Il y a quatre-vingt dix ans naissait JEAN-PAUL RIOPELLE
Posted by Ysengrimus sur 7 octobre 2013
Oh, bon anniversaire KALIKALIFOURCHENKÂLIBOUÈRE. Il est né en 1923, comme mon papa, qui, lui, nous a fait le très grand plaisir-plaisir-plaisir de ne pas mourir en 2002 (comme Riopelle), c’est l’HYPERMAXIPANARDIESQUEGIGANTAL Jean-Paul Riopelle (1923-2002). Oh, pour faveur, le souffle court, entendons son appel:
L’APPEL DE RIOPELLE
L’appel de Riopelle,
C’est l’appel de la croûte.
C’est la pulsion des vraies de vraies taches
Qui sont poisseuses et qui dégouttent.
C’est le contrôle archi-complet
Sur ce que les formes évoquent.
C’est le feu au matelas
Sous la mansarde de Paul-Émile Borduas.
C’est la tempête au lac,
Sous les ciels de Jackson Pollock.
Poisseuse époque…L’appel de Riopelle,
C’est le souci ultime de DÉGOUDINE
Qui transforme le terroir terrien
En un gras terreau de terrine,
Qui s’impose de par chez nous
Autant qu’aux confins de la Chine.
Oh, il est coupé, tranché, sectionné,
Le faisceau du figuratif.
Il est fauché, ratiboisé
Et il s’est fait tondre les tifs.
Sombrez, esquifs…L’appel de Riopelle,
C’est la pérennité ludique du doute.
Un cheval, un lutin,
Un saxophone, un sein,
Une fleur
Ont toujours comme l’air de perler du fond
Du maelstrom de couleurs.
Sous interdit d’interdire,
Je vous dis pas de pas voir ça.
Mais, pour faveur, que ce soit de jouir,
Non de croire tout décoder sur le tas.
Ce serait trop bas…L’appel de Riopelle,
C’est lorsque ça chuinte en étoile
Sur la toile.
Si on pouvait toucher
Ce serait écru, raboteux.
Ca piquerait la langue, mordrait les doigts,
Autant que ça pivèle les yeux.
Il reste enfin que c’est à coup de brosse âpre
Et de cinglante truelle
Qu’il s’est étalé sur le canevas de nos âmes,
L’appel de Riopelle…(Tiré de mon recueil L’Hélicoïdal inversé (poésie concrète), 2013)
C’est un artiste du genre de ceux qui me font jubiler chaque fois que j’appréhende ce qu’ils déboulent. Il fut une des locomotives des Automatistes montréalais, mouvement artistique fondé circa 1940 par Paul-Émile Borduas (1905-1960). Parisien d’adoption, Riopelle fut le seul canadien à avoir jamais exposé avec les Surréalistes. S’il faut faire des rapprochements —ces derniers, toujours intempestifs— pour le peintre (outre son «maître» Borduas), on pense à Jackson Pollock (1912-1956). Pour le sculpteur, on pense aux grandes installations de faridondinesque n’importe quoi tripatif de Marcel Duchamp (1887-1968). Noter que ces deux pôles de comparaison, l’un américain, l’autre français, sont plus vieux que Riopelle. Comme Émile Nelligan (sur Rimbaud et Mallarmé), comme Claude Gauvreau (sur Dada), notre grand artiste local retardouillise d’une petite vaguelette. Cela ne le rend pas moins bon mais cela le rend vachement canadien, quelque part.
Au chapitre des grandes installations de faridondinesque n’importe quoi tripatif, il ne faut surtout pas manquer d’aller voir, si vous passez par Montréal, l’installation-sculpture urbaine LA JOUTE (1969). Elle se tient entre les rues Viger et Saint-Antoine (rues parallèles l’une à l’autre), juste au nord de l’Hôtel Continental (qui, lui, est sur Saint-Antoine). C’est dans un petit parc urbain de poche. Il y a même des bancs pour se poser et mieux accuser le coup de la contemplation de notre objet riopellesque. On peut capter celui-ci à la synthèse, comme ici (en tournant le dos à la rue Viger, l’Hôtel Continental est direct au fond, en brun pâlotte):

LA JOUTE, installation-sculpture de Jean-Paul Riopelle (1969). Photo: la Lettrée Voyageuse
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Ou on peut circuler entre ses différents éléments et contempler chacune des portions de la composition, comme si on baguenaudait dans une sorte de mini exposition de plus petites sculptures urbaines.

LA JOUTE (détail), installation-sculpture de Jean-Paul Riopelle (1969). Photo: la Lettrée Voyageuse
C’est censé, en fait, être un kinéflaflarama dynamique, avec du feu et des jets de fontaine, mais vous faites pas chier, c’est tout le temps débretté et ça bouge en fait jamais vraiment. C’est une grosse chose polymorphe, multicourabine, tendue, austère, et silencieuse. Aussi, vaut mieux se contenter de la toucher des doigts, des pognes et des lèvres. Cela se fait plus facilement quand elle ne fonctionne pas (tout le temps, en fait). C’est du bronze mais on dirait qu’il est façonné, à l’angoisse déglobaleuse, à la tremblotte aux tripes, comme de la glaise vive, désormais finfinaufigée. Inutile de dire qu’il faut aller voir ça l’été… parce que l’hiver, c’est tout enneigé. La nuit, un anneau au sol qui le cercle, l’encercle et lui sert de franchissable enceinte l’éclaire habituellement de bas en cloque. Voilà qui se dit sans dédire ni paradire. Pour tout dire: j’adore ce zinzin.
Et d’évidence je suis pas le seul. Car Riopelle, il a fait des petits, comme le montre ce beau portrait de lui, bombinofiguratif mais toujours tourmenté, façonné un an après sa mort, par la sculpteure et statuaire française Roseline Granet. Ce portrait en pied de Riopelle (on l’imagine en train de mater une de ses grandgaudruche en gestation, dans son studio) nous signale, quand on arrive par la rue Saint-Antoine, que nous voici, et ce pour toujours, sur la Place Jean-Paul Riopelle, mes chèr(e)s. Et oh, oh, bon anniversaire KALIKALIFOURCHENKÂLIBOUÈRE.

LE GRAND JEAN-PAUL, sculpture (portrait en pied de Jean-Paul Riopelle) de la sculpteure-statuaire française Roseline Granet (2003). Photo: la Lettrée Voyageuse
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Sissi Cigale said
Ah, la peinture anti-figurative. C’est jouir comme une enfant dans les couleurs.
Caravelle said
Cette toile est remarquablement colorée et cette installation est saisissante. Un semi-figuratif angoissant et poignant. Merci encore à votre Lettrée Voyageuse pour ces belles images.
[Je seconde. – Ysengrimus]
Catoito said
C’est assez marrant cette affaire d’artistes canadiens qui « retardouillent ». Tu peux développer un peu ce point?
[Je vais avoir l’occasion d’en reparler dans un autre billet… – Ysengrimus]
Le Boulé du Village said
C’pas un hibou, à gauche, dans composition? Un des symboles-fétiches de Riopelle.
[Dans le mille mon petit Boulé. – Ysengrimus]
Sylvie des Sylves said
Ce hibou et cette tête d’amérindien avec panache magnifiques sont un petit exemple de ce figuratif transgressé dont l’Éléphant de Barcelone reste un moment sublime.
[Tripatif cet Éléphant. Il est figuratif et c’est la pose qui transgresse tout. Tandis que Riopelle, lui, nous impose une altération des perceptions… – Ysengrimus]
Ysengrimus said
LE HIBOU DE RIOPELLE (RIOPELLE II)
Le hibou de Riopelle
Énerve.
Il n’est pas la chouette de Minerve.
Il a une grosse tête en forme de pelle,
Le hibou de Riopelle.
Il a l’épaule crispée,
Comme contrastée.
Il est tout cabossé.
Il s’impose en nous
Par à coups.
Il n’envisage même pas de décoller.
Il est comme décérébré.
Et en même temps
On dirait qu’il songe et songe.
Il est en bronze sombre.
Il a un bec crochu.
Que les lourdes miettes martelées occultent.
Il a l’air un peu perdu.
C’est qu’il faudrait tant
Qu’il soit encor plus brut.
Mais que peut-on dire ?
Il a voulu se reproduire,
Se redire,
Se lithopolycopier
Pour prismatiquement se décomposer,
Se démarquer,
Se sérier,
Se monochromiser.
Et ça, bien ça ne pardonne pas.
Hibou de Riopelle,
On t’a xéropolychrocomposé,
Puis archivé,
Figé,
Fiché.
Et tu ne peux même plus t’envoler,
Ni débouler,
Ni hululer.
Ah, tu es bien paumé,
Avec ta petite affichette Ne pas toucher…
Il est parti dans le bois
Que tu ne survolas pas,
Le peu qu’il te restait de verve.
Pas à dire, tu n’es vraiment pas
La susdite chouette de Minerve.
(Tiré de mon recueil L’Hélicoïdal inversé (poésie concrète), 2013)
Le boulé du village said
Même l’art pété devient de l’art straight. Même l’ar trippant devient de l’art plate. Bien vu, là, mon Ysengrim. Reproduire, c’est faire mourir…
[Surtout à l’école… – Ysengrimus]
Sophie Sulphure said
Il y a aussi une manière de primitivisme tourmenté. La portion centre et droite de la composition, on dirait des distorsions de statues précolombiennes.
[Je seconde. – Ysengrimus]
PanoPanoramique said
Maudit que c’est lette [laid]. Trouver du beau ou du subtil, là dedans, c’est vraiment du gros snobisme.
[Je ne seconde pas. – Ysengrimus]
Sylvie des Sylves said
Trouver du snobisme dans nos émotions, c’est vraiment de la grosse éructation d’inculte.
PanoPanoramique said
Ceci venant de la petite frappée qui ressent toujours le besoin de nous mettre un petit hyperlien snob pour nous cultiver…
[PanoPanoramique, je vais caviarder sans pitié tes commentaires ultérieurs s’ils continuent sur cette lancée fétide. Sylvie, je vous supplie, n’écoutez pas ce méchant et continuez de nous apporter vos liens. Ils sont déroutants, instructifs et magnifiques. – Ysengrimus]
Sissi Cigale said
Sylvie, je seconde Ysengrimus sur ceci.
Caravelle said
Moi aussi.
Catoito said
Eh ben dites donc, l’Art Moderne continue de mettre le tissu social en charpie!
[La Philosophie divise, mon Cato. l’Art Moderne aussi… – Ysengrimus]
Le boulé du village said
En parka, d’après mon chum ici (il a des belles photos du cossin en titi, lui aussi), c’est patenté sur un ancien stationnement. Je prend c’parc là au lieu d’un stationnement n’importé-quand…
[Moi itou. Gentils les petits oiseaux au flanc du mont de bronze. Il devait faire chaud. Ah, l’été est déjà fini… – Ysengrimus]
Sylvie des Sylves said
Puisque vous êtes si gentil/gentilles et compréhensifs, je ne résiste pas à l’envie de vous envoyer d’autres traitements du physique de Riopelle par Roseline Granet.
[La première, dans le fauteuil, est absolument remarquable. Figuratif transgressé, better believe it… – Ysengrimus]
Tourelou said
Voilà le grand duc. Mais LA JOUTE doit être jouée le soir air-feu-eau mais les pauvres fonctionnaires yon pas respecté son installation….
Son tryptique à Rosa, must au musée de la ville de Québec, est certainement l’un des plus grand geste d’amour d’un homme à sa belle, il m’a ému infiniment. Tout comme vos jolis poèmes inspirés et inspirant. Mes hommages à votre père. Vive les beaux humains libres.
Caracalla said
Comme la Rosa en question est Rosa Luxemburg, qu’elle est morte en 1919 quand lui est né en 1923, il s’agit moins ici d’un amour émotionnel que d’un respect intellectuel… fatalement…
Serge Morin said
C’est pas l’œuvre de Riopelle qui était au Parc du Stade Olympique et qui a été déplacée vers le quartier des affaires au grand dam des citadins d’Hochelaga-Maisonneuve?
[C’est en plein celle là. Perso, sauf le respect du monde d’Hochelaga, j’irais pas m’éjarrer jusque dans l’est pour contempler ça. J’arrive des Basses-Laurentides, cibole, je suis bien content que l’œuvre soit plus centrée en ville. Pis le quartier des affaires, mon Serge, après la révolution, il sera bien aménagé et approprié autrement, va… – Ysengrimus]
Serge Morin said
Après la révolution, LA JOUTE risque pas d’être bazardé comme art bourgeois?
[M’étonnerais que les révolutionnaires de demain soient caves au point de nous remplacer ça par du réalisme socialiste… – Ysengrimus]
Fridolin said
Oui, oui, ça me revient. Comme le prouve le titre, c’était pour les Olympiques de 1976. Ça évoque le sport, imaginez-vous donc. Y a même un anneau olympique gravé quelque part dans la patente.
[Absolument exact. – Ysengrimus]
Le boulé du village said
L’AUTRE JOURNAL DU WEB était en beau fusil de t’ça dans le temps… pis i parle aussi des hiboux…
Sophie Sulphure said
Tres intéressant, ce lien. On y lit (entre autres): «Je préfère fréquenter les gens de la rue, disait-il à Fernand Seguin. Le contact avec la rue était pour moi une chose vitale… »
Voilà. L’emplacement actuel de LA JOUTE respecte pleinement cette idée!
Fridolin said
Le look quand c’est en feu, pour le meilleur et pour le pire. Ils fournissent un horaire des « représentations ». Je sais pas ce que ça vaut. Il y a aussi ce vidéo, très représentatif du trouble qu’on ressent. C’est quoi la station de métro la plus proche de ça?
[Square Victoria, je pense… – Ysengrimus]
PanoPanoramique said
Vraiment affreux.
[Tu trouves pas ça… panoramique? – Ysengrimus]
Serge Morin said
Je viens de visionner le film qu’a mis Fridolin. Il faut dire que l’ambiance du centre-ville contribue significativement à l’expérience. Pas certain que c’était comme ça au Parc Olympique.
[Au Parc Olympique ça jouait certainement plus d’une vastitude désertique du genre précolombien déjà mentionné… Mais il est vrai que ce parc de poche Jean-Paul Riopelle est assez réussi. – Ysengrimus]
Sissi Cigale said
Il y a aussi ce très court vidéo, plus ordinaire, moins artistique que celui lié par Fridolin mais qui a l’avantage de faire lentement le tour de toute la fontaine (en action, mais sans le feu) en plein jour. On sent très bien la collection disparate de statues. Oh, c’est Sophie qui a raison. C’est comme une sorte d’angoisse primitiviste qui perce le sol de la ville. On sent une force de colère contenue, celle des amérindiens peut-être…
Serge Morin said
La voici au Parc Olympique. que conclure?
Ysengrimus said
Ouf, grand merci, Serge. C’est vraiment pas facile à trouver, ça. Tout le monde s’engueule sur le déménagement de LA JOUTE mais personne était foutu de montrer l’ancien emplacement (dans les journaux du temps, j’entends). Il y avait certainement une sensation distincte, une appréhension plus archaïque, plus en fond d’agora, en isoloir primitif grandiose, en grand théâtre de cothurnes en plein air, l’œuvre n’ayant pas à compétitionner avec des immeubles modernes, colorés, vitrés, lumineux, des bagnoles (je me souviens clairement que la Lettrée Voyageuse avait du choisir soigneusement ses angles de prises pour éviter que l’image finale soit gorgée de bagnoles), des grands arbres de parc urbain, des passants, des chalands assis dans le parc de poche. Sauf que, dans l’ancien espace, il fallait, ou mieux: aurait fallu, que les gens se réunissent sciemment pour venir voir la «représentation». Ça se faisait tout simplement pas. L’œuvre était de fait isolée, abandonnée, perdue pour tous, oubliée, comme les années olympiques. L’espace bétonné désâmé du Parc Olympique était pas investi par les gens. Personne va là, c’est trop loin dans l’est. Et même pour les gens de l’est, l’espace est en retrait proche de la station de métro Viau (jardin botanique, vélodrome, salles de cinéma etc — des endroits où l’on se rend ponctuellement, souvent en bagnole, sans virailler ou baguenauder autour de ces installations colossales, monolithiques et plates pour mourir). Ce site immense, en grande partie raté, est séparé du faubourg par une trop large perspective difficilement pratiquable à pied. Ce qu’on voit sur la photo était en plus, depuis des années, clôturé (sans doute pour protéger l’œuvre des vandales — pas clair. La clôture est pas sur cette photo datant du temps des Olympiques de 1976). Le faux débat social quartier populaire versus quartier des affaires est à remplacer par un débat plastique et aménagesque: grand agora servant exclusivement l’œuvre mais où personne n’ira versus parc urbain un peu à l’étroit, un peu fouilli de ville, mais investi par les passants. Mon choix est fait. Il faut sortir les œuvres des musées ou de toute autre structure apparentée les isolant de notre appréhension immédiate, corporelle, usuelle. Or, pour le moment, c’est ça le Parc Olympique: un gros musée mort, cénotaphe blanchi des années mégalo du maire Jean Drapeau. Même le baseball a foutu le camps de là, cibole… L’emplacement actuel ressemble à ceci. C’est vert, c’est amplement suffisant en rase-motte, et c’est pas une situation pour me faire pleurer des larmes de socio-croco ou autres (cliquer sur la photo pour agrandir, avec ou sans repentir):
Sylvie des Sylves said
Évidemment, les données sont fragmentaires. Mais j’ai pour principe en matière de sculpture de ville que les bagnoles n’y seront pas toujours. Le jour du tout urbain piétonnier approche. J’y crois. La tendance (Monsieur Panoramique va encore me traiter de snob si j’ose parler de tendance) est d’aller vers un enchâssement intime des interventions et des installations dans le corps de la ville. Aussi, bon, ce site spacieux de 1976, excusez-moi, je n’y vois pas que des avantages. Notez ce viaduc affreux, sur notre droite, qui par certains temps de soleil noiera l’œuvre de son ombre ou se superposera parasitairement pour les observateur la regardant depuis sa droite. Imparfait pour imparfait, ma préférence va pour les imperfections actuelles. Votre ville est propre, belle, lumineuse, moderne dans le bon sens. Une œuvre étrange comme celle-ci peut parfaitement s’en accommoder. Et, d’autre l’ont dit ici, le primitif et le colérique qui perce le béton de la ville en son cœur, je suis toute pour.
Caravelle said
Comme dirait Ysengrim: je seconde.
Fridolin said
Comme disent les anglos: Amen to that!
Quand on lit le débat sur la question, c’est soi du grand chialage intellectuel pas rapport sur Riopelle, soit des embrouilles sur les tripotages politiques du temps. Ysengrim a raison, faut regarder les sites et juger. Au lieu de tataouiner sans fin sur la compréhension de l’artiste ou sa famille ou les gagang de tit-copains de ceux qui on faite le move dans le temps.
C’est faite, c’est faite. PanoPanoramique trouve ça lette mais il l’aurait trouvée lette à l’autre place aussi, donc…
PanoPanoramique said
Au moins, au Parc Olympique, je risquais pas de la voir!
Fridolin said
Ici, c’est ta face que je risque pas de voir. Je vas pas m’en plaindre non plus…
[Messieurs, messieurs, ne dérivons pas, pour faveur. Ceci dit, Fridolin, point taken. C’est vrai que les chicanes du temps, on s’y perd un peu et on s’en fout pas mal. Comme tu dis: c’est fait, c’est fait. J’assume, en insistant sur le fait que j’aurais jamais emmené la Lettrée Voyageuse niaiser au boutte du tip du Parc Olympique juste pour cette œuvre. Su l’autre site, on la ratait, et on ratait ses photos. That’s all and says it all… – Ysengrimus]
Sophie Sulphure said
Si on retourne un peu vers le peintre, voici un diaporama de quelques-unes de ses peintures.
[Magnifique, Sophie. Grand merci. Le fond musical est superbe aussi. À voir et revoir. Abandonne-toi un peu PanoPano… – Ysengrimus]
PanoPanoramique said
No, no, no…
Sissi Cigale said
Ysengrim, on te cite:
L’APPEL DE RIOPELLE
[J’ai vu ça, oui… – Ysengrimus]
Tuquon Bleu said
En tout cas, on vient de retrouver une partie de son œuvre. Je sais pas pourquoi mais chu content de ça…
La SQ retrouve des Riopelle volés il y a 18 ans
Qu’on les remettre au musée. Que tout le monde puisse les voir.
Emma Riveraine said
Voici l’homme…
Surprenette said
Et voici l’évocation de sa rencontre artistique avec une femme…
La collision féconde de Joan Mitchell et Jean-Paul Riopelle
Très touchant.