelle logique dialectique, Chapitre premier, Éditions Sociales, coll. Terrains, pp 15-58 et pp 229-248 (fragment de l’appendice comprenant les notes).

LÉNINE, (1973a), Matérialisme et empiriocriticisme, Éditions sociales, 383 p.

LÉNINE (1973b), Cahiers philosophiques, Éditions sociales et Éditions du Progrès, 607 p.

LUKACS, G. (1960), Histoire et conscience de classe, Minuit, coll. Arguments, 417 p.

MARCUSE, H. (1968), L’homme unidimensionnel, Minuit, coll.  Arguments, 281 p.

MARX, K. (1977), Misère de la philosophie,  Éditions sociales, 220 p. (Ouvrage écrit en 1846)

MARX, K.; ENGELS, F. (1976), L’idéologie allemande, Éditions sociales, 621 p. (Ouvrage écrit en 1845-46)

NIZAN, Paul, 1982, Les chiens de garde, Petite Collection Maspéro, 154 p.

PARAIN, B. (1969), Petite métaphysique de la parole, Gallimard.

POLITZER, G. (1972), Principes élémentaires de philosophie, Éditions sociales, 286 p.

PROT, M. (1949), Langage et logique, Hermann et Cie, 121 p.

QUINE, W.V.O. (1973), Méthode de logique, Armand Colin,  collection U, 295 p.

SCHAFF, A. (1964), Langage et connaissance, Le Seuil, coll. Point, 248 p.

SCHNEIDER, H.-W. (1955), Histoire de la philosophie américaine, Gallimard, Bibliothèque des Idées, 460 p.

SÈVE, L. (1980), Une introduction à la philosophie marxiste, Éditions sociales, coll. Terrains, 2ième édition, 718 p.

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SIEWERTH, G  (1958), Ontologie du langage, Desclée de Brouwer.

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TŔÂN-DÚ’C-THÁO (1992), Phénoménologie et matérialisme dialectique, Gordon & Breach, Coll. Publications Gamma, Paris-Londres-New York, 368 p.

VOLNEY, C.-F. (1819), Discours sur l’étude philosophique des langues.

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ANNEXE 1: LES TERMES EN  ***ISME

La liste suivante contient les principales désignations d’écoles ou de courants philosophiques en ***ISME, faisant référence à une catégorie ontologique ou gnoséologique. On signale ici leur étymologie (étymologie savante), si celle-ci n’est pas évidente:

AGNOSTICISME (du Grec A et GNOSEO: « absence de connaissance »)
ATHÉISME (du Grec A et THEOS: « pas de Dieu »)
ANTHROPOLOGISME
ATOMISME
CONSCIENCISME
CRITICISME
DÉTERMINISME
DOGMATISME (du Grec DOGMA: « opinion, doctrine »)
DUALISME (du Latin DUALIS: « en deux parties »)
ÉCLECTISME (du Grec EKLEGEIN: « sélectionner »)
EMPIRISME (du Latin EMPIRICUS: « essai et erreur, expérience »)
ESSENTIALISME
ÉVOLUTIONNISME
EXISTENTIALISME
FATALISME
FINALISME (du Latin FINIS: « fin »)
HISTORICISME
HUMANISME
HYLOZOÏSME (du Grec HYLO: « matière » et ZOE: « vie »)
IDÉALISME
INDÉTERMINISME
IRRATIONALISME (du Latin IRRATIONALIS: « déraison »)
MATÉRIALISME
MÉCANISME
MONISME (du Grec MONOS: « singulier, unique »)
NATURALISME
NÉGATIVISME
NIHILISME (du Latin NIHIL: « rien »)
NOMINALISME (du Latin NOMEN: « nom »)
OBJECTIVISME
OCCASIONNALISME
PERSONALISME
PHÉNOMÉNISME
PLURALISME (du Latin PLURALIS: « plusieurs »)
POSITIVISME
PRAGMATISME (du Grec PRAGMA: « action »)
RATIONALISME (du Latin RATIONALIS: « raison »)
RÉALISME
RELATIVISME
SCEPTICISME (du Grec SKEPTOMAI: « observer »)
SCHOLASTICISME (du Grec SKHOLE: « école »)
SCIENTISME
SENSUALISME (du Latin SENSUALIS: « des sens »)
SOLIPSISME (du Grec SOL et IPSE: « le soi, seul »)
SPIRITUALISME
TRANSCENDANTALISME (du Latin TRANSCENDERE: « s’élever »)
UTILITARISME
UTOPISME (du Grec OU et TOPOS: « aucun endroit, nulle part »)
VITALISME (du Latin VITA: « vie »).

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Les noms d’un certain nombre de religions ou d’attitudes religieuses sont construits selon le même modèle:

ANIMISME (du Latin ANIMA: « âme »)
DÉISME (du Latin DEUS: « dieu »)
FANATISME (du Latin FANUM: « temple »)
FÉTICHISME (du Latin FACTICIUS: « artificiel »)
FIDÉISME (du Latin FIDES: « foi »)
JUDAÏSME (du Latin JUDAEUS: « Juif »)
MONOTHÉISME (du Grec MONO et THEOS: « un dieu »)
PANTHÉISME (du Grec PAN: « tout (est) » et THEOS: « dieu »)
PAPISME (du Latin PAPA: « pape »)
POLYTHÉISME (du Grec POLY et THEOS: « plusieurs dieux »)
THÉISME (du Grec THEOS: « dieu »)
TAOISME (du Chinois TAO: « la Voie, façon dont les choses sont ou devraient être« )
TOTÉMISME (de l’Algonquin TOTEM: « protecteur de la tribu »)

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Quand le *** est formé sur le nom d’un penseur, on réfère alors au tout (non nécessairement systématique) de sa pensée… ou à ce qu’on croit être le tout de sa pensée. Voici la liste des principaux exemples:

ARISTOTÉLICISME (sur Aristote)
AUGUSTINISME (sur Saint Augustin)
BACONISME (sur Bacon)
CARTÉSIANISME (sur Cartesius, nom Latin de Descartes)
DARWINISME (sur Darwin)
ÉPICURISME (sur Épicure)
FREUDISME (sur Freud)
HÉGÉLIANISME (sur Hegel)
KANTISME (sur Kant)
LÉNINISME (sur Lénine)
MAOISME (sur Mao Zedong)
MARXISME (sur Marx)
PLATONICISME (sur Platon)
SCOTISME (sur Duns Scotus)
SOCRATISME (sur Socrate)
SPINOZISME (sur Spinoza)
THOMISME (sur Saint Thomas d’Aquin)

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Il est important d’observer que bon nombre de noms de religions et de sectes religieuses sont construits sur la base du nom de leur principal héro ou sectateur. Comme:

AHMADISME (sur Ahmad)
ARIANISME (sur Arius)
BOUDDHISME (sur Bouddha)
CALVINISME (sur Calvin),
CONFUCIANISME (sur Confucius)
CHRISTIANISME (sur Christ),
JANSÉNISME (sur Jansénius)
LUTHÉRIANISME (sur Luther)
MAHOMÉTISME (sur Mahomet)

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ANNEXE 2: CE QU’ON A FAIT DANS LE SÉMINAIRE
PHILOSOPHIE POUR LE PENSEUR DE LA VIE ORDINAIRE

Après avoir paramétré les représentations philosophiques principielles: ONTOLOGIE (doctrine de l’être), GNOSÉOLOGIE (doctrine de la connaissance ordinaire, directe et indirecte), ÉPISTÉMOLOGIE (classification raisonnée des sciences et des savoirs), on a mis en place l’idée d’une ABSTRACTION INTERMÉDIAIRE stabilisant un espace de réflexion calme entre le concret fourmillant et le creux spéculatif (statut problématique de la petite ontologie). Le caractère actif et collectif de la connaissance est postulé et on considère les écoles philosophiques comme un bagage à mobiliser méthodiquement et prudemment (statut d’école des ***ISMES). Il faut partir des catégories philosophiques et aller vers les penseurs, plutôt que le contraire. On entre ensuite dans la question du mouvement dialectique et logique de la pensée ordinaire, notamment (crucialement) autour du statut de la RATIONALITÉ (plaidoyer pour une rationalité ordinaire), sur la tension entre le montré et le démontré (EMPIRISME versus RATIONALISME et question de l’irrationalisme). La réalité des modèles ontologiques est abordée autour du MONISME (modèle de l’oignon) et du DUALISME (modèle de l’abricot) et sur la dialectique du réversible (congeler de l’eau) et de l’irréversible (cuire un poulet). La réalité de l’anthropologie générale (et notamment la question des relations hommes-femmes) nous permet de problématiser la question centrale du symétrique et du dissymétrique et, surtout, des dispositifs à dominante, dans le regard rationnel.

La lutte fondamentale entre IDÉALISME et MATÉRIALISME en philosophie est abordée sur la base des sujets généraux accompagnant la vie ordinaire. Le débat interne de l’IDÉALISME (idéalisme objectif comme chez Hegel, idéalisme subjectif comme chez Berkeley, spirit versus mind) est touché autour de nos grands questionnements hérités, sur le mental. Religion (théologie occidentale comme idéalisme objectif, dharma oriental comme idéalisme subjectif). Langage (objet mental collectif, organon, dispositif boiteux de connaissance du monde, statut de la pensée averbale). Le débat interne du MATÉRIALISME (matérialisme naturaliste comme chez Diderot, matérialisme historique comme chez Helvétius, nature versus nurture) est traité, autour des principes directeurs de l’historique et du politique. Ces questions, mentales ET sociales, idéelles ET mondaines, sont exemplifiées sur la base de la vie politique ordinaire contemporaine (populisme, autorité victimaire, communautarisme civique, socialisme tendanciel, etc). La complexification d’un matérialisme dialectisé en retour par l’effet d’idée qu’il engendre et par la volition qui en émane (ce qui est versus ce qui doit être) est finalement abordée, autour du problème éthique (versus aléthique), notamment sur le JUSTE, et de celui de la philosophie des arts, notamment sur le BEAU.

En passant méthodiquement de la propension philosophique à l’intention philosophique, il s’est agit, tout le long, de mobiliser, sans lourdeur scolastique et en tout respect envers les prises de parti de chacun, les grandes catégories de l’héritage de la philosophie moderne (pensée progressiste et rationaliste) et de les mettre à profit dans notre réflexion collective inévitable sur les questions ordinaires récurrentes: être, connaissance courante, haut savoir, logique élémentaire, contradictions motrices de la pensée et de l’être (dialectique), relations hommes-femmes, religion, langage, histoire, vie politique ordinaire, éthique, arts.

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