Le Carnet d'Ysengrimus

Ysengrimus le loup grogne sur le monde. Il faut refaire la vie et un jour viendra…

  • Paul Laurendeau

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CRYSTAL METH: le témoignage fictif qui nuance toutes les propagandes

Posted by Ysengrimus sur 6 Mai 2008

Ceci est un texte de FICTION anonyme que j’ai traduit de l’anglais.

Mon nom est Ulysse Darby. Je suis un personnage fictif. Je n’existe pas. Ce que je vous raconte ici n’existe pas non plus. Je suis un professionnel de Montréal (Canada) de 42 ans, célibataire et crypto-homosexuel. Je consomme de la crystal meth sur une base régulière. C’est une expérience à la fois fascinante et dangereuse dont il faut parler sans faire de propagande. Alors allons-y. Le plus difficile fut d’abord de trouver un dealer. Ils crèvent littéralement de trouille et vous prennent constamment pour un flic. C’est que les peines sont lourdes. À force de tirer des ficelles à gauche et à droite au bain sauna pour hommes, j’ai fini par rencontrer un quidam qui en connaissait un qui serait là dans une heure, s’est déplacé en fait après plusieurs heures et a palabré, s’est apprivoisé, a procédé à la transaction, m’a donné une adresse électronique à laquelle il n’a jamais répondu, et est retourné se cacher pour rester bien introuvable. La première erreur à ne pas commettre c’est de s’imaginer qu’on peu trouver de la meth comme on trouve de la mari. Beaucoup de temps et d’énergie sont perdus dans la simple recherche et la transaction avec le dealer tend à ne tenir qu’une seule fois. Le crystal est vendu par unités de $40. Chaque unité vaut pour une dose. Achetez plusieurs doses à la fois, sinon vous allez vous polluer l’existence en recherche infinie de dealers. Mais c’est une recommandation expresse de s’en tenir à une seule dose par expérience…

Le contenu du petit sachet ressemble à du gros sel. Il s’agit d’abord d’écraser le tout sans ouvrir le sachet avec le dos d’une cuillère jusqu’à ce que cela prenne la texture fine du sucre en poudre. On pose ensuite la ligne dans une assiette bien plate et bien noire et on renifle le tout en quatre ou cinq coups, comme on fait avec la cocaïne. Vous toussez, les larmes vous montent aux yeux, la gorge s’irrite, le nez vous pique. Ces désagréments mécanico-chimiques du reniflage durent cinq à dix minutes. L’effet «récréatif» lui, est aussi subit et instantané que torrentiel et tumultueux, et c’est là que le premier danger débute car cette puissante sensation, issue d’une seule dose, va durer entre 12 et 14 heures (et, ça ce n’est pas une légende). Il est donc impératif de s’en tenir à une dose unique par expérience… De plus, il faut procéder avec méthode ou alors c’est la catastrophe. Après différents essais et erreurs, j’ai stabilisé une procédure qui maximalise mon plaisir et réduit les risques. Je fréquente un bain sauna pour hommes homosexuels depuis plusieurs années. J’y ai une routine stable, le personnel me connaît, mes habitudes y sont rodées, j’ai même ma chambrette attitrée dont je peux verrouiller la porte à tout moment pour m’isoler (important)… Le premier grand danger étant celui de la perte des repères usuels, il faut absolument se donner ce genre de refuge stable sinon l’expérience peut vraiment tourner mal.

Que vous fait tant la crystal meth. D’abord, c’est un euphorisant. Un peu comme avec la cocaïne, vous devenez «le roi de la terre». Ensuite, et corollairement, c’est un déshinibiteur. La timidité, les hésitations, les contraintes de la vie sociales, l’autocritique gênée sont pulvérisées. Vous dites ce que vous pensez et vous faites ce que vous voulez au point de découvrir vous même ce que vous vouliez tant dire et faire… Finalement c’est un stimulant. Vous allez bouger, remuer, vous trémousser, vous agiter pendant des heures sans manger (la meth coupe l’appétit) ni dormir (la meth interrompt le sommeil) et vous serez plus fort et résistant qu’à votre habitude (ce jour là… Le lendemain, c’est autre chose). Et surtout par dessus tout, ces trois effets DURENT DES HEURES. Il est donc clair qu’avec cette substance on s’embarque pour un voyage longuet, un voyage sublime, un voyage risqué.

Voici donc ma procédure. Je vous recommande expressément de vous en inspirer en faisant les transpositions nécessaires. Je libère d’abord une fin de semaine de trois jours (une journée pour l’expérience, deux journées pour récupérer – c’est un minimum). Je renifle ce qui sera ma dose unique à 9:00 du matin le premier jour et je pars immédiatement pour le bain sauna. Je n’apporte absolument aucune autre substance avec moi. La réserve de meth reste sagement à la maison, une fois la dose prise. Il faut impérativement se séparer de la substance quand son effet démarre sinon l’envie pourrait venir d’en reprendre et là ce serait simplement trop. Souvenez-vous d’Ulysse et du chant des sirènes. Le trajet vers le bain douche dure cinquante minutes. Le temps pour l’euphorie de bien finir de se mettre en place. Inutile de dire qu’il ne faut pas conduire. Prendre le transport en commun est impératif, ce qui pose un autre problème. Il faut réprimer une envie irrésistible de parler aux gens, de les enquiquiner, de les narguer, de les draguer, de les enguirlander.  Il faut rester conscient que l’on n’est pas dans son état normal… ce qui est ardu, vu qu’on ne l’est pas! Je me réfugie dans l’anticipation de ma journée de plaisir et m’efforce au mieux de ficher la paix aux autres. Je n’y arrive pas toujours… Arrivé au bain douche, je fais opérer ma routine au mieux, mais il y a toutes sortes de pépins. Je subis des micro-pertes de mémoire. J’oublie mes clefs dans me chambrette, je ne verrouille pas le cadenas du casier, j’égare des petits objets. Il faut se concentrer sur cette routine. Tout doit être stable. Vous ne voulez pas foutre une précieuse heure en l’air à chercher maniaquement des clefs ou un porte-monnaie. L’euphorie n’est pas censée se réduire à cela. Improviser sous l’effet de cette substance est un coup plus que hasardeux: dangereux. Il faut enclaver cette expérience dans un dispositif rodé et exempt au maximum d’imprévus imparables. Il y a une perte de compréhension des événements ordinaires et, oui, une certaine paranoïa. Une paranoïa compulsive, très certainement de nature chimique, un peu comme les petites souris qui ont peur de tout. Nous y reviendront.

Le dispositif doit être rodé mais actif. Il faut, sans subvertir ledit dispositif, pouvoir danser, s’agiter, se trémousser, marcher fièrement dans des corridors, se dandiner langoureusement dans un jacuzzi. Je n’ai pas besoin de m’étendre sur les formidables qualités aphrodisiaques de la chose, sauf pour dire qu’il faut demeurer prudent dans toutes les interactions, le partenaire n’étant pas enrubanné dans le même paradis jubilatoire que nous. Si quelque chose de bizarre se passe, il faut savoir lâcher prise en restant conscient qu’on ne perçoit pas totalement tout ce qu’on vient de faire ou de ne pas faire. De légères hallucinations pourront se manifester. Marchant dans un corridor sombre que je traversais pour la première fois (important), j’ai cru voir un visage dans un judas, alors qu’il n’y avait qu’un mur. Mais l’effet hallucinatoire reste marginal. On peut dire que la meth c’est l’opposé radical des champignons hallucinogènes. Les champignons sont passifs et contemplatifs. On peut rester des heures à converser les yeux dans les yeux avec le partenaire, et tout devient géométrique, tranquille et serein, et l’univers est beau et compréhensible. La meth est active et interactive. Elle fait exploser l’intégralité des passions sauvages, les belles et les moins belle. Elle nous donne temporairement le courage illusoire de notre folie.

Il faut constamment lutter contre l’assèchement de la bouche. Boire beaucoup, mais par petites quantités (éviter l’alcool. Son effet tranquillisant lutte absurdement contre l’effet euphorisant de la meth. C’est un mélange bien con, et en plus, l’alcool augmente la soif qu’il faut au contraire réduire), s’humecter la bouche, se gargariser. La meth rend la bouche vraiment très sèche. La meth rend aussi maniaque, obsessif, ça non plus ce n’est pas une légende. Les gestes compulsifs n’auront pas vraiment l’air de se répéter. Huit heures vont passer comme deux. Je répète: huit heures vont passer comme deux. Ayez toujours une montre à vue, on perd complètement la notion du déroulement du temps. Et, rétrospectivement, de ces 14 heures, on aura le plus de difficulté à se remémorer la troisième, la quatrième, et/ou la cinquième. Après huit heures de folie intensive, vous allez ressentir un petit mou, une légère baisse d’intensité. Vous n’êtes pas vraiment fatigué, mais vous recommencez à subrepticement économiser vos mouvements, vous vous remettez subtilement à hésiter socialement, vous n’êtes plus dans l’absolu absolu. C’est là le moment le plus traître de tous. Le moment ou la décision se prend de savoir si vous contrôlez l’expérience ou si c’est l’expérience qui vous contrôle. C’est le moment ou on serait vraiment tenté de se reprendre une autre petite dose, histoire de retrouver promptement le plateau supérieur. Mais, oh sagesse, Ulysse a eu la prudence de laisser se réserve à la maison (ce qui est aussi une bonne protection contre les éventuelles descentes de flics. Vous n’avez rien sur vous au moment de l’action). Heureux qui, comme Ulysse, il est piégé dans sa méthode. Bon tant pis. Les quatre ou six prochaines heures seront très bien au niveau B, et on fera avec. Je vais continuer de m’amuser et me préparer doucement pour les terribles effets secondaires de demain. Si on se résume: 9:00, reniflage; 10:00 arrivée dans l’espace sécurisé et installation; 10:30 du matin à 7 00 du soir, fougueuse folie au palier A; 7:00 à 11:00, très honorable ardeur au palier B. Minuit, Cendrillon est-elle prête à rentrer du bal? Eh bien non. Elle subit alors le plus étrange et le plus maladif des effets de la meth. On pourrait l’appeler nostalgie instantanée et convulsionnaire du paradis perdu. Je… Je ne veux pas partir, je ne veux pas retourner en ce triste monde, je veux que cela continue, continue, continue. J’étire. Je temporise. Je m’éternise. Il faut donc se prévoir un autre trois heures ou l’effet euphorisant est bien diminué mais l’obsession paradisiaque est à son maximum. Cendrillon ne partira que vers trois heures du matin (en taxi, impérativement), triste, frustrée, renfrognée que les plaisirs soient si courts et que la vie soit si laide.

Je rentre alors chez moi, bois un petit verre d’une boisson sans alcool et me met au lit. Cette nuit là sera mauvaise, comme si vous aviez pris un café ou deux de trop un peu trop tard, et les étranges effets secondaires de la meth vont se manifester et venir vous hanter. Ils sont psychologiques d’abord. Je suis obsédé, obnubilé par mes activités des douze dernières heures. Je me repasse le film, je planifie des modifications, je cherche des options, j’imagine des scénarios, je fixe sans fin sur des moments. Cela va durer toute la journée suivante, cette fixation d’idée, cette langueur obsessive, cette rétention mentale et je ne pourrai rien faire de très utile de ce jours 2. La nuit, toujours, la paranoïa de la petite souris peureuse revient alors en force, par bouffées. Le moindre petit déclic nocturne me terrifie. J’ai peur sans raison, comme dans l’enfance. Puis il y a cet étonnant effet sur la mâchoire. La propagande parle des «dents de meth» (les accros finissent avec les dents complètement niquées, émiettées, pour des raisons peu claires). Je n’ai pas ça pour l’instant, mais je corrobore une mâchoire de meth qui pourrait bien être une version atténuée du phénomène. C’est certainement un truc neurologique. Dans mon sommeil, ma mâchoire émet subitement un solide claquement, totalement incontrôlé, comme quand on claque des dents au froid. Mais un claquement unique, parfois assez subit pour vous réveiller. On sort de la première nuit les lèvres et la langue mordues par ces claquements de mâchoire incontrôlables. C’est très déplaisant et ce n’est pas fini au second jour. De plus, et là gare au choc, pendant mes deux jours de pause, je me sens plus confortable la bouche grande ouverte (ou même la bouche grande ouverte et la langue sortie, pendue littéralement – vous avez bien lu) que la bouche fermée. Il y a vraiment quelque chose là qui vous tourneboule les mâchoires pour vrai. C’est seulement quand je n’ai plus envie de me tenir comme un gogo qui baille en permanence que je juge que l’effet de la meth est l’un dans l’autre terminé. Cela ne se manifeste que vers la fin de mon troisième jour. Sinon, j’ai mal partout, comme le lendemain d’une interminable randonnée en montagne, la bouche me picote, j’ai sommeil et je suis tristounet. L’appétit normal ne reviendra que le troisième jours. C’est aussi au début du troisième jour que le pire du pire survient. Le manque apparaît. Le manque terrible monte dans mon thorax. Je me sens comme un fumeur qui a envie de fumer, un buveur qui a envie de boire. Je veux que tout recommence au plus vite. Je veux me retrouver dans l’univers fou que j’ai associé à la substance. Je veux le tout, la sensation autant que l’action. Le bain sauna et la meth sont indissolublement unis en mon désir et je les pense dans le manque comme une entité unique, un état paradisiaque aussi indistinct que cardinal. Pour l’instant, je résiste assez bien au manque et il finit pas s’en aller comme il est venu sans me faire altérer mon programme. Mais il revient de plus en plus souvent. Mes expériences restent séparées de trois bonnes semaines les unes des autres et mes doses n’augmentent pas. Mais comme tous les bourlingueurs qui frôlent ce genre de récif, moi, Ulysse, je ne peux absolument rien garantir pour l’avenir, tant au plan de mon comportement qu’au plan des effets à long terme  sur mon cerveau de cette drogue terrible et merveilleuse.

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48 Réponses to “CRYSTAL METH: le témoignage fictif qui nuance toutes les propagandes”

  1. paparizi said

    Suite à votre commentaire sur mon blog, je me suis mis à lire le vôtre. Votre article nous donne presque envie d’y goûter 🙂. Bravo

  2. Sandy said

    Merci pour cette excellente prose. Je fais le même type d’expérience avec le speed, et je n’aurais jamais pu si bien décrire la chose.
    Je découvre votre blog et je suis franchement heureuse de lire vos textes.
    Salut!!

  3. Manu said

    AH OUI, ça c’est bien trop vrai tout le récit CRYSTAL METH: le témoignage fictif qui nuance toutes les propagandes! Même pour les speeds sous forme de pilules (Chlorhydrate de Méthamphétamine). Mais, TRÈS IMPORTANT: C’est le temps avant tout de penser avant de l’essayer!.. Parce que, n’oubliez jamais que CE QUE L’ON A JAMAIS VÉCU OU ESSAYÉ, ON NE PEUT PAS AVOIR LE GOÛT DE LE REVIVRE!! Pensez bien à ce petit proverbe que moi j’ai pu apprendre avec l’expérience(s)! Car, si une fois votre premier terrible ‘DOWN’ commencé, vous faite l’erreur ultime d’en reprendre une deuxième fois… Je peut vous dire une seule chose, vous allez savoir à partir de ce moment exact, ce que c’est que d’être maintenant parmis ceux qui se rongent les ongles à PENSER EN REPRENDRE ENCORE, pour être FACILEMENT de nouveau ‘HIGH’!!! Je précise, parce qu’il est très important, simple et logique de savoir qu’on va être un ‘TWEAKER’, ou, si vous aimez mieux, un ‘ACCRO DE LA METH’, SEULEMENT quand on connaîtra l’effet qu’elle apporte! Alors, à vous d’en juger l’utilité! J’espère pouvoir éviter facilement à d’autres d’entre nous cette EXPERIENCE EXCITANTE à court terme, mais INUTILE et vraiment REGRETTABLE à long terme!!!

    MERCI! A+

  4. Frédérick said

    Pour quelqu’un qui semble connaître les effets de cette drogue, je trouve dommage que tu aies mis autant l’emphase sur les effets possitifs que cette drogue t’apporte.

    Tu parles de paranoia en citant l’exemple d’une petite souris… Es-tu déjà rester figer sur place pendant 1h sans bouger parce que tu étais certain que quelqu’un te survaillais? Ne plus répondre au téléphone de peur que ce soit « quelqu’un » à qui tu ne voudrais pas parler…?

    Tu parles de dents émiéttées. Pourquoi ne pas parler de la pertes des cheveux, du vieillissement accéléré du corps généralisé, des problèmes de peau à longs termes…

    La liste est longue.

    Ne vous laisser surtout pas berner par ce récit enchanteur. Cette drogue n’est rien d’autre qu’un fléau.

    -Ex-toxico

    • didine said

      Carrément, je suis toute a fait d’acord avec toi frédérick… Toute drogue est un fléau. elle te bouffe pour la vie, même en ayant stopée!

  5. Laurent Adone said

    A Frederick
    Tu parles de récit enchanteur !!!???
    Là, franchement, je ne vois pas où est l’enchantement.
    C’est presque un cauchemar.
    Moi ça ne m’a absolument pas donné envie d’essayer. En plus prendre une drogue vendue par un dealer inconnu, c’est vraiment très risqué et très con finalement.

  6. ToxiK said

    Très beau témoignage, cela me rappelle mes plus belles heures en Rave dans les 90’S. Très bonnes recommandations pour l’utilisation de drogues synthétiques, dommage que vous n’utilisiez pas de MDMA, avec vos méthodes d’utilisation vous pourriez en prendre toute votre vie… avec de la meth votre santé mentale est plus que compromise sur le long terme, et même maitrisé, le produit est hautement addictif (Neurotoxicité importante). Vous n’êtes pas encore altéré, je vous conseil de changer de molécule pour ma part ou de diviser vos doses par 2 !! 6-7 heures c’est deja pas si mal et ca peut éviter une descente… fatale.

  7. karl carlo said

    Pour avoir essayé sous forme d’injection l’effet peut durer 24 heures et a eu pour résultat de me transformer en trou avide de sexe, impossible à combler malgré la multiplicité des partenaires, de leur gros sexes et de leurs bras… C’est intéressant mais il faut savoir s’arrêter pare que l’anus n’ est pas extensible à l’ infini.

    Pour la petite histoire, j’ ai offert au gars qui m’a si gentiment offert l’ injection un de mes plus gros godemichets, un genre d’obus!

  8. Redig said

    Allez tous pourrir en enfer, bande de toxicos sans couilles d’affronter la réalité.

    [C’est fait. L’enfer, c’est nulle part ailleurs qu’ici… en train d’endurer ce genre d’agression de bigot hargneux – Ysengrimus]

    • buk said

      Alors cette personne, soit elle est sarcastique, soit elle est totalement innapropriée, débile, sans réflexion aucune, et j’en passe… sache néanmoins qu’une addiction provient toujours du parcours plus ou moins chaotique de l’enfance, sans négliger la sensibilité de chacun.

      Pour en revenir au sujet: alcoolique dépendant (trois bouteilles de vodka par jour, à la fin, trois cures et un long suivi pour m’en sortir – je sais, on n’en est jamais totalement sorti – mais deux ans que suis sobre, revival) et ayant touché à toutes les drogues au moins une fois, le crystal meth à travers ce témoignage qui n’a que le nom de fictif, je ne toucherai pas. Merci à l’auteur qui, s’il arrive à en faire un récréatif, semble vraiment costaud. en tout cas perso ce témoignage « fictif » m’a définitivement persuadé: jamais je n’essaireai le crystal meth. Il m’arrive de prendre de la coke (trois ou quatre fois l’an) et c’est purement récréatif, comme boire un coup de trop, sauf que chez moi un coup c’est mille coup et donc interdit.

  9. Sylvain said

    Ça me fait peur tout ça. Je préfère la Parole de Dieu.

  10. Blond Vador said

    J’adore cet article.

    Je fume de temps en temps (généralement une fois tous les deux mois et jamais plus d’une fois par semaine) de la beuh pure pour le plaisir et/ou pour la créativité. Je ne souhaite pas prendre de drogue plus puissante à cause des risques cependant, Ton récit m’a presque donné envie d’essayer le Crystal qui pourtant, est la pire merde qui existe. D’un côté, je me dis que « une fois, c’est rien et ça fait pas de mal » mais si la descente est aussi douloureuse que tu le dis, je suis certain que j’en reprendrais et que je partirais dans l’engrenage vicieux…

    Je me contenterais de ma roulée de beuh bimestrielle…

    Le mieux est de ne pas goûter au Paradis avant l’heure ;).

  11. siks said

    Bande de cons, de grosses merdes. C’est grâce à vous que le marché de la drogue est présent partout. Bande d’enculés de merde, faudrais vous exterminer autant que les dealers.

    [Houla… Vous, ç’est le marché prospère de la haine violente que vous alimentez – Ysengrimus]

    • Heuss said

      Chacun est libre de faire ce qu’il veut. Un homme qui a compris qu’être honnête et respectueux ne suffit pas à s’en sortir, alors qu’il vient d’être licencié, pourra décider de s’opposer au système capitaliste qui l’a mis à la rue, en vendant de la drogue. Il y trouvera une motivation en se disant « Assez de se faire marcher dessus, je vais marcher sur les autres » c’est tout à fait humain et c’est tout simplement réapprendre à être digne et fier (bien que dealer ne soit pas très digne) mais chez certaine personne cela a un sens. Évitons les généralités, chaque être humain dans ce monde représente un sujet unique, avec une vie unique et des choix uniques.

      • ghislaintanguay said

        L’opposition au capitalisme en vendant de la drogue a des jeunes et des toxicomanes ? Dites-moi ce qu’il y a de digne dans tout cela, Heuss ?

  12. freakency said

    Le marché de la drogue est présent partout parce qu’il fait tout simplement partie des moeurs de nos sociétés. Et je ne crois pas qu’exterminer qui que ce soit y changerait grand chose. En revanche, il faut être très con pour prendre de la Meth, ou fou; les deux très probablement.

    Ce témoignage fictif a réussit à me faire me rappeler de certains trips, à me remémorer certains effets indésirables du LSD communs au LSD et au crystal (dents, attitude speed, envie de recommencer…). Je vois même pas comment on peut décrire ça comme un récit enchanteur. Je trouve plutôt que ça dégoûte et ça me donne vraiment pas envie d’essayer…

    • freeman116 said

      Un gros LOL, la plupart des LSD contiennent de la meth, et le crystal est un de ses noms dérivé !

      [En quoi ça change la description d’Ulysse Darby? – Ysengrimus]

  13. Joe From Brussels said

    Salut!

    L’honnêteté transpire vraiment de ce récit… L’objectivité aussi… j’ai envie d’ajouter le talent pour l’écrit… presque scientifique… rien à dire, c’est de l’information.

    Merci bien pour ce travail,

    Un fumeur de beuh qui n’essaiera pas le crystal meth

  14. Ewald said

    Ben ce récit est vraiment très très bien écrit!

    Je ne trouve pas qu’il fasse l’apologie de la drogue: A chaque paragraphe, on sent le danger omniprésent dû au manque de contrôle de soi induit par le produit (d’où la nécessité d’une routine qui n’est qu’un maigre rempart) et l’état de manque est le clou final, la menace perpétuelle qui peut faire sombrer Ulysse dans le gouffre….

    En un mot ce texte est: magnifique!

  15. rayan said

    Le crystal donne le bonheur… Ceux qui ne l’essaient pas, c’est parce qu’ils ont peur… Et il resteront ignorants.

    • will said

      Va sur youtube voir les conséquences de cette drogue, je crois que tu changeras d’avis.

      [Tu as un hyperlien? – Ysengrimus]

      • ghislaintanguay said

        Rayan… Ignorant de quoi au juste ?

        Je te conseille quelques documentaires de sources différentes qui semblent aller dans le sens contraire de ce petit temoignage insignifiant et fictif.

        The City Addicted to Crystal Meth – BBC
        National Geographic Drugs Inc. 2010 Episode 2
        American Meth – Out of the Game Production
        The meth epidemic = Frontline – PBS

        Les quatre documentaires sont perturbants et se recroisent au niveau des effets dévastateurs de cette drogue

  16. Philippe said

    Ce récit fictif est vraiment agréable à lire. Il remplit totalement son mandat qui est de divertir et cela a très bien fonctionné pour moi. Il véhicule également un message dichotomique en ce qui a trait à la raison et au désir. On sent le gars intelligent, mais également fragile. Il sent que le pouvoir est quelque chose qu’il pourrait échapper rapidement. Cet aspect d’opposition est vraiment captivant. Je n’ai pas vu le temps passer,

    En quoi ce récit pourrait-il influencer une personne à tenté l’expérience du Crystal Meth? L’auteur a précisé qu’il s’agissait d’un récit fictif. Lorsque l’intention de lecture est définie par l’auteur, nul besoin de s’insurger contre le contenu. Si le texte avait eu pour titre:  »Récit afin de contraindre les gens équilibrés et sobres de la vie de tous les jours à sombrer dans l’enfer de la drogue » vous auriez eu raison.

    Félicitations, j’ai découvert ce blogue aujourd’hui et c’est certain qu’il fera partie de mes lectures régulières.

    Bonne continuation

  17. LUCAS - Paris said

    J’ai essayé pour la première fois le Crystal Meth le 03 Octobre 2011 à Los Angeles et les effets sont exactement ceux décrit dans ce récit. On touche les étoiles la première nuit mais le jour après, et encore pire deux jours après j’avais mal partout, les muscles, les dents, mon coeur battait vite et j’ai eu réelement peur de m’endormir et de ne jamais me réveiller! J’avait pris simultanément un comprimé d’extasy et des poppers. Je n’ai jamais été très attiré par la drogue, même si dans le passé j’ai essayé deux ou trois fois de la cocaine et du crack (toujours avec des « amis »). J’ai essayé le Meth pendant des vacances aux USA.

    Mais croyez-moi, il n’y a rien de mieux que de se sentir bien naturellement, faire du sport (être en bonne forme physique aide à avoir confiance en soi), bien manger, etc. Voilà… parfois on est faibles, on se sent déprimé et le terrain deviens plus favorable à essayer ces trucs.

    Bonne chance.
    LUCAS

  18. skiz said

    Franchement, je préfère encore fumer mes buzz ^^

  19. Le tantrisme bien appliqué procure l’effet d’un LSD condensé en cinq minutes… pas besoin de ces poubelles chimique en gélules.

  20. emmanuelle cabger said

    TRÈS BIEN DÉCRIT: TOUS LES EFFETS SECONDAIRES, « UPS AND DOWNS ». EN PLUS LA PERTE DE CONTRÔLE DE SOIS-MÊME. À MON AVIS C’EST LA PIRE CHOSE QU’UN HUMAIN PEUT SUBIR SUR CETTE PLANÈTE. QUAND LA DROGUE PREND TA VIE EN MAIN! ENSUITE AVEC QUOI NOUS RESTONS?

    BONNE CHANCE… SAGESSE DANS VOS CHOIX.

    EMACAB

  21. Michael said

    Trés bien ficelé, tout ça ; je m’instruis… et en même temps je m’inquiète…

    [Il y a de quoi… – Ysengrimus]

  22. Ramses II said

    Quel dommage que vos dealers ne se soient pas fait coffrer, et vous avec. Quelques mois de diète forcée en cabane, ça vous aurait fait le plus grand bien. Les gens qui se droguent ne sont pas des gens libres. Se droguer n’a jamais été un acte de liberté, c’est un acte d’effacement, de capitulation, de lâcheté pour soi. Vous faites en sorte qu’une substance se substitue à vous et votre conscience. Vous ne faites donc plus rien et laissez la drogue vous animer tel un pantin, une vulgaire marionnette désarticulée. Et quand vous reprenez possession de votre conscience, vous avez déjà tout oublié et n’avez qu’une seule envie: vous abandonner à nouveau à cette substance qui vous soustrait du réel. C’est un déni de vous-même, un déni de la moindre des responsabilités qui donnent pourtant un sens à votre existence… Vous êtes bien en dessous de la loose, c’est à dire incapable et transparent.

    • manor said

      Dans bien des cas, et « bien utilisée », la « drogue » est un outil, dans la caisse, avec les autres, pour construire.

      Modère tes propos, Ramses de mes II, l’emporte-pièce n’a pas sa place ici.

      À bon entendeur…

  23. Eric said

    Les dealers existent et vendent parce qu’il y a « demande ». La demande n’est pas toujours nécessitée par l’addiction. Les supermarchés vendent de l’alcool, et l’alcool produit des dégâts qui à terme sont aussi dramatiques que ceux causés par la « meth ». A partir de quand doit on s’estimer alcoolique? L’addiction ne touche que les personnes les plus faibles. La faiblesse peut n’être que momentanée. La demande a existé, existe, et existera toujours. Les gens faibles aussi. L’usage des drogues est aussi vieux que l’humanité. Tous les drogués ne sont pas faibles.

    Certaines personnes prennent des produits dans un but festif, et ne sont absolument pas faibles. D’autres, uniquement parce qu’ils se servent de l’expérience du produit comme tremplin spirituel, et ne sont pas faibles non plus. La première règle que tout consommateur averti connait, c’est de ne jamais rien prendre si l’on ne va pas bien, ou « pour aller mieux ». Il n’est pas utile ici de faire un procès aux drogués, ni aux dealers, ni même au système social dans lequel on vit. Quel mal fait un drogué occasionnel, qui paie sa dope avec de l’argent honnêtement gagné, et surtout ne fait chier personne?

    La liberté des uns commence, là ou fini celle des autres. Certains commentateurs du texte d’Ysengrimus, pleins de haine, semblent l’avoir oublié. La haine est le moteur de l’intégrisme, et l’intégrisme est au service de l’imbécilité, ils en sont une bonne démonstration. Information, tolérance, respect teinté de peur, amour, voilà tout l’esprit de ce texte. Merci Ysengrimus.

    « Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort. » Nietzsche (Crépuscule des idoles)

    [Une excellente série d’observations que ceci, surtout celles sur l’importante distinction entre le palliatif et le récréatif. Je seconde – Ysengrimus]

  24. PiTou said

    Je viens de découvrir votre blogue; vous avez des opinions articulées sur une vaste étendue de thématiques d’intérêt et une façon unique de les mettre en mots; je suis maintenant un de vos lecteurs.

    Je me suis senti interpellé par ce récit fictif sur la crystal meth. Je suis embêté sur l’approche que je dois prendre pour bien vous transmettre ce commentaire puisque je ne sais pas si vous en avez fait l’expérience. Votre intérêt pour le sujet des drogues est manifeste et à prime abord mon intuition me laisse penser que votre évidente curiosité intellectuelle et la témérité dont je vous crois capable vous ont peut-être mené à en faire l’expérimentation. Mais dans le doute je me vois contraint d’aborder le sujet comme si ça n’était pas le cas et je m’excuse à l’avance du côté pédagogique de ce qui va suivre à l’égard de ce que vous savez peut-être déjà; dans un tel cas je vous invite à confirmer ou à confronter votre schéma de pensée sur cette drogue relativement à ce que je vais exprimer sur la question, avec la seule prétention d’enrichir le débat s’il en est un.

    Je me positionne: j’ai fait l’expérience de toutes les drogues disponibles au Québec à l’exception de l’héroïne; ça veut dire mari, LSD, champignons, cocaïne, crack, speed, ecstasy, GHB, kétamine, oxycodone et… crystal meth, 3 fois. Malgré ce palmarès digne de l’épave humaine, je suis un professionnel actif et un père de famille plutôt accompli, encore curieux de l’univers et intellectuellement impliqué.

    Pour commencer, si la question s’est déjà posée, je vous affirme que ce récit sur la crystal meth n’a pas grand-chose de fictif; je n’ai jamais lu aussi représentatif sur les effets de cette drogue que ce texte dépeint cruellement bien. La seule portion potentiellement fictive concerne le contexte du dit personnage; le sauna, le métro et les trois jours figés à l’horaire qui se répètent aux trois semaines. Il ne fait aucun doute que l’auteur a essayé la crystal meth, pour ceux qui ont essayé mais aussi pour les autres qui comprendront qu’un tel étalage ne peut qu’être le résultat d’une profonde connaissance du sujet.

    Bien que la notion de danger soit évoquée à quelques reprises dans le texte, ça n’est certainement pas ce qui sera retenu de sa lecture qui selon moi ne pourra que stimuler l’envie d’essayer; très peu comprendrons pourquoi l’auteur affirme à la toute fin qu’il ne peut rien garantir pour son avenir. Je suis troublé qu’un tel texte soit disponible, et encore davantage qu’on l’ait placé dans une section intitulée drogues récréatives et banalement juxtaposé à du contenu sur la mari; avec tout ce que cela suggère.

    Bien qu’elle soit certainement récréative, cette drogue a déjà détruit de multiples vies et un seul essai de celle-ci handicape biologiquement et psychologiquement la capacité de tout individu à ressentir le plaisir pour ce qui va rester de sa vie; à cause de la destruction démontrée résultant de son effet dopaminergique extrême et pour l’expérience comme telle qui redéfinit les perspectives de ce qu’est le plaisir et de l’intérêt que représente le reste. Elle est, avec le crack et sans doute l’héroïne, dans cette catégorie des drogues qui peuvent briser une vie en un seul essai; la cocaïne est une drogue douce à côté de la crystal meth. Il y a vraiment de ces choses qu’il vaut mieux ne pas savoir…

    Étant donné ses conséquences, mon opinion est que tout doit être mis en œuvre pour éviter l’expérience de la crystal meth à ceux qui sont susceptibles de la faire, et qu’il ne faut surtout pas en faire la promotion, directement ou indirectement, passivement ou activement, d’aucune façon; c’est socialement irresponsable. Par sa présentation et celle de son contenu, c’est à mon humble avis ce que ce texte a le potentiel de faire chez les gens curieux et téméraires et chez ceux qui seront éventuellement confrontés à la possibilité de faire l’expérience.

    Voilà, j’espère au minimum vous avoir diverti le temps de quelques lignes et pour ce qui reste de votre journée je souhaite sourires et plaisirs.

    • Lilyclem said

      Bonjour, je suis toute jeune, 19 ans, j’ai pris du crystal il y a deux jours pour la première fois de ma vie, samedi matin, vers 9h du mat, alors que j’étais en after, ambiance magique, musique sublime, j’étais avec mon meilleur ami Mexicain qui en a trouvé dans l’after et nous en avons pris tout les deux.

      Ces derniers temps je carbure plutôt à la coke (de moins en moins car ça me fatigue plus que ça me stimule) et MD (tous les jours ou 2 jours), jai aussi essayé la DMT (très puissant, 2 fois dans ma vie)…

      Rien, rien est comparable, nous avons joui tous les deux, en dansant, et sans même faire l’amour, nous étions les rois du monde, et en phase totale avec ce qui nous entourait, J’ai du prendre l’air et j’ai eu trois orgasmes sans même me toucher, ni que quiconque me touche, j’étais dans l’after, debout, habillée, à côté de mes amis qui m’observaient et ne savaient quoi faire, trois orgasmes à intervalle de dix ou quinze minutes! Comme jamais dans ma vie… Inoubliable…

      Ensuite le jour même mon visage se transforme, vers 11h, un zombie vivant, blanche comme jamais, et les yeux explosés, entièrement dilatés! On ne voit plus mes yeux bleus, seulement le noir énorme! ÉNORME ÉNORME, les gens de l’after ont eu peur pour moi, J’ai eu peur de devenir aveugle et ai mis mes lunettes de soleil… Même la lumière du jour (il était 11h, et il y avait des baies vitrées) me brulait, je voyais tout blanc et trouble… J’ai demandé à mon ami Mexicain de partir d’ici, il n’avait pas ces effets la, lui, il me tenait par le bras pendant que je fermais les yeux, nous avons pris un taxi et je suis rentrée dormir, impossible, alors je fermais les yeux recroquevillée sur moi même. La journée fut difficile, le soir je voulu sortir quand même avec mon petit ami. Une loque humaine j’étais, mon visage était crispé, triste et mon corps incapable de bouger, danser. La nuit j’ai fait des cauchemars et tout le dimanche j’étais angoissée, encore cette nuit j’ai eu des hallucinations et des voix qui m’ont parlé, je ne veux pas que ça continue.

      Je me sens vide, inutile, fatiguée, je voulais sauter du balcon hier.

  25. LUCAS - Paris said

    Bonsoir, je pense qu’il y a lieu de répondre au témoignage de Lilyclem, et la seule chose à te dire, à toi Lyclem ou à d’autres qui ont la curiosité d’essayer le Crystal Meth est: OUBLIE CETTE DROGUE! Ça va te détruire bien vite.

    Malheureusement, les effets sont tels que Lilyclem les a décrit. Maintenant je ne sais pas pour les orgasme mais personnellement pendant la nuit folle (de 19 heure à 04 heure du matin) où j’ai abusé de cette drogue, pour la première fois et en énorme quantité pour quelqu’un comme moi qui ne l’avais jamais fait, est que je suis resté dans une chambre d’hotel de Los Angeles, quatre ou cinq heures à baiser avec un homme, en faisant des pause seulement pour fumer encore et boire de l’eau.

    Je ne vous cache pas que s’il est vrai que je me sentais le roi du monde, c’est vrai aussi que j’ai risqué de faire une overdose et deux jours après j’étais comme un vrai Zombie avec des douleurs sur la totalité du corps. De plus, depuis l’expérience avec le Crystal, je fume d’une façon non-raisonnable et mon attitude envers les autre drogues a changé et je suis porté à essayer d’autre choses!

    Actuellement, j’essaye de récupérer et d’arrêter de fumer des cigarettes, des joints, etc. Pour être bref: ça m’a changé un peu, en mal! J’espère avoir été utile à quelqu’un. C’EST UNE MAUVAISE DROGUE ET L’ESSAYER OU LA PRENDRE RÉGULIÈREMENT EST UN VRAI SUICIDE!

    TAKE CARE OF YOURSELF!

    LUCAS

  26. Lilyclem said

    Bonsoir Lucas,
    Merci tout d’abord d’avoir pris la peine de répondre à mon témoignage en passant sur ce site. Depuis samedi dernier je sens encore les effets down, par moments seulement;
    Bipolaire, je le suis par nature, et là c’est accentué de façon inouïe! J’ai faim aussi de manière à combler un vide, et ai envie de baiser comme jamais depuis deux jours…

    C’est étrange, je pense à la meth et j’avoue même si je sais que ce serait la pire des choses à faire, à en reprendre, en trouver… En attendant je n’ai pas repris de prods depuis samedi, sauf de la c, et j’attends avec impatience demain, pour toucher de la m, mais j’en peux plus… C’est pas facile, sans parler de mes cauchemars, je n’arrête pas d’en faire des que je m’assoupis cinq minutes…

    • LUCAS - Paris said

      Lilyclem,

      Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de prendre encore du Crystal, ni d’autres drogues d’ailleurs! Personnellement je me suis débarassé des poppers (que je ne prend plus depuis deux mois) mais l’effort à faire c’est les cigarettes que je fume chaque cinq ou dix minutes en situation de stress.

      Je veux me retrouver moi-même, bien manger, faire du sport, je veux (et je dois) prendre pour exemple mes amis qui ne fument pas, qui ont une façon de vivre moins stressée, plus naturelle. Mais malgré le fait que je dise ça, je suis toutjours dans l’excès, à vouloir en faire toujours trop, même ma façon de parler est devenue sophistiquée, fausse!

      J’espère de retrouver mon innocence et à 39 ans je ne sais pas si c’est encore possible.

      LUCAS

    • filou said

      Bonjour Lilyclem,

      Cela fait quelques temps que tu as posté, j’espère sincèrement que les choses se sont arrangées pour toi. Tu as fais l’erreur de consommer des produits déjà lourds, de manière répétée. Je ne connais personne qui prend de la coke tout les jours et qui soit en bonne santé mentale et physique. C’est une drogue qui t’abime à petit feu. Le fait qu’en prendre te fatigue comme tu dis n’es pas un bon signe. En plus la MD prise manières très régulière comme tu le fais, ou j’espère pouvoir dire: comme tu le faisais, et une épreuve terrible pour ton cerveau. La MDMA vide tes réserves de sérotonine à chaque prise. Additionner à des grosses doses d’alcool c’est bien pire. Si en plus de ça tu danse toute la nuit grâce à la fausse énergie apporté par la MD, tu épuises ton organisme de manière très sévère.

      Je suis bien conscient que tu ne fais pas ça à chaque prise de MD. Mais ton corps (ta tête) a besoin d’une bonne semaine de repos, c’est à dire sans drogue, pour refaire les stock, et donc pour que ton niveau de sérotonine te permette de vivre normalement, sans être déprimé. Tu dis que tu en prenais tout les deux jours minimum, c’est très, très mauvais. Tu es tombé dans le piège. Non pas que tu sois accro à la MD, pour moi c’est impossible, c’est une drogue dont on se lasse, mais tu risque de t’abîmer gravement la santé, à dix-neuf ans, Et ça c’est pas cool du tout.

      En plus de ça, tes réserves étant au plus bas, tu mets le coup de grâce avec la Meth… j’en suis pas sûr mais ça m’étonnerais pas que ce soit la drogue la plus gourmande en sérotonine et autres molécules indispensables au fonctionnement normal de ton cerveau.
      L’année dernière j’ai pris une fois de la MD pendant quatre jours d’affilé, j’ai passé après ça une des pires semaines de ma vie, avec des cauchemars dès que je m’assoupissais, des paralysie du sommeil tout les jours… ça a fini par passer.
      Toute personne dans ton cas doit absolument stopper toute consommation de produits narcotiques immédiatement.

      Il ne faut jamais prendre de drogue pour aller mieux, c’est la route directe à la dépendance. La drogue doit être prise dans un état d’esprit sain, (un peu paradoxal, non?) pour en réduire les dangers et l’apprécier de manière récréative avec le maximum de sécurité pour la santé. La vie est longue et elle est belle. Prenez soin de vous.

  27. Je cherchais des renseignement sur cette drogue dans Google et je suis arrivé ici. Texte Instructif et la forme du récit fictif rend le sujet divertissant, bien que provocateur… ça me fait un peu penser à des auteurs comme Burrough, ou alors à Las Vega Parano…

    Bonne journée.

  28. Powerlessfriend said

    Bonsoir à tous. J’aimerais partager avec vous la situation dans laquelle je vis actuellement car je n’ai su trouver aucune méthode efficace pour venir en aide au seul ami qu’il me reste.

    Franck et moi même fumions régulièrement du cannabis ensemble (il y a encore deux mois de cela). J’ai commencé le cannabis car un autre ami me tendait des joins allumés tout les jours, presque par réflexe, pour les faire « tourner » comme il disait et je me suis toujours cantonné dans cette drogue (pensant que malgré la diversité des produits existants leurs utilisation conduit sensiblement au même but qui se caractérise par un plaisir évasif) mais la cigarette m’a néanmoins bien aidé à tenir bon quand je me suis décidé à stopper cette consommation excessive malgré mon travail à temps plein. Travailler toute la journée, pour finir tous les soir chez Franck à s’enfumer la tête jusqu’à pas d’heures, cette boucle sans fin a quand même duré plus de 4 ans. Franck lui, est sans emploi depuis plus de 8 ans car il refuse tout simplement de travailler.

    Vous me direz comment fait il pour vivre dans ce cas? d’abord au RMI puis au RSA , il a hérité d’un maigre pécule à la mort de son papa et sa mère en a profité pour lui acheter un appartement dans lequel il vit seul et reclus. Il ne sort de chez lui que pour faire les courses dont il a besoin, le plus souvent payer à crédit chez l’épicier en bas de son immeuble ou pour acheter de la résine de très mauvaise qualité. Il a d’ailleurs accumulé de fortes dettes que je ne peux plus couvrir et sa mère se retrouve obligée de payer les charges ainsi que ses dettes…

    Nous avons tous deux un passé très lourd et similaire qui a débuté avec notre adoption dans deux familles distinctes. Quand j’ai à mon tour perdu mon père adoptif, nous nous sommes vraiment rapprochés et c’est là que j’ai pris conscience que nous devions nous soutenir plus que jamais. Malheureusement j’ai fais l’erreur de lui simplifier encore plus la vie en voulant lui montrer que faire la vaisselle, la lessive et avoir un travail faisait partie intégrante de la vie active mais il en a profiter pour glander plus encore, me laissant le soin de s’occuper de ses petits tracas quotidien. J’ai donc été contraint d’installer peu a peu plus de distance en réduisant mes visites (tout en prenant quand même de ses nouvelles quotidiennement) pour le forcer à agir de son plein grée mais son comportement reste inchangé.

    Encore maintenant. Il reste chez lui à fumer pétards après pétards en jouant à des jeux vidéos et en dévorants les dernières séries à la mode. Sa dernière trouvaille? Breaking bad une série sur la drogue qui explique plus ou moins clairement comment fabriquer de la meth… Entre temps il a réussi à se faire une nouvelle fréquentation pour le moins dangereuse qui lui livre tout ce qu’il désire moyennant finance (toujours à crédit bien évidement). A la suite de ça, il a commencé à me parler de Jean-Luc Delarue et de cocaine puis de manicol (un médicament dont se servent habituellement les dealers pour couper cette dernière) Il m’a en réalité habilement demander si je connaissais ce produit car ma mère travaille dans le milieu pharmacologique.

    Notre dernière discussion remonte à quelques mois et j’ai ressentis une sensation inquiétante car il y avait dans sa voix le ton de quelqu’un qui souhaitait s’en sortir mêlé à son ton habituel de « je fais ce qui me plait , de la manière qui me plait » . De plus , il trouve toujours de bonnes excuses pour que j’évite de passer chez lui quand bien même il daigne répondre au téléphone…

    Vu l’intérêt qu’a suscité cette série pour lui et la prise de conscience qu’il a eu à la vue des sommes que Walter White amasse et étant donné son comportement vis-à-vis de notre amitié que je croyais solide comme un roc, je pense être en droit de me demander si ce dernier n’est pas tombé dans un engrenage encore pire. J’ai peur qu’il soit passer au stade supérieur en terme de prise de drogue ou pire encore, qu’il soit devenu « apprenti cuistot » !

    MA QUESTION. Que puis je faire pour m’assurer que ça ne soit pas le cas?
    Existe t’il une solution pour le sortir d’affaire sans que le bandit avec qui il traite ne s’en prenne à lui a moi ou à nos famille? J’ai déjà vu bon nombre de dealers mais malgré mon courage et ma persévérance, celui qui le sert doit être monstrueusement intelligent car il arrive à maintenir Franck a l’écart tout en sachant parfaitement comment disparaitre en un claquement de doigt en cas de présence indésirable.

    Peut être en ai je trop dit , je crains fortement pour notre sécurité à Franck et à moi-même mais je refuse de l’abandonner d’autant plus qu’un séjour en prison risquerait de l’achever définitivement. Il a autant de carrure qu’une baguette de pain sans levure… Si vous avez la moindre idée sur les démarches à suivre, je vous prie de m’en tenir informé au plus vite.

    Merci d’avance à tous ceux qui ont pris le temps de lire ceci en entier. Je vous souhaites à tous(tes) de trouver le bonheur, si possible sans abimer votre santé, loin de toute stimulation excessive artificielle de dopamine…

    • Tony Montana said

      À mon avis, le plus simple pour toi est peut être de contacter une association spécialisée dans l’aide aux drogués ?

      Les autorités malheureusement s’en moquent pas mal, et de plus ton ami est majeur.
      Dans l’histoire, penses juste un petit peu à toi. Chacun choisi sa vie, son bonheur comme son malheur…

      Sinon, très bon article, très bons commentaires.

  29. Égérie said

    J’en prends. Je préfèrerais crever que de me passer de cette substance sublime. Je voudrais vivre toute ma vie sur la meth et crever, jeune et exaltée, dans une orgie sexuelle de groupe, en mourant étranglée par la personne la plus belle et la plus sauvage de la meute, tandis que les autres ma baiseraient de partout…

  30. filou said

    Bonjour à tous,

    Je crois être pas mal dans le sujet car je viens de pondre ce texte en fin de trip de la Jolie Crystal. C’est un peu désorganisé et y à peut être encore quelques fautes mais j’étais bien inspiré. Et cette histoire la n’est pas fictive. Tout d’abord je n’ai pas pu m’empêcher de relever un message que je crois grotesque un peu plus haut dans la discussion. Freeman116 a dit: Un gros LOL, la plupart des LSD contiennent de la meth, et le crystal est un de ses noms dérivé!

    Freeman le LSD et la meth sont deux choses tout à fait différentes, il n’y a absolument pas de meth dans dans le LSD, je ne sais pas ou vous avez trouvé ça mais selon moi c’est un grossier mensonge. D’ailleurs il me semble qu’il est impossible de faire tenir une substance telle que le meth sur un buvard de LSD. Après il me semble aussi que la prise d’amphétamine, et donc je crois de méthamphétamine (à vérifier), booste l’effet du LSD (et donc surement de la plupart des psychédéliques hallucinogènes) mais étant donné le coût très élevé de la méthamphétamine par rapport au LSD, il n’est pas du tout rentable pour un « dealer » de couper son produit avec de la méthamphétamine. Plus familièrement, y en a marre des gens comme toi qui croient tout savoir sur tout, surtout sur des sujets auquel ils ne connaissent rien. Tu es le parfait produit de la stratégie française de lutte contre les drogues par la désinformation.

    La lutte contre les drogues par la désinformation idiote n’a d’effet que sur des jeunes enfants: « oui maman j’te jure que j’prendrai jamais de drogues » . Cette désinformation n’a en fait qu’un effet contraire sur beaucoup de jeune à l’atteinte de l’adolescence. Ma mère, qui pourtant est médecin me racontait étant petit que fumer du cannabis provoquait une forte dépendance, ce que je ne nie pas (j’ai fumé plusieurs joins par jours et dès le matin pendant plus de quatre ans) elle m’expliquait que fumer du cannabis, au bout d’un moment ne me suffirait plus, qu’ensuite, n’éprouvant plus de sensation agréable avec cette consommation, je me mettrais à prendre de la coke, ou de l’Extasy (avec la vieille image du dealer qui offre la première dose pour rendre accro, puis qui vend les suivantes de plus en plus cher afin d’obliger finalement la pauvre victime ruinée à en vendre afin d’avoir sa dose devenue vitale) puis que je prendrais de l’héroïne etc…

    Voila le discoure régulièrement répété par ma mère de mes huit ans à mes douze-treize ans. J’étais alors sûr de ne jamais toucher à aucunes drogues de toute ma vie. Qu’est ce qu’on peut être con à cet âge là. Résultat: à quatorze ans en colonie de vacance, on m’a proposé de fumer sur un pétard, je n’avais alors même jamais fumé de cigarette. Après un premier refus et quelques hésitation, j’ai cédé… L’adolescence est un âge ou on fait des découvertes, et donc aussi des bêtises. Après quelques rudes tentatives pour réussir à inhaler la fumée correctement, j’ai pu ressentir les premier effets de cette magnifique drogue. J’en achetai six mois après pour le nouvel an, j’avais l’impression d’être un bandit, un rebelle, et surtout j’ai très vite compris que tout ce que ma mère m’avait raconté, eh ben c’était du pipeau, tout simplement parce qu’en ayant fumé quelques fois du cannabis, j’avais tout simplement acquis plus de connaissance en matière de drogues à quatorze ans que ma mère médecin de quarante-trois ans. J’ai donc réagis en opposition par rapport à ce qu’on m’avais dit, du moins envers le cannabis. et me voilà à seize ans à fumer tout les jours. c’était pas maladif, ça m’arrivais même très souvent de m’en passer pendant deux ou trois jours mais non sans une certaines envie quand même d’en fumer au moins le soir.

    J’ai ensuite à dix-sept ans testé sans le vouloir la coke, Un dealer de beuh que je voyais assez rarement, m’a confondu avec un autre au téléphone, et m’a ramené un gramme de coke… Je n’avais alors pas prévus de goûter à ce produit, d’ailleurs il s’est fortement excusé et m’a proposé d’aller chercher de la beuh, mais il était déjà tard, (il s’était pas pressé le bonhomme) et on m’attendait à une soirée ou je devais ramener la précieuse herbe. J’ai donc pris la coke malgré l’insistance du gars à ne pas vouloir me la vendre. J’ai ressentie à ce moment le même frisson d’indépendance et de doute que le jour ou j’ai essayé l’herbe. La c’était plus de la blague, je passais aux choses sérieuses… Je sentais même avant d’y goûter le potentiel de dépendance. J’en pris toute la soirée, devant les regarde horrifié de mes « amis », d’abord une toute petite dose, que je n’ai pas sentie, puis une un tout petit peu plus grosse, puis une pas mal. J’ai pas vraiment compris comment on pouvais être accro à ça. J’ai gardé le sachet deux semaines sur moi. Je me disais tout les jours: allez j’en prends à 14 h, puis non en fait j’en prendrais après les cours, puis allez on fais ça demain. Au final j’y ai touché qu’une autre fois dans ces deux semaines, puis j’ai revendu le reste à des débiles bourgeois de mon lycée qui connaissaient plutôt bien le produit. J’avais pris de la COKE! sans devenir accro. Décidément ma mère m’avais vraiment raconté des conneries.

    D’ailleurs, depuis, la coke, j’en prend trois ou quatre fois par ans, j’ai vingt-deux ans aujourd’hui. J’aime beaucoup ça, mais voilà, je fais juste attention, et j’ai depuis longtemps passé la période de découverte où il est très facile, attiré par l’envie de ressentir à nouveau cette sensation délicieuse, de prendre l’habitude de ne s’amuser en soirée qu’avec de la coke, pour ensuite en faire un consommation de plus en plus régulière (les fumeurs de tarpé se reconnaîtront). Parce que je m’étais beaucoup renseigné sur internet, sur des forum, sur les vrai dangers de cette drogue, et j’avais trouvé comment en profiter sans tomber dans le trou béant dans lequel mademoiselle C. peu nous amener.

    J’avais compris que ça n’apportait que des très mauvaises choses sur le long terme, que c’était bien plus intéressant de réserver ça à de rares occasions. J’ai juste fait preuve d’un peu d’intelligence et de volonté par rapport à la façon d’appréhender la DROGUE dans tout son sens. Depuis l’expérience de la coke, j’ai fais beaucoup de chemins, j’ai développé une certaines passion à découvrir le maximum de drogues, différentes, (vingt-trois en tout) avec toujours un certain recul envers les drogues à risque de dépendance..

    Beaucoup n’ont pas eu ma chance… la chance d’avoir connus un tel panel de sensations différentes et délicieuses, magnifiquement effrayantes pour certaines, d’une beauté sans nom pour d’autres… On ne peux même pas concevoir l’effet du LSD ou même mieux, du cactus à mescaline tant qu’on n’y a pas goûté, et c’est pareil pour chaque type de drogue, Avoir expérimenté le LSD ne permet en aucun cas de concevoir les frustration exquise de la Kétamine ou les délices contre nature de la femme fatale, j’ai nommé la grande MDMA qui est la forme pure du principe actif de l’Extasy, drogues assez dangereuse, qu’il est facile de prendre très régulièrement quand on la découvre, et qui peut causer de graves problème dépressifs par un usage répété plus ou moins long, et qui peux détruire une vie à cause de l’erreur bête du débutant qui a oublié qu’il joue avec de la drogue « dure »: « Si j’en prend une plus grosse dose d’un coup ça sera surement encore mieux. Allez, la dernière fois j’ai pris 300mg, c’était sublime, mais si je prend 700mg d’un coup, ça sera sûrement meilleur! » J’ai fais cette erreur, j’ai eu de la chance, je suis solide dans ma tête, je m’en suis sortis sans problèmes contrairement à un ami qui a complètement changé après une trop grosse prise de Marie Denise (MDMA)…

    Ceux là n’ont également pas eu ma chance, ils sont maintenant dépressifs grave, ou d’autres sont sous Subutex pour une partie de leur vie au mieux, ou même morts pour d’autres. Un enfant mort c’est la pire chose qu’il puisse arriver à une famille… Mourir c’est une chose, mais emporter toute sa famille dans le deuil de notre personne c’est d’autant plus triste, mais ça, à dix-huit ans, comment on peux y penser, la mort ça nous parait loin, mais en fait pas tant que ça, et l’usage immature et irresponsable de certaines drogues peut nous offrir un coup filé vers cette destination finale plus facilement qu’on le pense.

    La drogue est quelque chose de dangereux, mais les risques sont différents pour tout le monde. Se connaître bien est primordial pour avoir un parcours narcotique sans embûche grave, mais comment peut on se connaître à un âge ou on se cherche sois même? Tout le monde n’est pas fait pour ces expériences et d’ailleurs découvrir ces délices n’intéresse au final pas tant de monde que ça. Je crois fortement qu’un accès facile à une base de donnée complète de grande qualité et surtout objective aurait pu empêcher
    un grand nombre de drames. Si mon pote avait su que prendre 700mg de MDMA en un gros « parachute » ne procure pas un meilleur effet que 300mg qui est déjà une forte dose peu recommandée en une prise, mais que surtout les risque, à dix-sept ans, d’ingérer une telle quantité de drogue « dure » sont très forts, il ne serait pas maintenant une semi-loque humaine ayant perdu toute volonté, et sans avenir…

    J’ai moi même vécu une expérience extrêmement traumatisante dût à une trop grosse prise de LSD. J’avais déjà pris pas mal de drogues, je croyais bien connaître le LSD pour en avoir pris déjà quelques fois, ainsi que de la mescaline (mon hallucinogène préféré) et autres psychédéliques hallucinogènes… Donc je me croyais en quelque sorte invincible, j’avais encaissé des grosse défonces, jamais un bad, je croyais pouvoir tout supporter. J’ai donc fais l’erreur de prendre deux gouttes de LSD directement depuis la fiole sur ma langue, aucun goût, normal, mais en fait ces gouttes à l’unité étaient plus forte que toute celle que j’avais goutté et c’était la première fois que j’en prenais deux. Cette erreur aurait pu m’être fatale, je suis parti de la boite et me suis fais ramassé par la police parce que je voulais sauter sous une voiture (heureusement qu’il n’y avait pas de pont à proximité). Ça s’est fini en réanimation. Mon cœur a failli lâcher, tellement la terreur que je ressentais était forte, tout cela bien sûr accentué par les cinq médecins complètement affolés autour de moi et les bip d’urgence des machines qui calculaient mon rythme cardiaque à un stade critique. Arrêt cardiaque à dix-neuf ans, quelques semaines après avoir réussi l’entrée dans une grande école parisienne, Si ça c’est pas con!

    Si à l’école, les flic ignares et bêtes qui viennent parler au jeunes des danger de la drogue, avec cette histoire à dormir debout du fameux mec qui s’est épluché la peau s’étant pris pour une carotte à cause du LSD, si ce con là était remplacé par un gars qui connait son sujet, qui donne des vrais informations qui permettent au jeunes adolescents d’être au courant des vrais risques de la consommation de la drogue, sans en rajouter des tartines et des histoires inventées pour leur faire peur, je crois que déjà le cannabis serait moins consommé chez les jeunes, ainsi que les autres drogues encore moins.

    Par contre, ceux qui voudraient s’y intéresser malgré les risques qu’ils connaissent bien maintenant pourraient le faire de façon responsable, et sans commettre d’erreur fatale ou sans rentrer dans l’état d’esprit si dangereux qui est le suivant: « J’prend d’la drogue pour m’défoncer la gueule. J’adore ça et c’est jamais trop fort pour moi! Du coup j’vais tester l’intra ce week-end en free, il filent des kit de seringues gratos dans les stands techno. C’est dla balle! » État d’esprit typique et extrêmement dangereux, une autonomie totale et sauvage face à la découverte des plaisirs de la drogue. C’est un jeux dangereux dans lequel il faut respecter certaines règles primordiales. L’intraveineuse est pour moi la limite à ne surtout pas franchir. A ce niveau là on est pas plus fort que la drogue, sauf pour quelques exceptions, et franchir ce cap en espérant être une de ces exceptions équivaut, selon moi, à jouer la roulette russe mais à l’envers. Avec six chances sur sept qu’actionner la gâchette soit récompensé d’une balle dans la tête.

    J’ai actuellement fais récemment une pause de plusieurs mois de toute drogues et même définitivement arrêté la fumette. un peu avant ça. Mais hier soir (tout à l’heure en fait), j’ai essayé la fameuse Méthamphétamine tant controversée. Ce qui m’a choqué c’est cette envie très forte d’en reprendre alors qu’on est en plein cœur de l’effet. Est-ce là l’excitation dût à la découverte d’une nouvelle drogue? Je ne crois pas, car l’effet bien que très intense est quand même d’un type assez similaire à d’autres stimulants euphoriques connus. Et ce malheur qu’on ressent à la vu du sachet vide! Je n’avais pas eu ce genre de tristesse (intra-trip) à l’idée que le produit est épuisé depuis mes premières fois à la MD.

    Comme dirait l’autre: « La drogue c’est dla merde… surtout quand y en a plus! » Je descelle un fort potentiel addictif à la Meth après l’avoir essayé et je déconseille à quiconque de tenter cette expérience, les effets secondaires subits à terme d’une consommation régulière étant dramatiques.

  31. Fred Urghy said

    Bonjour,

    Ces témoignages de « descente » me laissent perplexes. Car l’expérience de Jim avec la CC (meth en allemand) diverge radicalement. Boire beaucoup de jus de fruits et d’eau, prendre des aliments protéinés (oeufs, poissons). Pas de séquelles apparentes. Pas de descente horripilante. Trois jours de repos suivent quatre jours hyper actifs. C’est juste que douze heures passent en deux. Peut-être que le produit de Tchéquie est différent de celui d’Amérique.

    Ce message ne se veut pas incitateur. Les drogues ne rendent ni intelligents ni heureux. Les drogues sont très dangereuses pour les individus non dotés d’une très grande force de caractère, c’est à dire… la quasi totalité des utilisateurs de stupéfiants.

    fred

  32. sofiane said

    Bonjour. Pouvez vous me dire comment fabriquer de la meth. Merci.

    [Je ne le sais pas. – Ysengrimus]

  33. heidi said

    Bonjour,
    Je me présente. Moi c’est Clara Cony. Je prends de la meth. Je suis folle de cela. Jamais je n’arrêterai. S’il faut en crever, j’en crèverai. La meth me permet de baiser tous les mecs minables qui passent sur moi en vivant la chose comme une rencontre intime avec un dieu. la meth me donne ma raison de vivre. Que les abstinents aillent bien se faire foutre. Je n’ai qu’une raison de vivre désormais: m’éclater sur la meth… jusqu’au bout.

  34. Le Gaiagénaire said

    Le 26 juillet 2015,

    Ce tableau ne serait pas complet sans voir et entendre la série télévisée : Breaking Bad (2008 à 2013)

    Je l’ai dénichée par Bitlord.

    Cette histoire fait aussi un bon lien avec:

    http://www.les7duquebec.com/7-au-front/contre-le-symetrisme-masculiniste/

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