Le Carnet d'Ysengrimus

Ysengrimus le loup grogne sur le monde. Il faut refaire la vie et un jour viendra…

  • Paul Laurendeau

  • Intendance

Tyrannie révolue de l’horaire télé (billet pour mes petits-enfants)

Posted by Ysengrimus sur 1 juin 2018

La télé rend con
(slogan de Mai 68)

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On a beaucoup parlé du contenu idiot et réac de la télé. Cette idée ne sera pas ici contestée. Simplement, avec le recul du temps, tous ces lambeaux d’inepties se dissolvent un peu quand même et se défraîchissent bien vite, dans le grand magma d’images contemporain. La distance historique qui s’installe oblige à se remémorer un autre aspect crucial de l’enconnement raide et dur que nous imposait, comme fatalement, la culture téloche. C’est celui de l’horaire télé. Mes petits-enfants liront peut-être un jour ce billet. Je me dois donc de bien leur expliquer le tout du flafla de la chose.

Le contenu de la télévision était diffusé, en continu, depuis des stations. En direct ou en différé, la boite à images nous envoyait ses émissions à heures fixes. Pour ne pas les rater, il fallait donc intérioriser très précisément la grille horaire. Cette dernière était diffusée, dans son intégralité vétillarde, comme complément de publication du journal (papier) hebdomadaire. Quand ce guide télé apparaissait (le nôtre s’appelait Télé-Presse), tout le monde se jetait dessus. C’est que s’il y avait les émissions stables (dont on ne devait pas spécialement vérifier les jours ou les heures, sauf au moment des grands changements de programmation saisonniers), il y avait aussi les programmations ad hoc. Celles-ci concernaient prioritairement le cinéma. Ainsi, si une émission portait, par exemple, le titre générique de Ciné Jeudi, il fallait se ruer pour vérifier quel film jouerait, ce soir-là. Si c’était Le bon, la brute et le truand, il faudrait faire ses devoirs de la semaine en vitesse pour inconditionnellement dégager un bloc de quelques heures, le jeudi soir. Noter que, pour une œuvre majeure comme un Leone ou un Coppola, la consultation de la grille horaire n’était en rien une obligation. Les tikus se passaient le message à l’école et tout le monde savait vite que le jeudi soir était à libérer en priorité, pour s’imprégner d’une œuvre cinématographique majeure qui, elle, ne reviendrait pas de sitôt.

On fera aussi observer qu’il y avait des chaînes et que ces chaînes se faisaient déjà une belle concurrence de couillons et ce, à nos dépends. Si le Canal 10 jouait le Leone, le Canal 2 s’arrangerait pour mettre Funny Face à la même heure, pour contrer ce concurrent sérieux. Un choix obsédant allait alors s’imposer. Le déchirement intérieur n’était pas strictement personnel, du reste. Il devenait bien vite, disons… interpersonnel. Une portion de la maisonnée voulait retrouver Tuco et Blondin dans les affres de la Guerre Civile tandis que l’autre portion préférait partir pour Paris en compagnie de mademoiselle Audrey Hepburn. Des disputes acrimonieuses éclataient, qui laissaient souvent des amertumes durables. Eh oui, c’est qu’il fut un temps où il n’y avait qu’une seule téloche par maisonnée. Il fallait fatalement composer sur ses algarades de programmation. On ne les gagnait pas toutes.

Arrivons-en aux feuilletons. Ceux-ci se construisaient habituellement comme de perfides crescendos visant quasi-exclusivement à vous faire visionner l’épisode de la semaine suivante. Batman et Perdus dans l’espace (Lost in Space) étaient des spécialistes en la matière. Mais, du fond de sa vieille roulotte, le Capitaine Bonhomme ne cédait pas sa place, qui terminait tous ses récits par quelque chose comme le tour suivant: Le capitaine se verra-t-il saisir par les terribles sbires qui le cernent ainsi? C’est ce qu’on saura peut-être demain, mes enfants. Le lendemain, il fallait être bien en place devant son poste pour capter la suite… sinon, on la perdait pour toujours.

Les plus optimistes diront que cela produisit une cohorte qui développa l’habitude d’arriver à l’heure… mais bon, dans quel but? Pour se faire asséner quoi ou pour servir qui? Enfin, que ce subreptice phénomène de masse soit déplorable ou non, il reste que quand nous étions enfants donc, l’intégralité du rythme de vie des futurs hommes et femmes de ma génération (j’ai eu soixante ans en 2018) était tout simplement configuré par l’horaire télé. Nos parents, moins tributaires de ces douloureuses déterminations, rataient assez souvent le coche. Une ballade en voiture s’étirait parfois de cinq ou dix minutes après l’heure fatidique et nous éclations tous en sanglots sonores, sur notre banquette arrière, bien marris de rater le début de la suite des mésaventures du taureau Sancho. Chaque journée prenait la coloration spécifique de l’émission dominante du jour. Ainsi je me souviens que, vers 1968, j’étais un inconditionnel des demi-heures de Supermarionation qui jouaient (en v.f.) au Canal 10, à cinq heure tapant, les jours de semaine. Je me dépêchais de revenir de l’école (j’évitais de traîner au parc ou dans les lambeaux boisés, respirer le bon air, tout ça… pas question, pas question, la barbe!). Chaque journée était marquée au coin d’une émission spécifique du conglomérat Supermarionation. Le lundi, c’était L’escadrille sous-marine (Stingray). Le mardi, Fusée XL5 (Fireball XL5). Le mercredi et le jeudi, la première et la seconde partie de Les sentinelles de l’air (Thunderbirds — un immense succès populaire à l’époque). Le vendredi, c’était Supercar (Supercar). Il ne fallait surtout pas rater ça et c’est d’ailleurs vers cette époque qu’un second téléviseur fit son apparition, dans notre maisonnée. Il était en noir et blanc comme le premier mais il était plus petit et, surtout, il était monté sur un perchoir à roulettes très pratique qui permettait —oh merveille!— de le rouler depuis la chambre de mes parents jusque dans la cuisine. Un téléviseur portatif. Mobile en plus. Je regardais donc mes inexorables épisodes de Supermarionation pendant le souper, directement, en bouffant la tambouille. C’était là la seule façon de me faire me stabiliser à la table du repas vespéral.

Un mot sur les stations. Il y avait, dans le Québec d’alors, le Canal 2 (Radio-Canada — culture musicale et théâtreuse pour les enfants… souvent chiant) et le Canal 10 (Télé Métropole — culture populaire et cabotinage insensé venu directement du vivier des cabarets montréalais… toujours hilarant). Initialement, les chaînes en anglais ne nous intéressaient pas, le Canal 6 (CBC, soit Radio-Canada anglophone) et le Canal 12 (CFCF). Il y avait aussi l’héroïque Canal 7 (CHLT), francophone, qui diffusait depuis Sherbrooke et sur lequel on regardait une émission pour enfants en direct qui s’intitulait Pipe de plâtre. Les autres chaînes, me direz-vous? Les autres chaînes, c’était de la neige. Il n’y avait rien. Ajoutons que les télécommandes n’existaient pas, dans ce temps-là. Pour changer de poste, il fallait se lever et tourner le gros bouton numéroté qui se trouvait sur la façade borgne du téléviseur… et vite, car l’horaire était tyrannique et il n’attendait pas après vous. L’arrivée de la télévision couleur s’accompagna d’un accès à deux chaînes américaines, le Canal 3 (WVNY, à Burlington au Vermont) et le Canal 5 (WPTZ, à Plattsburgh, dans l’état de New York). Ce fut là une petite révolution qui me permit d’enfourcher un nouveau dada horaire qui allait déterminer mes émotions et celles de générations d’enfants à venir. J’ai nommé les dessins animés du samedi matin, aux couleurs vives et couperosés d’annonces de jouets foireux et de céréales ricaines archi-sucrées et merdiques, comme Trix ou Lucky Charms. La séquence de dessins animés du samedi matin sur les chaînes américaines dévorait avidement tout l’avant-midi, sans discontinuer. On en avait les yeux exorbités. Combien de fois ai-je contemplé le soleil radieux du samedi matin depuis la fenêtre qui était le long du téléviseur que je ne quittais pourtant pas. Il était alors parfaitement inutile de consulter l’horaire télé. On se laissait simplement porter par le flot torrentiel des émissions en succession, en jouant pensivement avec les boutons de dosage des couleurs (un bouton pour les couleurs froides, un bouton pour les couleurs chaudes), dont la syntonisation extrême donnait au cartoon hystérique du moment de véritables allures de trip de LSD.

La rigidité et les effets d’urgence des horaires de programmation étaient sciemment exploités par nos parents comme autant de carottes pour les baudets télévisuels que nous étions mécaniquement devenus. J’ai déjà mentionné le téléviseur portatif m’attirant vers mon souper vespéral. On peut aussi mentionner les bains. Le dimanche soir, il fallait se grouiller de prendre notre bain pour ne pas rater la séquence Jinny (I dream of Jeannie), Du feu s’il vous plait, et Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E), en début de soirée. Les mésaventures du major Nelson et de son fidèle sbire Roger Healey sentent pour toujours le savon et les cheveux mouillés, dans mon souvenir.

Non vraiment, quand on y pense avec le recul, la télé rendait con pour son contenu, certes, mais aussi pour l’incroyable danse behaviorale qu’elle imprima profondément dans nos vies d’enfants. Que d’énergie bazardée pour se soumettre à la tyrannie bien révolue de cette organisation abstraite, rigide et fatale du temps. Et ces salopards trichaient en grande, avec ledit temps, en plus. Une émission d’une demi-heure ne durait en fait que vingt minutes car elle était coupée de dix minutes de pubes, ou plus. Un chef-d’œuvre cinématographique se voyait parfois tronçonner des segments et des plans entiers, pour laisser de la place à la pube tout en se maintenant rigoureusement dans l’horaire. Ma génération s’accommodait vaille que vaille de la fatalité des pubes périodiques (c’était entre autres des pauses pipi idéales) mais la génération précédente, plus déterminée par la tranquillité perdue des salles obscures, en souffrait atrocement. Il faut aussi dire que, dans le cas d’un grand film, la durée des pubes augmentait insidieusement à mesure que la trame du film s’avançait. Je n’oublierai jamais votre pauvre arrière-grand-père qui s’était confortablement installé pour mater Les dix commandements  (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille. Les pubes, au début, faisaient cinq minutes aux vingt minutes. Vers la fin du film, elles étaient passées à vingt minutes de pubes pour vingt minutes de film. Le vieux ferma rageusement la téloche, un bon moment avant que le peuple Hébreux ne joigne la terre promise, profondément écœuré qu’il était des annonces de savonnettes et de bagnoles qui lui polluaient son expérience.

Puis, un jour fatidique, un ratoureux méconnu mit, sans le savoir, fin à toute cette absurde tyrannie. Il popularisa une invention assez ancienne: le magnétoscope. Il devenait désormais possible d’enregistrer son émission et de la mater plus tard, en dehors de la grille horaire. Tout doucement, cette pratique se généralisa. Ce fut là le premier facteur de libération. Les gens prirent l’habitude d’écouter leurs émissions quand ça les arrangeait et, de plus en plus, en sautant les pubes. Le pli était pris. Aujourd’hui, on consulte ou compulse un feuilleton ou un film comme on le ferait d’un livre. On absorbe en deux jours et deux nuit un feuilleton HBO ou Netflix qu’on aurait dû autrefois picorer à la petite semaine en trois ou quatre mois, fidèlement et docilement. On regarde désormais son émission favorite sur le site web disponible quand nous sommes nous-même disponibles (pas le contraire). Les pubes intercalaires intempestives ont, à toutes fins pratiques, disparu.

Je ne peux tout simplement pas commencer à expliquer à mes petits-enfants la vengeance morale absolue que les conditions technologiques contemporaines représentent, pour les hommes et les femmes de ma génération, anciens enfants prisonniers sans espoir de la grille horaire télévisuelle. Celle-ci est désormais tordue et déchiquetée, comme une vieille cage foutue et obsolète après l’évasion dans la nature de toutes les bêtes fofolles qu’elle cernait autrefois cruellement. Espérons que ces dernières bébêtes en profiteront pour aller jouer dehors un peu, notamment le samedi matin, réservant les visionnements, désormais bien tempérés, d’émissions, nunuches ou non, pour les jours de pluie, de neige et de grêle.

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Paru aussi dans Les 7 du Québec

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18 Réponses to “Tyrannie révolue de l’horaire télé (billet pour mes petits-enfants)”

  1. Caravelle said

    Captivant. Vous étiez en avance sur l’Europe en ces temps d’un autre temps.

  2. Le Boulé du Village said

    Les bonbons intercalaires des céréales Lucky Charms. Un bonheur oublié.

  3. PanoPanoramique said

    Comment tu peux être certain de tes années? Par exemple, comment te souviens-tu que votre petit serviteur-viseur portatif à roulettes est apparu chez vous en 1968, ou même… vers 1968?

    [On le mettait dans la cuisine. Or, je me souviens vivement d’avoir regardé, à table avec mes parents, la crise d’octobre, dans cette cuisine (1970) ainsi que le congrès à la chefferie de Pierre Trudeau (1968). Le souvenir est ineffable dans les deux cas et, surtout, il date le truc dans les deux cas aussi. — Ysengrimus]

    • Odalisque said

      Très beau billet, Ysengrimus.

      Quel rabat-joie, ce Panoramique.

      [Il apporte la contradiction. Ses interventions sont débattables mais toujours utiles. Il a aussi appris à bien se discipliner. Il n’insulte plus personne et se centre sur le débat. J’aime PanoPanoramique. Il me subvertit et m’oblige à mieux m’expliquer. Il est une magnifique bête de blogue. Et merci à vous aussi, pour vos bons mots, Odalisque. — Ysengrimus]

  4. Casimir Fluet said

    Cette description canadienne de la télévision d’autrefois est d’un exotisme savoureux. Merci aussi pour tout ces hyperliens, fort utiles.

    • Emma Riveraine said

      Je seconde.

      Il y a aussi la thèse de fond, originale et surprenante. Ces enfants qui luttaient constamment avec leur emploi du temps, de par la force quasi-exclusive de la télé. Les temps ont bien changé. Ma fille, je ne me vois pas utiliser la carotte d’une émission télévisuelle pour la faire sortir de la baignoire. Elle me rirait au nez…

      • Marie Verne said

        En effet. Vaut mieux les menacer de mettre la tablette en pénitence. Et encore, une maman concrète et toute proche, ça se manipule émotionnellement plus facilement qu’une station TSF abstraite et lointaine,

        [Ceci est proprement HILARANT. N’en produisez pas pour autant une nostalgie de ce que vous n’avez pas vécu, Marie Verne. — Ysengrimus]

      • Marie Verne said

        Oh, je m’en garderais bien. Devoir abréger la promenade vespérale du dimanche parce que les mouflets veulent voir une merde télévisuelle coincée dans la grille horaire. Je n’ai pas de nostalgie à vouer à ça.

        [Voilà. Bien dit, ici aussi. Chacun son temps. — Ysengrimus]

  5. Denis LeHire said

    Il y a une importante unité harmonieuse entre l’invention du magnétoscope et celle de la télécommande (Ysengrimus ne parle pas de cette dernière ici). Désormais, on regardait l’émission qu’on avait préalablement enregistrée (magnétoscope) et, quand arrivaient les annonces, on actionnaient le fast-forward (télécommande) et elles se débinaient en ultra-rapide. Je me souviens qu’au début, c’était jouissif de se débarrasser de ces cochonneries vite-vite-vite (tannant vers la fin par contre — on se tannait même du fast-forward, qui, lui aussi, rompait le rythme).

    • Fridolin said

      Insistons aussi sur l’élimination du facteur compétitif entre les chaînes (Ysengrimus manque de clarté sur ce point aussi). Avec le magnétoscope, si Funny Face et The Good, the Bad and the Ugly jouent en même temps, on regarde un des films avec la maisonnées et on enregistre l’autre film pour considérations futures. Tout ça, simultanément. Le paradis.

      L’inventeur du magnétoscope est un bienfaiteur méconnu de l’humanité. Inconnu jadis. Oublié aujourd’hui.

      • Denis LeHire said

        Absolument.

        Et, pour le sport, toujours bâdrant à enregistrer parce que, ouf, long, c’est alors la télécommande qui prenait le relais. On pitonnait entre le hockey (Canada) et le football (USA) et on suivait parfaitement les grandes lignes des deux matchs. Tendre époque, douces revanches…

  6. Tourelou said

    Faudrait pas oublier d’expliquer à vos petits-enfants… qu’est-ce que jouer dehors, le trip de LSD, et la guerre des sexes sur les choix télé.

    C’était le bon vieux temps, quand même.

    • Serge Morin said

      Bon point, Tourelou.

      Il est en effet important de noter que malgré ce que décrit Ysengrimus (qui est réel, je le confirme), il semble incontestable que notre génération jouait dehors beaucoup plus que celle des enfants actuels…

      Ils ont moins de LSD, par contre. Mais c’est une toute autre histoire…

      Sur la guerre des sexes: pas de commentaire.

  7. Greg Durable said

    Pour Gudule, et tous les autres nostalgiques.

  8. Jimidi said

    Et soudain, brusquement tout d’un coup, vint l’an 2000 et rien n’a changé, sur le moment. Il a fallu que le Net et tout particulièrement Youtube (et son audience de ouf) force, l’épée dans les reins, nos chaines télé traditionnelles (française) à offrir AU MOINS une possibilité de visionnage différé.

    Rien à voir (quoi que…) mais je peux témoigner de l’expérience un peu ultime consistant à passer, en même temps qu’à la télé, mais sur un lecteur DVD, le film du soir, pour le (re)voir en même temps que tout le monde, mais sans les publicités.

    • Brigitte B said

      C’est très juste, ce que vous dites, Monsieur Jimidi.

      Que je comprenne bien l’expérience que vous décrivez. Disons, vous constatez que Funny Face est prévu sur l’horaire télé pour, disons, le prochain jeudi. Vous vous dites: tiens Funny face. Ça fait une éternité. Il sera chouette d’en discuter avec mes collègues vendredi. Vous tirez le DVD de Funny Face de votre collection personnelle et l’écoutez pile-poil en même temps que toute la France, mais en vous protégeant des conditions d’audition sabotées par la pub sur la chaîne diffusant le film.

      Savoureusement ultime, en effet.

      J’ai bon?

  9. Camarade said

    De notre côté, mon conjoint et moi continuons à nous soumettre volontairement à la tyrannie de l’horaire. De sorte que tout ce qui n’est pas vu à l’heure programmée est perdu. Ce que nous vivons en fait comme une libération.

    Seuls de rares épisodes de série chouchoutée sont rattrapés sur ordi.

    Cela nous fait nous rendre compte qu’on ne tient pas tant que ça à tel ou tel divertissement et que, surtout, on prend ce qui passe si ça adonne et si on file pour se taper des vieilles chansons françaises du début du vingtième siècle, on tourne le bouton. C’est drôlement amusant et tellement vintage!

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