Le Carnet d'Ysengrimus

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PHILOSOPHIE DU LANGAGE I et II

Posted by Ysengrimus sur 9 mars 2008

Phylactere

Philosophie du langage I
(Pensée, langage et réalité naturelle)

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Le cours fournit une description détaillée de la question des fondements de l’activité de langage telle qu’elle se manifeste dans la tradition matérialiste française de philosophie du langage (Condillac, Destutt de Tracy, Volney, Rousseau, Helvétius, Lefebvre). Seront notamment analysés: le statut du langage dans notre perception du monde objectif, la relation entre pensée abstractive ordinaire et langage, l’impact des signes non-linguistiques (icones, symboles) sur nos idées et autres problèmes de sémiologie générale, la relation entre grammaire et philosophie. Ce cours de philosophie est sans prérequis obligatoire (prérequis recommandé: Philosophie pour le penseur de la vie ordinaire) et il cible une clientèle adulte ou du troisième âge, francophone ou francisante.

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Structure d’une séance
13:00-13:15: Questions et débats
13:15-14:15: Plage 1
14:15-14:30: pause
14:30-15:30: Plage 2

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Documentation afférente au cours

Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage

Cette documentation en ligne, de nature académique, sert de cadre méthodologique, descriptif et théorique au présent cours.

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Synthèse du contenu du cours

Y a-t-il pensée sans langage? Peut-on s’entendre collectivement sur l’existence de perceptions et de connaissances averbales? La pensée abstractive, pour sa part, peut-elle fonctionner sans qu’une communication langagière s’associe à elle? Quelle est la différence entre linguistique et sémiologie? Voilà autant de réflexions, autant de problèmes, associés à la question du langage. Dans notre exploration de ces réalités, nous allons appréhender, dans un angle philosophique, des phénomènes matériels et intellectuels pourtant tellement proches de nous et tellement ordinaires, comme le vocabulaire, la grammaire, les significations et les différentes corrélations entre l’activité de langage et la pensée fondamentale. Nous allons ainsi revoir les grands courants de la philosophie, dans leur traversée de la problématique du langage. On reparlera de la lutte entre matérialisme et idéalisme, entre empirisme et matérialisme, entre empirisme et rationalisme. Et l’on cherchera à voir un peu comment la chose se manifeste, en permanence, dans le sein du langage ordinaire. Sémiologie, linguistique, philosophie du langage sont des disciplines qui, en soi, sont passablement techniques. Mais cette technicité arrive à être amoindrie, atténuée, diluée, mais aussi dominée et renforcée par le fait que tout le monde parle, que le langage est une réalité commune, ordinaire, vernaculaire, usuelle, intime. Cela fait que les différentes notions descriptives, qui l’appréhendent et le sondent, acquièrent une grande fluidité, simplement du fait que le langage est à tout le monde et que tout le monde le connaît en profondeur.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE ET LANGAGE (introduction générale)
Plage 2: LINGUISTIQUE, SOCIOLINGUISTIQUE, SÉMIOLOGIE

Seconde séance
Plage 1: VOCABULAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE
Plage 2: GRAMMAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE

Troisième séance
Plage 1: IDÉALISME ET MATÉRIALISME DEVANT LE LANGAGE
Plage 2: MÉTAPHYSIQUE ET DIALECTIQUE DEVANT LE LANGAGE

Quatrième séance
Plage 1: EMPIRISME ET RATIONALISME DEVANT LE LANGAGE
Plage 2: POSITIVISME, NÉOPOSITIVISME ET LANGAGE

Cinquième séance
Plage 1: DU LOGIQUE AU SÉMIOLOGIQUE
Plage 2: DU LANGAGE-ACTION AU LANGAGE-ORGANON

Sixième séance
Plage 1: LE LANGAGE COMME CRISE NÉOPOSITIVISTE DE LA PHILOSOPHIE
Plage 2: LA GLOTTOGNOSÉOLOGIE

Septième séance
Plage 1: LUTTE ENTRE MATÉRIALISME ET EMPIRISME CHEZ CONDILLAC, SUR LA QUESTION DE LA RELATION ENTRE LANGAGE ET RÉALITÉ NATURELLE
Plage 2: DES SIGNES DE NOS IDÉES ET DE LEUR EFFET PRINCIPAL, CHEZ DESTUTT DE TRACY

Huitième séance
Plage 1: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE AVERBALE (percept, praxie et langage)
Plage 2: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE VERBALE (abstraction et langage)

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont principalement tirés du cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau).

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Première séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE ET LANGAGE (introduction générale)

«Compte-rendu de RASTIER, F (1987), La sémantique interprétative, P.U.F.», Revue canadienne de linguistique, 34, 4, pp 114-119.(Laurendeau 1989c)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: LINGUISTIQUE, SOCIOLINGUISTIQUE, SÉMIOLOGIE

«Pour une étude non contrastive des marqueurs linguistiques dans les vernaculaires du français», Bulletin de linguistique appliquée et générale, n° 13, Particules et connecteurs, Université de Franche-Comté, pp 51-103. (Laurendeau 1987a)

«Socio-historicité des ‘français non conventionnels’: le cas du Joual (Québec 1960-1975)», Grammaire des fautes et français non conventionnels, Presses de l’École Normale Supérieure, Paris, pp 279-296. (Laurendeau 1992)

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 Seconde séance

Plage 1: VOCABULAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE

Innovation, polysémie et structuration du lexique (le cas du québécois). Mémoire de maîtrise dactylographié, Faculté des Arts, Université de Sherbrooke, 428 p. (Laurendeau 1983a)

«Darmesteter et la néologie: sémantique lexicale et dérivationnelle en français acrolectal», Revue des Langues Romanes – Arsène Darmesteter (1848-1888) un auteur, une œuvre, un milieu, Tome CVIII, n° 2, pp 367-396. (Laurendeau 2004e)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

 Plage 2: GRAMMAIRE, SÉMANTIQUE ET PHILOSOPHIE

«Sur la systématique et la combinatoire du joncteur pi en québécois», Travaux de linguistique québécoise, n° 4, Presses de l’Université Laval, Québec, pp 13-37. (Laurendeau 1983b)

«Description du marqueur d’opérations coudon dans le cadre d’une théorie énonciative», Revue québécoise de linguistique, Université du Québec à Montréal, vol. 15, n° 1, pp. 79-117. (Laurendeau 1985b)

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Troisième séance

 Plage 1: IDÉALISME ET MATÉRIALISME DEVANT LE LANGAGE

«Perspectives matérialistes en histoire de la linguistique», Cahiers de linguistique sociale – Linguistique et matérialisme (Actes des rencontres de Rouen), vol. 2, n° 17, Université de Rouen et SUDLA, pp 41-52. (Laurendeau 1990g)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

 Plage 2: MÉTAPHYSIQUE ET DIALECTIQUE DEVANT LE LANGAGE

«Jespersen et l’imposture des parties du discours», Histoire, Épistémologie, Langage, tome 8, fascicule I, pp. 141-155. (Laurendeau 1986b)

Douze thèses pour une linguistique dialectique (Le carnet d’Ysengrimus)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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Quatrième séance

Plage 1: EMPIRISME ET RATIONALISME DEVANT LE LANGAGE

«Théorie des opérations énonciatives et représentations: la référenciation», Cahiers de praxématique, n° 31, pp 91-114. (Laurendeau 1998b)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: POSITIVISME, NÉOPOSITIVISME ET LANGAGE

«Contre la trichotomie Syntaxe/sémantique/pragmatique», Revue de Sémantique et de Pragmatique, n° 1, Université Paris VIII et Université d’Orléans (France), pp 115-131. (Laurendeau 1997b)

Texte d’une communication (en anglais) intitulée «John Locke and langage» [John Locke et le langage] présentée au Colloque annuel de la Société Henry Sweet pour l’Histoire des Idées Linguistiques, au Collège Trinity de Dublin, Irelande, du 28 au 31 août 2003.

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Cinquième séance

Plage 1: DU LOGIQUE AU SÉMIOLOGIQUE

Une fois pour toute: le voile n’est pas un signe religieux  (Carnet d’Ysengrimus)

«Moment de l’énonciation, temps de l’énoncé et ordre de procès», Cahiers CHRONOS – Variations sur la référence verbale, Vol. 3, RODOPI, Amsterdam/Atlanta pp 177-198. (Laurendeau 1998a)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DU LANGAGE-ACTION AU LANGAGE-ORGANON

«Repérage énonciatif et valeur de vérité: la prise en compte, la prise en charge», Des analyses de discours, VINCENT, D.; SAINT-JACQUES, D. dir., Actes du CÉLAT, n° 2, mars, Publications du CÉLAT, Université Laval, Québec, pp 107-129. (Laurendeau 1989a)

«De la déformabilité des notions en discours», Langage & Société, n° 82, décembre, Maison des Sciences de l’Homme, Paris,  pp 27-47. (Laurendeau 1997c)

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 Sixième séance

Plage 1: LE LANGAGE COMME CRISE NÉOPOSITIVISTE DE LA PHILOSOPHIE

«Pourquoi le langage comme catégorie philosophique?» De l’autre côté du miroir: Translations, déplacements, adaptations – Actes du 10e colloque estudiantin de la SESDEF (Société des Études supérieures du Département d’Études françaises), tenu à l’Université de Toronto (Canada), du 8 au 9 avril 2005. (Laurendeau 2008)

Texte d’une communication (en anglais) intitulée «Positivism and neopositivism in linguistics and language philosophy», à la neuvième International Conference on the History of Language Sciences (ICHOLS IX) tenue aux Universités de São-Paulo et de Campinas, Brésil, du 27 au 30 août 2002.

Plage 2: LA GLOTTOGNOSÉOLOGIE

«La gnoséologie et son influence sur la théorie linguistique chez Gustave Guillaume», Histoire, Épistémologie, Langage, tome 12, fascicule I, pp 153-168. (Laurendeau 1990e)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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 Septième séance

Plage 1: LUTTE ENTRE MATÉRIALISME ET EMPIRISME CHEZ CONDILLAC, SUR LA QUESTION DE LA RELATION ENTRE LANGAGE ET RÉALITÉ NATURELLE

«Condillac contre Spinoza: une critique nominaliste des glottognoses», Histoire, Épistémologie, Langage, tome 22, fascicule 2, pp 41-80. (Laurendeau 2000b)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DES SIGNES DE NOS IDÉES ET DE LEUR EFFET PRINCIPAL, CHEZ DESTUTT DE TRACY

ÉLÉMENTS D’IDÉOLOGIE dans Wikisource  (Antoine Destutt de Tracy, 1817-1818)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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 Huitième séance

Plage 1: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE AVERBALE  (percept, praxie et langage)

«Percept, Praxie et langage», SIBLOT, P.; MADRAY-LESIGNE, F. dir., Langage et Praxis, Publications de la Recherche, Université de Montpellier, pp 99-109. (Laurendeau 1990i)

«Du repérage situationnel au repérage logico-narratif: l’exclamation woup en vernaculaire québécois», Revue québécoise de linguistique théorique et appliquée, vol. 8, n° 3-4, novembre, 147-187. (Laurendeau 1989b)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: PHILOSOPHIE DE LA PENSÉE VERBALE (abstraction et langage)

«Vers une typologie des tendanciels discursifs», Protée, vol. 18, n° 2, pp 125-133. (Laurendeau 1990c)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

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Lectures facultatives

Dans le cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS figurent quelques textes plus spécialisés en linguistique descriptive et philosophie du langage.

LAURENDEAU, P. (1983a), Innovation, polysémie et structuration du lexique (le cas du québécois). Mémoire de maîtrise dactylographié, Faculté des Arts, Université de Sherbrooke, 428 p.

LAURENDEAU, P. (1983c), « De l’adverbe de temps au joncteur logique: asteur et d’abord en québécois », Revue de l’Association québécoise de linguistique, vol. 3, n° 2, décembre, pp 143-158.

LAURENDEAU, P. (1984a), COUDON en québécois: connecteur, ancreur et marqueur d’opérations prédicatives/énonciatives. Mémoire de Diplôme d’Études Approfondies dactylographié, Université de Paris VII, 97 p.

LAURENDEAU, P. (1986a), Pour une linguistique dialectique – Étude de l’ancrage et de la parataxe énonciative en vernaculaire québécois, Thèse de doctorat dactylographiée, Université de Paris VII, 917 p. 

LAURENDEAU, P. (1986c), «Oralité et théorie énonciative: mettons en québécois», Présence francophone, n° 29, pp 63-77.

LAURENDEAU, P. (1988b), « Compte-rendu de A. Culioli et Alii Bulletin de linguistique générale et appliquée, n° 13, 1986-87», Revue canadienne de linguistique, 34, 1, pp 114-119.

LAURENDEAU, P. (1990a), «Theory of Emergence: toward a historical-materialistic approach to the history of linguistics (chapter 11)», JOSEPH, J.E.; TAYLOR, T.J. dir., Ideologies of language, Routledge, Londres et New York, pp 206-220.

LAURENDEAU, P. (1990f), «La langue québécoise: un vernaculaire du français», CORBETT, N. dir., Langue et identité – le français et les francophones d’Amérique du Nord, Presses de l’Université Laval, Québec, pp 219-227 [version abrégée de LAURENDEAU, P. (1985a)].

LAURENDEAU, P. (1995a), «Exploitation du cadre de la théorie des repérages énonciatif en linguistique descriptive: le cas du tiroir de l’imparfait», BOUSCAREN, J.; FRANCKEL, J.-J.; ROBERT S. dir., Langues et langage. Problèmes et raisonnement en linguistique – Mélanges offerts à Antoine Culioli, Presses Universitaires de France, coll. Linguistique nouvelle, Paris, pp 331-343.

LAURENDEAU, P. (1995b), «Exclamation et parataxe en co-énonciation parlée», Faits de langues, n° 6, pp 171-179.

LAURENDEAU, P. (1995a), «Concomitance de procès, contingence et agglomérat notionnel: agir/être en…» , Faits de langues, n° 9, pp 145-154.

LAURENDEAU, P. (1999), «Thématisation et stabilisation notionnelle en co-énonciation parlée», GUIMIER, C. dir., La thématisation dans les langues – Actes du Colloque de Caen, 9-11 octobre 1997, Peter Lang, Sciences pour la communication, pp 421-438.

LAURENDEAU, P. (2000a), «Pour une approche énonciative du schéma actantiel», ENGLEBERT, A. et alii, dir., Actes du XXIIe Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes, Volume VI, De la grammaire des formes à la grammaire du sens, Niemeyer Verlag, Tübingen, pp 301-308.

LAURENDEAU, P. (2000c), «L’alternance futur simple/futur périphrastique: une hypothèse modale», Verbum, tome 22, fascicule 3, pp 277-292.

LAURENDEAU, P. (2002b), «La description des catégories sémantiques du verbe dans la Syntaxe générale et dans la Grammaire fonctionnelle du français d’André Martinet», TATILON, C.; BAUDOT, A. dir. La linguistique fonctionnelle au tournant du siècle – Actes du vingt-quatrième colloque international de linguistique fonctionnelle, Éditions du GREF, Collection Dont Actes, n° 21, pp 293-298.

LAURENDEAU, P. (2003), «Concomitance temporelle, quantification des procès et causalité inférée en co-énonciation parlée», Cahiers CHRONOS – Modes de repérages temporels, Volume 11, RODOPI, Amsterdam/Atlanta pp 133-149.

LAURENDEAU, P. (2004a), «Modalité, opération de modalisation et mode médiatif», Delamotte-Legrand. R. dir. Les médiations langagières, Volume 1, Des faits de langue aux discours, Dyalang CNRS, Publications de l’Université de Rouen, Rouen, pp 83-95.

LAURENDEAU, P. (2004c), «L’actantialité de l’adjectif verbal d’origine gérondive dans deux vernaculaires du français», FRANÇOIS, J. dir., L’adjectif en français et à travers les langues – Actes du Colloque international de Caen, 28-30 juin 2001, Presses Universitaires de Caen, pp 53-70.

LAURENDEAU, P. (2007b), «Catégories aspectuo-temporelles du verbe et contraintes de fonctionnement du texte», LARRIVÉ, P. dir., Variation et stabilité du français – des notions aux opérations, Éditions Peeters, Bibliothèque de l’Information Grammaticale, Louvain/Paris/Dudley,  pp 169-182.

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Philosophie du langage II
(Pensée, langage et existence sociale)

Le cours fournit une description détaillée de la question des fondements de l’activité de langage telle qu’elle se manifeste dans la tradition matérialiste française de philosophie du langage (Condillac, Destutt de Tracy, Volney, Rousseau, Helvétius, Lefebvre). Seront notamment analysés: les fondements philosophiques et les conséquences intellectuelles de l’hypothèse ethnolinguistique de Sapir et Whorf, les atouts et les limites de la glottognoséologie, la question de la corrélation entre langage, connaissance, société, histoire, et culture. Ce cours de philosophie est sans prérequis obligatoire (prérequis recommandé: Philosophie du langage I — Pensée, langage et réalité naturelle) et il cible une clientèle adulte ou du troisième âge, francophone ou francisante.

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Structure d’une séance
13:00-13:15: Questions et débats
13:15-14:15: Plage 1
14:15-14:30: pause
14:30-15:30: Plage 2

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Documentation afférente au cours

Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage

Cette documentation en ligne, de nature académique, sert de cadre méthodologique, descriptif et théorique au présent cours.

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Synthèse du contenu du cours

Langage et sociétés, la vaste problématique sociolinguistique. Les langues sont les manifestations d’existence concrètes du langage. Pas seulement les langues, du reste, mais aussi les dialectes, les patois, les pidgins, les créoles. Toutes les variétés linguistiques sont soumises à une catégorie fondamentale que nous allons explorer très attentivement, dans un angle philosophique. C’est la variation linguistique. De plus, les langues s’acquièrent, elles s’apprennent. On les capture et les garde, toujours dans des contextes sociologiques particuliers. Il y a donc du bilinguisme, de l’interlecte, des langues mixtes. Voilà des réalités qui nous obligent à réfléchir fondamentalement sur des questions comme la traduction et l’acquisition des langues. La langue corrélée à la société, c’est aussi la mise en place de la problématique de l’historicité… de l’histoire des langues, ainsi que de de la typologie des langues. On devra aussi opposer langues naturelles et langues artificielles. Le penseur ordinaire doit tenir compte d’un grand nombre de réalités vraies ainsi que de croyances fausses. Peut-on faire confiance à l’étymologie? Détient-elle le secret de la langue? Notre problème sociologique et historique s’élargit aussi à celui de la sémiologie générale. Les drapeaux, les icônes informatiques, les tenues vestimentaires, les différents grands signaux que l’on s’envoie, sans que ceux-ci ne passent par une forme linguistique. Tout cela aussi est profondément déterminé sociologiquement et historiquement. Les catégories d’Histoire et de Culture viennent de débarquer au milieu de notre problématique de philosophie du langage.

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Plan du cours

Première séance
Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE, LANGUES ET DIALECTES
Plage 2: DIACHRONIE DES LANGUES versus TYPOLOGIE DES LANGUES

Seconde séance
Plage 1: DE LA PAUVRETÉ DU LANGAGE (autour du premier Wittgenstein)
Plage 2: DES LANGUES ARTIFICIELLES

Troisième séance
Plage 1: DE LA RICHESSE DU LANGAGE (autour du second Wittgenstein)
Plage 2: DES LANGUES NATURELLES (sur l’hypothèse de Sapir et Whorf)

Quatrième séance
Plage 1: VARIATION SOCIOLINGUISTIQUES ET DIALECTIQUE SOCIALE
Plage 2: LANGUE, DIALECTE, PATOIS, PIDGIN, SABIR, CRÉOLE, JOUAL

Cinquième séance
Plage 1: SÉMIOLOGIE ET VIE SOCIALE (de l’ethnographie métonymique)
Plage 2: SÉMIOLOGIE ET HISTORICITÉ (le cas du drapeau du Canada)

Sixième séance
Plage 1: INTERLECTE ET PHILOSOPHIE DE LA TRADUCTION
Plage 2: SUBSTRATS, SUPERSTRATS, ADSTRATS

Septième séance
Plage 1: L’ILLUSION DE LA PREUVE PAR L’ÉTYMOLOGIE (Paulhan et Parain)
Plage 2: DE L’ABUS DES MOTS, DU BON TON, DU BEL USAGE (Helvétius)

Huitième séance
Plage 1: PROBLÉMATIQUE PHILOSOPHIQUE DE LA GENÈSE DE L’ÉCRITURE
Plage 2: LANGAGE ET CULTURES NORMÉES ET NON-NORMÉES

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Lectures requises

Les textes, dont les titres sont ici en italique, devraient préférablement être lus, en préparation des séances, dans l’ordre où ils sont présentés ici.

Ils sont principalement tirés du cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et du blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS (Paul Laurendeau).

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Première séance

Plage 1: PHILOSOPHIE ORDINAIRE, LANGUES ET DIALECTES  

«Le concept de patois avant 1790, vel vernacula lingua» , MOUGEON, R. et BENIAK, É. dir., Les origines du français québécois, Presses de l’Université Laval, coll. Langue française au Québec, pp 131-166. (Laurendeau 1994)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DIACHRONIE DES LANGUES versus TYPOLOGIE DES LANGUES

CLASSIFICATION FREELANG DES LANGUES

Article TYPOLOGIE DES LANGUES de la Boite à Saussure

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Seconde séance

Plage 1: DE LA PAUVRETÉ DU LANGAGE (autour du premier Wittgenstein)

TRACTACUS LOGICO-PHILOSOPHICUS  (Ludwig Wittgenstein, 1921)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DES LANGUES ARTIFICIELLES

Article LANGUE CONSTRUITE dans Wikipédia

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Troisième séance

Plage 1: DE LA RICHESSE DU LANGAGE (autour du second Wittgenstein)

David Stern, Des Remarques philosophiques aux Recherches philosophiques, sur Érudit

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86. (Laurendeau 2000d)

Plage 2: DES LANGUES NATURELLES (sur l’hypothèse de Sapir et Whorf)

Article HYPOTHÈSE DE SAPIR-WHORF dans Wikipédia

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Quatrième séance

Plage 1: VARIATION SOCIOLINGUISTIQUES ET DIALECTIQUE SOCIALE

«La langue québécoise: un vernaculaire du français», Itinéraires et contacts de cultures, vol. 6, Paris – Québec, L`Harmattan, pp 91-106. (Laurendeau 1985a)

Plage 2: LANGUE, DIALECTE, PATOIS, PIDGIN, SABIR, CRÉOLE, JOUAL

«Joual – Chronique du TLFQ (XXII)», Québec français, n° 67, octobre 1987, pp 40-41 (Laurendeau 1967b)

«Joual populi, joual dei!: un aspect du discours épilinguistique au Québec», Présence francophone, n° 37, pp 81-99. (Laurendeau 1990h)

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Cinquième séance

Plage 1: SÉMIOLOGIE ET VIE SOCIALE (de l’ethnographie métonymique)

Renaud Séchan, paroles de la chanson LA MÈRE À TITI, 1988

Renaud Séchan, paroles de la chanson LES BOBOS, 2006.

Plage 2: SÉMIOLOGIE ET HISTORICITÉ (le cas vexillologique)

Les deux drapeaux du Canada. Vexillologie, sémiologie et philosophie  (Carnet d’Ysengrimus)

Mon pauvre ROC… allons, allons, causons ET drapeau du Canada ET drapeau du Québec…  (Carnet d’Ysengrimus)

Le drapeau du Québec. Du meuble colonial à l’étendard réapproprié (Carnet d’Ysengrimus)

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Sixième séance

Plage 1: INTERLECTE ET PHILOSOPHIE DE LA TRADUCTION

 « Des faits de croisement entre les adstrats nord-américains et le français du Québec: le cas des lexèmes choppe et verdigo« , Revue de l’Association québécoise de linguistique, vol. 3, n° spécial, pp. 265-284. (Laurendeau 1984b)

«Joual – franglais – français: la proximité dans l’épilinguistique». ÉLOY, J.-M. (dir.), Des langues collatérales – Problèmes linguistiques, sociolinguistiques et glottopolitiques de la proximité linguistique, L’Harmattan, Coll. Espace discursif, Paris, Tome II, pp 431-446. (Laurendeau 2004b)

Texte d’une communication intitulée : «Le Chiaque c’est proche, mais c’est pas chez nous… représentations épilinguistiques et proximité interlectale» au colloque international Langues proches/Near Languages, tenu à l’Université de Limerick (Irlande), les 16-18 juin 2005.

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Plage 2: SUBSTRATS, SUPERSTRATS, ADSTRATS

Article SUBSTRATS, SUPERSTRATS, ADSTRATS dans HISTOLF

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Septième séance

Plage 1: L’ILLUSION DE LA PREUVE PAR L’ÉTYMOLOGIE (Paulhan et Parain)

Article ÉTYMOLOGIE dans Wikipédia

Comment peut-on s’appeler Couillard? (Carnet d’Ysengrimus)

«La crise énonciative des glottognoses», BHATT, P.; FITCH, B.T.; LEBLANC, J. dir. Texte – L’énonciation, la pensée dans le texte, n° 27/28, pp 25-86.(Laurendeau 2000d)

Plage 2: DE L’ABUS DES MOTS, DU BON TON, DU BEL USAGE (Helvétius)

«Helvétius et le langage», Proceedings of the 16th International Congress of Linguists, Pergamon, Oxford, Article n° 0033 [Publication sur CD-ROM, texte non-paginé de 22 pages]. (Laurendeau 1997d)

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Huitième séance

Plage 1: PROBLÉMATIQUE PHILOSOPHIQUE DE LA GENÈSE DE L’ÉCRITURE

Article SYSTÈME D’ÉCRITURE dans Wikipédia

Invention de l’écriture et sociétés de classes (Lévi-Strauss 1959, Les 7 du Québec)

L’orthographe, ce traumatisme culturel hautement bêtifiant (Carnet d’Ysengrimus)

Plage 2: LANGAGE ET CULTURES NORMÉES ET NON-NORMÉES

«Un remarqueur canadien de l’entre-deux-guerres: Louis-Philippe Geoffrion et ses Zigzags autour de nos parlers», CARON, P. dir., Les remarqueurs sur la langue française du XVIe siècle à nos jours, Presses Universitaires de Rennes, Coll. La Licorne, pp 211-235. (Laurendeau 2004d)

«Avoir un méchant langage : Du comportement social dans les représentations épilinguistiques de la culture vernaculaire : le cas du Québec francophone« , GlottoPol – Revue de sociolinguistique en ligne, Université de Rouen, n° 9. (Laurendeau 2007a)

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Lectures facultatives

Dans le cyber-dossier Paul Laurendeau, linguiste, sociolinguiste, philosophe du langage et dans le blogue LE CARNET D’YSENGRIMUS figurent quelques textes plus spécialisés en sociolinguistique et philosophie du langage.

LAURENDEAU, P. (1988a), «Théâtre, roman et pratique vernaculaire chez Michel Tremblay», Présence francophone, n° 32 (Actes du colloque Oralité et littérature: France-Québec, tome II), pp 5-19.

LAURENDEAU, P. (1990b)Présence francophone, n° 37, Parler de la langue, 144 p.

LAURENDEAU, P. (1990f), «La langue québécoise: un vernaculaire du français», CORBETT, N. dir., Langue et identité – le français et les francophones d’Amérique du Nord, Presses de l’Université Laval, Québec, pp 219-227 [version abrégée de LAURENDEAU, P. (1985a)].

LAURENDEAU, P. (2002a), «Accès électronique à l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert: investigation méthodique d’un maquis intellectuel», Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, n° 31/32, avril,  pp 149-160.

LAURENDEAU, P. (2005a), «Entretien avec Socrate», DUMONTAIS, S. (dir.) Entretien avec quatre philosophes: Socrate, Machiavel, Marx, Nietzsche, H.M.H–Hurtubise, coll. Dialogus, pp. 11-71.

LAURENDEAU, P. (2005b), «Entretien avec Karl Marx», DUMONTAIS, S. (dir.) Entretien avec quatre philosophes : Socrate, Machiavel, Marx, Nietzsche, H.M.H–Hurtubise, coll. Dialogus, pp. 133-194.

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