Le feu sacré d’une génération à l’autre
Posted by Ysengrimus sur 15 octobre 2021

Denis Thibault (Namun), Le feu sacré d’une génération à l’autre, 2019.
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Le feu sacré
N’est jamais assuré
Il frissonne, il est ivre
Il faut le laisser vivre
L’observer, l’encadrer
Mais ne pas l’étouffer,Les générations
Ont tout simplement cela pour mission
La transmission
Du feu.
Cela n’est pas un jeu
C’est une tension urgente
Issue d’une de ces douleurs cuisantes
Qu’il faut sentir monter
Sans la cicatriser
Qu’il faut laisser descendre
Sans la réduire en cendres.Il relève de l’essence de l’être
De transmettre
De livrer
Le feu sacré
D’une génération à l’autre
De la mienne à la vôtre.Nous sommes tous concernés.
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Tiré de Namun et Ysengrim, L’IMAGIAIRE TSHINANU, Denis Thibault éditeur, 2019.
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Caravelle said
Texte à message. Message hautement significatif.
Rimonne said
J’adore les couleurs… du texte ET du tableau…
Perclus said
La transmission de la sagesse, c’est absolument crucial.
La Reine said
Sublime.
Sophie Sulphure said
La fracture du lien des générations est-elle réparée, chez les autoctones?
Greg Durable said
En tout cas, on s’en rapproche plus que jamais, au Canada.
Serge Morin said
C’est bien vrai que ce qui se transmet, c’est comme un feu. S’il pisse dru, on le perd…
Vernoux said
Gare aux incendies…
Freluquet du Dimanche said
Est bonne, Vernoux…
Jujubelle said
Il faut préserver ces transmissions. Ça me donne envie de pleurer, tellement c’est grave…
Vernoux said
Vos larmes pourraient éteindre le feu…
Jujubelle said
Non, c’est le feu qui fera scintiller mes larmes…
Cymbale said
Dans ta face, Vernoux…
Angelica said
Elles sont trop belles, ces scènes de collectifs autochtones.
Tourelou said
Votre joli feu sacré du langage me réchauffe le coeur.
Val said
Le mien aussi. C’est trop beau, le message dans ce poème. Il me rappelle des histoires et des traditions que j’ai appris de ma grand-mère, des choses qu’on ne trouve pas dans un livre ou un texte, mais qui étaient gardés dans son cœur, et maintenant le mien.
Val said
Je voudrais bien entendre ce poème, lu à haute voix …Cela calmerait le feu en moi.
Mura said
Oui, moi aussi.