Le Carnet d'Ysengrimus

Ysengrimus le loup grogne sur le monde. Il faut refaire la vie et un jour viendra…

  • Paul Laurendeau

  • Intendance

Typologie des carnets (blogues) électroniques

Posted by Ysengrimus sur 15 juillet 2009

Capilotade apparente. Consolidation effective…

.

C’est avec joie et reconnaissance que je constate que le Carnet d’Ysengrimus vient de passer le cap sensible des cent milles visites uniques ou multiples. Ça y est, donc. Il se consolide. Pourtant, en ce moment, on assiste en fait à un certain tassement du carnet électronique comme formule d’expression. La mode évanescente est désormais ailleurs. Le susdit tassement, c’est de fait la tombée en jachère d’un nombre immense de carnets. La lassitude devant la solitude semble le principal facteur d’abandon de la formule du carnet électronique. Les commentateurs médiatiques traditionnels (dans leur sourde panique face à l’inexorable démocratisation de la circulation des idées au sein des médias sociaux) se sont mis à gazouiller sur la question. Ils citent aussi, comme facteurs, l’effet de mode (les branchés sautillants migreraient vers Twitter) et un certain nombre de mauvaises expériences de cyber-harcèlement ayant découragé plusieurs vocations de carnetistes… Ou encore, on a renoncé à la notoriété ou on a compris qu’on ne pouvait pas l’acquérir. On s’est lassés. On s’est brûlés (au sens du choc ponctuel désagréable ou au sens de l’épuisement). On s’est retrouvé à sec de contenu. On s’est senti bien seul dans sa tourelle. Comme pour la musculation, le yoga et la tonte du gazon, on a senti le poids croissant de l’effet de corvée. Peu importe. Il y a bel et bien tassement du carnet électronique. Mais qui dit tassement dit justement aussi son contraire: consolidation. Et la consolidation du carnet électronique s’accompagne d’une intéressante organisation de tendance des carnets. Je dégage quatre principaux types relativement stables de carnets électroniques au jour d’aujourd’hui.

Le Carnet-télex. Ici on singe les blogues journalistiques à la page. On suit l’actualité cursivement, on la commente et on fait se dérouler le rouleau télex de l’info, comme le ferait un vrai de vrai journaleux. Il est frappant de constater combien les médias conventionnels sont désormais relayés, dans leur chapelet circonscrit de redites locales ou mondiales, par toute une camarilla de suiveux qui reprend leurs topos (et jusqu’à leurs photos) sur l’actualité, les glosent en mieux ou en pire, la colorant d’amateurisme en jouant les agences de presse de salon et en n’apportant pas grand-chose de plus à la description du factuel. Certains de ces cyber-journaleux se chamaillent en plus entre eux comme de vraies de vraies prima donna médiatiques et entrent dans toutes sortes de polémiques byzantines, souvent passablement vides de contenu. Ils s’accusent mutuellement de parasitisme ou encore de se tirer dans les pattes sous couvert de cyber-anonymat. Ils vont jusqu’à en oublier leur vocation initiale de télex pour faire dans l’empoigne interpersonnelle ardente. Journaux de demain, médias alternatifs ou simples copies carbones falotes s’assurant des visites à court terme en parlant des sujets attrapes qui font tourner les têtes du moment? Ce sera à l’Histoire de juger. Et dans la cyberculture, l’Histoire, ça débarque vite. Je crois qu’il y a, dans cette catégorie, bien des carnets aujourd’hui en jachère. Prétendre jouer au journaleux à la mode depuis le coin de son cubicule en copiant-collant les télex des autres, ça fait un temps. Il reste que dédoubler n’est pas innover et que le temps aura passé bien vite pour ce type de formule. La caractère étroitement suiviste, factuellement microscopique et ponctuellement circonscrit et limitée de l’information couverte fait aussi de ces documents des archives extrêmement limitatives. Je pense que les historiens ne consulteront que fort rarement ce type de carnet dédoublant les journaux d’une époque… Enfin on verra…

Le Carnet thématique. On traite ici un sujet engageant une pratique ou un corps d’activités spécifiques et on y diffuse des développements descriptifs et des recommandations concrètes de toutes natures. Cuisine, dressage des chiens de race, culture et consommation du cannabis, bande dessinée, sexualité sado-masochiste, navigation à voile, mécanique, jardinage. Le Carnet thématique est nettement en train de se substituer aux fameux précis des collections Vie pratique de jadis, comme Wikipédia est à se substituer aux encyclopédies de colportage de jadis. Habituellement, on découvre un carnet thématique suite à une recherche par mots clefs. On pourrait presque parler de wiki-carnets et la facette interactive du carnet prend souvent ici une tranquille et délicieuse dimension de discussion entre spécialistes vernaculaires. Autre fait important: le carnet thématique est souvent le plus effectivement multimédia du lot. L’image, fixe ou mobile, y revêt habituellement une qualité démonstrative qui change de la dimension souvent anecdotique, décorative ou cabotine qu’elle revêt ailleurs. Un type spécifique de carnet thématique prépare ou répertorie un événement et vit au rythme du moment qui s’annonce ou des étapes qui se franchissent en rapport avec cet événement: des floralies ou des régates, l’élection d’un candidat municipal, la fête nationale dans un patelin, le démarrage d’un orchestre alternatif ou d’une exposition d’art visuel, un chanteur, une sculpture collective. Dans tous les cas, c’est un thème spécifique vécu ou à vivre qui est le moyeu central et qui fonde l’effet fédérateur de la formule. Conséquemment, plusieurs carnets thématiques sont inévitablement centrés sur une personnalité publique ou artistique. On notera à cet effet que, dans certains autres cas spécifiques, c’est l’auteur(e), réel ou présumé, du carnet thématique qui en constituera de fait le thème. La reine de Jordanie, auteure (supposée – c’est un exemple fictif, du moins à ma connaissance) du carnet de commentaire social de la reine de Jordanie est en fait le thème central du carnet de la reine de Jordanie, puisque que ce sont les écrits de la reine de Jordanie sur quoi que ce soit et absolument rien d’autre qui assurent l’effet fédérateur du carnet… Écrits par un anonyme, les mêmes textes ne procèderaient plus du tout du même type de carnet.

Le Journal intime cyber-anonyme. Si le phénomène des carnets électroniques invitant à des commentaires a produit un moment de formidable originalité, c’est bien dans le cas de ces extraordinaires journaux intimes cyber-anonymes que leurs lecteurs et lectrices suivent comme de passionnant feuilletons. Ces discours remarquables sont sans correspondants ou ancêtres immédiats. Certain(e)s des auteur(e)s de ces rouleaux sont des plumes particulièrement incisives et ils/elles oeuvrent à la superbe et inédite tapisserie de la cyber-chronique de ce temps. Souvent tenus par des femmes, ces carnets abordent des sujets journaliers, ordinaires, intimes et assurent un suivi des développements riches en rebondissements et en manifestations de sagesse quotidienne. Semi-fictifs, semi-anonymes, ces documents en devenir nous invitent à les suivre et à en vivifier les fascinants protagonistes de nos encouragements et de nos conseils. Le revers terrible de ces œuvres savoureuses est qu’elles semblent engendrer le plus haut taux de cyber-harcèlement. Admirateurs ahuris ou détracteurs hargneux se nichent dans la bande passante de ces carnets spécifiques, en retracent les auteur(e)s, les harcèlent, les pourchassent, les enquiquine, les épuise. Celles-ci s’écoeurent et ferment éventuellement boutiques, nous privant aussitôt de leur extraordinaire production. Il semble aussi, inversement, que la solitude soit un facteur vif et douloureux de démobilisation en ce genre spécifique. Il faut noter que certains de ces journaux intimes sont «faux» en ce sens qu’ils relatent des drames largement ou entièrement fictifs et suscitent des flux émotionnels qui se transforment en tempêtes péronelles quand la faussaire s’avère «démasquée». C’est un tort regrettable de traquer, comme un travers ou un mal, la fiction de ces discours. Qui irait demander aux Mémoires d’une jeune fille rangée ou aux Mémoires d’un tricheur d’être platement factuels?

Le Carnet d’opinion. C’est, comme le carnet thématique, un rouleau qui n’est pas nerveusement soumis au flux microscopique de l’actualité vive. C’est, comme le carnet-télex, une couverture qui touche les grandes questions de notre temps sur le mode de la description et de l’explication factuelles. C’est, comme le journal intime cyber-anonyme, une intervention crucialement marquée au coin des opinions et de la sensibilité originales de son auteur. Souvent sociopolitique, parfois révolté, frondeur ou vitriolique, toujours personnel, le carnet d’opinion cartonne et commente, s’attire amis et adversaires, stimule le débat, campe une doctrine, tranche dans le vif, prend radicalement position, fout la merde. Le Carnet d’Ysengrimus a la modeste prétention de se définir comme un carnet d’opinion.

Comme dans le cas de toutes les typologies de ce genre, il est parfaitement envisageable d’observer des métissages. Une dame commentera un fait d’actualité ou un spectacle à la mode dans son carnet intime. Un jardinier ou un dresseur de chiens nous parlera de ses problèmes familiaux dans son carnet thématique. Certaines des aventures que je rapporte dans mon carnet d’opinion on été vécues en interaction avec mes enfants adorés. Je le mentionne sans rougir. Certains carnets-télex basculent dans la plus imprévue des originalités en articulant subitement une opinion novatrice. On dégage ici plutôt des tendanciels que des types rigides. J’ai été initialement tenté de fournir un exemple par type, en utilisant notamment mes superbes carnets amis, Loula la nomade, le Carnet du Dilettante, Humeur variable, mon merveilleux belge qui se soigne ou encore une femme libre, Ya Basta!, Mémoires d’outre-vie, VIVRE… sous le regard du Boudha! ou Ni putes ni soumises. Mais j’aurais horreur de vexer ces personnes extraordinaires en les étiquetant unilatéralement ou en les forçant dans un type ou un autre. Lisez-les, vous y retrouverez aisément les tendances que je viens de dégager. Chacun d’entre eux exemplifiera une des tendances en manifestation principale, zébrée d’un peu des autres. Même dans les cas de métissages plus profond, les tendances se dégagent nettement et il semble bien qu’elles se stabilisent, se consolident, avancent lentement vers la fondation des facettes d’un genre.

Finalement le carnet électronique qui marche, c’est quoi? Réponse, c’est comme n’importe quel autre texte qui marche. C’est le carnet qui parle du cœur, qui écrit d’avoir quelque chose à dire (et non pour attirer l’attention ou faire tourner la bécane d’un nouveau cyber-gadget) et qui se donne un rythme viable. Le mien, de rythme, c’est un billet aux deux semaines (je suis d’ailleurs un des rares qui entre des billets de longueurs stables à rythme fixe – laissant désormais l’intermittent, le fulgurant, l’évanescent et le courtichet à Twitter). Notons qu’habituellement la prolixité des carnets varie, que le rythme est dissymétrique et que les dates de tombée des billets sont habituellement aléatoires. Pas de problème avec ça si vous ne vous desséchez pas… Gardez en mémoire que l’exercice est fondamentalement interactif (contrairement à un simple site web). Donnez-vous un code d’éthique interactionnel ferme et répondez à vos correspondants, à leur contenu plutôt qu’à leur personne. Ne pensez pas trop à qui vous lira, au nombre de clics, au répertoriage, etc… Concentrez vous sur ce que vous avez à dire et, comme le clame la formule choc de certaines clefs d’entrées de commentaires, dites-le! Sur Twitter, on suit la trajectoire d’une personne adulée ou respectée. Ce qui compte dans cet espace, c’est qui vous êtes et ce que vous faites… qui vous twittez, qui vous twittera…  Sur les carnets on suit la trajectoire des idées de fond. Ce qui compte, c’est ce que vous dites, ce que vous traitez. La généralisation des agrégateurs, ces instruments présentoirs qui suivent cursivement les publications sur un ensemble circonscrit de carnets, intensifie le phénomène du carnet électronique dans sa dimension archivistique, si on me pardonne le terme, et lui donne une stabilité et une densité qui répond harmonieusement à sa pure et simple légitimité intellectuelle. On vous retrouve par les sujets ou par les mots-clefs. Les deux formules, l’un de l’ordre de l’être (Twitter), l’autre de l’ordre du dire (Blogue), sont promises à un superbe avenir. Et, comme dans toutes situations évolutives, il y aura les troncs, il y aura les branches et il y aura l’humus. Bonne continuation d’écriture et de lecture.

.
.
.

133 Réponses to “Typologie des carnets (blogues) électroniques”

  1. Beau texte intelligent. Je m’y retrouve avec mon blogue quelque part entre carnet thématique (le Venezuela sous toutes ses formes) et carnet d’opinion (ma vision du Venezuela).

  2. leluap said

    Carnet d’opinion. Je tente de tenir avec ceci:

    Paul et Mickey – Commentaires sur l’actualité du monde

    avec l’ambition non pas de changer le monde, pas assez utopiste pour ça, mais de le rendre un peu plus intelligible pour mes lecteurs qui sont, pour beaucoup, des jeunes gens.

  3. Lien vers cet article du Carnet d’Ysengrimus. Ysengrimus vient d’établir une typologie des blogs (lui il écrit blogues) en quatre catégories…

  4. lise CC said

    Une classification en quatre morceaux, c’est un peu étroit, Ysengrimus. La priorité de mon blogue, … zut, j’en vois trois: le quotidien, l’expérience, l’histoire. Zut: et l’écriture, les voyages, les recettes de cuisine, la société. Re-re-zut: et le malheur du monde; tout ce qui me touche à travers le quotidien, en positif ou négatif. Ah, mille fois zut: j’allais oublier le spirituel!

    Alors, où me poser? Oui, je l’avoue, je fais partie de ces femmes qui « se racontent », sorte de journal, tenu au jour le jour (d’où le titre choisi, Au Jour d’Hui) et non-intime, et non-anonyme. C’est péjoratif à pleurer, cette appellation. Et, re-oui, on subit des attaques, on riposte, parfois on ferme boutique – si on ne comprends pas que l’ultime liberté donnée (et c’est gratuit!) par nos fournisseurs de blogues, justement, c’est de rester ouverts et de continuer d’écrire QUAND MÊME.

    Merci pour ce début de classification, Y. et si vous vouliez m’en croire, il faudrait cerner la classification de plus près, peut-être arriver à huit types bien définis?

  5. Mutant médiatique depuis 2004, je me méfie encore des typologies. C’est dans la nature d’un mutant de se retrouver entre deux catégories.

  6. plombiereslesbains said

    Où nous situer?

    Un blog qui veut défendre sa ville aux mille balcons, une petite ville thermale vosgienne, riche en histoire dont le patrimoine d’une beauté exceptionnelle a été vendu au rabais et qui attend les prochaines élections municipales avec impatience.

    Suite à la création du blog plombiereslesbains.wordpress.com, un autre blog, dédié à la promotion de la commune, plombièresinitiative.wordpress.com a été créé par une équipe déterminée à vendre les atouts de cette charmante commune et à aider les commerçants et artisans à se faire connaître.

    Vous pensez que votre municipalité vous laisse tomber? Alors, à vos claviers et faites comme nous. C’est beaucoup de travail mais nous ne voulons plus voir dépérir la ville où Napoléon III, Voltaire, Montaigne, Berlioz et bien d’autres encore ont séjourné.

    Le patrimoine d’une petite ville est notre patrimoine à tous!

  7. Nicole said

    Comme Lise CC et pour reprendre ses mots à elle, moi aussi je suis de «…ces femmes qui “se racontent” dans un journal tenu au jour le jour, non-intime et non-anonyme».

    Je n’aurais pas pu mieux le dire qu’elle l’a fait.

  8. amerose said

    Le Journal intime cyber-anonyme. Twitter. Le Carnet d’opinion. Je suis un mélange des trois!

    🙂

  9. Drew said

    Me reconnais pas nulle part… Mais bon, est-ce bien grave?

  10. Pour ma part, il s’agirait d’un « carnet thématique ».

    La quasi-totalité des professionnels de l’ingénierie logicielle ayant décidé d’acquérir une certaine visibilité sur l’Internet ont un blog, et souvent aussi, un compte Twitter actif. Mais je suppose que le domaine est un peu particulier…

  11. lesrecettesdupanier said

    Très bonne réflexion sur la notion de cyber-carnet.

    Le mien, Les Recettes du Panier, se range dans la catégorie des très classiques carnets thématiques. Il a pour sujet principal un panier hebdomadaire de légumes autour duquel sont publiées des recettes.

  12. La French Connexion said

    Billet très intéressant, merci.

  13. Vouloir catégoriser les blogs c’est comme vouloir catégoriser chaque individu, c’est une tâche impossible. Chacun a cependant des objectifs et peut-être que là, il y a une possibilité de classification.

  14. Elizabeth said

    Bonjour, je découvre votre blogue suite à la visite que vous avez faite sur le mien (Sédiments). Pour répondre à votre question, j’ai un peu de mal à me situer dans la typologie en quatre sections que vous proposez. A priori, je ne me reconnaissais dans aucune catégorie! En procédant par élimination, il n’y a guère que le « carnet thématique » qui pourrait convenir. Mais ce serait difficile de dire quel est mon thème. Quelque chose comme « promenades à prétention culturelle ». La majorité de mes notes traite en effet des expos et des films que je vais voir, des livres que je lis. En fait, je m’en rends compte en essayant de la définir, la substance est la même que celle des conversations que je peux avoir avec mes amis sur ces sujets… Le reste des notes consiste en réflexions diverses, choses vues dans la rue (étonnantes, bizarres, touchantes, etc.) et – fort rarement – commentaires sur l’actualité.

    Pour compléter ce portrait schématique, j’ajouterai que je tenais précédemment un blogue sous pseudo (Sablier, chez Hautetfort) et que j’ai décidé d’apparaître désormais sous mon vrai nom. Enfin, je ne pratique pas Twitter et j’ai fermé la page que j’ai eue quelques mois sur FaceBook, m’étant rendu compte que je n’y faisais qu’un vain exercice de narcissisme.

  15. Si je m’en tiens à vos catégories, il s’agirait d’un carnet thématique orienté succès.
    Je n’en suis qu’à mes débuts.

    Bonne journée!

  16. Caro said

    J’ai un peu de mal à ranger mon blogue dans une catégorie (la jeunesse de mon blogue y est certainement pour quelque chose…). J’y parle photo (et je compte y parler photo encore), littérature, cinéma, séries, tourisme parfois… Si une thématique générale peut reprendre tous ces aspects, il s’agit certainement alors d’un blogue thématique… Par ailleurs, certains billets traitent parfois d’actualité, ou commentent les réseaux sociaux que je peux observer, et les réflexions que cela m’inspire… Ceci dits, ils sont plus rares.

    Après lecture des autres commentaires, je constate que je suis plus ou moins dans la même situation qu’Elisabeth, de Sédiments

  17. guillaumecoquin said

    Un article sympa dans un autre domaine que mes lectures habituelles voilà qui est sympa.

    Pour le classement du mien, j’ai du mal à le rentrer dans une case précise vu qu’il s’agirait d’un journal intime thématique teinté d’opinion (ouf, je me suis lâché sur cette expression). En gros journal intime parce qu’il raconte une partie de ma vie que je ne garde pas personnelle, thématique parce qu’il parle d’activité sportivo-ludique quasi uniquement et les quelques opinions que j’écris ont toutes un lien avec l’optique de base.

    J’observe aussi une stabilité de mon blog, des visites régulières par un lectorat connaisseur bien souvent, quelques personnes se perdent par hasard, certaines arrivent par des recherches google mais la plupart des blogueurs de mon entourage se sont tourné vers Facebook, plus près de leurs attentes sûrement. mais continuent à cliquer sur mon lien pour suivre mes articles. Pour moi les deux sont des outils différents, l’un pour partager ce qu’on a à écrire, l’autre comme carnet d’adresse actualisé.

    À bientôt peut-être.

  18. tuximo said

    Je me situe dans le carnet thématique.

  19. runonline said

    Merci pour le commentaire sur runonline. Moi, ce que je constate, c’est qu’après plus de 100 000 visites uniques ou multiples, j’ai trop de commentaires sur mon blog. La course est une passion et mon carnet, c’est l’autre façon de la prolonger… Il m’arrive de me demander si runonline est un medium de dialogue ou une séance psy cybernétique parfois: mais au fait qu’en pensez-vous?

    Et merci pour le commentaire!

    • ysengrimus said

      J’en pense que la possibilité de commenter est le nerf du carnet électronique (autrement, on fait un site web et tout est dit… Envisagez cette option sereinement, il n’y a rien de mal à cela). Je ne ferme jamais les commentaires et j’assume le flot à mon rythme. Je considère aussi qu’il ne faut caviarder que les commentaires qui n’apportent pas de contenu nouveau. Je tiens à exposer tous les points de vue d’un débat. Je favorise maximalement les hyperliens et je respecte le ton, même si cela péronelle un peu dans les coins, par moments. Je préfère un agressif bourré de talent qui exprime des vues articulées à un laudatif redondant. J’évite le plus possible les redites (et certains rares éléments de charriage argumentatif excessif).

      Le fond de l’affaire est que les lecteurs et les lectrices se feront leurs propres idées de ce qui se discute ici. Je suis ici pour avancer des vues originales dans une confrontation explicite et exposée des contenus, pas pour manipuler mes lecteurs ou asséner une option. Je crois profondément en une maïeutique dialectique (pour synthétiser la chose en une formule ou chaque mot compte). Les commentaires sont constitutifs du carnet électronique. Un billet raté est un billet non-commenté.

  20. alzaz said

    Salut,

    Je viens répondre à ta question posée sur alzaz et son graal. Je lis ton article et je l’apprécie car il voit assez clair. Mais une flatterie amène toujours une critique sinon il faut s’en méfier.

    Ma critique n’est pas méchante puisqu’elle se résume à cette question assez saugrenue: « pourquoi y aurait-il un bon type de carnet qui marche et d’autres non? » Il y a des niches écologiques (ou blogologiques) à prendre et la sélection naturelle opère.

    La niche « je parle de mon nombril » à la fréquence de 5 posts par jour « marche » mieux que « Si je pense donc je suis, alors c’est que je existe. Quel valeur donner à ce prédicat? » en une page le mois. La réussite se mesure aux statistiques du blogue. Est-ce une réussite que 1000 badauds s’attroupent autour d’un accidenté de la route dont le sang gicle de partout? Doit-on méjuger du second type de blogue qui ne fait que 5 lecteurs assidus ou qui ne produit qu’un texte approfondi par mois?

    Mieux: chez Over-blog, c’est leur ordinateur qui juge de votre TALENT. Si je mets « cul » ou « chatte » (même en parlant de ma petite chattoune animale qui fait naturellement miaou), il y a afflux de vicelards à cause des mots-clés et on reçoit un mail de l’administration vous assurant que vous devriez mettre de la pub, merdique et dégradante pour le genre humain, tellement vous avez du talent.

    alzaz (ou Xavier Vallon de mon vrai nom), c’est pas pour tous de l’anonymat qui permettrait de transgresser les inter-dits. Tous ne cultivent pas forcément les mauvaises herbes du conditionnement imbécilisant qu’on s’acharne depuis des millénaires à lui faire subir. La culture de graines plus exotiques m’a permis d’entrevoir des lueurs: la Vérité, l’être ou Soi, la liberté vraie, la réalité de l’égalité, la conscience d’autrui…

    J’ai créé 7 blogues qui « marchent » puisqu’on m’y lit en esprit et en qualité. Ceux qui jugent de la réussite en fonction des critères habituels de quantité et de durée dans le temps ne pensent pas comme moi. Ils sont forts nombreux et croient, de fait, en mériter les titres de porteurs de vérité. Mes blogues sont des structures d’opposition plus que la traduction d’un esprit de contradiction:

    Le premier est le délaissé, chez Over-Blog (mon premier alzaz et son graal devenu Mon blogue à blagues). Une bonne castagne avec la direction d’OB a fait que j’y met mes « ordures » blagantes reçues par mails. Je ne regarde jamais les statistiques, je m’en fous. Devrais-je porter un culte à une poubelle? Oublions donc la question que vous posiez pour celui-ci.

    Le remplaçant s’est fait chez WordPress, beaucoup moins chiant administrativement et plus clair sur le fric). Cet alzaz et son graal est un blog à thème (psyché et intellect) mais aussi d’opinion (je revendique mon hédonisme épicurien). Mes lecteurs m’en veulent d’avoir diminué la fréquence d’édition qui était de 6 articles par mois (je n’en fait plus que 2 mais plus longs).

    Je voulais absolument parler d’histoire d’Algérie mais les lecteurs du blogue précédemment cité n’en voulaient pas. J’ai alors créé jahiliyyah: ignorance ou trésor?. Je débute et déjà j’ose dire mon succès avec une quinzaine de lecteurs. Blogue à thème et cours d’histoire illustrés. Blogue qui marche selon moi.

    Je suis écologue de formation et, ne pouvant mélanger les torchons et les serviettes, j’ai ouvert mon 5ème blogue thématique spécial écologie, La maison d’alzaz. Un véritable cours de science pour volontaires courageux et désireux de se faire leur propre éthique en la matière. Ce n’est pas un blogue politique ni militant bien que j’y intègre mes propres opinions. C’est le début aussi et ça « marche », toujours selon moi.

    Autre blogue: Photoshopées et plus si affinités dont je ne me préoccupe pas si ça marche ou pas. C’est un amusement très personnel et je fais ça sans contrainte contrairement aux trois précédents. Blogue à photos traficottées presque privé sans être intime.

    Le 6ième, Los locos motivados est un blogue communautaire où tout le monde est le chef (administrateur). C’est une expérience de blogue libertaire. Il ne vaut pas plus que les autres blogues si ce n’est cet aspect empirique et expérimental. Qu’il marche ou bien qu’il ne marche pas, ça aura quand même marché en tant qu’étude d’un phénomène. Son plus, c’est sa fonction portail live proche d’un MSN. Définitivement, ça marche aussi selon mes critères.

    Le dernier né est un blogue privé pour le moment, une sorte de testament (témoignage) psychanalytique électronique que la postérité humaine se chargera de faire ce qu’elle voudra après ma mort, pas si éloignée que ça. C’est un peu un journal intime mais qui sera rendu public dans quelques mois, donc… Je ne donnerai l’accès qu’à certains pour le moment, il est une bombe pouvant affecter ceux dont il parle (proches, familles, connaissances…) et son rôle n’est pas de détruire les faibles mais de renforcer les forts. Sans lecteurs aucun, il marche toutefois.

    En conclusion, un blogue, comme toute chose, est vu selon un angle précis qui est sensé montrer du sens. Il marche ou pas selon tel ou tel critère. En quoi mes blogues marchent-ils? Hé bien seulement par le fait qu’en me relisant après coup, j’éprouve parfois une complétude totale en découvrant mes propres écrits comme s’ils n’étaient pas de moi. Je me fais plaisir en me lisant: le miracle a lieu, ça marche donc… Tout dépend donc de l’idée-forme qu’on veut donner à son oeuvre. Si le blogue n’est point ouvrage mais simple fait de mode, il finira par lasser son bureaucrate attitré, c’est un travail au mauvais sens du terme (tripalium). On peut dire que ça a marché un temps en tant que simple acte conformiste. S’il est une véritable ouvrage, il permet à son auteur de gagner en autorité. Seul l’auteur peut préjuger de sa réusiite et de la valeur de son action selon qu’il y a lente élévation. Les autres, les lecteurs, jugeront de cette réussite s’ils en tirent un bénéfice réel et immédiat. Ce sont deux jugements différents par nature.

    Je ne sais pas si j’apporte une pierre à votre moulin, vous attendiez peut-être une autre réponse, plus technique et moins philosophique. A bientôt, je vous mets dans mon groupe de favoris.

    P.S. : J’espère que mes HTML passeront correctement, le moindre oubli de caractère et paf, c’est horrible [J’ai du les refaire tous, mais cela en a valu la peine – Ysengrimus]. Pour les fautes d’orthographe, je ne les vois à peu près qu’à la lecture de l’édité. En tout cas, je vois qu’inconsciemment, je viens de faire un publi-reportage sur mes blogues. Bienvenue alors aux lecteurs très curieux. Un conseil, sortez vos boîtes de paracétamol.

    • ysengrimus said

      Une seule chose me révolte profondement dans ce développement: l’annonce de la proximité de votre mort. Je m’y objecte intensément… et vous remercie de cette fort utile analyse.

    • alzaz said

      Non, j’ai mal dit. Pas de suicide dans quelques mois… J’espère que la providence me portera plus loin. Il me faudrait au moins 5 ans pour achever ce que j’ai prévu de faire: électroniser du savoir et quelque opinion.

  21. flyingframboise said

    Salut Y,

    Je crois que, dans ta hâte définitionnelle, tu as oublié au moins un type de carnet! Comme tu as pris le temps de me poser la question de savoir dans quel colonne de tes catégories mon blog désirait se ranger, je vais faire preuve de courtoisie et de mansuétude et te répondre.

    Tout d’abord mon blog est un blog sauvage, vivant dans les forêts de l’est de l’Europe et dans les plaines de l’Arizona. Il ne se laisse pas catégoriser comme cela. Mais pour toi, parce que tu as une jolie barbe, il va te révéler le secret de ses origines… C’est un carnet…de voyage bien sûr!!!!

    Comment, dans ta frénésie impie tu as osé passer sur le dos de ce noble genre, dont les ancêtres, tel Mr London, ont apporté tant de rêve au monde? Tu mérites le pal! Enfin, comme je ne suis pas Jack London, mais juste un gosse qui raconte ses voyages à ses amis, tu seras épargné!

    Sur ce, je te souhaite bon vent!

    p.s.: peut être un autre avisé aura précédement pris le temps de réhabiliter le carnet de voyage comme genre de blog à part entière dans ta cosmologie cyber-littéraire, dans ce cas je lui demande pardon pour ma paresse de ne pas avoir lu les autres posts!

    p.s.2: les fautes d’accent sont dues au clavier américain, les autres à ma négligence.

    • ysengrimus said

      Ja tendais à classer le carnet de voyage sous la catégorie des carnets thématiques, avant de vous lire. Mais Jack London et vous-même me faites bien sentir qu’il pourrait s’agir là, effectivement, d’un cas tout à fait à part. Je vous en remercie.

  22. Maud said

    Hello

    Mon blog est tout neuf et il est vrai que je ne l’alimente pas tous les jours, faute de temps ou d’envie. Mais je souhaite que le blog que j’ai créé pour mon propre plaisir avant tout, dans lequel je tente de répertorier les multiples facettes du fantastique et de l’imaginaire qui me touchent, devienne pas une contrainte. En effet, j’espère avoir la liberté de travailler sur mon blog une partie de la nuit ou bien le laisser « en jachère » quelques semaines, si ça me chante. Voilà mon état d’esprit. On a trop de contrainte dans ce monde que pour s’en imposer à soi-même…

    Pour ce qui est d’appartenir à une catégorie, bien que je n’aime pas trop ça, je dirais que mon blog est thématique.

    Merci de vous être intéressé à mon blog.

    Bonne journée

  23. Typologie des blogues :) | Business Commando said

    [Hyperlien avec ce texte du Carnet d’Ysengrimus]

  24. mae33 said

    Disons: carnet d’opinions…

  25. isabelle183 said

    Bonjour Ysengrimus

    Je connais votre blog depuis l’année dernière. J’avais trouvé notamment l’article: De la distinction entre pornographie et érotisme remarquable. Car ce sujet fait bien partie de mes propres réflexions.

    Vous me posez sur mon blog une question précise sur un autre blog dont j’ai parlé et qui n’existe plus. Déjà. Typologie pour moi: blog à but lucratif. Il suffit de se référer dans la recherche google au mot clef «rentabiliser» pour mieux comprendre les motivations de certains blogueurs.

    Je trouve votre typologie intéressante. Je considère mon propre blog comme un carnet thématique. Votre description me convient. Mon sujet est délicat et j’essaye de le traiter sans vulgarité, avec de l’humour et avec distance critique. Sans toutefois exposer ma vie privée hors de ma thématique. Je me contente d’aborder une seule facette de moi. Sinon la palette est vaste. Cela peut aller de la philo ou de la psychanalyse pure à la plus grande futilité comme la star académie.

    isabelle183

  26. Virgo said

    Hey bien justement, je me demande encore dans quelle catégorie je peux entrer! Quelque part entre carnet intime et carnet d’opinion, je dirais…

    Et, pour l’instant, carnet en pause, surtout!!

  27. chouetteinsolite said

    Très intéressant cette réflexion. En ce qui concerne mon blogue, Chouette Insolite, je n’ai pas la prétention d’entrer dans la catégorie du carnet d’opinion, mais c’est du moins ce que je vise. À la base, je souhaites adopter une posture plutôt journalistique, mais je suis consciente que ce qui fait que l’information que j’apporte n’est pas redondante, c’est l’angle choisi pour la présenter. Dans ce cas, selon moi, il est impossible de rester objectif. C’est pour cette raison que j’ai décidé de devancer les choses et d’assumer pleinement mon point de vue. Également, je crois que mon style d’écriture contribue à rendre mon carnet plus personnel et unique.

  28. striketeam5 said

    Merci de votre visite sur mon tout nouveau blog (blogue?). Je viens de lire cet article très intéressant et pour répondre à la question que tu m’as posée (je dis tu très facilement, il ne faut pas le prendre mal…) par rapport à la catégorie de mon blog, je dirais, en fonction de ta classification que j’appartiens à la quatrième. En tout cas c’est ce que je faisais avant sur Overblog… Mais là-bas, trop de pression: Blogrank, appel à mettre de la pub, etc… Cela ne m’a pas convenu au bout d’un moment et j’ai effacé tout mon « travail ».

    Après quelques semaines j’ai refait un blog musical sur OB… mais pour moi… car j’aime ça… J’ai peu de visites et je m’en moque. Je sais que les gens n’écoutent pas les musiques et ne regardent pas les vidéos: je le fais pour moi.

    Sur N’importequoi, je vais faire… n’importe quoi!

    Mon blog d’avant avait pour titre: politique économie révolte… et ma petite musique. Je pense que l’état d’esprit sera un peu le même. Je pourrais rajouter humour et provocation… pas toujours du meilleur goût… mais j’aime ça!

  29. lise CC said

    Hello, Ysengrimus, vous possédez l’art de faire parler les foules! félicitations!

    Et de me faire cogiter autour de cette simple question: dans quelle classification puis-je mettre AJD’H? je l’ai dit, les quatre rayonnages ne me semblent pas suffisants, car ils correspondent à des classifications ‘classiques », or, le net n’est pas classique, justement, il nous fait sortir des choses vues (si on veut bien s’en donner la peine). Donc, je propose la classification suivante: le blog indépendant, non-relié aux classifications existantes. (trouver une autre dénomination?)

    • ysengrimus said

      Je ne dégage pas cette typologie par « classicisme » mais par « empirisme »… Observation au bout du pouce et/ou sur le pouce… Si vous vous analysez comme inclassable, je n’y vois pas d’objection virulente…

  30. lise CC said

    Pas exactement « inclassable », mais « autrement »… c’est possible?

  31. emanu124 said

    C’est très intéressant cette typologie… Je me situerais plutôt dans les carnets d’opinions.

    Même si mes opinions sont futiles et volages…

    Ou pas…

    À voir 😀

  32. jimidi said

    Coucou les gens ! Je vous ai emboîté le pas, mais comme c’est un peu long, il me parait préférable de venir lire là:

    SOURIEZ, C’EST POUR LA RADIO et LE CARNET DE JIMIDI

  33. @ Bon-jours, Ysengrimus, c’est long à lire.

    Question: dans quelle catégorie placez vous ceux qui parlent de spiritualité, philosophie, de religion dans le sens de relié, de gens comme Khalil Gibran, qui réagit à ce qu’il lit sur les autre Blogs, et des évéments du monde, façon rosicrucienne. Je pense que quatres catégories c’est juste.
    à +,

    Philocrate …

  34. Alain said

    Votre site est remarquable et vos avis avisés. Je mets cet article en lien sur mon blog.
    Amitiés de France.

  35. trublion said

    Tu es un dilettante, me disait papa, et je crois l’être resté.

    Je me dis, personne n’est obligé de me répondre, je ne suis obligé de répondre à quiconque, quoique! Il suffit de mettre le nez dehors pour voir que nous sommes tous différents, alors c’est peut être un moyen de se retrouver, sur des sujets qui nous ont interpelé, et de se faire une idée plus précise, même si parfois j’ose faire des articles sur des thèmes que je suis loin de maitriser.

    • ysengrimus said

      Liberté d’espression et démarche du carnetiste s’accompagnent harmonieusement dans la pensée de Trublion. Méditons sa sagesse solide et simple.

      Son carnet est superbe, en plus.

  36. annaniss said

    Mon blog est récent et je l’ai laissé de côté pendant plusieurs jours… J’administre un forum en même temps et il y a parfois des recoupements entre les deux. « A l’écoute » se situe plus dans les catégories « thématique » et « opinion » et je traite de sujets qui me tiennent à cœur. Je parle de genre, de non-désir d’enfant, de sexisme (autant envers les hommes que les femmes) mais ce n’est pas un journal.

    J’aime ce texte Ysengrimus, en tout cas.

  37. Véro said

    Bonjour!

    Mon blog est un journal intime, si on veut. Un journal de bord. Par contre, je ne suis aucunemant masquée, je joue cash. Depuis le début, tout est vrai. Ma vie, mon prénom… mon passé, mon présent. Je voulais mettre à plat certaines choses. En espérant surtout dire à mes proches certaines choses que je suis incapable de sortir verbalement. Je n’avais pas idée de la portée de mes mots, sur le net. Je voulais être entendue, écoutée… j’ai été lue, conseillée. Je ne sais pas si j’appartiens à une catégorie. Mais c’est intéressant de lire ce que vous dites de tout cela…

    Merci pour votre visite sur mon blog….

  38. Joël Bruffin said

    Bonjour,

    Je blogue depuis septembre 2004, et je constate tout à fait ce phénomène. Il y a trop de blogs, la quantité nuit gravement à la qualité.

    BRAVO pour cet article.

    Cordialement

  39. lise CC said

    Merci d’en parler: Twitter, et autres Facebook, mais ils servent à quoi? Je ne comprends pas. Si quelqu’un pouvait me répondre, ça m’aiderait.

    Et puis, pour s’en décoller une fois qu’un ou une ami(e) nous y a collés, pratiquement impossible! Pour quelle raison?

    Y., tu penses que Twitter et Facebook vont aider à la décantation? et que les « bons-honnêtes-intéressants » blogues vont y gagner? Que le dieu des petits blogueurs t’entende!

    • ysengrimus said

      J’ai dit ailleurs ce que je pense de TWITTER. Un billet est en préparation au sujet de FACEBOOK. Il ne faut pas entretenir des compulsions réactionnaire devant ces phénomènes. Ils ont leurs fonctions et il faut les observer pour ce qu’ils sont, sans moins, sans plus. Voir aussi comment ils évoluent, ou s’étiolent…

      Ce qui favorise la consolidation des carnets, c’est le tassement de l’effet de mode les concernant dont TWITTER est plus un indice qu’une cause motrice. Ceux qui restent, ce n’est pas qu’ils s’accrochent. C’est que le carnet correspond à ce qu’ils sont fondamentalement… et leurs lecteurs le sentent…

  40. lise CC said

    C’est que le carnet correspond à ce qu’ils sont fondamentalement… et leurs lecteurs le sentent… (Ysengrimus)

    Un miroir?

  41. Tourelou said

    Bravo, car il faut à mon avis un grand cœur pour ouvrir sa porte aussi grande à tant de visiteurs. Du courage surtout, peu de préjugé, peu de pudeur car ‘yadumondeicittedans’… Et pouvez-vous vraiment identifier tous les intervenants lorsque vous êtes gestionnaire d’un blogue?

    Votre blogue est à l’image du vieux loup d’expérience, habile, rusé, une bonne tête de meute. C’est pourquoi les blogues d’opinions comme le vôtre changent le monde.
    Je trouve fascinant de pouvoir lire et échanger avec la terre entière, ce moyen contribue certainement à capter le maximum d’énergie de tous les sujets, sur tous les sujets.

    J’ai bien hâte de lire votre billet sur Facebook, je l’ai adopté depuis peu. C’est un outil plus intimiste et amusant à utiliser. C’est comme ouvrir sa cour arrière (garden party) sur invitation, et non pas la maison complète à tous les passants. Vive la diversité et bien dit, un ‘ouvroir’ de littérature où il fait bon tisser sur les mêmes passions. De vouloir classer par type les carnets vous reporte-t-il pas à la géométrie du bien? Bonne route.

    • ysengrimus said

      Non, je ne peux pas identifier les intervenants. S’ils veulent rester cyber-anonymes, je respecte cela. Il faut assumer l’échange comme il se présente, comme au bal masqué.

      Il s’agit moins ici de « géométrie du bien » que de configuration des faits. Ma classification est avant tout une observation…

  42. Tant-Bourrin said

    Nous, on fait dans toutes les catégories à la fois, me semble-t-il, hormis le telex. Et si je dis nous, c’est que l’on est plusieurs (nombre indéfinissable et variable dans le temps) à bloguer depuis plus de quatre ans dans un joyeux bordel sans ligne éditoriale prédéfinie.

    Le collectif brownien comme remède à la lassitude ? :~)

  43. nmheclosions said

    Carnet d’opinion, pourquoi pas?

  44. Obywanne said

    Où classer un blog syndical? Entre thématique et opinion, non?

    Quoi qu’il en soit la question, pertinente, des genres m’interpelle. À réfléchir (il me faut toujours du temps…). Sinon, cette chronique sur une typologie des carnets électroniques m’intéresse plus personnellement. Aux questions « Et si je créais mon blog? À quel rythme les chroniques? Est-ce que je suis capable de m’y tenir?  » s’ajoute désormais celle-ci  » de quel type? »

    En attendant, je rajoute le carnet d’Ysengrimus dans mes favoris.

    • ysengrimus said

      Vraiment solide, votre carnet syndical. Chapeau à toute votre équipe.

      • Obywanne said

        Merci!

        [Mais de rien. Évitez les interventions trop courtes. Je caviarde tout ce qui n’apporte pas un contenu vif. Autrement, il y aurrait une broussaille de courtes interventions comme celle-ci… Bonne continuation. Allez, on continue – Ysengrimus]

  45. Bonjour et merci de l’invitation à venir classer mon blog. J’opte pour la catégorie « Carnet thématique ». Mon objectif avec mon blog sur le marketing philanthropique est essentiellement d’aider les organismes sans but lucratif à faire du meilleur marketing tout en encourageant les grandes entreprises à opter plus souvent pour la philanthropie corporative. Mon sujet est plutôt « niche » et s’adresse à une cible qui n’a pas pleinement intégré les outils du Web 2.0 dans ses pratiques quotidiennes. Mais je continue à alimenter le blog pour aider ceux qui cherchent ce type d’information, c’est un peu une forme de bénévolat.

    Félicitation pour votre blog dont la qualité éditoriale est excellente.

  46. Venise said

    Vous avez laissé un commentaire chez helenablue, vous avez piqué ma curiosité. Je suis d’un petit village en Estrie, au pied du mont Orford et je tiens depuis deux ans et demi un carnet de littérature québécoise, Le Passe-Mot.

    Je vais revenir vous lire autrement qu’en diagonale, c’est que j’ai la tête si pleine présentement, j’ai lu tant de blogues passionnants aujourd’hui. C’est ce qu’il faut dire aussi, celui qui dit et écrit, s’impose à la courtoise de lire ses fidèles lecteurs qui sont presque tous des blogueurs. Et il y en de si passionnants que la chaîne s’allonge jusqu’à traîner par terre, et vous saurez alors que l’on peut s’y enfarger!

    Je n’arrive pas vraiment à me classer dans vos catégories, j’ai bien essayé pourtant. Ce que je peux avancer par contre est que je me donne une discipline stricte: un billet aux deux jours et ne pas « tomber » dans les sujets personnels, m’en tenir à la littérature québécoise, y compris de foisonnants commentaires de lecture. Mais mon « je » est fort, mon blabla toujours à la portée de bouche, (vous l’entendez d’ici), et ma foi assez populaire, ce qui fait que j’ai dû (eh oui, on parle d’obligation ici 🙂 …) pondre une nouvelle chronique ailleurs, une babillarde directement sortie des limbes du Net, à la même adresse que mon mari Marsi, prolifique illustrateur bédéiste. Sous notre toit aussi, La lucarne à Luneau, un explorateur BD de grand talent.

    À la babillarde, je me laisse aller au propos personnel déluré et je peux ainsi conserver intact la mission de parler de la littérature québécoise qui en a tant besoin, si vous voulez le savoir. Autre point – je serai brève, j’abuse… – certains blogueurs se sont un peu moqués du sérieux que je mets dans ma mission. Plusieurs tiennent à ce que le blogue reste une pure partie de plaisir. Cela m’a un peu secrètement offusquée, le blogue est ce que l’on veut qu’il soit, en accord avec l’énergie et l’attention que l’on veut bien y consacrer. Point.

    Bien le bonjour et je reviens vous voir, un jour, la tête un peu plus vide afin qu’il y entre un peu plus de matière intelligente. Merci, c’est bien sympathique par ici.

  47. Laurent COUZI said

    Mon blog laurent.couzi.wordpress.com est un mélange entre un carnet thématique (le cinéma) et un carnet d’opinion (critiques de films). Il possède également un soupçon d’autobiographie mais ma principale motivation est de prendre du plaisir à écrire.

    Bonne journée et bon voyage dans la blogosphère

  48. Michèle said

    Un retour en force. Quatre semaines coupée d’internet. Mon blog bien visité… des gens inattendus, surprenants… mais j’ai l’esprit large et je veux encore voir plus loin. Je reviendrai ici. Merci pour la visite, il se fait tard et je dois retrouver mon lit + mon dieu éole 3 (appareil respiratoire enrichi en oxygène).

    Bonne nuit et à bientôt.

    • ysengrimus said

      Votre carnet exemplifie superbement un nouveau type qui prend corps dans mon esprit. Le type Cahier de collages (les anglophones disent: Scrapbook). Je ne partage pas toutes vos positions philosophiques mais j’aime beaucoup ce traitement en collage, original, novateur et en croissance stable.

  49. Michèle said

    Bon matin. Merci pour cette réponse et analyse qui me ravit: « Cahier de collages ». Je suis très heureuse. Je dois prendre le temps pour une meilleure connaissance avec ce « nouveau monde »… que j’ajoute dans mes liens de ce pas!

  50. jimidi said

    Je me demande si cette typologie des carnets ne devrait pas se doubler d’une typologie des lectures. Je dis bien « des lectures » et non des lecteurs, car nous sommes tour à tour, et d’un moment à l’autre, des lecteurs pressés, curieux, disponibles etc. et nous utilisons, parfois sur le même blog, mais selon le jour et l’heure, des modes de lecture différents: diagonale, pointilleuse, dubitative, ouverte, polémique, politique, critique…

    JMD

  51. C’est fou ce que vous intéressez les gens quand vous parlez d’eux et que vous les flattez un peu. Le syndrôme de l’animal de compagnie. Moi aussi, moi aussi, j’en suis adepte! J’adore qu’on parle de moi et d’ailleurs je ne fais que ça parler de moi dans mon carnet. Je le mettrais dans la catégorie des carnets nombrilistes. Et en plus, on a droit à une réponse absolument gentille et charmante à nos commentaires (c’est du moins ce genre de réponse que j’espère… hum… ne pas tuer la peau de l’ours avant…) Je vous savais courtois et je vous découvre gentil en plus. Vous vous adoucissez avec le temps, cher Ysengrimus.

    • ysengrimus said

      Pourquoi ne pas parler d’eux, s’ils le méritent? C’est la méchanceté à laquelle je me dois, pour grogner sur ce monde, qui me tire tant d’efforts, Femme Libre. Je suis gentil naturel, c’est ce monde injuste qui m’oblige à me rebiffer, le croc roide. Et il faut ce qu’il faut. Ce qui sera sera. C’est tout juste comme vous, ce moment d’auto-flagellation et d’auto-désignation «nombriliste», il vous coûte le même effort à vous qu’à moi ma férocité lupusienne…

      Votre admirable carnet m’a littéralement inspiré la formulation d’un de mes types. Vos lecteurs et les miens détecteront bien lequel…

  52. Capucine said

    @Une Femme Libre

    J’apprécie votre honnêteté. C’est rafraîchissant. On attire plus de mouches avec la flatterie qu’avec la vérité…

  53. lise CC said

    Houla, houla: flatter et feliciter, la ligne est mince entre les deux. Devons-nous pour autant nous abstenir afin de ne pas tomber dans les règles du webbiquenment incorrect?

  54. Je comprends fort bien que la méchanceté soit épuisante, Ysengrimus, et j’approuve tout à fait votre besoin de vous en reposer l’espace d’un été!

    N’est-ce-pas, Capucine? Bien que je doute que ce soit flatteur d’être comparée à une mouche, héhé!

    Mais non, LiseCC, la flatterie a sa place tout comme les félicitations ou le blâme. Pas question de s’abstenir de quoi que ce soit. Viva la libertad!

  55. lise CC said

    Cyberculture de l’attaque, abus et autres méchancetés de la toile: nous touchons un point sensible, qui serait trop long de développer sur ce fil de commentaires, mais je demanderais bien à Ysengrin-le-Web d’ouvrir une discussion là-dessus. C’est un sujet qui me passionne (y’a pas que celui-là…)

    Ys, j’aime de + en + venir ici.

  56. Michèle said

    allons’y, un petit copier/coller
    Auteure: Lise CC
    Commentaire: Cyberculture de l’attaque, abus et autres méchancetés de la toile: nous touchons un point sensible, qui serait trop long de développer sur ce fil de commentaires, mais je demanderais bien à Ysengrin-le-Web d’ouvrir une discussion là-dessus. C’est un sujet qui me passionne (y’a pas que celui-là…)

    Ys, j’aime de + en + venir ici.

    à mon tour:

    Mais moi, je suis très fatiguée, exténuée avec cette « merde de maladie » l’alzheimer… en août foi(e) d’animal nous verrons peut-être le bout du tunnel, la lumière… qui voudra bien briller pour maman (89 ans) des larmes de pluie qui ne cessent de couler, car elle a encore des flashs de lucidité…

    Alors croyez bien qu’ici, il y a des visiteurs nombrilistes. Mais je jette une pierre ce soir…pour me soulager!

    Merci à tous

  57. lise CC said

    oops, je ne me croyais pas « nombriliste » en disant que la cyber-attaque est un fait réel (qui touche tout le monde sur la toile, la preuve) qui « pourrait » intéresser beaucoup de bloggers…

    Michèle, désolée pour votre maman.

    • ysengrimus said

      Moi, tout ce ci-devant « nombrilisme », je suis pour, pour, pour. J’y vois une immense, cruciale et originale chronique de notre temps… C’est inegalé dans l’Histoire, cette richesse de témoignages concrets.

  58. Loula said

    Ça pourrait être un carnet thématique que je tiens, mais il serait alors multi-thématiques! et il glisse probablement vers le carnet intime anonyme, forcément…

  59. Andrée said

    Merci pour ce magnifique texte. Je blogue moi-même depuis six mois et me retrouve très bien dans ce que vous écrivez… l’excitation du début qui fait place parfois au sentiment de corvée…

    Je vous ai découvert par une autre blogueuse du Québec mais je reviendrai vous relire aux deux semaines.
    Andrée P.

  60. ClaudeL said

    Déjà 108 commentaires. Qu’ajouter qui ne fut pas déjà dit? Je retiens de la blogueuse une fine observation. On aime toujours s’identifier pourvu que ça ne finisse pas en étiquette, en ce qui me concerne en tout cas. Et dans les commentaires, une remarque pertinente: il y a bien sûr le monde des blogues, mais de plus en plus le monde des lecteurs-commentateurs. Même que parfois on se dit: je devrais peut-être développer et garder mes commentaires pour un billet sur mon propre blogue. En tout cas on est loin des petites phrases insipides des Facebook et Twitter, alors je ne comprends pas comment on peut dire que les blogues diminuent. En quantité peut-être mais en qualité: pas pour moi qui vais continuer à les lire et à les ajouter à ma liste comme d’autres ajoutent des amis, dont le vôtre peut-être bientôt.

    • ysengrimus said

      Votre journal est vraiment prenant. Votre conpréhension du genre carnet y est au centre de la cible. Cela se voit aussi dans votre commentaire ici. Grand merci.

  61. lise CC said

    Mon blog « Les voyageurs du Mayflower » est résolument d’écriture et historique, puisqu’il ne concerne que tout ce qui se rapporte à l’aventure des cent personnes qui ont embarqué en septembre 1620 à bord du Mayflower, partant de Playmouth (Grande Bretagne) pour arriver, trois mois plus tard, le 21 décembre 1620, à ce qui est aujorud’hui Plymouth, Massachussetts, USA.

    Donc, un blog « à thème » uniquement.

  62. Vignola101 said

    C’est drôle que je tombe sur cette typologie du blogue, je viens tout juste d’en proposer une « littéraire » dans un mémoire que je viens de déposer, en ligne à l’adresse suivante:

    [Hyperlien disparu — Ysengrimus]

  63. Valiel said

    Je suppose que mon blog se situe dans la catégorie carnet thématique? Mais je n’aime pas les classifications parce qu’elles ont tendance à appauvrir. Mon blog Valiel sur la Voie des Dieux est un blog à la fois de recherche et d’échanges sur la paganisme. Je l’ai ouvert en même temps que j’entrai dans une nouvelle phase de mes croyances, et que je suivais une « formation » (païenne) par correspondance, afin d’en parler, de tracer des évolutions… Au final il est beaucoup plus axé sur mon paganisme, ma recherche païenne, que sur cette formation. Thématique donc, parce qu’il s’agit de paganisme, mais en même temps, il est plus: je peux y présenter des objets/livres, faire des critiques, donner des nouvelles plus personnelles (départ en vacances), peut-être un peu militant (plus de pilule), …

    Difficile de dire, donc.

  64. Pixella Ritsuko said

    Merci pour votre commentaire. Excusez ma réponse si tardive. J’ai lu votre billet et je n’ai pas trouvé aisément dans quelle catégorie mettre mon blog, d’autant qu’il est encore nouveau et manque alors de contenu pour que je puisse définir sa spécificité… je laisse donc ma plume… mon clavier pardon, se laisser dicter par mes pensées selon mon humeur à chercher à m’évader, à partager mes passions, ou à commenter l’actualité 🙂

  65. Loula la nomade said

    Bonjour Ysengrimus,

    Sincèrement touchée d’être mentionnée dans ce billet. De retour dans ma petite vallée néo-brunswickoise.
    Amitiés,

    Loula aka Asma Regragui

  66. martinelizotte said

    Je viens de voir votre commentaire sur mon blogue… je classerais martinelizotte comme étant un blogue de type Carnet thématique. Le seul, en français, portant sur les relations publiques touristiques. 🙂

  67. Bravo pour le billet et pour cette tentative de classification. Je ne sais pas trop où je mettrais mon blog qui est surtout un blog de critique de théâtre avec quelques incursions vers le blogage (?), la presse ou la littérature. Mais on peut dire que la critique c’est de l’opinion? Et thématique? J’espère qu’il n’est pas télex et je le vois mal en carnet intime. Mais ce n’est pas la question. Ce blog a évolué en vivant sa vie de blog, m’a donné envie d’en faire un autre, c’est cela qui est bien aussi…

  68. Line Kalinine said

    VIte récupéré par le commerce, tout ca…

    QUE SONT DEVENUS LES BLOGUES DE MODE

  69. Jimidi said

    Bon… anniversaire? Et longue vie à nos carnets, tout particulièrement au tien, cher Ysengrimus. Dans les facteurs de désertion, compter les « améliorations » unilatéralement imposées par les plateformes, qui peuvent se révéler, à l’usage, décourageantes.

    [Exact. Ces dispositifs donnent un tout autre relief à la notion, d’autre part bien fétide, de pouvoir occulte et tutélaire, rastaquouère… – Ysengrimus]

  70. Tablette parlante said

    Ceci est parfaitement fascinant. Toutes ces jachères abandonnées depuis 2009 ou 2011, ces 404 not found, ces J’ai déménagé, ces Je ne blogue plus parce que j’ai d’autres projets, ces Devenu privé, ces Ce domaine est à vendre… et ces blogues qui tiennent encore le coup aussi. Témoins du faste imaginatif et coloré d’avant Facebook et Instagram…

    [Les fleurons de l’âge d’or des bloques (2004-2010), oui. Je te seconde, Tablette parlante. — Ysengrimus]

Répondre à ysengrimus Annuler la réponse.