Le Carnet d'Ysengrimus

Ysengrimus le loup grogne sur le monde. Il faut refaire la vie et un jour viendra…

  • Paul Laurendeau

  • Intendance

Le canular de la conquête de la lune

Posted by Ysengrimus sur 15 juin 2009

Lune-interrogation

A manned rocket reaches the moon in less time than it took a stagecoach to travel the length of Britain [Une fusée habitée peut atteindre la lune en moins de temps que prenait une dilligence pour traverser l’Angleterre dans le sens de la longueur].

Noel BOTHAM (2004), The World’s Greatest Book of Useless Information [Le plus grand livre d’informations inutiles au monde], John Blake Publising Ltd, London, p 144.

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Attention… attention… pas de panique. Ne nous énervons pas, ne sautillons pas dans tous les sens, ne crions pas tout de suite au conspirationnisme hirsute. Comme disait Plume Latraverse: J’essaye quelque chose, juste pour le fun. Imaginons simplement, frontalement, ouvertement, une seconde, que nous ne sommes jamais allés sur la lune, il y a quarante ans (en 2009). Que ces six courts voyages sans encombre (et sans lendemain) sur notre satellite naturel, entre 1969 et 1972, c’était du pipeau champêtre en mondovision. De la propagande à la sauce hollywoodienne. Cultivons l’hypothèse que tout ça, un peu comme dans le film Capricorn One (1977), c’était un canular de la Guerre Froide déclenché par les délais irréalistes de Kennedy, monté avec des acteurs (pas les vrais astronautes…) dans un studio opaque, des éclairages giclant de partout, des figurants casqués soutenus dans la pénombre sans étoiles par des câbles, un drapeau flexible ou rigide (quelle différence?), un module lunaire en tôle sur du sable doux et, surtout, beaucoup de dessins animés sur nos petits écrans du temps. J’avais onze ans à l’époque et je me souviens parfaitement que ce qu’on voyait surtout sur nos postes, c’était une capsule spatiale en cartoon sur fond blafard en alternance avec Nixon en gabardine, la mâchoire crispée, contemplant le ciel…

Ensuite, encore une fois sans s’énerver, réécrivons l’histoire de la «conquête» américaine de l’espace, SANS la lune et SANS la moindre sortie de l’orbite terrestre. Faisons des «missions lunaires» de simples missions orbitales (les références à la lune qui perdurent ici sont en italiques). Ce ne sera donc que l’histoire du progrès graduel de nos mises en orbite successives. Le fait est que, pour ou contre la thèse du canular, on fixe bien trop sur Apollo 11, et pas assez sur ce qui précède et ce qui suit cette iconique Prise de la Bastille sélénite. On est, en fait, bien plus isolationnistes que conspirationnistes quand on touille toute cette affaire dans notre mémoire collective et, franchement, c’est un tort. Alors voici comment la petite progression de la mise en contexte du mystérieux soubresaut lunatique de l’Histoire se déroulerait (je m’en tiens strictement au bazar américain). Suivez attentivement le mouvement. Sincèrement, ça parle de soi-même et c’est très profondément cohérent… sans la lune:

MISSIONS MERCURY (1959-1963): d’abord 21 lancements inhabités suivis de 6 lancements habités (9 initialement prévus mais les trois derniers furent annulés). Toutes les missions Mercury sont à un seul astronaute. L’ogive, gracile et étroite, ne pouvait vraiment pas en contenir plus.
Mercury-Redstone 3: second humain et premier américain dans l’espace (pas d’orbite complète), Alan Shepard.
Mercury-Redstone 4: l’ogive se fracasse et sa trappe d’ouverture vole en éclat en retombant à la mer. Fameux pétard mais le type saute à l’eau juste à temps et ne se tue pas. L’ogive, par contre, boit la tasse et est perdue.
Mercury-Atlas 6: second humain et premier américain en orbite (trois orbites), John Glenn. Ils ont eu bien peur qu’il se rompe les os ou se calcine les ergots lors du retour.
Mercury-Atlas 7: trois orbites. L’ogive rate sa cible de 400 kilomètres au retour.
Mercury-Atlas 8: six orbites et des tests spatiaux.
Mercury-Atlas 9: premier vol orbital de plus d’une journée. Dernier américain en orbite en solo. Vingt-deux orbites.

MISSIONS GEMINI (1965-1966): d’abord 2 lancements inhabités suivis de 10 lancements habités. Toutes les missions Gemini sont à deux astronautes. Leur grande innovation sera la mise en place et la stabilisation des sorties d’astronautes dans l’espace.
Gemini 1: mission inhabitée pour tester le lanceur.
Gemini 2: mission inhabitée pour tester le lanceur.
Gemini 3: une journée. Trois orbites
Gemini 4: quatre jours. Première sortie dans l’espace.
Gemini 5: une semaine. Cent vingt orbites.
Gemini 6: annulée pour incapacité à rencontrer les échéances.
Gemini 7: quatorze jours en orbite.
Gemini 6a: assume un rendez-vous avec Gemini 7. Les deux capsules se seraient rapprochées jusqu’à 30 centimètres de distance l’une de l’autre.
Gemini 8: Premier contact avec un véhicule inhabité. Premier vol sérieux de Neil Armstrong. Une tuyère merde, la capsule gire dans tous les sens et ils effectuent la première rentrée d’urgence de l’histoire spatiale. Passent à un cheveu de se tuer.
Gemini 9: quarante-quatre orbites. Rate son rendez-vous avec un véhicule inhabité à cause de merdes diverses.
Gemini 10: quarante-trois orbites et un rendez-vous réussi avec un véhicule inhabité. Sortie dans l’espace.
Gemini 11: quarante quatre orbites et une altitude record de 1,190 kilomètres. Un rendez-vous réussi avec un véhicule inhabité. Sortie dans l’espace.
Gemini 12 : Un rendez-vous réussi avec un véhicule inhabité. Sortie dans l’espace d’une durée record de cinq heures trente minutes pour l’increvable Buzz Aldrin.

MISSIONS APOLLO (1966-1972): d’abord une merde tragique qui cafouille tout, puis 5 lancements inhabités suivis de 11 lancements habités (14 initialement prévus mais les trois derniers furent annulés). Toutes les missions Apollo sont à trois astronautes. Rappelons qu’ici les «missions lunaires» sont converties en de simples missions orbitales de type Gemini amélioré  (les mentions de la lune sont en italiques).
Apollo 1: pète au sol pendant un test de lancement. Les trois astronautes sont carbonisés.
Apollo 2 (dite AS 203): mission inhabitée pour tester le lanceur.
Apollo 3 (dite AS 202): mission inhabitée pour tester le lanceur.
Apollo 4: mission inhabitée pour tester le lanceur.
Apollo 5: mission inhabitée pour tester le lanceur. (avec, soit disant, le module lunaire)
Apollo 6: mission inhabitée pour tester le lanceur.
Apollo 7: mission orbitale autour de la terre de onze jours, genre Gemini 7 en un peu plus bref.
Apollo 8: mission orbitale de six jours, du 21 au 27 décembre 1968. (censée soudain s’être rendue jusqu’à la lune en trois jours et avoir tourné 10 fois autour)
Apollo 9: mission orbitale de dix jours, du 3 au 13 mars 1969. (censée avoir testé tout le bric-à-brac de la capsule et du module lunaire, mais uniquement dans l’orbite terrestre)
Apollo 10: mission orbitale de huit jours, du 18 au 26 mai 1969. (censée, en une sorte de fusion de 8 et de 9, s’être rendue jusqu’à la lune, avoir tourné autour, en avoir fait s’approcher le module lunaire jusqu’à une distance de 15 kilomètres, l’avoir récupéré et être rentrée. Le tout en une semaine)
Apollo 11: mission orbitale de huit jours, du 16 au 24 juillet 1969. (Solides vétérans des missions du programme Gemini, ultimes soldats de la Guerre Froide, Neil Armstrong et Buzz Aldrin étaient donc le choix parfait pour cette mission double d’exploration orbitale et de propagande mondiale. Ces deux figures paradoxales ont surtout prouvé, dans le dernier demi-siècle, leur capacité d’acier à bien la boucler. Mais, au soir de leur vie, la pression augmente… Comme à ce combattant japonais de 1944 retrouvé dans la jungle insulaire en 1974, il va falloir que leur commandant en chef ou un de ses porte-parole leur signale un jour, respectueusement, que la Guerre Froide est finie, qu’ils ont fait leur «devoir» selon la conception de leur temps et que l’Histoire attend maintenant le dénouement serein de la mascarade)
Apollo 12: mission orbitale de dix jours, du 14 au 24 novembre 1969.
Apollo 13: mission orbitale de six jours, du 11 au 17 avril 1970. Phrase historique: Houston, we got a problem… L’explosion d’une citerne à oxygène aurait forcé un retour d’urgence. Notons, un peu perfidement, qu’on pourrait avoir simplement eu affaire à une mission orbitale plus courte que les autres… une journée plus longue que celle de Gemini 5, en fait. (Fallait-il réintroduire l’impression de danger qui s’était perdue avec les quatre sorties lunaires mythologiques et parfaites antérieures? Fallait-il donner au programme Apollo son Gemini 8? Cette mission fut-elle versée aux profits et pertes de l’effet de réalisme? Je me souviens d’avoir eu très peur pour le retour de ces trois astronautes et que cela avait fortement réactivé mon attention déjà déclinante. Quoi qu’il en soit du détail de l’intendance du spectacle, l’Histoire dira que 13 a raté la lune)
Apollo 14: mission orbitale de neuf jours, du 31 janvier au 9 février 1971.
Apollo 15: mission orbitale de douze jours, du 26 juillet au 7 août 1971.
Apollo 16: mission orbitale de onze jours, du 16 au 27 avril 1972.
Apollo 17: mission orbitale de dix jours, du 7 au 19 décembre 1972.

MISSIONS SKYLAB (1973-1979): Le but réel des missions Apollo n’était donc pas la lune mais la mise en place d’une routine solide de rotation sur orbite terrestre, dans la pure et simple continuité de ce qui avait déjà été amorcé lors du programme Gemini (et partiellement raté après la quasi catastrophe de Gemini 8). Il est important de comprendre que ce n’était pas exclusivement un exercice de propagande, cette affaire. L’idée est qu’ils ont fait semblant d’aller hyperboliquement sur la lune tout en poursuivant linéairement le travail effectif lancé avec les programmes Mercury et Gemini. La suite logique alors de ces missions orbitales temporaires n’est pas Mars ou Vénus mais, plus modestement, une tentative de mise en orbite permanente. Ici non plus ce ne sera pas facile. Gravitant dans l’orbite terrestre pendant six ans (et visitée trois fois par des équipages), la station orbitale Skylab (distance de la Terre: 442 kilomètres en apogée) est en fait abandonnée dès 1974. Elle fait l’objet d’un silence opaque pendant quatre ans, puis se casse la gueule au large de l’Australie en juillet 1979 (il fallut bien alors en reparler). La NASA ne s’embarquera plus jamais seule dans la construction de stations orbitales. Il est clair et net que ce machin ne devait pas se planter si vite, s’il devait en tout et pour tout se planter. On peut parler sans exagérer de ratage intégral. Si on avait dit initialement au grand public que ce gros moulin à vent coûteux n’aurait qu’un an de vie utile (1973-1974), ça n’aurait pas passé la rampe. Pour citer Plume Latraverse une fois de plus, on peut dire que tout ce projet fut conçu par un génie dans une bouteille de Coke.

NAVETTES SPATIALES (1981-2011): Toujours dans une stricte logique non pas interplanétaire mais, plus modestement, orbitale, arrive ensuite le véhicule qui se met en orbite avec un lanceur et peut revenir autrement qu’en catastrophe. Les navettes, on l’a dit et redit, décollent comme des fusées et reviennent en atterrissant comme des avions. Elles sont aussi réutilisables. Leur univers, une fois de plus en toute cohérence, se restreint lui aussi à l’orbite terrestre dite inférieure. Et les difficultés sont toujours au rendez-vous. Columbia, (qui pète à l’atterrissage en 2003), Challenger (qui pète au décollage en 1986), Discovery, Atlantis et Endeavor ne pouvaient pas s’éloigner de plus de 2,010 kilomètres de la Terre (820 kilomètres plus haut que Gemini 11 donc – rappelons pour mémoire que Paris et Montréal sont à une distance approximative de 7,000 kilomètres l’une de l’autre). Tant et tant que, pour placer un satellite en orbite géostationnaire (36,000 kilomètres), il faut recourir à un lanceur à étages comme la fusée européenne Ariane qui, notons-le au passage, positionne son satellite, largue ses caissons à carburant, comme le faisait jadis Saturn 5 (le lanceur des capsules Apollo), mais… a la décence réaliste de ne jamais revenir. Rappelons, toujours pour mémoire, que la lune est à environ 400,000 kilomètres (un peu moins ou un peu plus, fonction des variations entre son apogée et son périgée) de la Terre et que, mouvement des astres oblige, on ne s’y rendrait pas sur une trajectoire en ligne droite…

Voilà donc l’avancée graduelle, la progression chancelante, la suite d’étapes chèrement acquises de la version américaine de notre mise sur orbite terrestre. La suggestion que je vous fais maintenant est tout simplement la suivante. L’histoire ici se lit beaucoup plus facilement et selon un dégradé beaucoup plus constant, normal, plausible et équilibré si les mission Apollos 8 à 17 ne sont justement que de simples rotations dans l’orbite terrestre (tout simplement comme Apollo 7 juste avant elles), de durées variables, quelque chose oscillant doucement entre Gemini 5 (sept jours) et Gemini 7 (quatorze jours). Dans le tableau plus large du mouvement progressif global Mercury – Gemini – Apollo – Skylab – navettes, ponctué de pépins, d’écrasements, d’explosions mortelles et d’imprévus biscornus, emmerdants, douloureux et tragiques, les six sauts, sans encombre aucun, sur cette si petite période de 36 mois, vers la si lointaine lune, apparaissent comme une tache de science-fiction idéale, magique, éthérée, illogique, ad hoc, improbable et irréelle sur la surface rouillée et trépidante de la réalité raboteuse de la difficultueuse et héroïque conquête… de notre bien plus modeste jardin orbital.

JUSQU’À LA LUNE AVEC ÇA?

Maintenant que vous disposez des splendeurs et des misères du tableau élargi, repensez-y froidement, juste une minute ou deux. C’était l’époque où un ordinateur était plus gros qu’une remise de jardin et carburait aux cartes perforées et aux bobines en girations sporadiques. On nous parle donc, en fait, d’une ogive teuf teuf genre Gemini (voir image supra: l’ogive d’Apollo 11, lors de sa récupération en mer) avec sur le bout du nez une espèce d’araignée improbable aux pattes griffues. Le zinzin bringuebalant est censé se rendre jusqu’à la lune en trois jours, tourner autour, décrocher le module sans ailes, le faire descendre et alunir sur ses pattes sans écrasement, ni fausse manœuvre, ni pépin d’aucune sorte. Puis ledit module est censé remonter (la tête seulement, hein, les pattes restant sur la lune), se ré-emboutir pile-poil sur le bout du nez de l’ogive chambranlante genre Gemini. On se doit ensuite de transférer les bonshommes d’un véhicule à l’autre, de larguer le module dans l’espace, de s’arracher de l’orbite lunaire et de rentrer au bercail un demi-million de kilomètres plus loin, sans carburant supplémentaire. Le tout six fois de suite, à de très courts intervalles, avec de la nouvelle quincaillerie à chaque fois (les navettes, elles, ont au moins la décence réaliste de voler à plusieurs reprise) et, surtout, sans la moindre merde notable à signaler. Mentionnons aussi, pour la bonne bouche, le silence opaque contemporain sur Apollo 9 (censée avoir décroché et raccroché le module lunaire sans quitter l’orbite terrestre inférieure. Il a volé où, dans l’intervalle, l’arachnide sans ailes aux pattes griffues?) et Apollo 10 (censée avoir produit une répétition générale intégrale, l’alunissage en moins, le module remontant in extremis sans toucher la surface lunaire. Je vous demande un peu à quoi ça rime). Allons… allons… C’est du Jules Vernes, du Cyrano de Bergerac.

Le LEM parait aussi gros que l’ogive…

Sur la lune, en plus, pour compléter le tableau, on est censé tirer de cette minuscule araignée improbable (elle est d’ailleurs bien étrangement proportionnée par rapport à l’ogive, voir image supra), un jeep portatif, des outils divers, un drapeau rigide, des caméras comme s’il en pleuvait (dont une doit rester sur son trépied sur la lune pour filmer le décollage de la tête du module), deux bonshommes en scaphandre et des bâtons de golf. Non, non, plus le temps passe, plus la distance historique s’installe, moins ça marche, cette histoire…  Et ensuite, en point d’orgue, on nous raconte sans rire que, les contraintes technologiques et économiques étant ce qu’elles sont, on devrait peut-être éventuellement arriver à «retourner» sur la lune vers 2020… Bon… Alors?… Bon alors qu’on ne me prive pas du précieux droit fondamental de douter quand même un tout petit peu… l’un dans l’autre… tout de même…

NOTE POST-SCRIPTUM. Grand merci aux si nombreux lecteurs et lectrices venus, sur ce billet spécifique, débattre la question vraiment fumante du canular lunaire. Le débat qui suit est ferme, vif, mouvementé, documenté (avec des hyperliens comme s’il en pleuvait), « tit for tat », parfois mutin et ironique, mais les deux points de vue sont exposés de manière hautement circonstanciée et surtout, fait crucial et fort rare dans la blogosphère contemporaine, personne ne se comporte comme un cyber-provocateur (« troll ») ou comme un malotru, et c’est hautement apprécié. Je suis particulièrement reconnaissant à un de mes vigoureux adversaires de débat (autodésigné d’un pseudonyme qu’il m’interdit fermement de mentionner ici). Il a gentiment attiré mon attention sur un site assez ancien (datant d’au moins 2005 et malheureusement disparu aujourd’hui) intitulé APOLLO DATA qui défendait, lui aussi, la thèse exclusivement orbitale des missions Apollo (en se concentrant exclusivement sur celles-ci), et qui le faisait, ma foi, bien plus précisement et finement que moi.

Bienvenue à tous et à toutes et merci, encore une fois, à tous les intervenant(e)s…

yao-mingsix-fois-sur-la-lune

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890 Réponses to “Le canular de la conquête de la lune”

  1. dawidge said

    Qu’est-ce-qui est le plus grave pour l’humanité? Qu’Apollo ai été un gag ou bien qu’elle ai réussi et qu’on arrive à faire croire le contraire? A mon avis, la seconde proposition. Si on arrive à nier une évidence comme Apollo, c’est un premier pas, pour certaines personnes allergiques aux démocraties, vers une négation d’autres faits historiques plus sensibles… Une atteinte au devoir de mémoire.

    • ysengrimus said

      Moi je crois qu’au lieux de s’empoigner entre nous en montant tout de suite sur nos grands chevaux, il faudrait tout simplement travailler sur les astronautes encore en vie avant qu’il ne disparaissent, surtout Messieurs Armstrong et Aldrin. Mais pas dans un angle négatifs et agressant, comme on l’a trop fait, en les traitant de tous les noms. C’est inutile, quand le temps a passé. Il faudrait les approcher dans l’angle positif, en valorisant leur contribution à un important segment PACIFIQUE et pacificateur de la propagande de la Guerre Froide. En valorisant aussi leur apport indubitable dans Gemini et Apollo (l’Apollo orbital, non-lunaire) et leur bizarre mais bien réelle mission de « soldats de la paix ». Il finiraient par parler… si notre respect pour eux, au soir de leur vie, augmentait au lieu de diminuer…

      • J F Launay said

        Ah ce ton, ce n’est pas Ysengrin mais Raminogrobis! il traite les astronautes de simulateurs (de vol!) et après, tout miel, il sussure ses niaiseries sur la guerre froide (d’une totale absurdité car soit les soviétiques, téléphone rouge aidant, étaient complices – pourquoi? – d’un canular et dans ce cas ça veut dire que la guerre froide n’existe plus, soit elle demeure et les soviétiques ne se seraient pas fait faute de dénoncer une imposture si ça avait été le cas).

        [Vous ne vous êtes jamais demandé ce que signifiait le « froide » dans l’expression « Guerre Froide »? – Ysengrimus]

      • Jean-François Belliard said

        http://larouchepac.com/print/16242

        J’ai placé ce lien en début de file, cependant il confirme ce qui est démontré beaucoup plus bas c.a.d. que la NASA et le président O…a semblent gênés en petit pépère de toute cette histoire.

        Je vous laisse le soin de placer le tout à l’endroit le plus pertinent.

      • Mic de la Pirandole said

        @Dadwidge,

        j’ai lu le billet sur ton blog dont tu indiques le lien. Je dois dire que je suis subjugué par tant de puissance intellectuelle. Tes arguments sont extrêmement puissants et impossibles à réfuter. Tu atteins des sommets d’abstraction mais tu conserves toujours cette capacité à les mettre en regard avec des considérations pratiques et accessibles à tous, laquelle est la marque des grands esprits. Il est vrai que sans cela, les béotiens dont je suis ne pourraient saisir la subtilité de tes idées et la finesse de tes vues. J’ai toujours cru, bête comme je suis, que la diversité des idées et la variété des opinions faisaient la richesse d’un débat. Mais j’ai compris en te lisant qu’il ne devait surtout pas y avoir de débat, jamais. En effet, un abruti comme moi pensait qu’on devait réfléchir avec sa tête, mais tu m’as fait comprendre que je faisais fausse route, tu m’as fait comprendre que ce n’est pas avec le cerveau qu’on pense, ou qu’on doit penser, mais plutôt avec le nez. Cette sentence d’or, cette idée métaphysique et cosmique que tu as réussi a ramasser en des mots tous simples restera à tout jamais gravée dans mon nez et dans mon cœur: « Les thèses négationnistes de droite ou de gauche, c’est toujours nauséabond. »

        Je pense qu’elle devrait être gravée sur la lune lors du prochain voyage, je pense qu’elle a sa place à coté des vérités révélées, sinon au-dessus, bien au dessus.

    • LAURENT PARIS said

      Évidemment que c’ est un canular, inspiré de celui d’Orson Welles qui avait si bien réussi avec la simple radio, alors imaginez avec la vidéo! Bref qui peut m’expliquer comment les astronautes ont-t-ils pu garder un contact radio sonore avec la terre une fois sortis de l’atposphère terrestre et être entrés dans le vide spatial, vu que le son ne se propage pas dans le vide absolu… Quelle était donc la technique secrète de l’époque employée pour faire parvenir ce son jusqu’à nos téléviseurs à travers le vide sidéral?

      • ron said

        Quelle était donc la technique secrète de l’époque employée pour faire parvenir ce son jusqu’à nos téléviseurs à travers le vide sidéral?

        La même que celle utilisée par la station MIR.

      • Tiburce said

        Cher Laurent,

        Se documenter par soi-même ou se taire? Dès 1957, Spoutnik et son célèbre bip bip… Plus récemment et que vous connaissez obligatoirement, Mir et ISS. Les techniques existent et ne sont pas exclusivement américaines.

        Il y avait une certaine époque où le monde refusait de croire que la Terre était ronde, où le monde refusait de croire qu’il était possible de traverser l’océan Atlantique, en la possibilité qu’un engin plus lourd que l’air puisse un jour voler, de pouvoir dépasser le mur du son et d’aller dans l’espace. Aujourd’hui, il y a encore du monde d’assez obtus pour croire qu’il est impossible d’envoyer un homme sur la Lune et de le ramener saint et sauf sur Terre.

        La raison est que l’Héliocentrisme était une notion tellement révolutionnaire que le monde refusait de l’accepter. Voler, dépasser le mur du son et aller dans l’espace représentaient tant de défis technologiques qu’à une certaine époque le monde refusait de croire que cela était réalisable. Enfin, aller sur la Lune représente des défis que même aujourd’hui ont peut s’étonner de cet exploit et certaines personnes fermées d’esprit pensent que cela est irréalisable. Ce genre de mentalité est puérile …

        [C’est un canular propagandiste de cette magnitude qui est aujourd’hui « une notion tellement révolutionnaire que le monde refuse de l’accepter ». Pas en astronomie, cependant, en histoire et science politique… – Ysengrimus]

      • LAURENT PARIS said

        Donc la station MIR est dans le vide et arrive à émettre du son? Mais quelle est donc cette technique dites moi… J’aimerai bien être éclairé! Car mes cours de physique moderne me disent que le son a besoin de matière pour se propager car c’ est une onde produite par la vibration de la matière dans laquelle il se produit et est plus ou moins rapide en fonction de la densité de la matière. Dans le vide aucune densité donc aucun son. Je veux bien croire certaines choses prouvées par la science certes mais là c’est très difficile… Si quelqu’ un m’explique comment le son est émis puis réceptionné depuis le vide avec un schéma alors là je veux bien le croire. Attention avec des chiffres à l’appui (calcul de la vitesse de celui ci dans le vide, puissance en décibels etc…) Certes je ne suis pas un prix nobel de physique mais j’ai tout de même quelques bonnes notions de physique…

      • ron said

        Donc la station MIR est dans le vide et arrive à émettre du son? Mais quelle est donc cette technique dites moi… J’aimerai bien être éclairé! Car mes cours de physique moderne me disent que le son a besoin de matière pour se propager car c’ est une onde produite par la vibration de la matière dans laquelle il se produit et est plus ou moins rapide en fonction de la densité de la matière. Dans le vide aucune densité donc aucun son. Je veux bien croire certaines choses prouvées par la science certes mais là c’est très difficile…

        Je confirme que vous êtes au niveau Zéro de la science physique. Je vous invite à jeter un œil du coté à la notion d’onde radio pour commencer:

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_radio

        C’est bien connu les astronautes sont obligé de gueuler super fort pour qu’on puissent les entendre depuis la terre. ;o)

      • Tiburce said

        Laurent, pour faire suite à Ron, je vous propose quelques liens sur la Radioastronomie. Je vous dirai également de regarder Contact (film américain … Brrrr Ysengrimus ! :p) avec Jodie Foster, qui traite du sujet (et des petits hommes vert, mais ça c’est pour la science… fiction).

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioastronomie

      • Tiburce said

        « Bien donc si je suis votre raisonnement avec les ondes radios il est possible de discuter depuis la terre avec un quelconque interlocuteur dans le vide sidéral… Côté émission de la terre vers cet interlocuteur je veux bien penser et imaginer qu’il a un récepteur capable de récupérer ces ondes radios électomagnétiques et des les transformer en sons audibles par celui-ci mais, pour répondre, comment fait-il, dites moi, quel est donc son émetteur de radio électomagnétiques radio embarqué… quand je vois la taille de ceux employés sur terre, j’ ai du mal à croire à un micro émetteur d’ondes radios à bord d’un engin spatial quel qu’il soit capable d’ émettre avec la même intensité que ceux terrestres. Expliquez moi, svp … »

        Mince vous m’avez collé… Nan je rigole!

        Réfléchissez un peu mon ami, raisonnez par vous même. Pourquoi des grosses antennes sur Terre et pourquoi des petites sur les navettes?

      • Jacques Xing said

        Les ondes sonores sont converties en signaux électriques, puis en ondes électromagnétique. Les ondes électromagnétiques, la lumière est une forme, peuvent très bien voyager dans le vide. D’ailleurs fondamentalement, il n’y a pas de différence entre transmettre des données scientifiques et des images à partir d’une sonde et transmettre une voix humaine à partir de la Lune. D’ailleurs des sondes ont pu transmettre des données scientifiques à partir d’une distance bien plus éloignée que celle de la Lune (seulement 384 000 km) En effet, Mars est située entre 50 et 500 millions de kilomètre de la Terre et cela n’empêche pas la transmission de données scientifiques.

      • Jacques Xing said

        La distance à laquelle un signal électrique peut être reçu et traité dépend essentiellement de deux facteurs. La puissance de l’émetteur et la sensibilité du récepteur. Pour faire simple, plus une antenne est sensible, plus elle est grande. Pour des raisons pratiques, il est préférable de minimiser au maximun la taille de l’antenne émettrice/réceptrice. Pour cela, il faut de grandes antennes au sol. La puissance des antennes au sol et le sensibilité permettent de compenser la faible taille et la faible puissance des antennes embarquées. Il est possible de faire une analogie avec le son. La distance à laquelle un son peut être perçu dépendant de son intensité (donc de la « puissance » de l’émetteur) et de la sensibilité du récepteur.

    • LAURENT PARIS said

      Je confirme donc que c’ est un canular très très bien orchestré à la manière de la série Mission Impossible, toujours possible…

      Voici un article sur l’ordinateur de bord Apollo. En le lisant je n’ ai pas pu m’empêcher d éclater de rire!

      [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

      Allez y, ça vaut le détour.

      • Jacques Xing said

        Il ne faut pas oublier que d’une par l’ordinateur de guidage d’Apollo avait un rôle spécifique, il n’avait pas besoin de la puissance d’un ordinateur multitâche. De plus, je vous rappelle que de multiples sondes ont atterri sur la Lune avant, pendant et juste après, les missions Apollo, Surveyor 1 à 7 pour les Américains et Luna 9, 10, 13, 16, 17, 20, 21, 23, 24 pour les Soviétiques. Donc, les moyens technologiques étaient suffisants à l’époque pour un atterrissage automatique. Il n’y a aucune raison pour laquelle l’atterrissage automatique d’une sonde était possible, mais celui d’un engin habité. Certes les exigences en terme de sécurité n’étaient les mêmes, mais cela ne rendait pas la tâche impossible. De plus, le LM et le CSM avait le support technique des stations et d’ordinateurs au sol comme ceux du RTCC, composer de 5 IBM 360.

    • Pierre Lapierre said

      En toute simplicité et sans artifice: la simple et limpide synthèse de ce grand doute (courts textes écrits, en anglais).

  2. liliprune said

    J’ai parcouru rapidement votre site, et je pense que tous les points de vue se défendent (petite correction, la navette spatiale revient sur terre comme un planeur et non comme un avion, elle n’a pas de système de propulsion conçu pour le retour…). Personnellement si je devais émettre des doutes quant à la réalité des voyages humains sur la lune, j’avancerais plutôt un argument physique: les ceintures de Van Hallen, ces champs magnétiques terriblements dangereux pour toute matière vivante tant c’est radioactif là dedans (vive wikipedia 🙂 . A voir si la technologie de l’époque permettait effectivement de s’en protéger… sans parler de l’absence de protection contre ces mêmes radiations solaires sur la lune… une chose est sûre, LRO se rend bel et bien sur le monde sélénite, ça valait donc le coup de s’inscrire 😀

    • ysengrimus said

      Les Ceintures de Van Allen, rien à redire. Elles sont comme le drapeau qui flacote ou ne flacote pas: on les signale partout. La fadaise rigolote moins connue les concernant est que, lors de la mention des distance couvertes par les trajectoires de Gemini (3 millions de km en orbite inférieure, dans le cas des sorties les plus longuettes), on s’est autoproclamés parfaitement en ordre pour aller sur la lune (400,000 km) sur la base de ce simple calcul d’apothicaire des distances parcourues. Comme si le fait de caboter la berge en radeau sur une longue distance en la gardant toujours bien en vue (et de revenir acoster au moindre pépin, avant de recommencer un peu plus tard sur un autre radeau) te préparait adéquatement à traverser l’Atlantique impétueux dans le susdit fragile esquif ou un de ses semblables…

      • LAURENT PARIS said

        J’ai lu avec attention vos propos et réponses et me réjouis de voir que le débat est bel et bien lancé et que des doutes s’ installent dans les esprits de tout de monde ça me fait penser au film 12 hommes en colère, ces jurés qui partant de la culpabilité en arrive à l’innocence en se posant les bonnes questions… Alors voici une autre question du simpliciste Laurent que je suis… L’ énergie électrique necessaire pour ces huit jours sachant que ni groupe électrogène ni raccordement au réseau électrique sidéral n’ existait, comment ces astronautes ont ils pu en avoir pendant huit jours? Quelle est donc encore cette batterie électrique générale capable de les alimenter en énergie électrique car il a du en fallaoir énormément pour la réussite de cette mission en 1969? Et je ne parle pas des batteries secondaires pour les appareils comme caméras, radios ampoules et l’ordinateur embarqué indispensable ne devant donc jamais être éteint…

        Merci de me répondre simplement également.

        Et tiens d’ailleurs est-ce que la batterie électrique telle que nous la connaissons aujourd’hui existait en 1969? Documentez vous et vous aurez des éléments de réponses…

      • Jacques Xing said

        Le CSM disposait de trois piles à combustible qui permettaient de fournir l’énergie électrique pour ces 8 jours. Le LM n’avait pas besoin d’une aussi grande autonomie. En effet, le LM n’avait besoin d’être autonome en énergie électrique que pendant la durée où il était désarrimé au CSM, à savoir 3 jours pour les dernières missions Apollo. En effet, lorsque le LM était arrimé au CSM, il utilisait l’énergie fourni par les trois piles à combustible du CSM. Pour combler les besoins pendant les 3 jours, le LM disposait de batterie électrique. J’aimerais également préciser que des piles à combustibles ont été utilisé à partir de Gemini 5, du 21 au 29 août 1965, soit exactement 8 jours. Gemini 7 est même resté jusqu’à 14 jours en orbite, parfaitement autonome en électricité. Les missions spatiales antérieures à Gemini 5 utilisaient toutes des batteries pour stocker l’électricité. Gemini 4, par exemple a pu tenir de 3 au 7 juin 1965 uniquement avec des batteries. J’aimerais également préciser que la NASA n’a pas utiliser des batteries commerciales que l’ont retrouvent dans les centres d’achats, mais des batteries spécialement conçues pour les missions en question. L’ensemble des batteries devaient quand même peser quelques dizaines de kilogrammes.

        PS: Les piles à combustibles utilisent de l’hydrogène et de l’oxygène selon un processus inverse à l’hydrolyse. Le produit rejeté par une pile à combustible est de l’eau.

    • Jacques Xing said

      Pour anecdote, les Soviétiques ont envoyé divers sonde vers la Lune, dont Zond 5 qui contenait à son bord une charge utile biologique constituée entre autre de deux tortues. Zond 5 a quitté l’orbite terrestre en traversant les ceintures de Van Allen, a fait une boucle autour de la Lune et est revenu sur Terre en retraversant les fameuses ceintures de Van Allen. Les tortues, à leur retour, étaient en parfaite santé et ne présentaient aucun symptômes d’irradiation aigue. Bien sûr, la résistance des tortues aux radiations n’est pas exactement la même que celle des humains, mais cette mission démontre clairement, par extrapolation, que les radiations ne présentent aucun risque majeur pour un voyage vers la Lune. Il est également important de noter que l’URSS n’a jamais contesté l’authenticité des missions Apollo alors que les Soviétiques ont étudié les ceintures avec plusieurs satellites dont Sputnik 3.

      Notons tout d’abord qu’il y a deux ceintures, et que ces ceintures sont principalement, pour ne pas dire presque exclusivement, constituées d’électrons et de protons qui sont relativement peu pénétrant. Il faut également comprendre que ces ceintures ne sont pas parfaitement symétriques. Se situant au dessus de l’Atlantique Sud, la ceinture intérieure n’est située qu’à quelques centaines de kilomètres d’altitude. Cela est suffisamment bas, pour que la Station Spatiale Internationale traverse cette ceinture basse. Il est également important de noter que les radiations au niveau de cette ceinture basse sont plus intenses que celles de la ceinture supérieure. Bref, si les ceintures de Van Allen sont si dangereuses, alors TOUTES les missions de la navette spatiale et du vaisseau Soyuz vers ISS sont truquées.

      http://www.wwheaton.com/waw/mad/mad19.html

      Voici un petit article de William Wheaton, docteur en physique de Caltech

      • ysengrimus said

        Oui aux petites tortues soviétiques autour de la Lune. Non à Messieurs Armstrong, Aldrin et Consort SUR la lune. Ils ne mentent pas… les petits reptiles. Ils ne tiennent pas leur langues depuis 40 ans.

      • Jacques Xing said

        Vous êtes incapable de reconnaître votre erreur, un de vos arguments est que les Ceintures de Van Allen auraient empêché un voyage habité vers la Lune. Si vous admettiez que les petites tortues soviétiques ont pu facilement résister aux radiations, alors vous devez reconnaître que les astronautes eux aussi peuvent facilement résister aux radiations, sinon vous faîtes encore dans les deux poids, deux mesures.

      • ysengrimus said

        Vous lisez distraitement, Jacques. l’expression Ceintures de Van Allen ne figure nulle part dans mon billet… Je n’ai rien à redire à leur sujet…

    • LAURENT PARIS said

      Bien donc si je suis votre raisonnement avec les ondes radios il est possible de discuter depuis la terre avec un quelconque interlocuteur dans le vide sidéral… Côté émission de la terre vers cet interlocuteur je veux bien penser et imaginer qu’il a un récepteur capable de récupérer ces ondes radios électomagnétiques et des les transformer en sons audibles par celui-ci mais, pour répondre, comment fait-il, dites moi, quel est donc son émetteur de radio électomagnétiques radio embarqué… quand je vois la taille de ceux employés sur terre, j’ ai du mal à croire à un micro émetteur d’ondes radios à bord d’un engin spatial quel qu’il soit capable d’ émettre avec la même intensité que ceux terrestres. Expliquez moi, svp …

    • LAURENT PARIS said

      La mission Apollo 11 a duré huit jours dans le vide sans air donc. Qui peut m’expliquer par quelle technique miraculeuse ces trois hommes embarqués ont-ils pu respirer durant toute cette période dans un si petit habitacle? Sachant que les hommes grenouilles jusqu’à aujourd’hui 2010 ont besoin de bouteilles d’ oxygène sous l’ eau et les astronautes de quoi ont ils besoin pour respirer dans le vide sidéral? En 1969 quel était le moyen de stockage de cet oxygène pour leur permettre de tenir huit jours à trois? Qui peut me donner la solution technique employée dans un si petit habitacle? Merci d’avance pour vos réponses intelligentes…

      [Notons, pour curiosité, que, dans le film Capricorn One (1977) c’est l’inefficacité du dispositif de survie dans la capsule qui décide justement la NASA à transformer cette mission martienne en canular – Ysengrimus]

      • LAURENT PARIS said

        Oui je veux bien le croire Ysengrimus…

        Et, dans la même lignée, comment se sont ils nourris? Boissons et nourriture froide ou chaude? Où était stockée la nourriture et les boissons? Et côté hygiène, huit jours à trois dans un si petit espace de vie, comment ont ils faits pour se nettoyer après leurs déjections matières fécales et urine? Par où ont elles été acheminées? Étaient ils nus sous leur scaphandre?

        Comment le LEM a-t-il pu décoller de la Lune avec un système à combustion vu qu’ il n’ a pas d’oxygène sur la Lune comment cette combustion a-t-elle été possible? Quel est donc ce carburant qui peut brûler sans oxygène? Bref autant de questions restées sans vraies bonnes réponses. Je ne parle pas de la transmission et de la réception des images vidéo… Mais quelle est donc cette caméra et ce système miniaturisé de tansmission d’ images animées capable de leurs faire parcourir plus de 380 000 km à travers l’espace sans aucune perte de qualité (en traversant l’atmosphère qui elle est en pertétuelle perturbation atmosphérique) les réceptionnées en temps réel et ensuite les re-émettre sur les bonnes fréquences terrestres à tous les téléviseurs terriens en noir et blanc, en 1969 … ?

      • Jacques Xing said

        Les missions Apollo embarquaient des réservoirs d’oxygène liquide. Le volume occupé par l’oxygène sous forme liquide est nettement plus faible que celui occupé sous forme gazeuse, mais sous une relative haute pression. Une quantité suffisante d’oxygène pouvait donc être stockée dans des réservoirs relativement petits. De plus, l’air expulsée par les astronautes n’étaient pas directement évacuée. En effet, l’air expirée contient une grande quantité d’oxygène inutilisée par l’organisme, mais sa concentration en CO2 peut être dangereux si ce gaz s’accumulent dans la cabine. Pour palier à ce problème, du LiOH est utilisé pour absorber le CO2.

        Je vous rappelle que la durée des missions Apollo n’est pas particulièrement longue, aux maximun 12 jours alors que des missions spatiales de durée similaire, voire supérieure ont été réalisé avant. (voir missions Gemini).

        [La réalisation strictement orbitale des mission Gemini ET Apollo confirme que tout cela -transmissions radio, respiration, manducation, défecation- est de fait possible sans poser un seul orteil sur la lune. Il ne faudrait pas, cher Jacques, profiter de la situation pour pirater le style et le ton naïf de notre amis Paris en laissant supposer que les transmission radios de Gemini et d’Apollo confirment la conquête (factice) de la lune – Ysengrimus]

      • Tiburce said

        Avant de répondre à ce cher Laurent qui n’a toujours pas entrepris de rechercher, par lui-même, les réponses aux questions simplistes qu’il se pose … je voudrais vous signaler mon cher Ysengrimus, que ce n’est pas très beau de raboter mes commentaires de parties qui éclaireraient très certainement les lecteurs de ce billet. Bel exemple de ce qu’est VOTRE liberté d’expression.

        [Je suis lu, il parait… J’ai donc une tenue à maintenir, mon tout petit. Si tu descends sous la ligne de flottaison de ladite tenue, je caviarde, sans complexe. Aussi, corrolairement, si tu m’enquiquines une seconde fois le moindrement sur ma tenue de livres, je te glisse, in petto et sans espoir de retour, dans les indésirables. À bon entendeur… – Ysengrimus]

        Ensuite, votre raccourci concernant les missions Gemini et Apollo est stupide et infondé, pour rappel elles sont strictement orbitales pour la première et agrémentées de missions sur la surface de la lune pour la seconde (il faut savoir dire la vérité monsieur, vous êtes lu ne l’oubliez pas). Les preuves du passage de l’homme SUR la lune sont là et explicitées sur cette page, par de très bons interlocuteurs bien au courant du sujet.

        [Redite – Ysengrimus]

        Maintenant je vous réponds cher Laurent.

        « Sachant que les hommes grenouilles jusqu’à aujourd’hui 2010 ont besoin de bouteilles d’oxygène sous l’ eau et les astronautes de quoi ont ils besoin pour respirer dans le vide sidéral? »

        Juste pour vous signaler que la technique de recyclage de l’air est connue depuis 1808. Une curiosité sans doute oubliée dans le film Capricorn One… Mais bon, ce n’est qu’un film de science-fiction.

        « Bref autant de questions restées sans vraies bonnes réponses »

        Je vais vous mâcher le travail… Concernant la nourriture, les commodités, la composition des scaphandres, je vous suggère de lire le site suivant:

        http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=accueil

        Comme quoi en cherchant un peu …

    • LAURENT PARIS said

      Merci Jacques Xing pour vos élements de réponses, même si ils sont très généralistes, très peu précis… Mais avez vous un élément de réponse quand à comment ces sondes scientifiques envoyées dans l espace peuvent être autonomes en énergie électrique et continuer de nous envoyer des images et du son alors qu’ elles sont dans l’espace depuis des mois des années? Pour être terre à terre, c’ est quoi la pile électrique ou la batterie qui les rend autonomes aussi longtemps dans l’ espace? Elles ne s’ usent jamais ces piles ou batteries? Est-ce que le vide sidéral est l’endroit idéal où tout est possible pour le transport du son, de l’ image, de la vidéo etc … ???

      • Jacques Xing said

        Si vous trouvez mes réponses trop généralistes et très peu précises, vous pouvez toujours consulter divers ouvrage sur la télécommunication. Vous pouvez faire des recherches sur Internet ou dans des bibliothèques où vous trouverez probablement des ouvrages de plusieurs centaines de pages sur ce sujet détaillant très précisément le fonctionnement de la télécommunication.

  3. Fredsh said

    Excellente synthèse, du beau travail qui amène à d’autres réflexions militaro-orbitales. Le travail militaire purement obsessionnel de la maîtrise de cet espace ionosphérique « projet guerre des étoiles », haarp etc?

    Tiens cadeau pour toi DawidgeDaTroll, dans ta face:

    mais aussi pour tes devoirs de mémoire, apprends:

    [Vidéo disparue — Ysengrimus]

    • dawidge said

      @Fredsh

      Tres drôle en effet la seconde vidéo! Le « professeur » qui a l’impression de nous faire une révélation en expliquant qu’en 1944 les américains ne sont pas venus uniquement pour défendre la liberté et que Ford était un ultra libéral pas vraiment humaniste. On dirait que ça lui a pris du temps pour arriver à ce constat. Il nous ferait presque croire qu’il regrette le débarquement alliés. En tout cas, j’éviterai de compter sur ce genre de bonhomme pour préserver ma liberté.

      Sa façon de rappeler que des solutions « radicales » (un mot qui revient un peu trop souvent dans sa bouche… freudien?) existaient ou existent est assez terrifiante. En plus, comme la plupart des révisionnistes, il occulte une grande partie de l’histoire. En tout cas merci pour le lien. Un brin d’humour le matin est toujours bienvenu.

      • ysengrimus said

        Mon seul commentaire ici sera le suivant. Réclamer sur un ton ronflant un « devoir de mémoire » au sujet du canular lunaire c’est une injure grotesque envers les VRAIS drames historiques, la SHOAH au premier chef.

        Introduire un débat critique n’est pas promouvoir une amnésie. Au contraire… mon texte ici réclame justement qu’on se souvienne du tableau global car il est vraiment parlant et on l’escamote bien souvent…

        Ce qu’il faut fermement réclamer envers le canular lunaire, c’est par dessus tout, un devoir de vérité…

  4. Tourelou said

    Briseurs de rêves… Où est votre esprit d’aventure, écrivain? … J’ai un jour été confronté à l’ultime Hoax, celui de l’anti documentaire Opération Lune de Karel, et je n’ai cessé de douter depuis ce temps. En effet, pas de panique! Je préfère plonger dans les romans de science fiction, Tintin, Garfield, Star Trek et les autres un peu plus intellectuels. Et surtout, nourrir mes espoirs qu’il pourrait m’arriver quelque chose, une révélation qui en vaudrait la peine un jour. Cela m’aide à aimer… demain.

    • ysengrimus said

      C’est vrai, Tourelou, qu’ils nous ont fait rêver. Ils nous ont donné l’utopie pure dans le giron d’une époque somme toute fort triste et dangereuse. Les paroles d’une rengaine de Roger Whittaker me roule constamment dans la tête les concernant: Il ont rapporté quelques cailloux d’un monde nouveau, et tenaient la Terre entre leurs mains… C’était faux. mais c’était beau… Un trait intellectuel et émotionnel saillant des années 1960 duquel il est insondablement attristant de prendre nos distances. Un extraordinaire moment de fiction. Je ne nie pas cela…

      Il faut faire rebondir cette histoire incroyable, cette formidable mythologie collective pendant qu’il est encore temps. Une aventure propagandiste reste une aventure. Ce n’est plus l’action de 1969 d’Armstrong et d’Aldrin qui me fascine… mais leur hantise silencieuse de 1969-2009. Quand ils vont cracher le morceau, cela va faire un succès de librairie absolument tonitruant…

      Ce n’est plus un roman de science-fiction… c’est un drame psychologique. L’exploration n’est plus extérieure mais intérieure… C’est toujours aussi captivant… mais plus glauque, plus tordu, plus complexe, plus coupable, plus tourmenté, moins triomphant, moins diurne…

      • screugneugneux said

        Bonjour,

        Merci pour ces développements éclairés. Je suis un sceptique, mais à force de douter de tout, je passe pour un parano… néanmoins je crois que vous êtes dans le vrai, mais je ne suis pas si certain qu’on en aura la preuve un jour. Serait-il possible, d’un point de vue théorique, de reproduire le(s) voyage(s) sur la lune, et de voir point par point si c’est plausible, matériellement, techniquement… si tout colle, indépendamment de savoir s’ils y sont allés. La technologie le permettait elle tout simplement?

        il y a peu j’ai appris que le premier homme à avoir atteint le pôle (Nord ou Sud?) était un américain (une fois de plus) et des années plus tard son copilote a fini par reconnaitre qu’en fait ils avaient fait demi tour avant… Dans un registre un peu comparable: la traversée de l’atlantique, exploit aujourd’hui encore difficile à reproduire dans les conditions de l’époque. J’ai appris que Charles Lindbergh avait un frère jumeau qui était également pilote… rien de plus facile que de décoller de New York et d’atterrir à Terre Neuve, et de décoller d’Irlande par exemple et d’atterrir à Paris… il n’y avait pas de directe à l’époque…

        Que pensez vous de mes délires?

        [Sur Lindberg et les explorateurs polaires: pas de commentaire – Ysengrimus]

  5. Jacques Xing said

    En ce qui concerne les ordinateurs, je me permet de souligner que Ferdinand de Magellan a pu faire le tour du monde en 1521-22 sans absolument aucun ordinateur de bord, Charles Lindbergh a pu traverser l’océan atlantique sans absolument aucun ordinateur. Peut-on pour autant dire que ces grandes réalisations historiques ne sont que fumisteries? Je me permet également de vous faire remarquer que les années 60 étaient l’âge d’or de l’aviation et les avions de l’époque pouvaient voler, et ce, avec des moyens informatiques infiniment plus faible qu’aujourd’hui.

    Je me permet également de souligner que les vaisseaux Mercury étaient tout simplement dépourvus d’ordinateur de bord, il en va de même pour les vaisseaux Vostok, Voskhod et les premiers Soyuz(7K-OK, 7K-OKS, 7K-T) soviétiques. En effet, ce n’est seulement à partir de Gemini en 1965 que les Américains se sont doté du premier vaisseau spatial habité pourvu d’un ordinateur de bord. Quant aux soviétiques, il a fallut attendre 1980, avec Soyuz T-2. Avec vos mêmes pseudo-arguments, on arriverait à la conclusion que Gagarine n’est jamais allé dans l’espace, ni même aucun Soviétique jusqu’en 1980. On arriverait également à la conclusion que les avions ne pouvaient voler à l’époque.

    Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui nous sommes devenu totalement dépendant de la technologie de l’informatique qu’à l’époque nous ne pouvions rien accomplir d’extraordinaire.

    • ysengrimus said

      Que le canular lunaire suscite 40 ans plus tard une ferveur mystique comme celle que vous exemplifiez ici, c’est CELA l’accomplissement extraordinaire. C’est lui qui se donne à notre recherche et à notre curiosité.

      Et comme tous les mystiques creux, vous finissez par dérailler dans la mauvaise foi. C’est exclusivement au CANULAR LUNAIRE qu’on s’en prend ici. Pas à Lindberg, Gagarine et consort. Alors, fichez leur un peu la paix. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Armstrong a sauvé la mission Gemini 8. Aldrin a établi le record de sortie dans l’espace de son temps. Les missions orbitales qu’ils ont assumé ont existé, avec tous leurs dangers. Il faut donner le crédit qu’ils méritent à ces pionniers, surtout que le jours ou ils cracheront le morceau, tout le monde va les traiter comme des boucs émissaires et des chiens galeux. Et ce sera un tort grave qui brouillera une fois de plus notre compréhension adéquate tant des missions orbitales d’avant Skylab que du moment cardinal de propagande de la Guerre Froide que fut juillet 1969.

      • Jacques Xing said

        Je m’attaquais à l’un de vos arguments, l’informatique de l’époque qui, selon vous, serait pas assez développée pour permettre un alunissage. Or, les premiers vaisseaux américains et tous les vaisseaux habités soviétiques jusqu’en 1980 étaient tout simplement dépourvus d’ordinateur de bord, de même que l’avion de Lindbergh et le navire de Magellan. Aujourd’hui, il serait impossible pour un 747 avec une panne informatique généralisée, de traverser sans encombre tout l’océan atlantique. Il en va de même pour un navire moderne, qui sans ses ordinateurs de bord ne pourrait naviguer en haute mer. Remettez-vous également en question l’authenticité des missions des sondes lunaires américains et soviétiques? Parce si dans les années 1960, les moyens informatiques étaient insuffisants pour assurer un voyage vers la Lune, toutes les sondes lunaires ne sont que pure fumisterie.

      • ysengrimus said

        Je rejette EXCLUSIVEMENT le canular lunaire de 1969-1972. Cessez de noyer le poisson en partant dans toutes les directions, mon bon. Magellan est hors sujet, si je puis dire…

      • Jacques Xing said

        Vous faites dans les deux poids deux mesures, un de vos arguments est que la technologie informatique de l’époque n’était pas assez développée pour envoyer un engin sur la Lune et le faire revenir sur Terre. Or, de nombreuses sondes automatiques, les Surveyor, entre autre, ont pu atterrir sur la Lune avant les missions Apollo, donc avec des moyens informatiques inférieurs à ceux du LM et du CSM. Pour être minimalement cohérent avec vous même, vous devez soit reconnaitre que votre argument était infondé, soit remettre en question l’authenticité des missions automatiques de la même époque.

      • ysengrimus said

        Vous me poussez sur votre terrain favori: le terrain de la redite. Le Programme Surveyor ne fait pas partie du canular lunaire. Il représente la seule quincaillerie qu’on ait, de fait, jamais fourgué sur la lune: des sondes inhabitées… comme les soviétiques avec le programme Luna, sans moins mais aussi… sans plus…

      • Jacques Xing said

        Vous ne répondez pas à mon intervention, vous l’évitez et vous etes incapable de reconnaître votre erreur et que un de vos arguments ne tient pas la route.Cela me pousse à reformuler mes interventions pour vous les faire comprendre. Quand vous désirez remettre en question un événement aussi important que les alunissages sur la Lune, il faudrait au moins que vous arguments soient cohérents. Cela n’est pas du tout le cas, puisque vous faites dans les deux poids deux mesures sans même prendre réellement la peine de répondre. Je le répète, sois vous admettiez que la technologie informatique de l’époque permettait un alunissage, soit vous nier également l’authenticité des missions Apollo. Cela n’est pas un faux dilemme. Votre argument est que la technologie informatique de l’époque ne permettait pas un alunissage, alors comment expliquez qu’il y eu des engins qui se sont posés sur la lune.

    • ysengrimus said

      Vos reformulations lourdement martelées minimisent votre apport, Jacques. A propos, c’est gentil de me citer sur le rouleau de la bande passante de votre secte de confirmationnistes. Il y a là des olibrius qui m’admirent tout en souffrant. « Il est fort le Laurendeau » pleurnichent-ils sous leur faix. Mais pourquoi tant d’hystérie collective sur votre bande passante de grands savants cosmiques à propos du modeste petit billet d’un simple citoyen, si un doute affreux ne commence pas graduellement à s’insinuer sous les combinaisons métallisées? Plus on se rapproche VRAIMENT de la lune, plus on se rapproche de l’aveu. Les liens que vous apportez chez moi, ici et plus bas, sont utiles et permettront à mes lecteurs de se faire une idée balancée des arguments qui tonnent en ce moment en ce cyber-monde. Mais les quelques messages de Apolloman, de Thierz et de vous que j’ai du regrettablement effacer étaient creux et stériles. Ces inévitables petits nettoyages vous protègent simplement du ridicule et d’une posture grotesque de cyber-provocateurs (trolls). Vous n’êtes pas des cyber-provocateurs (trolls), mes bons, vous êtes simplement des sectaires et les sbires, cher Jacques, que vous cherchez vainement à mobiliser contre mon modeste propos sont les sectateurs de la secte de Xing. Il faut savoir respecter les distinctions. Vous êtes aussi fondamentalement de bonne foi. Pire que la mauvaise foi, la bonne foi. J’ai donc pulvérisé vos menues déviations imbéciles où perlait la hargne vide des pense-petits aux abois et je garde ici précieusement les manifestations effectives de votre savoir, de votre ardeur et de votre culture web. Cela donne, pour la suite, un débat net et balancé ou aucune des options n’est occultée.

      Vous me demandez maintenant de jouer au cuistre dans votre genre. Très peu pour moi. Vous faites le Tartuffe faussement poli ici et vous vous payez ma poire ouvertement sur la bande passante de votre secte, Cette hypocrisie niaise vous discrédite. Mais peu importe. Continuez, pour un temps, de bien rêver dans le giron solide de l’impérialisme idéologique ricain. Autrement, avez-vous du nouveau sur le débat actuel? Poursuivons, poursuivons, Je vous écoute, cher Jacques. Le fait est que vous tirez ma charrette, vu que vous procédez justement à une portion de la saine remise en contexte que je réclame en ouverture de mon billet…

      • rteteet said

        C’est con, c’est un blog intéressant, mais vous rejetez tous les arguments avec une mauvaise foi impressionnante.

        Vous:
        « Il n’y avait pas d’ordinateur, c’était impossible de faire le voyage. »

        Xing:
        « Ben, y’en avait pas non plus dans les autres missions. »

        Vous:
        « N’essayez pas de tout mélanger! »

        C’est ridicule.

        • ysengrimus said

          Grand merci. Le cheminement du LRO est en cours. Toutes les informations factuelles seront approuvées ici. L’espace de débat qui s’est constitué ici d’une manière aussi subite que captivante fournit un bon compendium des deux points de vues, tant dans le contenu que dans le ton des arguments. Les lecteurs vont se faire leur propre opinion et, c’est le cas de le dire, la terre ne va pas s’arrêter de tourner…

          Les plus matois verront bien que de m’assimiler aux conspirationnistes tous azimuts qui croient en la survie d’Elvis et en l’assassinat déguisé de l’équipage d’Apollo 1 est une injure sans fondement. Mon commentaire porte sur le tout des missions orbitales et leur déploiement factuel et historique, sans les isoler les unes des autres (et sans hypertrophier Apollo 11 par raport au reste du deploiement des missions). Une autre perspective apparait dans l’analyse de ce mouvement de successsion desdites missions. Mon propos critique est ordinaire, citoyen, inédit, sceptique et, surtout, optimiste que les missions inhabitées contemporaines tireront l’affaire au net sous peu…

          On continue…

          • JPL said

            L’image du jour de LRO

            On peut voir en haut à gauche, à la lisière de la zone d’ombre, un petit cratère tout frais. On distingue clairement une multitude de rochers et débris tout autour… Résolution de 56 cm par pixel

            http://wms.lroc.asu.edu/lroc_browse/view/iom20090703

            L’image est donnée pour 2?83 km x 2.86 km, et 5064×5120 pixels. Cela fait donc environ 110m de diamètre pour le cratère (à la louche)…

      • ysengrimus said

        J’attends encore (patiemment) la réfutation du corps de mon argument…

  6. Jacques Xing said

    Les années 1960 n’étaient pas l’âge de pierre, pour anecdote, le Concorde a fait son premier vol le 2 mars 1969 et pourtant, aucun autre avion de ligne supersonique n’a été mis au point depuis 40 ans, est-ce une raison pour penser que le Concorde n’a jamais existé ou qu’il n’a jamais été réellement supersonique? L’avion le plus rapide du monde, le SR-71 Blackbird a volé pour la première fois le 22 décembre 1964 et sa conception date de la fin des années 50. Le permier vol du Mirage IV date de 1959. Il faut arrêter de croire que l’industrie aérospatiale de l’époque ne pouvait rien accomplir d’extraordinaire.

    • ysengrimus said

      Le Concorde faisait Paris-Montréal en trois heure mais coutait trop cher au passager. C’est la démocratisation des vol commerciaux qui l’a tué. Sa technologie est toujours disponible quoique pour le moment socialement inutilisable. Et surtout: il a volé, lui…

      • Jacques Xing said

        Et c’est pour la même raison pour laquelle il n’y a eu que six alunissages et plus aucun depuis 1972, les coûts prohibitifs du programme. Les fusées Saturn V ont également volé, le CSM a également volé, le LM a également volé. Vous doutez que dans les années 1960, les Américains aient pu avoir la technologie nécessaire pour un voyage habité autour de la Lune, or les plus grandes réalisations de l’aviation ont été réalisé à cette époque, tant au niveau civil qu’au niveau militaire.

      • ysengrimus said

        Oh, parce que le ratage Skylab (incluant les tentative douloureuse pour le pousser vers plus haut quand il glissait) et la demi-douzaine de Navettes, c’est des tarifs de cacahuettes, vous croyez? Je rejette fermement la doctrine régressante qu’on nous avait assénée ad nauseam dans le temps (on n’y va plus… trop cher…) au profit de la description PROGRESSANTE (y compris monétairement) décrite dans mon billet. Naturellement, mon analyse d’une progression des étapes sans concession de notre activité orbitale nécessite que le canular lunaire soit une hyperbole de science-fiction propagandiste. Et il l’est…

        Autrement, vous basculez dans la redite mertelée de sourate, mon bon (a volé… a volé… a volé…). Compulsion naturelle de propagandiste.

      • Jacques Xing said

        Le budget de la NASA de l’air post-Apollo est nettement inférieur à celui des années 1960. Les États-unis n’avaient pas les moyens financiers, ni même la volonté politique de continuer les missions lunaires habités. Il faut également comprendre que les années 1960 étaient des années de grandes prospérités économiques. En 1973, les États-Unis furent frappés par la crise pétrolière et les années 1970 furent nettement moins prospères que la décennie précédente. Certes, la navette coûte cher, mais nettement moins que les missions Apollo.

        Sur wikipédia, cela vaut cela que ça vaut, il est un tableau sur l’évolution du budget de la NASA. La dernière colonne tient compte de l’inflation générale

        http://en.wikipedia.org/wiki/NASA_Budget

        On remarque le budget de l’ère poste-Apollo a été divisé par un facteur de deux ou un facteur de trois.

        Pour reprendre l’analogie avec le Concorde, vous trouvez qu’un vol Paris-Montréal sur un avion de ligne conventionnel ne coûte presque rien, que ces des tarifs de cacahouètes?

      • ysengrimus said

        Bah, il est (un tout petit peu) plausible que de financer six vraies missions de type Gemini en parallèle avec six mises en scène hautement perfectionnées, cela devait finir par chiffrer… Sans compter le risque croissant de se faire démasquer… de quoi ramollir la plus hargneuse des “volontés politiques”… Ceci dit, il demeure que l’argument, bateau et creux, de « LA FAUTE À PAS DE FRIC » comme cause cardinale du non-« retour » sur la lune est intégralement fallacieux. Nous en reparlons, avec toute la fermeté requise, un peu plus loin.

        Sur la question des gros sous, signalons simplement, pour le moment, qu’un billet en Concorde chiffrait au double du prix des coucous actuels, pour un gain de trois ou quatre heures, c’est tout simplement pas vendeur des masses, dans les masses… Informez-vous, mon bon…

      • Jacques Xing said

        Les Américains ont atterri sur la Lune dans le contexte de la guerre froide, contexte qui n’existe plus aujourd’hui, renseignez-vous vous même avant de me donner des leçons. Le budget actuelle de la NASA est la moitié de celle de l’époque dans un contexte qui ne justifie plus des dépenses illimités.

    • ysengrimus said

      Les Américains ont FEINT d’atterrir sur la Lune dans le contexte de la Guerre Froide, contexte qui n’existe plus aujourd’hui… Ils pourraient donc admettre la vérité, en toute simplicité. C’est leur passé qu’on jugerait, pas eux… tout juste comme pour l’esclavage, le mccarthysme, Sacco et Vanzetti etc…

  7. Jacques Xing said

    « Sur la lune, en plus, pour compléter le tableau, on est censé tirer de cette minuscule araignée improbable (elle est bien plus petite, en volume utile, que l’ogive, voir image supra), un jeep portatif, des outils divers, un drapeau rigide, des caméras comme s’il en pleuvait (dont une doit rester sur son trépied sur la lune pour filmer le décollage de la tête du module), deux bonshommes en scaphandre et des bâtons de golf »

    Il faut comprendre qu’une bonne partie de l’équipement n’est pas logé dans la cabine pressurisée, c’est-à-dire à l’intérieur de l’étage de remonté, mais au niveau de l’étage de descente, où les astronautes disposaient de quatre « quads », sorte de compartiment, pour entreposer divers équipement. Le jeep, plié sur lui-même, fut logé dans l’un de ces quatre quads(le quad 1, en fait). les instruments scientifiques furent logés dans le deuxième, les consommables et divers autre équipements furent logés dans le quatrième.

    Les astronautes n’ont jamais apporté des bâtons de golf sur la Lune. Alan Shepard, de la mission Apollo 14, a seulement apporté un fer de golf adapté pour être fixé sur une sorte de barre qui servait à l’origine d’instrument scientifique. En ce qui concerne la caméra qui film le décollage du module lunaire, il s’agit du GTCA qui était fixée sur la jeep. Cette camera était justement logée dans l’un des quatre quads du LM et non à l’intérieur de la cabine.

    En réalité, la masse totale de tout ces équipements fixés sur les quads est de l’ordre des 500kg, la jeep pesant à elle seule 200kg.


  8. Jacques Xing said

    Les instruments scientifiques, l’ALSEP étaient entreposés de sorte qu’ils occupent le plus petit volume possible

    Il en va de même pour les consommables du MESA




    Et finalement pour le jeep


    images

  9. Jacques Xing said

    Quand vous dites qu’il n’a jamais eu de « merde », ce n’est tout simplement pas vrai. Lors de la mission Apollo 11, il y a eu deux alarmes 1201 et 1202, rien de très majeur, mais deux alarmes tout de même. lors de la mission Apollo 12, la fusée fut frappée par la foudre avec pour conséquences différentes pannes de divers systèmes. La mission aurait sans doute été avortée si un contrôleur n’avait pas eu l’idée de passer de « SCE sur Aux ». Au cours de la mission Apollo 14, divers problèmes sont apparus, problème d’arrimage avec le LM, des problèmes de verrouillage radar et des problèmes avec une fausse alarme d’avortement. Lors de la mission Apollo 15, un des trois parachutes principaux ne s’est pas déployé adéquatement.

    • ysengrimus said

      Micro-facteurs de réalisme ponctuel bien oubliés aujourd’hui. Gemini 8, Apollo 13, c’est cela des merdes majeures…

      • Jacques Xing said

        Toujours est-il qu’il y a eu des problèmes au cours des missions Apollo, il est totalement faux de dire que les seuls défaillances ont été rencontrées lors des missions Apollo 1 et Apollo 13. Vous avez dit, ou sous entendu, qu’il n’y avait absolument AUCUN problème lors des autres missions, or cela n’est tout simplement pas vrai. À titre informatif, la mission Apollo 14 aurait pu être annulé, bien sur cela n’aurait pas mis en danger la vie des astronautes, mais si le radar altimétrique n’avait pas pu se verrouiller, l’alunissage aurait été tout simplement impossible. Je ne vois pas en quoi il est anormal que la majorité des missions Apollo n’aient connu quelques problèmes relativement mineurs.

      • ysengrimus said

        Le gros problème des missions Apollo n’est pas technique mais sociologique. C’est qu’elles ont brouillé leur apport historique réel (orbital) post-gemini en l’engluant dans cette dimension lunaire mythologique pour laquelle le jugement historique qui s’approche sera (excessivement) impitoyable… Ah, Nixon et ses combines tordues…

  10. Jacques Xing said

    Vous affirmez que les vaisseaux Apollo sont restés en orbite, j’aimerais savoir comment expliquez-vous que les Soviétiques n’ont jamais contesté l’authenticité de missions Apollo. En effet, il est possible de détecter un engin en orbite terrestre relativement facilement. Entre autre, les fameux « beep-beep » de Sputnik 1 furent très tôt détectés par les Américains et même par des radio-amateurs. Si les capsules Apollo étaient restées en orbite, les Soviétiques auraient tôt fait de capter les transmissions radio grâce à leurs station terrestres comme celles de Simféropol ou d’Evpatoria. De plus, une capsule en orbite terrestre réflète la lumière du Soleil. Par exemple, il est possible de voir la station spatiale internationale depuis la Terre par temps clair. Les vaisseaux Apollo en orbite terrestre auraient sans doute été les objets les plus brillants dans le ciel après la Lune et Vénus. Le site de lancement, le Cap Canaveral, était parfaitement connu des Soviétiques et les missions Apollo n’étaient pas sous le couvert du secret défense, ce qui fait en sorte que les paramètres orbitaux des engins n’étaient pas dissimulés. Ainsi, les Soviétiques pouvaient facilement suivre visuellement les vaisseaux Apollo à partir de leur territoire. Si ces engins étaient restés en orbite, les Soviétiques l’auraient découvert.

    Alors, ma question, je le répète, est comment pouvez-vous m’expliquer que les Soviétiques n’ont jamais contesté l’authenticité des missions Apollo, et ce, en pleine Guerre Froide?

    • ysengrimus said

      Si je vous suis bien vous croyez au canular de la conquête (américaine) de la lune simplement parce que les soviétiques/les russes vous le confirment… Vous partagez leur « naïveté » médiatique de l’ère de la Guerre Froide, en quelque sorte, et l’érigez en axiome, garant de vérité. Oh, bravo pour les russes, pour une fois qu’on les valorise un peu… Mais n’en restez pas là. Partagez donc aussi l’honnêteté intellectuelle de leurs astronomes et de leur programme spatial alors (qui ne se porte pas trop mal au jour d’aujourd’hui, du reste). Celui-ci, nous dit modestement: avec les moyens actuels, il n’y a que des sondes inhabitées qui se rendent là-bas

      Le fait est, mon bon, que la guerre bien froide entre les bleus et les rouges n’interdisait pas le téléphone rouge… Collusion politique au sommet. Les Soviétiques étaient trop contents de la perdre, cette course là, de continuer de jouer les victimes à l’ONU et de passer vite fait à autres choses. Leur programme spatial tombait en capilotade et ils avaient leur armement à renouveler. Priorité au prioritaire. Le « danger américain » les servit bien, à partir de 1969 justement…

      Et puis, s’ils avaient déballé ce qu’ils avaient fort éventuellement détecté sur la tribune politique mondiale du temps, qui les aurait cru. Ils auraient encore passé pour des ivrognes, des rabat-joies et des tricheurs. Non, Jacques, on ne peut pas gagner toutes les guerres de propagande. Celle-là, ils la perdirent en mondovision et se le tirent pour dit…

      Je trouve assez piquant tous ces anti-soviétiques compulsifs qui soudain citent Moscou comme référence cruciale quand il s’agit de perpétuer le canular lunaire. Il faut bien ne plus avoir beaucoup d’arguments dans sa besace pour se vautrer dans le lit de l’ennemi excécré ainsi…

      • Jacques Xing said

        Si les Soviétiques avaient dénoncé publiquement le « canular » avec des preuves réelles et qui permettent de démontrer, hors de tout doute, que les capsules Apollo sont demeurées en orbite terrestre, ils auraient été crus et il n’auraient pas passé pour des ivrognes. L’Union Soviétique n’aurait probablement pas laisser échapper cette occasion pour humilier publiquement les États-Unis. Les Soviétiques avaient énormément à gagner en dénonçant la supercherie, si supercherie il y a, et les Américains beaucoup à perdre.

        De plus, les Soviétiques n’étaient pas les seuls à posséder des antennes de grande puissance permettant de suivre les transmissions Apollo. Le Royaume-Uni, avec la station de Jodrell Bank doté d’une antenne de 76m, avait la possibilité de suivre les engins américains. Pour anecdote, la station de Jodrell Bank a capté les données télémétriques de la sonde Luna 9 et a publié les premières photos de la surface de la Lune avant les Soviétiques. S’il n’y avait aucun engin sur la Lune au moment et à l’endroit précis des alunissages, la supercherie aurait tôt fait d’être découverte et pas seulement par les Soviétiques.

      • ysengrimus said

        Vous avez eu votre réponse, mon bon. Inutile de me marteler la gloire soviétique ad infinitum. Cela ne vous donnera rien de plus ici.

        Un Monsieur Colin Powell donna il y a peu des preuves réelles et qui permettent de démontrer, hors de tout doute la présence d’armes de destruction massive en Irak. On a vu ce que cela voulait dire.

        Il n’y a PAS de preuves réelles dans l’univers de la propagande mondiale… C’est bien pour cela que je voudrais bien que Messieurs Armstrong et Aldrin se mettent à table…

      • Jacques Xing said

        Vous confondez totalement « bluff » avec « complot ». Premièrement, saviez vous combien de pays ont émis des doutes face à l’authenticité des déclaration de Powell. Pensez vous réellement que tous les pays de la planète ont reconnu les déclarations de Powell? De plus, à titre informatif, je tiens à préciser que l’administration Bush a officiellement reconnu qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak. Je tiens également à préciser que monsieur Saddam avait déjà eu recourt à des armes chimiques, notamment utilisées contres les Iraniens. Ce faisant, l’affirmation selon laquelle il y avait des armes de destructions massive en Irak n’était pas totalement infondée.

      • niczar said

        «Le fait est, mon bon, que la guerre bien froide entre les bleus et les rouges n’interdisait pas le téléphone rouge… Collusion politique au sommet.»

        Ah oui, et rappelez-moi pourquoi ils ont construit de dizaines de milliers de bombes nucléaires capable de détruire la surface de la planète 500 fois? Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez? Que vous soyez psychotique, soit, mais vous devez quand même avoir un reste de sens du ridicule!

        « Les Soviétiques étaient trop contents de la perdre cette course là, de continuer de jouer les victimes à l’ONU et de passer vite fait à autres choses»

        Jouer les « victimes »? En quoi le fait de perdre une course fait de soi une « victime »? C’est complètement absurde. CA N’A AUCUN SENS!

        Je ne comprends pas comment, avec un esprit aussi dysfonctionnel, vous arrivez encore à avaler votre nourriture sans vous étouffer, et encore moins à tenir un blog. J’ai connu des créationnistes qui étaient plus sensés que vous, c’est dire.

      • ysengrimus said

        Non vous, expliquez-moi -sans vous étrangler vous-même- pourquoi la Troisième Guerre Mondiale n’aura pas lieu…

    • ysengrimus said

      Vous vous avérez remarquablement cohérent dans vos croyances, mon cher Jacques. Canular lunaire, armes enterrées de Saddam, un seul combat… Vous relayez la propagande US servilement, en fait. C’est de plus en plus limpide.

      • Jacques Xing said

        Ce n’est pas parce que je pense que les canulars ne sont pas truqués que je « relaye » la propagande US servilement. Le fait que Saddam a déjà utilisé des armes chimiques est un fait, qu’il les a utilisé contre les Iraniens et même contre une partie de sa propre population pour tester leur efficacité est également un fait dire le contraire, c’est-à-dire qu’aucun Iranien, ni aucun Irakien n’est mort par l’utilisation d’armes chimiques est du négationnisme pur et simple. La comparaison entre les « armes de destruction massive en Irak » et les missions Apollo est bien peu pertinente. Dans le premier cas, il suffit d’un petit noyau d’une dizaine de généraux qui ont tout simplement bluffé et exagéré sur la possibilité d’armes de destruction massive, mais dans l’autre 400 000 ingénieurs ont été impliqués dans le programme, un programme qui été publique et non sous le couvert du secret défense.

      • ysengrimus said

        Ah, ils sont allés en orbite. Plus intensivement que Gemini. Cela mobilise des énergie. Il ne s’agit pas de dire qu’il ne s’est rien passé. On préparait quand même Skylab

        Simplement, pour la lune, on mentait…

      • Jacques Xing said

        La logistique d’une mission orbitale est très différente d’une mission lunaire. Pour communiquer avec les engins en orbites, des stations paraboliques étaient utilisées. La synchronisation et l’orientation des différents stations auraient été très différentes s’il s’agissait d’une mission orbitale. Il faut comprendre que les antennes paraboliques sont des antennes directionnelles, c’est-à-dire qu’il faut les orienter avec une certaines précisions pour transmettre et recevoir des données. Un engin en orbite basse, met environ 90 minutes pour faire le tour du monde, alors qu’un engin en trajectoire translunaire auraient une orientation qui varierait sensiblement moins vite dans le ciel. De plus, la vitesse des engins ne seraient pas du tout la même. Bref, les opérateurs de ces stations auraient tout simplement été impliqués dans le complot, car ils auraient su faire la différence entre une mission orbitale et une mission lunaire.

      • ysengrimus said

        On commence à se rapprocher de ce qui m’intéresse, mon bon Jacques: l’ogive Apollo à sa vraie place, c’est-à-dire en orbite. Ici, sur ces chipotes radios, je veux bien vous croire sur parole, quoique…

        Mais alors, pourquoi malaxer ainsi les faits avec le charriage. Pourquoi des enflures verbales inutiles, genre: les opérateurs de ces stations auraient tout simplement été impliqués dans le complot. Pourquoi pas plus simplement: les radios, les sparks et autre techniciens, sans qu’on les implique machiavéliquement dans le dispositif fin de la chose furent priés de demeurer discrets sur le micro menu des trajectoires et ils le firent. Quand un bon patriote est requis de ne pas chipoter dans les details et de la boucler, il obtempère sans tambour ni trompette…

      • Jacques Xing said

        Au contraire, ces techniciens auraient un rôle très actif et très important dans le complot, le nombre de stations impliqué serait assez important. En effet, la NASA disposait de deux grands réseaux de communication à l’époque de MSFN et le DSN. Le MSFN était constitué de 11 stations de 9m de diamètre et de 3 stations de 26m de diamètre. Le DSN, quant à lui, était constitué de 3 stations de 26m et d’une station de 64m. À cela s’ajoute d’autres stations, parfois de pays étrangers, comme le radio télescope de 64m de Parkes, en Australie. Il y a bien sur également le radio-télescope de Jodrall Bank en Angleterre. Tout cela fait en sorte que le nombre de techniciens impliqués pendant tous le programme Apollo seraient déjà très important, plusieurs centaines, voire quelques milliers.

      • ysengrimus said

        À vous lire, on finirait par croire que le moindre pousseur de manette au fond de la chaine de commandement en savait autant que Richard Nixon sur toute la combine. Mais la diffusion fragmentée du savoir au sujet d’une opération de camouflage sur quelques centaines de soldats ne rend pas le camouflage moins opaque…

        Cela augmente simplement les chances que la vérité sorte à un moment ou à un autre. Patience donc…

      • Jacques Xing said

        Les soldats, quels soldats? Le programme lunaire américains était un programme civil. S’il y avait des soldats, le nombre de personnes impliquées serait encore plus important.

      • ysengrimus said

        Pendant la Guerre Froide nous étions tous des soldats, mon petit gars. Des bidasses obtus en habits de ville avec une unique obsession: battre les russes…

      • Jacques Xing said

        Je sais que je vais me répéter, mais pendant la Guerre froide, les soldats soviétiques et chinois auraient dénoncé la supercherie, qui eux possédaient les infrastructures nécessaires pour espionner les missions orbitales. Il en va de même pour les Japonais, les Français et les Britanniques.

      • ysengrimus said

        Faux.

    • Sinclair said

      NON… NON… j’ai pris mon Canon 5dMarkII et j’ai mis ma 70-200 F2.8, de série L (équipement mpro). Et je l’ai pointé sur la lune! Ben, vous savez quoi?

      C’est un canular…

      Regardez ce que j’y ai vu…

      [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

      Allez voir n’importe qui chez Teccart et ils pourront vous le confirmer!

    • Charles said

      Ahah, les Soviétiques n’ont rien dit et le con-firmationniste demande pourquoi. Par manque d’imagination? Lui, hein, pas les Soviétiques.
      La réponse est ici:

      http://aulis.com/

      Avec beaucoup, mais vraiment beaucoup d’exemples qui démontrent le canular. Pour les têtes de lard con-firmationnistes.
      Exemples:
      – Bruits de marteau transmis dans le vide, pardon, sur Terre, dans le vide c’est pas possible. Toc, toc, toc…
      – Trace de chaussure style basket.
      – Ou au contraire absence de traces.
      – Arrière plan fixe avec un avant-plan différent.
      – Traces de pas nettes dans la poussière. (PDR!)
      – Soleil apparent plus gros que la Terre.
      – Jus d’orange maculant une caméra dans le vide.
      – Hot spots de lumière.
      – Ombres noires ou éclairées.
      – Cadrage parfait des photos, photos prises sans viseur (PDR bis!).
      – Kubrick: The Shining.
      – Cosmonautes liftés.
      – Communications: échanges avec la Terre sans délai d’attente.
      – Etc.
      En outre et en prime: l’aveu d’Armstrong. Qui n’a pas vu d’étoiles depuis la lune. Effectivement puisqu’il n’y est jamais allé. Aussi la conférence de presse où les 3 cosmonautes font une tête d’enterrement.

      [Merci Charles. On approche. Le cinquantième anniversaire lunaire (2019) risque d’être passablement raboteux… — Ysengrimus]

      • Charles said

        Avec Plaisir. Je recommande les vidéos présentées sur aulis.com.

        Je note que les con-firmationnistes sont incapables de répondre sur le fond des arguments présentés par cette équipe de scientifiques. Ton résumé des missions spatiales yankees est très parlant. Une suggestion serait de mettre en regard les missions spatiales soviétiques, toujours en avance d’une longueur. Je suis convaincu que personne actuellement n’a la technologie pour aller sur la lune ET en revenir. En 1987, une étude a établi qu’il serait possible de retourner sur la lune pour 2010 avec un budget plusieurs fois supérieur à celui des années 1960. On touche le ridicule sur la simple possibilité que cela se soit produit avec un moins grand budget sur une période de 8 ans, soit trois fois inférieure.

        Un « argument » qui revient souvent est de dire qu’il y a eu des milliers de personnes dans la confidence et que certains auraient « forcément » parlé. Des milliers de dupes, car les petites mains n’avaient pas besoin d’être dans la confidence, et d’un, et quand certaines personnes parlent, personne ne les écoute ou elles sont victimes d’un arrêt cardiaque, comme Irving, par exemple ou victime d’un stupide accident sur un passage ferroviaire (avec sa femme pour faire bon poids), et de deux. Ça refroidit les ardeurs.

        Ah, et un autre argument du pourquoi du silence des Russes: ils ont un moyen de chantage. C’est aussi valable pour le 911.

  11. Jacques Xing said

    Jusqu’à 382kg de roches lunaires ont été rapportées par les missions Apollo, représentant pas mois de 2196 spécimens de roches différents. comment expliquez-vous la provenance de ces roches.

    • ysengrimus said

      Ici, Jacques, je vous réponds par une question. Vous si renseigné, si savant, dites-moi simplement: comment distingue-t-on INDUBITABLEMENT la roche lunaire de la roche terrestre?

      • Jacques Xing said

        Les roches lunaires ont été formées dans un environnement totalement différent de celui de la Terre, c’est-à-dire un environnement sans eau et sans air. Les forces géologiques sur la Lune ne sont pas les mêmes que sur la Terre. Ainsi, les roches lunaires présentent des caractéristiques différentes qui témoignent d’une histoire géologique différente. Il y a également quelques différences au niveau de la concentration des minéraux. Même, certains minéraux, comme l’Armalcolite, la Tranquillityite, étaient tout simplement inconnus à l’époque et certains d’entre eux n’ont jamais été retrouvés sur Terre.

        Pour plus d’information
        http://www.mindat.org/loc-3253.html

        De plus, les roches lunaires sont très vieilles, elles atteignent les 4,5 milliards d’années, soit bien plus que les roches terrestres connues de l’époque. En effet, les plus vieilles roches de notre planète de plus de 4 milliards d’années n’ont été découvert que très récemment. La surface lunaire, la Lune étant dépourvu d’atmosphère est constamment bombardée de micro-météorites, mais également de rayons cosmiques ionisant, et ce depuis sa naissance, soit il y a 4,533 milliards d’années. La poussière lunaire, le régolite lunaire, a une origine très différente à celle du sable terrestre. Dans un environnement sans eau et sans air, elle ne peut résulter de l’érosion. En réalité, le régolithe est formé par les impacts de micro-météorites au cours de milliards d’année. La géologie est une science très complexe et c’est à partir de roches lunaires que le cratère Copernic et Tycho, par exemple, ont été datés à 800 et 100 millions d’années respectivement. C’est également avec ces échantillons lunaires que le Bassin Nectaris a été daté à 3,920 milliards d’années, la mer de la Tranquilité entre 3,6 et 3,9 milliard d’années. Bref, une grande partie de l’histoire géologique de la Lune est connu que grâce à des échantillons rapportés par les missions Apollo.

      • ysengrimus said

        Quoi? Aucunes roches lunaires ramenées par ces sondes inhabitées dont vous mentionniez la gloire antique plus haut? Allons Jacques, pas de cela entre nous…

        Pour le reste, moi, je n’ai vu qu’un tas de cailloux et les belles infos que vous citez si adéquatement peuvent parfaitement venir d’autres sources…

      • Jacques Xing said

        Les Soviétiques avec leur sonde Luna ont rapporté 326g(Luna 16 101g, Luna 20 55g, Luna 24 170g) de poussières lunaires, les Américains 382kg. Il faut également comprendre qu’aucune sonde américaine n’a jamais rapporté des roches lunaires. Ce faisant, il aurait fallut mettre au point un ambitieux projet de sondes automatiques, développé en parallèle et surtout dans le secret le plus total. Cela aurait nécessité une très grande somme d’argent et aurait impliqué plusieurs milliers d’ingénieurs. De plus, il aurait fallu lancer ces engins sans suscité la moindre suspicion d’aucun observateur. Or, les Américains ont un nombre limité de base de lancement, Cap Carnaveral et Vanderberg, tous les deux situés près de zones habitées. La sonde Luna ne pouvait que ramasser des échantillons de poussières lunaires qu’à quelques dizaines de centimètre de la zone d’atterrissage, ce qui se traduit par une très faible variété de roches lunaires, contrairement aux missions Apollo. Les capacités d’une sonde automatique sont nettement inférieure à celles d’un voyage habités. À cela s’ajoute des expériences scientifiques qui auraient pu difficilement être réalisées sans la présence d’hommes sur la Lune, il suffit de vous renseigner sur les expériences ALSEP.

      • ysengrimus said

        Trop cher d’envoyer des machines à cueillir des cailloux mais on aurait eu les moyens d’y envoyer et d’en ramener des bonshommes comme s’il en pleuvait. Allons… allons…

        Contrairment aux Soviétiques, ils étaient piégés par le rhétorique irresponsable de Kennedy et ils ont été obligés de la frimer vite fait, avant 1970. C’est tout simple. Et ils couvrent leur mensonge de votre cuistrerie depuis 40 ans.

        Et cela touche à sa fin…

      • Jacques Xing said

        Kennedy n’était pas stupide, il a fait de la Lune un objectif national, seulement parce que certains éminents spécialistes, comme von Braun, lui ont expliqué qu’un alunissage sur la Lune était possible avant 1970 si les moyens été mis en place.

        En ce qui concerne les coûts de développement, je n’ai jamais dit que les US n’avaient pas les moyens financiers pour réaliser un tel projet. Il faut comprendre que le programme spatiale lunaire US était publique, un projet de plusieurs milliers de dollars n’auraient pas passé inaperçu. De plus, une sonde aussi complexe ne se développe pas en quelques jours, mais sur plusieurs années. D’autre part, ces sondes auraient transmis des données télémétriques qui auraient été interceptées par les stations soviétiques. Données télémétriques, transmises par des engins qui ne font pas partie des sondes officiellement envoyées sur la Lune par les Américains. Ces engins auraient été tout simplement détectés par l’Union soviétique et cela aurait été très suspect, mais bien sûr pour vous les Soviétiques font partie du complot….

      • ysengrimus said

        Vous écrivez l’histoire a posteriori. Vous pratiquez la confirmation de croyance. Cela devient, ext post: une sonde inhabitée est suspecte mais un appareil avec des pilotes ne l’est pas. C’est en fait le contraire. Un véhicule habité avait bien plus de poids promotionnel «suspect» qu’une sonde inerte. C’est pour cela qu’on a canulardé dans ce sens là. Il fallait à tous prix faire croire qu’on détenait la sacro-sainte coche d’avance…

        Mais bien sûr pour vous les Américains disent toujours la vérité pure…

      • Jacques Xing said

        La sonde inhabité serait suspecte car elle ne ferait pas partie d’aucun programme lunaire officiel alors tous les programmes lunaires américains étaient publiques. Or, le programme Apollo est un programme officiel et publique, soit comme tous les programmes lunaires, comme je l’ai dit auparavant. Dans le premier cas, il serait impossible de faire un lancement et d’envoyer l’engin sur la Lune sans qu’un autre pays, par exemple l’Union Soviétique ne le détecte. Dans le deuxième, cas le programme était officiel et les informations de base sur les différentes missions étaient publiques et connues. Il n’y avait absolument rien de suspect qu’une fusée Saturn V décolle le jour du lancement prévu, avec l’équipage prévu, dans la direction prévue et dont la capsule revient sur Terre à la date prévue avec le même équipage.

      • ysengrimus said

        Je suis désolé, Jacques. Tout ce développement sur le « suspect » est un pur et simple jeu de l’esprit cherchant désespérement des explications a posteriori qui seraient parfaitement reversibles si l’histoire s’était déroulée autrement. Le but fondamental du canular lunaire n’était pas de ne pas paraitre suspect aux yeux des renifleur soviétiques de l’ombre mais de paraitre accompli et glorieux aux yeux du grand public américain.

        Les sondes inhabitées ne faisaient plus cela. Il a fallu en remettre et charrier une coche trop haut pour les capacités du temps.

      • Jacques Xing said

        Le canular lunaire n’aurait pas seulement paru suspect aux Soviétiques, mais également aux Chinois, aux Anglais et même aux Américains eux-mêmes et surtout aux ingénieurs qui ont travaillé sur les programmes lunaires.

      • ysengrimus said

        Mais c’est le cas, On les baillonne encore… pour un temps. On les terrifie en mondovision… Oh, pas politiquement, allez. Comprenons-nous bien, ces procédés, c’était pour le siècle dernier. De nos jours, on les épouvante médiatiquement, caméra au poingt. Et cela brouille complètement la tambouille. Voyez-vous, ce qui me contrarie le plus dans toute cette histoire, c’est -par exemple- cet idiot qui agresse les anciens astronautes en les insultant et les priant de jurer sur une bible qu’ils sont allés sur la lune. Il a même reçu un coups de poingt du vieux Buzz Aldrin. Il est en train d’endommager gravement les témoins les plus sensibles et de les refermer comme des huitres, ce connnard. En mondovision en plus. Il sabote ouvertement sa propre cause. Pitoyable.

  12. RIGEL33 said

    Cela ne vous viendrait même pas à l’idée que douze hommes ont vraiment posé le pied sur la Lune? On peut selon vous faire taire des témoins chinois et russes??

    Je n’argumenterai pas avec vous de la véracité ou non de cet exploit… vous aurez toujours une parade (même illogique comme votre dernier commentaire)… vous n’arriverez à convaincre que ceux qui le veulent bien et qui ne se documentent pas outre mesure… Heureusement ils ne sont pas majoritaire mais ça me désole pour eux.

    Vous réclamez le droit de « douter » dans votre dernier paragraphe mais il ne s’agit pas là d’un doute mais d’une tentative de démolir l’existant… pourquoi? Seul votre esprit torturé par les théories des complots peut le dire.

    Je vous souhaite bien du plaisir.

    • ysengrimus said

      Ah, ce cher complot… il a vraiment bon dos…

      • dawidge said

        Avec vos thèses obscurantistes, à réfuter des évidences historiques et scientifiques, vous ne vous rendez pas compte que vous ouvrez la porte à des négations d’autres fait marquant de l’histoire. Irresponsable …

        Quand au complot, « esprit torturé » c’est l’expression qui correspond … Vous vous croyez intelligents, vigilents et indépendants d’esprit car vous avez cru comprendre des collusions de multinationales et de gouvernements et que les affaires n’avaient pas de frontières idéologiques ou politiques. Bravo! Vous venez d’atteindre le niveau collège (l’adolescence).

      • ysengrimus said

        Bon, un autre noyeur de poisson. Je vous laisse aux désirs secrets de vos fixations négationistes. Pour ma part j’affirme… l’existence d’un canular lunaire.

  13. Thierz said

    Bonjour,

    Je suis, pour ma part, fermement convaincu que douze hommes ont marché sur la Lune.

    Laissez-moi vous montrer cette photo pour vous convaincre. Elle fut prise par l’équipage d’Apollo 15 lors de sa sortie lunaire. D’après votre théorie, la première photo aurait été prise il y a de cela 40 ans en studio. Remarquez bien le relief des collines.

    Photo prise par Apollo 15 (source : NASA) (la même en HD)

    Et maintenant, comparons-la avec cette image de synthèse, rendue à partir des données altimétriques relevées par la sonde japonaise Kaguya en 2008. L’image est rendue dans les mêmes conditions (emplacement géographique et direction) que la photographie originale.

    Image de synthèse du sol lunaire sur le site d’alunissage d’Apollo 15 (source : JAXA) (la même en HD)

    La coïncidence du relief est pour le moins troublante. Je ne crois pas que l’agence spatiale japonaise (JAXA) ait décidé au bout de 40 ans de se joindre à cette prétendue conspiration. Pour moi c’est la preuve irréfutable que la NASA a bien été sur la Lune prendre cette photo.

    • ysengrimus said

      Et si la photo d’origine avait été prise par Surveyor?

      Je ne sais pas moi, il est censé y avoir six trépieds de LEM qui trainent dans ce coin et jamais une mission ultérieure ne nous a ramené de cliché des détritus de la mission antérieure. Et les drapeaux, il y en a six aussi? Et les sondes actuelles, elle ne peuvent pas aller nous croquer les sites « historiques » pour faire taire les vieux loups dans mon genre?

      Ce serait quelque chose comme cela la photo indubitable…

      • Thierz said

        Impossible, on y voit la jeep lunaire.

      • Thierz said

        Pour info, les sondes actuelles n’ont pas de téléscope assez précis pour photographier les débris restés sur place… sauf LRO, lancée hier: avec sa résolution maxi de 50 cm, elle devrait pouvoir photographier les étages inférieurs des LM !

      • ysengrimus said

        J’opte donc pour le montage.

      • Thierz said

        J’ajoute qu’aucune sonde Surveyor n’est située à proximité du site d’alunissage d’Apollo 15.

      • ysengrimus said

        Attendons donc ces indubitables photo des vieux trépieds… ou le prochain baratin justifiant leur absence. Dans trois jours… ou un peu plus…

      • Jacques Xing said

        Il y a eu en tout 7 sondes Surveyor, dont deux furent des échecs, à savoir Surveyor 2 et 4. Surveyor 1 et 3 ont atterri dans l’Océan des Tempêtes, Surveyor 5 dans la mer de la Tranquilité, Surveyor 6 sur Sinus Medii Surveyor 7 près du cratère Tycho. Or, la mission Apollo 15 a atterri près de la mer des pluies, soit dans une zone totalement différente des sites d’alunissages des missions Surveyor.

      • Thierz said

        Cher Ysengrimus, puis-je te tutoyer pour la suite STP?

        Tu es un mystère pour moi, dans le sens où je ne sais pas si ma lutte pour te convaincre est vaine, perdue d’avance… ou pas. Saurais-tu réellement te ranger à des arguments et/ou preuves dignes de ce nom?

        Permets-moi d’en douter. Je m’explique. La facilité avec laquelle tu optes pour un montage photo sur le cliché d’Apollo 15 ne laisse aucun doute: tu n’auras aucun mal à te persuader que le pauvre paquet de pixels photographié par LRO n’est qu’une vaste fumisterie. Et j’entends déjà tes arguments: LRO = NASA, et qui est mieux placé que la NASA pour continuer à brouiller les pistes?

        A ce stade, la preuve que j’avance est une des rares qui puisse avoir du poids, puisqu’elle émane d’une AUTRE agence spatiale. Quels sont tes arguments pour la réfuter?

      • ysengrimus said

        Mais enfin Thierz, rien ne ressemble plus à un tas de poudre (aux yeux) qu’un autre tas de poudre (aux yeux).

        Soyons sérieux une minute, mon bon…

      • Thierz said

        Pour le coup, nous ne sommes pas en train de comparer deux tas de poudre, non: nous comparons la photographie d’un relief, prise il y a bientôt 40 ans sur la Lune, et la représentation 3D de ce même relief, mesurée depuis l’espace par une sonde japonaise en orbite.

        C’est justement très sérieux ! 🙂

      • Jacques Xing said

        Il y a également le site d’alunissage de la mission Apollo 17 qui a été cartographié par la sonde japonaise Kaguya.

      • Thierz said

        Ouah la classe, non vraiment je ne peux pas croire qu’il s’agisse d’un hasard ou d’une simulation en studio d’un relief qu’il était impossible de prédire avec une telle précision à l’époque sans alunir! C’est VRAIMENT LA PREUVE que les américains sont allés sur la Lune, là je crois que tout le monde peut être convaincu 🙂

      • ysengrimus said

        Pas moi…

      • ysengrimus said

        La photo fatale, on nous la promettait en 2005, pour 2008…

        http://science.nasa.gov/headlines/y2005/11jul_lroc.htm

        Elle s’en vient. On va voir, on va voir… ou pas…

    • ysengrimus said

      Toute cette chipote photographique et ces assertions péremptoires sur des zones d’alunissage de missions inhabitées ne me prouvent rien, messieurs, désolé. Ainsi dans votre dernier exemple, Jacques, je ne vois ni le trépied ni le moindre détritus humain. On prouve quoi avec cela? Que dalle… Y en a marre des pétitions de principe obscures. Je ne marche plus…

      J’aimerais à mon tour avoir votre opinion éclairée sur ceci (dix petites minutes de votre temps):

      • Jacques Xing said

        Mon anglais oral était loin d’être parfait, faites moi plutôt un petit résumé de la vidéo SVP.

      • ysengrimus said

        Cette video montre Armstrong et Aldrin filmant filoutement la Terre depuis une fausse grande distance, en utilisant un carton percé pendant le tournage pour faire croire qu’ils ne sont plus en orbite inférieure. Il y a même une sorte de metteur en scène sono qui, depuis Houston, leur dit quand dire leurs lignes… Vous avez aussi mon pauvre Armstrong pleurnichant à la fin du vidéo, vingt ans plus tard, en disant qu’un jour le feuilleté de la vérité se déploiera pour les générations futures.

        Terriblement probant… bien plus que vos photos fixes pour convertis ébahis…

    • Sergent Slaughter said

      Là j’avoue que ces reconstitutions 3D des sites « historiques » c’est bluffant. Jusque ici je ne sais que trop croire, mais la correspondance est frappante. Et si nous étions vraiment allés sur la lune finalement?

      • ysengrimus said

        Du photoshop pour gogos sectaires…

      • Jacques Xing said

        Donc, selon vous les scientifiques japonais du programme Sélène/Kaguya et les autorités japonaises font partie du complots? Ça commence à faire beaucoup de monde, les Soviétiques, les Britanniques, les Chinois, les Japonais, les Australiens, les Français et les Américains…

      • Sergent Slaughter said

        Non ça a l’air sérieux, apparamment ces données sont disponibles pour toute la population scientifique mondiale donc c’est plus que du simple photoshop!

        Voilà le processus, apparamment la sonde mesure l’altitude avec un laser ou je ne sais quoi avec des ondes, bref, elle enregistre tout cela et l’envoie sur terre pour reconstituer le relief lunaire. et visiblement, c’est ce relief qui donne les images en 3D: donc il correspond bien à la réalité.

      • ysengrimus said

        Tututu, Jacques, arrêtez de charrier… Ils croient simplement, comme vous, que la photo initiale n’était pas une combine biscornue. Ils embrassent sur l’air d’aller une pétition de principe dans laquelle je ne marche plus.

        J’attends toujours votre commentaire sur les combines bizarres se jouant dans la VRAIE ogive Apollo en orbite inférieure, au fait… Il est vrai que vous êtes le seul grans spécialiste du progremme spatial ricain ne comprenant pas l’anglais… prenez votre temps donc…

  14. Apolloman said

    Un peu de lecture… En anglais et français

    http://www.lunaranomalies.com/fake-moon.htm
    http://www.wwheaton.com/waw/mad/mad19.html
    http://www.badastronomy.com/bad/tv/foxapollo.html
    http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/espace/moonhoax.htm

    L’homme a-t-il marché sur la Lune ?

    Lisez tout sans exceptions et après on discuteras

  15. Thierz said

    On est à 1 partout, cher Ysengrimus. Mon argument n’a pas porté, le tien non plus. Je crains que ton document choc ne m’aie laissé de marbre… On y voit la Terre pendant 95% du temps, avec une hypothèse selon laquelle on l’aurait filmée à travers une lentille pour la faire apparaître plus lointaine. Enfin, les 30 dernières secondes, on essaye de chercher un sens caché à une phrase d’Armstrong lors de son discours à la Maison blanche. Soit disant qu’il essayerait de dire entre les lignes que la vérité est masquée, alors qu’en fait il essaye de motiver les jeunes générations à poursuivre le voyage que lui et les autres moonwalkers ont entamé (la conquête spatiale en général).

  16. Thierz said

    Si je devais résumer « pourquoi je crois que l’homme a marché sur la Lune », je dirais qu’avec les moyens que se sont donnés les américains à l’époque (et notamment la fusée Saturn V, la plus puissante au monde), il aurait été très bête de rester en orbite et de ne pas s’aventurer un peu plus loin pour voir.

    Toutes les simulations (notamment Orbiter et ses extensions AMSO ou NASSP) corroborent le fait que la fusée était largement capable de mettre tout ce joli monde sur la lune, y compris le carburant du retour. Quel gâchis cela aurait été de ne pas l’utiliser!

  17. Thierz said

    Tiens, mon cher Ysengrimus, puis-je te poser une série de questions simples, à laquelle tu répondrais par des réponses simples (oui/non)?

    1) Si aujourd’hui, on arrivait à photographier depuis la Terre un « vieux trépied » (comme tu les nommes affectueusement) posé sur la Lune, serais-tu convaincu?

    • ysengrimus said

      Non. Je l’accuserais d’être du photoshop...

      • Thierz said

        Merci beaucoup pour cette réponse. Je n’ai plus de question! Passe un bon week-end et adieu, ce petit échange fut un vrai plaisir.

        Thierz – gogo sectaire

      • ysengrimus said

        Un plaisir mutuel. Envoie-nous toujours la photo… si seulement elle existe…

      • Thierz said

        Non, elle n’existe pas… Mais j’adorerais aller la prendre là-bas sur place, te la ramener sur Terre… et même là je pense que tu ne me croirais pas 😉

        Bon vent!

      • ysengrimus said

        Le temps des pétitions de principe est terminé. Désolé. Il faut une photo contemporaine, une photo contemporaine probante, une photo qui passera tous les filtres du scepticisme de nos jeunes contemporains, qui, perchés sur leurs claviers, eux aussi contemporains, s’y connaissent aujourd’hui plus en photo truquées que les pires bidouilleurs d’images patentés des services secrets des deux camps de la défunte Guerre Froide. Ils ont le fardeau de la preuve. Qu’ils l’assument. Qu’ils la fourguent, la fameuse photo. Nos gamins sauront bien la passer au tamis.

  18. RIGEL33 said

    « J’aimerais à mon tour avoir votre opinion éclairée sur ceci (dix petites minutes de votre temps)… »
    Il faut m’expliquer une chose s’il vous plaît… Pourquoi la vidéo que vous nous proposez ne serez pas truquée? Qu’est-ce qui vous fait penser que c’est la vidéo originale qui l’est et pas celle que vous nous soumettez?

    « Ainsi dans votre dernier exemple, Jacques, je ne vois ni le trépied ni le moindre détritus humain. »
    Qu’appellez-vous « détritus humain »? Des déchets? Vous pensez que les astronautes ont été sur la Lune pour pique-niquer et ont laissé leur papier gras (comme le feraient des touristes sur la plage)? Vous pensez vraiment que si les hommes avez été sur la Lune, ils en auraient profité pour fonder la première déchetterie lunaire?

    En fait, toutes les preuves qui vous seront soumises seront forcément truquées et celles que vous nous étalez seront la vérité… Est-ce cela votre concept de la recherche de la vérité? Qu’est-ce qui vous fait peur dans l’idée que l’homme ait vraiment pu poser le pied sur la Lune? Car de toutes évidences, cela vous effraye… sinon, vous ne passeriez pas autant de temps à essayer de démolir l’évidence.

    • ysengrimus said

      Mademoiselle, respectueusement, puisque vous semblez reconnaître sincèrement ma politesse et l’apprécier.

      Je ne crois pas que cette vidéo soit truquée. Je crois qu’au contraire c’est elle qui démasque le truc d’une fausse mission lunaire goupillée depuis l’orbite terrestre, le vieil orbite de Gemini, en un peu mieux, l’orbite modestement accessible du temps. On peut, si vous voulez, cesser de jouer au ping-pong des croyances la concernant. Au lecteur de la visionner et de se faire son propre jugement. Tranquillement.

      J’ai la triste certitude que lorsque nous irons finalement vraiment sur la lune nous la pollueront dangereusement, comme nous le faisons de la Terre et de notre pauvre jardin orbital devenu hautement risqué à cause des multiples fragments de saloperies métalliques qu’on y déverse frivolement depuis cinquante ans.

      Votre troisième question est la plus intéressante, car elle touche la profondeur philosophique du problème traité ici. De quoi ai-je tant peur dans cette histoire. Du faux mademoiselle, du faux installé confortablement comme une gadoue gluante dans le fond des cerveaux sincères. Il n’y a rien de plus terrifiant, de plus épouvantable que la croyance implantée dans les masses par les puissances arbitraires.

      Je ne vous demande pas de me croire, mademoiselle, je vous demande simplement de douter… et de garder un œil ouvert et circonspect sur ce que vous nommez, avec une fort inquiétante allégresse myope, l’évidence

  19. Thierz said

    En l’occurrence, il y a bien eu pollution sur la Lune, puisque tout un tas de matériel a été laissé sur place afin d’économiser le carburant de retour. L’étage inférieur de chaque module lunaire est resté là-bas, ainsi que les jeeps, des caméras, des bouteilles d’oxygène vide, des marteaux de géologie, j’en passe et des meilleures.

    • ysengrimus said

      Bien voilà. Mythologiquement ou factuellement l’humain capitaliste pollue… Poil au …

      Et tous ces détritus (poil au…) ne sont jamais au grand jamais visibles sur vos soi-disant photo-techs contemporaines. Il n’y apparait que la lune toute nue (poil au…) et c’est quand même vraiment bien bizarre que cet hommage aux traces des pionniers sur sites lunaires archi-connus, par les sondeurs contemporains, se fasse tant attendre…

      • Tiburce said

        Il est vrai qu’il est si simple de pondre un photoshop… Je m’attendais à ce que vous le produisiez, pour étayer votre thèse… Malheureusement votre esprit conspirationniste ne se base sur rien, mis à part votre propre peur de la réalité… Il est beau d’accuser de faux ces missions Apollo… Faut il encore que vous fournissiez des preuves de cette conspiration!

  20. Pignouf said

    Un billet courageux! les théoriciens du complot sur les missions lunairee m’avaient toujours fait rire, les arguments tels que « on a ramené de la matière lunaire » ou « les Russes, avec leur technologie, auraient criés au scandale » me suffisaient.

    Puis je suis tombé sur ce reportage. Revenant point par point sur les incohérences de l’Histoire, il a détruit un par un mes contre-arguments (enfin ceux que l’on trouve généralement sur le web). Si bien qu’après les quatre heures de reportage, on peut raisonnablement se permettre de douter.

    Et aujourd’hui, à revoir le décollage du lanceur Apollo, on en rigolerait presque: les effets spéciaux sont vraiment très mauvais!

    • Pignouf said

      Par décollage de Apollo, je pense aussi à cette vidéo:

      le redécollage de la lune du module Apollo 17. Lorsque l’on entend « ignition », nous voyons une jolie gerbe d’étincelles multicolores, qui a du sacrément impressionner le public de l’époque!

  21. RIGEL33 said

    « Votre troisième question est la plus intéressante, car elle touche la profondeur philosophique du problème traité ici. De quoi ai-je tant peur dans cette histoire. Du faux mademoiselle, du faux installé confortablement comme une gadoue gluante dans le fond des cerveaux sincères. Il n’y a rien de plus terrifiant, de plus épouvantable que la croyance implantée dans les masses par les puissances arbitraires. »

    Alors partons du fait que tout cela est faux… ok… il faut donc penser que tout ce qu’on a appris est faux aussi… la Terre n’est pas ronde (c’est une photo montage qu’on nous montre)… il n’y a aucun satellite en orbite autour de la Terre… aucune sonde spatiale n’a jamais quitté la planète… toutes les images de l’espace sont des montages photoshop… La Terre ne tourne pas autour du Soleil… Il n’y a pas 8 planètes… Et encore je me cantonne uniquement à l’astronomie… mais il y aurait bien d’autres sujets où l’on pourrait douter de la véracité des évènements…

    Donc il faut douter de tout et penser qu’on nous ment en permanence… ok… Et alors… ça nous démontre quoi tout ça? Qu’on doit se terrer chez soi et ne plus rien apprendre? Car quoi qu’on nous dise, il faudra douter de la véracité des dires, même si plusieurs scientifiques de divers horizons arrivent à nous apporter des preuves (qu’on croira trafiquées évidemment)?

    Ben… non merci… très peu pour moi. Je préfère glaner les infos sur plusieurs sources et me faire ma propre opinion d’après ce que je vois et entends. J’ai obtenu les preuves nécessaires que des hommes ont bien posé le pied sur la Lune et donc pour moi, la vérité est là.

    Pignouf, j’ai vu ce reportage et si j’avais assez de temps libre, je pourrais moi aussi monter un tel reportage sur n’importe quel sujet avéré et faire douter n’importe qui. Cependant c’est une quête qui ne m’intéresse pas. J’ai bien d’autres sujets d’interrogation concernant des problèmes bien plus sérieux.

    Ysengrimus, merci d’avoir accepté chacun de mes commentaires. Honnêtement je ne pensais pas que vous le feriez. C’est un bon point pour vous. Cependant, je n’interviendrais plus ici. Vous ne doutez pas, vous êtes vraiment convaincu et quoi qu’on dise ou montre, vous ne changerez jamais d’avis… même si une preuve irréfutable vous était apportée. C’est dommage… vraiment dommage.

    • ysengrimus said

      Les membres de la secte de Xing ont une propension bien lassante à la généralisation compulsive. Un aphorisme faux ne rend pas le tout du tout faux. De la même façon -trois fois hélas- qu’une observation honnête de votre part ne rend pas le tout de votre propos honnête…

      • Jacques Xing said

        Nous n’avons pas une propension bien lassante à la généralisation compulsive. Vous avez droit à vos croyances, vous avez droit à vos opinions, mais il faut comprendre que vos croyances et vos opinions sur le « canular lunaire » ont des conséquences sur d’autres sujets. Tout ce qu’on vous demande c’est d’arrêtez de faire dans les deux poids, deux mesures. Pourquoi votre philosophie du doute s’appliquerait uniquement au alunissage habité et pas aux autres missions ou autres sujets scientifiques.

        Jacques Xing, Chef spirituel de la Secte Nous avons marché sur la Lune

      • ysengrimus said

        Mon billet est limpide. La mission Apollo n’est pas «rien». C’est une mission orbitale (et non lunaire) qui a parfaitement existé comme suite de Gemini et préparation de Skylab. Les généralisations ineptes sur le nombre des planètes, la Terre plate, Lindbergh et Magellan sans ordis sont des brouillages inutiles de noyeurs de poisson aux abois. Vous, et mademoiselle Rigel33, gaspillez votre intelligence à fabriquer (et à m’imputer) la fiction du doute absolu, qui n’est rien d’autre que la CERTITUDE DU DOUTE (un déni effectif du doute donc, le contraire diamétral de ce qui est avancé ici). Le doute méthodique est nécessairement circonscrit et sélectif.

        Je ne fais pas que nier l’homme sur la lune. J’affirme un exercice de propagande sans précédent en magnitude, en impact et en durée. Cet événement historique inouï se donne encore entièrement à la recherche et c’est vous qui cultivez le doute absolu le concernant. La mythologie scientiste qui vous enserre et le fourbis technique qui vous sécurise dans vos certitudes de confirmationnistes vous a irrémédiablement installé dans le plus nocif des dogmatismes.

  22. Apolloman said

    Vous écrivez, je cite :
    “… Et tous ces détritus (poil au…) ne sont jamais au grand jamais visibles sur vos soi-disant photo-techs contemporaines. Il n’y apparait que la lune toute nue (poil au…) et c’est quand même vraiment bien bizarre que cet hommage aux traces des pionniers sur sites lunaires archi-connus, par les sondeurs contemporains, se fasse tant attendre…”

    Ah bon pas de photos avec des “détritus”, c’est nouveau ça. Vous manquez de rigueur dans vos recherches

    En voici trois:

    La première photo prise par Armstrong, appellation: AS11-40-5850 (Armstrong’s first photo after setting foot on the Moon) et qu’est ce qui apparait sur la photo… Le “sac à ordures” (Jetisson bag)

    http://history.nasa.gov/alsj/alsj-JettBag.html

    • ysengrimus said

      C’est vous qui manquez de rigueur en me lisant: au grand jamais visibles sur vos soi-disant photo-techs contemporaines. Montrez moi maintenant ces sachets à ordures de ménagères et/ou d’acteurs, et les pieds du module de tôle et, détritus suprême, le drapeau americain SUR LES PHOTOS DES SONDES, JAPONAISES OU AUTRES, CENSÉES AVOIR RELOCALISÉ PIF-POIL DE NOS JOURS CES SITES D’ALUNISSAGES

      Montrez moi un seul artefact humain sur les clichés actuels

      J’attend.

      • Apolloman said

        Alors attendez LRO car avec Kayuga (sonde Japonaise) la résolution de la caméra n’était pas assez puissante. Mais même avec LRO (résolution de 50 cm) nous ne pourrons voir que l’étage de descente du LM et le LRV… Non pas le sac à ordures et les PLSS.

      • ysengrimus said

        Toujours une bonne raison pour reporter la preuve irréfutable…

        Enfin, on est d’accords sur un point dans toute cette faribole, mon bon Apolloman. L’heure de vérité au sujet des événements de 1969-1972 approche…

      • Jacques Xing said

        Ysengrimus, pour pouvoir prendre des photos de l’étage de descente du LM il faut une excellente résolution, résolution que nous ne pouvions pas obtenir jusqu’à récemment pour une sonde scientifique. Une résolution de 10m est déjà très grande pour faire des relevés topographiques et autres études.

      • ysengrimus said

        Les chinois y vont. Les Indiens y vont. Les ricains y « retournent ». On va bien finir par mettre la patte au moins sur un morceau de zinzin de fer blanc de jadis, ou non… Le moment fatidique approche. Il n’y a rien comme la futurulogie à courte portée. On sera vite fixés…

  23. Apolloman said

    Voici deux photos prises à 40h d’intervalles par le CSM du vol Apollo XV.

    • ysengrimus said

      Elles exemplifient parfaitement le genre de pétition de principe qu’on me réclame depuis quarante ans au sujet du canular lunaire et dans laquelle, en tant que simple citoyen écoeuré de se faire frimer avec de la poudre aux yeux opaque, je ne marche tout simplement plus…

  24. Apolloman said

    Pourquoi des gens, apparemment sensés, croient à la thèse insoutenable que l’homme n’a jamais marché sur la Lune et que tout cela n’est qu’un complot?

    J’attends votre réponse.

    • ysengrimus said

      Je vais vous répondre par une question, mon bon.

      Pourquoi, aujourd’hui en 2009, le pacte germano-soviétique (un fameux de complot ourdi derrière des portes closes dans le dos de masses de pauvres gens qui le payèrent de leur vie), le bombardement de Pearl Harbour et la chute du mur de Berlin sont reçus comme des faits historiques parfaitement irréfutables par le tout venant, qui ne chamaille même pas

      TANDIS QUE

      les missions lunaires de 1969-1972 suscitent un malaise de plus en plus palpable, croissant et généralisé dans le monde entier?

      • Jacques Xing said

        Les alunissages sont considérés comme des faits historiques parfaitement irréfutables par tout les institutions scientifiques, universités et agences spatiale. Il y a des théories du complot sur n’importe quel sujet y compris concernant le réchauffement climatique, la terre plate, l’holocauste et n’importe quoi d’autres. Si on réalisait un sondage sur le pourcentage de personne qui remette en cause ces faits historiques et scientifiques, vous serez assez surpris.

      • ysengrimus said

        Mon intervention porte exclusivement sur le canular lunaire. Je vous laisse l’entière responsabilité de vos généralisations abusives.

      • Aioline71 said

        C’est vous qui affirmez qu’il y a un malaise, à mon niveau je n’ai jamais rien remarqué de semblable, c’est dans votre tête que ça se passe, et la sonde LRO, qui est maintenant à 50 km de la surface depuis jeudi dernier va mettre tout le monde définitivement d’accord… sauf vous bien sur!

  25. Apolloman said

    Pour Pearl Harbor certaines voix s’élèvent un peu partout: clamant que les USA sachant tout de même le danger arrivé se laissa néanmoins bombarder pour avoir un bon prétexte d’entrer en guerre (c’est vicieux tout de même…)

    Donc il n’y à pas que les missions lunaires!

    Malaise, quel malaise? Ce sont les amateurs de complots qui ont recourt à certaines méthodes pour vendre des livres et dvd sur le sujet vous promettant la vérité absolue, un peu comme la fameuse Area 51…

    Et naturellement, il y a des moutons qui les suivent et qui relaient leurs infos. Ce que je discerne en eux, c’est que celui qui croit aux thèses conspirationnistes aurait un besoin inconscient de se valoriser:

    – besoin d’atypisme, de se distinguer du commun, de prendre plaisir à prendre à contre-pied les « autres » à l’occasion de conversations ou d’échanges
    – plaisir inconscient de croire faire partie de ceux qui ont tout compris (contrairement à la masse de ceux qui n’ont rien compris)

    Ce dernier point est particulièrement pertinent parce qu’il explique la psycho rigidité des conspirationnistes. Ceux qui contestent leur thèses deviennent à leurs yeux les ignares par un étonnant renversement des valeurs. Quant à leur discours, il ne s’embarrasse pas de nuances, ce sont des croyants!

    Cordialement

    • ysengrimus said

      Développement directement copié-collé depuis le site de gogos sectaires WEBASTRO (Secte de Xing), sur lequel, au demeurant, on traite depuis un petit moment Ysengrimus en véritable tête de turc. Force est de conclure qu’Ysengrimus ouvre ses pages plus objectivement et sereinement aux troupiers concertés de WEBASTRO que les sectaires de WEBASTRO n’accueillent Ysengrimus dans leur forum de foires d’empoignes stériles fort mal modéré où l’intimidation scientiste des minus et le triomphalisme nombrilistes des tyrans techniques sont de mise. Quelqu’un a même souhaité explicitement que les mille gogos de WEBASTRO viennent s’exprimer ici (ils sont d’ailleurs tous les bienvenu(e)s). Et naturellement, personne ne complote jamais sur rien…

      Et… cherchez ensuite les esprits unilatéraux et dogmatiques et… vous les trouverez chez WEBASTRO les astiqueurs du fusées rétro… les vilains, les pas beaux…

  26. Apolloman said

    Il faut dire que je préfère faire un copie/coller qui résume très bien ma pensée, que d’écrire un billet avec mon langage imagé et m’exposer ainsi aux affres de la censure.

    • ysengrimus said

      Censure? Oh, tu fais certainement allusion au webmestre de Webastro-vilains-pas-beaux, un autodésigné NEWTON qui vient derechef de vous ordonner de la boucler à mon sujet sur son fil, sinon, désormais, il vous caviardera. Il a presque raison d’ailleurs, pour le coup, vu que vous êtes si agiles dans l’art hystéro de discrediter votre propre cause en une gadoue ad hominem couperosée de tous les tics nerveux de l’argumentation déficiente des sectaires crispés qui sentent venir inexorablement la fin du culte.

  27. Healpack said

    Personnellement, je ne sais pas s’ils y sont allés sur la Lune, j’emets un doute raisonnable sur ce fait, car il faut reconnaitre que les différentes vidéos et photos montrent tout de même une quantité incroyable d’incohérences, les plus dingues étant à mon sens les sources d’éclairage multiples et surtout le drapeau qui flacote (j’aimerais entendre les justifications à ce sujet)…

    Peut-on imaginer que tout ceci ait été filmé dans l’unique but de ne pas révéler un éventuel deshonneur mondial en cas d’échec? Je veux dire par là, peut-être sont ils partis là-bas réellement mais tout en sachant que même s’ils foiraient, ça devait être à tout prix une réussite pour la face du monde? Les enjeux étaient colossaux après tout.

    Et là par contre où j’ai le plus peur pour la connaissance des faits, Ysengrimus, c’est que les cosmonautes ne se mettent jamais à table. Pourquoi le feraient ils dejà d’ailleurs? Ils ont bien plus à gagner en la bouclant, non ? (honneur, éviter le deshonneur justement, éviter de s’attirer les foudres mondiales, peut-être ont-ils simplement peur pour eux ou leurs proches? Qui sait?

    • ysengrimus said

      Neil Armstrong et Buzz Aldrin sont tous les deux des lieutenants de l’armée de l’air à la retraite et des anciens combattants de la Guerre de Corée, dans l’aviation d’élite. Des hommes très spéciaux qui, même des décennies après le retour à la vie civile, ont toujours le service et les ordres à l’esprit. Ils la bouclent parce que ce sont les ordres et leur conception du patriotisme est toujours intégralement activée selon le modus operandi du siècle dernier qui est aussi celui de la Guerre Froide. Dire qu’ils craignent pour leur vie et des fadaises dans le genre, ça alors là ça c’est vraiment de la radote conspirationniste. Je ne suis pas un conspirationniste, au fait, je suis un simple citoyen qui observe, grogne sur le monde et s’en laisse passer le moins possible par les intimidateurs scientistes et autres confirmationnistes convulsionnaires.

      Armstrong et Aldrin (et, dans une moindre mesure, les autres astronautes aussi) ont donc des ordres. Ils la bouclent et c’est la fin du truc. Les imbéciles qui les agressent en leur demandant de jurer sur la bible etc ne les impressionnent pas vraiment. Buzz Aldrin est revenu de Corée avec des photos rapprochées d’aviateurs soviétiques s’éjectant de leur bolide pendant des combats aériens. Des petits klins avec bible et caméra, c’est de la mauvaise chique à côté de son vécu de vétéran. Cela le durcit, le confirme tout simplement dans sa volonté de la boucler et tout est dit. Le roc Aldrin ne dessoudera pas.

      Le problème croissant pour eux est alors le suivant. Plus on se rapproche de ne rien trouver sur la lune et d’imparablement éventer le canular, plus, au soir de leur vie, ces deux personnages historiques importants sont sur le point de se transformer en têtes de turcs et en objets de vindicte. Le jour où l’affaire sortira dans les médias, l’hystérie quasi-religieuse sur la question de la lune étant ce qu’elle est, ils risquent de se faire traiter de tous les noms, de se faire écharper et de se faire ériger en boucs émissaires tandis que les vrais décideurs politiques, industriels et militaires de ce coup de pube/propagande fumant continueront de dormir tranquillement au cimetière ou à l’hospice. On connaît bien la cyber-populace contemporaine. Avec elle, c’est toujours le lampiste qui trinque. Je maintiens que ces hommes sont les fleurons d’une époque, qu’ils n’ont fait que leur devoir, selon le code d’éthique suranné d’un temps dont nous oublions graduellement la dureté politique et la violence sourde.

      Il serait donc, en fait, dans leur intérêt qu’ils prennent les devants et disposent de l’opportunité de produire leur version de cette situation historique avant que l’affaire ne sorte et que le tout tourne au délire informe. C’est ça leur dilemme actuel, et rien d’autre. Et de fait, la situation est déjà suffisamment détériorée du point de vue strictement symbolique pour que la possibilité d’une initiative isolée de leur part s’amenuise fortement. S’ils se mettent à table en solo, ça ne va pas pour autant cesser de déconner. Il va falloir que la chaîne de commandement s’en mêle.

      Voici donc ma prédiction. Les chinois, les japonais, les indiens se rapprochent inexorablement de la lune. L’opinion publique ordinaire, ronron, non-parano, non conspirationniste commence à sérieusement douter. Il suffit de mettre en contraste l’incroyable difficulté des missions lunaires actuelles avec la facilité quasi magique de la fable de 1969-1972 pour commencer à sérieusement se gratter le crâne. Le canular lunaire ne se rendra pas indemne à son demi-siècle d’existence. Il a fait son temps et son atout politique de jadis risque de se transformer en sérieux avatar. Ce sont donc les autorités politiques américaines contemporaines qui vont finir par avouer. Cela se fera d’ici dix ans. Les deux vieux soldats pourront alors se libérer le cœur, puisque la structure officielle de commandement aura finalement rajusté la stratégie de communication à l’avantage de la vérité. Espérons simplement que ces personnages fascinants seront alors encore avec nous pour nous montrer sereinement le dessous des cartes de cette histoire qui reste extraordinaire et formidable… pour la science politique sinon pour la science astronomique…

  28. GrandBalaise said

    Ah, ça y est, je suis de bonne humeur! Je suis tombé sur ce site ce matin et je suis content. En général, quand je me lève, je regarde un truc du genre Benny Hill, la 7ème compagnie, ‘fin des trucs par compliqué qui font marrer, quoi. Et là, génial, un bonne marrade de derrière les fagots. Oh, pas que le contenu me fasse rire, c’est plutôt de l’humour noir. Mais c’est surtout l’incroyable comportement de l’auteur du site qui joue un un rôle fabuleux, mélange de Che, défenseur de sa cause lunaire, et de Bigard, drôle mais vulgaire à souhait quand il le désire.

    Ici, ça n’est pas un débat, mais une psychanalyse volontaire de l’auteur qui se soumet à un jeu de questions réponses duquel seul lui comprend et dicte les règles. C’est très beau et très instructif. J’ai d’ailleurs transféré ce lien vers un ami pour sa dernière année de médecine psy, il va apprécier.

    Je ne doute pas que ce message ne sera pas publié, car pas aussi drôle que les propos de l’auteur. Ah, non je me trompe. Ici c’est un espace de liberté. Le site des gogos sectaires c’est ailleurs. Génial, donc comme c’est libre de publication, il n’y a pas de censure à priori, point de contrôles des participants, vous savez comme dans les pays où on complote et où on fait croire au monde qu’on envoie des gens sur la lune?

    ‘fin voila, une bonne poilade ce matin. Donc comme demande l’auteur, je ne l’empècherai pas de douter quand même un petit peu. Surtout pas, ça empècherait les internautes de connaître le site! Et surtout, ça stopperait net les efforts thérapeutiques de l’auteur qui, et c’est dommage, n’a certainement jamais eu l’occasion de rencontrer les vrais acteurs de l’aventure lunaire.

  29. GD said

    Je suis content d’avoir trouvé votre blog. En général, quand on n’est plus chez les thuriféraires de la mythologie spatiale, on est chez les ignorants techniques qui sortent des arguments dont la quasi-totalité sont invalides et démontrent leur incompétence scientifique, tout en donnant du grain à moudre aux défenseurs de la supercherie. Ainsi le débat est habituellement confiné entre les arguments douteux et leurs réfutations essentiellement légitimes, et la balance de l’opinion publique penche alors en faveur de la véracité des missions. Mais il est difficile de faire la différence des missions Apollo authentiques et des missions où la partie lunaire est robotique, avec images et sons truqués. Si on examine les missions avec un oeil critique et un minimum de compétences techniques on accumule rapidement des anomalies importantes. Certains de ces éléments sont parfois évoqués mais ils sont noyés dans les âneries que l’on trouve sur la plupart des forums publics. Je préfère ne pas en discuter en public.

    Les scientifiques et ingénieurs qui ont fait ce chemin se réfugient souvent dans l’idée que la NASA a peut-être falsifié les données publiques pour ne pas aider les soviétiques, et en restent là. Mais si on admet que les éléments publics ont pu être falsifiés, comment pourrait-on déterminer, à moins de perquisitionner les locaux de la NASA, si les astronautes ont foulé la lune de leur pied ou pas? Car mettre les astronautes en orbite et envoyer une mission robotique, avec récupération automatique d’échantillons de roches et de sol et placement robotisé d’équipements scientifiques est techniquement possible. Personne ne nie que les astronautes vont en orbite. Personne ne nie que l’on sait récupérer des échantillons et placer des rétroréflecteurs sur la lune sans intervention humaine. Alors, quitte à falsifier les documents, pourquoi la NASA ne se serait-elle pas contentée de missions robotiques?

    Les soviétiques auraient parlé? Ben voyons. Que sait-on des accords secrets entre les États-Unis et l’URSS? L’empire soviétique n’avait-il pas plus à cacher de son public qu’il ne pouvait révéler sur ses adversaires? En plus l’exploration habitée de la lune et des astres aurait permis la mise en place d’une formidable industrie, bien au-delà de ce qu’on a aujourd’hui. Les General Electric, Rocketdyne et autres Honeywell se seraient remplis les poches pour sept générations. On aurait eu des bases sur la lune, comme c’était prévu. Pourquoi le complexe militaro-industriel s’est-il privé de cette magnifique opportunité? Aucune raison valable si on admet la véracité d’Apollo. Pourtant personne n’est retourné sur la lune. Pourquoi? À cause de trois hippies pacifistes?

    De plus, pourquoi Von Braun a-t-il quitté la NASA après Apollo 16, alors qu’explorer les astres était son rêve de toujours? Tout cela n’a de sens que s’il existait un obstacle technique aux missions habitées qui n’a pu être franchi, et que des pressions politiques ont contraint la NASA, Von Braun et compagnie à falsifier l’opération. N’oublions pas que Von Braun avait le grade de commandant SS et que s’il a été importé aux États-Unis et naturalisé, c’était sans doute dans le cadre de l’opération Paperclip, en échange de l’effacement de ses éventuels crimes de guerre. Il avait intérêt à obéir.

    Est-ce donc un obstacle technique précis qui a poussé l’État américain à choisir la voie de la supercherie? Ou s’agissait-il tout simplement d’un manque de temps, c’est-à-dire d’un niveau technologique insuffisant à la fin de la décennie? À mon avis il y a encore aujourd’hui un obstacle lié à l’environnement spatial, probablement lié aux rayonnements spatiaux, qui empêche les missions habitées.

    • Fogliata said

      On comprend bien des choses dans le fil de commentaires ici. La lecture en est un peu longue mais elle vaut amplement le détour…

  30. totobill1871 said

    Merci Ysengrimus pour ce rappel salutaire. Je ne rentrerai pas dans des détails inutiles tant il me semble maintenant évident que cette affaire fut montée de toute pièce à des fins propagandistes.

  31. La chèvre said

    Bon, les négationnistes, adeptes des théories de la conspiration et septiques tombés dans la folie font encore preuve d’un manque de discernement qui les aveugle…

    Tapez « mythbusters moon hoax » dans google video et allez vous instruire un peu. Les gens de cette émission réfutent plusieurs thèses utilisées par ceux qui ne croient pas que l’homme soit allé sur la Lune (ombres sur les photos, trace de pas trop claire, drapeau qui bouge trop, etc.).

    J’imagine que vous allez trouver des idioties pour réfuter des preuves plus que convaincantes, mais bon, on ne peut pas empêcher un fou de vivre sa folie…

    • ysengrimus said

      Et les arguments exposés plus modestement dans mon billet, ils les réfutent aussi? J’en doute fort…

      • La chèvre said

        Si vous avez ne serait-ce qu’un soupçon d’honnêteté intellectuelle, un homme de votre culture et votre érudition devrait à tout le moins aller consulter les vidéos de cette émission avant de me répondre, ce qui ne semble pas avoir été fait étant donné votre réponse rapide…

        Autre chose, l’argumentation de l’improbabilité d’une chose n’est en rien une preuve de son impossibilité. J’ai beau lire l’ensemble de votre formation académique, qui est bien garnie et très intéressante, je ne vois aucune spécialisation en physique, en informatique, en astronautique, en astronomie ou en astrophysique…

        Et dernière chose, il sera toujours plus facile d’implanter un doute chez un individu que de prouver un phénomène, spécialement lorsque cet individu ne possède pas les connaissances requises (voir la liste mentionnée plus haut) pour en saisir les abstractions et points les plus techniques. Semer le doute n’implique que très peu de connaissance chez celui que l’on tente de convaincre…

      • ysengrimus said

        Ouf… laissez moi tranquille avec les «abstractions»! L’intimidation scientiste me fait bailler. Et vous ne réfutez certainement pas les arguments tout simples de mon modeste billet avec ce genre de fadaise creuse. Je suis un citoyen grognon qui en a plein le dos de se faire berner en mondovision. Pas besoin d’être astrophysicien pour penser et l’informatique n’a pas grande chose à voir dans ce tableau vétuste…

        Il y a beaucoup trop de fanfarons se réclamant de la «science» dans cette histoire et qui roulent des biscottos «savants» (bien ignares, en fait) qui ne sont que cuistreries pour ébahir les gogos. Ne perdons pas notre sens critique élémentaire. Une aventure scientifique (surtout fausse!) se décode aussi clairement dans ses principes fondamentaux que n’importe quel programme d’exploration. Le citoyen éveillé peut l’analyser sans trop se tromper sur ses grandes lignes. Marre de la mise du scientisme teigneux au service de la propagande confirmationniste.

  32. La chèvre said

    Les arguments de votre modeste billet? Analysons-les, puisque vous insistez! Votre argumentaire repose essentiellement sur deux choses:

    1) est-il possible de repenser la séquence des événements en omettant l’idée d’une aventure d’humains sur la Lune?

    2) puisque les contraintes économiques et techniques actuelles sont énormes selon les agences spatiales, alors comment aurait-il pu être possible qu’une telle aventure se réalise il y a 40 ans?

    Et à cela j’en ajoute une troisième, qui a vraisemblablement été le point de départ de la réflexion que vous tenez:

    3) plusieurs éléments pourraient avoir été recréés sciemment en studio, un beau montage pour donner l’apparence que l’homme a vécu cette belle aventure, ce que bien des adeptes du canular utilisent comme preuves (les ombres sur les photos, le drapeau qui bouge, la marche sur la Lune, la trace de pas laissée par la botte de l’astronaute, etc.)

    Réglons le point 3 immédiatement. Si vous prenez le temps d’aller visionner l’épisode de l’émission Mythbusters sur le « Moon hoax », tous ces éléments sont clairement démolis, réfutant toutes les théories de montage si chères aux adeptes du canular. Et ce genre de réfutation, brillamment exposée par l’émission Mythbusters, est facilement accessible ailleurs dans la littérature scientifique, que ce soit sur des sites personnelles ou des sites d’universités possédant des facultés de sciences (physique, astronomie et autres).

    En ce qui concerne le point 2, d’autres intervenants l’ont déjà souligné, la technologie d’il y a 40 ans n’était pas un empêchement d’effectuer un tel exploit. Il faut distinguer possibilité et probabilité, tout comme il faut distinguer instrumentation et technologie nécessaires, de technologie et instrumentation plus performantes. Une analogie, simpliste mais imagée, avec les voitures d’aujourd’hui et celles d’il y a 40 ans nous permet de faire un parallèle. On pouvait atteindre sensiblement les mêmes vitesses il y a 40 ans avec les voitures de cette époque, que ce peuvent atteindre les véhicules d’aujourd’hui. L’équipement est essentiellement le même, avec des avancées technologiques améliorant la sécurité, la durabilité, l’efficacité énergétique, etc.

    L’utilisation de l’ordinateur s’est répandue, tout en pouvant compter sur une prodigieuse progression de sa performance, mais l’utilisation qu’on en faisait il y a 40 ans n’était pas problématique pour effectuer les calculs nécessaires pour envoyer des hommes sur le satellite de la Terre. Ce n’est pas parce qu’un ordinateur d’autrefois ne pouvait pas effectuer des millions d’opérations à la seconde que nécessairement il était incapable de calculer une trajectoire orbitale, ou correctement planifier le moment exact où lancer la fusée pour qu’elle se retrouve sur l’orbite de la Lune au moment opportun. Les calculs étaient plus longs, mais pas impossibles.

    Est-ce que les technologies des propulseurs ont changé? Avons-nous recours à des fusées très différentes de celles utilisées dans les années 60 et 70 lorsque nous envoyons nos satellites dans l’espace? Est-ce que les lois de la gravitation et les mathématiques ont évolué à ce point qu’imaginer pouvoir les comprendre en 1960 n’était pas possible, avec ce que nous connaissons actuellement? Les mathématiques et l’astrophysique n’ont pas évolué à un point tel en 40 ans qu’envoyer un équipage sur la Lune était alors mathématiquement et physiquement impossible, mais serait faisable de nos jours. Essentiellement, les grandes découvertes des 4 dernières décennies dans ces deux domaines sont des théories sur l’expansion de l’Univers, son âge, le monde sub-atomique et la matière qui compose l’Univers, etc, mais non pas des modifications aux lois qui ont été énoncées par Newton et élaborées par Einstein, concernant la gravitation universelle. D’autres que moi sauront mieux continuer dans cette veine, apportant des explications plus techniques, mais surtout plus rigoureuses.

    Le point le plus important de votre argumentation, le point que j’ai identifié comme étant le point 1, utilise une déformation de l’esprit pour valider la théorie du canular. Ce n’est en rien une argumentation, ce qui étonne pour un homme qui enseigne la linguistique et a de fortes connaissances en philosophie. N’avez-vous point une formation de base en logique?

    C’est pour le moins étonnant, car ce que vous tenez comme discours, c’est de dire que si l’on peut imaginer que les événements ne se sont pas déroulés comme ils ont été décrits, que les événements décrits sont peu probables, et que des éléments pourraient avoir été sciemment recréés à la façon d’un studio hollywoodien, alors nous avons la preuve que c’est un canular! En premier lieu, ce n’est pas parce que l’on peut recréer des images identiques à celles fournies par la NASA que nécessairement les originales sont fausses. Je vous invite à nouveau à aller visionner l’épisode de Mythbusters sur le « Moon hoax », car il est très révélateur à ce sujet. En deuxième lieu, ce n’est pas parce qu’une situation est improbable qu’elle est impossible. Cela relève d’un cours de logique 101. Et ce ne sont pas une série d’événements peu probables qui induisent une impossibilité assurée. Là encore, la logique fait défaut. Il n’est nullement question d’une argumentation logique, mais plutôt d’une séries d’hypothèses non vérifiées.

    Et c’est là la faiblesse de votre discours. Il relève beaucoup plus de l’hypothèse que de l’argumentation, hypothèse qui n’est nullement vérifiée par ce que vous avancez. Aucune documentation scientifique solide, aucune preuve qui appuie ce que vous avancez, à part un seul élément: le doute. Et ce doute, qui est si cher à vos yeux, qui relève de votre « esprit critique », ne vous incite même pas à vous informer au sujet des connaissances scientifiques qui pourraient apporter l’éclairage final à cette recherche de vérité… Votre démarche est non seulement incomplète, elle est bâclée et ne semble vouloir reposer que sur un profond désir, conscient ou non, que tout cette histoire ne soit un canular.

    Pour un homme de lettres, un homme qui travaille pour une institution du savoir, pour un homme qui devrait avoir des notions de logique de par sa spécialisation, c’est drôlement décevant. Comme d’autres l’ont souligné auparavant, vous semblez ne pas vouloir changer d’avis, ne pas être prêt à recevoir le verdict qui détruirait votre vision du sujet qui nous préoccupe. J’ose espérer que vous ferez au moins l’effort de regarder tous les liens fournis par les divers intervenants, non pas avec l’oeil de celui qui ne veut pas croire, mais avec l’oeil de celui qui veut vraiment découvrir la vérité.

    • ysengrimus said

      À part la redite des Mythbusters (évitez les redites je vous en conjure, sinon je vais devoir les caviarder), voici des critiques utiles. Faiblardes, mais utile. Au lecteur de juger. Moi je ne bouge pas. Je profite de l’occasion pour mentionner que, comme nous le savons tous, le LEM a quatre pattes. Un inepte presque aussi acharné que vous dans sa soif de convaincre le tout venant qu’on a aluni (ou… atterri sur la lune?) m’a accusé d’être un ignorant parce que je parle ici du trépied du LEM… J’en suis resté comme deux ronds de flanc (pourquoi pas un ou trois au fait?)…

    • GD said

      Le fameux épisode des Mythbusters alimente à merveille le mécanisme qui consiste à pousser les gens vers la thèse officielle en démontant des arguments faiblards et bidons.

      Oui des arguments crétins ont été avancés pour attaquer la version Apollo. Par exemple les ombres sur les photos ne comportent pas d’erreur de parallélisme manifeste, contrairement à ce que certaines personnes ne maîtrisant pas la perspective prétendent. D’ailleurs pourquoi s’attendre à de telles erreurs? En 1969, ce ne serait qu’avec le plus grand soin et qu’en cas de nécessité absolue que de la composition photographique, courante aujourd’hui mais susceptible de donner lieu à de telles erreurs, aurait été utilisée. Et il y a belle lurette que les studios de cinéma utilisent des « soleils artificiels » – des projecteurs dont les rayons simulent la divergence de ceux du soleil.

      Et les Mythbusters de démonter l’argument crétin et de sortir victorieux.

      Mais ils commettent aussi des sophismes. Ils nous démontrent qu’il y a vraisemblablement des rétroréflecteurs sur la lune. Très bien. Mais en quoi cela nous permet-il de faire la différence entre une mission Apollo orbitale avec sonde robotique, et une mission Apollo authentique avec bonshommes marchant sur la lune? Un rétroréflecteur n’a pas besoin de réglage, sa constitution même permet de récupérer les rayons envoyés quels que soit leur angle (dans des limites raisonnables). Les soviétiques avaient envoyés des machines « Lunokhod » qui avaient justement de tels réflecteurs. Contrairement à ce qu’ils nous laissent entendre (sans le dire explicitement car ils en sont conscients), ces réflecteurs ne prouvent pas le moins du monde que l’homme a marché sur la lune.

      Ou bien ils nous démontrent qu’en sautillant avec une combinaison de type Apollo, aidé d’un système de cordes OU avec un ralentissement vidéo, on n’obtient pas la même apparence que les sautillements d’Aldrin et compagnie, et prétendent en conclure que les images de sautillements de la NASA sont donc authentiques. Mais ils oublient de faire l’expérience avec le système de corde ET le ralentissement vidéo, combinaison qui elle donne des résultats tout à fait similaires aux images de la NASA.

      Mythbusters n’a jamais été une émission scientifique ou de vulgarisation. C’est un show pour bricoleurs avec une épistémologie enfantine.

    • RM said

      « Vous semblez ne pas vouloir changer d’avis, ne pas être prêt à recevoir le verdict qui détruirait votre vision du sujet qui nous préoccupe. »

      Pour plus d’informations sur le sujet renseignez-vous sur la dissonance cognitive:

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive

  33. JPL said

    Bonjour…
    On estime généralement qu’un complot impliquant plus de 7 personnes sera forcément dévoilé un jour (d’autres estiment que ce nombre est déjà trop élevé). Or imaginez le nombre de personne qu’implique une telle imposture. Déjà au niveau des décideurs, le président et le directeur général de la Nasa semble un minimum, il fait bien ensuite un chef de projet, des acteurs, des décorateurs, des spécialistes des effets spéciaux et vous avez déjà compté le nombre de personnes qu’il y a sur un plateau de tournage, et ce n’est pas fini, il faut aussi monter, retoucher. Et depuis 1969 pas un de ces gars là n’aurait parlé?

    Qu’avez vous à répondre à cela…???

    • GD said

      Ils ont sans doute déjà parlé.

      La démission de Von Braun après Apollo 16, l’arrêt du programme Apollo et les remous du Watergate avec la fin de l’ère Nixon ne sont probablement pas étrangers au témoignage de personnes impliquées dans le projet. Il s’agirait évidemment de témoignages à portes closes, par exemple au Sénat. Car les personnes qui travaillaient à la NASA sous la direction d’un ancien nazi devaient avoir des habilitations au secret et un minimum de patriotisme et d’anti-communisme. Elles devaient bien savoir qu’on lave le linge en famille et que de toute façon la presse est sous contrôle (cf. opérations MOCKINGBIRD).

      Pour ceux qui n’auraient pas déjà remarqué la supercherie mais qui veulent bien l’entendre, des films comme Capricorn One et le livre de Bill Kaysing (sur lequel le film est basé) ont déjà révélé l’affaire au public. Qu’est-ce qu’un participant pourrait apporter de plus aujourd’hui? Un détail technique du genre « Oui, on a tourné ça dans un hangar dans le nord de Las Vegas et on a utilisé des fils de nylon de 1/32″ pour suspendre les astronautes » ?

      Si le type donne son nom il aura toutes les emmerdes du monde et finira potentiellement en taule. S’il garde son nom ça n’aura pas plus de crédibilité que ça. Les journaleux n’y toucheront pas. Dans tous les cas les Phil Plait et Jay Utah ponderaient des explications pompeuses pour démontrer que c’est pas possible. Les sceptiques se demanderont si ce n’est pas une tentative de désinformation. C’est tout. Ça n’aura pas servi à grand-chose et le type sera considéré comme un traître par ses pairs. Le jeu n’en vaut pas la chandelle.

      • ysengrimus said

        Ajoutons à cet utile développement de GD que bien des secrets administratifs et industriels, de la description de nos actions en Afghanistan à la formule des nouilles ondulées, ne circulent pas tout simplement parce que des rouages humains ordinaires se sont engagés sur un ton ordinaire à la boucler et ont, en toute modestie, respecté cet engagerment. C’est particulièrement courant dans nos structures, ce genre de petit serment d’Omerta implicite ou écrit. L’embauche d’un lampiste y est bien souvent intégralement subordonnée.

      • embtw said

        Quelqu’un au seuil de la mort n’en aurait strictement rien à foutre des risques liés aux emmerdes de devoir raconter la vérité avec son vrai nom. Et vous voulez faire croire que pour les plusieurs centaines de personnes concernées par, non pas une, mais six supercheries, toutes ont résisté à l’aura de la célébrité d’annoncer, preuve à l’appui, la supercherie. Franchement, c’est grave, c’est ridicule.

    • ysengrimus said

      Oh, les plusieurs centaines… elles ont bon dos. Je dirai simplement qu’un silence relatif sur quatre petites décennies, cela reste parfaitement plausible, par simple discrétion et inertie historique et, surtout, sans qu’il soit nécessaire d’invoquer les sombres poncifs conspiros qu’on cherche tant, fort pathétiquement, à me coller sur le dos: la peur, l’intimidation, la menace ou la paranoia faces à je ne sais quelles forces troubles. Je n’ai pas besoin de ce fatras dans mon analyse. L’inertie historique et la simple discrétion ordinaire me suffisent amplement, si tant est…

      J’ajoute que la seule instance qui effraie de nos jours sur cette question, c’est l’instance médiatique. Votre ci-devant aura de la célébrité n’intéresse pas tout le monde. Il s’en faut, alors là, de beaucoup.

  34. JPL said

    Bonjour… Un lien…

    http://www.nioutaik.fr/index.php/2007/12/20/467-pourquoi-les-premiers-pas-sur-la-lune-ne-sont-pas-un-fake

    S’il vous plaît, prenez le temps de le lire.

    • ysengrimus said

      Ce sera pour noter que mon billet ici ne ressasse pas ces clichés conspirationnistes et que m’y associer est de l’argumentation purement fallacieuse…

  35. JPL said

    Qu’est ce qu’il faut pas lire, tu parles d’une analyse…

    « Ajoutons à cet utile développement de GD que bien des secrets administratifs et industriels, de la description de nos actions en Afghanistan à la formule des nouilles ondulées… »

    Tiens pour vous en exclusivité je vous révèle le secret des nouilles ondulées, en plus décrit dans une émission de chez vous
    eau + semoule de blé (et pour la forme à 2:16 min)

    [Vidéo disparue — Ysengrimus]

    • ysengrimus said

      Grand merci. Et comme je viens, pour ma part, de vous révéler le secret du canular lunaire, c’est vraiment moi qui gagne dans l’échange des secrets cruciaux ici…

  36. JPL said

    Bonjour GD…
    Je reviens sur ce que vous avez déjà écris, je cite:

    « De plus, pourquoi Von Braun a-t-il quitté la NASA après Apollo 16, alors qu’explorer les astres était son rêve de toujours? Tout cela n’a de sens que s’il existait un obstacle technique aux missions habitées qui n’a pu être franchi, et que des pressions politiques ont contraint la NASA, Von Braun et compagnie à falsifier l’opération. »

    Pourquoi? En voilà une bonne question… Tout simplement Parce que les USA avait gagner la course à l’espace contre les Soviétiques avec comme « ligne d’arrivée » la Lune et que le congrès coupa un peu plus les subventions… Comme tout le monde sait que l’exploration spatiale habitée coûte extrêmement cher, rien à voir avec un quelconque (hypothétique) obstacle technique…

    « Ils ont sans doute déjà parlé… »

    – Et personnes ne les auraient écoutés ou même entendus?

    Fadaises!

    • GD said

      Cher JPL,

      C’est très simple. Les gens qui ont fait le trucage ont promis de ne jamais rien dire. Donc ils ne vont pas le dire à tout le monde, parce que sinon ils vont avoir des gros ennuis, ou aller en prison, perdre leur travail ou leur maison.Certains sont peut-être allés se plaindre à la justice. Mais comme c’est secret, c’est des juges spéciaux qui savent tenir un secret qui se seraient occuppés de l’affaire. Ils ont peut-être grondé les dirigeants de la NASA en secret.

      Les gens qui travaillent dans les sociétés qui ont fabriqué des choses pour la NASA et qui savent la vérité ne vont pas non plus parler puisque sinon la NASA et ses amis seraient très fâchés et ne leur commanderaient plus les choses très chères qu’elles commandent d’habitude. Il arrive que des États fassent des choses et nient les avoir faits pendant beaucoup d’années, même quand plein de gens savent. Et puis ça n’a pas fait grand mal cette histoire. Donc, contrairement au 11 septembre, il n’y a pas de gens très fâchés qui veulent qu’on découvre la vérité.

      Passe une bonne journée.

      • JPL said

        Bonsoir GD…
        Tu ne crois pas que ton explication est un tantinet tirée par les cheveux…Non? Tu écris, je cite: « Mais comme c’est secret… ». Je veux bien que le programme soviétique de l’époque ait été « top secret »… Mais vu la somme de documents de la NASA, des sociétés ayant participées au programme, permet moi fortement d’en douter. Une des citations de Von Braun que je préfère et qui illustre bien mes dires :

        « Nous pouvons arriver à vaincre la pesanteur. Pas la paperasserie »

        Et à propos du « 11 septembre » cela n’a rien à faire dans ce billet… Restons centrés sur le sujet!

        Cordialement

  37. La chèvre said

    « Et comme je viens, pour ma part, de vous révéler le secret du canular lunaire, c’est vraiment moi qui gagne dans l’échange des secrets cruciaux ici… »

    Ah, et puis zut… moi c’est le secret de la Caramilk que je cherchais…

    Encore une fois, vous n’avez rien PROUVÉ. Ce ne sont que des hallucinations, des thèses farfelues, des histoires de complots sorties de l’imagination débordante d’un citoyen grognon… Mais à part des doutes et des fabulations, ou sont vos arguments, vos preuves, vos études, vos faits vérifiés?

    Un esprit critique chercherait la vérité là où elle se trouve, dans des faits, des témoignages, des documents, des expérimentations, etc, mais aucunement dans l’imagination trop fertile qui se replie sur elle-même. Je vous souhaite de trouver la vérité Ysengrimus, mais pas celle uniquement entre vos deux oreilles. Je vous souhaite celle qui repose sur du concret, du solide, du réel…

    Bonne chance!

    • ysengrimus said

      Et moi je vous souhaite une photo d’artefact humains prise par le Lunar Reconnaissance Orbiter, comme la NASA nous les promettait en 2005 pour 2008 (elle en parle bien moins fort aujourd’hui). On serait alors tous fixés et vous ravaleriez vos injures…

      • JPL said

        Pour info :

        les premières images de LRO

        Chaque image montre une région de 1400 mètres (0,87 milles) de large, et des caractéristiques aussi petites que 3 mètres (9,8 pieds) de largeur peuvent être discernées.

        • ysengrimus said

          Et, comme de fait, toujours pas d’artefacts humains…

          • JPL said

            Normal mon bon, car ce n’est pas encore un site d’atterrisage…

            Pour info « bis »: la résolution de la caméra n’était que de 1,4 m , c’est à dire loin de sa résolution maximale qui est de 50 cm.

            Une autre image où l’on peut zoomer:

            http://wms.lroc.asu.edu/lroc_browse/view/nacl000000fd

            Pour suivre la position de LRO:

            http://lroc.sese.asu.edu/whereislro/

            Cordialement

          • ysengrimus said

            J’attends…

          • JPL said

            Bonjour Ysengrimus…
            Ne vous méprenez pas, quand on aura les images des sites d’atterrissage le LM paraîtra aussi gros qu’un des rochers qui bordent le cratère cité plus haut… En gros, vous ne verrez pas « l’un des écrous HD diamètre 10 qui fixe le porche du LM »

            Voilà à quoi cela pourrais ressembler, le LM se trouve en haut du cratère légèrement à gauche (taille approximative, bien entendu):

            [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

            Pour info supplémentaire voici une photo de Surveyor 1 avec 20 cm de résolution:

            [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

            Notez que que le numérique produira moins de grain que la pellicule (d’époque) à lumière égale, surtout en dessous de 20°c, ce qui devrais être largement la cas.

          • ysengrimus said

            J’ai l’insondable regret de vous annoncer, cher JPL, qu’il n’est absolument pas question que je me contente de ce genre de pétition de principe. Ce type de photo ne prouve tout simplement rien. Le LEM arlésienne sur surface grisouille, du fond du coeur je vous le dit: y en a marre. On se paie notre poire une fois de plus et assez, c’est assez.

          • JPL said

            Bonjour…
            Attendons simplement de voir les images avant de tirer des plans sur la comète ou de spéculer à tout va…

          • ysengrimus said

            Mon opinion exactement…

          • JPL said

            Nous sommes donc d’accord… Pour ma part, si l’on arrive à discerner les « pattes » du LM cela ne posera plus aucun problème. J’ose à espérer toute fois que l’image prise sera meilleure que mon « montage maison ». Je rappelle néanmoins que la photo numérique produira bien moins de grain que la pellicule… Donc on aura sans doute sur la photo, des objets aussi petits mais bien plus nets.

          • ysengrimus said

            Il ne me sera pas, pour ma part, intellectuellement possible de me laisser bassiner par des images similaires à celles de ces croyants exaltés qui voient la sainte vierge dans une tache d’huile ou un pain choco. Des faits empiriques, mes gars, ou je ne mords pas. Séléno-sceptique je suis, et demeure, fermement…

          • JPL said

            Cher Ysengrimus, vous écrivez, je cite:
            « Des faits empiriques, mes gars, ou je ne mords pas. Séléno-sceptique je suis, et demeure, fermement »

            Soit, alors je vous retourne votre phrase en cette question:
            Quels sont pour vous les faits empiriques pour ne pas vous faire croire aux missions lunaires?

          • ysengrimus said

            Enfin, mon bon JPL, vous me forcez à une redite un petit peu lassante là. Relisez mon billet, que diable, et demandez-vous sereinement si on vous a déjà proposé de mettre la chose en perspective, dans cet angle descriptif, narratif et historique. Bon, la sucesssion Mercury – Gemini – Apollo – Skylab – Navettes montre les étapes graduelles d’une dure conquête de l’espace orbital inférieur, sans plus. La lune ne cadre tout simplement pas dans le tableau. C’est tout ce que je dis, et je me fais quand même caviarder par les médias et traiter de « conspirationniste », ce que je ne suis en rien, par votre phalange de luneux lunaires (enfin lisez un peu le reste de mon carnet, ce sera pour vous aviser du fait qu’Elvis est raide mort et que les soucoupes sont sous les tasses de thé et nulle part ailleurs).

            Les médias conventionnels montrent bien ce qu’ils sont, au fait: des confirmationnistes… et vous, vous montrez bien ce que vous êtes aussi: des séléno-croyant(e)s aux abois car rongé(e)s graduellement par le plus affreux des doutes… Autrement, RIGEL33, JPL, que faites vous encore ici, dans l’antre du loup? Il n’y a absolument aucun espoir anti-canular pour vous ici. Je ne peux que conclure que vous vous asseyez au fond de la sombre fosse d’Ysengrimus, devant l’hydre de votre propre doute. Les séléno-dogmatiques ont déjà décampé depuis un petit moment…

          • JPL said

            Cher Ysengrimus…
            D’avance je vous rassure, je ne crois ni aux soucoupes volantes ni à la pseudo vie d’Elvis et de Michael Jackson (ils sont bien morts et enterrés… du moins pour le premier) et même ni en dieu ou son fils car dans ma logique tout cela (dieu et compagnie… patin couffin) ne sont que des croyances plus que dépassées (montrer moi quelqu’un qui marche sur l’eau et avant d’acquiescer j’irais vérifier s’il n’y a pas supercherie).

            Alors je vous le demande, pourquoi ne mettez vous pas la Lune dans le tableau, qu’est ce qui ne cadre pas selon vos critères ou vos connaissances? Qu’est-ce qui, pour vous, serait une preuve déterminante?

            J’avoue avoir un peu de mal à vous suivre…

          • ysengrimus said

            Ouf, relisez mon billet, gars. Je ne vais pas le gloser encore. Je vous conjure aussi dans l’effort d’éviter les redites. Le rouleau s’allonge… S’il ne vous convainc pas, restons en là. On ne peut pas convaincre tout le monde…

          • JPL said

            Effectivement, l’un comme l’autre, nous sommes donc dans une impasse…
            L’avenir nous le dira (LRO)

            Je reviens sur un dernier point… Vous écrivez, je cite:
            « Les médias conventionnels montrent bien ce qu’ils sont, au fait: des confirmationnistes… et vous, vous montrez bien ce que vous êtes aussi: des séléno-croyant(e)s aux abois car rongé(e)s graduellement par le plus affreux des doutes… »

            Alors une petite question: être confirmationnistes comme la plupart des gens sur cette planète, c’est être un paria selon vous? Parce que je ne suis pas votre idée?

            Par contre a la fin de votre phrase, c’est une idée que vous vous faites. Certes je suis « séléno-croyant(e)s » je vous l’accorde, mais je ne suis en aucun cas aux abois, et (ou) rongé graduellement par le plus affreux des doutes… Car je n’ai aucun doutes sur ce fait: c’est que l’homme a bien marcher sur la Lune dans la période 1969 à 1972. Pour rappel c’est vous doutez… pas moi!

          • ysengrimus said

            Paria… paria… vous avez la main un peu lourde, vous ne trouvez pas? Les chiffres usuels sont que 20% des américains ne croient plus au passage de l’homme sur la lune. Le doute avance bien dans le public, et le revirement approche. LRO sera effectivement un test historique crucial. 20%, c’est une minorité d’une importance amplement suffisante pour moi, si tant est que l’opinion, éclairée ou myope, des masses importe, face à mes convictions… Et mes chiffres personnels parlent aussi. Il sont que ce billet-ci explose. Il a eu en deux semaines le taux de visites que mes autres textes ont en un an ou plus… et pas sur le concept lune, mais bel et bien sur les concepts canular/lune ou équivalents…

            Il est patent que le séléno-scepticisme croit solidement, alors que le conspirationisme plonge misérablement. Cela distingue inexorablement les deux, contrairement à ce que beuglent les détracteurs du doute méthodique citoyen, qui salissent constamment cette réflexion critique circonscrite en la badigeonnant de conspirationisme, pour la discréditer. Les gens en ont juste marre de se faire bassiner sur la stricte et exclusive question des événements « majeurs » de 1969-1972. Point barre.

          • michel said

            Bonjour..

            Le propre des mythes est qu’ils sont volatils dans le temps, et puisqu’ils n’existent que dans la tête des gens, il faut les entretenir et en repasser une couche régulièrement, soit aux anniversaires ou aux commémorations, sinon ils disparaissent pour laisser la place aux nouveaux.

          • ysengrimus said

            Le mythe de la conquête de la lune n’êchappe pas à cette loi de fer…

          • JPL said

            Bonjour, Michel écrit, je cite :
            « Le propre des mythes est qu’ils sont volatiles dans le temps, et puisqu’ils n’existent que dans la tête des gens, il faut les entretenir et en repasser une couche régulièrement, soit aux anniversaires ou aux commémorations, sinon ils disparaissent pour laisser la place aux nouveaux. »

            Ysengrimus répond, je cite :
            « Le mythe de la conquête de la lune n’échappe pas à cette loi de fer »

            Désolé mais on pourrait très bien vous retournez cette affirmation en « le mythe sur la théorie du canular de la conquête de la lune n’échappe pas à cette loi de fer ».

          • ysengrimus said

            Baratin, mon JPL. Jeu verbal. Toujours pas de photo définitive, au fait? Pas rapide votre zinzin lunaire, là…

          • JPL said

            Baratin, mon JPL. Jeu verbal. Toujours pas de photo définitive, au fait? Pas rapide votre zinzin lunaire, là
            Je peux vous retourner la première partie de votre phrase, sauf que cela nous mènerai nulle part…

            Quand à la photo que vous attendez tant, normalement LRO devrait passer au dessus du site d’atterrissage d’Apollo XVII dans la nuit de vendredi à samedi et au dessus de celui d’Apollo XI, samedi soir. Mais aucun de ces passages ne sera à la verticale au-dessus du site. Aucune très haute résolution possible, en conséquence. De plus, l’altitude de la sonde sera légèrement défavorable (une centaine de km). Deux semaines plus tard, LRO refera un passage (après l’anniversaire des 40 ans). Et l’altitude sera toujours défavorable, jusqu’à la mise sur orbite finale dans deux mois. On pourra cependant alors espérer une résolution de 1m.

            « Pas rapide votre zinzin lunaire »
            Il est guidé (ou piloté) selon les lois de la mécanique spatiale (Kepler, Gauss, Lagrange) et qui, que je sache, depuis qu’elles ont été découvertes et utilisées, n’ont jamais changées!

          • ysengrimus said

            Tenez-nous au courant, mon bon. C’est hautement apprecié.

            Patience, patience…

          • JPL said

            Bien entendu que je vous tiendrais au courant de l’avancement de la mission…

            Petite parenthèse, j’ai relu votre billet original et j’ai trouvé certains points de similitude avec cette page:

            [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

            Voici l’extrait qui nous intéresse:

            « Apollo 8 did 92 Earth orbits. Apollo 10 did 121 Earth orbits. Apollo 11 did 123 Earth orbits. Apollo 12 did 154 Earth orbits. Apollo 13 did 90 Earth orbits, with the so called problem occurring whilst in Earth orbit. Apollo 14 did 136 Earth orbits, without Alan Shepard on board. Apollo 15 did 186 Earth orbits. Apollo 16 did 168 Earth orbits, and finally Apollo 17 did 191 Earth orbits.

            NASA used Apollo to further the time that astronauts could spend in Earth orbit, with the view to constructing a space station, however they conned the world into believing they were making Moon landings. This is confirmed by the mission duration times before, and after the Apollo program. The last Gemini mission prior to Apollo did 59 Earth orbits in 94.5 hours. Following on from the last Apollo mission in Earth orbit, (Apollo 17), Sky lab 2 launched in May 73 did 404 orbits in 672 hours before crashing back to Earth. Apollo missions fill the gap between Gemini’s 59 orbits, and Sky lab’s 404 orbits.

            Auriez vous reproduit ce passage, par hasard?

          • ysengrimus said

            Non, JPL, absolument non et je suis bien content que vous le citiez. Il me conforte. C’est une excellente petite page, vous êtes un vrai prince. Je vous cite en POST SCRIPTUM du billet, pour ce joli cadeau.

          • JPL said

            Doucement… Cela ne prouve rien, cette personne affirme, mais il n’a aucune preuve!

          • ysengrimus said

            Je comprends parfaitement. Sauf que maintenant, nous sommes au moins deux à défendre l’hypothèse de missions Apollo exclusivement orbitales. Son développement est bien plus perfectionné et efficace que le mien, pour tout dire. Vous voyez une date pour ce document?

          • JPL said

            J’ai découvert ce site il y a plus de 4 ans. Maintenant pour ce qui est d’avoir une date exacte?

            C’est pourquoi (veuillez m’en excuser), j’ai penser à un « plagiat » de votre part (ce qui est très vite fait avec quelques bases en Anglais et les moyens dont l’on dispose aujourd’hui).

            Cordialement

          • ysengrimus said

            Soyez assuré, cher JPL, qu’à partir de maintenant, je vais scrupuleusement tenter au mieux de «plagier» ce site, malheureusement disparu aujourd’hui! Tant et tant que, pour ne pas trop me fatiguer non plus, je l’avais mis en hyperlien sur mon billet avant qu’il ne disparaisse. «Plagiat» fulgurant et intégral. Encore merci…

          • JPL said

            Bonjour Ysengrimus, vous écrivez ,je cite :
            « Soyez assuré, cher JPL, qu’à partir de maintenant, je vais scrupuleusement “plagier” ce site! Tant et tant… »

            A votre place, je ne le ferais pas… Pourquoi? Pour une simple et bonne raison, à vrai dire, un seul nom que l’auteur de ce site mentionne: « Ralph René »

            Car votre intégrité (cher à vos yeux car vous le répétez assez souvent: vous ne voulez pas que l’on vous compare aux autres conspirationnistes) et « le sérieux » du contenu de votre billet en prendrait un sacré et le ramènerait six pieds sous terre…

            Mais après tout cela reste votre choix en votre âme et conscience.

          • ysengrimus said

            Tutututu, JPL, pas de ces foutaises AD HOMINEM entre nous. Le contenu descriptif de ce site me sied, dont acte. Cité, il sera. Les auteurs qu’il mentionne, c’est pas mon affaire. Le contenu descriptif prime.

          • JPL said

            Comme je vous l’ai écris: c’est votre choix…

            Mais un contenu qui prime avec comme référence « Ralph René », c’est comme tendre un bâton pour vous faire battre (comme l’on dit chez nous).

            Comme cette phrase (auto promotion du site) tirée d’une des pages du site:

            [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

            « I was convinced Neil
            and Buzz had landed on
            the Moon until I saw this
            web site. This is an even
            bigger scam than my
            Watergate cover up »

            RICHARD NIXON (Ben… Voyons)

            Honnêtement vous ne croyez pas que cette soit disant vérité révélée est un peu trop « capillotractée »

          • Jacques Xing said

            Pour compléter JPL et la fameuse « citation » de Nixon, j’ajouterais que le président en question est mort en 1994, soit probablement bien avant la création du site web en question….

            [Conséquemment, la lune a été pietinée par le tout venant?… On dévie un peu, Messieurs – Ysengrimus]

          • Jacques Xing said

            Non, c’est juste une petite remarque qui permet de faire perdre un tout petit peu de crédibilité à ce site…

            [Je suis fort honoré de constater, dans l’acharnement de votre lumineux regard, qu’il en ait tant à perdre! Faites comme chez vous, surtout. Mes lecteurs jugeront vos priorités à leur juste valeur – Ysengrimus.]

          • yan43 said

            Perso, j’adore…

            http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/8226075.stm

            [Parfaitement savoureux. — Ysengrimus]

          • Fogliata said

            Et alors? Personne ne se pose la question de savoir si le caillou n’a pas été volé et remplacé par les « bons soins » d’un visiteur? Car enfin en 40 années, il a du en passer des gens dans ce musée. Ou alors, il y a 200 kg de morceau de bois dans les musées, il faudrait les prévenir quand même, vous ne pensez pas?

          • Pat said

            Vous avez jeté un coup d’oeil aux autres pages du site dont « le contenu descriptif vous sied »? Il y a des passages où l’auteur montre sa totale incompétence sur les sujets qu’ils traite. Comme l’a rappelé GD plus haut, certaines personnes qui analysent ces photos ne maitrisent pas la perspective; et c’est le cas de l’auteur de ce site qui s’étonne du non parallélisme des ombres ou des arrière-plans identiques (ou pas):

            [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

            Ce contenu descriptif vous sied aussi? ou bien ne vous intéresse que la page « Apollo Data » de ce site?

          • ysengrimus said

            Devinez, mon bon Pat…

          • JPL said

            Passage de LRO au dessus du site d’atterrissage du vol Apollo XI. L’altitude est de environ 126km, soit une résolution max de 1m30/ pixel. Pas assez, me direz vous, alors il faudra attendre les prochains passages

            Pour info:
            (je prend de l’avance sur vos prochaines affirmations)

            LRO n’a pas la caméra de la sonde MRO, auquel cas on aurait pu avoir des images de presque 5cm de résolution. Mais sur la Lune, 5cm de résolution est inutile pour les besoins scientifiques actuels, sinon on l’aurait conçue pour. LRO est censer réaliser une cartographie à haute résolution pour faciliter la recherche de futurs sites d’atterrissage en fournissant leurs caractéristiques et non pas apporter une quelconque preuve (qui d’ailleurs ne sera pas reconnue) aux détracteurs du programme Apollo

            Les prises de vues sont toutes apparues, sans exception, entre 48h et 1 semaine sur cette page :

            http://wms.lroc.asu.edu/lroc_browse

            PS : Toute fois la sonde est encore en phase de commissioning sur une orbite temporaire. Rien ne dit qu’elle va prendre des photos des sites en question même si c’est une possibilité. L’orbite de travail (circulaire à 50 km) sera plus propice pour ce genre de cliché, mais pour le moment priorité aux tests préliminaires de mise en route de la sonde.

            Cordialement.

          • ysengrimus said

            Je me doutes bien qu’ils ne sont pas trop pressés… Quel tataouinage quand on compare avec la magie mythique de 1969-1972…

            C’est qu’en ce jour, ils sont autour de la lune pour vrai. Cela rend le tout bien plus raboteux…

            Patience donc…

          • RIGEL33 said

            Votre patience va être récompensée… les premières images sont enfin arrivées.

            http://www.nasa.gov/mission_pages/LRO/multimedia/lroimages/apollosites.html

          • ysengrimus said

            Je ne vois rien… fichtre rien… rien d’autre qu’un inacceptable renouvellement de la sempiternelle requête de pétition de principe.

            Désolé.

          • JPL said

            La rangaine habituelle, à laquelle je répondrais ce que j’ai déjà répondus:

            La sonde est encore en phase de commissioning sur une orbite temporaire. L’orbite de travail (circulaire à 50 km) sera plus propice pour ce genre de cliché, mais pour le moment priorité aux tests préliminaires de mise en route de la sonde. Ils ont toutefois obtenus une résolution de 1m sur le site du vol Apollo 14.

            Donc même avec cela vos fils pourrais voir si cela « est truqué » ou pas?… Montrez leur donc ces images!

            Cordialement

          • ysengrimus said

            C’est déjà fait, mon pauvre. Mes fils, absolument non-complaisants à mon égard, sur cette question comme sur bien d’autres, et hautement indifférents à la question du canular lunaire, ont dit:

            Fils cadet (Reinardus-le-goupil): Non-conclusif…
            Fils aîné (Tibert-le-chat): Photos merdiques aisément réalisables avec Photoshop.

            Je remercie RIGEL33 de les avoir postées ici si vite. C’est hautement apprécié. Et je vous redis que je suis désolé. Ces merdes là ne me feront pas bouger d’un ratapoil.

            Il faut donc encore attendre…

          • JPL said

            Juste pour savoir: Leur avez vous bien tout précisé… Résolution, altitude et tout le toutim?

          • ysengrimus said

            Ils ont lu la page lièe par RIGEL33… et ils lisent l’anglais bien mieux que moi.

          • jptm said

            Bonsoir,

            A tous, je voudrais soumettre cette video qui m’enpêche de dormir; Il s’agit du passage ou Buzz Aldrin et Neil Armstrong dévoilent la plaque commémorative placée sur les pieds du LM lors de la mission Apollo 11 donc. A 1:25 apparait quelquechose au dessus de l’épaule droite de l’astronaute face caméra… j’y distingue une tête qui essaie maladroitement de suivre les mouvements du scaphandre devant lui. Alors? Un extraterrestre?

            c’est ici

            A visionner en HD plein écran! Est ce le fruit de mon imagination?

          • ysengrimus said

            Un seul mot sur ces image: cinématographique

          • yan43 said

            @ Jptm :

            à 1.29 apparaît la même chose au dessus de son épaule gauche…son PLSS qui dépasse, tout simplement. Tu peux dormir tranquille.

            C’est pas parce que certaines images sont manifestement bidonnées qu’il faut voir une couille à chaque plan.

            Reste qu’on attend toujours de belles photos bien nettes (et « non photoshoppées ») qui nous montreront les vestiges des missions Apollo sur le sol lunaire…tout comme on attend toujours les vidéos des caméras de surveillance du Pentagone nous montrant distinctement un beau « navion » percuter la façade.

          • L'unique said

            C’est un petit lunien accroché au scaphandre. Tu viens de découvrir qu’il y avait de la vie sur la Lune. Félicitations.

            [Un « lunien » en français chic-chic, cela se dit un sélénite – Ysengrimus]

          • L'unique said

            Étant unique dans la vie ainsi que dans mon vocabulaire, je préfère lunien, mais merci pour la leçon de vocabulaire.

            [Il y aurait pu y avoir lunique… mais peu importe… La vraie leçon de vocabulaire vient de vous et se résume en deux mots: parlons vrai – Ysengrimus]

          • Yvan Dutil said

            C’est le fruit de ton imagination. C’est la rémanence de la caméra vidicon. Cette vidéo a été relâchée, il n’y a pas longtemps.

          • Nicolas said

            C’est juste un élément de la combinaison, il y a la même chose de l’autre côté du casque.

          • henri said

            @ Jptm

            Je ne distingue aucune tête en ce qui me concerne, mais un bout du réservoir à oxygène que les astronautes portent sur le dos.

            Lors du premier alunissage j’avais le même âge que toi, Ysengrimus, 11 ans et je n’ai pas vu de matériel en carton pâte. J’ai plutôt rêvé comme un gamin, que j’étais également sur la lune avec les astronautes et personne ne pourra me l’ôter de l’esprit. Peu importe que vous ayez raison ou tort sur ce sujet.
            Dans le genre théorie du complot, j’entendais au lendemain du 11 septembre 2001 des petites ordures communistes de la CGT de l’entreprise ou je travaillais à l’époque, expliquées par A plus B, que les juifs avaient quittés les tours juste avant l’attentat ou bien n’étaient pas venus travaillés ce jour là. Depuis ce temps, je suis encore plus allergique aux théories du complot, même si je reste prudent sur ce que j’entends dans les versions officielles. Bref je m’intéresse à tout mais je ne crois en rien.

          • Yvan Dutil said

            Tellement mythiques que les images de Lunar orbiter ne sont analysées en détails qu’aujourd’hui avec les moyens informatiques modernes.

          • Yvan Dutil said

            L’hypothèse la mission Apollo exclusivement en orbites terrestre ne fait aucun sens. Tout simplement parce que les communication radio étaient écoutées par des radios amateurs. De plus, le module de commande est facilement visible à l’oeil nu du sol. Sans compter les interuptions radios impromptues dues à la couverture imcomplètes des communication sol-air.

            De plus, à partir des enregistremenmt un groupe d’écoliers du secondaire italiens a pu montrer que le retard de communication correspond exactement à la distance attendues entre le module lunaire et la Terre.

            [Le coup des radio amateurs, moi, cela me la confirme plus proche de la terre que loin… si vous voulez savoir ce que j’en pense… – Ysengrimus]

          • JPL said

            « Non, JPL, absolument non et je suis bien content que vous le citiez. Il me conforte. C’est une excellente petite page, vous êtes un vrai prince. Je vous cite en POST SCRIPTUM du billet, pour ce joli cadeau. »

            Veuillez s’il vous plais retirer mon pseudo de votre post scriptum, merci par avance…

            Par ailleurs, rien ne prouve le contraire de ce que vous avancez.

          • JPL said

            Merci.

            [envoyé après le changement fait au post-scriptum du billet]

          • Jacques Xing said

            Il ne faut pas non plus oublier que la période de révolution de la Lune est de 27,3 jours que que par conséquent, si on suppose que l’orbite de la sonde est parfaitement stable, il faut à la sonde la même période pour couvrir tous les méridiens de la Lune. Bien sûr, en réalité il faut tenir compte de la légère précession de chaque orbite. Il ne faut pas non plus oublier les conditions d’éclairages qui ne seront pas nécessairement des plus favorables, car l’orbite de la sonde n’est pas, me semble-t-il, hélio-synchrone. Considérant qu’il est impossible de modifier la vitesse de rotation de la Lune et que modifier substantiellement l’orbite de la sonde est extrêmement énergivore, il n’y a absolument rien d’étonnant qu’aucune photo des sites d’alunissages n’ait été prise. De plus, si vous avez pris la peine de voir sur le site du LRO, vous remarqueriez que la sonde n’est toujours pas au-dessus des sites d’alunissages.

          • JPL said

            A Michel, vous écrivez, je cite :
            « Le propre des mythes est qu’ils sont volatils dans le temps, et puisqu’ils n’existent que dans la tête des gens, il faut les entretenir et en repasser une couche régulièrement, soit aux anniversaires ou aux commémorations, sinon ils disparaissent pour laisser la place aux nouveaux. »

            Selon votre logique, autant mettre dans le même panier :
            – Les commémorations de la première et seconde guerre mondiale…
            – les commémorations de la shoah
            – la fête de Noël et la naissance de Jésus

          • libraquarius said

            Être confirmationniste, ce n’est pas être paria, c’est être malade…

          • Yvan Dutil said

            Au risque de me répéter. Le module de commande est facilement visible à l’oeil nu du sol. Les communications radios sont faciles à capter. Et, il y a eu plusieurs témoins indépendants qui ont vu le module du commande se diriger vers la Lune. Des témoins non-américains, je dois préciser.

            [S’il-vous-plait, évitez les redites et le martelage. Concentrez vos interventions en un message unique. Je vous assure qu’il sera lu et éventuellement commenté – Ysengrimus.]

          • RIGEL33 said

            Bonjour,

            Quand les images arriveront et vous prouveront ce que vous ne pouvez admettre, vous direz que les photos ont été trafiquées… Pourquoi essayez-vous de faire croire que vous pourriez changer d’avis rien qu’à la vue de photos prises par une sonde de la NASA?

            Rien ne pourra vous faire changer d’avis… toutes les preuves déjà existantes vous ont été soumises (preuves que pour la plupart vous n’avez pas envie de voir)… et ce ne sont pas quelques images de plus, prisent plus récemment, qui vous convaincront car vous n’en avez pas envie tout simplement. Merci de ne pas jouer à l’hypocrite.

            Je garde espoir que ceux qui ont un doute et vous écoutent, aurons l’esprit plus ouvert.

            Au revoir.

          • ysengrimus said

            Merci, RIGEL33, de ne pas jouer à la psychanalyste de troquet et d’en rester là de cette description artisanale et frontalement malotrue de mon profil psychologique! Mes fils de 16 et 19 ans ont fait de la retouche photo pour leur plaisir ainsi que dans le cadre de leur vie académique. La lune, ils s’en tapent souverainement et considéreraient, par exemple, mademoiselle, que de répondre patiemment à vos éructations inanes, crispées et méchantes est une pure perte de temps. Mon premier geste sera donc de leur soumettre ces clichés géniaux que nous attendons toujours. S’ils me disent, comme ils en sont parfaitement capables, fils de loup grognard qu’ils sont: Le vieux, écrase… c’est indubitablement un artéfact d’habitacle habité, mon œil vitreux pourrait possiblement commencer à titiller…

            Juste un petit peu… pas trop non plus…

          • Christophe said

            Cher Ysengrimus,

            Il faut bien reconnaître que la « Toile », généralement suspectée de promouvoir une « culture » mondialisée molle et consensuelle, joue aujourd’hui un rôle majeur dans la prise de conscience de plus en plus grande du caractère vraiment fumeux des « missions lunaires habitées ». Il y a dans tout cela un côté éminemment vertueux qui me réjouit au plus haut point! Quant à savoir si la vérité éclatera un jour, c’est une autre histoire…

            Très bon billet, échanges nourris, pas mal d’humour (pas chez tout le monde …), et quelques très jolies contributions (e.g. celle de Jimidi du 17 juillet).

            Je continue à vous lire

  38. rteteet said

    Dites, les missions Apollo ont laissé des réflecteurs de laser sur la lune, au fait.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Lunar_laser_ranging_experiment

    • ysengrimus said

      Il y a des réflecteurs de laser sur la lune. C’est tout ce que j’ai… Il y a aussi les restes d’un bon nombre de missions inhabitées…

  39. JPL said

    Cher Ysengrimus, vous écrivez plus loin sur ce fil, je cite:

    « Les chiffres usuels sont que 20% des américains ne croient plus au passage de l’homme sur la lune. Le doute avance bien dans le public, et le revirement approche. LRO sera effectivement un test historique crucial. 20%, c’est une minorité d’une importance amplement suffisante pour moi… »

    Voilà le petit mot à prendre en considération: « plus »… « Les chiffres usuels sont que 20% des américains ne croient plus au passage de l’homme sur la lune. » Cela veut dire que passé un temps, ils y croyaient, et qu’un certain nombre de personnes (les fameux conspirationistes) leur ont montés la tête avec des théories plus que fumeuses afin de faire naître le doute dans leur esprits… Peut être que c’est ce qui vous est arrivé, d’où ce billet? (je ne fais que poser la question)

    Mais que devienne pour vous les 80% restant?

    « Les gens en ont juste marre de se se faire bassiner sur la stricte et exclusive question des événements “majeurs” de 1969-1972. Point barre. »
    (même message)

    « Je vois » votre point de vue, mais qui, qui sont ces gens? des noms? des fonctions?
    Personnellement la plupart des gens que je connais, n’en n’ont rien à « fiche » de la Lune mais ne remettent pas en cause les évènements majeurs de la période 1969 – 1972, pour le reste de mes connaissances « c’est encore mieux » (puisque elles travaillent dans le secteur spatial) donc de remettre en cause les missions habitées lunaires « c’est comme de casser une troisième jambe à un canard »

    • ysengrimus said

      Vous imputez trop d’impact au « conspirationisme » dont je me tue à vous dire qu’il n’a pas grand chose à voir dans l’affaire. Les gens sont simplement plus éduqués et ne sont plus sous le charme du halo de la propagande/pube du siècle dernier. Ils savent aussi bien plus finement ce que sont et une image et un discours bidons. L’autre 80% des américains changera calmement d’avis quand les autorités américaines passeront aux aveux, d’ici une petite décennie. Patience, mon bon, douce patience… Les sceptiques, leurs noms, on s’en tape. On parle de savoir ordinaire ici, pas du flafla d’éminences blêmes ou des sommités soporifiques de je ne sais quel tonneau techno-cryptique.

  40. Merlinpinpin said

    Saviez-vous que c’est scientifiquement prouvé que la Lune n’existe plus depuis 1982? Depuis ce temps c’est un hologramme envoyé de 76 différentes stations partout dans le monde qui la « recrée »).

    Et, si certains idiots croient à l’influence d’une boule de roche pour faire aller les marées, tout le monde sait à la NASA et à la NSA que c’est causé par la rotation (brassez un bol d’eau pour voir).

    Joselito Michaud (non pas le même…), PhD
    Expatrié à la Florida State University

  41. JPL said

    Bonjour cher Ysengrimus, vous écrivez, je cite:

    « Il faudrait tout simplement travailler sur les astronautes encore en vie avant qu’il ne disparaissent, surtout Messieurs Armstrong et Aldrin. Mais pas dans un angle négatifs et agressant, comme on l’a trop fait, en les traitant de tous les noms. C’est inutile, quand le temps a passé. Il faudrait les approcher dans l’angle positif, en valorisant leur contribution à un important segment PACIFIQUE et pacificateur de la propagande de la Guerre Froide. En valorisant aussi leur apport indubitable dans Gemini et Apollo (l’Apollo orbital, non-lunaire) et leur bizarre mais bien réelle mission de “soldats de la paix”. Il finiraient par parler… si notre respect pour eux, au soir de leur vie, augmentait au lieu de diminuer… »

    Je vous renverrais alors sur la fin de l’excellente vidéo In the Shadow of the Moon ou certains astronautes reviennent sur l’idée de conspiration:

    – Al Bean (Apollo XII): « Vous savez, certains journaux racontent qu’on a fait ça dans un hangar en Arizona. Ca aurait peut être été une idée! »

    – Mike Collins (Apollo XI): « Je voudrais secouer ceux qui n’y croient pas, pour qu’ils changent d’avis! Il n’y a pas deux américains capables de partager un secret, sans que l’un deux le crache à la presse! Vous imaginez des milliers de gens de garder ce secret? »

    – Dave Scott (Apollo XV): « A chaque grand évènement historique, quelqu’un a une théorie du complot. »

    – Charlie Duke (Apollo XVI): « On est allés 9 fois sur la Lune. Pourquoi a-t-on bidonné 9 fois? Si on a bidonné. »

    – Gene Cernan (Apollo XVII): « La vérité n’a pas besoin d’être défendue. Personne, personne ne pourra jamais m’enlever ces pas que j’ai faits sur la Lune. »

    Qu’en pensez vous? Votre opinion m’intéresse!

    • ysengrimus said

      Que, pour des gens qui jugent que la vérité n’a pas besoin d’être défendue, ils y mettent le tonitruant tonus pour défendre, justement, leur segment du spectacle… Aucun des anciens combattants de Pearl Harbor ou de Gettysburg n’a eu à se démener comme cela pour se maintenir agrippé à la bouée de l’Histoire…

      • JPL said

        Alors pour vous il n’y a pas une once de vérité dans ces déclarations…? Il n’y a donc rien qui trouve « grâce à vos yeux »

        Pour vous ce sont donc tous des menteurs…

        Alors pourquoi cette démarche, je cite :

        “Il faudrait tout simplement travailler sur les astronautes encore en vie avant qu’il ne disparaissent, surtout Messieurs Armstrong et Aldrin. Mais pas dans un angle négatifs et agressant, comme on l’a trop fait, en les traitant de tous les noms. C’est inutile, quand le temps a passé. Il faudrait les approcher dans l’angle positif, en valorisant leur contribution à un important segment PACIFIQUE et pacificateur de la propagande de la Guerre Froide. En valorisant aussi leur apport indubitable dans Gemini et Apollo (l’Apollo orbital, non-lunaire) et leur bizarre mais bien réelle mission de “soldats de la paix”. Il finiraient par parler… si notre respect pour eux, au soir de leur vie, augmentait au lieu de diminuer…”

        Car s’ils se cantonnent à vous répondre toujours la même chose, il n’y à que deux solutions soit ils disent bien la vérité ou soit se sont des menteurs invertérés dans les deux cas votre démarche est complètement caduque.

        Cordialement

      • ysengrimus said

        JPL pourquoi complicailler, turlupiner, jésuitiser, bysantiniser, pinailler, tataouiner et compliquer le simple.

        Quand ils disent qu’ils sont allés sur la lune, ils mentent. Quand ils avoueront qu’ils n’y sont pas allés, ils ne mentiront plus. Fin du drame. Au jour d’aujourd’hui, ils sont bien plus piégés dans leurs énormités mensongères initiales que dans les consignes obsolètes de la Guerre Froide ou dans les arcanes fallacieuses de je ne sais quelle théorie du complot n’existant que dans le blabla des détracteurs compulsifs du moindre regard critique sur la vie ordinaire contemporaine…

        Un jour viendra, gars.

  42. Sinclair said

    Vous êtes tordant! N’importe qui avec un peu de matériel de Radioshack pouvait prouver que les communications venaient de la Lune.

    Dans le fond, je viens de vous saisir Paul Laurendeau. Vous aimez vous lire… donc vous trouvez n’importe quoi… du moment que vous puissiez vous lire et relire. Vos arguments ne sont que sophisme du début à la fin.

    • ysengrimus said

      Excusez-moi, mais il va falloir qu’on me confirme cette histoire de matos de Radioshack se raccordant à la lune… Cela me parait, justement, plus rhétorique que descriptif, comme affirmation…

  43. Sinclair said

    N’importe quel amateur avec un peu de matériel électronique de l’époque pouvaient savoir que les communications venaient de la Lune.

    Pensez-vous qu’une administration politique auraient risqué son avenir et, plus important, toute l’autorité morale des USA sur un canular que n’importe quel autre pays dans le monde auraient facilement pu prouver?

    • ysengrimus said

      On était sous Nixon… Tricky Dick en personne… Monsieur Watergate, tel qu’en lui-même… Et les USA « risquaient » bien le tout de leur « autorité » morale dans toute l’Amérique Latine… Alors, pourquoi pas dans l’orbite terrestre, je vous le demande?

      • Sinclair said

        Avec le Watergate? Ben non… C’est comme présumer que le scandale des commandites mine la crédibilité écologique du Canada dans le monde…

        Les sables bitumineux… ça oui…

        Le rejet du protocole de Kyoto… oui

      • ysengrimus said

        Ouf… Le Watergate comme non-événement maintenant. On inverse vraiment l’histoire chez les luno-lunaires…

      • Sinclair said

        Un esprit malhonnête? J’ai pas dit que le Watergate c’était rien… J’ai dit que celà ne minait pas l’Amérique sur la scène mondiale. C’est de la politique interne… De la fraude électorale interne!

        Ce n’est pas le vol de l’élection par Bush fils qui a miné l’Amérique au niveau mondial mais bien sa politique internationale de Cowboy…

  44. Omde said

    Bonjour,

    J’ai découvert ce billet par hasard. Billet très intéressant sur le canular Apollo. Merci Ysengrimus.

    Est-ce que quelqu’un pourrait aller sur ce site:

    [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

    Entrer, puis dans la section zoom: « …point lumineux dans la visière » il y a une photo qu’on doit agrandir deux fois et faire un autofocus. Le résultat est EDIFIANT… Par contre j’aimerais savoir une chose. Sur ce site on trouve donc, en fait, une photo célèbre agrandie plusieurs fois sur laquelle on voit des projecteurs. Est-ce que quelqu’un s’y connait en photo et peut me dire ssi c’est techniquement possible d’agrandir d’une telle manière les détails d’une photo?

    Merci

    • Coccinelle écolo said

      J’ai été voir votre lien, et bien que ce soit quand même bien fait, je n’arrive pas à croire que quelqu’un puisque croire cela. Vous avez bien fait de vous méfier! C’est nullement et indubitablement impossible! Je ne sais pas trop comment vous le prouver et je ne m’y connaît pas vraiment en photo, mais en informatique oui, en pixel aussi, et en mathématique et en transformées de fourrier, même si vous ne savez pas c’est quoi!

      La photo d’époque n’était certainement pas en pixel, mais il n’en demeure pas moins qu’avec toute la technologie possible, il est impossible de voir des détails sur une photo qui sont sûrement 10 fois plus petits que le grain de la photo. Je ne connais pas la dimension de la supposée patte de projecteur, ni la dimension de la photo, ni la grosseur de son grain.

      J’espère que je ne vous répond pas trop tard et que vous verrez ma réponse!

    • Nilramba said

      Ce qui m’étonne le plus c’est l’angle de la photo, trop haut pour un appareil fixé sur la poitrine et le reflet ne permet pas de penser que le « photographe » se trouve en hauteur. Étrange, étrange…

  45. JPL said

    « C’est qu’en ce jour, ils sont autour de la lune pour vrai. Cela rend le tout bien plus raboteux… »

    – Mais qui vous dit qu’ils sont bien autour de la Lune cette fois-ci?

    • ysengrimus said

      Mon tout petit JPL, vous tournez autour du pot et vous ne servez, par ce genre de remarque, qu’un baratin creux cherchant à justifier les non-preuves et les non-photos… Me discréditer sottement ne vous donnera pas grand chose ici. Il vous faut en fait accréditer votre conception des événements de 1969-1972. Et il y a de plus en plus de travail…

  46. Omde said

    J’ai posé la question de la possibilité du zoom sur ce site:

    http://35mm-compact.com/forum/viewtopic.php?t=19945&postdays=0&postorder=asc&start=0

    On peut dire que ça laisse pas indifférent…

  47. Kz said

    Bonjour tout le monde ^^
    Quelle discussion passionnée !
    J’ai lu avec beaucoup de plaisir les deux partis. Personnellement je penche plus pour la «Théorie du complot» comme certains aiment à l’appeler pour deux raisons :

    Je travaille en relation avec l’économie et doit (bien malgré moi) jongler maladroitement de temps en temps avec la politique. Absolument rien à voir avec le programme spatial, l’économie planétaire, ou quoi que ce soit. J’adorerai être l’homme du nouvel ordre mondial lol, je reste un acteur très modeste dans ce système. Mais je dois avouer que même à mon niveau, pour chaque décision il y a très souvent un fossé entre la réalité et la vérité. Les raisons sont multiples, principalement dans le but d’avoir une marge de manœuvre mais jamais dans l’intention de tromper une quelconque masse dans un but d’autosatisfaction personnelle ou un quelconque désir de puissance. Je laisse ce fantasme a d’autres ^^. Dans cette logique, si à mon niveau on manipule déjà l’information, je peux tout à fait imaginer que, pour une raison quelconque, la communication autour du programme ait été déformé.

    La deuxième raison, est que, malgré toutes les preuves scientifiques apportées, il reste de nombreuses incohérences dans les informations rendu publiques. Je n’affirme pas catégoriquement que l’homme n’est jamais allé sur la lune, il y est peut être allé, peut être pas. Je suis plutôt persuadé que «la version officielle» est une jolie mise en scène qui a souffert du temps, pour cacher autre chose. Les raisons peuvent être multiples, économiques, militaires, politiques… Ce qui m’intéresse plutôt de savoir c’est pourquoi on a toujours pas eu droit au Director’s cut du Programme Apollo?

    Du coup, il est intéressant de bien décortiquer les faits de cette période pour y voir un peu plus clairs et comprendre pourquoi il y a autant de mystère là autour. Cela ne se résume pas à une question d’argent (il y a eu la désolidarisation de l’or entre temps, ni l’économie ni la valeur de l’argent n’ont quelque chose à voir entre cette époque et la nôtre…) ni de savoir si techniquement il a été possible d’aller sur la lune à cette époque. Personnellement je pense que oui, du moment qu’on arrive à aller dans l’espace sans trop de problèmes, je ne vois pas la difficulté de pousser la bagnole un peu plus loin sur un caillou qui passes au même endroit à la même heure chaque jour dans un environnement sans résistance et beaucoup moins hostile que la météo changeante d’une traversée de l’atlantique dans un coucou tributaire d’une météo incertaine et parfois violente. Si la clim’ fonctionne bien et que je peux être de retour pour le week end… Ça me parait tout à fait envisageable (Bon, j’avoue qu’il me faudrait peut être pas mal picoler avant de signer par contre lol).

    Du coup j’ai vraiment été séduit par les arguments proposé par le parti du «On est allé sur la lune» qui méritent d’être pris en compte car ils sont des preuves que le programme a été possible et appliqué et qui prouve qu’il y a effectivement quelque chose qui cloche par rapport à ce qui a été dévoilé au publique.

    Par contre, même si je suis dans le même camp que Ysengrimus dans l’idée, je ne peux malheureusement pas adhérer à une rhétorique usant de sophismes tels que des Argumentum ad odium, ad hominem ou encore ad nauseam quand il n’y a pas de refus de corrélation. Mon bon Ysengrimus, le but est de partager, écouter, réévaluer, comprendre et débattre. Ce n’est pas en attaquant la rhétorique des autres à grand renfort de vocabulaire qui n’est pas usité de la moitié des personnes qui fréquente cette page que vous arriverez à un autre résultat que celui d’agacer. Je ne pense pas qu’au serveur d’un restaurent vous dites que la carte bien achalandé vous a l’air d’être doublé d’une palatabilité qu’il vous empresse de découvrir? De toute façons personne ne changera d’avis ici, et je veux bien me faire nonne si quelqu’un retourne sa veste. Alors trêve de verbiages stériles. Faisons avancer le débat. Et personnellement je préfère utiliser un langage simple, directe et sans ambigüité. Ça évite les confusions et je déteste par-dessus tout répéter deux fois la même chose.

    • ysengrimus said

      Savonne moi tant que tu voudras, bonhomme. Le fait demeure que, si les deux points de vue sont si clairement exposés ici, c’est que j’y ai vu. Tout le monde ne peut pas en dire autant, surtout sur cette question lunaire qui semble vraiment engendrer son lot de crispations unilatérales par les temps qui courrent.

  48. cantaure said

    Pour moi c’est de tout temps une évidence. « Un petit pas pour l’homme un pas de géant pour l’humanité » est une gageure » ce que je ne comprend pas c’est la raison pour laquelle la vérité n’éclate pas au grand jour. Comment imaginer en effet qu’en l’état des connaissances techniques de cette fin des années 1960, rallier la lune qui se trouve à 400 000 km de la terre ait pu se réaliser. Quand on sait que la station spaciale internationale en arrache comme elle en arrache.

    Pour moi de toute évidence et depuis toujours la conquête de la lune est un canular. En effet les connaissances techniques de l’époque n’ont pu permettre la réussite de cette mission. La lune est située à 400 000 km de la terre. En contrepartie, la station spaciale internationale, elle, n’est située qu’à 400 km. Or il se trouve que diverses contre performances ont démontré que ce trajet de seulement 400 km posait problème (et notamment perte de tuiles) et sutout difficulté enregistrée à ce jour avec le dernier lancement vers cette station spaciale. Comment alors croire que la mission Apollo 11 ait pu réussir un voyage de 400 km X 1000=400 000 km.

    Je sais que chaque fois que j’écris ce genre de message je me fais insulter. Et pourtant je suis persuadée d’avoir raison. De plus les images d’archives sont ridicules par leur inventivité douteuse de type jeep de l’espace et autre tracteur tentaculaire.

  49. Jimidi said

    Je viens de lire tout. (Compter une bonne heure et demie). Bilan d’étape personnelle:

    La « conquête de la lune » n’est pas le vrai sujet. Pour Ysengrimus, l’auteur du billet initial, la question soulevée, celle qu’il lance, c’est celle du mensonge. Je vais y revenir, mais qu’on parle de canular, de mise en scène, de raison d’état, de propagande, de trucage, d’intoxication, le terme de mensonge me parait bien les résumer et c’est celui qu’il emploi.

    L’autre vrai sujet, c’est le rêve. Il y a fort à parier qu’on réunirait l’ensemble des contributeurs à ce débat sous un ciel nocturne dégagé, ils lèveraient les yeux pour sentir de nouveau l’appel des étoiles. Cette aspiration vers l’infini, l’aventure, l’inconnu, barrez les mentions inutiles, fait à mon avis parti de ce qui fonde notre commune humanité, avec la soif de vérité, de justice, sans oublier les pâtes bien sûr.

    Notre humanité rêve des étoiles. C’est d’ailleurs bien pour ça qu’il parait insupportable aux uns d’avoir été possiblement abusé, qu’on ait pu se servir de ce rêve tout propre comme torche-cul de propagande, et c’est également bien pour ça que les autres se cramponnent: que nous resterait-il dans le naufrage annoncé qu’est notre passage sur terre si l’on ne pouvait même plus se raccrocher à l’un des trois ou quatre pieds du LEM?

    Les approches scientifiques et idéologiques ayant montré ici leurs limites, la seule qui reste – c’est pour moi la seule qui vaille quand on parle de vérité, de mensonge, de rêve, de croyance, d’illusion – c’est une approche philosophique: que sommes nous prêts à établir comme lien entre nous et la vérité, étant entendu (de longue date) qu’elle ne nous parviendra qu’au travers de filtres, nos pauvres instruments de perception et de mesure, les fictions de nos hypothèses et de nos rêves, sans parler de ce suppôt de la conspiration mondiale qu’est Photoshop? Qu’êtes-vous prêt à tenir pour vrai, de qui, à quelles conditions et pourquoi?

    J’ai été un peu surpris que le 11 septembre ne débarque ici que le 4 juillet à 12h53 soit plus de quinze jours après le lancement et la mise sur orbite du billet d’Ysengrimus. Je comprends que, dans un souci de ne pas tout mélanger il ait évacué cette possible autre fiction. Je ne vais d’ailleurs pas prétendre ici que tout ça est bonnet blanc et blanc bonnet, mais une idée est peut-être à l’œuvre dans les deux cas. Cette idée n’est pas typiquement riquaine ni tout à fait nouvelle. Elle consiste à penser, puis à vouloir faire croire, que l’histoire ne tenant qu’à la façon de la raconter, c’est également vrai pour l’Histoire avec un grand H. Une idée très voisine voudrait qu’au final, la seule vérité qui vaille et hop là, la seule réalité qui compte, ce sont celles qui font plus de 50% dans les sondages ou en tout cas assez pour être réélu.

    Nous sommes infiniment rêveurs, infiniment crédules, infiniment peu sûrs de nous-même et infiniment manipulables. Soit. Mais tout ça n’étant pas égal, je dirais que nos rêves méritent d’être préservés, qu’abuser de notre crédulité reste une escroquerie, que nous bercer de mensonges ne nous rassure pas, ça nous endort, et qu’il ne peut pas y avoir de bonnes raisons à une mauvaise action, manipulation incluse. D’où il ressort pour moi, hélas, hélas, qu’Ysengrimus a nécessairement raison, quand bien même LRO arriverait à compter les pieds de ce putain de LEM. Il a philosophiquement, historiquement et citoyennement raison de douter même si au final, il s’averrait qu’il n’ait plus scientifiquement de raisons de l’avoir fait.

    Je vais terminer par un aveu sacrilège. Je serai presque soulagé d’apprendre que finalement, «on» n’y est pas allé, pas encore. La lune brillerait de la lumière qu’elle a toujours eue, mais qui serait alors un peu moins celle d’un lampadaire de banlieue et un peu plus celle des étoiles.

    Bon, alors: pour Mars…

  50. tchounga said

    Bonjour,

    Je me prends au jeu de l’absurde, moi aussi!

    Sur ce site, on constate à quel point la « supercherie » devait être précise:

    http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/espace/apollo/exclusif.htm

    Ceux qui auraient préparés de tels décors auraient eu à calculer la position exacte correspondant à Venus par rapport à la position des astrounautes sur la Lune…

    Trop fort…

    Tchounga

  51. tchounga said

    Finalement, les bobines originales ont été retrouvées:

    http://www.lesfaitsdivers.com/actualite/videos-lune-croyait-images-jamais-perdues-mais-nasa-fini-retrouver-restaurer/127312/

  52. GD said

    Les russes ont envoyé des sondes robotiques à roues qui ont renvoyé des photos et ramené des échantillons. On peut supposer que les américains pouvaient faire au moins aussi bien. C’est infiniment moins risqué et biens moins coûteux que des missions lunaires habitées et surtout technologiquement faisable.

    Donc nos gugusses restent planqués en orbite, et le module lunaire, robotique, s’en va sur la lune, prend des photos, se balade sur la surface laissant des traces, formant les images que vous voyez et qu’on essaye de vous faire passer pour des images dûes à des astronautes foulant le sol lunaire.

    Car, comment faire la différence?

    Plus que telle ou telle erreur dans la supercherie, c’est surtout l’absence de continuité technologique avec la documentation qui va bien qui permet de trancher en faveur du canular. Essayez de creuser des aspects spécifiques à un voyage lunaire habité, par exemple le PLSS ou sac à dos réfrigérant. Absentes, les données précises d’ingénierie. Alors qu’on devrait avoir un volume immense d’ouvrages et de sites amateurs décrivant chaque boulon du PLSS, et des types comme les Mythbusters en auraient certainement déjà construits des répliques améliorées.

    Que dalle.

  53. spritzer said

    Bonjour Ysengrimus

    Vous reprochez à Buzz Aldrin, entre autre, de ne pas avoir encore parlé de cette histoire. Et pourtant Aldrin a parlé librement de leur rencontre avec un UFO lors du vol d’Apollo 11. De plus j’ai vu une vidéo que je ne retrouve plus où il fait part de sa croyance en la vie extra-terrestre et aux OVNI.

    S’il y a un sujet sensible dont les gouvernements ne discutent jamais, c’est bien des OVNI. Mais Aldrin en parle au risque d’attirer le ridicule et d’embêter les autorités. À son age, et après ce qu’il a dit sur les ET, pensez vous réellement qu’il s’empêcherait de parler à ce sujet, après 40 ans?

    Une pareille histoire serait sortie éventuellement. Ce ne serait pas quelque chose d’aussi conséquent que d’apprendre par exemple que l’attaque de Pearl Harbor était prévue, ou que le 9/11 vous savez quoi. Après un moment d’indignation, je crois que les gens en riraient. Je pense que c’est plus qu’improbable qu’une histoire de ce genre puisse avoir été gardée secrète par tous les gens concernés pendant quatre décennies.

    Mais qui sait, peut-être qu’un jour nous apprendrons que la vérité nous avait déjà été suggérée en 1977 par le film Capricorn One. Est-ce que ce film y a été pour beaucoup dans le développement de la théorie du canular?

    • ysengrimus said

      Encore une fois, pourquoi complicailler et tataouiner le simple. Buzz Aldrin déconne parce que:

      1) il voit des OVNI, 2) il cultive un ardent délire religieux, 3) il affirme être allé sur la lune.

      Fin du drame. Le troisième élément est le seul ayant «servi sa nation» en son temps, c’est donc le seul qu’on cherche à forcer dans les livres d’Histoire (on cherche à forcer l’élément 2- aussi, partiellement, mais c’est une toute autre problématique qui, disons la chose comme elle est, «transcende» ce bon Buzz).

  54. spritzer said

    Tant qu’à y être vous auriez pu dire : Il “affirme” voir vu des OVNI, puisque vous dites qu’il affirme être allé sur la lune.

    Et si je peux citer votre première phrase: … pourquoi complicailler et tataouiner le simple. Évidemment, si vous mettez en doute les missions Apollo 5, 8, 9 et 10, je peux vous comprendre de douter également de la 11ième. Mais il reste un fait, c’est que l’administration Kennedy avait débloqué des fonds importants pour ce programme et que des avancées techniques ont été faites, grâce à cette mobilisation, qui permettaient à ce voyage et les suivants d’être la suite logique de l’évolution du programme. Je ne vois rien d’impossible dans ce qu’ils ont fait considérant ce que les soviétiques ont pu réaliser avec des moyens beaucoup moindre.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Cosmos_186

    On pourrait aussi dire que l’avion F-117 Nighthawk fut une prouesse technologique qui ne fut possible qu’avec de la technologie ET, comme certains le prétendent, mais parfois à trop vouloir complicailler les choses on passe à côté du plus simple.

    Les roches lunaires sont une preuve, mais si ça ne vous convient pas il faudra que nous attendions la prochaine mission lunaire qui nous montrera, ou pas, les vestiges. Dans 20 ans (?).

  55. trublion said

    Je dois dire que vos arguments ont au moins le mérite de poser la question. Mais au delà du débat, je reste toujours étonné qu’on veuille aller sur la lune, où pourtant il n’y a rien de spécialement attirant ou vivable, et je me demande toujours pourquoi on n’a pas préféré découvrir ce qu’il y avait au fond des océans! C’est moins loin pourtant!

  56. kouros said

    Beaucoup de questions ??? Comment perdre les films originaux ??? Pourquoi dire que le délais pour les retrouver sera de 6 mois ??? La Nasa a peur qu’avec la technologie d’aujourd’hui on découvre la vérité ??? Ou elle va retoucher les images ??? Avec les satelites d’aujourd’hui pourquoi on ne prends pas des photos de la lune pour vérifier le materiel qui y est resté ??? L’armée américaine dit pouvoir voir une fourchette dans le sable de la terre mais pas sur la lune ???? Certains plans des photos montrent un sol pleins d’ombres et de cailloux puis d’un seul coup plus rien comme si une photo servait d’arrière plan… bref c’est une affaire à suivre…

  57. cyrius said

    Bonjour,

    J’ai visionné quelques films de la NASA, sur divers sites, et je voudrais avoir une explication lors du décollage de la lune. Si j’ai bien compris, une caméra à été installé sur le sol afin de pouvoir filmer le départ. On voit bien le décollage, mais on peux aussi voir la caméra qui suit le module. Est-ce une illusion d’optique ou comment peux t-on suivre le module s’il n’y a personne sur le sol.

    Merci pour votre réponse.

    • Jacques Xing said

      La caméra en question est le GCTA (Ground Controlled TV Assembly) pilotée par le INCO (INstrument and Communication Officer), un contrôleur de vol, depuis la Terre. En réalité, toutes les vidéos prises par cette caméra ont été réalisées par le INCO.

  58. Noone said

    Je n’ai pas tout lu, donc, si je fais « une répétition », désolé…

    Les astronautes ont laissé du matériel sur la Lune, il me semble. Et le drapeau américain est planté dans le sol lunaire. Ne peut-on pas observer tout cela avec nos puissants téléscopes? Cela mettrait fin à toutes les discussions.

    • ysengrimus said

      Non, oh, non… Il vont t’asséner tout un charabia de pixels, pour te « démontrer » que c’est pas possible…

      Primeur des primeurs, maintenant. Il ne resterait que CINQ drapeaux luno-lunaires. Celui d’ONZE aurait été soufflé au décollage du LEM… (Radio-Canada dixit, ce matin du 20 juillet 2009). Savais pas ça. Plus ça change, plus ça change, allez…

      • JPL said

        Vous ne saviez pas encore cela? Cela prouve donc votre véritable intérêt sur le sujet (le programme Apollo). Personnellement j’étais au courant des faits depuis 10 ans (à la louche). Cela avait était dit par Aldrin, lors d’une réunion…

      • ysengrimus said

        Je ne suis pas du nombre des sectateurs d’Aldrin. Faites excuses…

  59. Fabien said

    Est-ce que l’idée aurait effleuré quelqu’un que personne n’ait raison? Je ne pense pas que vous cherchez au bon endroit. Moi, ça n’est pas sur la lune que j’essayerais de trouver des preuves. Il est évident qu’on va les trouver. Sinon il y aurait eu bien plus de censure.

    Donc nous avons objectivement plusieurs faits. Des constructions humaines sont allées sur la lune. Des gens avaient besoin de voir des gens aller sur la lune. Bon, à partir de là, on peut faire toutes sortes de spéculations, on n’aura jamais la vérité, et si canular il y avait, on ne pourrait en distinguer que la pointe de l’iceberg. Je ne pense pas qu’un gouvernement soit aussi stupide pour laisser des preuves irréfutables de leur culpabilité.

    Il est clair que les documents sont réfutables. Seul un idiot pourrait y croire, ne serait-ce qu’en voyant la facilité à trouver les erreurs, et la difficulté à les défendre. À partir de ça, ce n’est pas qu’on ne voit pas quelque chose qu’il n’a pas existé. Peut-être que nous sommes vraiment allés sur la lune, mais qu’on a pas jugé nécessaire d’apporter un support visuel adapté.

    Je suis d’accord avec à peu près tout le monde. Les documents sont bidons. Mais il n’est pas prouvé que ces documents pointent vers les faits réels. À côté de ça, nous n’avons pas non plus de preuve que ces fait réels ont existé ou non. Et de plus, si on avait voulu ne pas envoyer d’homme sur la lune tout en affirmant le contraire, on se serait assurés d’y envoyer au moins les sondes pour y laisser des traces clairement identifiables. Donc les accusateurs du canular pointeront toujours les faux documents, et les défenseurs pointeront toujours le peu de ces événements qui ont été identifiés comme réels.

    Messieurs les accusateurs, messieurs les défenseurs du pas sur la lune, vous vous confrontez sur des sujets différents, j’en ai peur.

  60. cantaure said

    Très sérieusement je voudrais que quelqu’un m’explique comment a été stocké le carburant nécessaire à un si long trajet? Je sais que c’est rase motte comme remarque mais je m’interroge sur des questions de simple bon sens.

    • ysengrimus said

      C’est une question fort valide, qui n’a rien de trivial… le carburant pour revenir aussi… car il fallait revenir dans leur coque de noix. Un demi-million de km en tenant compte du facteur de giration orbitale…

  61. trublion said

    On avait finalement bien raison de se méfier…

    • ysengrimus said

      Absolument… Et j’insiste pour dire que je ne suis pas un conspirationniste. Aucunement. Je suis simplement un citoyen et un ancien enfant canadien qui avait onze ans le 20 huillet 1969, et qui gobait le tout joyeusement, ce qui me rend aujourd’hui fort amer…

      On m’a menti, on m’a trahi et mon coeur pleure.

  62. Hettrick said

    Donc. 400 000 employés gardant le silence pendant plus de 50 ans?
    [Ce chiffre mirobolant, il vient de quelle source fiable? – Ysengrimus]

    Des cailloux lunaires rapportés sur Terre, ce sont des faux?
    [Rien ressemble plus à un cailloux qu’un autre cailloux – Ysengrimus]

    • Jacques Xing said

      Cela n’est pas vrai, les roches lunaires sont très différentes des roches terrestres. Les géologues ne sont pas des imbéciles, ils savent faire la différence entre une roche terrestre et et une roche « extraterrestre ».

      [Fournissez-nous le descriptif de cette « différence » s’il-vous-plait. Parce que le public non plus n’est pas un imbécile. Et il en a sa dose des pétitions de principe cryptiques, non-étayées – Ysengrimus]

  63. Mathieu said

    Regardez ici, une photo prise par la sonde lunaire envoyée ce mois-ci autour de la lune, qui a pris en photo le site d’alunissage d’Apollo 14 – sur laquelle on voit les traces de pas des astronautes…

    [Photo disparue — Ysengrimus]

    Il vous faut quoi comme preuve ultime pour cesser de croire au canular? Y allez-vous mêmes pour constater la présence des traces de pas?

  64. L'ignorant said

    Bonsoir,

    Un grand merci à Monsieur Ysengrimus pour « son » billet. Il parait évident que celui-ci est de sa plume. Il est vrai qu’aujourd’hui le doute, la réflexion, la critique constructive deviennent prohibés. « L’homme aurait-il marché sur la Lune? » OUI, il s’appelle PIERROT.

    À tous ses détracteurs, et ils ont été nombreux et virulents en essayant de « décortiquer » les réponses d’Ysengrimus en y cherchant une quelconque faute, vous étiez VRAIEMENT à cours d’arguments. Soyez honnêtes! Comment peut-on concevoir pareille aberration? Comment un cerveau normalement constitué peut-il accréditer cette THÈSE.

    Dès lors que l’on se pose une question, on crie à la CONSPIRATION. Je ne mange pas Mac Do, je ne gobe pas tout ce qu’on me dit. Je suis convaincu qu’il y aura une chape de plomb médiatique sur cette farce. « Je cours le 100M en 10 secondes mais j’ai décidé d’arrêter mes efforts (ça ne sert à rien de courir aussi vite) et aujourd’hui je m’exerce à voler, car c’est mon avenir » TELLE EST LA FABLE QU ON VOUS RACONTE

    Cordialement

  65. Moktarama said

    @Ysengrimus.

    Bon, je débarque manifestement après la bataille, toutefois j’ai quelques remarques à faire concernant votre article. Autant votre reconstruction historique du vol orbital est intéressante, autant vos réflexions sur la géopolitique de l’époque sont ridicules (et je pèse mes mots, autant que vous dans vos réponses aux commentaires, qui discréditent bien facilement tout fait qui ne va pas dans le sens de votre audacieuse hypothèse) .

    Non, l’URSS n’avait aucun intérêt à ne pas relever et dénoncer un mensonge d’une telle ampleur. Le téléphone rouge comme argument, c’est du pur bullshit-bingo (qui, certes, fonctionne agréablement sur une période historique de 50 ans). L’URSS ne s’est jamais autant approchée d’une réelle prospérité que pendant ces années-là, quoiqu’on en pense idéologiquement. Ils avaient non seulement très largement les moyens de suivre les trajectoires des Apollos, mais surtout une volonté politique forte de gagner cette bataille. Contrairement à ce que vous semblez croire, 1969 n’est pas une année « qui arrangeait bien l’URSS » pour stopper leur programme lunaire et admettre leur défaite dans une guerre idéologique qui les occupait depuis une dizaine d’années.

    Par ailleurs, la mention bien vite écartée du budget de la NASA durant le programme « lunaire » est capitale. Ce n’est comparable ni à Gemini, ni à aucun budget successif. De plus, la comparaison avec les dix ans au moins qu’il nous faudrait pour y « retourner » est absolument non tenarable. Non seulement les budgets alloués sont incomparablement plus faibles, mais surtout on n’a pas vraiment l’impression que vous réalisez bien ce que représente la construction de zéro d’un ensemble industriel et technique de A à Z, même en ayant de larges connaissances. En sont témoins les projets d’armements aériens (ravitailleurs, bombardiers, chasseurs de combat par exemple) de par le monde, qui se font maintenant dans des délais au minimum 3 ou 4 fois plus longs que ce qui se faisait il y a 30 ou 40 ans. Je rajouterai également que la mort est aujourd’hui considérée comme non acceptable (la technique est, disons, revenue au service de l’humain dans ces situations), ce qui conduit à de gros ralentissements du temps de développement industriel (sans même mentionner les volontés politiques instables qui rallongent aussi d’autant nombre de projets) .

    Bref, une reconstruction historique intéressante, mais qui ne me semble pas prouver quoi que ce soit, notamment (comme le pointent aussi nombre de commentateurs) à cause du nombre de personnes impliquées dans le projet de près ou de loin, qui s’établit sans problèmes à quelques dizaines de milliers (ingénieurs, techniciens, suivi des missions, services de renseignements de tous pays, géologues qui examinent depuis des dizaines d’années les quelques kilos du sol lunaire ramenés par la nasa, et j’en passe). Par ailleurs, votre mention du « bon sens » comme discréditant l’idée que le module lunaire puisse aller et se poser sur la Lune (et notamment votre mention de la distance de 300 000 km qui rendrait la chose impossible, ce qui ne fait pas sens avec un bagage en physique de seconde, à moins bien sûr que vous ne considériez la physique comme elle aussi inféodée à la propagande américaniste) ne sert pas l’approche scientifique que vous semblez donner à vos propos (et votre commentateur des « tuiles qui se détachent » ne semble pas savoir que la navette entre Terre et ISS se fait avec un vaisseau qui est plus ancien que le programme apollo lui-même…). Si le « bon sens » avait quoi que ce soit à voir avec la science, ça se saurait.

    PS : Pour aller toutefois dans votre référentiel de « bon sens » , je vous ferais remarquer qu’Ariane V fait environ 780 tonnes pour 53 mètres de haut et 5m de diamètre, la fusée Saturn représente 3 000 tonnes pour 110 mètres de haut et 10m de diamètre. Si avec Ariane V on envoie 21 tonnes en orbite basse, je ne vois pas ce qui contredirait qu’on envoie une centaine de tonnes dans la même orbite basse avec 4 fois plus de masse de carburant et des propulseurs incomparablement plus puissants (le rapport est de l’ordre de 1 à 4 ou 1 à 5 selon les étages)… en prenant en compte que les techniques posssèdent dans ces deux exemples des contraintes différentes (Ariane V répondant avant tout à des contraintes économiques contrairement à la fusée US, et l’époque de Saturn étant particulièrement fertile dans le secteur aéronautique pour ce qui est de la technique toute-puissante, souvent au détriment d’hommes risquant leur vie plus que de raison). Et une fois que ces 100 tonnes sont en orbite basse, ce n’est plus un problème théorique que d’envoyer 20 tonnes sur la lune avec 50 ou 60 tonnes de carburant à disposition.

    • ysengrimus said

      Glose élégante et synthèse heureuse (plus sereine que d’habitude – c’est apprécié) des arguments usuels… La justesse de ton fait plus «vrai» sans nécessairement l’être. Votre conception du téléphone rouge particulièrement, me parais plus tributaire de la propagande et langue de bois du temps que des faits historiques effectifs, bien plus subtils, entre deux superpuissances bien plus complices qu’on ne l’admet encore. Je constate et apprécie votre attention pour la vrai zone en cause ici: l’orbite inférieure…

      • Moktarama said

        Je vois que vous suivez toujours votre fil de commentaires, alors je vais continuer sur les deux points de votre réponse (et en rajouter un troisième au passage) 😉

        1/ La géopolitique : si les deux puissances étaient nécessairement assez proches (on peut comparer très grossièrement avec le couple USA-Chine de la décennie 2000), elles n’en poursuivaient pas moins une féroce lutte d’influence, et si les années 1970 furent fatales au communisme russe, les années 1960 se révélèrent au contraire être son apogée, avec une presque-prospérité et surtout la perspective d’une possible victoire sur la puissance USA (et non le capitalisme) pour le leadership du monde, perspective encouragée par les succès orbitaux (à l’image de ce que représenta le succès « lunaire » pour la puissance USA et non le capitalisme). C’est peut-être le seul moment de l’histoire où l’URSS s’est réellement retrouvée en situation de superpuissance économique et plus seulement militaire, j’ai donc du mal à croire qu’un pays qui se croit au seuil de la domination (et possède un réseau d’espionnage très étendu aux Etats-Unis) renonce d’un coup de fil (certes d’un partenaire obligé) au formidable coup de propagande qu’était la Lune (au point de lancer une mission automatique en catastrophe vers celle-ci quelque temps avant Apollo 11 pour avoir tout de même quelque succès à faire connaître et tenter d’enrayer un minimum le déluge médiatique du « coup » américain).

        2/ Vous dites que la vraie zone en cause est l’orbite inférieure: c’est justement ce qui me fait dire que vous vous trompez. En effet, les chiffres que je donne ne rendent pas surréaliste (à moins de contester les masses mises en orbite par les lanceurs commerciaux) un voyage vers la Lune. Une fois en orbite basse, il est très facile d’échapper à l’attraction terrestre, c’est d’ailleurs ce qui permet d’envisager la viabilité technique d’un voyage habité (au moins l’aller…) vers Mars en partant de l’ISS. Par ailleurs, il est possible de s’échapper de la Lune très « facilement » tant sa gravité est faible et l’absence d’atmosphère bien réelle. Ensuite, les essais Gemini ont bel et bien servi à valider ce type de rapprochements en orbite dans l’espace entre deux vaisseaux séparés (et commencer la descente vers la Lune, puis procéder au largage du corps inférieur et s’élever avant d’avoir touché le sol n’est pas improbable, on arrivait bien à l’époque à faire des prototypes à atterrissage vertical – comme une fusée – qui se posaient précisément malgré des contraintes terrestres extraordinairement plus complexes à résoudre pour le pilote). Enfin, repartir de la Lune quand on est en orbite peut se faire avec une quantité ridicule de carburant (au regard de celui nécessaire pour échapper à l’orbite terrestre en partant du sol). Encore une fois, ces problèmes « insolubles » que vous nommez ne le semblent pas au regard de notions de physique relativement simples…s’ils posaient un problème, nombre de scientifiques l’auraient pointé, car je ne croirais pas que les dizaines de milliers de physiciens de par le monde soient inféodés aux Etats-Unis (ou que la physique soit fausse dans de si larges proportions) .

        3/ Le point majeur, que j’ai oublié dans mon précédent commentaire: votre énumération des dates et de la soi-disant régularité des progrès infirme pourtant directement cette affirmation de régularité si l’on se place dans votre hypothèse. Tenons compte du budget et du temps de développement entre Gemini et Apollo:

        GEMINI: 1965-1966, deux ans, on passe de rien à un rendez-vous habité et une cinquantaine d’orbites autour de la Terre.

        APOLLO: 1966-1972, six ans, on passerait du rendez-vous précédent à une dizaine de jours de vol habités en orbite terrestre.

        Si je prends les chiffres Wikipedia, on constate que la majeure partie des deux programmes connurent les investissements les plus massifs en amont de ces deux programmes, avec Mercury puis en particulier quand les phases « concrètes » d’Apollo et de Gemini se chevauchent. Pour ce qui est des budgets affectés à chaque programme: en dollars de 2007, on a selon les chiffres de la NASA respectivement 8 milliards et 135 milliards pour Gemini et Apollo (vous pourrez certes me dire que ceux-ci sont fabriqués).

        Toutefois, compte tenu des durées de vol orbital, cela signifierait qu’entre 1966 et 1972 les progrès auraient été très faibles même avec des budgets au moins deux fois supérieurs pour Apollo (ne serait-ce que pour produire Saturn V) , alors même que ce type de missions exploratoires a justement comme but le dépassement des précédentes sorties. Puis, avec le lancement réussi (en termes de plaçage en orbite) de Skylab en 1973 (qui vit son abandon si tôt pour cause de refus politique de relancer les chaînes de production de la Saturn V, effectivement au grand dam de la NASA qui voyait là le moyen de continuer à compter son budget en pourcents pleins du PIB américain), qui pèse quand même ses 90 tonnes tout mouillé, on ferait un progrès monumental avec une Saturn V produite sur les mêmes chaînes de production que les précédentes, Saturn V dont Gemini prouvait pourtant qu’elle ne servait à rien pour envoyer des missions habitées en orbite? Cela me semble tout sauf une progression logique et linéaire, que ce soit en prenant en compte les budgets ou surtout, de manière plus terre à terre, les logiques diverses (technologiques, de coût, de volonté politique, de propagande) qui animent et structurent ces projets scientifiques et politiques.

        PS : je ne sais pas si c’est à cause de votre lien, mais le proprio d’Apollo data s’est fait couper son site momentanément par l’hébergeur pour excès d’utilisation de bande passante.

      • ysengrimus said

        Vos points deux et trois reprennent les arguments usuels (en les formulant mieux, mais bon). Revenons aux soviétiques. Je ne vais pas me lancer dans une soviétologie infinie de la période 1950-1970, ce n’est pas le propos ici, le rouleau s’allonge, on en reparlera un jour ailleurs. Concentrons nous sur les soviétiques comme cheville argumentative, chez les confirmationnistes lunaires. Les soviétiques n’on rien dit à l’époque, c’est une preuve, la preuve cardinale! disent-ils, soudain prosoviétiques jusqu’au chignon, tous en chœur.

        Mais imaginons le contraire. Imaginons que les grandes gueules rouges auraient aboyé, crié à la mystification cosmonautique, en tapant avec leurs bottines sur leurs pupitres à l’ONU. Aujourd’hui, ceux qui analysent la lune comme un canular, diraient, la bouche en coeur: De plus, les soviétiques n’on jamais officiellement reconnu l’événement. Normal, vous le faites bien vous. Mais alors, cela ne marcherait pas du tout. On subirait une insulte de plus. On se ferait traiter de nostalgiques du stalinisme, marchant à fond dans la propagande surannée des ivrognes, jaloux, propagandistes, idéologues, qui voulaient avoir tout inventé… Pas vrai?

        Qu’ils approuvent ou réprouvent, qu’ils penchent d’un bord ou de l’autre, les soviétiques sont utilisables uniquement dans l’argumentation confirmationniste… comme observateurs, fouineurs sagaces, paranos et bardés d’espions dans le premier cas, comme staliniens pugnaces, jaloux, menteurs et obtus, dans le second.

        Cela ne leur donne pas grand poids argumentatif, à mes yeux…

        • Moktarama said

          Mes points deux et trois s’excusent de faire appel à la physique et aux mathématiques – respectivement à propos du vol spatial et de ce qu’est la linéarité d’une progression. C’est un large combat que vous engagez, sans manifestement avoir – comme vous le dites volontiers vous-même – la moindre connaissance sur le sujet (ce qui ne serait d’aucun intérêt, certes, si vous ne comptiez appuyer votre « démonstration » sur des postulats erronés).

          Pour mon premier point, je suis au regret de vous contredire. Les deux premiers points ne permettent pas d’établir la réalité de ce voyage lunaire. Les soviétiques eussent-ils contesté la réalité de ces nombreuses missions (ainsi que, par ex, les radioamateurs du monde entier qui écoutaient les signaux) que la situation aurait été bien différente. L’on n’aurait pas attendu un reportage bidon de FoxNews dans les années 90 pour se pencher sur le sujet (et les Etats-Unis ne contrôlent pas l’intégralité de l’humanité). Vous ne pouvez invalider mon argument au prétexte que j’aurais forcément agi de la même manière même si les faits avaient été différents. Vous n’en savez rien tout d’abord, mais surtout ça révèle que quoi je vous montre, vous ne changerez pas d’avis. Si votre argumentation est basée exclusivement sur une sélection soigneuse des faits qui « rentrent » dans votre « séléno-scepticisme » , en écartant la masse – impressionnante – de faits contraires d’un revers de main, il est dur d’espérer débattre de manière équilibrée.

          Un dernier, avant de vous quitter: Comment expliquez-vous les plus de 200 kg de sol lunaire – validé par des dizaines de milliers de géologues de par le monde et non reproductibles sur Terre – ramenés par la NASA? Sachant, bien sûr, qu’à la même époque et avec des compétences similaires, les sondes automatiques soviétiques ne purent au total ramener plus de quelques centaines de grammes…

          PS : Par ailleurs, j’ai du mal à comprendre comment vous arrivez à balayer la superposition de photos des sites d’alunissage avec des mesures inédites dans le monde faites par un institut de recherche japonais. Je veux dire, en termes scientifiques et historiques, on se situe là dans une preuve qu’on pourrait qualifier d’absolue: des mesures que la NASA n’avait pas à l’époque, cette agence aurait réussi à les reproduire à l’endroit précis des « faux » sites d’alunissage? Par hasard? Ou avec des technologies qui avaient trente ans d’avance? Ou alors, l’agence japonaise – et on connait le nationalisme japonais – aurait falsifié des mesures suivies par des milliers de scientifiques, au mépris de sa réputation et de celle du Japon? Puis, pour ajouter à sa propre mise en danger, elle aurait alors décidé de permettre la publication de ces rapprochements entre photos et mesures, non pas pour prouver la précision des mesures – ils pouvaient prendre des photos de sondes automatiques – , mais pour réaffirmer dans l’opinion publique mondiale la « véracité » des missions Apollo?

          • ysengrimus said

            Vous n’avez pas à vous excuser. Les lecteurs liront et jugeront. Sur le tas de cailloux et la sonde japonaise, ces points sont discutés plus haut. Quand au coup de « tu n’est pas un scientifiqueux, tu n’as pas droit à la parole », vous devinez ce que j’en pense…

  66. Nicolas said

    Bon ouais d’accord. Et comment vous expliquez que:

    1- Les soviétiques n’aient rien dit?
    2- Personne, parmi les dizaines de milliers de personnes impliquées, n’ait soufflé mot, en 40 ans?

    [Lisez le fil, mon bon, ces points y sont débattus – Ysengrimus]

    Et puis sinon la mini jeep (le LRV) c’est Apollo 15, 16 et 17, pas 11.

    [Je sais, merci – Ysengrimus]

  67. Nicolas said

    Bonjour,

    J’ai parcouru une bonne partie de cette page intéressante… Cher Ysengrimus, je ne vois ici pourtant poindre aucun sujet débattable, tout votre discours étant fondé sur un postulat (que vous assumez, certes). En d’autres termes, et à mon goût, vous n’apportez rien qui ne soit du domaine de la science-fiction. Faute de démonstration, je vous laisse à vos rêves et vais rejoindre les miens 🙂

    • ysengrimus said

      Pour un sujet non-débattable, ça débat pas mal sec, vous ne trouvez pas?

    • Nicolas said

      Puisque vous persistez à me censurer… je trouve cela fort dommage de la part d’un universitaire aussi doué pour les lettres et prônant « liberté du débat, voilà tout »… Sachez, Monsieur, que je ferai votre publicité.

      [Les papillottes de frusté maladif chronique, si elles sont vides de contenu, sont impitoyablement caviardées. Si vous voulez que votre petit commentaire niaiseux passe, vous devez l’accompagner d’un hyperlien sérieux ou d’un message à contenu – Ysengrimus]

      Prenez pour acquis que vous n’avez aucune logique, que votre réalité est dès lors une fiction pour l’humanité. Un problème psychologique vous incite sans doute à vous rebeller contre un monde que vous ne maîtrisez ni n’admirez et vous que vous n’aurez su conquérir.

      [Le « problème psychologique » qui m’incite à me rebeller s’appelle: société contemporaine – Ysengrimus]

      C’est une provocation gratuite, oui, je joue au cyber-provocateur (« troll »). Mais je n’en pense pas moins. Je continuerai toutefois à vous lire, allez savoir pourquoi…

      • Nicolas said

        Revoici le commentaire censuré, afin que vos lecteurs comprennent:

         » – Pourquoi est-il muet?
        – Parce qu’il ne parle pas. »

        En d’autres termes, lorsque vous répondez à ma question initiale par « De la réalité historique effective », vous tournez en rond et me prenez pour un imbécile.

        Je vous repose la question: d’où tenez-vous ces histoires de vols orbitaux?

        [Aucunement. je dis que cela vient des fait. Vous admettez donc par votre pirouette verbale ici que le caractère strictement orbital des missions Apollo est un fait? – Ysengrimus]

      • Nicolas said

        Dire que cela vient des faits n’est pas suffisant; il convient de documenter quelque peu vos mots. Je peux dire autant de choses que vous, vous savez…

        Et je n’admets pas jusque là le caractère strictement orbital des missions Apollo. Ma « pirouette verbale »… en fait il n’y en a pas… j’argumente contre votre méthode, voilà tout.

        [Je ne cite aucune source scolastique pour mon analyse. – Ysengrimus]

      • Nicolas said

        Vous invitez vos détracteurs à citer leurs sources dès lors qu’un argument vous dérange; la moindre des choses serait que vous fassiez de même. Quelles sources vous permettent de dire que les missions Apollo n’ont été que des missions orbitales?

        [La source de mon pif. Il semble bien qu’elle vous défrise passablement – Ysengrimus]

      • Nicolas said

        Votre personnage virtuel m’amuse, c’est un fait. Quant à votre « source », du vent, que dalle, nada. Maintenant j’ai un scoop pour vous. Je SAIS que l’homme est déjà allé sur Mars. ET vous ne pourrez jamais démontrer ni prouver que j’ai tort ou raison. Ma source? Fichtre…

        [Merci d’exemplifier le moteur propagandiste initial du canular lunaire. Leurs sources ont une valeur identique à celle de vos sources pour l’homme sur Mars. Ils ont simplement plus de sectaires les relayant, en épaississant la tartine… encore pour un temps. Je ne « source » pas scolastiquement, moi. Je doute simplement, avec un esprit libre, comme Descartes dans son poêle… Et, de fait… si mon doute est si anodin et fallacieux, pourquoi vous acharnez vous tant contre? La raideur de votre certitude est bien suspecte. Sans vous l’admettre à vous même, c’est qu’en fait… vous venez ici douter avec moi – Ysengrimus]

      • Nicolas said

        Je l’admets et j’aime douter. Mais l’argumentaire étayant votre doute ne m’attire pas. Il est friable. À tout mettre dans une balance, celle-ci penche amplement, à coup de jugeote, du côté pro-séjour lunaire.

        [Pour un gars « pas attiré », vous collez passablement dans le coin… Sinon, l’opinion que vous vous faites au bout du rouleau, c’est strictement votre affaire. Contraiment à d’autres, je ne suis pas ici pour faire des dupes… – Ysengrimus]

        Je reformule: pas attiré par vos théories.

        [Pas impressionné par vos réfutations… – Ysengrimus]

        Je ne crois avoir rien écrit qui puisse être qualifié de réfutation. Quant à vouloir impressionner… loin de moi cette idée!

  68. claudetib said

    Écoutez bien ce que je vais vous dire et je ne vous ment point. Tout ce que les américain on de fort c’est Hollywood et c’est Hollywood qui va les perdre. La technologie est maintenant améliorée pour tous. Quand on nous montre que le 11 septembre, c’est une vraie farce, quand on voit qu il n’y a pas d’avion qui est entré au Pentagone, que la troisième tour est tombée toute seule et qu’il y en a encore qui croient que c’est vrai. On voit bien qu’ils mettent quelque chose dans l’air pour aveugler le peuple… chaimtrail, pour ceux qui sont informés.

    Pour ce qui est de la lune c’est une grosse farce. Arrêtez de vous demander si cest vrai, C’EST PAS VRAI, c’est un coup monté de la Guerre Froide. Les russe le savaient. On a toutes les preuves que c’est faux. Aller voir ce film fait par des vrais experts, pas un petit documentaire de merde, un vrai de vrai reportage avec des preuves scientifiques. Après arrêtez de croire au Père Noël. Ce sont eux qui mènent le monde. On est juste du bétail humain pour eux. Il ne font que voir jusque où ils son capable de nous faire accroire des choses. Ils ont toute les puissances qu’ils veulent. C’est à eux l’argent, c’est à eu les drogues, c’est à eu la terre. Il s’amusent avec nous. Qu’on sache que c’est faux, ils s’en foutent. Ils savent que d’autres vont dire le contraire. Ils sont morts de rire de voir que nous somme un petit peuple. Que voulez vous qu on fasse, on est rien pour eux.

    bon film,
    a plus,
    Tib

    [Vidéo disparue — Ysengrimus]

    • J F Launay said

      Eh oui, c’est bien connu, c’est Stanley Kubrick qui a fabriqué tout cela et il a même réussi à fabriquer des roches totalement inconnues, jusqu’alors! Ah ils sont forts ces cinéastes états-uniens!

      http://www.lepost.fr/article/2009/07/20/1627581_on-n-a-pas-marche-sur-la-lune_1_0_1.html

      PS Il parait même que toutes les élucubrations de Darwin sont fausses et que, comme chacun sait, dieu créa l’homme d’un coup, tout nu et tout bronzé et que toutes ces histoires d’évolution c’est de la daube! En tout cas c’est une thèse en vogue en Turquie et aux États-Unis.

      [Ne charriez pas trop loin non plus dans les amalgames et tenez-vous en au canular lunaire. Sur dieu et Darwin, cliquez les liens ici, pour bénéficier de l’éclairage d’Ysengrimus – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        Ysengrimus, vous faites bien des rapprochements entre le Watergate et Apollo 11 alors qu’il n’y a absolument aucun lien entre ces deux événements, alors pourquoi vous offusquez lorsqu’une personne fait un rapprochement entre le créationnisme et le « moon hoax ».

      • ysengrimus said

        Le lien est pourtant clair entre Watergate et canular lunaire: Richard Nixon et son administration. Administration identique pour ces deux événements, ce n’est quand même pas rien. Alors que vos injures fallacieuses sont pur salissage inepte. Le créationisme est une fadaise creuse. Je suis athée dur comme fer et ne gobe pourtant pas votre canular lunaire. Alors, vos amalgames sont comme vos arguments. Ils friment à fond mais ne valent, en fait, pas grand chose.

  69. trublion said

    [Hyperlien rompu — Ysengrimus]

    Voilà qui rajoute au mystère…

  70. Mach said

    Bonjour à tous,

    De toute évidence, ce blogue parle d’un sujet d’actualité. Depuis des semaines qu’on nous la casse, avec ce fameux quarantième anniversaire… Je ne suis pas de la génération qui a pu suivre ce fameux événement en direct. Mais jamais on ne reconnaîtra que cet événement n’a en réalité jamais eu lieu. C’est malheureux, mais jamais on ne franchira cette étape. Pour la simple et bonne raison que le genre humain a trop de difficulté à accepter qu’on l’a pris pour une valise. Et encore plus de difficulté à accepter qu’on a réussi! Je prends pour exemple mon père, qui est un féru de photographies, et qui se fâche quand on le confronte aux innombrables incohérences des photos des missions Apollo. Il accepte plus que mal qu’on ait pu le prendre pour un schtroumpf de la sorte…

    Le débat peut être très long. Mais je vais faire short ‘n sweet. J’ai bien rigolé de voir les empoignades avec ce Monsieur Xing! Mais, franchement… Les missions Apollo ont contribué à l’évolution d’Hollywood. C’est incroyable de voir à quel point les gens, placés devant des évidences très basiques, peuvent se montrer de mauvaise foi. Ils ne sont jamais allés sur la Lune. Tout ça a toujours été limité au vol orbital. Après la deuxième guerre mondiale, les russes et les américains se sont partagés les scintifiques allemands, et leurs V2 notoires. Et la course commença… Then what? Pffff… On nous dit aujourd’hui, rendu à un niveau technologique foutrement plus avancé, que ça nous prendra encore 20 ans avant de renvoyer un homme sur la Lune. Mais les américains ont pu le faire 6 fois en 12 ans… Il y a 40 ans! Excusez-moi… J’ai bel et bien l’impression qu’on nous prend encore pour des valises. Ou c’est moi qui comprend mal les choses. Vraiment, vraiment… Et puis, pourquoi auraient-ils tout cessé subitement? L’explication des coûts revient tout le temps (la NASA n’avait plus assez d’argent, et gnan gnan gnan). C’est juste drôle de constater que depuis l’émergence des navettes spatiales, chaque lancement coûte 3 fois le prix, si on compare aux lanceurs d’Apollo.

    Peu importe. Ainsi va la vie… Mais ne comptez pas sur les astronautes encore en vie pour vider leur sac. Ils viennent juste d’en rajouter une couche, en parlant de Mars! Ah! la la… Tout ça, ça pourrait s’appeler « l’art de justifier un budget gargantuesque ». Là est le plus grand mal pour l’humanité. La désinformation. On ne vit pas à l’ère de l’information. Mais à l’ère de la désinformation… Je crois qu’on a pu en voir un bel exemple récemment, avec la présidence de Bush. Quand on est trop con pour mentir! On nous dit une chose, et on fait tout autrement… Le 11 septembre comporte plus que sa bonne part d’incongruités. Mais jamais personne ne s’y attardera, parce qu’on a sciemment rendu les gens allergiques. LA catastrophe de l’humanité. 3000 morts (il en meure plus que ça de la malaria à chaque jour, mais bon). Et sur ces 3000 morts, environ 70% concernaient le personnel d’intervention dépêché sur place (policiers, pompiers). Bref… On nous a dit qu’on avait pu identifier Mohammed Atta parce qu’on avait retrouvé son passeport (intact) dans les ruines du World Trade Center. Ouf! C’est une des meilleures que j’ai entendues, je dois bien avouer… De toute façon, il faut juste se demander. Si quelqu’un était un terroriste prêt à donner sa vie pour sa cause, irait-il s’encastrer dans un building à 8h45 le matin, quand les bureaux ouvrent à 9h00? Ou s’il opterait pour le vol en début d’après-midi, au peak de la journée? Bon, assez parlé de ça… Un simple exemple de désinformation. De brainwash collectif… Je suis bien d’accord avec M. Xing. L’aviation a fait des bonds prodigieux dans les années 1960. En tout cas, assez pour avoir des unmanned planes aujourd’hui…

    Désinformation, désinformation, désinformation. C’est devenu une spécialité au cours des 100 dernières années. Et c’est malheureux…

    • Nicolas said

      « C’est incroyable de voir à quel point les gens, placés devant des évidences très basiques, peuvent se montrer de mauvaise foi. Ils ne sont jamais allés sur la Lune. Tout ça a toujours été limité au vol orbital. »

      On attend les preuves de ces vols orbitaux; tout ceci n’est qu’élucubration et postulat. Faux débat (sur ce point).

      « Et puis, pourquoi auraient-ils tout cessé subitement? L’explication des coûts revient tout le temps (la NASA n’avait plus assez d’argent, et gnan gnan gnan). C’est juste drôle de constater que depuis l’émergence des navettes spatiales, chaque lancement coûte 3 fois le prix, si on compare aux lanceurs d’Apollo« 

      J’imagine que vous avez tenu compte de l’inflation sur les 40 dernières années… L’arrêt des missions est également concomitant du premier choc pétrolier et d’une économie affaiblie par la guerre du vietnam. Des choix budgétaires ont été effectués.

    • Jacques Xing said

      « C’est juste drôle de constater que depuis l’émergence des navettes spatiales, chaque lancement coûte 3 fois le prix, si on compare aux lanceurs d’Apollo. « 

      Le budget de la NASA fut divisé par trois dans les années 70, après l’ère Apollo, et le budget actuel de la NASA correspond à un peu plus de la moitié de celui de l’époque. La NASA n’avait tout simplement plus les moyens financiers d’aller sur la Lune et la volonté politique n’y était plus. Le lancement d’une Saturn V coûte peut-être moins cher que celui de la navette spatiale si on ne tient pas compte de l’inflation, mais si on le fait, on se rend compte que chaque lancement de la Saturn V coutait cinq fois plus cher que celui de la navette.

    • ysengrimus said

      Jacques, cessez de faire fluctuer la vérité comme le dollars à la bourse évanescente de votre souveraine mauvaise foi. Le pharaonisme de ces programmes n’a fait que s’amplifier et vous le savez parfaitment. L’argument du dollars constant se formule comme suit, et pas autrement. Envoyer une Saturn 5 en l’air DE NOS JOUR coûterait moins cher que d’envoyer une Navette en l’air DE NOS JOUR. Point barre. De plus, de nos jours toujours, ils se financent internationalement. Rien ne les empêcherait (pécuniairement, s’entend) de retourner sur la lune internationalement (si c’était techniquement si facile…). Non, l’argument ronron de «la faute à pas de fric» cela ne vaut strictement rien, ici. Le fait est que c’est en orbite inférieure que leur belle harmonie internationale s’épanouit. Vers la lune ne continuent de monter difficultueusement, pour le moment -et pour un bon moment!-, que des sondes inhabitées. À l’impossible nul n’est tenu, tant et tant que nul n’est tenu de financer ledit impossible.

      • Moktarama said

        On va y aller point par point, encore, même si je sais bien que votre dialectique ne peut supporter l’irruption d’un seul élément propre à perturber votre vision des choses…ce sera pour les quelques lecteurs égarés sur ce billet:

        1/ « Le pharaonisme de ces programmes n’a fait que s’amplifier et vous le savez parfaitement » : pardon, mais c’est faux.

        A moins de choisir de vous affranchir de tous les chiffres rendus publics depuis 40 ans, et ainsi d’inventer (comme d’habitude) un référentiel hermétique à toute possibilité de réfutation (voir Popper, ce serait un bon début, vous qui semblez un littéraire, ça devrait vous faire comprendre ce qu’est une démarche scientifique). Ainsi, il vous suffit de passer 5 min pour lire ce tableau

        fait par des acharnés sur Wikipedia (et assez solidement sourcé si vous prenez, encore une fois, la peine de regarder…) , et vous constaterez que le budget total de la NASA a diminué de moitié, ainsi il se situait entre 25 et 33 milliards de dollars de 1963 à 1968, contre de 15 à 18 depuis 1992. En termes de pourcentage du PIB, c’est encore plus impressionnant (car la quantité de dollars en circulation a explosé) , on passe de 5% à 0.5% . Certes, les financements sont internationaux, mais la NASA, en sus d’en fournir une grande partie, devait jusqu’à récemment assurer pas mal de missions de maintenance avec la navette à l’utilisation très coûteuse.

        Ensuite, vous pouvez tenter de noyer le poisson en parlant de la Bourse, mais les dollars constants (ci dessus, ce sont des dollars constants de 2007) n’ont strictement rien à voir avec « Envoyer une Saturn 5 en l’air DE NOS JOUR coûterait moins cher que d’envoyer une Navette en l’ait DE NOS JOUR. » . Si on comptabilise de manière à prendre en compte des paramètres (que vous semblez tenir pour négligeables…) tels que l’inflation ou la croissance, on peut comparer, contrairement à ce que vous semblez croire. Et cela permet bien de constater qu’un lancement de Saturn V coûte incroyablement plus cher (environ 8 milliards de dollars d’aujourd’hui par fusée, pour vous faire une idée) que celui, déjà fort coûteux, de la navette, c’est d’ailleurs la raison même de l’arrêt du programme Apollo, les réductions budgétaires brutales (de 3 % à 1 % du PIB US en 5 ans) amenant la NASA à rejeter l’idée de construire à nouveau ces fusées (ce qui sonna au passage le glas d’un Skylab qui nécessitait tout un tas de réparations). Alors, vos assertions à deux balles, vous pouvez vous les garder: quand on invente ses chiffres, ses définitions, on peut effectivement bâtir les théories que l’on veut, ou habiller la vérité en mythe.

        2 / « Le pharaonisme de ces programmes n’a fait que s’amplifier. » : Au risque de le réécrire (je fais comme vous…) : non. Ce n’est même pas « oui mais » , ou « c’est à voir » . C’est juste faux, et AUCUN chiffre à notre (votre) disposition ne permet de s’approcher un tant soit peu de cette conclusion. Expliquez-moi comment vous tordez ces chiffres, ou en créez de toute pièce, pour arriver à la conclusion que ces programmes « pharaoniques » verraient leur budget augmenter avec le temps. Je vais prendre comme exemple Apollo et l’ISS. L’un dura moins de 10 ans, l’autre est étalé sur trente ans. Je parle en budget global, en dollars actuels (désolé d’utiliser la méchante méthode du dollar constant, qui pourtant est jugée tout à fait efficace par la plupart des historiens et économistes): pour Apollo, on est à environ 130 milliards de dollars, pour l’ISS on devrait arriver à environ 100 milliards. Encore une fois, va falloir m’expliquer comment, d’après ces chiffres, vous pouvez déduire que les budgets dévolus à l’exploration spatiale sont en évidente et constante augmentation.

        3/ On attend toujours que vous nous expliquiez comment plus de 200 kg de roche lunaire (contenant un élément géologique inconnu sur notre planète, nommé par les géologues d’après les noms des trois pilotes d’Apollo XI: l’Armalcolite) ayant une composition chimique très différente de la géologie terrestre, manquant notamment significativement de nombreux éléments terrestres; et ce alors que les soviétiques ne purent ramener avec des sondes automatiques que quelques centaines de grammes.

      • ysengrimus said

        Bla-bla-bla-bla-bla-bla-fric… Si la lune était si accessible, trouver du pèze pour y retourner dans le gousset-monde ne serait pas un tel problème. Renflouer ce qui les intéresse bien, ça les connait…

        Autrement, lisez votre propre documentation, mon bon. On trouve de la ci-devant Aramalcolite sur Terre assez facilement. Pas besoin, dès lors, de vous décrire trop lourdement la suite de la combine d’un tas de caillou shooté dont on cause, on cause, on cause, comme de l’Arlésienne… Hmm…

      • Jacques Xing said

        L’Armacolite était totalement inconnu à l’époque, ce n’est que plusieurs années après le programme Apollo que ce minerai fut découvert. En réalité, il y a au moins quatre minerais inconnus à l’époque qui furent découverts sur la Lune, l’Armacolite, le Tranquilityite, le Pyroxferroite et le Yoshiokaite. Ce dernier ne fut jamais découvert sur Terre et le Tranquilityite ne fut découvert que ultérieurement sur de rare météorite.

        [Quarante métaux maintenant… La baratinite, la cuistrite, la sectarite et la canulardite font-ils partie des quarante? – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        Ysengrimus, je vous ai déjà fourni les descriptifs des roches lunaires dans un message précédent, prenez le temps de le lire et d’aller sur les références mentionnées. Vous inventez des noms de minéraux de toutes pièces pour je ne sais quelle raison, j’aimerai que vous m’éclairiez sur votre démarche. Les noms de minéraux que j’ai cité existent, si vous me ne croyez pas, faites une petite recherche.

        [Xing, vous vous baladez, dans tous les forums, en prosélyte acharné, frimeur et roide de la cause luno-lunaire, en étirant les bandes passantes ad nauseam, comme le seul et unique Homme d’Une Seule Cause. J’aimerai que vous m’éclairiez sur votre démarche. Vous travaillez pour la NASA, ou quelque chose? Prenez le temps de faire une petite promenade sur mon carnet, mon bon. N’avez-vous rien à nous dire de lumineux sur les autres sujets? – Ysengrimus]

  71. antoine said

    Bonjour,

    Vous avez, bien sûr, le droit de douter, mais renseignez vous. Si le module na pas d’ailes, comme stipulé dans votre article, c’est qu’il n’en a pas besoin 😉

    Non plus sérieusement, moi je pense qu’ils y sont allés (pourquoi garder le secret même après la Guerre Froide?). Surtout que, avec un bon télescope on peut distinguer les restes des missions Apollo à la surface de la lune. Comment expliquer que le « réflecteur » laser installé par Apollo 11 marche?

    Et enfin le LEM était peut être en carton mais MIR elle aussi et elle a parcourus bien plus de kilometres. Je pense sérieusement qu’ils y sont allés. Certaines théories disent qu’ils y auraient été plus tard… mouais…

    Vous avez le droit de douter et de défendre votre thèse mais votre texte (pour moi) ressemble plus à un prêche qu’a une thèse, et ce même si je me trompe

    Cordialement,

    Antoine, 22 ans, aime rêver…..

  72. Homme lunaire qui vient de Saturne said

    Bonjour,

    C’est très bien de dire que l’homme n’a pas marché sur la Lune, sans aucune preuve tangible… Il y a eu déjà depuis de nombreuses années, des contre arguments pour montrer que l’homme a bien marché sur la Lune.

    Les roches lunaires ont été observées par des scientifiques du monde entier, ça en fait des menteurs quand même… Si on veut prouver que l’homme n’a pas marché sur la Lune, il faudra trouver mieux qu’une simple « haine personnelle » envers les américains, et trouver quelques choses de bien plus réel. En attendant, faute d’argument valable et tangible, l’homme a marché sur la Lune.

    D’ailleurs, on a avancé pendant de longue année, le fait que le drapeau flottait sur la Lune, alors qu’il n’a jamais flotté, puisque il était tenu par une tige sur le haut et pourtant, encore maintenant malgré des faits irréfutables, certaines personnes pensent le contraire.

    Certain veulent voir des complots partout, comme ceux qui lisent des revues sur les stars, et veulent lire des scandales partout, même là où il n’y en a pas. Après 1969, on a eu la même scène pour le 11 septembre, complot sur complot. Heureusement que cela ne concerne qu’une petite poignée de personne, sinon, je n’oserais voir le monde dans lequel nous vivrions…

  73. niczar said

    Votre argument sur l’informatique de l’époque est aussi foireux que les autres; voici un article sur le code source:

    http://lambda-the-ultimate.org/node/3522

    LTU est un site d’info théorique de haut niveau. Les gens qui le lisent seraient tout à fait capable de repérer un bidonnage.

    Je ne suis pas médecin, mais je pense que vous souffrez de troubles schizoïdes.

    • ysengrimus said

      Je n’arrive pas à distinguer l’homme sur la lune à travers le rideau opaque de ces lignes de codes…

      • niczar said

        Opaque? Argument par ignorance: vous ne comprenez pas, donc ce n’est pas possible. Essayez de vous mettre dans le crâne qu’il y a des gens qui eux, comprennent, ou au moins essayent.

        [Bien, bien, mon petit pingouin, fort bien. Alors calmement, sans vous énerver. Vous, l’expert, allez nous expliquer à nous, du grand public, à quoi ça rime dans le tableau de la lune, cette brimballe de code, là. Parce que l’ésotérisme scientéteux et technolâtre pour intimider et baillonner les ahuris, voyez-vous, ça ne fonctionne pas ici – Ysengrimus]

      • niczar said

        Qui est technolâtre? Je vous dis juste qu’en plus des radioamateurs, des physiciens, des astronomes amateurs ou non, des journalistes, des ingénieurs aéronautes, il faut ajouter une nouvelle classe de spécialiste qu’il aura fallu berner pour accomplir la prétendue supercherie.

        Quand à vous expliquer « à quoi ça rime, » eh bien, je pourrais vous faire un cours d’informatique, je suppose, si pouvais faire tenir dans 10×80 caractères ce qu’un étudiant apprend en 2 ans de DUT. Vvvvoooui c’est ça mais c’est bien sûr.

      • ysengrimus said

        Spinoza disait que la géométrie euclidienne se résumait simplement, pour tous, et que le fait qu’il ne fallait pas la décrire dans de gros bouquins abscons tendait à confirmer sa validité fondamentale. Faites un petit effort pour sortir de votre ésotérisme techniciste.

        Pas clair tout ça. J’attends.

      • niczar said

        La géométrie euclidienne est simple. On en apprend d’ailleurs une bonne partie au collège.

        Mon docteur n’a pas réussi à m’apprendre le système lymphatique durant une consultation de quinze minutes. C’est pourquoi je ne vais désormais plus que chez le rebouteux. Au moins c’est pas un techniciste, ça sent plus la bave de crapaud que la technolâtrie.

        [Votre médecin a des comptes à vous rendre. Qu’il simplifie et qu’il explique ses diagnostics en termes simples. C’est un minimum et il vous le doit – Ysengrimus]

    • rm said

      Quel est l’argument?

      De montrer au travers des commentaires « # TEMPORARY, I HOPE HOPE HOPE » que le code du module lunaire était pas si blindé que ça.

      [Et en quoi ça corrobore l’homme sur la lune, ça? – Ysengrimus]

      • niczar said

        L’amas de détails techniques permet de vérifier qu’il n’y a pas d’incohérence avec le discours officiel.

        [Je ne vois absolument pas cela – Ysengrimus]

        La page vers laquelle j’ai lié contient d’ailleurs un lien vers un émulateur permettant de faire tourner le code en question. En soit un tel élément, s’il est positif, ne prouve rien (il pourrait montrer une supercherie si il était incohérent, à l’inverse); mais c’est l’amoncellement des éléments qui rend la supercherie improbable.

        Encore une fois c’est difficile de vous l’expliquer puisque vous semblez vous complaire (« technolâtre ») dans une ignorance crasse; mais il existe une discipline en info appelée « forensics security » qui consiste à analyser les éléments (fichiers, disques durs eux-mêmes) pour comprendre ce qui s’est passé. C’est utilisé pour trouver un attaqueur, ou pour une expertise lors d’un procès. Or donc il est très difficile de complètement nettoyer ses traces. Même quand on ne peut pas récupérer des fichiers effacés, on peut par exemple détecter que certains l’ont été ou qu’il ont été remplacés et ainsi de suite. Le nombre de paramètres à manipuler croît exponentiellement avec la quantité de données à falsifier, et donc, il en est de même pour la probabilité de faire une erreur qui se voit.

  74. rigoberta said

    Vous avez droit à la parole. Vous n’êtes pas un scientifique certes, vous avez même l’air d’avoir assez peu de connaissances sur le sujet. Il est parfois pertinent de s’exprimer en néophyte; mais sur certains sujets, cela est souvent pathétique.

    Vous êtes en fait un usurpateur car vous décrédibilisez la liberté d’expression, le droit à la parole, en ne débitant que des imbécilités. C’est à cause des gens comme vous que la liberté d’expression est en danger: lorsque l’on vous lit, on a envie de vous censurer. Mais voilà, vous êtes libre. Libre d’écrire des inepties.

    [Je vous laisse exprimer vos compulsions de censeur. Essayez simplement de revenir à l’homme sur la lune dans vos prochaines interventions. Les prochaines insultes stériles seront caviardées – Ysengrimus]

  75. Moktarama said

    Je ne suis pas scientifique. J’ai eu la chance dans le cas présent de faire de la physique et des maths au lycée il n’y a pas si longtemps, ce qui permet juste d’infirmer le fait que le vol terre-lune soit impossible tout autant que la soi-disant linéarité historique des progrès qui découlerait de votre hypothèse.

    Vous pouvez réfuter la physique si cela vous chante, toutefois comme je disais ce que vous percevez comme un débat, car il y a beaucoup de commentaires, n’en est pas un formellement: de nombreuses personnes cherchent (et trouvent) des faits qui soient tangibles, et vous leur répondez en 2 min systématiquement, souvent en prétendant l’abus d’argument d’autorité qui vous « nierait » le droit à la parole. La seule chose qui vous est demandé, c’est de vous renseigner trois secondes (Wikipedia est votre amie, Larousse si vous n’aimez pas Wikipedia) avant d’invoquer des évidences qui vont contre 100 ans de méthode scientifique et des preuves aussi solides que le seul vrai stock de sol lunaire à ce jour (validé par des milliers de scientifiques et des centaines d’articles scientifiques du monde entier dont aucun n’a mis en doute leur véracité, et certains scientifiques sont forcément indépendants des Etats-Unis même dans votre référentiel) .

    Vous vous rendez compte qu’en créant votre référentiel propre, qui exclue aussi bien la physique et les maths que le nombre phénoménal de personnes impliquées (y compris les radioamateurs et services secrets du monde entier) ou les volontés géopolitiques du moment, vous ne pourrez aboutir à d’autres conclusions que celles que vous semblez tirer avec toute la bonne foi du monde, et ce malgré tous les commentateurs du monde? Ne pensez-vous pas que l’addition de tous ces postulats extrêmement audacieux a pourtant des chances de produire une théorie erronée (qui devra aussi, par exemple, expliquer comment on falsifie sur Terre de la pierre lunaire)?

    • ysengrimus said

      Mon cher, j’ai des petites nouvelles pour vous. La science est en crise. Elle peint des petites souris au crayon feutre en faisant passer cela pour de la greffe de peau, pour obtenir les subventions. Elle prouve « chimiquement » qu’il n’y a pas corrélation entre tabac et cancer. Elle se gauchie comme un croupion au service des intérêts industriels et politiques. En un mot: elle existe SOCIALEMENT. De plus, une somme phénoménale de ce qu’on nomme « science » dans le coin n’est jamais que technique, technicité, plomberie.

      Votre « science », elle ment. Elle sert ses employeurs et ses maîtres, elle n’est pas indépendante, abstraite, angélique, laborantine. Elle se déguise en vérité, mais n’est qu’un dogmatisme servile. Et, ce que vous percevez comme une absence de débat, n’est que le reflet, dans votre esprit, des certitudes de ce dogmatisme.

      Aussi, cessez de charrier. Je ne nie pas la physique. Je nie l’homme sur la lune.

      • Jean-François Belliard said

        Et vlan dans les flans. Ysengrimus, le seul homme que je connaisse qui peut sacrer et blasphèmer sans utiliser un seul mot de la liturgie (sur le site).

        Ce commentaire auquel je réagis est ce que j’ai lu de plus vrai ici jusqu’à date. Les milliers de milliards volés à la base de la pyramide ne sont rien comparé aux cerveaux dévoyés. Le rêve des étoiles pour remplacer le rêve des cathédrales et avant lui celui des pyramides. Et, sur cette file, on se croirait envahi, pollué par ceux qui sévissent sur le site des dogmatiques sceptiques du québec.

        [Tiens donc, pas les SceptiQ! À ce propos, je viens de retracer, dans l’historique de leur article autopromotionnel sur Wikipédia, le segment descriptif hautement exact que les laquais des susdits SceptiQ ont caviardé sur le susdit Wiki-Noyaute. Il se lit comme suit, immuable: « Ils ont aussi un forum internet particulièrement rigide et obtus, animé par un anonyme auto-désigné LeProfdeSciences. Les échanges y sont aussi virulents que creux et montrent imparablement que ces enflés stériles sont en fait des dogmatiques planqués et sectaires. » Je seconde fermement ce descriptif et regrette que Wiki-Flicaille en ait privé le public qui veut savoir. Rectification faite. – Ysengrimus]

      • Jean-François Belliard said

        Après relecture de mon commentaire, je désire ajouter que j’ai omis de préciser qu’outre ceux dont nous venons de signaler les tentatives de digression, tous les commentaires me renseignent techniquement et sont remarquablement bien écrits. J’ai craint de les avoir offensé.

        [Je seconde cette observation. Le débat se dispose superbement – Ysengrimus]

  76. Marcel said

    C’est un petit article pour un homme, mais un grand article pour la bêtise.

    [C’est un petit commentaire dans sa forme et un commentaire petit dans son contenu – Ysengrimus]

    • J F Launay said

      C’est un commentaire très juste, mais une réponse aigrie et médiocre.

      [C’est un grand rond de jambe pour le cabotinage, mais un petit saut de puce pour la réflexion – Ysengrimus]

  77. BALLI said

    Alors que certains parlent d’étoiles non visibles sur les photos vues de la lune (ce qui est normal sans pose avec du 160 ISO…) j’aimerais que quelqu’un m’explique pourquoi il existe peu, voire pas (à ma connaissance) de photos du LEM posé + un astronaute + la grosse Terre en fond? N’importe quel amateur photographe sur place aurait mitraillé à mort avec cette Terre en arrière plan, qui était obligatoirement levée et visible pour les transmissions radio et TV…

    Deuxièmement, pourquoi Armstrong, Aldrin et les 10 autres astronautes (à ma connaissance) ne se sont-ils jamais fendus d’une myriade de bouquins, expliquant leurs aventures sensationnelles avec photos persos à l’appui, alors que n’importe quel « aventurier » en VTT nous abreuve sur papier glacé de ses petits exploits? Bizarre ce refus de devenir multi-millionnaire au Pays du Roi Dollar?…

    Je suis également épaté par le fait que les transmissions TV lors de l’alunissage aient fonctionné à merveille, comme c’est pas possible, clair et net 5 sur 5, pas la moindre coupure de faisceau jusqu’au sol et sans relais vers la Terre située à 400.000 km (le module de Collins filait à 7000Km/h et n’a pu assumer la chose… A propos quelle puissance l’émetteur télé omnidirectionnel à bord du LEM?

    • Jacques Xing said

      « Deuxièmement, pourquoi Armstrong, Aldrin et les 10 autres astronautes (à ma connaissance) ne se sont-ils jamais fendus d’une myriade de bouquins, »

      Ceci est totalement faux. Il y a une multitude de livres sur le programme Apollo, il suffit de se renseigner

      Armstrong

      Aldrin

      Michael Collins

      Alan Bean

      James Lovell

      James Irwin

      Eugene Cernan

      Et de nombreux autres…

    • ysengrimus said

      Il est crucial de compléter la liste de ceux-ci, absolument incontournables et dont l’importance ne fera que croitre (tandis que l’importance de ceux de la liste Xing ne fera que décliner)…

      http://www.amazon.com/s/ref=nb_ss_b?url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=Moon+Hoax&x=0&y=0

      (bien cliquer toutes les pages du rouleau)

    • Jacques Xing said

      L’émetteur principal du LM n’était pas omnidirectionnel, mais directionnel.

      Le LM avait plusieurs antennes, dont un radar de rendez-vous, deux antennes VHF pour la communication CSM-LM, une antenne pour la communication EVA-LM, deux antenne en bande S pour la communication en vol et l’antenne en bande-S pour la communication Terre-LM. À cela s’ajoute à partir de la mission Apollo 12 une antenne haut gain déployable. Désolé de vous le dire de cette façon, mais vous montrez une ignorance assez importante en vous attardant uniquement à l’émetteur. La distance à laquelle un signal peut être reçu dépend à la fois de la puissance de l’émetteur et de la sensibilité du récepteur. Pour recevoir les transmissions en provenance de la Lune, des antennes de 26m et de 64m furent utilisées.(voir mes messages précédents)

  78. JPL said

    Bonjour Ysengrimus,

    Personnellement je voudrais que l’on m’explique une seule chose (que cela vienne de vous ou des « autres »): Si tout n’était que balivernes (selon vos dires) alors, pourquoi… Pourquoi les ingénieurs, au jour d’aujourd’hui, font la tournée des musées pour voir, récupérer et essayer de comprendre comment leurs aînés ont réussi cet exploit, si cela ne les aider pas à retourner sur la Lune?

    PS : avez vous remarquer comment Orion ressemble de plus en plus à Apollo… Bien sûr, voilà des liens pour vérifier mes dires…

    http://ims.ivv.nasa.gov/centers/goddard/news/topstory/2008/apollo_shield.html

    http://www.nasa.gov/mission_pages/constellation/orion/umbilical_inspection.html

    J’en profite pour revenir sur la sois disant carence en puissance des ordinateurs de l’époque (j’avoue avoir la flemme de chercher le billet réponse) Bref… Cela dit, la légende qui dit que l’AGC avait moins de mémoire qu’une calculette est fausse. Il disposait en 1969 de plus de mémoire vive que les premiers micro-ordinateurs disponibles bien plus tard sur le marché (le PET de Commodore ne disposait que de 2ko de mémoire vive) et une ROM somme toute confortable de 64Ko (pas moins que le satellite SPOT1 mis en orbite bien longtemps après le programme Apollo!). Donc qu’on cesse de nous rebattre les oreilles avec cet argument à la noix…

    Cordialement

  79. Omde said

    Par rapport aux photos qu’on nous présente de la lune, je voudrais faire une remarque. Avec Google Earth, je peux voir parfaitement ma maison, un petit peu flou certes mais aisément reconnaissable, or Google Earth n’est pas ce qui se fait de mieux… Et pour la lune c’est toujours du noir et blanc où l’on ne distingue rien. 3 pixels et hop voici le LEM… Est-ce que nos scientistes aurait une explication pour cela?

    • Moktarama said

      Les scientistes ont une explication bien plus simple que le complot mondial pour répondre à votre interrogation. Les scientifiques et la NASA ne sont pas tout-puissants, contrairement à ce que vous semblez croire. C’est bien l’économie qui dicte la marche du monde, et celle-ci trouve un énorme intérêt dans la capture d’images très fines de notre planète.

      Pour cartographier la Lune, ses reliefs et particularités géologiques, on n’a non seulement pas forcément besoin de cette finesse (ainsi les japonais ont choisi un relevé topométrique plutôt que photographique), mais surtout on n’a pas le quart du dixième des financements des satellites de captures d’images de la Terre. Si vous avez un petit milliard sous la main, faites un don pour une des prochaines missions lunaires de la NASA, je suis certain qu’il seront ravis de vous mettre une caméra haute résolution…

      • ysengrimus said

        La vieile sourate de « la faute à pas de fric »… Lourdement redondant…

      • Pierre Tramosky said

        Si on a des images satellite de la Terre bien plus détaillées que celles de la Lune, c’est tout simplement qu’on a bien plus de satellites photo autour de la Terre.Et pourquoi? Tout simplement pour des questions de rentabilité économique. De demande.

        Il y a des milliards d’êtres humains qui veulent communiquer par téléphone, avoir accès au Net ou recevoir Canalsat depuis n’importe quel point du globe et sont prêts à payer pour ça. Les habitants de la Lune sont moins nombreux (ou alors plus modestes). Et il y a les armées et services de renseignements qui sont de gros demandeurs d’images. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder Google Earth. Regardez l’usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague, site surveillé s’il en est, mais pas franchement touristique: c’est plutôt détaillé. Maintenant regardez Cherbourg et sa communauté urbaine (environ 100 000 habitants) à une vingtaine de kilomètres de là: c’est tout de suite bien plus laid – à peu près au niveau des images du LRO en fait. Cet exemple montre bien quelle est la nature des lieux pour lesquels on trouve des gens capables de financer des photographies détaillées, et la nature de ces gens. Et sans surprise, les armées et les services de contre-espionnage sont moins intéressés par des photos de cratères lunaires vides et inaccessibles.

      • Jacques Xing said

        Pierre Tramosky,

        J’ajouterais que les missions photographiques lunaires ont pour objectif de cartographier la surface lunaire dans sa globalité. Pour cela il n’a pas nécessaire d’obtenir la précision d’un télescope espion de type KH-12ou KH-13. Il faut aussi savoir que les coûts énergétiques pour mettre en place un satellite en orbite terrestre n’est pas le même que pour envoyer un engin autour de la Lune.

  80. Flo1984orwell said

    Cher Ysengrimus,

    J’ai lu votre billet ainsi que la plupart des commentaires (et il y en a beaucoup), et j’ai été impressionné par la patience de certains argumentateurs qui ont vainement tenté de vous faire sortir de votre négationnisme absolu. Vous êtes tombé sur cette idée saugrenue que les missions Apollo sont restées en orbite sans être allées sur la lune, et vous n’en démordez pas. Vous ne présentez aucun argument autre qu’une linéarité de la conquête spatiale, (soit dit en passant le progrès technique n’a jamais été linéaire), et vous ne répondez à aucuns des arguments de vos adversaires. Bravo à Jacques, JPL et Moktarama pour leur patience et leur obstination à vouloir vous enlever vos oeillères. Pour ma part, je crois que c’est désespéré et j’en resterai donc là…

    [Votre observation injurieuse n’apporte rien de plus ici. Je le laisse passer malgré tout, pour exemplifier ma souveraine patience face à la redondance des arguments en sourates de recyclages de redites… Lesdits arguments trouvent d’ailleurs réponses un peu partout dans la documentation sur la question. Pourquoi irais-je alors redire sans fin ce que je dis déjà une fois, parfois deux. Je vous laisse le luxe superflu du ronron, mon cher. Ici, on focus contenu et, primeur, toutes les options sont respectées. Meilleur contenu utile la prochaine fois, donc… – Ysengrimus]

  81. astrodom said

    Le sage montre la lune. L’idiot regarde le doigt. (Proverbe chinois bien connu – Ils sont allés sur la lune bien avant nous! 🙂

    [Ne me demandez surtout pas quel doigt je montre à certains des intervenants (pas vous) sur ce billet (grognement bien méconnu d’Ysengrimus à la… lune)… – Ysengrimus]

  82. astrodom said

    J’ai vu le film Capricorn One il y a longtemps et de lire votre article me rend tout chose. Je fais partie de ceux (fous ou lunatiques apparemment 🙂 qui trouvent qu’il y a quelque chose de pas net dans cette histoire. (J’avais 9 ans en 1969, j’ai suivi l’alunissage en direct. Au premier rang des « spectateurs »).

    S’il y a trucage – pourquoi ne pas se poser la question en effet – cela implique des choses vraiment énormes derrière tout ça. Au risque de paraître encore plus délirant que tout le monde, je me demande si (vous allez sourire) tout cela n’a pas de lien avec des manipulations spatio-temporelles en cours, où de la psychée humaine, qui vont aller en augmentant avec le temps. Pure hypothèse totalement floue, j’en conviens. Je reviendrai peut-être avec des arguments moins fumeux, si j’ai le temps de m’y consacrer.

    Si manipulation il y a, celle-ci risque de dépasser notre imagination, même la plus fertile. En tout cas, il est indispensable – comme vous le faites – de toujours remettre le « réel » en question.

    Nietzsche disait: « Toute évidence mérite d’être niée ».

    Cordialement. Bon week-end.

  83. Guillaume44 said

    Pas de doutes à avoir, ils l’ont fait, et ce fut la plus grande aventure de l’Humanité! Mais bon, les légendes urbaines sont comme ça. Elles ont la peau dure et on ne pourra jamais faire changer d’avis certains 😉

    Un p’tit lien pour la route:

    http://en.wikipedia.org/wiki/Apollo_Moon_landing_hoax_conspiracy_theories

    • astrodom said

      Suite de mon commentaire (83), l’explication est épistémologique, pour être exact (philosophie des sciences). En effet, je reviens sur le commentaire que j’ai laissé hier soir. C’était totalement fumeux, et je prie les éventuels lecteurs de bien vouloir m’en excuser. Ils l’ont fait, oui, ET ils ne l’ont pas fait non plus. Les deux! J’ai réfléchi à ce paradoxe (!) et je suis en mesure de l’expliquer, mettant ainsi tout le monde d’accord. Je reviendrai sur le blog ce soir, avec le petit texte que je vais écrire cet après-midi.

      Vous verrez, c’est très simple en fait. Il n’y a pas de mystère là-dedans. J’ai eu l’explication hier soir en y repensant, tout à fait par hasard, à la lecture d’un manuel de philosophie de terminale, que je lis actuellement pour me remettre à la philo.

      L’explication est philosophique.

      A très bientôt pour tous les détails,
      A ce soir, pour ceux que ça intéresse 🙂

  84. Martin Turquoise said

    Bonjour, même si en France il est 21h30, je n’ai pas le temps de lire tous les commentaires! Alors voilà: si on me demandait de mettre la main au feu que les américains n’étaient jamais allés sur la lune, je répondrais non! Si on me demandait de mettre ma main au feu qu’ils y étaient allés, je dirais NON! plus le temps passe et plus le faisceau d’indices en faveur d’une fumisterie prend corps pour moi. Cela fait une trentaine d’années que je me pose des questions sur ce fait! d’ailleurs en tant qu’astronome amateur, je n’ai pas attendu internet pour me rendre compte de certaines invraisemblances: les plus connues (drapeau qui flotte, profondeur de l’empreinte du pied, qualité exceptionnelle de certaines images quand on se rappelle que les astronautes portent des gants et sont équipés d’un scaphandre….). A cela on peut ajouter que l’homme qui a marché sur la lune, se met aux abonnés absents, fuit la presse… tout ceci ne fait pas très américain: n’importe quel militaire ou sportif ou vedette de cinéma peut devenir président chez eux et bizarrement l’idée n’a germé chez aucun de nos Christophe Colomb en scaphandre! Des héros qui fuient la presse et la tv, c’est nouveau ça! Ensuite, on peut mettre un visage sur Gagarine, Schumacher, Armstrong (je parle du cycliste hé ! hé !)… et pas sur le PREMIER HOMME sur la lune: étonnant non! Voilà quelqu’un qui pourrait circuler incognito dans les rues de n’importe quelle ville. Pourquoi sont-ils si mal à l’aise face à leurs détracteurs qui leur demandent de prêter serment sur la Bible, qu’ils en sont réduits à jeter un verre d’eau à la figure du contestataire ou à lui donner un coup de poing. Leur capacité de discussion est limitée. En outre, il faut voir les évolutions du LEM dans le désert, devant les caméras pour en faire pipi de rire tellement cet engin bourré de rétro fusées, pétaradant, crachottant comme un vieillard cacochyme est ridicule, technologiquement parlant! Avez-vous vu des films d’archives montrant les essais de décollage et d’atterrissage du LEM ? Pas moi! Pourtant, il aurait du y en avoir pour des kms de bobines en termes d’essais et rien n’aurait empêché les états-uniens de les montrer à la presse mondiale une fois « l’exploit » accompli.Quid des films originaux soi-disant égarés par la NASA? On aurait peur des nouvelles techniques pour débusquer les supercheries? Venons en à la jeep lunaire: mort de rire, on est en plein Tintin sur la lune! S’embarrasser d’un engin lourd et mangeur d’espace à bord pour faire quelques centaines de mètres! Comique! Quant aux pierres lunaires, il me semble qu’un séjour en Antarctique permet d’en trouver. Ah, j’allais oublier la perforatrice pour creuser le sol! Ils sont forts ces américains! En revanche, il est un point sur lequel ils sont imbattables, c’est celui qui consiste à savoir garder un secret même partagé par des milliers de personnes (cf Projet Manhattan, ou plan d’invasion du Canada en 1939 par exemple). On va dire aussi que pour la course à la lune, entre le top du départ et la ligne d’arrivée, ils ont été plus forts que Ben Johnson, Carl Lewis et Usain Bolt réunis: une dizaine d’années à peine! Mazette, ils étaient dopés ou quoi? Voilà que les chinois parlent d’aller sur la lune mais dans un délai deux fois plus long malgré une informatique qui n’a rien à voir avec celle en usage dans les années soixante. Autre chose, j’ai vu le LEM « quitter » la surface lunaire de deux façons: une fois dans un éclair semblable à un flash de magnésium, une autre fois comme s’il s’était agi d’un fonctionnement électrique…

    J’arrête là, sauf que j’ajoute que pour déconsidérer un « mal pensant », il faut l’ affubler de l’étiquette conspirationniste. En outre, la conquête lunaire n’est pas le seul mythe du XXème siècle, il en existe un autre…à vous de découvrir lequel! dans son livre Le collège invisible, Jacques Vallée rappelle une définition du mythe donnée par un linguiste je crois, nommé Creighton, selon lequel le mythe, ce n’est pas ce qui est faux, c’est ce qui dépasse la réalité, qui est plus vrai que la réalité: l’Atlantide, le Déluge n’ont peut-être pas existé, mais s’il y a suffisamment de gens pour y croire, ça devient un mythe! On peut dire effectivement que le XXème siècle contient des mythes, mais la vérité vaincra le mensonge et les magouilles politico-historiques que le but en soit le prestige ou bien des avantages matériels ou autres.

    En définitive, pour moi c’est 75% en défaveur de la réalité du 21 juillet 1969 et 25% en faveur! Bonne journée à vous québécois (j’aime votre pays et j’en connais l’histoire).

  85. astrodom said

    Re-Bonjour ! (suite de mon premier billet, du 25 juillet).

    A la lumière des commentaires qui précèdent, dont celui de Jimidi (49, et de ma propre réflexion, voici quelle serait mon opinion.

    Ceux qui croient que nous sommes réellement allés sur la lune avancent pour cela des preuves matérielles (qui sont déniées par les autres). Je pense que ceux qui prêtent foi à ces preuves matérielles seraient évidemment incrédules face à des croyances – non scientifiques – des temps jadis. Prenons un exemple: les licornes. Il fût un temps où des êtres humains ont crû à l’existence des licornes. Ou d’autres créatures magiques, si vous préférez prendre un autre exemple de votre choix (mais en restant toujours en dehors du champ scientifique). En Bretagne, par exemple, où je vis, il y a toute une mythologie de petits êtres des bois, qui a perduré jusqu’au siècle dernier.

    Faisons à présent un SAUT DANS LE FUTUR: dans quelques siècles, notre science aura disparu, remplacée par un autre mode de connaissance du réel. Nos descendants voyageront dans l’espace mais par des moyens bien différents des nôtres. Ils iront au-delà de la lune, en utilisant des moyens de déplacement tout autres que nos fusées d’aujourd’hui ou même nos vaisseaux de science-fiction le plus futuristes. Ce seront encore des hommes, mais technologiquement, dans leurs moyens de connaissance de leur environnement, ils n’auront plus rien de comparable avec nous. La science leur semblera une superstition, où au mieux une intuition du savoir futur, leur savoir à eux, qui n’aura plus rien de «scientifique». Ce sera un développement de l’homme dans une toute autre direction, qui fera appel à des capacités que nous ignorons aujourd’hui.

    Un de nos descendants, féru d’histoire ancienne, se passionnera peut-être un jour pour notre conquête de la lune. Mais il y aura toutes les chances qu’il n’y voit qu’un légende, comme celle de nos licornes. Une légende charmante et qui l’enchantera mais qu’il prendra comme telle. Voulant vérifier, sans doute se rendra-t-il alors sur la lune. Mais soit les traces de notre passage (si passage il y a eu) auront disparu, soit elles seront invisibles à ses yeux, illisibles, tellement sa perception du monde, aura changé par rapport à la nôtre. Regardez, par exemple, comme nous sommes incapables d’expliquer certaines constructions des aztèques ou autres. Les statues de l’île de Pâques, restent un mystère pour l’humanité, sans y voir spécialement un phénomène mystique ou autres explications extra-terrestres.

    Nous sommes sûrs aujourd’hui que les licornes n’ont jamais existé. Mais elles ont peut-être disparu à nos yeux. Cette réflexion ne répond pas à la question qui est de savoir si nous sommes réellement allés sur la lune. Y’aura-t-il des preuves irréfutables? Ces preuves ne feront-elles pas partie du même canular, pour ceux qui doutent? A moins de mettre soi-même l’œil dans un téléscope ou d’aller sur la lune pour vérifier, le doute subsistera toujours. Et encore: vous pouvez avoir été soumis à une nouvelle mise en scène, pour camoufler l’ancienne.

    C’est la question de la connaissance individuelle du réel qui est posée ici. Je dirais donc que nous ne sommes pas tous allés sur la lune. Ceux qui en sont convaincus, par leurs yeux, par les preuves, par leur raisonnement, ceux-là y sont réellement allés. Ils y croient, ils en seront toujours persuadés. Ceux qui réfutent tout cela, garderont toujours un doute, il me semble (quelle preuve avons-nous «réellement» qu’un événement est « réel » justement?). Vous croyez que le monde est stable, solide, et il peut se dissoudre sous vos yeux, en changeant totalement, si votre regard change, selon votre connaissance. Une découverte scientifique peut changer la «face» du monde. Un poème aussi. Quelques vers de Shakespeare et vous voyez l’univers s’allumer sous vos yeux.

    Nous sommes sans cesse à la frontière du doute, de la question et de la réponse. Une frontière sans cesse mouvante, en profondeur, en nous. Sans cela le monde serait dépourvu de toute poésie. Et notre science doit conserver sa part de rêve, de poésie, d’improbable. Ceux qui doutent ne sont jamais allés dans la lune, du moins en fusée.
    Mais ils y sont sans doute allés par d’autres moyens, personnels, et c’est peut-être cela qu’ils cherchent à préserver ? 🙂

    • Guillaume Bardou said

      Pas mal vu, astrodom. Ton idée des manipulations spatio-temporelles, dans ton post précédent, n’est pas si bête et tu n’as pas à rougir de l’avoir faite. Cependant il ne faut pas faire cavaler l’imagination dessus et se mettre à y croire, sous peine de perdre cette chose précieuse : le DOUTE

  86. Moktarama said

    @Ysengrimus :

    Vous dites « Bla-bla-bla-bla-bla-bla-fric… Si la lune était si accessible, trouver du pèze pour y retourner dans le gousset-monde ne serait pas un tel problème. Renflouer ce qui les intéresse, ça les connait…

    Autrement, lisez votre propre documentation, mon bon. On trouve de la ci-devant Aramalcolite sur Terre assez facilement. Pas besoin, dès lors, de vous décrire trop lourdement la suite de la combine d’un tas de caillou shooté dont on cause, on cause, comme de l’Arlésienne… Hmm… »

    La lune n’est pas si « accessible » , justement. Comme c’est l’économie qui fait la marche du monde, seule une volonté politique extrêmement forte peut permettre ce genre de voyages (et le projet actuel compte nous y emmener pour moins cher qu’Apollo)… volonté politique qu’on a pas revue dans le domaine de l’exploration spatiale depuis une quarantaine d’années. Mais on avait compris que la géopolitique et vous faisiez deux.

    On ne trouve pas de l’armalcolite « facilement » , mais en des quantités extrêmement faibles en des endroits très rares (notamment au fond des cratères causés par les météorites il y a des millions d’années) .. c’est bien pour ça qu’on n’avait aucune idée de l’existence de cet oxyde de titane avant d’en trouver en quantités abondantes dans les pierres lunaires.

    Quelle Arlésienne? Les matériaux lunaires sont à disposition de géologues du monde entier, dont pas un n’a remis en doute leur caractère autant exceptionnel qu’extra-terrestre, ainsi que proches des très faibles quantités ramenées par les sondes russes (comme la police scientifique distingue deux empreintes digitales, puisque vous semblez avoir du mal avec ce qui se rapproche à la science). La sombre combine des géologues me fait bien rire… autant pour son caractère absurde que pour le déploiement d’une éristique toute littéraire quitte à braver sans pudeur toute logique, même la plus élémentaire, au fur et à mesure que nous détricotons vos réflexions. Vous induisez maintenant que ces extraits sont fabriqués de toute pièce…la conspiration des ténèbres s’étend sous nos yeux !

    Ce que je trouve formidable dans vos réponses lapidaires, c’est décidément l’hermétisme logique qui les baigne: en sus de n’avoir strictement aucune connaissance, même en termes de réflexion scientifique (encore une fois, lisez Popper, vous qui vous piquez de citer Descartes ou Spinoza, ça pourrait vous servir, ne vous décrivez-vous pas comme philosophe? ), vous semblez persuadé de votre bon droit à placer vos perceptions devant une communauté qui a la recherche du fait objectif comme principe fondamental. ET, aussi étrange que ça paraisse pour le domaine des sciences humaines (qui, lui, est dicté par l’incertitude, comme l’était la science avant d’accéder après des centaines d’années de tâtonnement à la compréhension de ce qui pouvait permettre de toucher à l’objectivité, ou du moins à un compte-rendu à peu près fidèle des règles qui régissent notre univers, et ce à divers degrés), la méthode scientifique permet bien de sortir de la perception humaine, notamment en construisant des théories qui sont réfutables et en éliminant d’office les référentiels et systêmes hermétiques.

    Certains, dont je fais partie, se laissent trop souvent prendre au jeu du gros troll scientifique qui s’imagine posséder la Vérité parce que dans son domaine, le fait objectif n’existe pas. Vous n’imaginez pas le nombre de types qui prétendent avoir inventé l’énergie inépuisable avec des variantes de la réinvention du perpetuum mobile, et lancent en guise de preuve « prouvez-moi que ce ne fonctionne pas » , et réfutant avec la même assurance, le même dédain, et le même manque de connaissances (ce qui, encore une fois, n’est en soi pas important si l’on ne se pique de contredire une profession toute entière) à propos du domaine concerné (pour le mouvement perpétuel, ce sont les lois de la thermodynamique, encore de la physique niveau lycée) …

    Vous dites alors « Et… si mon doute est si anodin et fallacieux, pourquoi vous acharnez vous tant contre? La raideur de votre certitude est bien suspecte. Sans vous l’admettre à vous même, c’est qu’en fait… vous venez ici douter avec moi » . Ca mérite en effet explication: pourquoi ceux qui ont une culture scientifique (même minime), ou du moins un très faible pourcentage d’entre eux, persistent envers et contre tout à répondre à ces « théories » , souvent longuement, tout en sachant que leurs arguments seront inévitablement balayés par une digression/un jeu de mot/un syllogisme/un rejet pur et simple (rayer la mention inutile)? La réponse est exactement la même que pour n’importe troll webesque: la mauvaise fois irrite, surtout quand elle concerne un sujet qui nous est proche. Je ferais un billet uniquement pour expliquer que la philosophie est profondément inutile à l’homme et que Spinoza, décidément, n’avait rien compris (le tout en moins de 100 lignes) parce que ma perception est autre et que même si je n’y connais rien (mais comme je prétend que la philosophie est inutile, nul besoin de l’étudier ou de lire un livre avant de cracher dessus) , il est évident que je détiens la Vérité, billet au fort retentissement, ne me répondriez-vous pas si vous m’aviez lu, et ne continueriez-vous pas à le faire même si vous constatiez la vacuité totale de mes postulats et divers raisonnements prétendument « logiques » ? Je crois que la réponse est dans la question…

    PS : pour être sûr que vous avez compris et en me répondiez pas que « Quand au coup de “tu n’est pas un scientifiqueux, tu n’as pas droit à la parole”, vous devinez ce que j’en pense… » , car ce n’est pas ce que je dis. Sauf si pour vous, lire wikipedia (qui est tout à fait valable pour le niveau de connaissance requis ici pour comprendre l’inanité quasi-systématique de vos « remises en doute » ) ou un livre de « physique/chimie pour les nuls » (voire Karl Popper, qui fut un des grands de la philosophie/méthodologie des sciences) , bien sûr, c’est devenir « scientifiqueux » …

    • ysengrimus said

      Les scientistes sectaires sont cuistres, arrogants, cassants et cherchent impétueusement à intimider les naïfs, mais ce ne sont pas des cyber-provocateurs (trolls). Ils sont globalement de bonne foi. Pire que la mauvaise foi, la bonne foi. Ils ne m’impressionnent aucunement dans leur dogmatisme et leur triomphalisme, mais je respecte le fait qu’ils sont documentés et, l’un dans l’autre, plutôt généreux avec leur savoir. Le cas cardinal ici, c’est ce Xing. Il a toutes les plumes au chapeau du scientéteux, ce zèbre là, les plus faisandées inclusivement. Vous n’êtes pas mal vous non plus, dans le genre… Vous ressassez trop, mais vous avait un fort beau style.

  87. marie said

    Bonjour Ysengrimus,

    Je vis en Guadeloupe où j’édite un journal d’information alternative intitulé « ouvé zié aw », en créole: ouvrez les yeux. J’aime beaucoup cet article, son contenu et la manière dont il est écrit, aussi je voudrais le publier, « juste pour le fun ».

    Je voudrais avoir votre autorisation. La distribution est malheureusement archi-locale, 2 ou 300 exemplaires. Je serais peut-être contrainte à modifier la mise en page et ajouter quelques images. Si cela vous intéresse, je peux vous faire parvenir le premier numéro de mon journal et la maquette du second afin que vous puissiez apprécier le contexte dans lequel serait publié votre article.

    Merci.

    [Vous avez mon autorisation. Vous allez le traduire en créole? – Ysengrimus]

  88. Thomas D said

    Quelques commentaires.
    Ysengrimus a dit le 8 juillet 2009 à 8:11 que, pour des gens qui jugent que la vérité n’a pas besoin d’être défendue, ils y mettent le tonitruant tonus pour défendre, justement, leur segment du spectacle… Aucun des anciens combattants de Pearl Harbor ou de Gettysburg n’a eu à se démener comme cela pour se maintenir agrippé à la bouée de l’Histoire…

    c’est un sophisme.. Si je casse un oeuf dans ma cuisine et je met sur internet une vidéo de moi cassant un oeuf, personne ne va penser que c’est un faux. Car cela est très facile à faire. Si en revanche je poste une vidéo de téléphones faisant éclater du mais soufflé (un « fake » très populaire début 2009), les gens vont penser que c’est un faux.

    Tout cela pour dire que plus un fait est extraordinaire (loin de l’ordinaire), plus il suscite la critique, et donc le besoin pour ses « défenseurs » de se défendre. Si personne n’a eu besoin de défendre le fait que Pearl Harbor ou Gettysburg ont eu lieu, c’est que cela s’inscrit dans une logique « normale ». Le sophisme est donc dans votre phrase:

    « f(probabilité d’être faux) = critiques »

    alors que l’équation réelle est:

    « f(extraordinaire) = critiques ».

    Pour appuyer mon équation, voici des exemples de faits ou assertions extraordinaires, ayant suscité beaucoup de critiques quant à leur réalité, et qui pourtant ne sont pas faux:
    – Lorsque Galilée dit que la terre est ronde.
    – Lorsque les Nazis utilisent les chambres à gaz sur des millions de juifs.
    – La résurrection de Jésus (je sais qu’un athée comme vous nie cela mais peu importe je donne les exemples aussi pour les lecteurs)
    – Lorsque la crise financière de 2008 a été prédite avant son arrivée par le GEAB.
    A L’inverse des choses fausses mais qui sont enveloppées de naturel, d’ordinaire, personne ne soupconne qu’elles soient fausses.

    L’exemple le plus parlant c’est toute la vie de Christophe Roquencourt. Voilà expliqué un de vos raisonnements, que je considère erroné.

    Ensuite, je pense que peu de gens ont compris le sens de votre billet. Vous ne cherchez pas avant tout des preuves techniques ou scientifiques, ou même de bon sens (lorsque par exemple on vous rappelle que des centaines de personnes dans le secret n’ont toujours par parlé… alors que sur le 11 septembre on a déjà des fuites après 7 ans). Non, vous les balayez d’un revers de main sans vous rendre compte que pourtant, sur le terrain des faits, la plupart (ou tous) les doutes sont explicables.

    Je reviens une minute sur le coup du drapeau qui flotte. Outre que l’expérience faite dans le vide sur terre a reproduit le même comportement, voici une remarque de bon sens: sur la lune la gravité est d’environ 1,62. Chaque mouvement est donc amplifié car il n’y a pas de résistance de l’air, et beaucoup moins de gravité. Le simple fait de planter le drapeau, dont le haut est rendu rigide par une tige, engendre un mouvement oscillatoire du bas. Point final, pas besoin d’Hollywood.

    Donc pour revenir au sens du billet, il me semble avant tout procéder de la philosophie. Le raisonnement serait : « Si on enlève la partie lunaire de ces missions Apollo, il y a une progression constante dans leur difficulté. La partie lunaire est donc de trop ». Cela revient à dire que la partie lunaire est trop extraordinaire pour pouvoir être vrai. Vous avec une aversion terrible pour tout ce qui parait trop extraordinaire (comme l’existence de Dieu). Comme de nos jours l’existence ou pas de Dieu ne suscite que peu d’intérêts (puisque même les cathos modernistes de Vatican 2 ne veulent plus convertir personne), vous avez choisi une bataille plus dure, plus emblématique pour votre combat. C’est quelque part à votre honneur.

    Mais vous refusez tous les arguments:
    – Si on n’est pas re allé sur la Lune après, c’est qu’il n’y avait plus grand chose à y faire qui nécessite des humains. Les humains c’était pour l’Histoire. Ensuite, on y a envoyé des robots car c’était plus sur.
    – L’espace coutait à l’époque très cher. Depuis, c’est la guerre qui tient ce rôle.
    – Les commentaires débattent de Apollo 11. Pour que votre thèse soit vraie, il faudrait que les 6 missions Apollo soit des fausses. Or, vous voulez que la charge de la preuve soit aux partisans de l’alunissage habité, mais je ne suis pas d’accord. La charge n’est d’aucun côté. Chaque camp à à prouver que sa thèse est vraie. Cela impliquerait pour vous de trouver des preuves de falsifications dans les vidéos, archives, données radios, etc.. des 6 expéditions!
    – Vous avez beaucoup d’affirmations catégoriques et ironiques envers les autres intervenants. Or en tant qu’athée vous devriez suivre une ligne strictement raisonnable et parler en terme d’instinct ou de probabilité.

    À titre personnel je vous dirai que je suis environ 97% convaincu que des humains ont aluni. Vos phrases assassines ne semblent considérer les partisans de cette thèse que comme des idiots, « sectaires », « séléno.. » et j’en passe, ce sont vos mots. Restons tous polis. Même si je dois reconnaitre qu’on en est encore plus loin sur les sites qui vous bannissent. Mais à parler comme vous le faites en « cassant » vos contradicteurs, ce n’est pas étonnant. Vous avez le droit de douter. Nous avons le droit de croire. Le débat s’arrête là.

    Et je vous précise que je crois que le 11 septembre est un inside job, Pearl Harbor était connu, etc… donc je ne suis pas un aveugle gobeur de médias. C’est la beauté de la vie de susciter des débats. Si nous étions tous toujours d’accord, ca serait plate!

  89. valid said

    Quelle est la probabilité pour que le hasard fasse apparaître un « 3 » sur le sol lunaire?

    (sous le réticule du milieu, tout en bas de l’image)

    Dans la version de la NASA, le « 3 » a disparu suite à un recadrage… et l’image a considérablement perdu en qualité, même dans sa version « haute résolution ». J’imagine qu’il est inutile que j’aille demander une idée des raisons de ce genre de manipulation sur un quelconque site d’astronomie…

    • Nicolas said

      La photo a été globalement retouchée, et non seulement recadrée, sans doute en vue d’être remise à la presse; le cadrage NASA est plus esthétique (position de l’objet principal dans le cadre), plus équilibré.

      Et vous voyez un 3 là où vous avez envie de voir un 3; ce 3 là est difforme et ne prouve rien.

      • valid said

        Faudrait vous mettre d’accord. C’est effectivement 32 (le « 2 » est bien caché dans l’ombre). Ceci étant, quand on met à disposition du matériel à caractère scientifique, on ne l’embellit pas en l’emputant sous prétexte de considérations esthétiques. D’autant que la modification de la résolution et de la colorimétrie passent difficilement pour un embellissement dans la version retouchée…

    • Jacques Xing said

      Il ne s’agit pas d’un 3, mais d’un 32. Ce nombre est probablement apparu lors du scan de l’image, il n’y a absolument rien de spécial. De plus, l’image où il y a un trente deux est sur Wikipédia, n’importe qui aurait pu faire cet ajout à la photo originale avec Photoshop.

    • valid said

      Je me suis peut-être emballé. Il pourrait s’agir d’un marquage sur les photos (quoi qu’il n’en apparaisse pas partout, loin de là). Mais pourquoi l’avoir fait disparaître de la version disponible sur le site de la NASA? Et pourquoi la qualité de l’image est-elle autant dégradée?

      • Jacques Xing said

        Premièrement, il faudrait déjà déterminer si ces chiffres étaient présents sur les photos originales(que nous n’avons pas accès) ou s’ils ont été ajoutés lors du scan ou après le scan. Il n’y a rien d’anormale que deux copies numériques d’une même photo n’a pas la même résolution, dépendemment du scan utilisé.

        Sur cette photo, on voit également un nombre, le 23.

        Pour m’a part, je pense que ces chiffres ont été ajoutés lors du scan ou après le scan pour des raisons x,y ou z qui ne sont pas très importantes à mon avis…

  90. frederic said

    Bonjour,
    Et dire qu’en 2009, il y en a encore à se demander si c’est réellemnt arrivé… Ca souligne juste de manière encore plus probante l’exploit réalisé par les Américains (et donc l’humanité, si si )… C’est vrai que les ordinateurs étaient pas terribles comparés aux nôtres… Mais pourtant Linndberg a bien traversé l’Atlantique à l’aide d’un avion lui aussi pas génial par rapport aux nôtres… Voulez-vous parler de Magellan, de Colomb, de Cook? Tous ces hommes ont réalisé de véritables exploits qu’aucun d’entre nous ne pourrait réaliser aujourdhui, et pourtant sans GPS, Sans PC. N’oublions pas non plus les milliers d’heures d’archives et les 400 000 personnes qui onr oeuvré au projet, ainsiq que nos amis de l’URSS qui eux auraient aimé que ce soit faux… Ca les aurait arrangés… A bon entendeur, forum sympa et marrant!

  91. RM said

    Après plusieurs centaines de commentaires, d’arguments contradictoires, de dégonflage de « preuve » en tout genre, je serai curieux de connaitre les 3 arguments massue de la part de chaque bord?

    [Relis 1- mon billet, 2- le rouleau, 3- les belles promesses non remplis de photos concluantes – Ysengrimus]

  92. Cloeliae said

    @ Ysengrimus et Jacques Xing

    Ben, savez vous ce qui m’a, moi, complètement bluffée? Votre capacité à argumenter, à occuper le terrain, à négocier. Admirable de maîtrise. Fantastique de vous lire.
    Bravo.

  93. Omde said

    J’ai vu récemment un documentaire, « Expédition Lune », dans lequel on apprends qu’Harrison Schmitt, géologue de la mission Apollo 17, découvre une terre orangé confirmée 38 ans après par la sonde japonaise Kaguya, qui détecte 14 sites de cette mystérieuse terre

    Moi qui doutait des missions Apollo, je suis troublé par cette découverte. Comment pouvait-il trouver cette terre orangé sans y aller?

    [La sonde qui confirme n’est pas habitée, il me semble. Pourquoi celle qui découvre devrait l’être? Surveyor, gars, renseignez-vous sur Surveyor – Ysengrimus]

    • Jacques Xing said

      Justement, aucune sonde Surveyor n’a atterrit sur le site d’alunissage de la mission Apollo 17, à savoir près de Taurus Litrow.

      [Cette terre orangée est partout, semble-t-il, alors la géographie du pélerinage fantasmé des alunissage, on s’en tape un peu, pour tout dire – Ysengrimus]

      • Omde said

        Non justement. Elle n’est pas partout et elle est indétectable semble-t-il avec les sondes de l’époque. C’est la découverte d’Harrison qui a orienté la recherche de Kaguya.

        [Ce Kaguya est vraiment le nouveau gadget super-légitimant. Désolé, je ne mord pas – Ysengrimus]

  94. Phamb said

    Merci aux contributeurs pour cette dicussion endiablée… Je suis de l’avis de l’auteur de la discussion. C’est une grosse arnaque… Je suis né en 1967 et appartient aux « croyants » par défaut…

    Pourquoi n’y a-t il pas d’images précises et depuis fort longtemps des soit disant « restes ».
    Depuis 40 ans, on n’a pas été foutu de prouver les agissements (par l’image) de nos héros lunaires… Les vidéos qui analysent les images, décors etc est assez bluffante…

    Mais surtout, c’est l’échelle des distances au regard du programme spatial américain qui rend complètement plausible cette thèse du canular. On passe de 1000 km (orbite terrestre) à 400 000 kms! Ca c’est de la couleuvre!

    Merci Ysengrimus.
    Je patiente, comme vous… de voir ces images…

  95. Martin Turquoise said

    A mon commentaire, j’ajouterais ceci: il n’y a jamais eu que je sache d’essais du LEM accostant la capsule Apollo.En toute logique, on aurait du faire orbiter une capsule autour de la Terre, faire décoller le module depuis celle-ci et les faire se rencontrer à 400kms, on va dire! Sont trop forts ces américains! J’espère que les chinois éclairciront une fois pour toute ce problème: je persiste, 25% en faveur de la réalité, 75% en faveur du canular.

    • Jacques Xing said

      Le premier amarrage entre deux vaisseaux fut réalisé par l’équipage de Gemini 8, composé de Neil Armstrong et de David Scott, avec un engin cible inhabité Agena, le 16 mars 1966, soit plus de 3 ans avant la mission Apollo 11. Un amarrage en orbite lunaire n’est pas beaucoup plus compliqué, les lois de la mécanique orbitale étant les mêmes autour de la Lune qu’en orbite terrestre. De plus, le module lunaire fut testé en orbite terrestre par l’équipage d’Apollo 9. Le LM a pu s’éloigner à 180km du vaisseau mère, le CSM, et revenir pour faire un amarrage.

    • Jacques Xing said

      J’aimerais également ajouter que d’autres amarrages ont été réalisés durant les missions Gemini 10, 11 et 12. Du côté soviétique, un premier amarrage automatique fut effectué en octobre 1967 par Cosmos 186 et 188 et réédité par Cosmos 212 et 213.

  96. NicolasH said

    Merci

    Nous ne sommes que d’honnêtes citoyens qui avons le coeur sur la lune avec Buz et Neil, mais le cerveau nous laisse les pieds sur terre et nous demande de savoir raison garder.
    Messieurs les Scientifiques/ingenieurs spatiaux, merci de répondre point par point avec une vraie réponse factuelle et valable sur les questions que nous nous posons, nous serions ravi d’accepter ce voyage sur la lune (mais protégé par 2m de plomb quand même pour les particules à hautes energies…). Douter n’a de sens que si un débat construtif s’engage avec des arguments physiques venant contre balacer les questions que nous nous posons.

    Ma position est que les photos HD présentées et le film présenté a été monté sur terre pour garantir la réponse à l’URSS depuis Spoutnik en 1957. Période de guerre très froide quand même… Après, qu’ils y soient aller ou pas, j’en sais rien, mais j’en doute ne serais-ce que pour les particules citées plus haut.

    Continuez!

    • Jacques Xing said

      Les particules les plus pénétrantes sont les rayons gamma et les rayons X, ces dernières ne sont pas stoppées par le champ magnétique terrestre, de sorte que les astronautes en orbite terrestre sont également exposés à ce genre de radiation.

      • omde said

        Il faut reconnaître que les réponses semblent tenir la route. Même si je fais partie des sceptiques les questions sur Apollo renvoient des réponses intéressantes. Pour avoir souvent débattus sur d’autres sujets (11/09 etc….)en général on n’a pas de réponses voire des insultes

        Je reconnais que ce n’est pas le cas ici et qu’il est en toute honnêté bien difficile d’avoir une certitude. J’admire la constance d’Ysengrimus mais moi je ne sais que penser….. Un jour je me dis ils n’y sont pas allés et le lendemain si je crois qu’ils sont allés

        Ah, le doute… c’est terrible bon c’est pas vital me direz-vous mais nom d’un loup j’aimerais bien savoir.

  97. Martin Turquoise said

    Où sont les images des expériences d’accostage? Moi je n’ai jamais vu le LEM décoller de terre. Nos « amis » yankees qui aiment tant l’image et la pub sont bien discrets sur certains domaines. Qu’on me donne un site où je pourrais voir le LEM décoller depuis la terre.Tout ce qui vient des USA n’est pas parole d’évangile, loin de là! Dernière chose: quid de la société Grumman? Bizarre ce manque de notoriété. Pour finir, pourquoi Armstrong et Aldrin ne jurent pas sur la bible comme le leur demande ce « harceleur » mécréant qui les poursuit le livre saint à la main? Pour toute réponse, il ramasse une verre d’eau ou un poing par la figure. Marrants tous ces héros qui deviennent mystiques, font retraite spirituelle, vont rechercher l’arche de Noé…au lieu de se lancer en politique.

    • Jacques Xing said

      Grumman, qui a fusionné avec Northrop en 1994 sous le nom de Northrop Grumman, est une des compagnies les plus respectées de l’aérospatial. Cette entreprise a une très grande notoriété, elle a en autre développé le F-14 Tomcat et plusieurs appareils ayant servis pendant le seconde guerre mondiale. Le fait que vous n’avez jamais entendu parlé de cette entreprise auparavant ne signifie aucunement que cette entreprise n’est pas connue.

    • Jacques Xing said

      Arrimer un LM n’est pas différent d’arrimer un vaisseau Agena en ce qui concerne les principes de base. Les lois de la mécanique orbitale étant les mêmes pour les deux véhicules. Le LM n’a pas été lancé séparément du CSM lors de la mission Apollo 9, mais ensemble. Toutefois, il faut comprendre que la technique de rendez-vous spatiale était très bien maîtriser à l’époque et qu’il suffisait de tester les systèmes propre du LM. Pour cela, le LM d’Apollo 9 s’est éloigné de 180km du CSM pour ensuite effectuer une approche puis un arrimage.

      Il n’était pas nécessaire de lancer le LM séparément. En effet, il est possible de faire approcher deux engins sans aucune manœuvre orbitale à quelques dizaines de km seulement en lançant simplement le deuxième engin au moment approprié, ce genre d’opération fut parfaitement maîtrisé lors des missions Gemini 10, 11 et 12. La phase la plus critique est les dernières dizaines de kilomètre à parcourir avant l’arrimage, phase qui nécessite des systèmes particuliers de rendez-vous spatial qui fut justement testés lors d’Apollo 9.

  98. Martin Turquoise said

    Grumman a fusionné ou a été achetée? C’est marrant quand même cette non publicité chez les hommes, les techniques, les « essais »… j’attends les chinois pour avoir une idée définitive sur la question (je me marre quand même, il va leur falloir deux fois plus de temps que les yankees qui sont partis de zéro et dont le LEM soit disant, avait connu de graves dysfonctionnement jusqu’en 1967 (le temps ne s’écoule pas de la même manière si l’on est américain ou pas).

  99. Guillaume said

    J’arrive un peu tard dans la discussion, mais M. Ysengrimus je tiens à vous lever mon chapeau pour la foi que vous avez en l’humain. De croire que (supposons) 300-400 personnes (minimum) étaient au courant d’une supercherie au sein de la NASA et n’ont jamais parlé ou même publié le plus faible doute est encore plus irréel que de marcher sur la lune.

    Je sais qu’il faut parfois être « sceptique », mais dites-vous que les Russes, s’ils avaient trouvés et dénichés les plus petites anomalies les auraient dénoncées et publiées depuis belle lurette!

  100. Grimoirezen said

    Merci à Iacques Xing et à JPL pour leur énorme effort de documentation, et leur patience peu courante. Ainsi que leur politesse, digne de l’enseignement Zen, bien mise à l’épreuve, grâce à leur hôte. Je ressens cette page plus comme la leur que tout autre, vu le travail accumulé. Je garde cette adresse pour le dossier Apollo si bien avéré ici, j’ai beaucoup appris sur cette merveilleuse entreprise.

    [Je les remercie aussi, du reste. ILs ont un sens vif et touchant de la cause perdue… – Ysengrimus]

  101. pouf pouf said

    et bien voilà que je découvre (40 ans après les faits) que tout a été inventé
    je lis (en plusieurs fois) et je suis stupéfait, la façon qu’a Ysengrimus de rejeter toutes les explications quelles qu’elles soient me fais aussitôt pencher en faveur de la réalité de l’alunissage (enfin quand je dis aussitôt, après plus d’une bonne heure de lecture…)
    je sais que j’arrive après la guerre, mais après avoir consulté pas mal de site sur le sujet, je suis au regret de dire que celui-ci est de ceux qui apporte le moins de preuve contre l’alunissage. et je suis comme ça, je ne me contente pas de croire sans preuve.
    donc désolé Ysengrimus mais vous avez réussi à me convaincre qu’il l’ont fait..
    tant pis, bien essayé.

    Je suppose que je si vous suivez encore votre site vous allez me répondre par une pirouette, mais bon, peu importe, je n’ai ni le bagage technique et encore moins politique pour pouvoir infirmer de façon certaine l’une ou l’autre de ces théories, mais vos arguments ont réussi a me convaincre (à 200%) que l’homme a marché sur la lune.

    [Vos réprobations un peu vides ne changent rien à mes vues sur le canular lunaire. Pas plus que le blabla de nos cuistres scientistes ici, d’ailleurs. Je ne suis pas ici pour « gagner » un argument (ceci n’est pas un jeu vidéo!) mais pour rendre mon doute ferme, et les vues de ses objecteurs, accessibles. Bien des énergies se mobilisent contre mon tout petit doute d’ailleurs, cela en dit pas mal long, en soi – Ysengrimus]

  102. rm said

    En ce qui concerne l’argument sur le côté rustique et bricolé du LEM. Regardez comment les premiers scaphandriers ont réussi à aller sous l’eau (aussi un milieu hostile pour l’homme), c’était aussi du gros bricolage.

  103. Omde said

    Au 14 août 2009 y’a rien de nouveau de la part du LRO?

    • ysengrimus said

      Non, non, non, mais non. Mutisme total. Ils ont fait tout un flafla médiatique avec ENDEAVOR-en-orbite-inférieure mais le ci-devant LRO se fait incroyablement discret, devant ce qui reste pourtant un crucial rendez-vous avec l’Histoire. On n’a donc que les vieilles photos bidons de taches ineptes recyclées, montrées ci-haut et surtout… surtout… n’émettez pas le moindre infime petit doute, sinon on vous accusera hargneusement de ne croire ni en Vasco de Gama, ni en la rotondité terrestre, ni en la Science, et d’ostentatoirement prétendre avoir vu et bien vu Elvis faire un duo de guitare douze cordes avec Michael Jackson dans un casseau de pétates [sic] frites de Saint-Tite-des-Caps…

    • Calina said

      Ysengrimus,
      vous écrivez: C’est du Jules Vernes, du Cyrano de Bergerac.

      Je suppose que vous faites référence au nez de Cyrano mais celui de Pinocchio serait plus approprié.

      [non, je fais référence à Histoire comique des États et Empires de la Lune écrit vers 1650 par le vrai Cyrano de Bergerac (1619-1655)]

  104. Martin Turquoise said

    Je viens de visionner un documentaire relatif à l’informatique créée et embarquée en quatrième vitesse sur le module lunaire: à se taper les fesses de rire. En un an à peine, quelle miniaturisation! Ce ne sont plus des ingénieurs, mais la fée Carabosse! Comme le faisait remarquer un blogueur avec qui je corresponds, les USA, pour narguer et humilier les russes, auraient trouvé un moyen (électronique ou lumineux ou autre) pour leur mettre sous le nez la preuve de leur défaite.

    Pourquoi Amstrong et Aldrin refusent-ils de jurer sur la Bible? Je me répète: 25% en faveur de la réalité, 75%en faveur de la manipulation.

  105. Thomas said

    Monsieur, je suis tombé sur ce site il y a quelques jours. Mon a priori était plus que favorable à l’idée d’une manipulation visant à faire croire que l’homme avait marché sur la lune. Votre première partie, argumentée, était intéressante et permettait de s’interroger. J’ai ensuite lu les discussions entre divers intervenants et vous. PATATRA ! Les réponses que vous avez apportées aux diverses objections qui vous étaient soumises ont fait perdre un crédit considérable à votre position. A tel point que je penche désormais vers ceux qui affirment que l’homme a marché sur la lune. Vous n’arrivez pas à contredire certains propos, certaines analyses.

    Bref, non seulement au final vous n’êtes plus du tout convaincant, mais vous avez surtout réussi à démontrer que vos affirmations ne tiennent pas debout! Et que l’homme a donc bien marché sur la lune… Je ne pense pas être le premier à vous le dire et vous allez certainement écarter mon propos de votre site; mais j’avais vraiment envie de vous dire à quel point vous vous êtes totalement planté. Bien amicalement.

    [Ouais, ouais. Je trouve assez grotesque et passablement truqué, ce genre de changement d’idée en cours de route. Comme si le contenu du billet initial se trouvait subitement altéré par les foires d’empoignes subséquentes. Chiqué, mon cher… C’est ce genre de flacottement de girouette que vous me servez ici qui n’est pas bien crédible. – Ysengrimus]

  106. Zolthar said

    Tout ceci me fait penser au clergé qui refusait de regarder dans le télescope de Galilee, de peur qu’il aie tort. Ysengrimus, vous ne serez convaincu de votre erreur que lorsque vous irez vous même sur la lune. D’ici là, les arbres semble cacher la forêt.

    Tout le monde a le droit de douter.

  107. Rémi said

    De tous les commentaires précédents, je ne retiendrai qu’une chose, mon cher Ysengrimus.
    Vous êtes une personne très intelligente, mais vous faites toutefois preuve d’une mauvaise foi aussi énorme que la Lune. Vous ne voulez pas admettre que vous avez tort, et pour conforter votre théorie, vous attendez simplement que MM. Armstrong et Aldrin déclarent qu’il s’agissait d’un canular. Alors que toutes les preuves sont réunies pour démontrer que l’Homme a bel et bien marché sur la Lune…

    Je ne vais pas reciter tous les arguments déjà avancés par Jacques Xing notamment, je ne compte pas m’user à essayer de vous faire admettre que vous vous tromper, je voulais simplement vous témoigner mon admiration quant à l’énormité de votre mauvaise foi.

  108. al said

    j’ai adoré la critique! 🙂

    intéressant comme point de vue, la chronologie, bien.

  109. Aioline71 said

    Bonjour,

    Moi j’aimerai vous poser une petite question:
    Imaginons, demain, on vous propose un aller/retour Terre/Lune, une fois là-bas, prendriez-vous le risque d’ôter votre combinaison spatiale pour savoir si on ne vous na pas emmené dans un studio de cinéma (à votre insu) rempli d’oxygène? Risqueriez-vous votre vie pour vous prouver (alors même que vos pieds foulent le sol lunaire) que vous êtes bien à un peu plus de 380 000 km de la Terre?

    Bonne journée à vous

  110. mat said

    J’arrive largement après la bataille, je viens de découvrir ce fil (que j’ai parcouru en partie en diagonale, ça commence à faire long).

    Billet très intéressant et assez convaincant. La discussion qui s’ensuit n’est pas moins intéressante. L’idée d’une grosse propagande et d’un non-alunissage commence à faire son chemin dans ma petite tête, néanmoins, je trouve qu’il reste des arguments solides, notamment celui du commentaire #13. Difficile à truquer quand même…

    Je tiens à préciser que du sens critique j’en ai, et que je suis ouvert à la remise en question des « dogmes » (11/9 notamment…).

    • ysengrimus said

      Sais pas.

      Cela confirme des appareils photos en pagaille, bien naturellement… Mais des sondes inhabitées vous tirent des clichés comme s’il en pleuvait, vous savez…

  111. Rami Hetarari said

    Une connaissance m’a fait remarqué que sur la page Wikipedia de Paul Laurendeau toutes les références à vos croyances du canular furent effacées par la même URL (basée à Toronto) qui a vandalisé la page des Sceptiques du Québec.

    [Oh, les gens sont si insidieux… Quand aux Scepti-Q, ils ont ce qu’ils méritent si on les vandalise un petit peu. Les Dogmatiques Refusant Justement Le Moindre Scepticisme (du Québec), leur irait beaucoup mieux, comme désignation… – Ysengrimus]

  112. Ath said

    Bonjour,

    Je viens de passer deux bonnes heures à lire cet article ainsi que le débat fourni qui l’accompagne. Avec bénéfice, me semble-t-il.

    Le fait que des hommes aient marché sur la Lune, je le tenais, avant lecture, comme allant de soi. C’était un fait dont je n’avais jamais même songé à douter: à vrai dire, je ne m’étais jamais posé la question. J’avais bien entendu parler des histoires de drapeau flottant, ou d’arrière-plan controversé, mais j’avais classé cela dans le rayon des fumisteries bricolées par des personnes en manque de publicité, ou aimant à se démarquer de l’opinion commune pour une raison ou une autre.

    Maintenant je suis tout à faire convaincu … de la même chose. Auparavant fait simplement admis, les pas de l’Homme sur la Lune sont désormais pour moi une réalité soutenue par de nombreux et solides arguments; néanmoins, et ceci contrairement à vous, je n’irai pas défendre cette conviction face à des preuves encore plus solides du contraire. Je me ferai donc un plaisir de recommander la consultation de cette discussion aux personnes qui diront douter de la véracité de cet événement. Mais passons.

    Cette lecture m’a apporté quelque chose de plus utile, de plus précieux que de savoir ce qui s’est ou non passé à quelques millions de kilomètres d’ici. En effet, je ressors de cette lecture avec une méfiance accrue envers les bavardeurs usant dans un contexte qui s’y prête rarement d’une pléthore de grands noms comme autant d’autorités bonnes à mettre au service de n’importe quelle thèse, et montrant un mépris et une défiance absurde face aux arguments scientifiques, trop convaincus qu’un argument dialectique ou rhétorique a réponse à tout. Je vois désormais à quoi ils peuvent ressembler.

    Ainsi j’ai maintenant une parfaite image en tête pour le mot « sophiste ». Enfin, j’ai surtout vu dans vos messages une illustration -un peu désespérante- du fait qu’un obscurantiste aveuglé par ses opinions se cache dans tout homme, même si celui-ci semble par ailleurs le plus ouvert aux dialogues et diverses pensées, et qu’il combat par ailleurs (parfois avec véhémence) les acharnements d’autres hommes à poursuivre des pensées dogmatiques. Le rôle que vous interprétez virtuellement, le personnage que vous jouez ici, m’a en tout cas intéressé: je crois qu’il pourrait très bien se retrouver sur les planches. Mais sûrement y a-t-il des antécédents que je ne connais pas ou qui ne me viennent pas à l’esprit.

    Le fait que le débat porte sur ce sujet précis est intéressant: en effet, il s’agit là de faits réels, physiques, et non de considérations morales ou métaphysiques. Par conséquent, il existe dans ce désaccord une et une unique vérité, et celle-ci pourra être découverte.
    Ainsi je pense que d’ici peu (disons quelques dizaines d’années) vous subirez un désaveu irréfutable de ce que vous avez défendu bec et ongles: pensez-y alors, relisez-vous. Le sujet a peu d’importance, mais vous vous apercevrez de l’erreur que vous avez faîte, et vous vous sentirez peut-être peu fier d’avoir fait preuve d’autant d’aveuglement, d’emportement, et de dédain verbal pour les arguments opposés. Ce sera sans doute instructif.

    Enfin, tout cela n’est pas bien grave, le sujet lui-même ne l’étant pas: avec un sujet touchant plus profondément nos consciences et nos vies, de tels refus de douter de sa propre position pourraient devenir … dangereux (ne l’ont-ils pas déjà été)?

    Je vous suis en tout cas reconnaissant pour cet apport involontaire, mais également pour avoir permis ce débat des plus intéressants, dont je remercie aussi tous les acteurs, et les félicite pour leur patience et leurs messages forts agréables à lire. Merci également pour vos autres articles moins emportés.

  113. BlueMan said

    On peut en effet se demander légitiment si, lors des missions Apollo, ils ont été sur la Lune…

    Par exemple :

    – Dans ce documentaire de 3h00, il y a de sérieux éléments à méditer:

    http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=396

    Regardez bien tout, car certains éléments sont plus que troublants…

    – Et que dire de cette incroyable nouvelle? :

    http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/8226075.stm

    Dites-moi ce que vous en pensez, mais je vous en prie, seulement après avoir vu ces liens.

    BlueMan.

  114. ysengrimus said

    Tiens et Obama qui renonce à la lune, maintenant. Pas de lune en 2020. Pas faisable… Confirmation de plus, si requis, qu’ils n’y ont jamais mis les pieds…

    Ils vont ADMETTRE LE CANULAR LUNAIRE d’ici 2020…

  115. Valère said

    Connaissant les américains et leur talent à l’auto-glorification, n’y aurait-il pas eu lieu de s’attendre à des prises d’images plus nombreuses et à une propagande mieux rôdée pour cet allunissage? N’aurait-on pas pu s’attendre à ce qu’à l’aide d’un jeep et de quelques colorants que l’on trace un immense USA sur le sol, visible des observatoires la terre?

    N’aurait-on pas pu s’attendre à plus d’image, plus de caméras, plus de fla-fla? Enfin, cela ne prouve rien…

    Je vous invite à inviter le groupe Les sceptiques du Québec à prendre part à cette discussion.

    [Ils le font déjà. Beaucoup de leurs sectateurs sont venus me casser du sucre sur le dos par ici. Pas mal dogmatiques de reste, pour des soi-disant « sceptiques ». Ils gardent leur scepticisme songeur et vaseux pour des faussetés évidentes, genre religion etc, je suppose… – Ysengrimus}

  116. libravida said

    Les points soulevés sont intéressants et posent bien des questions légitimes. J’ai toujours été fasciné par cette conquête lunaire, et en douter me gêne un peu, je dois l’avouer. Le seul véritable point qui me garde du doute ultime, c’est: comment l’URSS aurait pu laisser un tel canular se produire. Pour le reste, je ne pense malheureusement pas être assez calé…

    Dialogues ysengrimus / jacques, très instructif.

    PS: ce blog est très bien, bonnes suites.

    • BlueMan said

      Bonjour Libravida.

      Le seul véritable point qui me garde du doute ultime, c’est: comment l’URSS aurait pu laisser un tel canular se produire.

      À l’époque, AUCUN pays, pas même l’URSS n’avait les moyens de voir ce qui se passait sur la Lune, ou en orbite de la Lune, ou durant le trajet Terre-Lune. C’est aussi simple que cela.

      Bonne journée.

      BlueMan.

      • Tiburce said

        Et actuellement … Pourquoi le monde entier n’a pas nié le premier pas de l’homme sur la lune?

        [Mais, Tiburce, le doute affreux s’installe de plus en plus dans les esprits. On verra la remise en question généralisée de ce « fait » de notre vivant, je pense – Ysengrimus]

      • Tiburce said

        Mais où voyez vous cela? Je ne remarque aucune montée dans ce sens… Surtout du côté des scientifiques …

      • Fogliata said

        Absolument, je suis d’accord avec Tiburce, et je vois qu’Ysengrimus reste dans son « brouillard ». Navrant! CONSTERNANT!

        [Toi qui continue de bretter ici, bienvenue en sa compagnie! – Ysengrimus]

  117. Aknoth said

    Les complots, les conspirations, c’est la mode et ça fait vendre. Je suis vraiment dépité de voir que beaucoup de personnes y croient sans se poser de questions. Ca devient carrément une croyance! On dit souvent « plus c’est gros, plus ça passe » mais y a des limites. Rendez vous seulement compte du nombre de personnes qu’il faudrait impliquer dans ce secret? (ingénieurs, astronautes, techniciens, mécaniciens, militaires, politiques, scientifiques, laboratoires etc). Ca ne peut simplement pas fonctionner! Il y aurait beaucoup de fuites et les Russes auraient été les premiers à crier au scandale! Tous les pseudos-arguments sont facilement démontables si on a un tant soit peu de logique…

    Et de dire qu’il s’agit d’une « preuve » de plus quand Obama annonce que les USA ne retourneront pas sur la lune c’est qu’on a vraiment aucun argument viable et qu’on essaye de mettre bout à bout des petits détails « incohérents » à la vu du néophyte pour faire grossir le dossier. De manière simple et objective, sur tous les arguments avancés en faveur de la thèse du complot, il n y en a pas un seul qui tienne la route. Pire encore, les complotistes se contredisent. L’argument du drapeau qui flotte… Faudrait savoir, si vous dites que c’est un montage et que ce film a été tourné en studio, pourquoi le drapeau flotterait? Il n y a pas de vent dans un studio… Alors que l’explication rationnelle et scientifique est simple, renseignez vous sur la force gravitationnelle! C’est juste : LOGIQUE 🙂

    Soyez objectif! Rationne! Forgez vous votre propre opinion, pesez le pour et le contre, ne vous faites pas embrigader par des croyances! Soyez consciencieux dans vos démarches et vous verrez… Je regrette qu’il y ai si peu d’esprits critiques de nos jours, beaucoup trop de moutons qui disent Amen à tout, n’importe qui et n’importe quoi…

  118. Mistral Simoun said

    Voici toujours un solide élément de réflexion sur la question du retour de la capsule sur terre…

  119. LAURENT PARIS said

    Je confirme et persiste à dire que c’ est un canular qui devient de plus en plus grossier, grotesque et ridicule à mesure que le temps passe celui que personne n’arrête et qui tue tout le monde ( Quel assassin !!! 😉 ) …

    Piteux, ridicules et honteux seront les Américains dans un futur proche quand la vérité aura fait le tour de la planète ! Elle a déjà parcourue un sacrée chemin cette vérité à travers le monde! Merci Internet!

    En effet 41 ans plus tard, aucune nation faisant partie des grandes puissances mondiale n’a annoncé un programme spatial capable de réussir de nouveau l’exploit de 1969 … Pourquoi? Est ce à dire que seuls les scientifiques, ingénieurs, techniciens et autres Américains ont un cerveau capable de concevoir, de construire et de faire parcourir 400 000 Kms aller et 400 000 Kms retour à une machine mécanique fabriquée par leurs seules mains expertes …

    En bref, les Américains sont les seuls humains de la planète dotés d’un cerveau et d’ un courage inégalé (je pense aux astronautes car il fallait en avoir des C….S pour monter à bord de la fusée en 1969) et partir à l’aventure ainsi il fallait avoir une putain de confiance dans le staff technique et scientifique de l’époque…

    Je dis et je répète qu’aucun homme ne posera un jour les pieds sur une quelconque planète du système solaire! Ni dans 10 ni dans 20 ni dans 1000 et ni même dans 10 000 ans! Jamais au grand jamais!

    L’homme et la femme sont sur terre et y resteront! Les Américains ne sont ni plus ni moins que l’expression grandiose de la vanité humaine celle qui mène aux mensonges les plus bas et vils! Restons simples et humbles tout au long de notre vie évitons d’être vaniteux et évitons surtout de vouloir dominer les autres à tout prix …

    Un grand merci à Ysengrimus pour ce site de débat en ligne sur un sujet technique et humain oh combien intéressant!

    à bientôt de vous lire …

  120. flyer said

    Déjà trop d’Ysengrimi sur cette terre, pis, de plus en plus. Dommage que, faute de moyens, on ne puisse les envoyer sur la Lune avec un aller simple. Mais ce serait la polluer. J’admire la patience(et la science) des Jacques Xing, Moktarama et autres La Chèvre. Tenter de convaincre des sectaires négationnistes qui ne veulent pas être « pris pour des valises » relève de la mission impossible.

    Il y en a en tous cas qui doivent bien rigoler en constatant les petits dégâts qu’ils ont commis, ce sont les Russes qui ont balancé le canular originel. Dépités de n’avoir pas pu aller sur la Lune et voulant se venger bassement et à moindres frais, ils ont réussi à faire croire aux accros du complot réunis que les expéditions lunaires US étaient — un canular.
    Quant à toi, loup imposteur, you’re a pompous ass comme on dit à l’Ouest.

    [Le canular un bobard des russes maintenant. Sublime – Ysengrimus]

    • LAURENT PARIS said

      Sacré CANULAR, tu vas en faire couler de l’encre en ce début de 21ième siècle! Allez je vais tous vous coller (sauf Ysengrimus évidemment et tous les adhérents à la théorie du canular que nous sommes). Voici donc une question simple encore… j’ adore les questions simples techniques!

      Le fameux LEM, c’est celui qui a permis l’alunissage avait un moteur à combustible n’est ce pas? Puisqu’ il y a des flammes qui sont expulsées de ce fameux LEM sur les vidéos de 1969 de la NASA!

      Hors pour qu’ un moteur à combustible puisse fonctionner et produire des flammes, il faut un combustible, une étincelle et surtout de (l’ oxygène, donc) de l’ air! Or il n’ y a pas d’air sur la Lune ni dans l’ espace alors dites moi comment peut-il y avoir des flammes? La réponse est simple: les images proviennent de la Terre, tout simplement. Le LEM ne pouvait fonctionner avec un combustible que sur notre bonne vielle Terre car il était impossible en 1969 de construire un LEM électrique, car des batteries surpuissantes à longue durée surtout auraient été nécessaires pour le faire fonctionner! Allez je défie quiconque de me donner des explications sur ces flammes provenant du LEM, dans l’espace et, surtout, sur la Lune!

      Allez creuser vos méninges! Ici l’ inspecteur Columbo! 😉

      • Jacques Xing said

        Pourqu’il y ait combustion, il faut tout simplement qu’il y ait un carburant, un comburant, qui n’est pas forcément de l’oxygène, et une température de combustion. Les moteurs fusées sont par définition des moteurs anaérobies, c’est-à-dire un système de propulsion qui n’utilise pas l’oxygène de l’air pour fonctionner. Les fusées et autres engins spatiaux auto propulsés emporte leur propre carburant et leur propre comburant. Dans le cas du LM, le carburant était de l’aérozine 50, un mélange composé de 50% d’hydrazine simple(NH2-NH2) et de 50% de diméthylhydrazine dissymétrique ((CH3)2-n-NH2)) et le comburant était du peroxyde d’azote (N2O4).

        Autrement dit, un moteur fusée peu parfaitement fonctionner dans le vide. De plus, le rendement est même supérieur. En effet, le but d’un moteur fusée chimique est de créer des gaz de combustion à haute température, mais à faible vitesse, dans une chambre de combustion à l’intérieur du moteur où le carburant et le comburant sont mélangés. Ces gaz sont ensuite convertis en gaz de température plus faible, mais à forte vitesse, grâce à une tuyère de Laval. C’est en fait l’éjection de matière à haute vitesse, dans ce cas-ci des gaz de combution, qui crée la poussée. Or sur Terre, l’éjection de ces gaz est entravée par la pression atmosphérique, ce qui limite les performances. Dans le vide, il n’y a pas cette contrainte, il est donc possible d’éjecter les gaz à une vitesse plus grande et obtenir une plus grande poussée. En effet, plus la vitesse d’éjection est grande, plus la poussée est importante. On peut comparer le principe d’un moteur fusée à celui du recul d’un canon. Plus la puissance du canon est importante, plus la vitesse de l’obus sera grande pour un obus d’une masse donnée et plus le recul sera important.

        En conclusion, il est totalement faux de penser qu’un moteur fusée ne puisse fonctionner dans le vide, au contraire il fonctionne mieux dans l’espace qui sur Terre.

        [La question demeure. Que cela fonctionne on s’en doute. Les missions orbitales le prouvent. Mais cela produit-il des flammes visibles et des flammèches ostensibles qu’une caméra pourrait capter – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        Pour répondre à Ysengrimus…

        Le degrés de visibilité de la flamme de combustion dépend du type de carburant/comburant et de la puissance du moteur, évidemment, plus la moteur est puissant, plus la flamme de combustion sera grande et intense et plus elle sera visible. LM utilisait un mélange dont la flamme de combustion est presque invisible. De plus, le moteur d’ascension du LM n’était pas particulièrement puissant 15,6kN comparativement au 7000kN du moteur F-1 de la fusée Saturn V. D’ailleurs sur les vidéos qui montrent le décollage du LM, on devine à peine la présence d’une flamme.

      • LAURENT PARIS said

        Merci pour toutes ces précisions concernant les ergols propergols etc … Je viens d’aller lire tout ce qui les concerne et je suis arrivé sur cette page très intéressante

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Missile_balistique

        qui explique un tas de choses sur les fusées missiles espace etc …

        Ensuite cette page sur les vitesses des engins

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_cosmique

        Cependant les distances demeurent très en deça des 400 000 Kms aller et des 400 000 Kms retour de la mission Lunaire ce ne sont certainement pas des ergols et propergols qui ont été employés pour cette mission! J’attends d’ autres explications svp un peu plus précises. 400 000 Kms + 400 000 Kms = 800 000 Kms

        D’autre part comment les entrainements des astronautes aux vitesses aussi grandes ont elles eues lieues sur terre puisqu’ il faut des moteurs de fusée pour les atteindre? Comment les fameux manèges d’entrainement des astronautes atteignent de telles vitesses? ils sont équipés de quel type de moteur pour les faire tourner?

        Merci de vos réponses …
        Le débat continu 😉

        Ceci dit en passant, j’apprend énormément en sciences de l’espace merci encore une fois Ysengrimus pour ce site génial!

        à bientôt de vous lire …

      • Jacques Xing said

        « D’autre part comment les entrainements des astronautes aux vitesses aussi grandes ont elles eues lieues sur terre puisqu’ il faut des moteurs de fusée pour les atteindre? Comment les fameux manèges d’entrainement des astronautes atteignent de telles vitesses? ils sont équipés de quel type de moteur pour les faire tourner? »

        La vitesse n’a absolument aucune importance, par exemple la Terre tourne à 29,7km/s autour du Soleil sans aucun problème. La vitesse n’est pas une force, on ne peut pas la sentir en soit. De plus, elle est relative selon le référentiel. Ce que nous sentons est en réalité, c’est l’accélération. C’est-à-dire la variation de vitesse par rapport au temps. Les astronautes avaient une formation de pilote d’avions à réaction. Ils étaient tous, excepté Harrison Schmitt, d’anciens pilotes de chasse. Ils étaient donc déjà habitués à subir de fortes accélérations.

        « Cependant les distances demeurent très en deça des 400 000 Kms aller et des 400 000 Kms retour de la mission Lunaire ce ne sont certainement pas des ergols et propergols qui ont été employés pour cette mission! J’attends d’ autres explications svp un peu plus précises. 400 000 Kms + 400 000 Kms = 800 000 Kms »

        Pendant la majeure partie du trajet, le moteur n’était même pas utilisé. En effet, dans le vide, il n’y a pas de frottement et de forces de traînée qui ralentissent l’engin. Ainsi, une force de poussée permanente pour s’opposer à ces forces de frottement n’est pas nécessaire. La seule force présente est la gravité. Une fois que l’engin a atteint la deuxième vitesse cosmique, à savoir 40 000km/h pour la Terre, il s’éloignera indéfiniment de la Terre, à condition qu’aucune autre force est présente et que la Terre est le seul corps céleste existant. Bien sûr, dans notre cas, il faut tenir compte de la présence de la Lune. Le CSM, après avoir atteinte la dite vitesse, s’éloignera de la Terre, et ce, sans aucune propulsion supplémentaire. Il ralenti progressivement, cette décélération est d’ailleurs de moins en moins importante au fur et à mesure que l’engin s’éloigne de la Terre, jusqu’à devenir nulle à partir d’un certain point appelé équigravisphère, point où les forces gravitationnelles de la Lune et de la Terre s’annulent. Une fois dépassé ce point, le CSM recommence à accélérer pour atteindre environ 9000-10 000km/h, si ma mémoire est bonne. Une fois rendu à proximité de la Lune, le moteur est ré-allumé pour ralentir la vitesse de l’engin pour réduire sa vitesse à la vitesse de satellisation de la Lune, qui est d’environ de 6000km/h. Pour quitter l’orbite lunaire, il suffit d’atteindre la vitesse de libération de la Lune qui est de 9000km/h et le principe du retour est le même que celui de l’aller.

        Durant le voyage Terre-Lune, le moteur n’est seulement utilisé à quelques reprises pour des durées de quelques secondes ou quelques dizaines de secondes afin de compenser le manque de précision initiale. Il s’agit de correction de trajectoire, car une très faible variation de vitesse initiale d’un engin spatial entraîne une erreur position non négligeable une fois rendu à destination.

        De plus, je me permet de rappeler que de multiples sondes ont, à cette époque, parcouru une distance bien plus grande que les 800 000km, par exemple la sonde Mariner 2 à survolé Venus et Mariner 4 a survolé Mars en 1962 et 1965 respectivement. Ces deux sondes ont parcouru des dizaines de millions de km, et ce, sans propulsion supplémentaire une fois qu’elles ont atteint la vitesse initiale nécessaire au voyage. Bien entendu, le principe mécanique qui régit le comportement d’une sonde automatique est le même que celui d’un engin habité.

  121. LAURENT PARIS said

    Canular! Canular! Canular! Canular! Canular! Canular! Etonnant qu’il ne soit pas devenu une fête internationale (l’ONU aurait pu l’ organiser) et ni même une nationale aux Etats-Unis car un tel exploit doit se fêter tous les ans!

    Combien d’ émissions télévisées aux Etats-Unis avec comme invitées ces trois astronautes héros? Ils se sont cachés pendant 40 ans. Ils n’ ont jamais fait le tour du monde comme des stars. Ils n’ ont jamais été reçu par un quelconque gouvernement de cette planète même pas l’ Europe! Aucune télévision du monde n’ a eu le plaisir de les recevoir dans une quelconque émission scientifique! Je dis bien émission scientifique.

    La France par exemple aurait pas pu la faire cette émission? N’était ce pas « Un petit pas pour l’ homme et un grand pas pour l’ humanité » alors pourquoi ne pas partager ensemble cet exploit scientifique et technique?

    Bref ils n’ ont jamais quitté le territoire des USA pour faire un grandiose Tour du Monde parce qu’ ils le méritent quand même! Qui peut dire pourquoi ils ne sont jamais allés en Afrique? La Guerre Froide est terminée, non? Ils auraient pu encourager d’autres pays à réaliser de nouveau l’exploit en venant discuter avec les sientifiques d’autres pays et leur dire à quel point c’était facile de se poser les pieds sur la Lune. Que nenni! Rien! Oilou! Il n’y a pas d’ or ni de pétrole ni roche extraordinaire rien à exploiter sur la Lune alors tout le monde peut y aller! Et pourtant rien de rien ni Russes ni Chinois ni Anglais et surtout ni Français quand on connait la fierté française c’ est à se demander où sont ses scientifiques, ingénieurs et techniciens? Que des incapables donc! Les Américains ont la Bombe Atomique … Les Russes, les Coréens, les Chinois, les Pakistanais, les Indiens, les Français aussi, mais seuls les Américains peuvent aller sur la Lune? Laissez moi rire! Tous les scientifiques, ingénieurs etc … sont donc des imbéciles face aux Américains! Et oui quarante ans plus tard rien de rien de la part de ceux ci, que des prévisions parce qu’aujourd’ hui on commence à parler de canular! La prise de conscience est enfin devenue réalité! Oui, pourvu que toute la planète ne soit peuplée que d’ysengrimis [sic] dans le futur!

    C’était une belle mascarade à laquelle bon nombre d’incrédules ont mordu comme des enfants en regardant les images transmises, et bien truquées je le reconnais pour l’époque, à la télévision!

    Et tout comme vous j’ attends le nouveau voyage pour la Lune. Ils ont ouvert une route non? Alors quarante ans après, la route n’ a pas l’ air d’ être très encombrée par des fusées capable de parcourir 400 000 Kms aller et 400 000 Kms retour! Où est donc passé la technique de 1969? Elle devrait normalement être au top aujourd’ hui, cette technique qui leur a permis cet exploit!

    Silence total des trois astronautes! Pourquoi?

    http://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/Actualite/Neil-Armstong-le-silence-du-heros-15836/

    Ysengrimus, tu es un chef!

    • Jacques Xing said

      « Etonnant qu’il ne soit pas devenu une fête internationale (l’ONU aurait pu l’ organiser) et ni même une nationale aux Etats-Unis car un tel exploit doit se fêter tous les ans! »

      À chaque année, l’exploit des astronautes d’Apollo 11 est célébré aux États-Unis, pas en fête nationale, mais il y a différentes activités qui sont organisées à travers le pays. L’atterrissage d’hommes sur la Lune est un des plus grands exploits jamais réalisé, mais il n’y a aucune matière a en faire une fête nationale. En ce qui concerne une fête internationale, Apollo 11 est une réalisation essentiellement américaine et il n’y a aucune raison d’imposer une festivité annuelle à tous les pays du monde, ce qui d’ailleurs n’entre pas dans le mandat de l’ONU. Le 4 octobre 1957, date de lancement de Spoutnik, et le 12 avril 1961, date du vol de Gagarine, ne sont pas des anniversaires qui sont particulièrement médiatisés, pourtant il s’agit également de dates et de réalisation très importante qui ont pavé la route vers la conquête spatiale. De plus, on ne fête pas beaucoup plus, par exemple le premier vol des frères Wright, le 17 décembre 1903, ou le premier vol supersonique, le 14 octobre 1947.

      Plus proche de nous, l’anniversaire du premier vol canadien, le 25 février 1909, n’est pas réellement célébré n’ont plus, ni celui du premier vol du CF-105, le 25 mars 1958. En général, les exploits technologiques sont très peu célébrés contrairement aux fêtes religieuses et « socio-politiques »

    • Jacques Xing said

      « Combien d’ émissions télévisées aux Etats-Unis avec comme invitées ces trois astronautes héros? Ils se sont cachés pendant 40 ans. Ils n’ ont jamais fait le tour du monde comme des stars. Ils n’ ont jamais été reçu par un quelconque gouvernement de cette planète même pas l’ Europe! Aucune télévision du monde n’ a eu le plaisir de les recevoir dans une quelconque émission scientifique! Je dis bien émission scientifique. »

      Ceci n’est pas vrai, après le retour de la Lune et la quarantaine. Les astronautes ont entrepris une tournée de 45 jours à travers différents états des États-Unis et différents pays et ont rencontré de multiples personnalités.

      « Silence total des trois astronautes! Pourquoi? »

      Ceci n’est pas vrai non plus. Buzz Aldrin est celui qui parle le plus, d’ailleurs ses conférences sont monnayées plusieurs dizaines de milliers de dollars. Il en donne plusieurs par année, certes la majorité aux États-Unis, mais pas seulement. Je ne pourrais pas vous dire quels pays il a visité, mais il a donné de nombreuses conférences.

      Armstrong est celui qui parle le moins, mais il ne vit pas comme un ermite. Il fait de temps à autre des apparitions publiques et participe à quelques interviews. Le repli d’Armstrong s’explique par plusieurs raisons. Il faut comprendre qu’il n’a jamais été préparé à une telle célébrité et sa vit fut difficile après son retour. Il est d’abord devenu professeur à l’Université de Cincinnati, mais ses cours ressemblaient plus à un cirque qu’à autre chose. Tout le monde voulait suivre ses cours et il ne pouvait bien sûr pas donner un cours de physique normal. Il a finalement démissionné. Il a par la suite travaillé en tant que cadre dans plusieurs compagnies. Il a également été le vice-président de la commission Roger qui a enquêté sur Challenger.

      Les astronautes des différents missions Apollo ont écrit de multiples livres et participé à de nombreux documentaires. Je ne me rappelle de tous les titres, mais si vous êtes intéressé, je peux faire quelques recherches pour vous.

      • LAURENT PARIS said

        Petite histoire intéressante pour ce canular…

        Lorsqu’il arrive au pouvoir en janvier 1961, le président américain John F. Kennedy est, comme son prédécesseur, peu enclin à donner des moyens importants au programme spatial civil. Mais le lancement du premier homme dans l’espace par les Soviétiques (Youri Gagarine, 12 avril 1961) le convainc de la nécessité de disposer d’un programme spatial ambitieux pour récupérer le prestige international perdu. L’échec du débarquement de la baie des Cochons (avril 1961) destiné à renverser le régime de Fidel Castro installé à Cuba, qui écorne un peu plus l’image des États-Unis auprès des autres nations, contribue également sans doute à son changement de position.

        John Kennedy demande à son vice-président Lyndon Johnson de lui désigner un objectif qui permettrait aux États-Unis de reprendre le leadership à l’Union soviétique. Parmi les pistes évoquées figurent la création d’un laboratoire dans l’espace et un simple survol lunaire. Le vice-président Lyndon Johnson, qui est un ardent supporter du programme spatial, lui répond que la recherche et l’industrie américaine ont la capacité d’envoyer une mission habitée sur la Lune et lui recommande de retenir cet objectif. Le 25 mai 1961, le président annonce devant le Congrès des États-Unis le lancement d’un programme qui doit amener des astronautes américains sur le sol lunaire «avant la fin de la décennie». Il confirme sa décision dans un autre discours resté célèbre, «we choose to go to the Moon», le 12 septembre 1962.

        La proposition du président reçoit un soutien enthousiaste des élus de tous les horizons politiques ainsi que de l’opinion publique, traumatisés par les succès de l’astronautique soviétique. Le premier budget du nouveau programme baptisé Apollo — nom choisi par Abe Silverstein à l’époque directeur des vols spatiaux habités, est voté à l’unanimité par le Sénat américain. Les fonds alloués à la NASA vont passer de 500 millions de dollars en 1960 à 5,2 milliards de dollars, budget le plus rondelet depuis la création de la NASA. Celle-ci, grâce aux qualités manœuvrières de son administrateur James E. Webb, un vieux routier de la politique, put obtenir chaque année les fonds qu’elle souhaitait jusqu’au débarquement sur la Lune, même lorsque le soutien des élus commença à faiblir après 1963. James Webb sut en particulier s’assurer un appui solide auprès du président Lyndon B. Johnson qui avait succédé au président Kennedy, assassiné en 1963. Bizarre cet assassinat en plein redressement de la fierté Américaine! Effectivement personne n’avait compris le pourquoi de cet assassinat et bien l’ explication est pourtant simple non! Kennedy n’ a pas voulu participer à la mascarade et il en savait trop et la peur qu’ il en parle autour de lui a généré ce triste assassinat politique! Manigance quand tu nous tiens!
        Ce programme lunaire suggéré par Lyndon Jonhson lui a couté la vie … Réfléchissez un peu tout se tient non?

      • Jacques Xing said

        Laurent Paris, sans être de mauvaise foi, je vous ferai remarquer que vous avez plagié la majeure partie de votre texte puisqu’on retrouve l’essentiel du texte tel quel sur internet. La moindre des choses que vous auriez du faire est de citer votre source.

        Je vous ferai également remarquer que vous n’avez aucune preuve venant appuyer votre thèse selon laquelle Kennedy a été assassiné parce qu’il refusait de continuer le programme spatial. Il est vrai qu’au début, Kennedy était peu enthousiaste sur la question du programme spatial habité. Mais après le lancement de Gagarine, il est devenu un grand supporteur du programme spatial. habité et du programme lunaire et qu’il y a absolument aucune évidence historique selon laquelle Kennedy avait l’intention d’annuler le programme de quelque façon que se soit. D’ailleurs, une bonne partie de sa politique était axée sur le programme spatial et il visitait fréquemment les divers centres spatiaux. La raison pour laquelle il a accepté la proposition de Johnson est que de nombreux spécialistes du vol spatial, surtout Wernher von Braun et ses associés, lui ont assuré que les États-Unis avaient les moyens technologiques et financiers pour envoyer un homme sur la Lune. D’ailleurs, au départ, il était prévu que le premier alunissage ait lieu en 1967-68. Même plusieurs années plus tard, lorsque Johnson était au pouvoir, ce dernier continuait d’espérer pourvoir envoyer un homme sur la Lune avant la fin de son mandat présidentiel.

      • Jean-François Belliard said

        Je me demande pourquoi le seul commentaire qui me vient à l’esprit, suite à la lecture du commentaire de LAURENT PARIS du 21 août 2010 à 11:41 est que plus on monte dans l’échelle de l’État plus ils semblent jouer à celui qui pisse le plus loin.

    • Jacques Xing said

      « Il n’y a pas d’ or ni de pétrole ni roche extraordinaire rien à exploiter sur la Lune alors tout le monde peut y aller! Et pourtant rien de rien ni Russes ni Chinois ni Anglais et surtout ni Français quand on connait la fierté française c’ est à se demander où sont ses scientifiques, ingénieurs et techniciens? »

      Qu’il y ait ou non de l’or sur la Lune n’a aucune importance, puisque l’exploitation de cette ressource ne sera pas du tout rentable étant donné les coûts des voyages spatiaux. La Chine a un projet d’exploration spatial habité et prévoit d’envoyer un homme sur la Lune vers 2025-30. Il faut également comprendre que le budget spatial chinois est assez limité par rapport à celui de la NASA, même en pouvoir de parité d’achat, et que ce n’est qu’en 2003 que la Chine envoya son premier homme dans l’espace. Il faut aussi comprendre que l’exploration humaine de la Lune n’est pas une très grande priorité pour la Chine qui doit faire face à des problèmes de pollution, d’indépendance énergétique et alimentaire, de lutte contre les inégalités sociales. Il faut aussi comprendre que le développement industriel et technologique de la Chine est relativement récente. C’est donc normal que la Chine n’a pas encore la capacité d’envoyer des hommes sur la Lune.

      En ce qui concerne le Royaume-Unis, il n’y que très peu de support pour les programmes spatiaux. Les Britanniques n’ont acquis une capacité limité de satellisation qu’en 1971 pour l’abandonner par la suite. Aujourd’hui, la place des Britanniques aux sein de l’ESA, l’agence spatial européenne, est relativement limitée comparativement à la France et à l’Allemagne et même à l’Italie, une puissance économique pourtant plus petite. Aujourd’hui, les Européens n’ont même pas la capacité d’envoyer un homme en orbite, tous les spationautes européens ont voyagé soit à bord de la navette spatiale américaine, soit à bord du Soyuz russe. D’ailleurs, les Anglais n’ont envoyé que l’un de leurs concitoyens dans l’espace, Helen Sharman, et ce, à l’initiative de fonds privés. Comparativement, les Italiens en ont envoyés cinq, les Français huit et les Allemands neuf, si ma mémoire est bonne. Donc, pour la conquête spatiale, oubliez le Royaume-Unis. Il y a un manque de leadership en Europe pour pouvoir rivaliser avec les Américains sur le vol spatial habité. Aucune nation européenne, n’a à elle seule, les moyens de réaliser un voyage habité vers la Lune. La charge financière sera beaucoup trop grande considérant les différentes priorités politiques. Bien sûr, si la totalité du budget alloué à l’armement de la France, 50-60 milliards, était, par exemple, utilisée pour un programme spatial lunaire habité, peut-être qu’on verrait un citoyen français débarquer sur la Lune en 2020-25.

      Toujours est-il, il a un manque de leadership et de vision en Europe, les sommes dépensées pour le spatial sont assez faibles, largement insuffisantes pour mettre sur pied un véritable programme spatial habité.

      • LAURENT PARIS said

        Mes sources sont aujourd’hui celles d’internet comme tout le monde tout simplement parce que la liberté de s’exprimer librement est encore possible aujourd’ hui sur ce média et ce jusqu’ à quand je ne sais pas donc j’en profite pendant qu’ il en est encore temps pour exprimer ma réflexion comme tout un chacun ici sur ce canular de voyage sur la Lune

        Jusqu’ à présent je ne me suis jamais permis de mettre en doute les sources d’informations des personnes qui participent à ce vaste débat et qui font fonctionner leurs neurones afin de tenter d’expliquer le mieux possible certains evènements et certains pourquois de l’histoire de notre planète … Merci donc de respecter ma liberté d’expression sans m’agresser sur mes sources d’ informations qui sont les mêmes que tout le monde (Journaux, Radios, Télévisions, Bouches à oreilles, et surtout Internet. Merci encore Ysengrimus…)

        Donc depuis tout petit je me suis posé la question du pourquoi de l’assassinat de M. Kennedy et comme j’étais trop petit pour comprendre certaines choses et bien je n’ avais aucune réponse à ce pourquoi et j’ai grandi comme tout le monde et je me suis instruit comme tout le monde dans nos belles écoles en travaillant du mieux possible si bien que j’ai pu rentrer à l’Université et acquérir encore là bas d’autres connaissances me permettant de raisonner encore mieux et surtout de mieux déduire à partir d’informations extérieures mes propres informations.

        J’ai donc relu l’histoire de ce projet Apollo à tête reposée et je me suis dis qu certainement John Kennedy n’ a pas voulu adhérer à cette mascarade et c’ est tout à son honneur et donc cela mettait en danger ce projet pour d’ autres personnes qui elles voulaient aller jusqu’au bout et que donc c’ était un motif suffisant pour le faire taire à jamais comme bon nombre d’ autres personnes ayant touché de près aux projets Apollo d’ailleurs… Il y a eu trop de morts à la NASA depuis la mise en place de ce projet … trop d’ accidents bizarres pour des personnes censées maitriser l’ Espace… ça m’ interpelle c’ est normal non ou je dois accepter comme ça sans réfléchir toutes les informations qui arrivent à mes oreilles ou à mes yeux sans me poser de questions?

        J’ ai donc le droit de penser qu’ il y a un rapport étroit entre le Projet Apollo (vaste excroquerie pensée préparée et menée jusqu’ au bout coute que coute pour la grandeur des Etats-Unis et ce à n’ importe quel prix) et l’ assassinat de Kennedy le 22/11/1963 par Lee Harvey Oswald lui même assassiné 2 jours plus tard par Jack Ruby …

        Trop de morts bizarres et suspectes à cette période de guerre froide aux Etats-Unis c’est tout. j’ ai le droit de le penser non?

        Merci encore Ysengrimus pour cette liberté d’ expression sur un sujet très important de notre histoire…

      • Jacques Xing said

        « Mes sources sont aujourd’hui celles d’internet comme tout le monde tout simplement parce que la liberté de s’exprimer librement est encore possible aujourd’hui sur ce média et ce jusqu’à quand je ne sais pas donc j’en profite pendant qu’ il en est encore temps pour exprimer ma réflexion comme tout un chacun ici sur ce canular de voyage sur la Lune « 

        Vous avez bien sur le droit de vous exprimer librement, mais vous n’avez pas le droit de vous approprier le texte des autres. Si vous copiez intégralement un texte que vous trouvez sur Internet, vous devez en citer la source, c’est une question de savoir vivre et de respect envers la personne qui est l’auteur original du texte en question.

        De plus, je n’ai aucunement agressé vos sources d’informations, mais je vous rappelle que vous n’avez fourni aucune évidence selon laquelle Kennedy a été assassiné pour la raison que vous mentionnée, d’autre part, le texte original que vous avez plagié n’en fait aucune mention.

        [Messieurs, restons dans le ton et gardons l’oeil sur le contenu. Tout autre développement de cette nature sera impitoyablement caviardé – Ysengrimus]

    • ghislaintanguay said

      Ma foi, ma foi, plus je lis votre commentaire et plus je ressent un immense vide. Pourquoi trois scientifiques devraient devenir subitement des bêtes de cirques et se promener autour de la planète? Est-ce uniquement à partir de ce fait que vous concluez à une supercherie? Je pense que tu n’as pas lu l’article que tu as toi même intégré dans ton commentaire… Tu comprendrais peut-être un peu plus la personnalité de Neil Armstrong.

      « Les Russes, les Coréens, les Chinois, les Pakistanais, les Indiens, les Français aussi, mais seuls les Américains peuvent aller sur la Lune? Laissez moi rire! Tous les scientifiques, ingénieurs etc… sont donc des imbéciles face aux Américains!

      Honnêtement, à part les russes (et encore), dites-moi qui, dans les années 1960, avaient les moyen de se payer le luxe d’investir autant d’argent dans ce genre de programme, quinze ans après la fin de la deuxième guerre mondiale. »

      « Ysengrimus, tu es un chef! »
      Ouais, le chef des petits patapons.

  122. flyer said

    En 1900, le Belge Emile Jenatzy battait le record mondial de vitesse à plus de 100km/h à bord de sa voiture électrique « La Jamais Contente ». En ce même début de XXe siècle, la majorité des taxis new-yorkais étaient électriques. C’était avant Ford et avant l’irrésistible croissance des compagnies pétrolières. Après une éclipse de près d’un siècle, la voiture électrique revient sur la scène (et toujours avec un gros problème de batteries/autonomie). Les quelque quarante ans d’inactivité dans le domaine Terre-Lune ne prouvent pas que la technologie des années 1960 ne permettait pas ces voyages. C’est une question de moyens et de volonté politique. Et, avant tout, l’époque n’est pas/plus aux grands exploits somptueux qui émaillaient la compétition entre Américains et Soviétiques. Avec, au-delà du défi « sportif », une manière pour les USA de vérifier les limites techniques et financières de leurs adversaires de la Guerre Froide. C’est allé jusqu’au projet de « Guerre des Etoiles » de l’administration Reagan.

    En tous cas, merci Jacques Xing pour toutes les précieuses explications que vous donnez. Quel pédagogue vous faites! Dommage que cette meute de cancres et d’ignares au petit esprit tordu (et ça vote, ça, monsieur…) ne sache en profiter.

    A l’adresse d’Ysengremus: le « canular russe » était bien sûr un bobard de ma part.

    • ysengrimus said

      Xing, dans le nique WEBASTRO qui lui sert de planque pseudo-scientifique, écrit à ses sbires:

      Personnellement, je répond davantage pour les lecteurs que pour l’auteur, juste pour démontrer que les alunissages ont bel et bien eu lieu pour les personnes qui ont seulement des doutes, qui eux restent encore « convertible »

      Il est tellement évident que cet intervenant à cause unique est un propagandiste unilatéral et exempt du moindre sens critique que ça en donne le tournis. Franchement, se faire dire sur un ton pompeux que des tuyères poussant dans le vide et des ondes radios circulant dans le ciel confirment l’homme sur la lune, comme si on était débile mental, c’est maximalement lassant.

      Merci Ysengrimus (moi!), d’être un animateur de carnet si laxiste et si patient…

  123. Tourelou said

    Rions un peu. Comment un document de l’envergure du premier pas de l’homme sur la lune se perd-il?

    Et pendant toute ces années personne ne l’a cherché? Voir l’article sur cyberpresse de ce matin qui nous annonce la divulgation du petit dernier pour octobre. Ah, suspicions quand elles nous tiennent.

    C’est comme retrouver l’agenda 2003 de son époux ministre de la justice en faisant le ménage du garage alors qu’il est en pleine commission d’enquête. Un petit pas mais des grosses menteries pour l’homme… « Mille millions de milliards de mille sabords de tonnerre de Brest! »

    On a-tu une poignée dans le dos?

  124. ysengrimus said

    Quoi, aucune corrélation avec les « tonnes » de cailloux de 1969-1972?

    LE SOL LUNAIRE EST RICHE D’ÉLÉMENTS

    On a-tu une poignée dans le dos?

    • Jacques Xing said

      Le cratère Cabeus est situé près du pôle sud de la Lune. Les missions Apollo ont atterri sur des zones équatoriales. Autrement dit, les échantillons rapportées par les missions Apollo ne proviennent pas de la même zone analysée par la sonde LRO/LCROSS.

      Zones géologiques différentes, propriétés différentes, compositions différentes. De plus, toutes les échantillons rapportées par Apollo n’étaient pas identiques. Notamment, les roches basaltiques est sensiblement différents des roches plutoniques comme l’anorthosites. La composition chimique différait des sites d’atterrissage et même selon les zones d’exploration de chaque mission.

      [Xing-répond-sur-tout-au-quart-de-tour ne nous explique pourtant pas pourquoi ces missions contemporaines ignorent sciemment tout de 1969-1972… – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        La mission LRO n’a absolument pas ignoré les alunissages de 1969-72. Au contraire, la sonde a même photographiée les sites d’alunissage.

        [Il faut cesser de le dire et nous poster les photos, Jacques. Ils photographient tout mais on voit jamais que des points gris, du brouillard et du baratin… – Ysengrimus]

  125. Le Gaïagénaire said

    http://larouchepac.com/print/16846

    Voici une lettre récente de Neil Armstrong. Valeur?

  126. herge said

    Merci Jacques Xing pour toutes ces infos et ces arguments auquels Ysengrimus apporte pas de contre-arguments. Ysengrimus, tu te dis ouvert mais tu ne donnes aucun argument. Tu n’apportes que des aprioris sans les argumenter. La conversation ne peut être que stérile puisque tu campes sur tes positions sans écouter et démontrer que les arguments en faveur d’un alunissage seraient faux. Un apriori n’est pas un argument.

    Jacques Xing apporte des éléments de preuve: pourquoi ne les contestes-tu pas par une contre-argumentation? Tu préfères répondre à coté. Apportes des preuves de ce que tu dis et le doute sera permis.

    J’ai lu de nombreux sites traitant du sujet (idem pour le 11 septembre) et les éléments allant dans le sens de la « conspiration » semblaient se tenir. Et puis j’ai cherché les contres-arguments. beaucoup d’omissions, de « mensonges », de trucages de la part de la conspiration pour arriver à défendre leur position.

    Lorsque l’on a pas de bagage scientifique, il est inutile de chercher à se mesurer à de vrais scientifiques. Si les aficionados du canular ont la même connaissance scientifique que Laurent Paris (sans offense, je n’ai pas beaucoup plus de connaissances dans le domaine), il est facile de croire que la terre est plate.

    Ysengrimus: je suis ouvert à tout argument sans apriori mais il faut pour cela en avoir

    Jacques Xing: encore merci pour ta patience et les détails (partagés par de nombreux scientifiques et d’exemples simples à réaliser) qui ne laissent aucun doute…

    [Et à part flagorner Xing, tu en as des arguments toi en faveur du mythe lunaire? – Ysengrimus]

    • herge said

      Bien sûr.

      Entre autre les vidéos officielles, d’autres « mythbusters » qui développent leurs idées.
      Il est facile de dire « je ne crois pas » sans développer. Ton travail devrait consister en un développement de tes idées et non une simple dénégation de la « réalité ».

      [Oui, bon, Mythperpetuators etc, la fadaise usuelle quoi – Ysengrimus]

      J’ai pas mal étudié le sujet 911 avec comme source reopen911 et consort, et j’étais convaincu qu’il y avait conspiration. Depuis, j’ai ouvert mon horizon et allant voir ce qui se disait « en face ». On se rends vite compte que se limiter à un point de vu repris par d’autres en les déformants, ne permet pas de se faire une opinion réaliste.

      [Tu es hors sujet et en redite sur le 911, tes considérations futures sur la question seront donc impitoyablement caviardées, sauf si tu les déboules ici. – Ysengrimus]

      Idem pour la lune, si un argumentaire correct était fait, c’est-à-dire sans biaiser, tronquer, déformer, répéter avec ses propre mots et sa propre interprétation des faits, les sources qui sont étudiées, cela permettrait de « vous » donner du poids. Lorsque je lis: « il y a quelque chose dans un coin de la photo, je ne sais pas ce que c’est, donc c’est louche », cela n’est pas un argument. Si tout le monde te dit que la voiture devant toi est rouge et que tu es persuadé qu’elle est blanche, pose toi la question différemment mais ne campe pas sur tes positions car il y a un problème quelque part. Tu peux toujours dire que la majorité n’a pas toujours raison mais cela ne donne pas la vérité.

      Pour ce qui est de la majorité, tu peux les faire douter en leur expliquant qu’un drapeau ne peut pas flotter dans le vide, que les ombres non parallèles sur une photo induisent plusieurs sources de lumière, etc. Mais il faut aller jusqu’au en leur disant pourquoi. Et là, si tu cherches sur internet ou ailleurs, tu te rends compte qu’il y des arguments en faveur d’un drapeau qui flotte dans le vide (pas de résistance à l’air, dès que les astronautes ne touchent plus celui-ci, il ne bouge plus; les ombres non parallèles s’expliquent par un effet relief. etc).

      Tu peux nier les arguments qui te sont donnés, c’est ce qui s’appelle la liberté d’expression, mais il faut pour cela en opposer d’autres. Je sais que je parle beaucoup « d’arguments » car c’est bien là la base de toute discussion.

      [Je seconde ta redite: tu peux nier les arguments qui te sont donnés, c’est ce qui s’appelle la liberté d’expression… – Ysengrimus]

      • herge said

        Si tu préfères, la liberté de penser.

        Il est dommage (et c’est ce que je prévoyais en postant ici) que tu ne prennes en compte que les erreurs de langage sans t’attaquer au vrai problème.

        [Je ne vois pas trop de quelle erreur de langage tu parles et je profite de l’occasion pour faire observer à toi et à tes semblables que, pour un ferme convaincu du canular lunaire, je laisse une superbe portion de bande passante à l’argument contraire et à l’ensemble touffu, parlant et utile de ses hyperliens. Les lecteurs jugerons… jusqu’à ce que Wikileaks, ou un autre cyber-fouille-merde de choc dans le genre, tranche ultimement l’affaire… – Ysengrimus]

  127. herge said

    Et étonnamment, les journalistes qui ont reçu l’intégralité des documents fournis par WikiLeaks (de gauche, de droite, du centre, libres, satiriques) n’ont parlé ni de JFK, ni du 11 septembre, ni du voyage sur la lune, ou autres supercheries des USA.

    [Naturellement, WikiFuites est un telex d’actualité. Ne va pas les faires commenter implicitement, et à ton avantage, ce qu’ils ne coulent pas et ne couvrent pas! – Ysengrimus]

    Que veux-tu dire par redite: confirmerais-tu mes craintes en ne me reprenant que sur la syntaxe ou les « redites », mais toujours pas d’arguments, des vrais, développés et se basant sur les connaissances techniques existantes et non des « on dit », des « je suppose que », des « je ne comprends pas donc ça n’est pas possible », etc. Si tu n’ouvres pas la discussion (le débat), tu finis par t’enfermer dans tes aprioris sans accepter la logique.

    [Blablabla redite. Si tu veux tant de mes arguments, relis mon billet et mes interventions dans cette copieuse discussion, pardi! – Ysengrimus]

    P.S.: le « toi et tes semblables » a une connotation pas très sympathique qui laisse penser que tu ne les apprécies pas alors qu’ils (on) ont simplement une pensée différente de la tienne.

    [Disons que les séances de lichage du brun de Jacques Xing en cascades, c’est lassant à termes, limite bizarre même… – Ysengrimus]

    Je te signale enfin que je suis ouvert à tout élément me permettant de pencher d’un coté ou de l’autre de la balance. Aujourd’hui, je pense que nous sommes allé sur la lune car les arguments, les preuves, etc, ce tiennent.

    [Si tu traines ici, c’est que ta belle certitude vacille… Qui vivra verra – Ysengrimus]

  128. herge said

    Tu peux nier, mais il faut argumenter!

    POURQUOI LES PREMIERS PAS SUR LA LUNE NE SONT PAS UN FAKE

  129. Axl said

    Bonjour, il est 3h du matin, je suis un peu fatigué et je viens de lire tout ce topic (j’ai peut-etre sauté quelques interventions il faut le dire), mais c’est très interessant et fort bien écris parfois, quoique je dusse reprocher l’emploi d’une expression fortement agaçante par Ysengrimus, je cite : « au jour d’aujourd’hui », je pense qu’il faudra éviter cela à l’avenir. [N’y compte pas trop – Ysengrimus]

    Pour en revenir au sujet, moi aussi je doute fortement sur la probabilité des six alunissages habités, et surtout sur leur retours sur terre, et ce, sans réitération depuis maintenant quarante ans. Et oui sinon je ne serai pas là.

    Je doute aussi fortement de la crédibilité du site cité précedemment, par Herge, d’ailleurs une redite puisqu’il était déjà cité plus haut, le vocabulaire employé et les arguments qui y sont relatés sont d’une vulgarité et d’une banalité… ça me fait penser à ces abrutis de mythbusters.

    J’ai lu plusieurs fois qu’on se demandait pourquoi les russes étaient restés muets quand à la supercherie relative des faits (je dis relative car je ne suis pas encore convaincu et j’attends impatiemment, comme Ysengrimus que la vérité éclate). Il y a pourtant parmi eux des personnes hautement qualifiées qui ont émis des doutes, voir réfuté les voyages lunaires habités, en argumentant, ils sont cités dans cette discussion très intéressante:

    http://forum.mystere-tv.com/mission-apollo-imposture-t337.html

    je ne souviens plus de la page exact du propos, désolé.

    Évidemment ce n’etait pas officiel, et je peux croire en la résignation des dignitaires de l’URSS face à la mondovision ainsi qu’à des pactes officieux conclus avec les USA. Ces derniers ont été les premiers à communiquer au monde et à montrer l’évènement par le biais de ce formidable média qu’est la télé, qui encore aujourd’hui fait l’unanimité (malheureusement et bien que).

    Je pense que le monde de l’époque, comme je le fus dans ma jeunesse, où j’appris cette découverte dans les livres scolaires d’histoire, était bercé d’illusions et de rêves (je suis fan de SF), la technologie faisant un pas gigantesque, les moeurs évoluant à toute vitesse, j’y aurai cru aussi, et je trouverai ça formidable et excitant. Aujourd’hui encore je veux bien croire que les sociétés n’ont aucun intérêt à dépenser des milliards pour aller (retourner?) sur un cailloux de poussière.

    En tout cas, j’ai du mal à comprendre, et je fais partie de ces nouveaux sceptiques, anciennement persuadé de cet exploit, qu’avec les moyens de l’époque, on a pu créer l’événement. Surtout quand on voit les vidéos de LRO qui sont saccadées et les lenteurs du dispositifs… Peut-être a-t-on délaissé la Lune depuis pour d’autres horizons.

    Autre chose, quant au photos et vidéos des différentes missions, je crois ne pas me tromper en pensant que c’est de la propagande pour la plupart d’entre elles, elles ne constituent pas une preuve suffisante depuis qu’elles sont affublées d’incohérences, mais elles sont très jolies et doivent se rapprocher de la vérité, qui un jour éclatera, je l’espère.

    Je ne pense pas non plus qu’il faut par conséquent discréditer tout le travail et la passion des astronautes, des chercheurs et des techniciens dans la recherche spatiale en général. D’autant que je pense que si c’était un canular, beaucoup des employés de la NASA et des services annexes n’en auraient pas eu connaissance. Et la plupart de ces derniers sont favorables à la thèse des alunissages habités. C’est d’ailleurs pour cela que je doute le plus. Qu’est-ce qu’en pense Hubert Reeves, ou même Stephen Hawking, j’aimerais avoir les avis de personnes qualifiés, astronautes, astronomes, astrophysisciens… en ce sujet que j’aborde en amateur, tout comme notre hôte, me trompe-je? Je vais me renseigner.

    Cordialement.

  130. diane said

    Je ne suis pas une experte dans le domaine de l’espace, mais, pendant les années qui ont suivi « l’alunissage » jusqu’à maintenant (le 20 juillet 1969 était l’anniversaire de mes seize ans), je n’ai pu m’empêcher de me poser des questions sur le fait que personne ne tentait de retourner sur la lune. Cela m’étonnait de la part des russes et surtout de la part des américains qui ne tentaient pas de construire une station sur la lune et donc éventuellement exploiter la lune (ils sont très fort sur l’exploitation de tout). Ce désintéressement m’a rendue sceptique.

    Je me suis posé des questions quand il y a eu des missions ratées et la fameuse explosion en vol. Quand j’ai entendu récemment qu’ils envisageaient d’y « retourner » en 2020, je me suis demandé pourquoi si tard?

    En revoyant les vidéos, je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur des choses simples dont vous avez débattu précédemment, comme le mouvement du drapeau, les ombres, la petitesse du LEM qui a transporté trois hommes, du matériel d’étude, de la nourriture, des batteries probablement énormes, une voiture – était ce une voiture pliante, gonflable – des ordinateurs à l’intérieur, un matériel d’évacuation des déchets, enfin j’en passe, un son qui arrive en même temps que l’image alors qu’on est à des milliers de km de la terre, et vraiment le pompon, la perte par la NASA, des vidéos originales. C’est bien commode quand on pense qu’aujourd’hui, notre technique nous permet de démontrer avec précision et certitude la véracité ou le trucage d’une vidéo.

    Je pense que si en 1969 on avait vraiment eu cette technique pour aller sur la lune, aujourd’hui on aurait déjà bâti des stations non seulement dessus, mais sur Mars et on ferait déjà du tourisme dans l’espace.

    • Aknoth said

      Chère Diane, je veux juste répondre à une de vos affirmation :

      « un son qui arrive en même temps que l’image alors qu’on est à des milliers de km de la terre »

      Comment expliquez vous que vous recevez l’image et le son en même temps lorsque vous regarder une coupe du monde en Afrique du sud alors que vous êtes à des milliers de kilomètres de la source?

      Le son comme l’image passent par des ondes électromagnétiques qui voyagent à la vitesse de la lumière. La vitesse de la lumière étant approximativement de 299 792 km/s, la lune se situant à 384 000 km de la terre… Je vous laisse faire le calcul, grosso modo, l’image ET le son arrivent sur Terre avec un décalage d’une seconde et 28 centièmes.

      • diane said

        Merci Aknoth pour la précision sur le son. J’aimerais maintenant des explications sur les autres questions posées et non posées.

  131. ysengrimus said

    Maintenant un astronome amateur qui cherchait à me boucher, quand je lui disais qu’on n’était jamais sortis de l’orbite terrestre, m’a fourni la liste suivante, qui ne se restreint pas aux programmes américains:

    – Luna 1, 2, 3, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17 (+ Lunokhod 1), 19, 20, 21 (+ Lunokhod 2)
    22, 23, 24;
    – Pioneer 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11;
    – Ranger 4, 5, 7, 8 et 9;
    – Mariner 2, 4, 5, 6, 7, 9, 10;
    – Zond 3, 5, 6, 7, 8;
    – Surveyor 1, 2, 5, 6, 7;
    – Mars 2, 3, 5;
    – Lunar Orbiter 1, 2, 4, 5;
    – Venera 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16;
    – Explorer 35, 49;
    – Viking 1, 2;
    – Pioneer Venus 1, 2;
    – Vega 1, 2;
    – Giotto;
    – Phobos 2;
    – Magellan;
    – Galileo;
    – Ulysses;
    – MUSES A;
    – Clementine;
    – Mars Global Surveyor;
    – Mars Pathfinder;
    – Cassini-Huygens;
    – Lunar Prospector;
    – Mars Odyssey;
    – Smart One;
    – Mars Express;
    – Mars Exploration Rovers (Spirit & Opportunity);
    – Comet 67P (Rosetta Space Probe);
    – Messenger;
    – Comet Tepmpel 1- Deep Impact;
    – Mars Reconnaissance Observer;
    – Venus Express;
    – New Horizons;
    – Phoenix;
    – SELENE;
    – Dawn;
    – Chang’ e-1;
    – Chandrayaan 1;
    – IKAROS;
    – Chang’e-2;

    Sans compter Apollo 8, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17;
    et (peut-être surtout) Voyager 1 et 2

    Noter que, les Apollo du canular à part (dois-je rappeller que, dans mon analyse, ces mission habitées sont restées en orbite inférieure), toutes ces missions extra-orbitales sont INHABITÉES. Toutes. C’est vachement parlant.

    En tout cas, le président Obama, lui, a sonné la fin du spectacle. Il a anullé le programme du “retour” à la lune et je le seconde. C’est que finalement c’est bien cher payé pour du Kubrick de bas calibre… Il devrait d’ailleurs s’attaquer plus méthodiquement au show parfaitement ruineux des guerres de théatres. Il est fort inefficace lui aussi, même dans la logique impérialiste la plus cynique.

  132. tchen said

    Je suis un scientifique. J’avais suivi comme beaucoup d’autres avec enthousisme l’évènement Apollo alors que je terminais ma thèse. J’ai lu avec intérrêt votre article assez bien documenté et argumenté. En regardant vers l’arrière avec l’objectivité dont tout scientifique se doit de ne s’écarter en aucun cas, je dois dire que je suis entièrement d’accord avec vous que c’était un canular orchestré.

    Je trouve dommage que votre article ne soit pas encore édité sur papier et distribué au public, car tout article indésirable apparu sur l’internet peut être effacé à tout moment sans votre avis. Votre article apportera à un public plus large, celui sans la capacité de surfer sur l’internet, sa part de vérité dans un contexte oú les médias ne le faisaient plus jadis et le font encore moins de nos jours. En un mot je voudrai vous féliciter chaleureusement pour votre perspicacité et votre courage d’allumer une bougie en honneur de la vérité.

    Je plains ceux qui ont essayé de vous contredire, niant une vérité devenue évidente, soit par ignorance, soit par mauvaise foi.

  133. Voirplusloinquesonnez said

    Ce faux atterrissage d’Apollo 11 a été filmé, peut être pour cacher de vraies images d’ovnis et de vies extraterrestres sur la lune.

    • Jacques Xing said

      Autant que je n’accorde aucun de crédit à ceux qui affirment que personne n’a allé sur la Lune, autant je trouve que les théories qui prétendent qu’il y a des vestiges extraterrestres un peu partout sont parfaitement loufoques. En passant, le film Apollo 18 et Transformers 3 ne sont que des oeuvres de fiction.

      [Et ceci est un amalgame facile et peu utile – Ysengrimus]

  134. Mic De la Pirandole said

    Il existe une règle d’or en histoire: le « recoupage » des sources pour établir la véracité des faits. Plus les sources sont multiples et concordantes, plus le fait rapporté a des chances d’être vrai. Or, dans cette histoire, nous n’avons qu’une seule source: la NASA. Donc cette histoire demeure sujette à caution d’un strict point de vue historique.

    Il parait que des sondes non-américaines ont récemment survolé la Lune et pris des clichés de sa surface. Il eut été par conséquent aisé de confirmer cette histoire en publiant des photos montrant les traces de l’expédition lunaire: j’entends les vieilles carcasses de LEM et le drapeau laissées par les astronautes. Où sont ces clichés si jamais ils existent?

    Cette histoire, telle celle des avions renifleur de l’époque, est difficilement crédible. Elle me rappelle cette phrase d’un humoriste de l’époque: « si les avions reniflent, c’est que l’affaire pue! »

    • ghislaintanguay said

      @Mic de La Pirandole

      Elles sont en ligne depuis hier ces photos.

      La théorie de la conspiration meurt de sa belle mort finalement, à moins que… les clichés, oui, les clichés sont truqués. Suis-je bête.

      [ils sont encore plus bas que truqués. Ils sont tout simplement non probants. Des taches ineptes comme on nous en poudre aux yeux depuis un bon moment. Je ne marche plus. – Ysengrimus]

      • ghislaintanguay said

        Ce qui est fascinant avec la science, en particulier avec l’astronomie et l’astro-physique, c’est que les non croyants sont toujours plus nombreux que les croyants. Les Galilée, Hubble, Lemaitre et autres ont passé pour des hérétiques au départ. A partir d’observation de taches ineptes, les scientifiques ont su développer de grandes théories qui, pour la plupart, sont confirmés aujourd’hui

        Votre force ne semble pas être la science. Les taches ineptes que vous voyez ne sont pas l’effet du hasard. Je vous conseille d’étudier la géologie de la lune ainsi que les propriétés physiques et climatiques de notre satellite pour bien comprendre que ces taches ineptes réfute votre raisonnement par l’entremise de ces clichés d’une précision inouie.

        Mais à vous lire, il semble que votre égo semble plus fort que toutes les preuves que la science peut apporter. Je vous souhaite une belle vie sur votre terre plate ou le soleil et les planète tourne autour de notre Terre, point central de l’univers.

        [Mon pauvre tout petit positiviste, vous confondez bien malencontreuseemnt Richard Nixon et Galilée, Planète-Intox et Planète-Science. Il y a plus d’une centaine de restes de sondes inabitées sur la lune et ces artéfacts artificiels ne confirment en rien une visite humaine effective sur cet astre. On nous ment de plus en plus ouvertement, sur la question, parce que la vérité s’approche et on craint pour les budgets et la mauvaise pube. Lâchez-moi avec la science astronomique, éthéré et mythologisée. C’est de basse magouille bien terrestre qu’il s’agit ici. Je ne vis pas sur la terre plate, c’est vous qui vivez sous la musique verbale du jovialisme confirmationniste du Meilleur des Mondes – Ysengrimus]

    • Jacques Xing said

      À l’époque l’Union soviétique suivait de très près les avancées américaines. Les Soviétiques avaient notamment les moyens de suivre les missions Apollo grâce à leurs stations de Simféropol et d’Evpatoria en Crimée. Pour anecdote, lors de la mission Apollo 11, les Soviétiques avaient la sonde Luna 15 en orbite. Pour éviter que les communications entre les deux sondes ne s’interfèrent, les deux superpuissances se sont soigneusement accordées des plages de fréquences. Les Soviétiques étaient des observateurs privilégiés des missions lunaires habitées américaines.

      • Le Boulé du Village said

        Ysengrimus a amplement commenté plus haut la contradiction soviétique sur la question lunaire… Cessez de constamment marteler vos arguments, Cela vous nuit plus qu’autre chose.

        Le Boulé

  135. C.I.A. said

    ON DIT QUE LE RIDICULE NE TUE PAS, QUEL DOMMAGE. TOUS LES CONSPIS SERAIENT EN VOIE D’EXTINCTIONS, MAIS APPAREMMENT CE N’EST PAS LE CAS!

  136. Le Boulé du Village said

    Citation d’un article récent de Cyberpresse:

    Trois mois et demi seront nécessaires pour que les sondes [GRAIL A et B] arrivent à destination, parcourant plus de 4 millions de kilomètres. Elles doivent arriver autour du Nouvel An [2012].

    Tandis qu’avec Apollo, le tout se « jouait » en deux ou trois semaines (ou moins). Mais on rit de qui?

  137. Vakoran said

    Merci à Jacques Xing pour sa patience et sa pédagogie, ça fait du bien dans une pareille page Web, qui devient peu à peu la référence incontournable pour obtenir les multiples arguments permettant de convaincre les sceptiques que l’homme a bien posé le pied sur son satellite naturel.

    Donc merci aussi à Ysengrimus qui joue son rôle de contradicteur afin de permettre l’émergence de ces nombreux et indubitables éléments contre l’hypothèse de la conspiration.

    [Au lecteur de se faire son propre jugement. N’en rajoutez pas trop dans le sens de la conspiration, par contre. L’idée d’un vieux canular propagandiste de la Guerre Froide suffit amplement. Et, quand on voit l’énergie confirmationniste investie par quelqu’un comme Xing, on est forcé de se dire que ledit canular perdure, indubitablement, notamment chez des gens qui ne conspirent pas spécialement sur quoi que ce soit… – Ysengrimus]

    • Le Boulé du Village said

      Hum, r’gardons-le un ti peu, le pitch de la fameuse pédagogie de ce monsieur Xing. Je cite:

      Les sondes GRAIL utilisent une méthode par incrémentation où l’apogée de l’orbite est progressivement augmenté à chaque passage du périgée

      Si quelqu’un AUTRE QUE XING peut m’expliquer ce que cette formulation « pédagogique » peut bien vouloir dire, parce que pour moi, c’est d’la poudre aux yeux de show off technique, rien d’autre.

      [Observation fort valable, Le Boulé. Mon cher Jacques, vous ne serez pas autorisé à répondre sur ceci. Voyons voir un peu si vos admirateurs vous comprennent autant qu’ils le prétendent – Ysengrimus]

      • Vakoran said

        Vous ne me ferez pas entrer dans ce jeu-là, surtout en coupant certaines choses au montage.

        Une fois encore, Jacques Xing explique les choses avec pédagogie, pour peu qu’on fasse l’effort de les lire. En l’occurrence, en donnant d’abord des informations générales et facilement compréhensibles, puis en détaillant et en allant plus loin, liens à l’appui.

        A chacun de choisir de se renseigner au niveau de détail qu’il souhaite. Je n’en trouve pas moins qu’il a parfaitement répondu à la question du Boulé dans son commentaire de 5h29.

        [Pas moi. Je trouve que Xing incarne candidement le tout du bluff scientiste actuel sur un vieux canular gangrené, qui devient de plus en plus encombrant pour la NASA contemporaine et ses thuriféraires. Et je ne coupe au montage que les injures inanes et les redites pesantes. Oui, sentez-vous concerné… – Ysengrimus]

      • Vakoran said

        « Pas moi. »
        C’est votre droit.

        « Je trouve que Xing incarne candidement le tout du bluff scientiste actuel sur un vieux canular gangrené, qui devient de plus en plus encombrant pour la NASA contemporaine et ses thuriféraires. »

        Quel rapport avec le fait qu’il tente de répondre à la question du Boulé ? Attaque ad hominem gratuite ?
        [J’attaque fermement le scientisme intimideur. Xing, je sais seulement pas c’est qui. Il pourrait s’appeler Zob ou Laurent Fabius que j’en ferais tout juste autant. Je combats son discours de frime scientiste qui intimide et baillonne le citoyen ordinaire sceptique, qui, lui, du coup, n’exprime plus ses doutes parce qu’on le traite implicitement de conspiro et d’ignare n’ayant pas le droit au chapitre gloriole de causer astronomie… – Ysengrimus]

        « Et je ne coupe au montage… »

        Je ne m’adressais pas à vous, puisque c’est Le Boulé qui a extrait de la réponse de Xing seulement ce qu’il souhaitait.
        [Vous me tataouinez. Le texte entier incriminé par le Boulé reste parfaitement visible et lisible un peu plus haut. La citation restreinte ne le rend pas moins opaque. Vous le décoderiez comment vous? – Ysengrimus]

        « que les injures inanes »

        Comme : « Xing incarne candidement le tout du bluff scientiste » ? Ou « Il a toutes les plumes au chapeau du scientéteux, ce zèbre là, les plus faisandées inclusivement. » ? (entre bien d’autres)
        [Redite pesante. Il les a ces plumes, je n’y peux rien. Lis(s)ez les, si ça vous fascine tant. Sa version des chose est partout, dans les racoins de ce billet-ci. Il ne cause que de ça, la lune… – Ysengrimus]

        « …et les redites pesantes. »

        Où en voyez-vous ? Quand je répète que Xing est pédagogue ? Pour expliquer et développer en quoi il l’est ? Allons…

        Et puis laissez donc le Boulé répondre !
        [Il a toujours ben en belle… – Ysengrimus]

        Je vous l’ai dit (et je prends donc le risque de le redire, car c’est important et que je développe), le rôle de contradicteur ultime que vous endossez n’a rien de facile, et je ne puis qu’admirer votre constance à vous y tenir. Sincèrement.
        [Attention aux redites pesantes. Le ruban s’allonge. On est pas sur le forum-papote-stérile GROSPIXELS ici. On discute contenu… – Ysengrimus]

  138. rm said

    Ben, à chaque fois que la sonde est le plus proche de la terre (le périgée) on l’en éloigne un petit peu, afin que l’apogée (la distance la plus éloignée de la terre) soit augmentée aussi. Un éloignement de la terre progressif au fur et à mesure des tours de la sonde autour de la terre.

    J’ai bon ?

    [Alors que les Lunatiques 1969-1972 foncaient, eux, vers la lune comme une balle de fusil? Je croyais que c’était toujours impossible. J’ai autre chose pour vous, plus simple. Ces sonde inhabitées vont VRAIMENT sur la lune, elles. Il faut donc se taper le voyage orbital en tortillons graduellement amplifiés, pour de vrai, dans ce cas-ci… – Ysengrimus]

    • Jacques Xing said

      Monsieur Rm, vous avez parfaitement compris:

      http://www.spaceflight101.com/grail-science-obejectives-and-techniques.html

      À titre informatif aux lecteurs intéressés

      Plusieurs sondes lunaires ont utilisé la trajectoire « par incrémentation », notamment la sonde indienne Chandrayaan:

      Mais, cette technique n’était pas particulièrement maitrisée dans les années 1960, car nécessitant des calculs complexes. Ainsi, les sondes de l’époque de la conquête lunaire débutant avec Luna 2 en 1959 et se terminant avec la sonde Luna 24 en 1976 utilisaient une approche directe. Les sondes soviétique Zond 4 à 8, américaines Range 3 à 9, Surveyor 1 à 7, Lunar Orbiter 1 à 5 ont également tous utilisé la technique directe.

      Aujourd’hui avec les progrès en informatique, il n’y a pas de raison pour ne pas exploiter des trajectoires plus économiques en termes énergétiques, c’est-à-dire plus économique en termes de carburant. D’autant plus qu’avec l’augmentation de la durée de vie des différentes composantes électroniques (la durée de vie d’une sonde est surtout limitée par la quantité de carburant à bord nécessaire pour effectuer les différentes corrections de trajectoire et d’attitude), le délais occasionné par une trajectoire lente n’est pas un inconvénient majeur.

  139. Patrick said

    Pour Ysengrimus, en rapport à :

    « Alors que les Lunatiques 1969-1972 foncaient, eux, vers la lune comme une balle de fusil? Je croyais que c’était toujours impossible. J’ai autre chose pour vous, plus simple. Ces sonde inhabitées vont VRAIMENT sur la lune, elles. Il faut donc se taper le voyage orbital en tortillons graduellement amplifiés, pour de vrai, dans ce cas-ci… – Ysengrimus »

    Il faut bien différencier sonde inhabités et les missions habités sur la Lune ! Les sondes inhabités peuvent se permettre de voyager plus longtemps alors que les missions habités non … Le voyage des sondes GAIL est plus économique mais beaucoup plus lent que les missions habitées vers la Lune.

    [Les missions habitées voyageraient bien trop lentement, effectivement. C’est pour cela qu’elles restèrent TOUTES en orbite inférieure… – Ysengrimus]

    • Jacques Xing said

      Bon, j’explique de nouveau en reformulant:

      Les missions Apollo ont utilisé la deuxième vitesse cosmique, c’est-à-dire la vitesse de libération, qui est de 11,2km/s par rapport au centre de la Terre. Cette vitesse est celle où l’énergie cinétique communiquée à la fusée est égale à son énergie potentielle gravitationnelle, de sorte qu’avec une impulsion initiale, il est possible de s’éloigner indéfiniment de la Terre. Les missions en orbite terrestre font appelle à la première vitesse cosmique, qui est e 7,9km/s par rapport au centre de la Terre. C’est la vitesse nécessaire pour qu’à partir de la surface de la Terre, la vitesse horizontale communiquée à l’engin compense exactement la vitesse de chute, de sorte que l’engin subit une chute sans fin autour de la Terre. Une telle trajectoire est appelée orbite. Les lois de la mécanique orbitale sont les mêmes pour un engin habité que pour un engin automatique, sauf lorsqu’un engin est habité, il faut tenir compte du facteur humain.

    • Patrick said

      [Les missions habitées voyageraient bien trop lentement, effectivement. C’est pour cela qu’elles restèrent TOUTES en orbite inférieure… – Ysengrimus]

      Vous faites erreur… Puisque les missions habitées N’ONT PAS utilisés cette technique par incrémentation. Elles ont fait un vol directe beaucoup plus rapide justement !

      [Ah bon, direct? Comme une balle de fusil, maintenant. Eh ben, comme vous le diriez, chers cousins de France: C’est un scoop… – Ysengrimus]

  140. Patrick said

    Vous aviez d’autres informations concernant les voyages vers la lune des missions Apollo? Par « vol direct » j’espère que vous aurez compris « sans rotation autour de la Terre » comme les sondes GAIL … Je vous passe les corrections de trajectoire d’Apollo et de sa satellisation autour de la Lune avant l’alunissage.

    Pourquoi êtes-vous si condescendant?

    [Pourquoi êtes-vous si certain qu’un vol vers la lune sans rotation autour de la terre, cardinale impossibilité physique et astronomique de tous les temps, est subitement survenu magiquement six fois, sans emcombre, en 1969-1972? Pourquoi êtes vous si enfantin de refuser de vous rendre compte que PERSONNE n’a expliqué ici comment un accès TOUJOURS OBLIGATOIREMENT en spirale graduellement croissante vers la lune « prit » trois jours en 1969-1972 et prend trois mois et demi aujourd’hui? Je me doute bien qu’il aurait fallu faire vite à l’époque et que le mythe contemporain de la faute-à-pas-de-fric est censé endormir tout le monde. Mais il reste que rien ne vous est proprement expliqué ici, Patrick, et pourtant vous gobez. Pourquoi? – Ysengrimus]

    • ghislaintanguay said

      « Une fois placés en orbite basse, les vaisseaux Apollo (LEM et modules de Commande et de Service) ainsi que le troisième étage de la fusée effectuent un tour et demi autour de la Terre puis le moteur du troisième étage est rallumé pour injecter l’ensemble sur une orbite de transfert vers la Lune. L’injection se traduit par une augmentation de la vitesse de 3 040 m/s (10 000 km/h). Environ une demi-heure après la fin de la poussée, le Module de Commande et de Service (CSM) se détache du reste du train spatial puis pivote de 180° pour venir repêcher le LEM dans son carénage. Après avoir vérifié l’arrimage des deux vaisseaux et pressurisé le LEM, les astronautes déclenchent par pyrotechnie la détente de ressorts situés dans le carénage du LEM : ceux-ci écartent le LEM et le CSM du troisième étage de la fusée Saturn à une vitesse d’environ 30 cm/s. Le troisième étage va alors entamer une trajectoire divergente qui, selon les missions le place en orbite autour du Soleil ou l’envoie s’écraser sur la Lune.

      Durant le trajet de 70 heures vers la Lune, des corrections peuvent être apportées à la trajectoire du CSM et du LEM pour optimiser la consommation finale de propergols. Initialement, le déroulement d’une mission Apollo prévoyait une quantité relativement importante de carburant pour ces manœuvres. À l’usage, à peine 5 % de cette quantité sera consommée grâce à la précision de la navigation. Le train spatial est mis en rotation lente pour limiter l’échauffement des vaisseaux en réduisant la durée de l’exposition continue au Soleil64.

      Une fois arrivé à proximité de la Lune, le moteur du module de commande est allumé pour placer les vaisseaux en orbite en les freinantN 13. Si ce freinage n’est pas réalisé, la trajectoire permet aux vaisseaux de revenir se placer en orbite terrestre après avoir fait le tour de la Lune sans utiliser leurs moteurs. Cette disposition sauvera d’ailleurs la mission Apollo 13. Un peu plus tard, le moteur du CSM est utilisé une deuxième fois pour placer les deux vaisseaux sur une orbite circulaire de 110 km d’altitude. »

      [Du Jules Verne – Ysengrimus]

      • ghislaintanguay said

        Nope, pas du Jules Verne mais plutôt le véritable trajet de nos missions Apollo.

        Je ne crois pas que Jules Verne eu été en mesure de laisser un LEM sur la lune. LEM qui a laissé des traces visibles sur le sol lunaire précédé de trace de pas (humains? ou Extra terrestre?) dont ont peu au final en admirer les clichés depuis une semaine sur le web 🙂

        [Ouais, les vieilles photos bidons rebattues de taches fugaces qui ne convaincrons que les gogos et les ahuris. En attendant vous devriez fournir votre source pour la citation précédente. Ce serait quand même moins enfantin. – Ysengrimus]

      • ghislaintanguay said

        Mes sources sont aujourd’hui celles d’internet comme tout le monde tout simplement parce que la liberté de s’exprimer librement est encore possible aujourd’hui sur ce média et ce jusqu’à quand je ne sais pas donc j’en profite pendant qu’ il en est encore temps pour exprimer ma réflexion comme tout un chacun ici sur ce canular de voyage sur la Lune.

        [réflexion confirmation de l’option ronron sur la question. On connait la chanson. Ne craint aucun baillon dans les cyber-gyrons des Hardis Compagnons de la Confirmation… – Ysengrimus]

    • Patrick said

      « cardinale impossibilité physique et astronomique de tous les temps »
      Ah bon? En quoi est-ce impossible? Si je suis certain de ces voyages c’est justement que c’est du domaine de réalisable…

      « sans emcombre, en 1969-1972 ? »
      N’oubliez pas Apollo XIII …

      « un accès TOUJOURS OBLIGATOIREMENT en spirale graduellement croissante vers la lune « prit » trois jours en 1969-1972 et prend trois mois et demi aujourd’hui ? »

      Faux! D’une, les vols n’ont fait aucune « spirale » autour de la terre. De plus, il n’est pas nécessaire de faire des « spirales » pour aller explorer l’espace.

      De deux, vous ne souhaiter apparemment pas comprendre la différence entre les missions habités et les sondes. Ce qui vous chagrine encore plus est cette différence temporelle.
      Bref. Apollo en trois jours impossible ? Que dire des sondes Luna 1 et 2 qui atteignent la Lune en 33-34 heures et Luna 9 et 13 qui s’y posent au bout de … trois jours? On parle ici de missions soviétiques donc aucune manipulation américaine …

      [Ouf… Xing va devoir vous expliquer une ou deux notions élémentaires au sujet des voyages d’un projectile artificiel vers un satellite naturel… Quant à Luna-coque-de-noix ses performances ne concernent que Luna-coque-de-noix… – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        Je ré-explique pour ceux qui n’ont pas compris la mécanique orbitale.

        Pour qu’un engin puisse atterrir sur la Lune, il faut d’abord qu’il s’éloigne de la Terre. Lors des missions GRAILs les satellites sont d’abord satellisés autour de la Terre. Une orbite est elliptique, la partie la plus proche de la Terre est le périgée, la partie la plus haute est l’apogée et la Terre occupe l’un des deux foyer de l’orbite. Une orbite possède un certain niveau d’énergie, qui correspond à la somme de l’énergie cinétique(la sonde ayant une certaine vitesse par rapport à un référentiel géocentrique) avec l’énergie potentielle gravitationnelle(la sonde étant située à une certaine distance rapport au centre de la Terre). Si au périgée on augmente la vitesse de la sonde, cette dernière va utiliser l’énergie cinétique supplémentaire pour augmenter l’altitude de l’apogée, mais l’altitude du périgée sera conservée. Il en résulte que l’énergie de l’orbite a augmenté et l’ellipse de l’orbite devient plus allongée. Les sondes GRAILs augmenteront progressivement l’énergie de leur orbite par incrémentation, donc l’apogée de l’orbite elliptique, jusqu’à ce que l’apogée soit suffisamment haut pour que les sondes puissent se satelliser autour de la Lune, la distance Terre-Lune étant de l’ordre de 400 000km.

        Lors des missions Apollo, cette technique par incrémentation de l’apogée ne fut pas utilisée, car plus complexe et beaucoup plus lente. La capsule était d’abord placé en orbite terrestre basse pour un checkup final avant que le moteur du CSM ne communique directement la vitesse de libération nécessaire pour qu’un engin puisse s’éloigner indéfiniment de la Terre. Ainsi, la durée du voyage dépend la technique choisie de sorte que le temps nécessaire pour aller de la Terre à la Lune peut varier de 36 heures à une année complète.

    • Jacques Xing said

      « [Pourquoi êtes-vous si certain qu’un vol vers la lune sans rotation autour de la terre, cardinale impossibilité physique et astronomique de tous les temps, est subitement survenu magiquement six fois, sans emcombre, en 1969-1972? Pourquoi êtes vous si enfantin de refuser de vous rendre compte que PERSONNE n’a expliqué ici comment un accès TOUJOURS OBLIGATOIREMENT en spirale graduellement croissante vers la lune « prit » trois jours en 1969-1972 et prend trois mois et demi aujourd’hui? Je me doute bien qu’il aurait fallu faire vite à l’époque et que le mythe contemporain de la faute-à-pas-de-fric est censé endormir tout le monde. Mais il reste que rien ne vous est proprement expliqué ici, Patrick, et pourtant vous gobez. Pourquoi? – Ysengrimus] »

      En réalité, la majorité des sondes lunaires ont employé la méthode « directe », c’est la cas des sondes américaines (Lunar Prospector, LRO, Pioneer 0 à 4, P-1, P-3, P-30 et P-31, Ranger 3 à 9, Surveyor 1 à 7, Lunar Orbiter 1 à 5), mais également des sondes soviétiques (Luna 1 à 24, Zond 4 à 8). Ainsi, la méthode directe n’est aucunement une impossibilité, mais au contraire une méthode largement utilisée à la fois par les Américains et par les Soviétiques. Ce n’est qu’avec les développements récents en informatique que la méthode par « incrémentation », plus complexe et beaucoup plus longue, est devenue plus utilisée, car plus économique sur le plan de la consommation de carburant.

      La méthode « directe » était utilisée à l’époque, car étant plus simple et plus adapté pour un vol habité, conséquence du facteur humain dans l’équation. Aujourd’hui, la méthode par incrémentation est plus utilisée, car le développement informatique et l’augmentation de la durée de vie des sondes rendent cela possible.

      [Pourquoi « direct » entre guillemets, Jacques? Je ne vais pas vous apprendre à vous qu’il s’agit de joindre un astre qui, lui aussi, tourne, en orbite, et pas lentement… – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        J’ai mis les guillemets pour mettre le mot en valeur d’une part et d’autre part, les termes « directs » et par « incrémentation » sont des termes pédagogiques que j’utilise pour faciliter la compréhension.

        Je sais très bien que la Lune tourne autour de la Terre, en fait une trajectoire « directe » entre la Terre et la Lune n’est pas un trajectoire rectiligne, il s’agit d’une trajectoire courbe, conséquence des lois de la gravitation. La trajectoire de l’engin lunaire est établie en tenant compte du déplacement de la Lune. Il faut effectivement que la sonde croise la trajectoire orbitale de la Lune non seulement dans l’espace, mais également dans le temps pour pouvoir se placer en orbite autour. Cela est à la fois valable pour la méthode « directe » et la méthode par « incrémentation ».

      • Patrick said

        Tout ça pour ça ? Il va maintenant falloir exposer vos arguments Ysengrimus ! A savoir concernant vos propos :

        « cardinale impossibilité physique et astronomique de tous les temps » Lesquelles ? Pourquoi ?

        « un accès TOUJOURS OBLIGATOIREMENT en spirale » Depuis quand et pour quelles raisons ? N’avons nous pas déjà démontré le contraire avec les sondes américaines et soviétiques …

        « Xing va devoir vous expliquer une ou deux notions élémentaires au sujet des voyages d’un projectile artificiel vers un satellite naturel » … Puisque vous ne semblez pas d’accord avec Monsieur Xing, quels sont vos explications ?

        Je vous remercie …

        [Relisez mon billet. J’y expose mes arguments. Je vous remercie – Ysengrimus]

  141. Patrick said

    Je vois que l’entourloupe est un art… je suis convaincu que vous vous sentez coincé dans votre ignorance en la matière… Sur ce attendons ce Monsieur Xing… Mais vous vous enfoncez…

    [Xing revient toujours… et il est si pédagogue. Attendons donc, Patrick. Je profite de l’occasion pour vous signaler qu’il y a un protocole de modération par ici. Si vous l’enfreignez, je caviarde sans sommation… – Ysengrimus]

    • PanoPanoramique said

      La capsule était d’abord placé en orbite terrestre basse
      FAIT – C’EST EN ORBITE BASSE QUE CES MISSIONS FURENT, EXCLUSIVEMENT

      pour un checkup final avant que le moteur du CSM ne communique directement la vitesse de libération nécessaire pour qu’un engin puisse s’éloigner indéfiniment de la Terre.
      MYTHE – C’EST ICI, JUSTE ICI, QUE VOUS MENTEZ ET VOUS LE SAVEZ…

      [Je seconde – Ysengrimus]

      • Patrick said

        « pour un checkup final avant que le moteur du CSM ne communique directement la vitesse de libération nécessaire pour qu’un engin puisse s’éloigner indéfiniment de la Terre. »
         » MYTHE – C’EST ICI, JUSTE ICI, QUE VOUS MENTEZ ET VOUS LE SAVEZ… « 

        Ne croyez vous pas qu’il serait plus intéressant d’exposer vos arguments ? En quoi est-ce un mythe ?

        [Relisez le rouleau du débat… – Ysengrimus]

      • PanoPanoramique said

        Moi, mon critère c’est pas les hostie de Soviets (des incapables, des menteurs, des barils de vodka, des bandits d’état – vous en faites des petits saints ici parce que ça fait ben votre affaire d’en faire les arbitres de vos menteries). Moi, mon critère c’est le secteur privé. Si la lune c’était allable, tiens toi ben que le secteur privé aurait organisé des ballades pour milliardaires par là bas, à cent millions la promenade. Les seuls voyages de tourisme cosmique de cette nature se passent aujourd’hui EN ORBITE INFÉRIEURE, même par ceux qui en ont un fameux de gros motton d’argent à flauber pour se cramper. Pourquoi Bill Gates a pas un chalet-bubulle sur la lune? Parce que c’est pas encore allable là bas. Point. Ysengrimus est de la gau-gauche mais il voit juste: on nous a menti. On a bluffé nos pères et grand-pères pour des enjeux de guerre froide perdus dans le passé, pis là on est pognés avec UN MYTHE, un rêve éveillé duquel ont veut pas se réveiller.

      • Patrick said

        Hallucinant ! La lune n’est la propriété de personne ! La lune ne s’achète pas ! Donc Bill Gates peut garder les millions pour son association …

        Pour ce qui concerne les touristes de l’espace, les voyages privés dans l’espaces n’ont pas commencé, les phases de test oui, mais les vols organisés NON ! Qui sait si dans vingt ans le secteur privé n’ira pas plus loin que l’orbite basse ? Si les millions sont là pour le permettre …

        C’est quand même un peu pauvre comme argumentaire, rien de très scientifique avouez-le …

      • PanoPanoramique said

        Yo le Taon, mélange pas toute là, dans tes ptites envolées démagos. Pas en train de dire que la lune est à Bill Gates. En train de dire que c’est pas allable. Dans vingt ans, dans vingt ans… C’est donc ben dur. C’est donc ben long… Toutes ces promesses mirifiques d’ivrognes pour dans vingt ans confirment aussi imparablement que c’était du plein chiqué en 1969-1972. Tu te penses plus scientifique avec tes ptites picosses de mouche du coche sans substance pis ta prospective de tireuse de cartes?.

        Pour les voyages privés à gros tarif dans l’espace, c’est toi que t’es pas trop trop scientifique-journalistique-factuel, mon tit Pat… Jamais entendu parler du millionnaire forain Guy Laliberté? Un autre clown de l’orbite inférieure, mais lui, au moins, il l’assume, son nez rouge…

        [Excellente observation de portée générale, PanoPano. Laliberté a effectivement payé 35 millions de dollars pour sa petite escapade courtichette en orbite basse. Lui et nombre de ses semblables rupins gavés casqueraient bien $150 ou $200 millions pour aller, hum, wow, tripper sur la lune. « On » pourrait lever un petite milliard de dollars ou deux juste avec ces guignols là, et vite fait, SI ON ÉTAIT SEULEMENT CAPABLES D’Y ALLER POUR DE VRAI. Pan dans l’argument de la-faute-à-plus-de-fric, donc. Des ressources pognons colossales, il y en aurait, allez. Ceci dit, ne vous tuez pas trop à constater l’incurie de Patrick. On parle d’un gars qui croit qu’on se tire directement vers la lune, comme avec l’ogive du canon de Jules Verne. Il a aussi mal lu ses encyclopédies de gamin que le journal matinal… Mais enfin, je vous laisse aller, en vous demandant simplement de ne pas devenir trop ad hominem avec ce faible… – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        Aujourd’hui le privé n’a pas la capacité d’envoyer de façon indépendante des astronautes en orbite basse. Guy Laliberté est allé dans l’espace à bord de la fusée Soyuz développé par le gourvernement de l’Union Soviétique, opéré aujourd’hui par l’agence spatial publique russe Roscosmos, et non pas par une société privée. En revanche, les vols commerciaux des vaisseaux Soyuz sont commercialisés par une société privée, Space Adventure. C’est-à-dire que cette dernière s’occupe de faire la publicité, de trouvé les clients et d’arranger les transactions financières, mais cette entreprise n’a pas développé de vaisseaux spatiaux opérationnels et n’opère aucun lancement à proprement parlé.

        Les vols en orbite basse sont beaucoup plus simple et plus économique qu’un voyage vers la Lune. Ce dernier a couté l’équivalent de 150 milliards de dollars pour six alunissage. Les coûts par vol tournent autour de 5 milliards US avec un coût de développement de 100 milliards. Aucune société privée n’est prête à assurer seul un tel coût et un tel risque pour un marché aussi restreint.

      • Patrick said

        Merci Monsieur Xing (et non Xinq comme j’ai pu faire l’erreur auparavant) de confirmer [disons: de faire écho à… – Ysengrimus] mes propos du post 142.

        Richard Branson et son Virgin Galactic semble bien seul à s’intéresser à l’espace et ne supportera pas les coûts d’un Programme Lunaire…

        [Attendu qu’il sera purement et simplement impossible pour quiconque d’y aller, pour de longues décennies encore… – Ysengrimus]

      • Jacques Xing said

        J’ajouterais aussi que le Virgin Galactic ne prévoit d’opérer qu’en vol suborbital, c’est-à-dire un vol purement parabolique qui n’a rien à voir avec un vol de Soyuz et de STS. Le privé ne maîtrise toujours pas le vol spatial et un vol suborbital est beaucoup plus simple qu’un vol en orbite, mais cela ne prouve pas qu’un vol orbital est impossible, tout comme l’incapacité et le manque d’intérêt du privé pour le vol lunaire ne prouve pas que le vol lunaire est impossible.

        [Vos lecteurs jugeront de cela… – Ysengrimus]

  142. Patrick said

    Petit rappel couillon du Québec

    « Sont refusés, sans sommation ni explication, les textes suivants …Les insultes inanes à l’égard d’Ysengrimus ou des autres intervenants »

    Ensuite …

    « Dans vingt ans, dans vingt ans… C’est donc ben dur. » et «  »On » pourrait lever un petite milliard de dollars ou deux juste avec ces guignols là, et vite fait »

    Pour le secteur Privé je n’en doute pas ! Quel richissime est près à consacrer plusieurs millions ou milliard pour aller sur la Lune ? Aller donnez un nom ? En attendant vos réponses, je n’en vois qu’un qui s’y intéresse … Richard Branson ! De là à ce qu’il avance encore des biftons pour un voyage lunaire … Donc on attent les biftons !
    Sinon vous avez un souci historico-économique ! Durant la guerre froide, peu importe le coût d’un tel voyage, il fallait être les premiers ! Maintenant que la « guerre » est finie, nul besoin de se précipiter.

    « Tu te penses plus scientifique avec tes ptites picosses de mouche du coche sans substance pis ta prospective de tireuse de cartes? »

    Qu’avez vous apporté comme preuve scientifique du « Faux » pas de l’homme sur la Lune ? Rien ! Nada ! Alors allez contredire mes propos avant de dire que je fais erreur !

    « Pour les voyages privés à gros tarif dans l’espace, c’est toi que t’es pas trop trop scientifique-journalistique-factuel, mon tit Pat… Jamais entendu parlé du millionnaire forain Guy Laliberté? Un autre clown de l’orbite inférieure, mais lui, au moins, il l’assume, son nez rouge… »

    Oh mais depuis quand Soyouz est le fruit d’un organisme privé ? Rappellez vous vos propos : « Moi, mon critère c’est le secteur privé. Si la lune c’était allable, tiens toi ben que le secteur privé aurait organisé des ballades pour milliardaires par là bas, à cent millions la promenade »

    Dans le cas des Laliberté, Tito, Simonyi et autres touristes spatiaux cela s’est fait dans l’encadrement de l’agence spatiale fédérale russe et non d’un « secteur privé » comme le seront les voyage Virgin Galactic du sieur Branson !

    Enfin, je m’adresse au Sieur Ysengrimus …

    « On parle d’un gars qui croit qu’on se tire directement vers la lune, comme avec l’ogive du canon de Jules Verne. »

    Relisez mon post 140 ! (« vol direct » j’espère que vous aurez compris « sans rotation autour de la Terre » comme les sondes GAIL … Je vous passe les corrections de trajectoire d’Apollo et de sa satellisation autour de la Lune avant l’alunissage.)
    Mais j’attends toujours vos explications concernant vos propos : « un accès TOUJOURS OBLIGATOIREMENT en spirale » et « cardinale impossibilité physique et astronomique de tous les temps » que vous avez appris dans vos « encyclopédies de gamin » ?

    Sur ce, je vous souhaite malgré tout une bonne journée.

    [Que c’est lassant – Ysengrimus]

  143. catoito said

    Sans prendre position sur le débat, je voudrais faire une observation subsidiaire mais importante. Elle concerne le profil sociologique de ceux qu’Ysengrim appelle les séléno-sceptiques et ceux qu’Ysengrim appellerait certainement les séléno-confirmationnistes. On ne peut pas généraliser, naturellement, mais il reste que le séléno-confirmationniste de service ici est un homme jeune, qui n’a pas vu de visu les événements de 1969 et ne parle pas anglais (Jacques Xing). Le séléno-sceptique de service, Ysengrimus, est un homme plus vieux, qui a vu la propagande lunaire à la télé (il avait onze ans en 1969) et qui parle anglais. Je trouve vraiment fort piquant que les pro-lune soient des jeunes du monde et que les anti-lune soient des vieux anglo-américains (ou canadiens). Faites de ceci ce que vous voudrez.

    [Très intrigante observation, Catoito. Je comprenais fort mal l’anglais entre onze et quatorze ans mais mon papa, ancien combattant de la Royal Canadian Navy, traduisait et glosait tout pour moi. Rivés devant le poste, on suivait ça comme des passionnés. J’y croyais alors, comme, au même age je croyais au catch. Je n’y crois plus. On m’a menti. Et des enfants mythifiants perpétuent ce mensonge sur le ton ex cathedra du scolastique faussement impartial, et cela me crispe. – Ysengrimus]

    • Patrick said

      Quelle différence entre avant et après ? Les images restent les même pour les anciens et les jeunes ? Sinon vous avez d’autres vidéos à nous proposer ?

      Et au contraire, je dirai qu’il y a beaucoup plus de Séléno-sceptiques chez les jeunes … Mais ce n’est que mon point de vue …

    • Jacques Xing said

      De mon expérience, les personnes qui adhèrent à la théorie du complot sont généralement les jeunes et qui plus est les jeunes qui n’ont pas de formation scientifique et ou technique. J’ai en effet constaté une diminution notable du nombre de personnes croyant à la théorie du complot du secondaire à l’université.

      De plus, je tiens à préciser que malgré que je m’exprime mal en anglais et que ma compréhension de l’anglais oral dépend fortement de l’accent de mon interlocuteur, ma compréhension de l’anglais écrit est parfaitement satisfaisante. D’ailleurs la majorité des ouvrages que je lis sur l’aviation et l’espace sont en anglais.

      [Tiens donc. Voyons si vous comprenez le français maintenant alors, cher Jacques: il n’y a pas de théorie du complot ici. – Ysengrimus]

      • ghislaintanguay said

        Cher Catoito,
        Il est de mon devoir de vous rappeler à l’ordre au niveau de ces mathématiques très primaires que sont les statistiques. L’échantillon que vous observer ici n’est pas probant statistiquement. Il est impossible d’observer à l’aide de point une courbe ou une tangente pour soutenir votre thèse avec un échantillon de trois individus. Les pro-lunes des Jeunes du monde :). Elle me fait bien rire celle-là, qui sont donc LES Jeunes du monde. Et le ronflement du maitre avec son petit papa de la Royal Navy qui acquiesce à votre thèse me conforte en ce sens qu’il perd toute impartialité du moment qu’on lui donne raison. [Note: je ne suis JAMAIS impartial – Ysengrimus]

        De plus, je me permet de vous dire que lorsque les événements sont survenus en 1969 j’avais six ans. J’ai donc vécu cet événement et aujourd’hui je parle, je lis et j’écoute couramment l’anglais. J’aurais même l’audace de prétendre parler l’espagnol puisque je travaille à partir d’Amérique centrale deux mois par année.

        Et pourtant, pourtant je crois que les hommes ont posés les pieds sur la lune, je crois à la Théorie M, et qu’il existe plusieurs civilisations intelligentes dans l’Univers.

        Ne lâchez surtout Catoito ainsi que PanoMachin, vous ne faite que prouvez que notre très cher Ysmengma ne trouve stupide que ceux qui semble les plus structurés et intelligents… merci les taons..

        [Notez, monsieur l’homme qui voyait tout dès six ans, que votre petite anecdote personnelle est trois fois plus restreinte numériquement que celle de l’hypothèse de Catoito, conséquences d’insignifiance statistiques inclusivement… – Ysengrimus]

      • ghislaintanguay said

        Vous auriez du noter le sarcasme dans ma réponse, Mossieur qui trouve « Très intrigante observation » ce que Calaito démontre par une statistique nulle mais bon, je suis persuadé que tel un chrétien ou un libéral, lorsque vous prenez position, rien ni personne ne vous feras changer d’idée.

        Je retourne donc a ma lecture de Science et Vie qui eux, comme TOUTES les revues scientifiques sur la planète n’ont pas le choix d’y croire car le nouveau modèle sur la naissance de notre planète et du système solaire a été bâti autour d’échantillons lunaire ramené par… une mission Apollo.

        Longue vie a la science et ma foi, bonne continuité aux chevaux pourvu d’oeilleres 🙂

  144. C.I.A. said

    Juste le fait de dire -à deux reprises de sucroit- que le LEM n a pas d’ailes fait de vous un clown. Depuis quand des ailes dans le vide de l’espace?

  145. C.I.A. said

    De simples tortues de la sonde soviétique ZOND 5 de 1968 ont survécu aux radiations ‘MORTELLES » de la ceinture de Van Allen. Alors l’argument « MASSUE » des conspis vient de ce désintégrer ENCORE!

    • Che002 said

      Les vols soviétiques sont un canular de la guerre froide. Trouvez nous ne serait-ce qu’un film, une photo d’un vol spatial soviétique. Bien sûr qui ne soit pas un vulgaire montage photoshop d’un bricolage de boite en carton auquel on aurait rattaché de façon grotesque des cannes de conserves sur fond de paysage désertique de la Sibérie. Même Gagarine qui bizaremment a été victime d’un « accident » d’avion… sans doute avait-on peur d’une défection à l’Ouest ce qui aurait révélé la supercherie. Il suffit d’avoir volé un jour sur aeroflot, la compagnie aérienne nationale russe, pour apprécier à sa juste valeur et mesurer toute l’étendu du savoir du génie aéronautique russe…

  146. al said

    Mais si les américains sont des menteurs, l’euphorie de la conquête spatiale, cette maladie inculquée au nom de la guerre froide, la peur du « rouge ». Il existe de fausses observations de PLT montées de toute pièce, qui compromettent ce vol lunaire d’Apollo 11. Les astronomes qui se sont fait enregistrer par les organismes astronomiques, ne se connaissent pas. Les rapports des PLT sont erronés, les astronautes n’ont jamais utilisé de jumelles pour observer le cratère Aristarque, à une distance de 700 km d’eux. Ils sont forts, ça me rappelle « l’homme qui valait 3 milliards » 🙂

    Les scientifiques de l’époque ont manqué de rigueur, ils ont été influencés, et maintenant les conspirationnistes les rappellent à l’ordre 🙂 On n’a pas pas à avoir honte, nous!

  147. Catoito said

    La citation du jour:

    La distance Terre-Lune est d’environ 402 336 kilomètres et les astronautes d’Apollo mettaient trois jours [sic] pour la parcourir. Lancées de la base militaire de Cap Canaveral en Floride le 10 septembre 2011, les deux sondes GRAIL ont mis trente fois plus de temps et parcouru plus de quatre millions de km pour atteindre l’orbite de la lune.

    La justification du jour:

    Ce long périple, qui a permis de consommer peu de carburant et d’énergie, a donné aux responsables de la mission plus de temps pour surveiller le bon fonctionnement des sondes et de leurs instruments à bord, explique la NASA.

    Pathétiques. SOURCE.

    • Titus said

      Où est le pathétique dans cette explication ?

      [Relis mon billet, Titus… – Ysengrimus]

      • çamousse said

        Vous vous bornez encore à ne pas prendre en compte l’économie faites par le voyage des sondes GRAIL contrairement aux voyages des missions Apollo ? Décidément on ne peut rien faire de vous…

        [Ni de vous… – Ysengrimus]

  148. Igni said

    Bonjour à tous,

    Après lecture de cette discussion, au fil des arguments et autres attaques inutiles dénuées de logique, je me pose la question, Où est l’argumentaire attendu du doute permis? Certes, on peut et il faut douter… Mais le fait de douter en lui même n’apporte rien. Si on ne recherche ni notions, ni arguments en faveur du doute où de bien de sa non validité, à quoi cela sert de douter?

    Je vois des questions purement scientifiques, auxquelles certains répondent par des faits scientifiques réels. Et pourtant, pour seule réponse il n’auront qu’un « ça ne veut pas dire que … », vous posez une question… si vous ne voulez pas connaitre la réponse, ne la posez pas. (Surtout pour certaines qui sont d’un niveau actuel du collège)

    Il est bien plus facile de nier un fait que d’essayer de l’expliquer, et je crois malheureusement que certains préfèrent la facilité. De plus, il est aisé de se tromper sur un fait lorsqu’on ne connait pas grand chose aux sciences impliquées (tout le monde ne peut pas tout connaître, et c’est bien pour cela qu’il existe des formations spécialisées). Exemple : Les feux follets des marécages qui ne sont autre que les gaz s’enflamment. Prenez vous votre pharmacien pour un sorcier juste parce qu’il vous soigne avec des plantes? Allez vous le brûler parce que vous ne savez comment il vous guérit?

    Allons, pourquoi ce qui est occulte à certains est l’oeuvre d’esprit tordu? La méconnaissance ne fait qu’ accroître les préjugés. Il n’y a nul raisonnement sur ce fil, car nul débat, seulement une explication scientifique remballée par un « blabla bla fric, ça veut pas dire que … » Non, certes, ça n’explique pas une obligation MAIS ça n’exclut en rien la possibilité d’un passage sur la lune.

    PS : Un débat, c’est un argumentaire défendu des deux côtés et non une dispute père ados « -Si, parce que !  » « – Non ! même pas vrai. »

    [Un autre pan de mythologie scientiste pour bien faire dormir debout. Je ne marche plus – Ysengrimus]

  149. Aknoth said

    Bon j’aimerais bien savoir ce que Mr Ysengrimus pense du « Ciel et espace » du mois de septembre 2011 (si vous lisez ce type de journaux scientifiques) où l’on voit clairement des photos satellites d’une sonde (dont vous trouverez le nom facilement sur wikipedia) passant au plus près de la lune. De belles images nous montrent clairement le site d’atterrissage et le rover lunaire laissé sur place. Qu’en pensez vous ?

    Ps : +1 pour le commentaire ci-dessus d’Igni, je vois déjà votre réponse : « Mais ce ne sont que de simples photos montages ! »

    Effectivement il va falloir aller plus loin dans votre argumentaire qui est actuellement au raz des pâquerettes…

    [Envoyez nous ces photos qu’on s’instruise un peu… – Ysengrimus]

  150. Jean-François Belliard said

    http://www.deseretnews.com/article/765578374/Astronaut-Neil-Armstrong-grants-rare-interview-to-accountant.html

    In the videos, Armstrong details the moon landing, including « complaints » from a computer and a « very bad » landing location on the side of a crater that had been chosen by the computer. Armstrong eventually took over and landed manually. He said he didn’t bother thinking of his famous words until after they landed because he wasn’t sure they’d make it down to the moon in the first place.

  151. Ysengrimus said

    Neil Armstrong est donc mort les bottes aux pieds, sans avoir rien avoué. L’Histoire jugera.

  152. Égérie said

    Messieurs, j’ai tout lu. Ysengrimus a raison contre vous et vous êtes tous des esbroufeurs ou des menteurs. Je soupçonne même certain de vos contradicteurs, Ysengrimus, de ne plus vraiment croire à ce qu’ils racontent. Plus intéressante que la lune, qui devient de plus en plus une grosse anecdote ridicule, c’est cette attitude de fier à bras « scientifique » qui est aussi parlante que répugnante. Homme qui vous croyez « de science » vous êtes surtout quelconques, brutaux, dogmatiques et sans attraits.

  153. Laval said

    Il s’en fume du bon ici… Ysengrimus qui est toujours à nier ça… rien d’autre à faire dans la vie? Est-ce que la fin du monde selon les Mayas est aussi un complot?

    Vous pouvez me donner le nom de vos fournisseurs?

    [Tiens, il y a encore des visiteurs à commentaires vides sous ce bon vieux billet (toujours sereinement assumé) du canular lunaire. Rien d’autre à faire dans… quoi? Vous disiez? – Ysengrimus]

  154. Alban said

    Je tombe sur ce fil. Intéressant. Il y a très peu de forum sur ce sujet. Bizarre!
    Pauvre Ysengrimus, seul contre tous!

    J’avais dix ans en 1969. Il me reste une image gravée dans la tête. Je revois les « grands », parents, frères et sœurs scotchés à la radio ce jour de juillet (on avait pas la télé), puis quarante ans ont passé. Il y a trois ou quatre ans de cela, étant sur internet à lire je ne sais quoi; vous connaissez le principe: un mot ou une phrase bleutée, on clique et on se retrouve sur une autre page. Je trouve donc dans ma lecture:

    « Les américains n’ont pas marchés sur la lune »; Étonnement- clic. Me voilà rendu sur la vidéo que vous devez tous connaitre. Dix minutes d’effroi. Bouleversé, je rejoins mon épouse dans la pièce d’à côté et lui annonce ma découverte (du siècle). Elle me répond tranquillement: « Non, non, c’est un canular, les américains ne sont jamais allé sur la lune ». Deuxième coup sur la gueule en un quart d’heure. Je dois ajouter qu’à l’époque j’habitais en Ukraine et ma femme est une « ex soviétique ».
    Vérité d’un côté du Mur, mensonge de l’autre. Je ne suis pas un scientifique (je suis maçon), je n’ai pas fait d’enquête auprès de la population. J’ai peut-être déduis, rapidement, que de l’autre côté ils ne leur avaient pas bourré le crâne comme de ce côté. Qui dit vrai?

    Retournant sur internet, je visionne une vidéo qui explique que ce type là est un affabulateur, un conspirationniste, un négationniste, il a voté Le Pen! (c’est moi qui rajoute, ah, ah), donc il ne faut pas le croire et ils détruisent ses affirmations. tout rentre en ordre. Ouf! Que d’émotion! Il y a deux ans je lis dans un petit journal que l’administration Obama abandonne le projet de retourner sur la lune, car la crise… développer une technologie: cher! (et la photocopieuse Barack!). Ce journal répond simplement: Pourquoi n’utilisent ils pas la technologie des années 1960 qui a si bien marché! Le doute revient.

    J’en parle à un ami qui me dit: moi à l’époque, ce qui m’avait étonné, c’est qu’on disait que les astronautes avaient des semelles de plomb pour ne pas s’envoler. Un type de quatre-vingt kilos serait donc plus à l’aise qu’un type de soixante-dix kilos? Un type qui rentrait de Dachau avait il besoin qu’on lui mette des cailloux dans son sac pour qu’il ne s’envole pas? Et puis du plomb! vil métal. N’aurait on pas pu y mettre de l’or ou du platine qui a une densité presque deux fois supérieure. Craignait-on qu’il se barre avec, qu’on ne puisse pas récupérer ses pompes? Du plomb. Comme un vulgaire scaphandrier qui pêche des coquilles saint-Jacques. Je ne sait pas ce qu’il en est des groles à Armstrong. C’est peut être les journalistes qui ont rajouté ça. Au point où on en est…

    Moi ça m’a mis plein de questions dans la tête; Des questions simples, je ne suis pas ingénieur, mais maçon. Rappel. C’est un enfant qui a fait remarquer que l’empereur était nu. Entre autre, un engin qui arrive à 40 000 km/h. Je décroche du bazar, un coup de frein, je descend comme une fleur, avec une carte aussi précise que la mappemonde que j’ai d’accrochée au mur, pile-poil sur un terrain plat, à côté des collines, cailloux et crevasses, sur un sol poussiéreux – bien entendu les rétro-fusées ne soulèvent pas la poussière (on est sur un autre monde), je me pose, hop! Bien vu. Quelques temps plus tôt, il y avait un engin qui s’était planté de quatre-cent km lors de son retour sur terre (océan). Tu as prévu de te poser dans un champ dans la Beauce et tu te retrouves perché sur une montagne en Savoie, ou au large de la Bretagne. Plouf! Quand on voit comment un chauffeur de pelleteuse prend soin de stabiliser son engin avant de travailler, ou un chauffeur de camion avant de décharger une palette. Comment un avion militaire soi-disant tout-terrain se pose, mais sur un terrain bien repéré à l’avance (carte, renseignements…). Comment tous les avions qui l’on tenté suite à une panne, ça se termine en principe mal. Même un hélicoptère fait deux ou trois fois le tour avant de se poser où il ne connait pas. Mais Armstrong il est fort! C’est pas un cousin a lui qui a gagné sept fois le Tour de France?

    Je remets un peu d’ordre dans la turne, je me fais attendre (c’est quand même le premier homme sur la lune), je me décide à sortir, je descends, je pose le pied à terre et je sors une connerie, après je fais quelques photos de voyage, mais ça je laisse le soin à d’autres d’en parler. Même quand on est couillu on ne peut pas s’empêcher de penser que s’il y a le moindre petit problème, on peut rester sur la lune, personne pour nous porter secours et crever en live devant un milliard de téléspectateur. Mais un héros ça n’a jamais peur. Confiance dans la technique. Et Bush qui voulait faire mieux!

    On repart. Un pétard sous la charrette et ça me propulse à 40 000 km/h. Parce que le copain il tourne à 40 000 km/h. Donc pas d’erreur, car cinquante km/h de différence et c’est la catastrophe. vous êtes déjà rentré dans un mur à cinquante km/h en bagnole, vous avez vu l’état de la caisse?

    C’est vrai qu’il y aurait beaucoup de choses à dire. Ce serait intéressant qu’il y ait un débat télévisé avec les uns et les autres avant qu’on nous colle un loi Gayssot de la conquête spatiale. La loi Gayssot à été voté quarante-cinq ans après les faits. Là on en est à quarante-quatre. Je ne voudrais pas blasphémer. On se doit de respecter les religions, il m’arrive même d’aller à l’église quelques fois. Joseph était marié depuis plusieurs mois, il n’avait pas consommé, il amène sa femme qui était grosse à Jérusalem sans que ça le tracasse, l’idiot. Et on en a fait un saint. Mais jamais un pape ou un évêque n’a moufté. Mais bon les religions ont besoin de mystères. Mais est-ce que l’astronomie est une religion?

    Il y en a même qui croient qu’on peut détourner quatre avions de lignes, les balancer sur des édifices stratégiques, tous ça en deux ou trois heures de temps, sans qu’un seul avion de chasse ne décolle pour les intercepter, ce qui est leur boulot. Faire de gros dégâts et des milliers de victimes sans qu’un seul général ne soit limogés, bien au contraire. Par contre un général qui trompe sa femme se fait mettre sur la touche, même si c’est le plus grand. Quel est le militaire qui n’est jamais allé aux putes?

    Réveillez-vous!

    Moi je vais me coucher, il est tard. Bonne nuit.

    [Magnifique, Alban. Je seconde. – Ysengrimus]

  155. Lien vers cet article du Carnet d’Ysengrimus.

    [You can add to that profile: they DO NOT quote Anderson Cooper or the MythBusters among their corpus of intellectuel references… – Ysengrimus]

  156. RM said

    Un point de vue sur les techniques de trucage vidéo de l’époque:

  157. omde said

    Est-ce que quelqu’un pourrait traduire la vidéo pour les francophones?

    [Pas moi, désolé. Je manque cruellement de temps – Ysengrimus]

  158. piwaï said

    Tiens, on parle de ce blogue à la radio (et pas n’importe laquelle)!

    À partir de 73:30:

    http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4586745

    [Tu fais de la fausse représentation mon petit Piwaï: le Carnet d’Ysengrimus n’est pas mentionné nominalement dans cet entretien radiophonique. Un sociologue de droite (disciple du sociologue hyper-individualiste Raymond Boudon) se fait ostentatoirement servir la soupe. Le susdit sociologue, qui blablate ici, est un nostalgique explicite de l’élitisme médiatique et un crypto-promoteur du flicage de l’information journalistique (au sein d’une structure d’encadrement dont il laisse les contours bien flous). Il se sert, à tort et à travers, du gadget conspiro (dont je n’ai fichtrement rien à foutre) pour déplorer la liberté d’expression de masse sur internet. Il est là pour faire mousser un livre. C’est parfaitement soporifique et sidérant de mauvaise foi et de pseudo-rigueur. Noter qu’on mentionne bien, dans cet interminable entretien fleuve, le canular lunaire (notamment le mythe du faux tournage lunaire par Stanley Kubrick), mais seulement pendant cinq minutes qui ne disent pas grand choses, de 127:30 à 132:30. – Ysengrimus]

  159. time said

    Moi, je suis convaincu que tout cela est bidon, que c’est effectivement une supercherie de plus des USA, qu’ils ne sont jamais allés sur la lune ou qu’en tout cas s’ils y sont allés, qu’ils n’en sont jamais revenus vivants mais il est tout de même très difficile d’obtenir une preuve vraiment indiscutable de la supercherie. J’ai attentivement regardé la grande majorité de celles qui sont présentés et elles ne sont jamais vraiment décisives. Par contre, toute l’histoire sent le bidonnage à plein nez, c’en est risible mais pourquoi n’arrivons-nous pas à vraiment produire un truc indiscutable qui les confonde?

    [Cela arrivera quand on y « retournera »… – Ysengrimus]

  160. Raoul Douglas said

    Notre génération ne sait plus où donner de la tête. Je me sens moi même perdu alors que je pense être quelqu’un d’éduqué, en tout cas suffisamment pour différencier le vrai du faux. Du coup, ayant moi même beaucoup douté jusqu’à présent quand à cette histoire de Lune, en grande partie justement à cause de toutes les personnes qui « croient » que c’est un canular, et qui véhicule à foison leur « croyance » aveugle de part et d’autre du net, je ne peux pas leur jeter la pierre. Mais ce qui me fait revenir les pieds sur Terre, ce ne sont même pas les arguments produits par les uns ou les autres quand aux rétro-réflecteurs, électricité, oxygène, etc, etc, que j’ai pu lire ici et là, mais simplement de me poser la question suivante.

    Quand on ment, ça finit toujours par se savoir, et ça finit toujours par nous revenir dans la tronche. La grande question étant : À quoi cela aurait-il bien pu servir aux américains d’orchestrer un tel canular ? Qu’avaient-ils à y gagner comparé au risque pris que ce mensonge dévoilé leur revienne en pleine tronche des dizaines d’année plus tard et que tous les pays mondiaux leur en veuille de leur avoir menti sur un des plus grands exploits de l’humanité ?

    En gros, en y réfléchissant un peu, (ce dont sont capables des scientifiques), il n’est pas difficile de se rendre compte qu’ils auraient tout de même eu sur le long terme beaucoup plus à y perdre qu’à y gagner. Croire en les conspirations, à l’heure d’internet, c’est séduisant, c’est divertissant pour le jeune internaute qui s’emmerde chez lui, et c’est facile, c’est à portée de main. Être capable d’admettre une évidence qui nous déplait, ça l’est moins. Et en soit, le fait que l’homme, qu’il soit américain ou inuit, ait réussit un jour à poser le pied sur la Lune, pourquoi cela devrait-il nous déplaire ?

    J’y vois quand même ici la jalousie du jeune internaute cloitré chez lui non satisfait de sa vie, qui aurait aimé avoir plus de reconnaissance (il ne faut pas se voiler la face, je peux d’autant plus dénoncer cela que j’en fait partie intégrante), et qui ne trouve comme distraction que le plaisir sadique de démonter ou mettre en doute ce que d’autres se sont cassés le cul à construire ou entreprendre. My two cents.

    [« Croyance aveugle », vous poussez un peu le bouchon… Pourquoi pas: doute. Doute cynique et cinglant peut-être mais doute, enfin. C’est si irritant que ça, le droit au doute? Moi, je trouve qui cette histoire de Lune cloche, colle pas, rend de plus en plus un son de toc. Et je ne suis plus si jeune… Je l’exprime, mon doute, et on m’agresse. Est-il si hystérique que ça, désormais, le « devoir » de ne jamais douter de rien? – Ysengrimus]

    • Raoul Douglas said

      En effet, le doute est utile, car il force les scientifiques à apporter des preuves réelles pour appuyer leur démonstration. Mais j’ai lu un peu ce sujet, qui dure depuis plusieurs années maintenant, et quand je vois que Monsieur Jacques Xing vous apporte la réponse à TOUTES vos interrogations, et que vous continuez à le prendre de haut, je trouve que ça va un peu loin. Et j’ai bien la sensation que ce « doute » dont vous parlez, s’est transformé en une « croyance ».

      Ce qui m’avait amené à me réintéresser à cette histoire est l’interprétation de Shining dans le film récent Room 237, où selon les « interprètes », Kubrick aurait laissé des « indices » de sa participation aux tournages des scènes de l’alunissage dans son film. Intrigant, toujours est-il qu’objectivement, ayant revu 2001 l’odyssée de l’espace en bluray tout aussi récemment, et en comparant les effets spéciaux de Kubrick de l’époque aux prétendues vidéos canular, c’est le jour et la nuit, ça n’a rien à voir.


      De plus, en fouillant un peu, il y a quand même pas mal de vidéos sur lesquelles vous tomberez, et où on voit les astronautes enchainer plusieurs grands bons, quasiment sans plier les jambes, sur une vidéos qui n’a absolument pas la tête d’une vidéos ralentie au niveau du nombre d’images par secondes. De même certains passages montrent certains astronautes qui chutent, et on sent bien l’effet le la faible pesanteur dans leur chute et leur rebondissement. Pour simuler ça, il aurait fallu plus que de simple câbles (qui d’ailleurs se seraient vu sur la vidéo), il aurait fallu un tournage en piscine un peu comme sur cette vidéo.

      Et franchement, je pense que ça aussi ça aurait été vite grillé, Ils n’auraient pas pu filmer le coup de la voiture qui soulève de la poussière.

      Et de toutes manière, même en admettant que Kubrick avec ses 200 de QI ait réussi à l’époque à fabriquer tout ça, ça ne répond pas à ma question première qui reste : « À quoi bon ? Quel intérêt ils auraient eu à mentir à toute la planète ? C’est quoi la finalité du plan ? Prouver qu’ils sont le pays le plus avancé dans le domaine du canular ? Si j’étais à la tête d’une section spatiale, je préfèrerais tout de même prouver que mon pays est le plus avancé dans le domaine… de l’exploration spatiale ! Non ?

      [C’est ce Jacques Xing, l’homme d’une cause faisant fixation, qui défend avec acharnement sa croyance à peu près partout ou ça a le malheur de parler de Lune. Moi, j’ai juste écrit un billet doutant sciemment des vertus du scientisme myope, étroit, techniciste, intimidateur, populacier, sectaire, esbroufeur, dogmatique et pas-vraiment-scientifique-en-fait. J’ai fait ça, comme ça, en 2009 et, patatra, je me suis retrouvé avec des tas de gens venant ici batailler avec leur doute intérieur… Je n’ai caviardé ici que les injures les plus grossières de Xing et de ses séides. Il ne peut vraiment pas se plaindre de manquer de glace pour patiner ici. Quoi, il faudrait que je lui serve un bol de soupe en plus? Il dit tout ce qu’il a à dire et aux lecteurs de se faire une opinion. Les séléno-sceptiques ne peuvent vraiment pas en dire autant sur les forums confirmationnistes qui sont sous le contrôle des Xingueux. Ceux qui critiquent, même timidement, s’y font bâillonner et caviarder. Ces gens parlent entre convertis. Ici, bien on débat, on s’empoigne. C’est la vocation d’Ysengrimus. Alors cherchez-le, le chef de secte à pensée unique… Pour ce qui est de la raison du canular, continuez de vous documenter, allez. Vous la trouverez bien. Deux petits mots en guise d’indice: guerre froide… – Ysengrimus]

  161. Raoul Douglas said

    Certes, mais bon, à un moment il faut se mettre à la place des gens qu’on a en face aussi. Je voyais une vidéo de Buzz Aldrin qui envoie son poing dans la figure d’un contestataire. Évidemment, il faut s’imaginer un instant se transposer à la place du type. Les mecs ils vont sur la lune, ce qui est pour l’époque une véritable mission kamikaze. Ils risquent leur vie pour prouver que l’humain est « capable de le faire », et au retour, on leur dit que ce sont des sales menteurs ! Je sais pas, il y a de quoi péter un câble quand même, non ?

    La guerre froide comme justification du canular lunaire ? Vous voulez dire, genre ça va apaiser les consciences ? Soyons tous potes et essayons d’avancer dans la même direction, de se donner un objectif commun ?

    Déjà 1- ça m’étonnerait, c’est plus dans l’esprit de compétition. 2- Si c’est ça, c’est plutôt chouette, mais alors faire reposer ça sur un mensonge risquerait encore plus d’attiser les conflits postérieurs, donc pas très malin. 3- Dans l’esprit de compétition, je ne vois pas en quoi amener un de ses citoyen sur la lune change quoi que ce soit à la rivalité de deux camps. C’est un peux comme si j’affrontais un type dans une partie de cartes , et que d’un seul coup en pleine partie, le type sorte un club de golf et me montre qu’il est capable de faire un eagle. Super, mais ça ne change rien à la partie de cartes.

    [Ouf, l’histoire des soixante dernières années vous échappe totalement. C’est tout juste comme vous dites: en deux générations et avec un armement inouï en main, les types se tapent la plus grande confrontation diplomatique de tous les temps. Le monde entier la subit, s’y gaspille. Il y a des escarmouches de théâtre, des accrochages, des transpositions « compétitives » (pour reprendre votre mot) mais la troisième guerre mondiale n’a pas lieu. Car, l’un dans l’autre, elle n’a pas eu lieu, malgré une tension immense. Et un quart de siècle après, cette tension et ces enjeux retombés, embrumés, comme ratatinés, il se trouve des petits faux savants pour comparer ça à une partie de carte… Il y a effectivement des coups de poings buzzaldrinesques qui se perdent… – Ysengrimus]

  162. time said

    En effet, quand on ment ça finit toujours par se savoir mais JUSTEMENT, c’est ce qui semble se produire à propos de ces missions Apollo. Pour moi, c’est un mensonge avec une probabilité d’au moins 99% en tous cas au moins pour ce qui est des images publiques.

    [Et, dans ces endroits comme ici: ça tend à se savoir et se parler… – Ysengrimus]

  163. bob said

    à Raoul Douglas,

    Maitre Ysengrimus 🙂 a raison de le rappeler, que ce soit pour les pour ou les contre, beaucoup oublient « l’ambiance » et les circonstances de l’époque (qui se perdent dans le temps). On craignait, dans les deux camps, l’utilisation de l’arme atomique. On avait la crise de cuba, le Vietnam… en face les « rouges » avec les psychopathes staliniens purgeurs, il y avait suffisamment pour transpirer 🙂 Il fallait bien galvaniser aussi les troupes au sol.

    L’établissement du mensonge lunaire n’est pas venu tout de suite, d’abords quelques triches égocentriques pour apaiser les populations (on peut comprendre). Ils sont entrés dans une mécanique à impasse: ils ne pouvaient plus dire aux populations que c’était impossible Quand ils ont lancé le projet Apollo avec les fameuses installations de simulations (justifiées) en tout genre pour l’entrainement, ils ont compris qu’ils détenaient une clé qui leur ouvrira la porte du mensonge total. Pour fausser la communication on avait le magnétron, le klystron, le moon bounce (connu depuis les années 40).

    Vérifiez vers les années 1965 à 1968, on y trouve des changements, des corrélations. Exemple: le programme militaire de communications IDSCP mis en place entre 1966 et 1968. Il sera coupé en 1972, comme Apollo. La même année, plusieurs navires militaires secrets à parabole géante seront détruits ou vendus. Il existe des listes de satellites dont on ne sait toujours pas à quoi ils ont servi!

    Dans les archives journalistiques, on retrouve les plaintes des russes qui dénoncent l’acharnement abusif américain à envoyer près de quatre cent satellites en trois ans. Certains diront qu’ils étaient civils, mais c’est faux en partie, à chaque fois les militaires y installaient des composants secret défense. Au fait, la NASA est militaire puisqu’elle fonctionne par des fonds militaires.

    Goebbels a dit: « plus le mensonge est gros, plus il passe »…

  164. time said

    Je viens d’avoir une idée qui pourrait bien faire avancer le chmil :

    À l’époque, il est un point où nous différons aujourd’hui énormément, c’est au niveau de la puissance de calcul des machines. Donc il faut trouver un élément dans les images de l’époque dont on puisse faire une analyse objective aujourd’hui avec une énorme puissance de calcul qui était impensable à l’époque. Et il me semble que le meilleur candidat à cela se trouve au niveau de la poussière visible autours des roues des jeeps. Il nous faudrait programmer une simulation physique avec tous ces paramètres (je pense que ça doit être possible de trouver ce genre de logiciels aujourd’hui), en faire un retracing avec le même nombre d’images à la seconde qu’à l’époque et comparer le résultat.

    NB: Je suis intellectuellement honnête en proposant cela car je fais remarquer que le résultat peut tout à fait aller dans notre sens où bien dans le sens inverse car si on trouve une forte similitude, ce sera un argument très fort pour nos contradicteurs étant donné qu’il est impossible qu’ils aient pu mettre en gravité réduite tout un studio de cinéma qui plus est sous vide et ils ne pouvaient absolument pas avoir la puissance de calcul à l’époque pour faire notre simulation donc ce serait qu’ils y seraient vraiment allés…

    Qu’en pensez-vous ?

  165. Nicolas DAVID said

    Bonjour Ysengrimus,

    Si je me permets d’intervenir en tant qu’amateur admiratif de votre blog -et ce pour la première fois- c’est pour vous critiquer… Mince alors j’voulais pas m’sieur! Enfin… Ici, la discussion est globalement de haut vol, ça fait vraiment très plaisir, ce miracle du web… Et cela fait d’ailleurs de ces pages les meilleures pages concernant la question lunaire qu’il m’a été donné de voir en français, vu la qualité des liens et, globalement, des contradicteurs. Je ne désire pas ici rentrer dans le fond du débat et la technicité qu’il suppose, mais donner uniquement mon ressenti sur la forme du débat elle-même. Et ce, même si, mon avis, on peut toujours de se le carrer dans…

    Pour commencer, et en réponse au dernier post, je dirais que le punch d’Aldrin n’a rien d’une preuve ou d’un argument. On peut renverser cet acte dans tous les sens et y donner la signification qui nous arrange : écœurement ou preuve de culpabilité. Mais ce n’est pas très important dans l’immense édifice qui, mine de rien, vient d’être construit en l’espace de trois années.

    Je suis dérangé. Pas intestinalement parlant : intellectuellement. Dérangé, quand vous tentez de faire passer Jacques Xing pour un petit commissaire de la pensée unique, alors qu’il tente de vous rallier à son opinion avec force arguments scientifiques. (en science, on appelle ça des preuves, d’ailleurs). Dérangé de vous trouver, vous aussi, comme n’importe quel autre commissaire (De quelle chapelle? Celle du doute?), aux portes de la simplification, de la réduction, avec attaque ad hominem à la clé, donc un point partout entre vous. Cela ne me semble pas digne du « grand » que je vois en vous et me laisse à penser que l’inquiétude qu’il a peut-être réussi à faire naître chez vous se serait finalement muée en une crise de mauvaise foi.

    Vous affirmez avoir juste « écrit un billet doutant sciemment des vertus du scientisme myope, étroit, techniciste, intimidateur, populacier, sectaire, esbroufeur, dogmatique et pas-vraiment-scientifique-en-fait. » Dit comme ça, qui va vous contredire? C’est plutôt… hyper sexy, non? Le problème, c’est que toutes vos interventions ou presque sont de cette nature : des pointes, des postures inattaquables. Mais moi, jeune loup bien assis sur son fessier, je ne me suis pas laissé tromper : sous vos airs de Grand Ordonnateur, Modérateur, Distributeur de satisfécit, Partisan du Scepticisme Salvateur, vous défendez clairement une thèse. Bec et ongles d’ailleurs! Mais sans jamais (et c’est là le plus remarquable) vous impliquer réellement une fois votre article écrit, le débat lancé. Vous intervenez constamment, mais semblez dans le même temps absolument imperméable aux arguments apportés, que vous retournez constamment, d’un revers de la main ou à votre propre compte (souvent cyniquement ou sentencieusement m’a-t-il semblé, mais après tout, c’est vous le maitre du jeu), tout en ayant pris soin de rappeler à l’autre son ignorance, sa paresse intellectuelle, ou sa naïveté, par une des prouesses stylistiques dont vous avez le secret.

    Mais ce qui est admirable du point de vue du Verbe me semble ici devenir pur Sophisme du point de vue « philosophique ». Je ne vous apprendrai rien en affirmant que le doute, dans le cas précis du canular, est déjà une remise en cause de l' »existant », ou de l' »acquis », quelle que soit l’appellation qui nous convienne. Et pas la moindre des remises en cause : celle de l’Histoire, apprise et enseignée par tous (à part peut-être quelques irréductibles Gaulois). Ce doute repose donc sur une thèse. Il y a bien, que vous le vouliez ou non, deux camps qui s’affrontent. Et vous êtes dans l’un d’entre eux. Non, vous « n’essayez pas pour le fun », ni pour le simple plaisir de provoquer. Vous êtes déjà absolument sûr de ce que vous avancez. Allez, un petit effort!

    Et pourtant, vous semblez partir du principe que c’est à l’autre d’apporter la preuve de ce qu’il affirme. C’est une position de principe fort étrange, vous en conviendrez : devant une telle avalanche de preuves (visuelles, matérielles, sonores, sans compter les témoignages en tous genres et l’argument massue du nombre de personnes impliquées…), il me semble, moi, que c’est au contraire au sceptique d’apporter la preuve de ses affirmations. Et pas seulement un « faisceau de présomptions ». Un scientifique dissèque, examine, ne répond pas par la dialectique (que vous maitrisez à merveille) ou des pirouettes aphoristiques tendant à faire passer celui qui ne comprend pas vos sorties sibyllines pour un âne bâté (mais c’est vous, donc j’aime quand même). Or, que reste-t-il de votre argumentaire à part un formidable renversement de l’Histoire, et une reprise à fort bon compte de la guerre froide, c’est à dire un argument absolument non scientifique? Que reste-t-il des questionnements, je cite pêle-mêle, sur la ceinture de Van Halen, la petitesse de la capsule, le manque d’air, la gravité, et j’en passe…?

    J’ai lu à la fois les interrogations des uns et des autres, et les réponses apportées, avec une certaine bonne foi je l’espère. Si les interrogations sont -nécessairement- troublantes, je dois avouer que je trouve les réponses des « officialistes » toujours percutantes en raison de leur rigueur intellectuelle. Ce serait un leurre de croire qu’on est ici dans un problème de type « convaincre ou persuader », et « être » ou « ne pas l’être ». Non, les réponses apportées reposent toutes sur une démonstration scientifique pure et simple, pas sur des prospectives. Sur des faits qui reposent sur les avancées de la science à une époque donnée. Si l’on n’y croit pas, on s’oppose tout simplement au discours scientifique de cette dite époque, et l’on remplace toute la science par la simple politique. Les faits par la propagande. C’est une possibilité, mais qui implique un édifice monstrueux. Vous n’hésitez pas à franchir le pas… libre à vous, mais dans ce cas, que devient la science? Que devient la parole scientifique d’une époque donnée? Ne pourrait-on pas remettre tout en question, résumer l’Histoire à une gigantesque entreprise de propagande? Instrument de pression, d’asservissement, certes… mais mensonge cautionné par les scientifiques eux-mêmes….quelle tristesse, et quel pessimisme viscéral!

    Or, ces réponses « officialistes », de l’ordre de la démonstration, m’ont fait réfléchir sur le fait que nous aimons beaucoup, nous les humains, ériger une loi ou une preuve à partir d’une simple méconnaissance ou d’une connaissance partielle. Les exemples de ces successions de petites erreurs érigées en preuve indubitables sont ici légion, et trouvent pourtant absolument toutes leur réponse ad hoc! Personnellement, cela m’incite davantage à fermer ma g… et à aller me renseigner sérieusement plutôt que de crier au loup – encore faut-il avoir l’envie de le faire avec une certaine dose d’abnégation sur une question qui suppose l’acquisition de tant de compétences… et j’en suis loin.

    Mais vous vous êtes mis avant tout dans la position de celui qui demande des preuves et fait la fine bouche quand on lui apporte un plat, parce qu’il est trop froid, trop chaud, trop salé, trop de sauce, ceci cela… Le résultat fait l’effet d’un enfant qui dit non et s’en satisfait, drapé dans une innocence princière. Venant de vous, l’innocence se mue naturellement en arrogance et en refus catégorique de la pensée, sous le prétexte de la pensée libre. Cherchez l’erreur. A aucun moment je ne vous ai vu exprimer un seul trouble (et pourquoi pas si vous cherchez la Vérité?) face aux données qui vous sont pourtant servies sur un plateau -preuve d’ailleurs que cette personne vous prend pour un contradicteur digne d’intérêt. À aucun moment (mais peut-être ai-je mal lu) il ne m’a semblé que vous défendiez vous-même une contre-théorie digne de ce nom, rigoureusement formulée, c’est à dire autrement appuyée que par ce sempiternel « je doute, donc je suis », « je doute, donc on me ment », voire « je doute, donc j’ai raison ».

    Je n’ai retenu que cette théorie, non scientifique mais uniquement hypothétique, n’ayant aucun lien avec le vrai problème -qui reste bien la faisabilité de la chose à l’époque- : celle de la guerre froide comme contexte et explication. Cela me semble fort capillotracté et suppose un jeu de dupes et d’alliances à n’en plus finir, qui perdurerait encore en 2013… et après vous montez sur vos grands chevaux quand on vous taxe de « complotisme »? Vous tendez les verges… Or, quand on vous fait le reproche de cette théorie en 2009, vous affirmez en somme que la vérité ne tardera pas à éclater, qu’elle vienne des principaux intéressés eux-mêmes ou des pays concernés. Or, l’URSS avait/aurait beaucoup à gagner d’une révélation et depuis tout ce temps, on aurait certainement trouvé des preuves de « dessous de table » complaisants, de ce pays ou d’un autre d’ailleurs. À ce titre, quelqu’un parlait de la Chine qui, il me semble, est pourtant suffisamment réveillée à l’heure actuelle et marche comme une grande -une géante- depuis un certain temps. Cela me donne l’impression que vous avez suffisamment utilisé l’Histoire et la Guerre Froide à votre propre compte (toute proportions gardées) et que l’Histoire, au final, ne fait que vous postillonner fort peu galamment au visage, entre ces gouvernements comploteurs obstinément mutiques (à l’heure de Wikileaks et Internet, mais passons…) et cet Armstrong qui a la désobligeance de mourir semelles de plomb aux pieds.

    Ainsi, comme Raoul le dit très justement plus haut, votre position (mais devrais-je dire « posture »?) me semble tenir bien davantage de la croyance que du doute.

    Très cordialement.

    [Ce biais tendancieux et racoleur consistant à faire passer -en ritournelle- la contestation platement factuelle d’un « événement » sociohistorique pour un déni de science (astronomique ou physique) commence à sérieusement confiner à la fixation dogmatique autant qu’au confusionnisme le plus vulgaire. – Ysengrimus]

    • Nicolas DAVID said

      Vous avez oublié les termes « populacier » et « démagogique » à mon intervention, ce qui me semble pourtant tout aussi adapté, si l’on écarte bien sûr la simple « idiotie » qui en émane. On pourrait aussi rajouter « ânerie globalisante », « bien-pensance impérialiste », « aveuglement du Bien commun », « syndrome du par-cœur », la liste est encore longue…

      Le déni de science peut exister dans les deux camps bien sûr, cela ne fait aucun doute. La fixation dogmatique nous guette absolument tous, et sur absolument tous les sujets. Mais j’ai lu les déclarations des uns et des autres, et je ne suis pas pour autant convaincu de la supercherie. Cela fait-il de moi un âne bâté?

      Je ne suis pas scientifique mais je sais lire. Et quand je vois un argument présenté comme scientifique se faire balayer par de simples rappels de lois physiques qui me semblent après lecture per-son-nelle, avoir été préalablement détournées ou tronquées au profit d’une « croyance » (je pèse le mot), cela me fait sourire.

      Oui, ce sujet nécessite des compétences qui ne se limitent pas à des conjectures, des hypothèses et des prospectives. Certainement pas à des « on aurait », « il y aurait eu depuis longtemps » et « les autres étaient sûrement », etc. Et oui, j’ai vu sur ces pages des gens frapper à une porte, se la prendre en plein face, et essayer de rentrer par la fenêtre en dépit d’autre chose (« si ce n’est toi, c’est donc ton frère », disait Untel…).

      Et une fois pour toutes, il n’y a rien de « scientiste » à répondre par la science à des questionnements scientifiques. Seul l’aveuglement est coupable. Et malgré mon amour de la vérité et ma haine de la manipulation, je ne suis toujours pas convaincu par la théorie que vous défendez – quoique en ritournelle.

      [J’aime bien confirmationniste aussi (au registre des invectives bien méritées)… Ceci dit, vous rendez vous compte que le seul contenu utile de votre intervention ici réside dans ses quinze derniers mots? Et en plus (il faut bien le dire): je m’en doutais! Mais alors… pourquoi toute cette énergie pesante et verbeuse et ces retours constants pour simplement me dire que vous ne mordez pas? C’est la partie qui m’échappe. Ça fait tourment intérieur… – Ysengrimus]

      • Nicolas DAVID said

        Décidément, votre morgue ferait fuir bon nombre de contradicteurs… ô comme c’est vilain, les vengeances mesquines! Allez… c’est de bonne guerre vue la déclaration d’amour déçu de mon premier billet. Mais enfin, quand même! La psychanalyse maintenant? Moi, je ne vous ai pas parlé de votre enfance et du sentiment de trahison éprouvé quand votre rêve a volé en miettes! (Plouf. Rires.)

        Et non, soyez un peu de bonne foi, le contenu de cette intervention ne se résumait pas à sa formule finale. J’y opposais entre autres science et analyse politique pour vous faire comprendre que vos interprétations géopolitiques restent et resteront peanuts face à la logique des faits, rien que les faits. Des recoupements, des hypothèses de travail, orientées par essence. Oui, le reste est croyance, et oui, moi aussi je ne fais que « croire », j’en conviens. Je ne mords pas et mieux, je préfère ma bonne foi à ma croyance, ce que je n’ai pas vu dans toutes vos interventions, et tac.
        Si ça vous fait pas réagir, tant pis, mais venez pas me dire que c’est vide de sens ou inutile (encore faudrait-il définir ce qui vous semble « utile » sur cette question précise).

        Moi j’aurais bien aimé, par exemple (c’est mon « tourment intérieur »), recevoir un contre-argument massue en échange de bons procédés… Ou une réflexion plus poussée sur la question du doute et des croyances puisque ce débat-ci me semble un beau prétexte pour parler de tant de questions existentielles… juste pour un tout petit peu dépasser l’opposition frontale qui, convenons-en, ne va pas être résolue en deux coups de cuillère à pot.

        [C’est ça. Souffle moi mes lignes. Ce ruban est long alors on évite le hors-sujet, hmm… – Ysengrimus]

  166. PanoPanoramique said

    En tout cas, entre la publication de ce billet d’Ysengrimus et aujourd’hui, le doute sur la conquête de la Lune par un véhicule habité n’a fait que croitre. C’est vrai qu’on ne pourrait plus retourner en Antarctique sur une coque de noix à voile exactement comme James Cook le fit. Mais ce qui confirme que l’Antarctique a bien été conquis, c’est qu’on y retourne, par d’autres moyens, et qu’on y agit, comme en un endroit devenu extrême certes mais parfaitement rejoignable. La Lune, Mars, Vénus, les lunes de Jupiter, les grandes étapes du programme du bon vieux temps de Steve Zodiac et de Star Trek, ben, on n’en parle plus. Motus. Et quand le doute affreux nous pogne sur le fait qu’on soit jamais allé plus loin que notre petite orbite (pour station orbitale dont on parle, elle), on se fait taper dessus par des hystéros hauts comme trois pommes qui se prennent pour Einstein parce qu’ils nous annoncent en techno-babble que les tuyères sont dans le cul du véhicule et sa pointe est en avant…. Non, plus le temps passe, plus c’est louche, louche, louche… et de le dire c’est pas conspiro, c’est juste une tout petit froncement des sourcils, comme ça, au début de la nuit…

    [Je seconde. – Ysengrimus]

    • Nicolas DAVID said

      Le fait que le doute puisse croître me semble évident : d’une part, la NASA ne peut pas fournir davantage de « preuves » qu’elle n’en a déjà donné (et n’a pas à le faire d’ailleurs, mais c’est un autre débat). D’autre part, à l’heure d’Internet, il est absolument normal que cette théorie prenne de l’ampleur puisque les moyens qu’elle a d’être relayée se sont multipliés de façon exponentielle. Quatre ans dans notre nouvelle ère médiatique, c’est énorme. Mais cela ne signifie pas pour autant que ceux qui ont vent du « mensonge » y adhèrent obligatoirement (j’en suis la preuve;). On reste dans un rapport de proportions.

      Pour répondre à votre habile comparaison avec l’Antarctique, je rappellerai que l’entreprise relevait de l’exploit à l’époque, mais reste encore hasardeuse en 2013. De 1773 avec James Cook à la conquête du Pôle Sud en 1922, il s’est écoulé un certain laps de temps. Pourquoi ne pas considérer que l’entreprise de la découverte lunaire nécessiterait tout autant de temps? Selon cette logique, à l’échelle de l’humanité et des avancées techniques (il ne s’agit pas ici de bateaux, d’équipement et de chiens, mais d’ordinateurs ultras sophistiqués et de vaisseaux hyper perfectionnés et coûteux), la conquête de la Lune a déjà nécessité beaucoup moins de temps que celle de l’Antarctique… et ne fait peut-être que commencer.

      Sinon, pour répondre à l’argument de l’absence de retour (ils y « sont » pourtant retournés plusieurs fois avant d’arrêter, cela mérite d’être rappelé quand même…), il me semble que le fait de retourner sur la Lune ne représente tout simplement plus un intérêt majeur pour les Nations. On va donc plus loin afin de gagner des galons, mais avec des satellites, moins coûteux, car la Lune n’est plus l’enjeu géo-stratégique qu’elle représentait dans les années 60 : si les Russes ou les Chinois y mettaient les pieds aujourd’hui, tout le monde se ficherait d’eux! Je vois déjà les comiques de talks-shows se jeter dessus : « ah bah vous voila?! On a failli attendre, les gars! » – rires). À chaque ère son Saint Graal.

      Économiquement, la Lune, sans minerai important (d’après la méchante NASA, ok…), représenterait beaucoup moins d’intérêt que le sol humain dont, faut-il le rappeler, il reste encore d’énormes parcelles à découvrir (on peut aussi -surtout!- penser aux océans). Pour résumer, tout voyage dans l’espace, et a fortiori sur la Lune, n’est pas anodin, reste extrêmement coûteux, extraordinairement difficile. D’ailleurs, si le tourisme de l’espace n’en est qu’à ses balbutiements (donc sur orbite), ce n’est pas un hasard.

      Cette croyance (proprement scientiste, pour le coup) en une science qui avance à pas de géant constants et mesurables, qui ne ferait ni pause ni retour en arrière, me semble reposer sur une logique positiviste très contestable.

      Ainsi, même si cela peut déranger l’explorateur qui sommeille en nous, ce sempiternel argument de l’absence de retour me semble pouvoir s’expliquer autrement que par la Théorie des Dix Mille Mensonges (je compte le nombre de « coopérants » convaincus ou forcés, qu’une telle entreprise de désinformation aurait nécessité et nécessiterait encore à l’heure actuelle). Encore faudrait-il arrêter de faire passer des vessies pour des lanternes et d’utiliser des cache-sexes : si, avec plusieurs gouvernements, plusieurs États concernés, c’est pas un « complot » ou une « conspiration », alors j’ai uniquement la périphrase précédente à vous servir… pas sûr qu’elle vous plaise beaucoup plus.

      Pour finir : vous ne doutez absolument pas, vous êtes absolument persuadé de ce que vous avancez d’un simple « froncement de sourcil ». Ne vous mentez pas, ne mentez pas aux autres avec votre « doute » confortable. On peut douter de l’existence de Dieu : personne n’a la réponse. Mais dans ce cas précis, soit c’est la vérité, soit c’est un mensonge. Et vous, vous croyez au mensonge. Vous ne doutez pas.

      Cela ne fait pas de vous quelqu’un d’infréquentable, et pas de moi un commissaire de la pensée unique. Mais quand on vous oppose des arguments scientifiques que vous ne pouvez pas totalement maîtriser (moi non plus, hein, mais j’ai eu bizarrement la même expérience avec les partisans adverses), ne montez pas sur vos grands chevaux en faisant passer votre contradicteur pour un hystérique ou un Einstein de pacotille parce que, lui, utilise un vocabulaire scientifique… donc parfaitement adapté au problème.

      Très cordialement!

      [Ne me confondez pas avec PanoPanoramique. Quand je vous dis que dieu n’existe pas et qu’un « scientifique » agnostique me semble un penseur faible, c’est moi qui parle, pas lui. Sinon, pour le « retour » sur la lune, on verra, hein, C’est comme pour les fameuses photos… – Ysengrimus]

      • PanoPanoramique said

        Y a eu une trentaine d’expéditions antarctiques entre 1773 et 1920 et des douzaines et des douzaines après. Le rythme fut parfaitement régulier et c’est vraiment pas sport d’faire croire implicitement ici à une sorte de trou de 150 ans. On y va parce que c’est allable. C’est tout.

        Pas de métaux intéressants sur la lune??? Je passe.

        Live with it! Kennedy a faite des promesses en l’air, s’est fait flinguer, est devenu président mythologique et, la culpabilité collective aidant, on pouvait plus le faire mentir. Then since they could not make it, they faked it. Et si vous lisiez Ysengrimus aussi assidument que moi, vous sauriez qu’il est pas un douteux-pour-douter-et-niaiser. Il dit qu’Apollo a pas quitté l’orbite terrestre, juste comme les autres missions, et cela me convainc parfaitement…

      • Nicolas DAVID said

        OK, autant pour moi avec les métaux! Reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle à l’heure actuelle Disons que s’ils avaient trouvé de l’or ou quelque chose d’extrêmement précieux, la question du retour se serait peut-être posée bien différemment, non?

        Par contre, je n’ai jamais voulu faire « croire implicitement à une sorte de trou de 150 ans ». Je pense que vous m’avez mal lu pour le coup : j’opposais la « simple découverte » du continent à sa « complète » exploration (soit aller jusqu’au Pôle). Soit comparer l’année 1969 au voyage de Cook, et l’année 1920… à la complète exploration lunaire.

        Ps : merci Ysengrimus pour le lien, je vais le lire de ce pas.
        Pps : Sinon, ici, personne n’utilise de formule de politesse ou de sourires imagés? 😉

        [Le lien de PanoPano montre bien une graduelle conquête du Pôle Sud sur 1773-2013 par touches continues et archi-multiples. Absolument rien de comparable à six promenades bidon sur quatre ans puis « plus personne, plus rien. Qu’est-ce que c’est que ces gens pas fichus de compter jusqu’à vingt »… – Ysengrimus]

      • Nicolas DAVID said

        Ysengrimus, je viens juste d’en parler plus haut. J’y avance des hypothèses qui me semblent tout à fait crédibles.

        D’une part, la conquête spatiale elle-même est formée de petites « touches archi-multiples », et vouloir la résumer aux simples missions lunaires serait bien réducteur. D’autre part, à l’époque, il n’y avait qu’un seul Pôle Sud à découvrir, alors que nous avons aujourd’hui, comme demain, un univers entier à comprendre. Un univers dans lequel la Lune n’est qu’une poussière, une simple étape. Tandis que le Pôle Sud, lui, était le dernier Graal continental, le dernier représentant émergé de la finitude de notre planète.

        Ainsi, encore une fois, la Lune n’est pas le seul moyen d’exister « spatialement » pour les Nations de la planète bleue, et si l’on a décidé de ne pas se focaliser uniquement dessus après sa « conquête », voire de changer de stratégie, cela ne constitue pas une preuve pour autant : si les USA sont passés à autre chose, après tout, pourquoi pas? Quant aux autres pays, ils n’ont tout simplement toujours pas les moyens de réaliser cet exploit et, même s’ils les avaient, ils n’ont peut-être pas l’envie de se prendre dans la gueule « vous êtes en retard » et chercherons plutôt à faire leur propre trou.

        Par ailleurs, j’ajouterai à la comparaison que les humains connaissent le froid et ont appris à le maîtriser ou du moins à faire avec au cours de l’évolution, contrairement à l’absence d’atmosphère, par exemple. Scott et tous les autres étaient forts d’une expérience vieille de milliers d’années d’adaptation, même si, parfois, elle n’a pas suffi. Par ailleurs, on connaissait les océans et leurs dangers depuis longtemps, icebergs compris. La conquête du Pôle Sud sous-entendait l’exploration d’un milieu extrêmement hostile, soit, mais d’un milieu dans lequel on peut survivre sans aide extérieure et sans oxygène supplémentaire. On part avec tellement plus d’expérience qu’avec la conquête de l’espace que la question de la répétition du geste est évidente : une fois qu’on y est allé et qu’on a établi une typologie exacte des lieux, une nomenclature des possibilités et des dangers, il ne reste plus qu’à y retourner. Pour l’espace, c’est infiniment moins simple, et ce même si le principe d’approche de base est rigoureusement le même : vu l’extraordinaire diversité des paramètres, on n’est tout simplement pas dans la même cour en terme de difficultés, et on ne le sera probablement jamais.

        De plus, l’argent en jeu est une question absolument cruciale : une expédition en Antarctique nécessitait un bateau, éventuellement des chiens, un équipement spécialisé, etc. C’était cher, mais sans commune mesure avec un voyage dans l’espace en terme de coût, même proportionnellement à l’époque me semble-t-il. Remplacez simplement le coût d’un bateau par celui d’une navette spatiale, à fortiori avec des humains dedans et le risque zéro que cela suppose (ad lib, pour tout le matériel) et la différence d’investissement saute aux yeux. L’argent fait partie intégrante de la faisabilité, de la reproductibilité. Le rapport gain/énergie doit être viable, équilibré sinon certain. J’ai lu quelque part que 400,000 personnes avaient été « impliquées » de près ou de loin dans les diverses missions Apollo. Si l’on divise ce chiffre étonnant ne serait-ce que par deux, force est de constater qu’on n’est quand même pas du tout dans la même cour, et que la comparaison avec les expéditions polaires trouve très vite ses limites.

        Vous voyez que l’on peut reprendre l’argument de la difficulté au profit du « confirmationnisme« , sans pour aller jusqu’à tout nier en bloc.

        [On se rejoint sur un point: c’est vraiment difficile et ce sera très long, la conquête de l’espace. Quand vous aurez fini par piger que, pour ce qui en est des missions habitées, nous n’en sommes encore qu’à l’orbite inférieure, vous y serez. Maintenant, sur « la faute à pas de fric » et aussi, inévitablement, « les 400,000 impliqués » lisez ou relisez le fil de discussion. Vous y découvrirez aussi, incidemment, que les éléments hors-sujet et/ou digressants sont caviardés sans sommation. Pour discuter orthographe, au fait, c’est par ici… – Ysengrimus]

  167. Catoito said

    Tu as vu, Ysengrim? En 2007, ton grand pro-lune de service Jacques Xing était un fana de Star Trek. On le voit ici intronisé et salué par sa bande d’alcooliques de la fiction interstellaire gentillette, assise en cercle. C’est vraiment révélateur…

    [Ciel (boutade…)! Très probant, en effet. La « conquête » de la lune (dans les années 1960), comme « celle » de Mars (dans les années 1950), comme les invasions de « martiens » (dans les années 1940), a toujours captivé les amateurs de science-fiction, surtout ceux se prenant pour des utopistes ou des futurologues (les pires! Au moins le genre Fantasy a la décence intellectuelle de s’assumer comme fiction pleine et entière). Ah, faute de grives, hein… Avec Jacques, on a affaire à the next generation indeed. Il se fait plus rare, par les temps qui courent d’ailleurs. Peut-être est-il doucement en train de sortir de l’enfance de la pensée… – Ysengrimus]

  168. Nicolas DAVID said

    Je ne vais pas essayer une seule seconde de défendre Star Trek. Mais à vous lire, les deux tourtereaux, vous me semblez faire le lien entre « confirmationnisme<" et naïveté, refus du monde réel, communautarisme geek et cordon mal coupé. Ah oui, je lisais aussi plus haut que "nous" étions souvent jeunes (des Candides encore au château). Je serais curieux de lire une étude à ce sujet, et de connaitre le "profil type" des deux "croyances" car c'est étrange, mon expérience m'amenait jusque-là à penser d'une manière diamétralement inverse.

    Moi je ne suis rien de tout ça (jeune, encore un peu), et le premier de mes amis à avoir défendu l'idée du canular est celui qui, justement, est le plus porté sur (je cite pêle-mêle) l'ufologie (on nous cache tout/on voit rien/ils arrivent enfin), les anciennes civilisations (les historiens sont des nuls), les extra-terrestres (CIA, Roswell).

    Ainsi, c'est bizarre pour moi de vous voir dresser un profil correspondant exactement à celui que je m'étais fait moi-même en miroir! Très "probant" et "révélateur", vous disiez? Comme quoi chacun voit midi à sa porte. Le monde est vraiment bien fait.

    [Vous ressassez, minaudement et en la jouant poli-poli-faussement-subtil, le lot standard et vermoulu des « arguments » de salissage habituels. On en est maintenant au classique: « Quiconque remet en question la version ricaine-rebattue de la choses sélénite est un ufologue et un chercheur de civilisations paléo-farfelues ». Ce faisant, vous continuez de rouler avec le petit Xing, justement, qui m’accuse plus haut de nier Magellan et Lindbergh et de croire à la terre plate. Comme disait Cabrel: est-ce que ce monde est sérieux? Vous devriez vraiment relire le rouleau, Nicolas. Ça vous sauverait de l’huile de jointures… – Ysengrimus]

  169. Nicolas DAVID said

    L’absence de rigueur intellectuelle dans cette réponse -et je dirais même l’absence de compréhension du message- est absolument sidérale. À force de lire entre les lignes, vous y voyez peut-être ce que vous voulez mais là, ça confine à la simple provocation ou à la paranoïa.

    Moi, j’ai encore la faiblesse d’être sûr d’avoir compris le sens d’un message avant d’y répondre mais oui-oui, je resterai poli-courtois puisque c’est ma piètre marque de fabrique. En même temps, je ne suis pas aussi à l’aise que vous dans l’imprécation et l’invective, vu votre maîtrise parfaite de tout l’arsenal répressif-dépréciatif que vous me servez au lapidaire. Mais cela se comprend : je ne suis pas chez moi. Par contre, faites attention à ne pas devenir un roi fainéant.

    Sans rire, vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous laisser m’assimiler à vos « profils-types » des commentaires précédents? Que j’allais me prendre ma petite flétrissure geekienne généralisante comme ça, sans broncher, juste après être intervenu, alors que je vous voyais justement, les yeux ronds, détourner mes propres préjugés? Ici, j’ai vu un simple effet miroir, et je n’ai fait que partager mon expérience. Je ne faisais donc que vous rappeler que l’on peut dans un tel débat servir la même sauce du discrédit à tous les convives.

    Mais vous me répondrez peut-être, comme vous l’avez fait auparavant, que cette question de la légitimité est absolument hors-sujet puisque après tout, il faut bien que vous ayez raison à la fin. (il nous/vous reste six ans au fait). Je ne critiquais donc personne à part mon ami, que j’utilisais à titre d’exemple -j’ai le tort de n’avoir que lui comme référence dans ce cas précis, et pourtant je l’estime pour plein de choses. Donc, à moins que vous ne pensiez que je sois un Jacques Xing déguisé et que vous soyez devenu, par je ne sais quelle intervention surnaturelle, mon ami ufologue, pourrait-on éviter les assimilations hâtives? Non, je ne prétends pas insulter votre intelligence, et je ne roule que pour moi. ça ferait presque froid dans le dos, ce « tu es avec nous ou contre nous »… Ah mince, vous allez dire que je minaude.

    Ps : Au fait, j’ai lu une grande partie du fil, et je n’ai jamais espéré vous convaincre vu que de plus habiles contradicteurs se sont cassé les dents bien avant sur votre croyance granitique. Je suis là pour le plaisir d’échanger, entre gens qui s’écoutent si possible.

    [Ne déviez pas trop du sujet, Nicolas, je devrais caviarder. Cela me peinerait fort car vous exemplifiez superbement la fausse politesse veule et mignarde qui avance ses saletés fétides en biais, comme en parlant de quelqu’un d’autre, et en n’osant pas assumer comme un vrai de vrai. C’est captivant (sans ironie) sauf qu’on ne parle pas de vous ou de moi ici, mais de ce bon vieux canular lunaire. Pour parler de vous et moi, c’est dans ce fil-ci. Tenez-vous le pour dit. Alors, revenez en sujet, pour faveur et dites moi, un petit peu. On a six ans avant quoi exactement? J’ai pas pigé… – Ysengrimus]

  170. boo said

    Quel homme politique aujourd’hui accepterait d’annoncer une telle falsification devant les caméras de télé? Comment le dire? c’est aussi impossible, et c’est ça le comble! 🙂

    [Réponse: un homme politique qui voudrait, pour la raison conjoncturelle que l’on voudra, que l’on procède au démantèlement et/ou à la fermeture de la NASA. Cela va bien arriver un jour ou l’autre. « Et ils sont même pas allés sur la lune » serait un argument massue qui ferait grande impression et, indubitablement, les briserait. Il y a rien de moins que la mort de la NASA « classique » dans cette histoire. Je suis assez optimiste qu’on va voir ça de notre vivant. – Ysengrimus]

    à Nicolas David:
    – la NASA ayant triché a plutôt intérêt de déclarer qu’il n’y rien d’intéressants sur la lune 🙂
    – l’exemple de James Cook est mal choisi mais utile, c’était un menteur et un tricheur (comme son pote Robert Peary), il a fallu faire des expéditions reprenant les parcours soi-disant effectués…

    Maintenant je m’adresse aux scientifiques et aux partisans lunaires. Comment peut-on croire sur parole une bande d’assassins, de corrompus et de menteurs comme Nixon et Lyndon Johnson? Le premier cité est responsable du Watergate et surveillé par la CIA pour empêcher l’utilisation de l’arme atomique. Le second serait bien le commanditaire de l’assassinat de Kennedy, et faisait parti de la mafia texane. Sacré tableau, hein? Ces deux lascars ont fait vivre les pires années aux états-unis… Les séquelles du Maccarthysme, cette fameuse « chasse aux sorcières », les répressions et les assassinats scandaleux sur des leaders et étudiants noirs, les opérations secrètes au Laos de bombardement intensif sur le Vietnam, et on ne sait pas encore tout… Alors finalement qui sont les vrais menteurs, les vrais fous? Ce n’est pas moi, ni Ysengrimus. Ces présidents américains avaient bien le profil adapté et le mobile pour ordonner le mensonge lunaire.

    Arrêtez aussi l’histoire des 400,000 personnes qui travaillaient à la NASA et donc empêcheraient toute tricherie 🙂 J’invite et défie quiconque à me prouver que les centres de contrôle pouvaient savoir d’où venaient les données, soit des centres de simulation, soit en « live »… attention il y a un piège 🙂 beaucoup ne vont pas (en) revenir quand ils auront la réponse…

    « La croyance » dans l’invisible ? Non non messieurs/dames, dans des faits, des preuves, des corrélations, un esprit critique. Cette « croyance » citée plusieurs fois serait plutôt pour d’autres.

    La NASA prétend n’avoir pas d’argent, ah bon? La compagnie privée de Branson s’est associée avec les russes pour voyager autour de la lune pour 150 millions de dollars, c’est prévu pour 2015. D’autres proposent le même voyage pour 1,5 milliard de dollars. La NASA n’y participe pas, à votre avis pourquoi?

    • À cette affirmation:

      [quote]J’invite et défie quiconque à me prouver que les centres de contrôle pouvaient savoir d’où venaient les données, soit des centres de simulation, soit en « live »… attention il y a un piège 🙂 beaucoup ne vont pas (en) revenir quand ils auront la réponse…[/quote]

      Je serais intéresser de connaitre « cette histoire » avancée par le(a) dénommé(e) Boo, merci d’éclairer ma lanterne

  171. Nicolas DAVID said

    « La croyance » dans l’invisible ? Non non messieurs/dames, dans des faits, des preuves, des corrélations, un esprit critique. »

    Merci d’enlever le mot « preuve » de votre assertion. Si les partisans du canular rejettent ce mot en bloc pour tous les « supports informatifs » qui leur sont proposés, ce serait un comble que vous affirmiez qu’il y en a une seule ici. Non, il n’y aucune preuve dans votre présentation du contexte mais de simples suppositions établies à partir d’une interprétation personnelle (et tout à fait valable, d’ailleurs) de l’Histoire. Même si le fait d’exercer un « doute naturel » en direction d’Oncle Sam me semble tout à fait justifié, vos recoupements ne sont absolument pas des preuves. Moi par exemple, je les attends toujours, vos « preuves » : des courriers, des déclarations de repentis (pas un seul depuis ce temps), des études sur le LEM, que sais-je encore… Avec cette omerta totale, qui dure, qui dure, de laquelle absolument rien ne peut percer, reconnaissez que vous êtes dans une position bien confortable. Ensuite, l’esprit critique n’est certainement pas l’apanage des pros-lune, de même que la bêtise (je l’ai dit plus haut mais on ne m’a pas compris pour cause de crise de paranoïa aiguë) n’est pas seulement propre aux partisans du canular. Et la mauvaise foi guette absolument tout le monde.

    Ysengrimus affirmait en 2009 qu’il donnait dix ans maximum pour que le complot soit révélé (d’une manière ou d’une autre, car non, personne n’imagine Obama faire un mea culpa à la Fox, ou même Poutine faire une déclaration en forme de vengeance mesquine). Il ne resterait donc plus que six ans d’attente… mais peut-être que Bronson et consorts nous permettrons d’y voir plus clair avant…

    Sinon, pourquoi la NASA n’y participe-t-elle pas? Faut-il vraiment répondre, encore? Si elle considère « avoir fait son job » là-haut, il me semble parfaitement acceptable qu’elle se tourne vers d’autres priorités à présent. Ah mince, j’oubliais… vu qu’elle a triché… ad. lib.

    [Le dernier paragraphe (notamment!) exemplifie magistralement de simples suppositions établies à partir d’une interprétation personnelle de l’Histoire… – Ysengrimus]

  172. bob said

    Au cher Nicolas David, qu’est-ce qu’une preuve pour vous? qu’est-ce que vous voulez? ça été démontré. Des enquêteurs l’ont fait, comme Gerhard Wisnewski.Vous , vous ne voulez pas reconnaitre ces faits là. Vous les niez. 🙂

    Avez-vous consultez la page « Apollo data », comme l’image de reproduction avec du plâtre par des géologues pour le futur site d’Apollo 15? Avec un œil circonspect, une analyse de l’image comme dans les universités, que voyez-vous entre celle en plâtre et celle prise par Apollo 15?

    Avez-vous lu les rapports , les retranscriptions? Moi je l’ai fait. Je ne suis pas ici par conviction, du oui ou du non, ou parce que je me range au dernier qui a parlé. Faites comme pour une scène de crime, et rejouez la « pièce », comme on nous l’a inculqué, comme il est écrit…et ça saute aux yeux.

    Même les astronautes se sont mélangés les pinceaux au fil du temps, ils ont toujours été gênés de raconter leur exploits. Un vécu ne s’oublie pas, mais un mensonge oui. Exemple encore avec la photo célèbre d’Apollo 8 de la Terre: Borman et Anders déclarent l’avoir photographiée à la surprise des scientifiques 🙂 , alors qu’ils ne peuvent pas se tromper, chaque astronaute avait son appareil, chaque pellicule était répertoriée,notée. Ils faisaient leurs rapports.

    J’ai présenté plus haut une page qui démontre que Apollo 11, le soir du 19/07/1969, aurait décrit une lueur sur Aristarque, de plus de 4 minutes… or sur Terre un astronome inconnu authentique, seul devant la lunette et le seul sur Terre, qui n’appartenait pas à l’observatoire allemand, déclare une lueur de 5 secondes… Êtes vous fort en mathématique?

    Sur Terre, les astronomes prennent des photos, et ben allez dont voir sur les pellicules d’Apollo 11 si ils en ont pris sur Aristarque 🙂 Le plus cocasse, ces astronomes là n’ont pas eu l’idée et l’utilité d’observer l’évènement avec leur monoculaire… trop forts… mais vous nous direz que c’est normal. C’est écrit noir sur blanc, c’est authentique, et tout les scientifiques s’en contentent. On a connu les autistes qu’on disait les idiots-savants, mais là ça serait les savants-idiots 🙂

    Vous répondez pas à ma question sur le centre de contrôle? Au fait, je connais l’avant et je connais l’après.

  173. Nicolas DAVID said

    Cher Bob, une nouvelle fois avec ces pseudo-preuves, vous ne vous reposez que sur votre croyance et vos hypothèses, qui confinent cette fois-ci au ridicule. Vous y inversez le processus démonstratif en partant de la conclusion pour trouver les prémisses qui sont, comme l’histoire de votre théorie le prouve, encore une fois interchangeables et modulables à l’envie, puisqu’elles ne reposent que sur des miettes, troncations, décalages et changements de focale.

    Vous me demandez ce qu’est une preuve? Mais vous-même ne reconnaissez rien comme susceptible de recevoir le titre de « preuve »! Pourquoi donc renverser la situation dans ce cas? C’est une logique absolument perverse.

    Soit, vous avancez une preuve tangible. Il ne fallait surtout pas oublier de rappeler que les trucages existent et que l’on peut reproduire le sol lunaire avec du plâtre (sic). Ils vous doivent une fière chandelle d’avoir trouvé le Saint Graal, n’est-ce pas? Comment? J’apprends qu’ils ne vous sont nullement reconnaissants? Mais ils sont indécrottables! 😉

    Soit. Les astronautes se mélangent les pinceaux. Ils sont donc humains, vous voulez dire? Ils oublient, ils vieillissent, ils sont confrontés au « terrorisme » de la langue, comme vous et moi? À la subjectivité de l’expérience humaine? Au pire, la pression des manipulateurs, comme dans toute interview orientée? Ce ne serait donc pas des dieux et quand on lit entre les lignes, on y trouve ce que l’on veut? Ouf, je suis rassuré.

    Soit. Les scientifiques de tous les pays se trompent, se laissent abuser bien naïvement, exceptés quelques irréductibles gaulois qui, par le seul fait d’être une minorité à exercer une véritable liberté de pensée et d’expression, ont raison contre les autres. C’est évident enfin, puisque déjà à l’époque, Galilée avait raison contre tout le monde! 😉

    Soit, les scientifiques peuvent parfois se surprendre eux-mêmes, se laisser déborder. Certaines expériences sont ratées, quand d’autres relèvent du hasard. Mais dites moi, c’est absolument épatant ce qu’on peut apprendre de nos jours grâce à la liberté d’information! Ah, attendez… on m’apprend à l’instant que les découvreurs de la physique quantique veulent vous contacter pour prendre des cours, et que Christophe Colomb voudrait revoir ses cartes avec vous…

    J’imagine, bien sûr que, si vous en êtes encore là, même les images de la dernière sonde qui a été envoyée parcourir le sol lunaire et a repéré les traces des anciennes misions ne vous ont pas convaincu. Bien sûr, c’est évident! C’est encore la NASA! Et une photo sous Photoshop n’est pas une preuve enfin! Qu’est ce que je peux être naïf moi…

    [J’ai rien vu de probant dans ces images vagues et fallacieuses. Tu pourrais nous envoyer le lien vers l’image qui tue, Nicolas? Parce que je l’attend encore… – Ysengrimus]

    Bien sûr, si le canular doit être avéré un jour, la planète entière se jettera dessus comme un chien affamé sur un os. L’inverse ne peut absolument pas se produire. Quand je parlais de position confortable… Il est donc impossible de JAMAIS vous convaincre. C’est aussi simple que ça. Comme ce lâche, cet idiot d’Armstrong, qui est mort sans avouer, de peur ou de honte, vous resterez avec votre certitude chevillée au corps, j’en suis à présent certain.

    Moi aussi, trois ans après des gens plus intelligents, documentés et très (trop?) patients, je me serai cassé les dents sur votre arrogance drapée dans du beau scepticisme, terme que vous salissez au final. Vous avez compris avant et mieux que les autres. Très bien. Libre à vous de faire passer la communauté scientifique et la majorité de la planète pour des ânes bâtés, les « héros » pour des menteurs-manipulés-par des méchants-encore-plus-menteurs qu’eux, parce qu’un ou deux spécialistes de la soupe empoisonnée veulent vendre leurs livres. Si cela satisfait votre ego, après tout…

    Quant à moi, j’arrête là cette discussion. Ouf, me direz-vous, le pédant arrogant s’en va vers d’autres cieux! :v Je m’en vais à la fois amer et grandi. J’espère que vous pourrez dire la même chose un de ces jours. Naïf, je suis arrivé un peu par hasard sur la page, très intrigué de voir qu’un esprit brillant comme celui d’Ysengrimus pouvait être partisan du canular. J’ai été assez chamboulé. Puis j’ai lu attentivement, et j’ai appris beaucoup de choses que j’ignorais, et mon opinion de base s’en est trouvée confortée. J’ai réagi, ai été sali, et suis reparti. J’ai aussi découvert l’absolue mauvaise foi du taulier, son amour de l’invective et de la catégorisation, et j’en tire au moins une certaine morale : non, l’intelligence ne nous sauve pas. Tout dépend de la manière dont on l’utilise.

    On ne se retrouvera même pas dans quelques années pour conclure cette joyeuse empoignade puisque vous aurez trouvé, bien évidemment, quelque chose de nouveau à mâcher, comme tous les arguments qui ont été avancés puis balayés depuis le début de ce roman-feuilleton.

    Très cordialement.

    Ce post exemplifie à merveille cette arrogance de comptoir, mesquine et sûre d’elle, qui avance masquée pour faire croire au dialogue avant de révéler son visage haineux en vue d’écraser le contradicteur sous une pluie d’invectives à la première résistance. Elle révèle au final dans toute sa splendeur l’intolérance intellectuelle et la non-pensée qui la meuh-meuh. [Je ne te le fais pas dire. Belle minute autocritique. On noteras aussi qu’il est parti, emporté dans la bise fétide, le beau petit ton onctueux des débuts. Bravo, vive l’explicite du coeur… – Ysengrimus]

    [Toute cette hystérie scientiste juste pour ne pas admettre que l’administration Nixon a menti. Ô Galilée, Colomb, découvreurs de la physique quantique… ce qu’on vous fait pas dire pour se croire dans le coup argumentatif depuis le chaud giron des « sciences ». Tu es bien ici pour les confirmer, tes petites certitudes de lecteur de journal du matin, va. Si tu te casses vraiment, va donc apprendre à faire bref, parce que vingt lignes de flatulence pour une ligne de contenu, c’est ton truc et ça dose à terme. Et si tu reviens, le taulier te laissera t’exprimer. Même ta salade de confirmo, le lecteur est libre de la juger dans tout le détail de son amplitude… – Ysengrimus]

  174. bob said

    🙂 Tout ce verbiage pour finir en fuite déguisée 🙂 … pitoyable… on a peur de se faire torcher hein? Je m’en fous de votre opinion, vous généralisez simplement alors que j’attends votre analyse technique, un examen, une démonstration , une recherche visuelle, à mes questions. Voudriez-vous me dire et à la plèbe, que vous n’en êtes pas capable ou que vous n’avez jamais lu les nombreux documents de la NASA? N’ai-je pas dit qu’ils fuiront 🙂 on sent un malaise, parce que moi le pire c’est que je m’en fous qu’ils y soient allés ou pas. Je ne suis pas déstabilisé 🙂

    Voudriez-vous une question sur une photo LRO? 🙂 Ou encore, démontrez-moi votre propos, pas par « la NASA a dit que » ou « a fait », non non. C’est vous qui ferez l’explication argumentée… et évitez quand même aussi les « versets angéliques scientifiques lassants » 🙂

    Au fait, pour les astronautes et leur vieillesse, connaissez-vous au moins la date de leur erreur ? 🙂

  175. Sally Vermont said

    This says it all in five small leaps-minuts (for a man or a woman)…

    [Indeed. Bingo. Bull’s eye… – Ysengrimus]

  176. PanoPanoramique said

    La poussière lunaire, une terrible menace en 2013-2015… mais pas en 1969-1972? Mais plus ça va, plus ils se paient notre poire sur cette histoire.

    [C’est surtout que, comme ils envisagent maintenant d’y aller vraiment, cela devient EFFECTIVEMENT compliqué. Des « rovers » avec des dômes, maintenant, franchement… So much for the so-called lunar jeep… – Ysengrimus]

  177. Un passant said

    Malgré le fait évident que tout va plus en la faveur de l’alunissage habité plutôt que du canular, je suis quand même étonnamment surpris que personne n’ai pensé que l’auteur du blog n’était autre qu’un pervers narcissique prenant un malin plaisir à vous contredire, sans argument fondés, et que quelque soit l’acharnement dont vous ferez preuve, il n’en démordra pas. C’est tout.

    Maintenant, comme le doute m’est permis, je me permet de douter de la véracité d’un quelconque canular.

    [Je vois pas trop ce que le narcissisme a à faire dans le développement mais le fond de l’observation reste valide. Que de défenses et d’ergo-arguto-argumentation au service de « l’évident »… Cette insistance énervée, ce manque de confiance tranquille dans la version reçue des choses ici sont fort louches, en effet. – Ysengrimus]

    • Un passant said

      Cependant votre vision des choses n’est pas insensée, loin de là. En effet, en mettant de côté toute tentative de prendre le dessus par toute conviction personnelle, il reste toujours une possibilité que les dites preuves soient fausses, dans la mesure où le simple fait que nous n’étions pas sur place/impliqué au moment des faits (quels qu’ils soient) peut à lui seul remettre en question toute véracité.

      Par exemple, qu’est-ce qui me prouve que les découvertes de fossiles de dinosaures ne sont pas que pure invention dans le simple but de réfuter le créationnisme ? Je n’étais pas là lorsque qu’ils ont, comme ils le prétendent, déterrés leurs fossiles.

      Cependant, ce mode de pensée demanderait une telle trituration mentale que la quête de la vérité en deviendrait pour ainsi dire, impossible, car se devant de remonter TOUTES (sans la moindre exception) les pistes, ce qui pour un seul homme, serait tout bonnement impossible, tout comme il nous sera indéfiniment impossible, en tant qu’individu tout du moins, d’appréhender tous les mystères de l’univers.

      En définitive, si l’on ne veut pas sombrer dans la folie, il nous devient alors nécessaire de faire un choix. Choisir de faire confiance ou non à l’auteur des-dites preuves. Ce qui nous ramène au final, à baser nos affirmations sur des croyances.

      Je pense donc que nous pouvons dire qu’il existe autant de vérités qu’il n’existe de personne, car notion profondément subjective, et qui s’oppose pour ainsi dire directement à la notion de réalité, qui elle, en resterait donc résolument abstraire voir inaccessible. Il faudrait être un être omniscient pour percevoir la réalité dans sa totalité. Les croyants vous dirons que c’est Dieu, mais dans la mesure ou, comme vous et moi, ils ne sont pas omniscients, nous ne pourrions nous permettre de prendre leurs affirmations pour argent comptant.

      Mais comme je le dis, il serait complètement fou de chercher à remettre en question le moindre pet de mouche (s’est-il vraiment produit ? N’était-ce pas une concentration d’évènements qui mis bout à bout m’auraient donné cette impression ?), car au final, profondément infertile. Vous même, vous remettez (ou apportez à vos interlocuteurs cette impression, peut-être dans le but de les faire cogiter) en cause les alunissages habités, tandis que vous prenez comme acquis des missions orbitales, qui auraient pu tout à fait souffrir de désinformation elles aussi.

      Pour ma part donc, je choisis de faire confiance aux gens qui me disent que nous sommes vraiment allés sur la lune, car les arguments qu’ils avancent sont bien plus en adéquation avec ma logique propre, et donc ma Vérité.

      Donc, que vous soyez un narcissique (oublions le pervers en ce cas) ou non, votre billet reste très intéressant car pousse tout de même à une profonde réflexion, pour celui qui accepte de prendre un peu de recul).

      Grand merci à vous.

      PS : Question à simple but d’auto-satisfaction : Pensez vous que cette vision des choses m’aurait apporté une bonne note au lycée si j’avais eu des cours de philo ? Ou cela se serait principalement défini par la subjectivité même du professeur ?

      PS 2 : Je suis surpris qu’après tout ce temps, vous suiviez encore assidument ce billet. Je ne peux que vous féliciter sur ce point.

      [Je suis attentivement tous mes billets, sans exception. Faites l’expérience et vous verrez bien. Je ne peux pas me prononcer sur le prof de philo hexagonal, cet être profondément fantasque et aléatoire. Je ne crois pas au relativisme absolu des vérités. J’y vois un fort suspect noyage de poisson subjectiviste. Je n’ai aucune difficulté avec la véracité de la majorité des fossiles de dinosaures, ni avec les missions orbitales habitées, ni avec les missions lunaires inhabitées (américaines et russes). Ce qui me pose problème dans la narration lunaire est explicité très clairement dans le billet. Les autres développements que vous exploitez ici pour brouiller le focus sont, de fait, hors-sujet. – Ysengrimus]

      • Un passant... qui s'en va. said

        Je pensais en fait avoir décelé derrière votre jeu, une tentative philosophique, bon, j’ai fait erreur. Dans ce cas, je suis au regret de vous informer que vous n’avez pas été convainquant le moins du monde, et que toutes vos élucubrations n’ont fait que renforcer mon opinion en la faveur de la réalité lunaire. Sur ce, je n’ai plus rien à faire ici, car ni vous ni moi ne parviendrons à nous convaincre mutuellement du contraire de nos avis respectifs, car bien évidemment, elles ont eu lieu (petite pique de fin de discussion).

        Merci en tout cas d’avoir répondu.

        Bonne continuation.

        [Dormez bien. – Ysengrimus]

  178. roflle said

    Bonjour Ysengrimus,

    Merci pour ce billet et votre blog.

    N’étant pas né au mois de juillet 1969, quand j’ai vu les vidéos et photos de cet alunissage déjà jeune, cela m’a laissé une étrange sensation de grossier montage. Je ne dis pas que je suis convaincu que les américains n’ont jamais mis les pieds sur la lune. Mais, présenté comme cela a été fait, me parait suspect (promotion de « l’aventure » à la hollywoodienne).

    *Phrase bidon : « Un petit pas pour l’homme, un grand pour l’humanité . »
    Il est vrai que cette mission a fait avancé l’humanité …..

    *Une vidéo comme celle-là :

    On dirait plus un gamin dans un manège à la foire du trône!

    *Ou alors :

    « Regardez, on jette des détritus sur la lune, génial cela vole!»

    Techniquement, la possibilité que cette mission soit faisable dans les conditions de l’époque, je n’en sais rien. Je laisse cela à ceux qui ont des connaissances suffisantes dans ce domaine.

    D’un côté, on a une version (ou « monoversion ») de la NASA, avec images, vidéos et des kilos de roches lunaires et de l’autre des démonstrations techniques et des études d’images, de vidéos qui tentent à montrer que cet alunissage ne s’est pas fait.

    Tout cela me laisse perplexe…

    Tenez d’ailleurs Ysengrimus, quelle est la différence entre une roche lunaire et une météorite lunaire retrouvée sur terre, mis à part l’aspect extérieur ?

    Bref, deux versions s’opposent celle qui crie au fake quant à la vraie mission de Apollo XI, et l’autre qui crie au fake quand on lui montre ses documents comme incohérents.

    Par exemples :

    Cette vidéo ne peut qu’être un montage fait par les septiques de la VO, il est évident qu’un câble aide l’astronaute à se remettre debout!

    Choisis ton camp, camarade!

    [Joli brochette de vidéos. Continuons d’ouvrir l’œil et le bon. – Ysengrimus]

  179. john doe said

    Salut. Étant neutre car scientifiquement néophyte, je vous rappelle tout de même que Stanley Kubrick avait été mis à contribution pour le programme Apollo et qu’il avait été menacé de mort, aux dires de sa femme, s’il parlait de cette affaire. D’autres protagonistes ont été « suicidés ». Pour en savoir plus il vous faudra retrouver ce reportage diffusé par Arte. Alors pourquoi de tels secrets s’il n’y a aucun problème et je ne suis pas un conspirationniste. J’espère avoir des éclaircissements de votre part. Merci d’avance.

    [On va voir ce que les séléno-confirmationnistes font de cela… – Ysengrimus]

    • Bonsoir,

      Aux affirmations : « je vous rappelle tout de même que Stanley Kubrick avait été mis à contribution pour le programme Apollo et qu’il avait été menacé de mort, aux dires de sa femme, s’il parlait de cette affaire. D’autres protagonistes ont été « suicidés ». Pour en savoir plus il vous faudra retrouver ce reportage diffusé par Arte »

      Les séléno-confirmationnistes répondent ceci : c’était un canular sous forme de documentaire réalisé par William Karel intitulé Opération Lune et beaucoup se sont laisser prendre au piège

      en voici les dessous par le réalisateur himself:

      [Vidéo disparue — Ysengrimus]

  180. [Hyperlien avec ce texte du Carnet d’Ysengrimus]

  181. Oups!! Désolé pour le doublon… Mais pourquoi les post apparaissent ils à rebours?

    [Je ne le sais pas et je m’en afflige… – Ysengrimus]

  182. Guillaume Bardou said

    Bonjour M. Laurendeau,

    Très intéressante discussion. La question qui me vient à l’esprit maintenant, est de savoir si il y eu, dans l’histoire, des canulars de l’ampleur comparable à celui que vous supposez, soit la marche sur la lune, mais qui ont été démystifiés ?

    [Dans le lunaire, il y a eu celui-ci. Dans l’extraterrestre: celui–ci. – Ysengrimus]

  183. Guillaume Bardou said

    Oui, mais ce ne sont pas des canulars auxquels les gens ont crû pendant des dizaines d’années. Vous me direz que la religion, ou les mouvements sectaires sont de tels canulars. Bon, j’ai effectivement de quoi me méfier quand j’y pense : la croyance est une grande force dans le monde… mais j’aurai aimé découvrir un canular profane de plus de dix ans avec bel impact médiatique dans les 200 dernières années, Ceci dit, à part un rapide survol sur internet infructueux, je n’ai pas le temps. Non, ce qui m’intéresse est ailleurs.

  184. - T - said

    Bonsoir,

    Étant ,il y a quelques heures encore, à la simple recherche d’un nouveau fond d’écran sur l’espace, pour remplacer ma photo de la galaxie Andromède, je m’attarde un moment sur le dit cliché de Buzz Aldrin sur la Lune. Et j’ai eu l’idée de rendre visite au site de la Nasa, afin de trouver davantage de photos dans le contexte, car je le trouve magnifique pour le symbole qu’elles dégagent, ce fameux « Pas de géant » pour l’humanité. Cette idée, illustrée par ses images colorées ou non, m’a très longtemps bercée l’esprit.

    Puis, par curiosité, je décide de rechercher des informations sur l’ensemble de la mission lancée sur la Lune, en Juillet 69. J’apprends qu’elle se nomme Apollo 11, je redécouvre le nom des trois protagonistes, et m’émerveille à nouveau devant ces magnifiques photos ! Ma curiosité exulte comme jamais auparavant, si bien que j’ai eu, l’espace d’un très court instant, la vague idée que tout ceci n’ait jamais eu lieu. Une autre partie de moi-même se réveille, mon attention et ma méfiance. J’ai recherché des images des restes du matériel sur la Lune, me disant que sa proximité avec la Terre la rendait facilement observable, et j’ai eu la grande surprise de constater que je ne trouve rien de conforme à mes attentes. On photographie tout ce qui bouge à des années lumières de notre Terre mère, mais on n’est pas fichus de nous montrer les restes d’Apollo sur notre tendre Lune ? De la merde ! On ne voit strictement rien ! Comment c’est possible, en 2014 ? Voilà qui me remet en question quant à l’intégralité de mes croyances.

    Plus je cherche de quoi me convaincre que le fait a bien eu lieu, plus je tends à croire le contraire.

    Pourquoi le ciel sur la Lune est-il d’un noir si profond ? Pourquoi sur Terre, malgré la présence de notre atmosphère, nous voyons tant d’étoiles ? Quelque chose ne tourne vraiment pas rond. Je suis désorienté.

    Je continue encore à chercher, c’est évident maintenant, et tellement grossier…

    Je suis très jeune, et ce que j’ai découvert avant même d’arriver sur votre site m’a bouleversé, vos écrits ont mis un point final à ma croyance en Apollo 11.

    Merci ! Oui, merci. Votre site est très intéressant, j’ai par ailleurs vérifié vos dires sur le site de la Nasa, c’est à dormir debout…

    Je repasserai plus tard, après une période de réflexion, pour brasser ce dont je me suis rendu compte ce soir.

    Très cordialement, merci d’avoir pris la peine de rédiger proprement cet article, je découvrirai aussi le reste de votre site à l’avenir.

    – T –

    [C’est moi qui vous remercie. Bonne continuation et bonne lecture. – Ysengrimus]

  185. Piko said

    Et le doute continue de s’amplifier…

    http://www.tagtele.com/videos/voir/77502/

  186. roflle said

    Une autre petite synthèse : http://www.jutier.net/contenu/poleapol.htm

    • Alban said

      (synthèse proposée par Roflle) se termine ainsi …
      ——————————————————

      Comment et pourquoi des photos officiellement transmises à la presse par la NASA peuvent elles comporter de telles abbérations ?

      Conclusion

      Si l’on se fie aux photos de la NASA, les américains n’ont peut être jamais mis les pieds sur la lune ! C’est l’arnaque du siècle et le rêve de toute une génération s’éffondre. En fait, je pense surtout que les vraies photos sont top secret pour des raisons de protection des découvertes scientifiques. Les américains ne sont pas des philanthropes, ils n’ont pas dépensé des millions de dollards pour transmettre gratuitement les vraies photos à tout le monde ! Les photos transmises sont probablement une désinformation destinée à protéger leurs découvertes scientifiques et à contenter le contribuable américain. En publiant des photos truquées, ils faisaient d’une pierre deux coups. Peut être ont ils refaits certaines photos ratées en studio… qui sait ?

      Peut être aussi ont ils vu des choses qu’ils ne pouvaient pas réveler. Et vous , qu’en pensez vous ?

      _________________________________________________________________________________________________

      Le reportage est très bien et très cohérent.
      Mais la conclusion me semble parfaitement débile.
      Le type qui ne veut pas se mouiller. J’ai dit, mais j’ai rien dit.
      Dommage de finir aussi mal.

      • roflle said

        Je serais un peu plus nuancé. L’auteur de cette page démontre que les photos que la NASA a transmis au monde sont des contrefaçons après il n’affirme pas que la NASA n’a jamais mis le pied sur la lune. Sa théorie serait que la NASA a crée ces photos parce qu’elle ne pouvait montrer les vraies (entre autre). Cf LUMIÈRES SUR LA LUNE la quatrième de couverture.

        [Ma position personnelle est nette et limpide sur la nature subterfugesque de cette regrettable inaptitude monstrative… – Ysengrimus]

        • Alban said

          Non, sincèrement je pense que sa conclusion est grossière. On ne fait pas des photos à l’avance pour ne pas montrer ce qu’on a jamais vu . ??

          Car si je me souviens (45 ans) ces photos étaient montrées en direct. On ne fait pas rêver un peuple, et le monde, pendant des années pour ne pas leur montrer ce qu’on a vu. Si on l’a vu ? Si la NASA est capable de tromper le monde après coup, elle est aussi capable de le tromper avant. Donc d’avoir préparé la supercherie. Tout ça est de mauvais goût. Mais nos « amis » américains nous habituent à leur mensonges.

          Pour moi c’est clair. La Nasa nous a mené en bateau -ou en fusée- Des millions, des milliards de personnes ont cru que la Nasa était allée sur la lune. Mais le plus extravagant c’est que des centaines, des milliers de personnes (techniciens, ingénieurs, contrôleurs aériens, etc.) sont persuadées d’avoir fait quelque chose qu »en fait elles n’ont pas fait. Personne n’a parlé pendant toutes ces années. Et même un type qui fait un article contradictoire n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout et n’ose pas s’exprimer. Il n’y a pourtant pas de loi contre le révisionnisme lunaire !

          [Quand ce canular sera enfin admis, cela brisera la NASA tel qu’on la connait. C’est comme les scandales qui brisèrent Pan Am ou Enron. C’est plus gros même. C’est leur survie qui repose sur la perpétuation du mensonge de 1969-1972 et ils le savent parfaitement. – Ysengrimus]

          • roflle said

            Bonjour,

            Je suis foncièrement d’accord avec vous, la Nasa nous a emmené ( et nous emmène encore) en bateau, J’ai bien peur que les américains ne soient jamais allés sur la lune. Je me suis permis de mettre cette page en lien car les remarques concernant les photos me paraissent pertinentes. Maintenant sa conclusion lui appartient, j’ai simplement mis la page en entier.

            Espérons que que E. Snowden a pu soustraire d’autres informations top-secrètes qui soient en relation avec les programmes de la Nasa, ce qui pourrait expliquer l’attitude de V.Poutine envers les USA.
            « Il n’y a pourtant pas de loi contre le révisionnisme lunaire ! » Non pas encore…. Un des premiers révisionnistes fut Galilée, l’histoire lui a donné raison.

            [Et pourtant ils n’y allèrent pas! – Ysengrimus]

    • Thomas Kundera said

      @roflle : « Une autre petite synthèse : http://www.jutier.net/contenu/poleapol.htm« 
      Heuu Lheureux? Sérieux? Celui qui faisait rire tout Usenet avec son « code incassable »?
      C’est un doux illuminé (un vrai). Si vous en êtes à le prendre comme référence, c’est presque comique.

      Vous voyez un seul « argument » qui tienne dans ses « analyses » de photos?
      Moi aucun.

      Je ne vais pas refaire le tour de toutes: si vous en avez une qui vous semble convaincante allez-y.

      Juste pour rire, le fameux « C » conspi « écrit sur une pierre » (commentaire de la 4e image), n’est même pas sur la diapo originale (https://www.flickr.com/photos/projectapolloarchive/21651763756), c’était de toute évidence une poussière sur la diapo.

      Le reste est du même tonneau.

      Comment voulez-vous être pris au sérieux?

  187. Line Kalinine said

    C’est pour bientôt maintenant, la fin de ce mensonge lunaire:

    RUSSIAN OFFICIAL PROPOSES INTERNATIONAL INVESTIGATION INTO US MOON LANDINGS

    • Cultrera said

      Ah l’enquête des Russes, je l’attendais celle la avec ses gros sabots…

      « Le savant se tait, l’ignorant exhibe sa bêtise »
      Ou plus terre à terre :
      « L’intelligence c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale »
      [la formule correcte est: « La culture c’est comme la confiture, moins t’en a plus tu l’étale ». Mais au point où on en est, hein, et puisqu’il s’agit justement de confirmer la sagesse ce petit bout rimé… — Ysengrimus]

      Bonjour,

      Premièrement, l’article n’aborde aucunement la question de la FACTUALITÉ DES ATTERRISSAGES…

      … MAIS des destructions de documents vidéos considérés comme patrimoines de l’Humanité (et en fouillant un peu de la rétention des 380 kg de roches lunaires par les USA, considérés eux aussi comme patrimoine de l’Humanité par l’auteur de l’article).

      … (mais je sait bien que les complotistes sont friands de ce genre d’information qu’ils biaisent selon leur vision)

      Sur le fond : l’article ne parle même que d’un seul homme. Un « official », certes et ça a son poids, mais un seul homme quand même du nom de Vladimir Markin (porte parole d’un Comité d’Enquête Russe dont les prérogatives ne se limitent pas au territoire russe mais aussi à l’international) s’est répandu dixit le « Moscow Times » dans les « Izvestia ». C’est visiblement à usage « intérieur » et fait par un petit Edgar Hoover russe…

      Pour rentrer dans le détail, quand n’importe qu’elle personnalité politique ou administrative française fait une déclaration publique dans un média, notre connaissance du terrain nous permet tout de suite de savoir quelle importance lui attribuer. Ainsi, une déclaration (écrite ou orale) d’un président ou d’un premier ministre a plus de poids que celle d’un simple ministre qui en a plus que celle d’un directeur général d’une grande administration, voire d’une administration dont personne n’a entendu parler… C’est un peu pour cela que je parle d’un « petit Edgar Hoover ».

      Bref… De toute façon tous les négationnistes / complotistes dont vous avez l’air de faire parti, les chercheurs indépendants, les rageurs boutonneux (ils pullulent au moment des vacances scolaires) et autre trolls qui ont toujours voulu prouver que l’homme n’a jamais été sur la Lune ont tous mordus la poussière (vous ne serez pas le premier ni le dernier, surtout avec vos « arguments »).
      Ils n’ont jamais réussi à prouver que c’était faux, ils se sont tous acharné comme des forcenés sur de fausses interprétations de détails sur des photos ou des vidéos pour en sortir des théories plus que fumeuses, genre on ne voit pas les étoiles dans le ciel noir (un classique), le drapeau qui « bouge au vent », le « ralenti » caméra, les ombres de différentes longueurs sur la même photo, révélant leur ignorance absolue.
      Et puis il y a des preuves flagrantes, tout d’abord, les données scientifiques des stations ALSEP, les pierres lunaires ramenées, les réflecteurs lasers installés sur les sites Apollo qui sont toujours utilisés pour mesurer la distance Terre-Lune, les photos de LRO, mais aussi les antennes de l’époque qui étaient tout à faire capable (par triangulation) de définir les points d’émission depuis la Lune.
      http://www.arrl.org/eavesdropping-on-apollo-11
      Le suivi par des astronomes amateurs
      http://www.astr.ua.edu/keel/space/apollo.html

      En dernier lieu, puisque secondaire selon moi, les milliers de clichés et vidéos qu’il aurait été impossible de faire sur Terre, les moyens de trucages à l’époque n’étaient pas aussi parfait qu’au jour d’aujourd’hui!

      [Ça continue de ratiociner dur du côté des confirmationnistes lunatiques. profitez-en, mes gars. C’est désormais pour bientôt, votre grand virage de capot. – Ysengrimus]

      • Cultrera said

        [Ça continue de ratiociner dur du côté des confirmationnistes lunatiques. profitez-en, mes gars. C’est désormais pour bientôt, votre grand virage de capot. – Ysengrimus]

        À votre guise Mr Laurendeau.

        Alors attachons nous rien qu’aux faits, dans ce cas là: le contenu de l’article! Vous qui êtes parfaitement bilingue montrez moi donc dans l’article cité précédemment, où les atterrissages lunaires sont remis explicitement en cause…? Merci par avance!

        [Le contenu d’un article n’est pas un « fait », c’est un discours… Mais le scientisme confirmo appelle « fait » sa propre conception matraquée des choses. Si un auteur-confirmeur cité par un de ses suppôts confirmos ne remet pas une chose en question, on ne la retrouvera pas dans son discours, ce qui ne la protège en rien des carences factuelles qui, elles, continuent leur petite existence objective corrosive comme si de rien… – Ysengrimus]

      • david said

        «L’intelligence c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale»

        C’est hélas ce que vous faites. Vous ne faites que répéter les arguments de la NASA, qui n’est pas digne de confiance et n’arrête pas de mentir. Si il y a autant de doutes sur les missions Apollo, c’est justement, parce que des infos sont dissimulées par la NASA.

  188. Cultrera said

    Étant un peu du métier (je ne suis qu’un simple pigiste) pour moi, un article de presse c’est un contenu écrit qui rapporte un événement, présente des faits ou bien décrit un point de vue.
    Dans ce cas là : la demande de Mr Vladimir Markin. (appelez cela comme bon vous semble : fait, événement…)

    Bref, je reformule donc en espérant avoir une réponse limpide et non capillotractée : Vous qui êtes parfaitement bilingue montrez moi donc dans l’article cité précédemment, où les atterrissages lunaires sont remis explicitement en cause…? Merci par avance!

    Quant à « L’intelligence c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale »
    [la formule correcte est: « La culture c’est comme la confiture, moins t’en a plus tu l’étale ». Mais au point où on en est, hein, et puisqu’il s’agit justement de confirmer la sagesse ce petit bout rimé… — Ysengrimus]

    Réponse à votre petite pique… Soit, mais à la lecture de votre texte de base et de certains de vos commentaires, je préfère la première phrase « Le savant se tait, l’ignorant exhibe sa bêtise » qui vous sied à ravir!
    (c’est de bonne guerre)

    [Point de vue journalistiques, exclusivement. Les journaleux intoxidentaux et ce qu’ils font des faits, on a compris, allez. Mais dite voir plutôt: les pigistes sont-ils aussi biaiseux et menteurs que les journalistes étoiles? Font-ils servilement ce que le patron dit, comme eux? Et on vous change vos articles pour suivre la ligne intox souvent, très souvent ou toujours? Dites-nous un peu, au lieu de me réclamer des citations absentes qui ne confirment rien dans ce sens là, qui est celui du vide… – Ysengrimus]

  189. Cultrera said

    Ah ces philosophes… Vous me faites penser, dans votre manière de réfléchir à un de vos « pères spirituels », si l’on peut les définir, tel que: Aristote!

    Alors Aristote lui c’est un peu la personne qui a une idée, qui y réfléchit et qui se dit : « c’est vraiiiii » (faute intentionnelle) avec un air hébété. Voilà!

    Si vous me demandez mon avis (vous me le demandez pas, mais je le donne quand même), Aristote était vraiment beaucoup plus doué en philo et en poésie qu’en science. En science il a juste eu tout le temps tort!

    Comme on dit de par chez nous, vous « tout chier »! Bon début de journée Outre Atlantique Mr Laurendeau.

    [« Tu me rappelles vaguement Aristote, il a fait des erreurs scientifiques, donc ce que tu dis est infirmé ». C’est un raisonnement « scientifique », ça? Sur de telles bases argumentatives, c’est pas le LEM qui est dans la lune, c’est vous. Tiens, il est midi dix ici, au fait. C’est de l’astronomie élémentaire ça, pourtant. – Ysengrimus]

  190. Cultrera said

    [Tu me rappelles vaguement Aristote, il a fait des erreurs scientifiques, donc ce que tu dis est infirmé]
    Oui et depuis le début, dans votre texte et vos commentaires vous essayez d’opposer un raisonnement philosophique sous couvert de faire réfléchir sur notre vision globale du monde à un fait scientifique, largement éprouvé!! C’est comme essayer de mélanger de l’eau avec de l’huile…
    En réalité, vous ne proposer rien qu’un autre avait déjà fait bien avant vous (pour moi c’est du réchauffé)!
    Cette autre personne n’était d’autre que Bill Kaysing, le « père » de la théorie du complot lunaire, celui qui lui donna corps avec son livre « We Never Went to the Moon : America’s Thirty Billion Dollar Swindle ». Il déclara notamment, qu’il utilisait la théorie du canular lunaire afin d’inciter les gens à se questionner sur l’autorité, spécialement sur le leadership des USA.
    Vous êtes peut être un peu « plus large »…

    Mais c’est bien, vous n’avez pas encore utilisé le terme : « preuve irréfutable » (pour peu que vous en possédiez une)

    (Pour la petite histoire) revoyez vos sources, le terme LEM n’est plus utiliser depuis 1968, remplacé par l’acronyme LM…

    [les pigistes sont-ils aussi biaiseux et menteurs que les journalistes étoiles? Font-ils servilement ce que le patron dit…]

    Les professeurs de linguistique sont-ils aussi biaiseux et menteurs, font-ils servilement ce que leur doyen dit?

    Une petite dernière pour la route

    « Garder l’esprit ouvert, mais pas au point que votre cerveau n’en tombe! »
    Dr Richard Feynman (1918-1988)

    PS : en France (si cela vous a échappé lors du précédent message) il est 19:52, donc bonne soirée!

    [En référence au peu de temps qu’il reste encore à ce mensonge historique, on restera donc avec L. E. M: Lunatics, Enjoy the Moment… – Ysengrimus]

  191. alex1973 said

    Par honnêteté intellectuelle (quand même), ce Vladimir Markin parle d’une enquête sur la disparition des films, mais pas du pas lunaire. N’oublions pas non plus que c’est sur fond de guerre Ukrainienne et harcèlement anti-russe, comme dernièrement le choix de la FIFA d’une compétition en Russie contestée par les USA.

    Ainsi, je n’oublie pas non plus la mission inconnue de LUNA 15, toujours étonnement protégée, qui survola celle d’Apollo 11. Deux puissances nucléaires qui avaient toutes deux intérêt à ne pas effrayer la population sur la véritable dangerosité des radiations cosmiques. L’industrie de l’armement et spatiale en avalaient des milliards, et encore aujourd’hui d’ailleurs…

    La lune= c’est trop cher… Mars = c’est encore plus cher et maintenant c’est dangereux dit-on (ah bon? comprend plus) … alors ils iront sur Vénus = mais c’est trop dangereux pour l’homme à la surface, ça sera inhabité (bien oui, forcément) quelle farce 🙂

    Reste un dernier espoir pour Cultrera: les divers fonds privés pour repartir sur la lune (plusieurs essais ont foiré je crois), pourtant nous serions au summum de la technique??!!…
    Un départ est prévu pour 2017/2018… LES TOURISTES SPATIAUX ONT UN RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE

    mon pronostic = un désastre ou une avarie… »what else? »
    (Cultrera ne casse pas ton clavier)

    bien à vous

  192. [je n’oublie pas non plus la mission inconnue de LUNA 15, toujours étonnement protégée, qui survola celle d’Apollo 11]

    La mission inconnue de Luna 15, ah bon??
    http://www.telegraph.co.uk/news/science/space/5737854/Russian-spacecraft-landed-on-moon-hours-before-Americans.html
    (noter la date : 2009)

    [La lune= c’est trop cher… Mars = c’est encore plus cher et maintenant c’est dangereux dit-on (ah bon? comprend plus) ]

    La Lune cela a toujours été trop cher, mais dans le contexte de la guerre froide, il fallait bien cela pour transposer les champs de batailles (idéologiques) autre que sur Terre (avec ses milliers de morts potentiels), personnellement, je préfère cela, que de prendre les armes et me battre!

    Mars, oui bien sûr c’est encore plus cher et ce n’est absolument pas de maintenant que cela est plus dangereux, si vous pensez cela, alors c’est que vous n’avais rien compris.

    Bonne fin de soirée à vous.

    • généreux said

      🙂 je l’attendais celle-là
      http://www.independent.co.uk/news/science/recording-tracks-russias-moon-gatecrash-attempt-1730851.html

      « …The probe had been launched three days ahead of Apollo. Even though it was unmanned and its exact mission unknown, great excitement surrounded the technological head to head between the world’s superpowers. Experts at Jodrell calculated that the Luna probe was on a slower trajectory than its predecessors and it entered the moons orbit four days before touchdown.
      The signals given of by the probe were new to observers who immediately reported their discoveries back to the Americans who feared the Russians were trying to sabotage their mission, as well as explaining events to the British public through a series of media releases. »

      traduction rapide: « La sonde a été lancée trois jours avant d’Apollo. Même si elle était inhabitée et sa mission exacte inconnue, une grande excitation entouré un tête à tête technologique entre les superpuissances mondiales. Les experts de Jodrell ont calculé que la sonde Luna était sur une trajectoire plus lente que ses prédécesseurs et est entrée en orbite lunaire quatre jours avant de s’écraser. Les signaux donnés par la sonde étaient nouveaux pour les observateurs qui ont immédiatement signalé leurs découvertes aux Américains qui craignaient que les Russes essayaient de saboter leur mission, ainsi que l’explication des événements pour le public britannique à travers une série de communiqués de presse. »….

      mais encore: « It is calculated now however that even if it had landed safely rather than careering out of control into the lunar surface and completed its objectives of recovering soil and rock samples from the Moon, its trajectory meant it would still have been too slow to beat Neil Armstrong and his crew back to Earth and whatever limited propaganda value Moscow may have squeezed out of the situation would have been lost.
      During an earlier Soviet moon probe, Luna 9, the Jodrell team captured images from the craft and used a primitive fax from the offices of the Daily Express in Manchester to print the pictures being sent down from space… »

      traduction rapide: «  »Il est calculé désormais que même si elle avait atterri en toute sécurité plutôt que dangereusement vers la surface lunaire et complété ses objectifs de récupération d’échantillons et de roche sur la Lune, sa trajectoire signifiait bien qu’elle aurait toujours été trop lente à battre Neil Armstrong et son équipage vers la Terre, et quelle que soit la valeur de propagande limitée à Moscou aurait évincés de la situation elle aurait été perdue.

      Pendant une mission précédente d’une sonde lunaire soviétique, Luna 9, l’équipe de Jodrell avait capturé des images de l’engin et utilisé un fax primitive dans les bureaux de la Daily Express à Manchester pour imprimer les photos envoyées depuis de l’espace…. »

      Les explications russes ont toujours été vagues, mais plusieurs pensent que Luna 15 était forcément équipée d’un appareil photo. Luna 15 n’est descendue que seulement lorsque Apollo 11 se serait posé. N’importe qui peut vérifier le timing et les explications historiques sur la toile, je ne retrouve plus les liens mais ils existent. Le KGB a déclassé les archives de Luna? où?

      bonne journée spatiale…

  193. Steph said

    Bonjour,
    J’ai lu beaucoup, mais pas tout, alors j’espère ne pas encombrer avec un commentaire inutile. Je voulais juste intervenir sur le silence russe qui parait à certains si improbable, dans le cas où l’homme n’ait en effet jamais posé le pied sur la lune lors des missions Apollo. Même entre les plus grands puissances ennemies, il peut y avoir des accords, des statu-quo, des arrangements, et pourquoi pas des intérêts communs. L’union soviétique a produit accidentellement une catastrophe nucléaire gigantesque en 1957, au complexe nucléaire de Maïak, près de la ville de Kychtym. Une catastrophe si grave que sa comparaison avec celle de Tchernobyl n’est pas du tout incongrue. Il se trouve que nous avons des preuves que les américains furent au courant de l’accident nucléaire au cours de cette même année 57. Pourtant, ils décidèrent de garder l’événement secret, de ne rien ébruiter du tout, et le monde resta dans l’ignorance pendant des dizaines d’années. Pourquoi donc ? Les USA avaient tout intérêt à ne pas révéler la catastrophe, pour protéger l’essor de leur industrie nucléaire d’un possible changement d’opinion publique, d’une prise de conscience de politiques ou autres personnes influentes. Et voilà comment on peut finir par taire une désastreuse déculottée chez son pire ennemi. Les russes n’en étaient-ils pas redevables au point de fermer également les yeux sur l’absence de l’homme sur la lune ? N’était-ce pas non plus leur intérêt, épuisés par des années de compétition à la conquête spatiale, de déclarer forfait sur ce coup afin de pouvoir ralentir les efforts et dépenses relatifs à cette course débridée ? On peut aussi considérer la chose sous l’angle suivant (ce n’est qu’une hypothèse) : l’approche russe ne serait qu’une défense face à l’esprit de conquête et l’impérialisme américain, les russes ayant déjà pas mal de territoires et de pays autour d’eux où exercer leur influence. Si le risque n’est pas là (absence d’homme sur la lune, diminution des investissements américains dans le spatial), pourquoi faire un choix qui entretiendrait la course ? Donc, autant se taire. L’hypothèse d’un silence russe si les missions Apollo sont restées en orbite est donc tout à fait plausible.

  194. Steph said

    Je trouve l’approche qui consiste à réfuter le dogme et proposer d’autres explications à ce qui est déjà expliqué mais ne peut pas être prouvé, comme étant finalement une démarche particulièrement scientifique, génératrice de progrès et de connaissances. Bien sûr, si la démonstration finie par arriver de manière irréfutable, dans ce cas, on accepte la sentence quelle qu’elle soit et on passe à autre chose. Bonne continuation à tous ceux qui veulent avancer dans la connaissance de la vérité.

  195. Le Gaïagénaire said

    JE VEUX Y CROIRE

    doctorix 29 janvier 15:21
    @JL et philouie
    Ce qui me stupéfie, dans ma découverte, outre qu’elle est miraculeusement simple, et pourtant inédite à ma connaissance, c’est qu’il ne s’agit plus de remettre en cause tel détail de photo, tel défaut de parallélisme des ombres, tel reflet douteux. Des secteurs où on trouve toujours un intelligent ou autre zététicien pour enculer les mouches.

    Non, c’est une destruction, totale, méthodique, scientifique, universelle et globale de tout le scénario. Un processus de destruction qui s’applique à chacune des photos ou des vidéos proposées. Et je me prends à rêver que cette révélation élargie au monde entier amène l’humanité à reconnaître l’élite américaine pour ce qu’elle est: une assemblée de menteurs, de faux-culs, de voleurs et d’assassins.

    Ça pourrait aller loin.

  196. Laurence said

    Pour ce qui est de la recherche de la vérité, quelques conseils à suivre ici :

  197. X-ZIFT said

    restez-calmes-et-preparez-la-seule-et-unique-vraie-premiere-mission-lunaire-jpg

  198. Pierre lapierre said

    À l’appui de la thèse d’Ysengrimus d’un lien organique entre les trois grandes missions STRICTEMENT ORBITALES de MERCURY, GEMINI et APOLLO, je propose une observation de texte (Ysengrimus travaille ici surtout sur du texte, nommément la narration des missions en succession). Mon observation porte sur le nom des missions:

    MERCURY, la mission à un seul homme, c’est Mercure, le dieu tout nu qui vole tout seul avec ses ailes au casque et aux sandales:

    mercures

    .

    GEMINI, la mission à deux hommes, c’est les Gémeaux, deux types:

    gemaux

    .

    APOLLO, la mission à trois hommes, c’est le dieu Apollon dans le char du soleil, un commandant dans une carriole à deux chevaux. Total: trois.

    apollon_char_soleil

    .

    Cela ne prouve pas qu’on est pas allé sur la lune mais cela tend fortement à confirmer le lien organique entre les trois grandes missions orbitales américaines et le fait que le focus narratif était bien, au départ, sur le nombre d’hommes montant en orbite, sans plus, celui-là augmentant de un, patiemment, à chaque tour de roue…

    Au moins les Soviétiques, eux, appelaient leurs missions lunaires LUNA… Il y a bien donc ici possibilité que la dimension lunaire d’Apollo soit un récit tardif, un greffon surajouté en cours de route dans le tronc du mythe orbital initial…

    [Bien vu, Pierre Lapierre… — Ysengrimus]

  199. Freluquet du Dimanche said

    Un excellent reportage critique:

  200. Tiburce said

    Ça fait longtemps! Toujours le doigt dans l’œil?

    https://sciencepost.fr/2017/04/sue-lune-drapeaux-americains-ont-perdu-de-leurs-couleurs/

    [Ça fait longtemps! Toujours le nez dans l’intox? — Ysengrimus]

  201. bob said

    🙂 Tiburce a loupé des épisodes, et n’a toujours rien compris du problème, allez on récapitule:

    Depuis les années 1960 (théoriquement et officiellement) « les imageries » de toutes les séries de sondes lunaires, (Surveyor, ranger) avaient permis ainsi aux géologues américains de recréer en plâtre un futur site d’Apollo 15 en test, photo à l’appui:
    .

    .

    Et là, incroyable du même endroit, avec les mêmes petits cailloux (au mm… tiens donc on peut les voir?), la photo de l’astronaute:
    .

    .

    Alors les photos LRO dernier cris au mètre près? Comment ont-ils fait avant? Vous n’avez pas encore compris? Les deux pilote morts dans une fusée privée à l’essai avec du matos (dernier cris aussi), ça ne vous parle pas? La fusée Blue Origin et les autres entreprises privées, je vous le dis, n’y arriveront pas, ça foirera d’une façon ou d’une autre.

    Faites de beaux rêves… 🙂

    • Realinho said

      Bob, tu perds ton temps avec ce genre de personne. Cordialement.

      [Tu ne perds aucunement ton temps, Bob. Si elle respecte la procédure de modération, ton intervention restera en place plusieurs années et de nombreux visiteurs et visiteuses pourront méditer ici ton apport dans ce débat lunaire qui continue tout doucement de grossir… — Ysengrimus]

    • Thomas Kundera said

      @Bob: vous tentez de faire accroire que l’image du dessus serait un « modèle en plâtre » et l’image du bas une photo de la Lune.
      Désolé, mais c’est faux (en tout cas partiellement).

      Je vais être un peu énervé dans ma réponse, je m’en explique: la « logique » conspi n’a pas besoin de sources, n’a pas besoin de preuves, n’a pas besoin de logique non plus. « Bob », poste deux images au format timbre-poste, il dit « celle-ci est une photo d’un modèle en plâtre, celle là une photo prise sur la Lune », et de s’étonner (avec le cris conspi usuel: « cépaposibl! ») genre « Et là, incroyable du même endroit, avec les mêmes petits cailloux (au mm… tiens donc on peut les voir?) ». Et là Realinho approuve, et même le gardien de cette page (qui prétend à la rationalité) adoube le post.

      Bref, nulle besoin de justifier quoi que ce soit, on sort deux mauvaise photos d’on ne sait où, on leur donne une légende qui va dans le sens conspi, et tout les conspis de s’extasier combien c’est une super preuve. Rien à battre de la vraisemblance du truc, et de sourcer: du moment que ça caresse dans le sens du poil, tout est bon. En fait, moins on en sait, mieux c’est, parce que sinon l’illusion s’effondre. Le conspi, c’est ça: l’ignorance comme force d’argument.

      Et donc, ce qui énerve, c’est que c’est à moi de me taper le boulot de retrouver la source de ces images pour évidemment constater immédiatement la supercherie. Si vous aviez présenter vos arguments correctement, cela n’arriverait pas (ok, je sais, si vous le faisiez, vous n’auriez aucun argument).

      Bref, donc en deux lignes:
      La photo originale de la mission Apollo 15 est celle-ci:
      AS15-90-12244
      Elle est bien prise sur la Lune.

      L’autre image provient de cette publication:
      https://pubs.usgs.gov/of/2005/1190/of2005-1190_figs_080-101.pdf (The U.S. Geological Survey, Branch of Astrogeology—A Chronology of Activities from Conception through the End of Project Apollo (1960-1973)).
      L’image avec le modèle en plâtre est *postérieure* à la mission Apollo 15.

      Alors que l’image originale y figure aussi juste dessous, les conspis ont choisi d’en mettre une autre version, coupée légèrement différemment, avec un grain et une tonalité un peu différente, afin de masquer la supercherie (et de faire croire à deux images différents, ce qui aurait été plus difficile à croire si seul le mont changeait de forme). Y a un travail conscient pour mentir ici. Bob ment (ou du moins la source qu’il a utilisé, lui est peut être juste naïf). On retrouve l’inversion classique: le conspi ne cesse de clamer que l’autorité ment (« NASA lies », n’est-ce pas), mais se trouve régulièrement pris en plein délit de mensonge *lui-même* parce que vu que ce n’est pas le cas, il doit forger ses « preuves ».

      La légende indique clairement « Figure 91-Comparison between the “cement” model of Mt. Hadley (a) (inserted into an actual Apollo 15 surface photograph) with (see b below) the original photograph of Mt. Hadley taken by the Apollo 15 crew while on the surface at the Hadley Rille Site »

      Je resouligne pour les mals-comprenants :
      « inserted into an actual Apollo 15 surface photograph »
      « inséré dans une photo réelle de la surface prise par Apollo 15 ».

      En gros, ils ont recollé une photo de leur modèle en plâtre du Mt Hadley à la place du véritable mont, pour comparaison. Mais tout l’avant plan est repris sur cette image.

      Ils veulent juste montrer que leur modélisation de cette chaîne de montagne est correcte. C’est un truc énorme (plus de 3000m de haut), photographié par une précédente mission en préparation de l’alunissage d’Apollo 15, parfaitement modélisable de manière correcte à cette échelle (vous noterez toutefois qu’on est loin d’un ajustement « au cailloux près »).

      Et donc je rage, parce que là ou le conspi sort une bêtise comme cela à la minute (facile, je copie, je colle, je légende comme je veux), les gens sérieux eux, doivent passer du temps (ici ça m’a bien pris une heure), pour retrouver les sources, vérifier, comparer, et écrire ce message qui n’est nécessaire qu’en raison de la malhonnêteté de certains et la naïveté arrogante d’autres.

      • Vous n’avez donc pas l’ombre d’un doute après tout ce qui a été écrit dans ce forum, et de documenté aussi? On peut très bien vivre avec un doute… Merci d’avoir apporté votre contribution

      • Thomas Kundera said

        @Guillaume.

        Je n’ai encore lu que cette contribution et celle du dessous (qui est du même niveau). Si toutes sont comme ça, ce n’est pas ce forum qui m’apportera un doute, bien au contraire.

        Je passerai peut être un peu de temps à répondre à quelques-unes. Si vous en voyez une qui vous semblé mériter plus d’attention que les autres, dits-le moi. Merci.

      • Herbe et Neige said

        Il semble bien, cher Thomas Kundera, que vous soyez ce qu’Ysengrimus appelle un CONFIRMATIONNISTE. En cette susdite qualité de confirmo pourriez-vous commencer par réfuter… le billet d’Ysengrimus lui-même, contre lequel j’attends toujours que se déploient des arguments minimalement sérieux…

      • Thomas Kundera said

        @Herbe et Neige: oui, je pense que je suis « confimationniste ». L’article d’Ysengrimus à ce sujet est très intéressant. Il fait juste l’impasse sur le cas le plus courant: la réalité se conforme à cette option.

        Je fréquente pas mal les forums platistes (ceux qui croient que la Terre est plate), je suppose que vous êtes un confirmationniste sur ce point (vous savez, avec moi, que la Terre est un globe). Le confirmationnisme n’est un problème que lorsqu’il tente de maintenir une version « officielle » (en général ce sont les complotistes qui utilisent ce terme, le fait que la Terre soit un globe, par exemple, n’est pas un décret « officiel ») en dépit de preuves évidentes que ce n’est pas le cas. Au fond, je ne suis pas plus confirmationniste que vous. Je me contente de suivre la logique scientifique et choisir l’option la plus raisonnable à la vue des données présentes et de leur fiabilité.

        Parfois, cela conduit à des erreurs durables. Par exemple, la communauté scientifique a ignorée le phénomène des « vagues scélérates » (vagues exceptionnellement grandes) malgré des siècles de témoignages de marins. Leur position n’a évoluée qu’à la suite des premières observations quantitatives fiables de la hauteur de ces vagues à la fin du XXe siècle. Cependant, s’il fallait croire tous les témoignages de gens ayant vu un truc bizarre, il faudrait croire à la Vierge de Lourdes et des milliers d’autres choses du genre. Il n’y a donc pas d’autre choix que de faire de temps en temps ce genre d’erreur.

        Et sur ce sujet, les arguments conspis sont assez maigres, le plus souvent frauduleux. Je n’ai jamais vu un seul argument qui tienne (c’est mon avis et je vais le démontrer sur ce forum si je trouve un peu de temps, comme déjà fait pour celui-ci).

        L’hypothèse d’Ysengrimus me semble du même tonneau, j’en ferai donc mon prochain post 🙂

      • Marie Verne said

        Gardons prudemment à l’esprit que de prendre une vérité reçue scientifiquement (la terre est ronde) et de l’apposer subrepticement le long d’une question problématique (L’homme est-il ou non allé sur la lune?) n’a AUCUNE valeur démonstrative. C’est aussi creux que le propos du personnage douteux qui, plus haut ici, dit à Ysengrimus: tu nies les réalisations de Lindbergh et de Magellan si tu nies Armstrong et Aldrin sur la lune. Non et non. Il faut traiter chaque cas au cas par cas. De fait, il faut le dire ici autant qu’ailleurs: pas d’amalgames.

        J’espère de tout mon cœur que vous allez nous éblouir avec des aptitudes démonstratives moins discutables que celles qui rampent sous ce genre de manipulation suspecte d’évidences, mon bon monsieur Kundera… J’attends en confiance…

      • Thomas Kundera said

        @Marie Verne:
        Ce n’était pas « subreptice » ni dans un but de « démonstration ».

        C’était pour illustrer la légitimité d’être « confirmationniste » dans la plupart des cas. Or, comme pour vous (et de nombreuses autres personnes), la rotondité de la Terre est un fait avéré.

        Pour les platistes, en revanche, la thèse du Globe est un mensonge d’État, et si vous leur soutenez le contraire pourraient vous traiter de « confirmationnistes » avec condescendance et mépris en utilisant des justifications semblables: en soutenant le Globe, vous soutenez le pouvoir, le capitalisme, l’ordre établis, etc.

        Ce faisant, je démontre que vous, comme la plupart des gens ici (et j’en suis sûr Ysengrimus) êtes bien confirmationnistes dans la plupart des cas, parce que vous acceptez la version « officielle » contre ses détracteurs éventuels.

        Bien évidemment, le niveau de « vérité » n’est pas le même dans chaque cas. À la louche, je distinguerait la vérité d’un énoncé comme « 2+2=4 » (qui pour être nié nécessite de casser la logique elle-même), de « les électrons portent une charge électrique » (énoncé valide dans tout l’Univers connu, testable par chacun), ou « la Terre est un globe » (vérité locale, facilement testable avec peu de présupposés), de « la NASA a envoyé 6 missions habités sur la Lune entre 1969 et 1973 » (énoncé historique, largement vérifiable mais potentiellement sujet à la falsification), de « j’ai rêvé de vous cette nuit » (énoncé difficile, voire impossible à tester).

        Je réfléchis toujours à comment répondre au texte original. Soit je mets une tartine, mais avec le risque de noyer les arguments, soit une divise en petits morceaux, soit je ne met qu’un résumé succin en attendant d’éventuels contradicteurs pour approfondir, je ne sais pas encore.

      • Caravelle said

        Je seconde Marie Verne sur ceci. La légitimité du fait de parfois confirmer, ma foi, c’est comme la légitimité de l’eau tiède. Oui, pour se rincer les doigts, non pour la soupe (chaude), non pour le whisky (glacé). Il faut y aller au cas par cas, on vous a dit. De plus, le sujet ici n’est pas le confirmationnisme mais le canular lunaire. Ce que je constate, pour le moment, c’est que vous ressentez des difficultés à réfuter Ysengrimus sur cette question… L’apologie de la confirmation occasionnelle valant comme truisme creux, il n’y a donc, pour l’instant, rien de rien de vraiment dit…

      • Thomas Kundera said

        @Caravelle: C’est « Herbe et Neige » qui m’a interpellé sur ce terme de « confirmationniste », et c’est un axe important de la pensée d’Ysengrimus sur cette question. J’ai donc jugé bon d’y répondre. Je suis cependant d’accord avec vous : l’apologie de la confirmation occasionnelle est un truisme creux. Ce qui pose la question même de la nécessité de cet -isme, mais ce n’est pas moi qu’il faut interroger sur cette question.

        « vous ressentez des difficultés à réfuter Ysengrimus sur cette question »: vraiment pas. Ysengrimus n’a lui-même émit aucun argument dans on article original, seulement une pétition de principe « et si cela n’avait pas eu lieu ». Y’a donc rien de concret à réfuter.

        Les arguments qui sont apparus dans la suite du débat en commentaires me semblent tous faibles, et cela a été démontré par des gens souvent plus qualifié que moi presque partout.

        J’ai publié un texte, mais je reprendrai aussi certains points soulevés dans les commentaires si j’en ai le loisir.

  202. Yovan said

    Bonjour, j’ai pour ma part travaillé sur l’aspect technologique des missions, et plus particulièrement sur l’informatique. Il faut dire que j’ai été informaticien durant 20 ans. Je précise qu’il est presque impossible de discuter sérieusement sur la « problématique » des 6 alunissages américains des programmes Apollo entre 1969 et 1972 avec qui que ce soit dans les milieux scientifiques/techniques. Mais les choses commencent à bouger. Entre autres sur l’aspect technologique.

    Il faut donc savoir que l’informatique de 1969 était encore de l’ordre de « l’expérimental » (et celle de 1972 n’était pas franchement bien plus évoluée, le terme informatique apparaît en 1962 : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canographie). De grosses calculatrices pour des chercheurs, et un peu de comptabilité / bancaire. Quelques explications : les transistors n’ont pas encore été miniaturisés, il n’y a donc pas de microprocesseur (le premier à sortir l’est par Intel en 1971). Ces ordinateurs sont énormes et ne traitent pas d’informations complexes. Ils travaillent pour la plupart avec des cartes perforées. Ils sont inefficients sur un domaine : le réseau. Le premier test de mise en réseau est effectué dans le cadre du programme ARPANET (qui deviendra Internet) à l’automne 1969, avec une ligne téléphonique, entre deux gros ordinateurs (http://histoire.info.online.fr/net.html) :

    « Septembre 1969 : BBN installe le premier équipement réseau IMP (basé sur un mini-ordinateur Honeywell 516 avec 12 Ko de Ram, voir photo ci-contre) à l’UCLA et le premier ordinateur (XDS SIGMA 7) y est connecté. Un ordinateur (XDS 940) de l’équipe de Douglas C. Engelbart de la Stanford Research Institute est alors relié via une liaison à 50 kbits/s. Les premières données sont échangées entre ces machines. Peu après, un ordinateur (IBM 360/75) situé l’université de Santa Barbara et un autre (Dec PDP-10) situé à l’université de l’Utah à Salt Lake City sont raccordés. Le réseau ARPANET initial constitué de 4 ordinateurs est alors en fonctionnement fin 1969.

    Lors d’une interview, le professeur Kleinrock de l’UCLA raconta la première expérience réalisée avec ce réseau : se connecter à l’ordinateur de la SRI depuis celui de l’UCLA en tapant LOGIN :

    Nous avons appelé les gens de SRI par téléphone.
    Nous avons alors tapé L puis demandé au téléphone « Vous voyez le L ? »
    La réponse vint alors : « Oui, nous voyons le L »
    Nous avons alors tapé O puis redemandé au téléphone « Vous voyez le O ? »
    « Oui, nous voyons le O »
    Nous avons alors tapé G et tout le système a crashé !!!

    Il y a selon la NASA deux ordinateurs embarqués (en fait plus, mais tout ça est très confus), l’un est dans le LM, l’autre dans le module en orbite lunaire. Le premier ordinateur est nommé AGC (Apollo Guidance Computer). Un GNC est aussi présent dans le module permet le guidage. Et un LVDC dans le lanceur (voir plus bas). Ils communiquent entre eux et avec Houston. Les ordinateurs AGC auraient été programmés majoritairement par une jeune femme de 22 ans, selon l’histoire officielle.

    « Au moment où la NASA a choisi le MIT pour concevoir des systèmes de guidage et de navigation d’engins spatiaux, Margaret Hamilton était déjà passionnée.

    Elle a dirigé le groupe dédié aux logiciels de vol, entre autres chargé de la conception d’un système d’alarme visant à avertir l’équipe de vol si le processeur de l’ordinateur venait à être surchargé, tout en définissant les tâches prioritaires pour assurer les fonctions essentielles. »

    Les documentaires sur les ordinateurs, programmes informatiques lunaires font témoigner des gens autres que Margaret Hamilton, comme Gerry Gilmore, qui parlent de leur « code » resté sur la Lune. Il semble pourtant qu’il n’y avait pas de code à l’époque, puis tout les systèmes étaient en binaire, directement implémenté dans les circuits. Mais ces contradictions n’ont pas un grand intérêt.

    Je passe sur les détails techniques (4Ko de RAM, 72 Ko de ROM l’extrait de l’article ci-dessous n’est pas très précis et les spécifications divergent pour toutes les sources) de ces engins réduits à 30 Kg pour l’occasion (au sol, n’importe quel ordinateur de l’époque pèse plus de 100 Kg et fait la taille d’un ou deux réfrigérateur au minimum (http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/dossier/l-ordinateur-d-apollo-11-un-exploit-technologique/un-compagnon-obligatoire-pour-la-conquete-de-l-espace.shtml) :

    « Calculer des trajectoires, des distances, des vitesses, actionner des commandes ; l’ordinateur s’impose dans la course à la lune entre les russes et les américains comme une nécessité dès les années 60. Pour la mission Apollo 11, qui le 20 juillet 1969 allait réaliser l’exploit de permettre à un être humain de fouler le sol lunaire, ce sont deux ordinateurs qui sont embarqués, identiques, un sur le module lunaire, un autre sur le module de commande resté en rotation satellitaire autour de la lune.

    Chaque ordinateur pèse 32 kilos. Leur puissance CPU est de 1 MHz, pour une RAM s’élevant à 4Ko et une ROM à 36Ko. Une puissance qui ne laissait pas la place à du code superflu, chaque ligne correspondant à une fonction précise.

    Mais l’ordinateur a eu un problème pendant la phase d’alunissage. Il a en effet du rebooter et Neil Armstrong a été dans l’obligation d’alunir de manière manuelle dans les derniers instants de la manœuvre, l’appareil se posant finalement à plus de 6 kilomètres de la cible initiale. »

    Ce qui est fascinant dans l’histoire des alunissages américains reste que la technologie informatique utilisée à cette époque n’existe nulle part, pas même dans l’aviation militaire (ou civile).

    Mais le plus important reste que ces ordinateurs distant de 400 000 km envoyaient des données (avec quel modem ?), en UHF (bande des Ultra hautes fréquences (UHF) le spectre radioélectrique compris entre 300 MHz et 3 000 MHz utilisé pour la transmission télévisuelle satellitaire) à 1200 bauds le tout sans pile protocolaire réseau.

    Extrait de Wikipedia : « Chaque vol à destination de la Lune (à l’exception d’Apollo 8, qui n’a pas pris de Module Lunaire dans sa mission en orbite lunaire) avait deux AGCS, l’un dans le module de commande et l’autre dans le module lunaire. L’AGC dans le module de commande était le centre du système de guidage, de navigation et contrôle de l’engin (GNC).

    Chaque mission lunaire avait également deux autres ordinateurs :

    Un calculateur de vol sur l’instrumentation d’anneau du lanceur Saturn V, appelé le Launch Vehicle Digital Computer (LVDC) – ordinateur de série construit par IBM Federal Systems Division ;
    Un ordinateur secondaire dans le module lunaire, désigné Abort Guidance System (AGS), construit par TRW et destiné à être utilisé en cas d’échec de la PGNCS (Primary Guidance, Navigation and Control System). L’AGS peut être utilisé pour décoller de la Lune et assurer le rendez-vous avec le module de commande, mais pas pour l’atterrissage. Lorsqu’il est activé, il déclenche automatiquement la séparation du module de remontée (AM, Ascent Module) du LEM de celui de descente (PDM, Powered Descent Module). »

    Je cherche toujours une explication technique sérieuse pour m’expliquer comment, en juillet 1969, un système de vol temps réel, avec calcul de vitesse, de trajectoire, a communiqué avec une ROM de 32 Ko, sans protocole réseau radio connu, et pouvait négocier des datas à 1200 bauds, alors qu’au sol, les chercheurs travaillant avec l’armée n’arrivaient pas encore à faire « LOGIN » entre deux machine reliées par un câble téléphonique, et qu’ils le feront 3 mois plus tard, laborieusement. Au delà des AGC, le LVDC lui aussi est un engin très avancé comparé à ce que fait IBM… au sol. Toute cette informatique extraordinaire — digne d’un film de science fiction — est impressionnante sur le papier. Mais c’est une pure fiction vis-à-vis de l’histoire de l’informatique.

    Extrait de « musée de l’informatique » en 2009 (http://blog.museeinformatique.fr/Le-premier-ordinateur-sur-la-lune-il-y-a-40-ans_a210.html) :

    « Heureusement les calculateurs dont la Nasa disposait au sol étaient un peu plus puissants. Un peu seulement car là encore leur puissance vous ferait sourire. Tout comme leurs capacités de communication d’ailleurs. Dans un communiqué de presse envoyé à l’époque aux journalistes, la Nasa vante en effet la ligne à « haute vitesse » de transmission de données mise en place entre le centre spatial de Houston et le centre de la Nasa dans le Maryland. Une haute vitesse qui signifie 2400 bauds, soit 3333 fois moins qu’une ligne ADSL citadine aujourd’hui.
    Quant à la communication entre Apollo 11 et Houston, elle s’effectuait par ondes UHF, qui transmettaient des données à la vitesse de 1200 bauds, soit 150 caractères par seconde. Cela n’empêchait pas les deux systèmes de s’échanger des informations plusieurs fois par seconde. »

    Sachant qu’au sol, entre 1970 et 1972 voilà ce qu’il se passe en termes d’informatique réseaux :

    « Décembre 1970 : Le Network Working Group sous la direction de S. Crocker termine le protocole de communication entre ordinateurs pour le réseau ARPANET appelé Network Control Protocol ou NCP. De nouveaux ordinateurs furent rapidement branchés sur ARPANET et l’implémentation de NCP sur la période 1971-1972 permit aux utilisateurs de ce réseau de développer les premières applications. »

    Les premières applications en réseau, vers 71-72, juste de quoi faire communiquer un peu quelques ordinateurs avec le premier protocole réseaux digne de ce nom, NCP, qui sera vite remplacé en 74 par TCP-IP. Puisque c’est en 72-73 que les premières expériences de communication RADIO sont tentées :

    « 1972 – 1973 : Bob Kahn travaille au sein du DARPA sur un projet de commutation de paquets par radio ce qui nécessite la création d’un nouveau protocole capable de transmettre les paquets d’informations, quelles que soient les perturbations radio. Ayant été un architecte majeur de l’ARPANET, il envisagea d’utiliser NCP (protocole réseau de l’ARPANET). Mais ce protocole étant insuffisant (pas de contrôle d’erreur, pas de possibilité d’adresser des machines au delà d’un IMP (équipement réseau). Il décida alors, en collaboration avec Vinton Cerf, chercheur à Stanford, de réaliser un nouveau protocole répondant à ce cahier des charges et permettant de relier les réseaux (internetting). C’est ainsi que fut crée TCP/IP (Transmission Protocol, Internet Protocol).
    Un premier papier sur TCP/IP fut publié par ces deux chercheurs en Septembre 1973 lors d’une conférence de l’International Network Working Group (INWG).

    Rappelons-nous l’exploit d’écrire LOGIN en septembre entre deux ordinateurs :

    « Lors d’une interview, le professeur Kleinrock de l’UCLA raconta la première expérience réalisée avec ce réseau : se connecter à l’ordinateur de la SRI depuis celui de l’UCLA en tapant LOGIN :

    Nous avons appelé les gens de SRI par téléphone.
    Nous avons alors tapé L puis demandé au téléphone « Vous voyez le L ? »
    La réponse vint alors : « Oui, nous voyons le L »
    Nous avons alors tapé O puis redemandé au téléphone « Vous voyez le O ? »
    « Oui, nous voyons le O »
    Nous avons alors tapé G et tout le système a crashé !!!

    Pour finir, si l’on se concentre purement sur la technologique de l’époque sans jamais aller chercher quoi que ce soit sur les missions lunaires, il apparaît ce constat, aidé par le CNRS, à propos de l’informatique et de l’aéronautique (http://www.cnrs.fr/ins2i/spip.php?article1165) :

    « Ce n’est que dans les années 1970 que les calculateurs embarqués sont devenus numériques, et on a commencé à utiliser des nombres codés par des mots de 0 et de 1 (octets) et des circuits électroniques, puis des micro-processeurs. L’apparition du micro-processeur et les progrès des circuits intégrés pendant 40 ans sont à l’origine du rôle essentiel que joue depuis une vingtaine d’années l’informatique embarquée dans l’aéronautique, tant civile que militaire. La situation est la même dans les autres domaines du transport, et dans les autres domaines tout court. »

    Et il ne faut pas voir dans ces débuts de l’informatique dans les années 70 comme un « pilotage » par l’informatique :

    « Le recours au calcul embarqué dans les avions a d’abord servi à traiter des signaux capteurs : radio-sondes mesurant la hauteur par rapport au sol en approche, radar, communications radio, etc.,

    Ensuite il a permis d’ajouter des écrans, puis des aides au guidage, à la navigation, et même au pilotage avec par exemple les premiers systèmes « d’augmentation » des actions du pilote sur le manche.

    Gérard Ladier : Pour Airbus l’informatisation massive date des A320, qui marquent une rupture, avec plusieurs dizaines de mégaoctets embarqués dans les avions. Cette innovation est apparue dans les années 1980-1990. L’A320 est le premier avion civil avec commandes de vol électriques. »

    Résumé de la situation : en 1969, il n’y a ni informatique embarqué, ni protocole réseau, ni commutation de paquets radio. Que ce soit au niveau civil ou militaire.

    Les systèmes de guidages informatiques apparaitront dans les années 80 et les premiers essais d’informatique réseaux sérieux au département de recherche de la défense américain (DARPA) datent de 1974 et sont très rudimentaires.

    Toute l’avionique des années 60-70 est à commandes électrique analogique. On trouve bien entendu plein de documentaires pour démontrer le génie technologique développé pour les missions Apollo (premiers circuits intégrés, ce genre de choses), mais rien n’est jamais dit sur les transmissions réseaux. Rien. Parce qu’il n’y a rien à dire. Elles n’existaient tout simplement pas.

    Merci de votre attention.

    [Le concept d’Internet est né d’ARPANET. L’idée était de permettre la connexion entre des réseaux divers : ARPANET, des communications avec les satellites, des communications par radio. Cette idée fut introduite par Kahn en 1972 sous le nom de Internetting. Le protocole NCP d’ARPANET ne permettait pas d’adresser des hôtes hors d’ARPANET ni de corriger d’éventuelles erreurs de transmission. Kahn décida donc de développer un nouveau protocole, qui devint finalement TCP/IP.

    En parallèle, un projet inspiré par ARPANET était dirigé en France par Louis Pouzin : le projet Cyclades. De nombreuses propriétés de TCP/IP ont ainsi été développées, plus tôt, pour Cyclades. Pouzin et Kahn indiquent que TCP/IP a été inspiré par le réseau Cyclades français, poussé par la CII et sa Distributed System Architecture: on commence à parler de Calcul distribué. Aux États-Unis, IBM et DEC créent les architectures SNA et DECnet, en profitant de la numérisation du réseau d’AT&T (Réseau téléphonique commuté)10.

    En 1973, Kahn demanda à Vint Cerf (parfois appelé le père d’internet) de travailler avec lui, car Cerf connaissait les détails de mise en œuvre de NCP. Le premier document faisant référence à TCP est écrit en 1973 par Cerf : A Partial Specification of an International Transmission Protocol. La première spécification formelle de TCP date de décembre 1974, c’est le RFC 67511.]

    En 2016, des calculs faussés ont crashé l’engin envoyé par l’ESA qui devait se poser sur Mars : https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/mission-exomars-sonde-tgo-lander-schiaparelli-ou-en-est-on-48h-apres-l-atterrissage-du-19-octobre-2016_107649

    Les données télémétriques enregistrées par Schiaparelli durant sa descente ont été transmises en temps réel à la sonde TGO. Plus de 20 Mo de données ont été ainsi envoyées par la sonde en direction de la Terre dans les heures ayant suivi l’atterrissage. Ces informations sont encore en cours de décodage à l’heure où nous écrivons ces lignes.

    « Les résultats d’une commission d’enquête sur l’échec de l’atterrissage du module Schiaparelli confirment complètement l’hypothèse initiale.
    Les oscillations trop fortes après le déploiement du parachute ont faussé les calculs déterminant l’altitude, ce qui a conduit l’ordinateur de bord à couper les moteurs de freinage alors que l’engin était encore loin du sol.
    Cette erreur servira d’expérience pour l’atterrisseur de la mission Exomars 2020. »
    http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/capsule-schiaparelli-exomars-crash-schiaparelli-servira-lecon-64957/

    Poser un engin sur un astre, avec ou sans atmosphère est excessivement difficile, et demande des technologies informatiques très avancées. Les premières fusées à pouvoir se poser sur Terre le sont avec des entreprise privées, Blue Origin et Space X, depuis… 2015. Jamais cela n’avait été possible avant.

    • Thomas Kundera said

      Bonjour,

      PRÉLIMINAIRE

      « J’ai pour ma part travaillé sur l’aspect technologique des banques, et plus particulièrement sur l’informatique. Il faut dire que j’ai été informaticien durant 20 ans.

      Donc, hier soir, j’ai essayé d’installer Linux sur mon ordi. Il a affiché ‘G’, puis ‘R’, puis ‘U’, puis ‘B’, et tout le système a crashé !!!

      C’est bien la preuve que l’informatique bancaire est un complot mondial, les banques n’existent donc pas!!! »

      INTRODUCTION

      Un type qui prétend avoir 20 ans d’expérience en informatique qui nous annonce qu’il a travaillé sur l’aspect informatique des missions Apollo, voilà qui pouvait être a priori intéressant.

      Sauf que vous avez lu le texte comme moi: il ne parle *pas du tout* de l’informatique d’Apollo: à part pour dire que l’ordi pesait 32kg, causer un peu de la taille de la RAM et de la ROM, et dire que les infos de la NASA sont « vagues », il n’en dit rien. Il parle de tout autre chose, sans rapport, et on est pourtant sensé en déduire quelque chose sur Apollo: bien évidemment, l’habituel cris conspi « sépaposibl!!! », avec toujours aussi peu d’arguments.

      Donc, je vais essayer de rectifier cette erreur et pour ma part parler *effectivement* de l’informatique d’Apollo, pas dans tous ses détails (il faudrait des centaines de pages), mais suffisamment, je l’espère, pour vous faire comprendre la nature fallacieuse du texte ci-dessus.

      LE RÉSEAU

      C’est l' »argument » majeur du post: « Je cherche toujours une explication technique sérieuse pour m’expliquer comment, en juillet 1969, un système de vol temps réel, avec calcul de vitesse, de trajectoire, a communiqué avec une ROM de 32 Ko, sans protocole réseau radio connu, et pouvait négocier des datas à 1200 bauds, alors qu’au sol, les chercheurs travaillant avec l’armée n’arrivaient pas encore à faire « LOGIN » entre deux machine reliées par un câble téléphonique »

      Le pauvre, il « cherche ». On ne sait pas bien où, par contre, mais certainement pas dans l’abondante documentation des missions Apollo. En général, pour le conspi, l’essentiel de la « recherche » consiste à visionner des video youtube. J’ai essayé aussi: quand on tape sur YT « complot mission apollo fake réseau radio pas possible », on ne trouve rien, en effet. Nous allons donc l’aider à trouver.

      « Le réseau ARPANET initial constitué de 4 ordinateurs est alors en fonctionnement fin 1969 »

      Commençons par démolir cette comparaison ridicule: évidemment, il n’y avait pas un réseau IP routé en WIFI entre le LEM et le sol. Mais pour un informaticien, penser qu’un réseau ne peut exister sans paquets et authentification, que dire…

      Développons donc à partir de ce qui existe dans ces années là:
      « Il faut donc savoir que l’informatique de 1969 était encore de l’ordre de « l’expérimental » »
      Non, IBM vendait déjà des machines commerciales fonctionnelles avant 1960. Elles sont lourdes, encombrantes, lentes et difficiles à utiliser, mais ce n’est pas de « l’expérimental », c’est industriel. Voici un IBM 360 https://en.wikipedia.org/wiki/File:DM_IBM_S360.jpg machine commerciale, vendue à de très nombreux exemplaires, sortie en 1965. Vous constaterez que cette machine est munie d’un lecteur de cartes perforé, que la machine sait bien sûr piloter pour lire et écrire des cartes.
      Il y a donc un réseau entre l’Unité Centrale et le lecteur de carte, évidemment. Et qui marche *en production* (on sait faire ça depuis au moins 10 ans en 1964). Bien sûr, ce n’est pas un réseau routé, c’est pas une imprimante IP, c’est probablement une liaison série, type RS232.

      Il suffit de remplacer le fil par un signal radio (en modulant et démodulant) pour faire la même chose à distance.

      « avec quel modem ? » écrivez-vous. Genre « haha, un modem c’est un bidule super récent qui n’existe pas à l’époque ». Vous n’avez visiblement pas une grande culture technique. Un modem, c’est un modulateur-démodulateur. On sait faire cela depuis environ 1900 et l’invention de la radiophonie. Pour faire de la radio, il faut moduler une porteuse sur le signal sonore à l’émeteur, et le démoduler au récepteur: vous mettez ces deux appareils ensembles, et vous avez un modem, analogique certes, mais toutes les fonctions y sont. Connu depuis au moins 1906.

      Le système des missions Apollo est bien sûr beaucoup plus évolué.
      Seules deux porteuse sont utilisées (autour de 2GHz), une par sens de communication. Elles sous-modulent ensuite toutes les données à transmettre (la voix, les données instrumentales et numériques), le (dé)modulateur faisant aussi le (dé)multiplexage des signaux.

      Un article général sur les communications d’Apollo ici:
      https://en.wikipedia.org/wiki/Unified_S-band

      Ici une description plus précise:

      Cliquer pour accéder à TM-X55492.pdf

      Et là, les détails (avec les signaux numériques, les protocoles réseaux, etc.):

      Cliquer pour accéder à SP-87.pdf

      Cliquer pour accéder à 19720023255.pdf

      Cliquer pour accéder à 19720012253.pdf

      Voyez-vous un problème insurmontable à la réalisation de ce système? Pourquoi?

      MINIATURISATION

      « les transistors n’ont pas encore été miniaturisé »
      Faux.

      « il n’y a donc pas de microprocesseur »
      Oui.

      Les premiers circuits intégrés sont commercialisés début 1960, la course à la miniaturisation est lancée. On est encore loin des microprocesseurs, où des milliers (puis millions, puis milliards) de transistors sont intégrés sur un chip, certes. Les circuits intégrés utilisés dans les missions Apollo sont des portes logiques, qui rassemblent sur un chip une poignée de transistors pour une dizaine de composants. C’est un des premiers ordinateur construit à les utiliser.

      « Les ordinateurs AGC auraient été programmés majoritairement par une jeune femme de 22 ans, selon l’histoire officielle. »
      Margaret Hamilton, en effet. Je suppose que ça vous défrise qu’une jeune femme comprennent beaucoup mieux que vous l’informatique (un domaine où de toute évidence vous ne connaissez pas grand chose)?

      « Gerry Gilmore, qui parlent de leur « code » resté sur la Lune. Il semble pourtant qu’il n’y avait pas de code à l’époque, puis tout les systèmes étaient en binaire, directement implémenté dans les circuits. Mais ces contradictions n’ont pas un grand intérêt. »

      Pardons? Un code binaire en ROM ce n’est pas du « code »? Et vous avez fait 20 ans d’informatique ? LOL.
      Là, je vois une « contradiction » entre votre expertise supposée et vos propos…

      « Je passe sur les détails techniques »

      C’est dommage, parce que c’est *justement* ce que vous auriez dû faire pour ne pas écrire n’importe quoi sur le sujet. Et surtout que c’est quand même un peu la question que vous avez promis de traiter, l’informatique dus missions Apollo… D’autant que vous vous présentez comme un technicien expert.

      « (4Ko de RAM, 72 Ko de ROM l’extrait de l’article ci-dessous n’est pas très précis et les spécifications divergent pour toutes les sources) »
      Vous n’êtes pas très précis, et vous n’êtes surtout jamais allé voir les publications primaires sur la question, vous contentant d’articles de presses généralistes (à la mode conspi, qui crache sur les « grands médias officiels », mais qui ne connait que ça – hormis bien sûr les sites conspi).

      En deux mots: entre 1969 et 1973, l’électronique a considérablement évoluée, et si le premier AGC était composé de plus de 4000 circuits intégrés, le dernier modèle en 1973 en avait moins de 3000, progrès de la miniaturisation aidant, et donc les spécifications, la masse et l’encombrement du module ont évolués entre les missions (raison pour laquelle un regard superficiel et mal informé comme le votre y voit des « imprécisions »: y’a simplement plusieurs versions).

      « engins réduits à 30 Kg pour l’occasion (au sol, n’importe quel ordinateur de l’époque pèse plus de 100 Kg et fait la taille d’un ou deux réfrigérateur au minimum »

      Celui-ci est plus léger et plus compact, en effet, comme dit plus haut, il est un des premiers à utiliser des circuits intégrés. Vous voulez qu’on calcule ensemble la masse des 4100 circuits intégrés, son environnement, les cartes qui les supportent etc. ? Ou ça ira comme ça?
      La plupart des données pour le faire sont ici:
      http://klabs.org/history/ech/ic_packages/index.html

      PERFORMANCES et CONFORMANCES

      Il existe plusieurs simulateurs de l’AGC, qui reprennent le code de l’original: le bestiau fait son job, comme attendu.
      Je ne vais pas répéter toutes vos incantations à la « sépaposibl! » sur le sujet: vous pouvez les balancer au vide-ordure qu’elles n’auraient jamais dû quitter..

      Vous en trouverez un ici:
      http://www.ibiblio.org/apollo/index.html

      Il y a même eu un bon hacker pour reconstruire un AGC complet, avec le même hardware, qui fonctionne exactement comme attendu avec le code (oui, le « code ») d’origine:
      http://klabs.org/history/build_agc/

      On voit encore une fois (je me répète, c’est nécessaire), la différence entre le conspi, qui ne connait rien sur rien, ne veut pas savoir mais glapis « sépaposibl! » à chaque ligne, et le vrai technicien qui reconstruit la machine « sépaposibl! », et la fait marcher (lui, je le crois s’il me dit qu’il fait de l’informatique depuis 20 ans).

      ADÉQUATION

      « Poser un engin sur un astre, avec ou sans atmosphère est excessivement difficile, et demande des technologies informatiques très avancées. Les premières fusées à pouvoir se poser sur Terre le sont avec des entreprise privées, Blue Origin et Space X, depuis… 2015. Jamais cela n’avait été possible avant. »

      Vous ne comprenez rien à ce que vous voyez ou lisez. Poser une fusée est beaucoup plus difficile que de poser un module lunaire. La raison tient en une ligne: distance entre le centre de gravité et le point de poussée principale, et disponibilité de 16 réacteurs de contrôles à une grande distance du centre de gravité sur le LEM. En très gros, vous comparez la capacité à tenir un balais en équilibre sur la paume de sa main à tenir une noisette au creux de sa main… C’est un peu différent.

      Il existe des simulateurs de vols spatiaux des missions Apollo. Ce sont avant tout des moteurs physiques, qui simulent de manière réaliste les lois du vol spatial. Ils reproduisent les modules lunaires de la manière la plus conforme possible à la réalité (masse, puissance des moteurs, etc.), certains intègrent aussi les modules de simulations de l’AGC.

      Bien des pilotes en herbes ont réussis à alunir correctement en les utilisant. Ils sont donc capable de faire exactement ce pour quoi ils ont été programmés.

      En voici deux:
      http://orbit.medphys.ucl.ac.uk/
      http://www.eaglelander3d.com/

      Ils ne sont malheureusement pas en sources libres, j’en suis le premier désolé.

      Je zappe donc les « sépaposibl!!! » restant.

      CONCLUSIONS

      Tous vos arguments se basent sur l’ignorance. Vous ne savez pas comment cela a été fait? Vous ne voulez pas le savoir. Mais cela vous suffit à conclure que « sépaposibl! » à partir de sources secondaires grand public, et surtout sans chercher à répondre aux questions que vous vous posiez (le faire vous aurait évité d’écrire tant d’absurdités, mais vous seriez sortit de la logique conspi).

      Lorsque j’ai lu votre commentaire pour la première fois, j’en savais moins que vous sur l’informatique des missions Apollo. La différence entre vous et moi, c’est que vous avez écrit votre commentaire à partir de ce que vous ne saviez pas, alors que pour ma part, avant de vous répondre, je suis allé m’informer, et pas que sur des vidéos conspi ou des médias généralistes (qui font ce qu’il peuvent, mais qui, il faut bien le reconnaitre, sont souvent médiocre sur les sujets techniques).

      Il serait bon à l’avenir que vous essayez vous aussi cette méthode. Vous verrez, c’est un peu plus difficile mais nettement plus pertinent.

  203. 🙂 Je vous retourne le compliment, cette façon de raccourcir, de réduire tout autant exagérément les internautes comme de vulgaire « ânes conspis » est typique de votre croyance. Je ne vous ai pas attendu, je suis resté des années à étudier par moi-même la conquête spatiale, si on pouvait utiliser le logiciel français « Anacrim » entre les rapports, les briefing, les débriefing et les interviews des astronautes vous seriez surpris de constater qu’ils se contredisent. Les partisans de la conquête spatiale sont aussi nombreux à ne pas approfondir le sujet, se documenter, chercher. J’y croyais moi aussi, je connais l’avant et je connais l’après. Je sais comment vous pensez 🙂

    Ils ont inséré une photo, oui et après? j’ai bien donné les liens de l’USGS, quelle tricherie de ma part? Quelle malhonnêteté? Les deux photos présentées sur mon lien proviennent du site authentique de l’USGS, ainsi cela démontre bien votre vraie nature envers les autres: vous n’acceptez pas, ça fait mal là où ça démange. Vous aurais-je déstabilisé? C’est révélateur.

    À vous de voir, si vous voulez vivre encore dans le mensonge de notre société. Et j’insiste le « mm » tiens toujours très cher. bonne nuit 🙂 faites de beaux rêves…

    • Thomas Kundera said

      @Robert (Bob ? ) whatever.
      AS: je réponds dans un fil à un message de « Bob », un « Robert » écrit un commentaire dans un autre fil qui ressemble à une réponse et s’exprimant comme s’il était « Bob ».
      Je vais supposer:
      – que « Robert » et « Bob » sont bien la même personne
      – qu’il s’agit bien d’une réponse à mon message.

      Merci de votre réponse, donc,

      « je suis resté des années à étudier par moi-même la conquête spatiale, […] entre les rapports, les briefing, les débriefing et les interviews des astronautes vous seriez surpris de constater qu’ils se contredisent »
      Pas particulièrement surpris. Interrogez précisément un groupe de vos amis partit en vacances ensemble, vous trouverez sans soucis des contradiction (la mémoire humaine est *très* faillible), sans compter les erreurs d’interprétations, de compréhension de la question, de la réponse, etc.

      La bonne question est donc de savoir s’il est possible de dégager une scénario cohérent et vraisemblable de ces documents ? La réponse me semble être oui.

      « Les partisans de la conquête spatiale sont aussi nombreux à ne pas approfondir le sujet, se documenter, chercher. J’y croyais moi aussi, je connais l’avant et je connais l’après. Je sais comment vous pensez 🙂 »
      Ces « partisans », c’est tout monde, sauf une poignée de complotistes. Y compris donc, les ingénieurs de la NASA, les chercheurs du CNES, etc. À mon avis, ils ont approfondis la question un poil plus que vous.

      « Ils ont inséré une photo, oui et après? »
      Vu que c’est la même photo qui a été utilisée, il est normal que les cailloux soient les mêmes au mm près! C’est la même photo! C’est le contraire qui serait étonnant!

      « j’ai bien donné les liens de l’USGS »
      Pas vu. Une recherche « USGS » dans la page donne mon lien comme première référence, et aucune de vous avant ce post.

      « Les deux photos présentées sur mon lien proviennent du site authentique de l’USGS »
      Mais pas du même document. Le document original présente l’une après l’autre la véritable photo, et la photo avec le mont en plâtre inséré au milieux: même cadrage, même courbe de lumière. Au premier coup d’œil on voit que ce sont les mêmes image (sauf pour le plâtre), et non deux photos différentes.

      Alors qu’en allant pêcher une autre photo avec un autre cadrage et une autre courbe lumière, vous donnez l’impression qu’il y a bien deux photos différentes, et donc rendez plus crédible votre fantaisie d’une « photo prise sur la Lune qui se compare au mm avec une photo d’un modèle en plâtre préalable ».

      Si ce n’est pour tromper le lecteur, pourquoi êtes vous aller chercher une seconde source pour l’image et pas simplement récupéré les photos côte à côte?

      « ainsi cela démontre bien votre vraie nature envers les autres: vous n’acceptez pas »
      Je n’accepte pas les gens qui tentent de faire avaler des couleuvres à l’aide d’arguments moisis.

      « Vous aurais-je déstabilisé? C’est révélateur. »
      LOL.

      « À vous de voir, si vous voulez vivre encore dans le mensonge de notre société. »
      À vous de voir si vous vous sentez capable de constater l’évidence que votre « argument » n’en est pas un.

      « Et j’insiste le «mm» tiens toujours »
      Normal, c’est la même photo.

      Mais rien au «mm» sur la partie en plâtre: c’est très approximatif, vu que reconstitué à partir d’informations photographiques prises à grande distance…

  204. Thomas Kundera said

    AS: Je n’ai malheureusement pas pu prendre le temps de tout lire du millier de commentaires sur cette page, il est donc possible que je commette des redites (j’en ai déjà vu). Je ne justifie pas les affirmations du texte ci-dessous, je compte sur vous pour m’interroger sur celles que vous jugez douteuses.

    Mon objet est donc d’étudier la plausabilité d’une mission Apollo en orbite basse, masquée par un « canular » visant à faire croire à un voyage lunaire.

    Faisons un bref instant semblant que ce soit possible et étudions les problèmes que cela soulève.

    PRÉPARATION

    Tout d’abord, les missions ont été conçues ouvertement comme des missions lunaires, tout est dimensionné pour cela, les plans sont disponibles, etc.

    Il aurait donc fallu secrètement préparer une autre mission, avec d’autres contraintes et un autre objectif, doublée à la première.

    Cela implique la mise dans la confidence de centaines, voire de milliers d’ingénieurs et de techniciens pour préparer cette mission bis (non, l’espace ne s’improvise pas). Et vous allez voir que ce chiffre n’est pas usurpé.

    MASQUAGE DU VAISSEAU EN ORBITE

    Un vaisseau en orbite basse est visible de la Terre, car il réfléchit la lumière du Soleil. Surtout un module de grande taille permettant d’abriter 3 humains durant plus de 10 jours.

    On ne peut pas simplement le peindre en noir, car sinon il absorbera rapidement les radiations solaires, provoquant une surchauffe fatale.

    Il faut donc masquer le vaisseau à la Terre sans le masquer au Soleil. Vous pouvez commencer à piocher dans la réserver d’ingénieurs que j’ai préparé plus haut: ça ne s’improvise pas.

    Le vaisseau va communiquer avec la Terre: là encore; les signaux direct sont impossible: cela serait trop visible (voir plus bas la question radio).

    Il va dont falloir mettre en place un réseau radio avec un relais (qu’on appellera L1), mais là, on a un souci: le vaisseau en orbite terrestre doit pouvoir communiquer en permanence avec L1, or il tourne autour de la Terre, comment éviter que la Terre ne le masque 30mn chaque heure?

    Vous pouvez continuer à piocher dans la réserver d’ingénieurs: il faudra une orbite soigneusement dans un plan perpendiculaire à l’axe Terre-Lune.

    Vous allez encore piocher un coup: il faut masquer ces signaux radios directs émis vers L1, donc limiter les fuites du signal vers la Terre.

    SIGNAUX RADIO

    Les signaux radio doivent sembler venir de la Lune: ils doivent donc venir de la Lune, ou presque (il est impossible de laisser un truc en permanence en direction de la Lune sinon).

    Il faut donc un relais, qu’on a appelé L1 (parce que le point le mieux où le placer est le point de Lagrange L1 Terre-Lune).

    Donc un vaisseau automatique capable de servir de relais radio, suivant la trajectoire prévue par le module d’Apollo, et se plaçant en L1. Là, on a déjà épuisé le stock d’ingénieur disponibles pour le projet secret, mais c’est pas fini…

    VISIBLE

    Les modules lunaires en orbite lunaire sont visibles de la Terre. Il faut donc un module lunaire automatique capable d’aller jusqu’à la Lune, se mettre en orbite afin de simuler cette présence. Il doit aussi héberger un relais radio pour la vraisemblance de la mission en orbite lunaire.

    Cependant, il ne peut pas remplacer L1: par son orbite, la Lune le masque en radio très souvent (et donc les astronautes ne pourrait faire semblant d’être sur la Lune à ces moment là).

    MIROIRS

    Il va falloir poser un miroir sur la Lune avec une sonde automatique. La sonde peut par contre remplacer L1.
    Vous me trouvez quelques milliers d’ingénieurs supplémentaires pour ce projet?
    (vous y ajoutez tous les ouvriers qui vont secrètement la fabriquer).

    IMAGES

    Il faudra truquer des image à la pelle. Photos, vidéos, etc. Combien de milliers de personnes pour faire cela? Et hautement qualifiées: 40 ans après, ça colle totalement avec la réalité du terrain telle qu’on peut l’observer aujourd’hui.

    GÉOLOGIE

    Il faudra monter un labo de synthèse pour fabriquer des roches « lunaires » vraisemblables (non, ça ne se trouve pas sur Terre). Combien de centaines de personnes ?

    L’alternative étant d’aller les chercher avec une sonde automatique. Mais là, vous excédez probablement ce qui était possible en 1969 (les soviétique l’ont fait, ils ont récupéré moins d’un kg, la NASA en a ramené plus de 300, et d’origine variés (vu qu’ils pouvaient se déplacer pour chercher les bons).

    DONNÉES AUTRES

    Face cachée de la Lune, données télémétriques, géologiques, magnétiques, etc.
    Il va falloir simuler des données vraisemblables, ou mieux, les collecter sur place.
    Par exemple, certaines observations UV des astronautes sont impossible depuis la Terre.
    Donc la sonde, en plus d’apporter un miroir et de repartir avec des échantillons, doit aussi être capable de réaliser toutes ces mesures.

    AU FINAL

    Vous avez nécessité de lancer une mission Apollo que vous avortez, et deux ou trois modules automatiques. On les met où? Si on les place dans Saturn V, il faut virer les éléments déjà là (la fusée est pleine). Probablement remplacer le LEM par ces bidules. Mais ça va se voir, non?

    Sinon, il faut secrètement lancer une autre fusée Saturn avec ces modules (mais là, c’est un peu beaucoup, non?).

    Comme que l’on prenne la question, ça semble impossible sans des dizaines de milliers de collaborateurs au courant (au bas mot), un budget énorme en parallèle de la véritable mission (parce que l’argent est bien déjà dépensé à fabriquer la véritable mission), etc.

    En bref, c’est impossible sans un effort qui doublerait quasiment celui de la mission véritable.

    On ne comprend donc pas bien pourquoi la NASA mettrait en place une mission (Apollo) parfaitement documentée jusqu’au moindre boulon et qui marche: la fusée Saturn 5 avait sans problème la puissance nécessaire au voyage, le LEM pouvait sans problème alunir et redécoller, etc. Et qu’ils décident de faire à la place une mission secrète, sans doute aussi couteuse (sinon plus) qui remplacerait la première par un système automatisé dont le développement aurait absorbé un effort du même ordre de grandeur.

    On comprend encore plus mal comment ce développement secret aurait pu ne pas se voir ou ne finir par se savoir, vu les milliers de complicités qu’il nécessiterait.

    LE DOUTE

    Je distinguerais deux niveaux de doutes:
    – le doute sur la faisabilité des missions.
    -> Ce sont des doutes techniques auquel on peut apporter un réponse technique. Genre « on ne peut passer les ceintures de VA », ou « l’informatique ne pouvait marcher comme proposé », etc.

    – le doute sur la réalisation effective des missions:
    -> Ce n’est pas parce que c’était possible que cela a été fait. Les réponses sont donc plus historique que techniques (témoignages, etc.).

    Sur le premier point, il n’y a aucune raison valable de penser que ces missions étaient impossibles. Toutes les infos techniques sont disponibles, et rien n’est choquant dedans, au contraire, elles valident la plausabilité de la mission. Je n’ai vu aucune objection technique tenir la route. il me faudrait une sérieuse raison pour expliquer pourquoi ils n’y seraient pas allé avec un programme qui avait absolument tout ce qu’il fallait pour y aller, des machines fabriquées à grands frais, et des décollages effectifs de fusées de plus de 3000T. Ça n’a aucun sens.

    Sur le second, les nombreux témoignages et données disponibles implique que de nombreux aspects des missions ont du être réalisés malgré tout (miroirs, échantillons, etc.), impliquant un effort parallèle gigantesque. Là encore, cela n’a pas de sens.

    Ysengrimus a le droit de « douter », évidemment, mais n’a aucun fondement pour le faire. L’hypothèse « orbite basse » est de plus une très mauvaise alternative, mieux vaudrait laisser les astronautes au sol et lancer un module automatique exécutant la mission (on s’épargnera les problèmes de place dans la fusée, à mon avis insolubles pour deux missions aussi importantes en simultanées).

    Ysengrimus a le profil typique du conspi « éduqué ». Il a un niveau d’éducation supérieur à la moyenne, un domaine d’expertise où il excelle, et par la même est habitué à faire confiance à son jugement. Une confiance qu’il laisse déborder bien au delà de ses domaines de compétences, entrainant des erreurs de jugement que son absence de formation aux aux réalités techniques et scientifique l’empêche de réaliser, et c’est la chute. Dommage.

    Je ne prends pas la peine de commenter le texte de l’article lui-même, il ne contient aucun argument, juste un conte en forme de « et si… » et des jeux de langues (c’est bien écrit, c’est déjà ça :-).

  205. Yovan said

    Bonjour, je ne saisis pas bien votre démonstration. Vos explications de camouflage, de fabrication de roches lunaires, sont un peu étranges. En orbite, la vitesse de l’ISS est de 7,6 km/s. Elle est à 415 km d’altitude. Il est quasi impossible de l’observer du fait de sa vitesse et de sa petite taille et de la distance (une ou deux photos ont pu être faite sur le passage du disque solaire mais c’est en 2017 avec 90% de la population équipée d’appareils numériques hyper performants). Sur les roches lunaires, en 2009, un musée hollandais à découvert qu’une roche lunaire d’Armstrong était en réalité du bois pétrifié. L’expédition au pôle sud de 1967 a permis de ramener des météorites lunaires. En 1970, la preuve de la réalité des alunissages provenait d’un élément scientifique : la date de la Terre vs la Lune. 3,5 milliards d’années pour la Terre, et 4,3 pour la Lune. Les pierres lunaires étant datées à 4,3 milliards d’années elles ne pouvaient que provenir de la Lune. Sauf qu’en 1970, la datation terrestre n’était pas bonne : depuis, la datation terrestre est de 4,5 milliards d’années (en gros pour les millions d’années). De même les essais lasers terre-lune ont été effectués avant 1969 et ont permis de calculer la distance terre-lune. Nul besoin de réflecteur, sachant qu’un réflecteur de 50 cm de côté de côté posé à 30° sur la Lune comme on peut le voir pour Apollo 11 n’a aucun sens : aucun laser ne peut l’atteindre précisément, il est trop petit pour ce faire. La Lune réfléchit naturellement un laser. Donc, en réalité, le problème n’est pas de comprendre comment un camouflage aurait pu être fait, mais plutôt comment l’exploit technique des alunissages est possible ou non.

    Il n’y avait rien à camoufler, aucune technologie terrestre ne pouvait vérifier la présence en orbite terrestre de Saturn V : il faut mesurer la problématique spatiale et astronomique : n’importe quel engin en orbite est minuscule, impossible à observer. Qu’il fasse 3 mètres ou 50 mètres de long ne change rien. Quant au signal… je ne vois pas là encore comment le capter. Surtout s’il n’en envoie pas.

    Je n’ai absolument pas pour ma part d’explications sur la réalisation d’un truquage lunaire, mais je sais par contre que mes questions sur les capacités informatiques réseaux de 1969-1972 ne trouvent jamais d’explications. La Darpa et le MIT travaillaient autant sur Arpanet que sur Apollo, et dans le premier cas ils n’ont rien de sérieux avant 74 (protocole réseau radio avec correction d’erreur, protocole multi nœuds) :

    [Le concept d’Internet est né d’ARPANET. L’idée était de permettre la connexion entre des réseaux divers : ARPANET, des communications avec les satellites, des communications par radio. Cette idée fut introduite par Kahn en 1972 sous le nom de Internetting. Le protocole NCP d’ARPANET ne permettait pas d’adresser des hôtes hors d’ARPANET ni de corriger d’éventuelles erreurs de transmission. Kahn décida donc de développer un nouveau protocole, qui devint finalement TCP/IP.

    Le jour où l’on me donne une réponse claire là dessus, avec le détail du protocole réseau utilisé par les missions Apollo, sa description technique, je suis prêt à revoir ma position sur la non-faisabilité des alunissages. Mais l’histoire de l’informatique indique une chose : aucun protocole réseau permettant les alunissages n’existait entre 1969-1972. Pourquoi d’ailleurs la technologie informatique des missions Apollo n’a pas été conservée par la suite, vue qu’elle a permis non pas une fois, mais 6 fois d’envoyer des hommes sur la Lune ? Ces machines étaient certainement extraordinaires pour permettre ça, pourquoi les avoir abandonnées ?

    Dans le rapport d’Apollo 11 tapé à la machine à écrire sur le site de la NASA, daté de quelques mois après la mission, il y a quelques éléments étranges. L’un d’eux qui m’a frappé est l’emploi du futur dans une phrase, alors que toutes les autres sont au passé, puisque c’est un rapport de mission accomplie. L’ensemble du document ressemble à un projet futur. Avec des technologies qui n’existaient pas encore. D’ailleurs ce document, comme ceux des autres missions, donnent des tas de détails sur l’informatique en termes génériques, mais jamais rien sur l’aspect réseau. Juste des vitesses de transmission. Sans rien d’autre. Pas de modem, pas de protocole. Et en 1969 on avait besoin d’un modem et d’un protocole pour transmettre des données numériques, comme ensuite. Où sont-ils ces modems et ces protocoles?

  206. Yovan said

    Ah oui, en fait en me relisant, je me dis que toutes ces explications sur le trucage n’ont pas vraiment d’intérêt: que Saturn 5 soit partie dans l’espace intersidéral sans personne à bord, ou qu’elle ait tourné en orbite, avec les astronautes dedans, ne change pas grand chose. Que les équipes aient été au sol ou en l’air, balancé d’un avion ou obligées de rentrer dans l’atmosphère, quelle importance? La réalisation d’un tel trucage ne passe pas par des exploits techniques (à part la fusée, et c’est déjà beaucoup à l’époque de ne pas la voir exploser en vol), simplement par une ingénierie sociale forte, avec comme outil central: la télévision. Le reste est politique, avant toute chose. Et d’ailleurs, ayant cherché aussi quelle technologie les Russes utilisaient en 1970 lors du premier alunissage de leur rover, je reste dubitatif. Un prêté pour un rendu dans la conquête spatial de la lune?

    • C’est très persuasif votre effort, Yovan, Vous n’êtes pas ou plus un homme en colère, nulle part de traces de ça dans vos contributions. Et je vous le dis car c’est beau et je ne voulais pas rester indifférent à ça.

    • Thomas Kundera said

      Bonjour,

      Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

      J’ai écris une tartine, et donc beaucoup de choses se trouvent mélangées dans votre réponse (ma faute, vu que j’ai tout mélangé aussi). Je vais peut être essayer de scinder mes messages par sujet pour améliorer la fluidité de l’échange ainsi que la clarté du propos.

      CAMOUFLAGE VISIBLE

      « Vos explications de camouflage, […] sont un peu étranges. En orbite, la vitesse de l’ISS est de 7,6 km/s. Elle est à 415 km d’altitude. Il est quasi impossible de l’observer du fait de sa vitesse et de sa petite taille et de la distance (une ou deux photos ont pu être faite sur le passage du disque solaire mais c’est en 2017 avec 90% de la population équipée d’appareils numériques hyper performants). »

      Observer l’ISS (qui est beaucoup plus grosse qu’un module lunaire, toutefois) est très facile: vous levez les yeux un soir ou un petit matin clair où elle passe dans le coin et vous la voyez filer au dessus de vous.

      Vous ne devez pas beaucoup regarder le ciel. Aujourd’hui, avec le nombre de satellite en orbite, un soir ou un petit matin clair, vous en voyez passez au moins une demi-douzaine par heures *à l’oeil nu* sans efforts particulier.

      Les modules lunaires sont beaucoup plus gros que le satellite moyen moderne; ils seraient *très* visibles sans stratégie complexe pour les camoufler.

      « il faut mesurer la problématique spatiale et astronomique : n’importe quel engin en orbite est minuscule, impossible à observer. »

      Bien au contraire, et je pense vous l’avoir montré. Je sais que le conspi usuel ne sort jamais de Youtube (sa seule source d’information) pour observer le monde réel, mais si jamais, voici un petit document très simple qui vous explique comment voir des satellites à l’oeil nu:

      Cliquer pour accéder à sat.pdf

      Avec des applis téléphones récentes qui vous donnent les coordonnées en temps réel, c’est encore plus facile:
      https://play.google.com/store/apps/details?id=com.southernstars.satellite_safari

      « Donc, en réalité, le problème n’est pas de comprendre comment un camouflage aurait pu être fait »
      Dans l’hypothèse d’Ysengrimus, c’est un paramètre nécessaire. Vous comprenez pourquoi maintenant?

      CAMOUFLAGE RADIO

      « Quant au signal… je ne vois pas là encore comment le capter. »
      Un signal radio est facile à intercepter.

      ROCHES LUNAIRES

      « Sur les roches lunaires, en 2009, un musée hollandais à découvert qu’une roche lunaire d’Armstrong était en réalité du bois pétrifié. »

      Et mon cousin a acheté un diamant sur un marché népalais qui à l’analyse s’est révélé être du zircon, c’est bien la preuve que le diamant n’existe pas (lol). Ou est-ce qu’à l’inverse, le fait qu’on puisse tester que s’en est pas est une indication assez forte qu’on sait à quoi ça ressemble, et donc que ça existe ?
      Je laisse le lecteur juge.

      « L’expédition au pôle sud de 1967 a permis de ramener des météorites lunaires. »
      Vous avez une référence? Parce que la première météorite lunaire au Pôle Sud découverte en tant que tel c’est 1982, et post-identifié c’est 1979.

      C’est intéressant, ces météorites lunaires, parce qu’à l’analyse elle se sont révélés assez différentes des autres météorites, et très proches des *roches lunaires* que les missions Apollo avaient rapportées, d’où l’idée qu’elles viennent de la Lune et non d’ailleurs.

      Donc il a bien fallu aller sur la Lune pour récupérer les roches lunaires, comparées à des roches trouvées *beaucoup plus tard* .

      D’autre part, une roche météoritique a des caractéristiques spécifiques liées à sa traversée de l’atmosphère que n’ont pas les roches lunaires, qui ont elles des caractéristiques impossibles à une roche météoritique.

      Elle se *comparent* elles ne sont pas *identiques*.

      Même en imaginant le « grand complot » où des roches météorites lunaire auraient été trouvées avant 1979 (et identifiées comment, vu qu’on ne savait pas à quoi ça ressemble? Rien que cela me semble un argument suffisant contre cette hypothèse), cela n’aurait pas suffit. Cela aurait simplifié la synthèse (on aurait sans doute pu les utiliser comme matériel de base dans le processus), mais il fallait encore synthétiser des roches de surface lunaire à partir de roches météoritiques… Je ne crois pas que ce soit simple (ou sinon, dites-moi comment).

      MESURES LASER

      « les essais lasers terre-lune ont été effectués avant 1969 et ont permis de calculer la distance terre-lune. »

      C’est vrai, les premiers essais concluants ont eu lieu en 1962.

      « Nul besoin de réflecteur »

      Sans réflecteur, vous avez une précision très faible: le laser arrive étalé sur des dizaines de km², les photons que vous détectez en retour proviennent de pleins d’endroits à des distances très différentes les uns des autres: la mesure ne peut être meilleure qu’à quelques km près.

      « sachant qu’un réflecteur de 50 cm de côté de côté posé à 30° sur la Lune comme on peut le voir pour Apollo 11 n’a aucun sens : aucun laser ne peut l’atteindre précisément, il est trop petit pour ce faire. »

      Donc vous insinuez que les astronomes de l’Observatoire de la Côte d’Azur qui chaque nuit claire visent les lieux *précis* des alunissages pour obtenir leurs mesures (sinon ça ne marche pas) sont dans le complot? Et que la mesure à quelques cm près que l’on obtient par ce biais (parce que là, on sait exactement d’où proviennent les photons, vu que comme vous le soulignez la surface est petite) est bidonnée à partir d’une mesure imprécises sans miroirs?

      Je sais bien que la parano des complotistes est sans limite, mais vous jugez vraiment cela vraisemblable?

      Une article vulgarisé mais assez clair sur la question en lien ci-dessous. Les calculs de rendement lumineux y figurent. La différence entre le conspi qui glapit « cépaposibl! » et la science, c’est que le premier se contente d’écrire « un réflecteur de 50 cm […] n’a aucun sens » (le célèbre « capaposibl! »), tandis que le scientifique lui explique et calcule comment c’est possible.
      http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/ressource/laser-distance-terre-lune.xml

      Je me répète et je martèle, je sais, ce peut être un peu lassant, mais il me semble nécessaire de rappeler au lecteur chaque fois que nécessaire, les raisons pour lesquelles ces hypothèses conspis peuvent exister. C’est à dire qu’elles sont, comme je le démontre encore ici, essentiellement dues à l’ignorance de leur propagandistes.

      INFORMATIQUE

      « je sais par contre que mes questions sur les capacités informatiques réseaux de 1969-1972 ne trouvent jamais d’explications. »

      Je suis en train de rédiger une réponse à votre post complet sur le sujet, au plus d’ici quelques jours, un peu de patience.

      Je n’y répondrai donc pas ici.

      CONCLUSION

      « mais plutôt comment l’exploit technique des alunissages est possible ou non. »
      Tout est documenté, nous savons exactement comment il a été possible.
      Si vous avez une question à ce sujet, n’hésitez pas.

      « que Saturn 5 soit partie dans l’espace intersidéral sans personne à bord, ou qu’elle ait tourné en orbite, avec les astronautes dedans, ne change pas grand chose »

      C’est l’hypothèse de l’article que nous commentons, il est tout de même légitime de s’y intéresser, non ? J’y ai d’ailleurs été invité plus haut.

      Et je pense avoir montrer que cette hypothèse de vol orbital est encore plus absurde que les autres hypothèse de complots sur le sujet. Ce qui était le but premier de ce post. CQFD.

      [L’hypothèse Kundera, c’est le confort et la facilité (technologique notamment) de 2017 transposées, anachroniquement et sans nuance historique, dans le vide scientifique des masses et la rudesse technique des élites de 1969-1972. Kundera est un enfant de ce temps et ça se sent. Il n’y était pas et ça parait. — Ysengrimus]

      • Thomas Kundera said

        @Ysengrimus: en quoi mon « hypothèse » (la simple réalité des faits) serait « anachronique? Qu’est-ce qui dans mon texte transposerait 2017 en 1969?

        À votre habitude, vos textes sont vagues, sans éléments factuels. Il est difficile de discuter un sujet technique de cette manière…

        [Oh la mythologie de la pseudo-précision technique. Quel somnifère! Enfin, peu importe. Sans indiscrétion, tu es né en quelle année, Thomas? Aussi: comprends-tu l’anglais? Tu n’es pas du tout obligé de me répondre, du reste, mais, à tout événement, je recommande à ton attention soutenue le commentaire 143 (de Catoito) dans le présent fil. Histoire de se souvenir qu’il y a aussi les faits sociologiques et que ceux-ci nous déterminent pas mal. — Ysengrimus]

      • Thomas Kundera said

        @Ysengrimus: « la mythologie de la pseudo-précision technique »: sauf que nous ne sommes pas dans la « mythologie », nous évaluons la faisabilité d’un événement qui doit tout à la technique, et donc les critiques portent sur la faisabilité techniques.
        Donc, la précision technique ici n’est pas un luxe: elle est nécessaire, à la racine même de la question.

        Je suis né après les derniers vols lunaire, et je lis, comprends et parle raisonnablement l’anglais (j’ai vécu et travaillé plus d’un an aux USA).

        Je viens de parcourir le commentaire 143.
        Pour faire un peu de sociologie de comptoir, les partisans du complots se recrutent, de mon expériences, parmi les personnes peu éduqués sur le plan scientifique et technique et, aux USA apprenant à la galaxie complotiste usuelle (Tea Party & et fondamentaliste religieux), hors des USA appartenant à des groupes opposés sur le plan politique et culturel aux US: la gauche et les musulmans.

        Ma remarque précédente sur votre profil complotiste (éduqué, mais dans un domaine non littéraire) provient de la lecture d’article de sociologie sur la question. Je pourrais vous retrouver la référence, mais je suis certain que das ces domaines là, vous saurez plus facilement que moi rassembler une bibliographie pertinente.

        [Une théorie du complot étant ceci et rien d’autre, je me vois dans l’obligation contrite et lasse de nier ici, pour la Nième fois, cultiver le moindre complotiste. — Ysengrimus]

  207. Yovan said

    Non, en fait on ne se comprend pas. Je n’ai aucune culture complotiste, et en réalité je ne me suis intéressé à cette histoire d’Apollo qu’en 2009, parce que je donnais des cours d’histoire de l’informatique au sein d’un cursus technique. Et que c’est à cet instant, quand j’ai voulu aller voir les photos de la sonde américaine, que je suis tombé de ma chaise. A partir de là, je me suis penché sur la technologie informatique des missions Apollo. Qui ne correspondent à rien de réel, si on fouille un peu et qu’on ne reste pas à la surface des documents « techniques » fournis. J’ai cherché les sources sur l’expédition dans l’Antarctique, oui, puisque moi aussi j’avais besoin de savoir ce qu’il en était. Elle existe bien, je vous donne les sources là dessus sous peu. Sur l’ISS, je suis très surpris de vos affirmations, ayant été astronome amateur quand j’étais beaucoup plus jeune, et je peux vous dire une chose : observez la Lune avec une lunette ou un télescope, à 150, ou 200X et je peux vous dire que vous avez intérêt à tourner la molette très vite : sa course est hyper rapide. Je crois que vous mélangez un peu tout, entre voir la lumière à un moment T d’un des milliers de satellites qui tournent aujourd’hui autour de la Terre, et observer un objet en orbite à 6Km/s. Il n’existe d’ailleurs aucune observation depuis la Terre entre 1969 et 1972 des engins envoyés dans l’espace par la NASA. Le saviez-vous ? A moins que je ne sois totalement ignare et que j’ai raté ces chef-d’œuvre de la photo astronomique ?

    En fait, je trouve juste que votre acharnement à prouver votre théorie ressemble étonnamment à l’acharnement qu’utilisent les complotistes pour faire passer leur thèses, justement. Les platistes, par exemple. Ou les histoires d’aliens. Pour ma part, aux vues de ma connaissance de l’époque, des capacités des ordinateurs, des technologies devant être mises en œuvre et de l’exploit impossible que représentent les 6 missions Apollo, je ne peux que dire qu’ une chose : ils n’ont pas pu y aller. C’est simplement impossible. De façon très pragmatique, et avec un regard froid et scientifique, d’ingénieur, je ne peux pas valider ces alunissages.

    C’est ainsi.

    Quant aux types qui prétendent taper avec un laser dans un réflecteur d’un demi mètre carré à 400 000 km, en passant à travers l’atmosphère, j’écarquille les yeux et me dit simplement que la confiance dans la technologie est devenue telle chez certaines personnes qu’elle frise la naïveté béate.

    • Thomas Kundera said

      AS: ça serait quand même plus sympa de répondre dans le fil, parce que maintenant, ça va être compliqué de suivre…

      @Yovan: « j’ai voulu aller voir les photos de la sonde américaine, que je suis tombé de ma chaise. »

      Pourquoi?

      « je me suis penché sur la technologie informatique des missions Apollo. Qui ne correspondent à rien de réel »
      Tellement rien de réel qu’à partir des plans existant un type a reconstruit totalement l’AGC qui est capable de faire tourner le code original qui tournait en 1969…
      Faut atterrir de temps en temps!

      « si on fouille un peu et qu’on ne reste pas à la surface des documents « techniques » fournis. »
      Vous n’êtes même pas allé à la surface des-dits documents.Vous les avez ignoré.

      « je vous donne les sources là dessus sous peu. »
      Merci.

      « Sur l’ISS, je suis très surpris de vos affirmations, ayant été astronome amateur quand j’étais beaucoup plus jeune, et je peux vous dire une chose : observez la Lune avec une lunette ou un télescope, à 150, ou 200X et je peux vous dire que vous avez intérêt à tourner la molette très vite : sa course est hyper rapide. »
      Vous parlez de l’ISS ou de la Lune?

      « Je crois que vous mélangez un peu tout », vous oui, moi ça va…

      Suivre la Lune est simple avec une monture équatoriale motorisée (que vous n’aviez pas sur votre télescope d’enfant). Suivre l’ISS, c’est tout autre chose. C’est facile à l’œil nu ou aux jumelles, presque impossible au télescope.

      « voir la lumière à un moment T d’un des milliers de satellites qui tournent aujourd’hui autour de la Terre »
      En effet, suivre sa trajectoire dans le ciel. Si le LEM était resté en orbite, tout le monde l’y aurait vu à l’œil nu.

      « Il n’existe d’ailleurs aucune observation depuis la Terre entre 1969 et 1972 des engins envoyés dans l’espace par la NASA. »
      Faux.

      « A moins que je ne sois totalement ignare »
      Je ne vous le fait pas dire, mais vous l’aviez déjà amplement démontré dans votre post précédent (et s’il est vrai que vous donnez des cours d’histoire de l’informatique, alors que de toute évidence vous ne connaissez pas grand chose à cette discipline, je suis effaré).
      Observation depuis le Pic du Midi (et autres télescopes) du LEM en route vers la Lune:
      http://pages.astronomy.ua.edu/keel/space/apollo.html

      « , aux vues de ma connaissance de l’époque, des capacités des ordinateurs, des technologies devant être mises en œuvre »
      Vos connaissances sont sur ces sujets sont démontrées très très faibles. Commencez par en acquérir avant de conclure.

      « l’exploit impossible que représentent les 6 missions Apollo »
      Justifications du qualificatif?

      « je ne peux que dire qu’ une chose : ils n’ont pas pu y aller. C’est simplement impossible. De façon très pragmatique, et avec un regard froid et scientifique, d’ingénieur, je ne peux pas valider ces alunissages. »
      J’attends encore une seul argument qui justifie ce point de vue.

      « Quant aux types qui prétendent taper avec un laser dans un réflecteur d’un demi mètre carré à 400 000 km, en passant à travers l’atmosphère, j’écarquille les yeux et me dit simplement que la confiance dans la technologie est devenue telle chez certaines personnes qu’elle frise la naïveté béate. »
      Donc vous contestez les calculs réalisés sur la page de l’ENS Lyon (c’est loin d’être des amateurs), c’est cela?
      Vous contestez aussi les travaux et publications des astronomes de l’Observatoire de la Côte d’Azur (des professionnels du métier), aussi?
      Tout çà en nous ayant démontré que vous ignoriez presque tout même du domaine que vous prétendiez connaître en expert?

      J’attends donc que vous m’indiquiez où les calculs sont faux, et que vous alliez en causer à l’Observatoire… Je pense pouvoir attendre longtemps.

      « cet article du Monde »
      Encore une fois, vous êtes incapable d’aller chercher les sources primaires des sujets que vous abordez…

      « Les poussières sont un vrai problème. »
      Oui. C’est un des problèmes majeur que l’ESA aura à résoudre s’ils mettent un jour en place leur village lunaire.
      On a pas ce problème sur Mars, par exemple.
      La régolite est une roche très spécifique, que l’on ne trouve que sur la Lune, en raison des conditions très particulière à sa surface.
      He oui, on est allé y voir, on en a ramené, et donc on le sait.

      « imaginez vos réflecteurs… »
      J’imagine mes réflecteurs, mais pour eux la poussière n’est pas un problème.

      « La poussière ne retombe pas vraiment sur la Lune… »
      Si, elle retombe très vite même, vu qu’il n’y a pas d’atmosphère pour la freiner.

      « Regardons tous ensemble les vidéos d’Apollo 17 où ils jouent avec le rover et cette poussière qui retombe, qui retombe. Bref. Vous m’avez compris. »
      Non, je ne vous ai pas compris. Allez au bout de votre « raisonnement », si vous en avez un…
      Vu le niveau du reste, je n’en attends pas grand chose.

  208. Yovan said

    Encore moi, désolé: le problème des poussières lunaires a été soulevé par des études scientifiques en 2013, cet article du Monde s’en fait l’écho. Ils précisent bien « que les missions Apollo s’en était soucié » (je n’ai pas trouvé de références là dessus de l’époque, mais bon, on trouve un médecin interviewé qui explique en 2014 que les astronautes ne mangeaient pas et ne faisaient pas leurs besoins durant les missions Apollo, qu’il avaient des lavemenents avant de partir, quand on voit des documents officiels les montrant mangeant des Hot-dogs…).

    Les poussières sont un vrai problème. Pour les panneaux solaires, entre autres. imaginez vos réflecteurs… Bref, même pour les Rover, ils préconisent des Rovers avec dôme. La poussière ne retombe pas vraiment sur la Lune… Regardons tous ensemble les vidéos d’Apollo 17 où ils jouent avec le rover et cette poussière qui retombe, qui retombe. Bref. Vous m’avez compris.

    Extrait de l’article :
    « Selon Farideh Honary, une bonne parade pourrait consister à construire des véhicules lunaires (« rovers ») en forme de dôme, ce qui permettrait à la poussière de retomber plus facilement. A l’inverse, un véhicule en forme de boîte, trop angulaire ou présentant trop d’aspérités ou de surfaces planes, aurait tendance à accumuler une poussière potentiellement néfaste à son bon fonctionnement. »

    L’article : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/07/05/la-poussiere-menace-les-missions-lunaires_3443376_1650684.html

  209. Yovan said

    En fait, c’est amusant, parce que le blocage psychologique est tel, qu’il est absolument impossible d’échanger.

    L’AGC reconstitué: vous plaisantez quand même là? La bécane à 4 Ko de RAM… Oui, oui, bien entendu, on peut la voir, toutes ces choses là. Mais je vous parle de protocole réseau et de transferts de données. Pas d’une bécane de 30 kg construite pour l’occasion.

    Cette discussion n’a en fait aucun intérêt. Je vous laisse à votre béatitude techno-télévisuelle.

    Mais si vous pouviez quand même revenir au sujet de départ: la technologie réseau qui est indispensable pour le fonctionnement des missions Apollo, ce serait une bonne chose. Mais je crois que je peux attendre longtemps.

  210. Yovan said

    Bon, allez, pour en finir de mon côté, j’offre gracieusement à tous les lecteurs du blog d’Ysengrimus ces deux articles que j’ai commis en 2013 (ils sont désormais en accès sans abonnement). Ce ne sont pas des articles cherchant à démontrer une thèse ou une autre, mais ils sont une réflexion politique sur le champ de la propagande, et donc de ce que l’auteur de ce blog appelle à très juste titre le « confimationnisme ». Réfléchir n’est pas, je crois, inutile, encore moins au XXIè siècle qu’au XXè sur de nombreux phénomènes liés à l’information et à la nécessité pour des Etats d’en fabriquer.

    Je suis devenu journaliste après avoir été informaticine (et oui…) parce que je cherche à comprendre le monde qui m’entoure. Pas à subir une information pré-mâchée à digérer en regardant une publicité vantant les bienfaits d’une boisson pétillante.

    « Si tu peux envoyer des hommes sur la lune avec 4Ko de RAM, tout est possible… » https://reflets.info/si-tu-peux-envoyer-des-hommes-sur-la-lune-avec-4ko-de-ram-tout-est-possible/

    « L’information, la guerre, la réalité, et nous » https://reflets.info/linformation-la-guerre-la-realite-et-nous/

    Une chose me semble en tout cas très pertinente à observer : les vieux qui étaient adultes alors que la guerre froide était une réalité n’ont pas la même perception de la propagande d’Etat, des manipulations gouvernementales et autres fabrications d’information que les jeunes générations n’ayant pas connu en tant qu’adulte cette époque.

    Bien à vous tous.

    [Merci de vos intervention, Yovan. N’allez pas trop loin. Le cinquantième anniversaire du canular approche… Ça va touiller… — Ysengrimus]

    • Thomas Kundera said

      @Yovan: « il est absolument impossible d’échanger »: curieux, j’avais plutôt l’impression qu’on le faisait.

      « L’AGC reconstitué: vous plaisantez quand même là? »
      Heuu non. Pourquoi?

      « La bécane à 4 Ko de RAM… »
      Le gars a surtout reconstitué l’ALU avec une circuiterie la plus semblable à l’époque possible.
      Pour la ROM et RAM d’époque, trouver des tores ferriques est un peu difficile, donc c’est une EPROM et une RAM statique assez banale qui les remplace. Mais la quantité de ROM/RAM est à peu près la même.

      Cette machine reconstruite ainsi que les simulateurs que l’on peut trouver en ligne (je vous en ai indiqué certains) sont capable dans ce 4ko de RAM de faire tourner le code d’origine qui fait tout ce qu’il a été prévu pour faire.
      Donc? Où est votre objection?

      « Pas d’une bécane de 30 kg construite pour l’occasion. »
      Sauf que vous écriviez « n’importe quel ordinateur de l’époque pèse plus de 100 Kg et fait la taille d’un ou deux réfrigérateur au minimum »: vous démontrer que l’AGC est possible est fonctionnel dans le volume indiqué avec les moyens de l’époque m’a semblé nécessaire. N’est-ce pas?

      « Je vous laisse à votre béatitude techno-télévisuelle. »

      C’est vous qui parlez de TV, là, pas moi. Par contre, je ne vais pas encore vous laissez à votre béatitude télévisuelle, on a à discuter 🙂

      « Mais si vous pouviez quand même revenir au sujet de départ: la technologie réseau qui est indispensable pour le fonctionnement des missions Apollo, ce serait une bonne chose. Mais je crois que je peux attendre longtemps. »

      Je reprends un peu ce que vous avez écrit sur le sujet précédemment, pour essayer de comprendre votre question:

      « je sais par contre que mes questions sur les capacités informatiques réseaux de 1969-1972 ne trouvent jamais d’explications. »

      « Le jour où l’on me donne une réponse claire là dessus, avec le détail du protocole réseau utilisé par les missions Apollo, sa description technique, je suis prêt à revoir ma position sur la non-faisabilité des alunissages. Mais l’histoire de l’informatique indique une chose : aucun protocole réseau permettant les alunissages n’existait entre 1969-1972. »

      « Mais le plus important reste que ces ordinateurs distant de 400 000 km envoyaient des données (avec quel modem ?), en UHF (bande des Ultra hautes fréquences (UHF) le spectre radioélectrique compris entre 300 MHz et 3 000 MHz utilisé pour la transmission télévisuelle satellitaire) à 1200 bauds le tout sans pile protocolaire réseau.  »

      Pour le modem, je vous ai répondu, n’est-ce pas?

      Ce qui vous pose questions, ce sont les communications réseaux au sol entre les différents ordinateurs des centres de la mission Apollo, ou le réseau entre le sol et les modules lunaires?

      Que jugez-vous indispensable à ces réseaux pour permettre un alunissage ? Les dernières minutes de l’alunissage d’Apollo 11 se sont carrément faites sans assistance informatique. Attention: le LEM n’a pas de pilotage automatique et encore moins un télé-pilotage pour l’alunissage: juste une assistance de vol, qui a eu un souci en raison d’une configuration incorrecte du radar altimétrique. Par contre il sait gérer le décollage.
      Donc l’ordinateur (et a fortiori le réseau) ne sont pas « indispensable » à un alunissage (en tout cas la phase terminale).

      De ce que j’ai pu voir, l’USB transporte peu de données de commandes, et peu d’informations montantes (la plus importante étant la distance à la Terre), mais il y en a, si cela vous intéresse.

      Les premières phases de vol ne sont pas de son ressort (Saturn V a son propre système informatique, et elle est télépilotée depuis la Terre), donc la phase décollage jusqu’à l’orbite de parking est du ressort de ce système là. Si je ne m’abuse, c’est encore le dernier étage de Saturn V, télépilotée, qui envoie les modules sur l’orbite de transfert.

      À partir de là, c’est le module de commande qui prend le contrôle jusqu’à l’orbite lunaire, assisté par son AGC.

      Ensuite, pour l’alunissage proprement dit, ainsi que le décollage en fin de mission c’est l’AGC du LEM. Comme on a vu, on peut même (partiellement) s’en passer.

      Donc, je souhaiterais savoir précisément quelle partie de cela vous ne comprenez pas, où se trouverait selon vous l’impossibilité entre les spécifications nécessaires et les capacités techniques des outils réalisés ?
      Ceci m’aidera à répondre à vos interrogations.

      Pour vos articles de presse: comme je l’ai déjà écris « [les] médias généralistes (qui font ce qu’ils peuvent, mais qui, il faut bien le reconnaître, sont souvent médiocre sur les sujets techniques) ». Ici, vos articles visent à exprimer une opinion (assez floue cependant), mais n’entrent absolument pas dans les détails techniques (que vous n’avez de toute façon jamais étudié) des missions lunaires. Comme la plupart des journalistes, vos compétences techniques sont limités (on ne peut tout savoir, évidemment), et vous ne pouvez maîtriser tous les sujets que vous abordez. Merci cependant de nous les avoir fait partager. Ils n’apportent pas grand chose au débat actuel, mais expliquent vos réticences idéologiques à accepter la réalité des missions Apollo, vu que vous avez bâtis un argumentaire politique « cohérent » (que je débattrai pas ici, ce n’est pas le propos)sur leur non-existence.

      Donc, qu’est ce qui vous semble manquer en terme de réseau aux missions Apollo? Merci.

  211. Yovan said

    Face à cette débauche de technologies de pointe des années 60, capables de transmettre des paquets de données, du son et de la vidéo depuis l’astre lunaire à partir de 1968, et pouvant guider en temps réel des rétro-fusées de modules lunaires en aluminium équipés de 5 batteries 24 volts de 400 Ah qui se posent sans accrocs 6 fois de suite à 400 000 km sur la Lune, avec une latence de transfert des données de 3 secondes au minimum, je n’aurai qu’une seule réponse :

    Merci aussi.

    [Le tout, six fois, sans faute entre 1969 et 1972… — Ysengrimus]

    • Thomas Kundera said

      @Yovan :
      « Face à cette débauche de technologies de pointe des années 60 »
      Tout à fait. On retrouve assez largement cette tendance à mépriser le savoir passé. En particulier chez les conspis (du genre « les égyptiens étaient trop stupide pour bâtir des pyramides », etc.).
      Les ingénieurs et scientifiques de la NASA d’il y a 50 ans n’étaient pas des imbéciles, très loin de là, et la technique des années 60 est déjà très impressionnante. Plongez-vous dans les doc techniques et voyez si vous arrivez à suivre (je sais, je vous en demande un peu beaucoup, si c’est pas sur BFM-TV, ou à la rigueur Le Monde, c’est trop compliqué pour vous) …

      « capables de transmettre des paquets de données, du son et de la vidéo depuis l’astre lunaire à partir de 1968 »
      Je vous ai un peu expliqué comment, je vous ai pointé les documents qui expliquent comment ça marche; je vous ai proposé de vous expliquer davantage toute partie du système que vous souhaiteriez voir précisée. Mais vous préférez les vagues incantations, pourquoi?

      « et pouvant guider en temps réel […] avec une latence de transfert des données de 3 secondes au minimum »
      Hum, désolé, mais les alunissages du LEM n’ont jamais été téléopéré depuis la Terre. L’alunissage est assisté par l’AGC du LEM en local, et le décollage effectué par l’AGC idem.
      Informez-vous, ce sera mieux.

      « modules lunaires en aluminium »
      Métal léger dont les alliages sont très utilisés dans l’aérospatiale, et ?

      « équipés de 5 batteries 24 volts de 400 Ah »
      En gros, et ?

      « qui se posent sans accrocs 6 fois de suite à 400 000 km sur la Lune »
      En effet un exploit impressionnant. Y’a eu des accrocs plus ou moins grave (Apollo 13 en particulier), mais ils n’ont perdu aucun astronautes dans l’espace (mais plusieurs en tests au sol ou en test de pilotage).

      « je n’aurai qu’une seule réponse : »

      Et là, suit un truc complètement sans rapport avec les missions Apollo sur les tests d’une fusée contemporaine de la compagnie SpaceX.

      Sérieux?

      C’est un peu léger…

  212. Yovan said

    Ce qui est aussi très intéressant d’un point de vue histoire de la technologie spatiale, c’est d’aller voir les missions Viking, en 1976. C’est à cette époque que l’on découvre que la planète rouge… est vraiment super rouge (enfin ocre), grâce à la sonde en orbite en premier :

    Puis une fois les 2 atterrisseurs posés, avec leurs rétro-fusées et leur parachute — sans problème comme toujours à cette époque bénite de la technologie informatique et des rétro fusées de pointe, depuis lors perdue — arrivent les photos du sol et du ciel martien. Photos qui posent « problème » à la NASA parce que n’ayant pas la « bonne couleur » pour eux. Pas rouge le ciel. Planète rouge = ciel rouge. Ca va pas du tout. Donc la NASA change la couleur. Après avoir balancé une photo avec ciel bleu. Expliquant que la première n’était pas bonne.

    Ce site, d’un passionné d’astronomie et de conquête spatiale, Serge Bertollo, donne plein de détails techniques sur les sondes, les atterrisseurs mais aussi des explications sur la couleur du ciel avec la « mode » lancée alors à l’époque par la NASA. Mode dite du « ciel orange ou rouge » :

    http://nirgal.net/explora_1976.html

    Extrait : « On raconte une anecdote intéressante à propos des premières images couleur obtenues par l’atterrisseur Viking 1. Sur les photographies, le ciel était bleu pâle alors que la teinte du sol oscillait entre l’orange franc et le rose saumon. Des couleurs étonnantes dignes d’une autre planète, mais moins que celles du drapeau américain peint sur le corps de la sonde (et que l’on aperçoit ici au centre) : celui ci était jaune et violet ! Un aspect inacceptable pour les dossiers de presse. Sur un appel du président de la NASA, la palette de couleurs des images fut retouchée, le drapeau américain repris son aspect conventionnel et tout rentra dans l’ordre. Le ciel martien avait alors perdu sa coloration terrestre est était devenu orange, et il s’étendait au-dessus d’un sol rouge brique. Après d’autres modifications plus fines des palettes de couleur, le sol finira par prendre une teinte rose orange (dont le principal responsable est la forte teneur en oxyde de fer) et le ciel une coloration jaune brun, à cause de la présence d’une grande quantité de poussière en suspension »

    Comme quoi on est peu de choses, puisque depuis 1976 et jusqu’au milieu des années 2000, nous avons tous vu uniquement des images de Mars totalement fausses en terme de couleur. Avec un ciel rougeâtre.

    La couleur du ciel, quand on est posé sur la planète devrait-elle être bleue ou ocre ? Il y a la théorie des poussières rouges, et tous ces trucs pour expliquer la couleur orange du ciel, mais tout ça se casse la gueule quand on voit des séries de photos de la NASA sur les différents robots envoyés là-bas depuis le milieu des années 2000, avec des ciels blancs parfois, parfois pas, ou super bleu depuis 2015 jusqu’à 2017.

    En 2011, on a toujours ce ciel hyper ocre, limite orange, de la même couleur que le sol :

    Mais en 2008, le ciel n’était plus ocre, il était quasi blanc :

    Un spécialiste de l’optique, de la lumière s’est donc penché scientifiquement sur cette problématique de la couleur du ciel de Mars, et son analyse, très technique am!ne une conclusion très intéressante :

    « Après notre analyse, nous concluons que les couleurs apparaissant sur la plupart des clichés de Mars exposés par la NASA ne sont pas celles qu’un être humain aurait perçues sur place. »

    http://serge.bertorello.free.fr/optique/cieldemars/cieldemars.html

    Nous avons donc cette chère NASA qui a trafiqué ses clichés martiens durant 30 ans, en changeant la colorimétrie, l’avoue, et qui depuis peu, balance des clichés avec des couleurs normales, de ciels bleu ou quasi blanc, correspondant à la véritable couleur que l’on devrait avoir sur Mars. Mais qui n’était pas normale en 76…tout en disant qu’elle en trafique, mais parfois non.

    Ce sont donc des petits malins. Et comme depuis qu’ils uploadent toutes les archives de leurs photos sur leurs serveurs et qu’ils n’aiment pas qu’on les titille là dessus, ils ont rajouté avec plein de photos, le commentaire : « False Color » :

    Le spécialiste de l’optique explique :

    « La NASA est le seul organisme de recherche qui fournit des clichés du ciel martien (à ce jour). Dans la plupart des clichés en couleurs des paysages martiens qu’elle présente sur son site Internet, le ciel apparaît rouge-orangé. Il est curieux de constater que les rares clichés qui présentent un ciel bleu ou blanc sont généralement accompagnés par l’indication « false color » ce qui signifie « fausses couleurs »…

    [Comme celles de Viking, les premières de l’histoire de l’humanité, ndr]

    Le truc débile, c’est que même des photos d’artiste représentant des atterrisseurs sur le sol martien, ou des paysages sont toutes avec un ciel orange. C’est nul, puisque le ciel est en réalité pâle et bleuté et que ce sont des images créées de toute pièce par les artistes. Très nul. Oui, sauf que c’est normal, puisque le bleu = faux, donc le rouge = vrai.

    Bon, à l’époque de l’article de Bertollo il n’y avait quand même pas de commentaires sur la couleur des photos avec ciel bleu de Curiosity. Ce que stipule Bertollo.

    Entre 2012 et 2015, Curiosity photographie donc des paysages de Mars avec des ciels d’un bleu superbe : https://www.nasa.gov/sites/default/files/styles/full_width_feature/public/thumbnails/image/pia19912-main_mcam-sol-1099.jpg

    Une explication sur la couleur apparaît depuis (qui n’était pas là selon Bertollo) : « The colors are adjusted so that rocks look approximately as they would if they were on Earth, to help geologists interpret the rocks. This « white balancing » to adjust for the lighting on Mars overly compensates for the absence of blue on Mars, making the sky appear light blue and sometimes giving dark, black rocks a blue cast. »

    La balance des blancs… ah…l’absence de bleu sur Mars, les géologues, ok.

    Depuis, il y a des photos panoramiques datant de 2017, avec superbe ciel bleu, et vraiment aucune indication de changement de colorimétrie :

    Donc depuis 2017, le bleu n’est plus absent de Mars en terme de colorimétrie, comme en 2015. Et les photos avec du ciel bleu ne sont plus fausses, mais alors ce sont celles avec le ciel rouge qui le sont ?

    On ne sait pas. Mais pour expliquer aux gens pourquoi les couleurs de Viking sont pas cool parce qu’avec ciel pâle, et qu’ils avaient du mal à reconstituer les couleurs en 76, ils ont quand même ouvert une FAQ en 2015, à la NASA. Mais elle un peu vide, il faut envoyer un mail en fait pour savoir pourquoi la FAQ est vide (comme il se doit) : https://nssdc.gsfc.nasa.gov/planetary/planetaryfaq.html#Viking-color

    The Frequently Asked Questions Page is being updated.
    Questions and comments about this page should be addressed to:
    Dr. David R. Williams, david.r.williams@gsfc.nasa.gov, (301) 286-1258
    NSSDCA, Mail Code 690.1, NASA Goddard Space Flight Center, Greenbelt, MD 20771
    or
    Dr. Edwin V. Bell, II, ed.bell@gsfc.nasa.gov, (301) 286-1187
    NSSDCA, Mail Code 690.1, NASA Goddard Space Flight Center, Greenbelt, MD 20771
    NASA Official: Dr. David R. Williams Last Updated: 10 August 2015, DRW

    En 1997, le premier rover dont tout le monde se souvient a un ciel super orange :

    Mais bordel ! Il est de quelle couleur le ciel martien?

    Déjà à l’époque de Viking en 76 ça avait énervé, et Paris Match revient sur cette affaire en 2016 à cause d’un site complotiste, (oui, si tu dis que la NASA triche, t’es complotiste, même quand elle avoue tricher) Ufosighting Daily, qui balance des trucs là dessus. Ils interrogent aussi Serge Bertollo, parce que ses explications sont parfaitement justes:

    « La controverse ne date pas d’hier. Sur Futura Sciences, Olivier de Goursac, responsable de Mars Society France, rappelle qu’une image prise par la sonde Viking en 1976 avait suscité bien des commentaires : les scientifiques ont fourni à la presse une photo retouchée pour compenser les défauts des capteurs de la sonde. Beaucoup trop retouchée : sur le clichés parus dans les journaux et magazines, le ciel apparaît pratiquement bleu… La NASA a voulu rectifier le tir en publiant un second tirage censé présenter les véritables couleurs martiennes, plus conformes à la tradition. Mais le mal était fait : beaucoup de personnes restent convaincues que c’est la première photo qui est authentique (…) Pourtant, comme le souligne Serge Bertorello, de nombreuses images envoyées par le prolifique Rover Curiosity depuis 2012, montrent des paysages à l’apparence très terrestre sous un ciel bleu pâle… Sans la mention « false colors ». Alors ? Mars est-elle « bleue comme une orange ? »  »

    Et voilà comme on part pour 30 ans de photos truquées avec un technicien de la NASA payé par les contribuables américains pour changer la colorimétrie de toutes les photos de Mars pendant cette période. Et après on s’étonne que des gens ne croient plus à rien de rien quand ça vient de la NASA et en arrivent à croire que la Terre est plate avec un dôme dessus… Faut pas s’étonner non plus après.

    Bon je repars mater le ciel bleu de Mars.
    J’en ai marre de l’orange.
    Mais quand même, la NASA, c’est compliqué à suivre.

    • Thomas Kundera said

      Je ne vais pas m’appesantir sur la technique rhétorique utilisée ici, elle ressemble beaucoup à celle utilisée dans un message ultérieur (#213), je ne ferai donc pas doublon.

      Je vais donc juste me pencher sur un seul travers journalistique de Yovan (qui est journaliste) que l’on peut lire ci-dessus: il ne se réfère à la NASA que de manière indirecte, à travers des sources secondaires, ou éventuellement au travers de ses communiqués de presse mais jamais n’utilise des données de premières mains.

      Ce serait acceptable si la question n’était pas justement de se pencher sur les réalisation techniques de la NASA. En rester au niveau « BFM TV » (niveau que Yovan affectionne) est dans ce cas probablement insuffisant.

      Bien entendu, une telle approche est un peu plus complexe qu’une lecture superficielle de quelques blogs (forts intéressants toutefois, merci pour les liens) et de quelques communiqués de presses.

      Quelques informations factuelles facilement disponibles:
      – les caractéristiques des caméras de Viking 1&2 y compris en réponses spectroscopiques:

      Cliquer pour accéder à 19750015849.pdf

      – Un papier de 1977 sur la spectroscopie du sol et du ciel martien ainsi qu’une estimation des couleurs perçues:
      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/JS082i028p04401/abstract

      – Les données brutes des capteurs Viking, si vous voulez remontez des images mieux que la NASA:
      https://pds-imaging.jpl.nasa.gov/data/viking_lander/

      – La description du format des données:
      https://pds-imaging.jpl.nasa.gov/data/viking_lander/vl_0001/document/cdvolsis.txt

      – Un article utile pour comprendre les choses:
      https://history.nasa.gov/SP-425/contents.htm

      Note: certains articles peuvent être derrière un paywall, si vous n’avez pas d’accès institutionnel, je vous recommande l’excellent https://sci-hub.io de la non moins excellente Alexandra Elbakyan.

      Donc, dès 1977, les scientifiques de la NASA ont publiés très clairement sur les couleurs de la surface martienne telle que les capteurs pouvaient la mesurer (article JS082i028p04401), les caractéristiques de ces capteurs étant accessibles (non classifiées) dans le document 19750015849.pdf (moins facile d’accès en 1977, certes).

      Les données brutes sont disponibles depuis des années, dans des formats publics.

      Les caméras des missions Viking embarquent (si je ne m’abuse) 6 canaux différents. En général, ceux-ci sont choisi pour des raisons scientifiques, pas pour flasher sur l’écran 4K du voisin. Reconstituer une image en couleurs « naturelles » à partir de ces 6 canaux n’est pas forcément évident, ni même absolument possible, si cela a même du sens : le cailloux doit il ressembler à ce qu’on verrait sous un éclairage terrestre ou à ce qu’un œil humain verrait sur place?

      Donc, de quoi se plaint Yovan ? Que les services de coms de la NASA préfèrent le rouge au bleu? Ou qu’un président veule un drapeau US aux jolies couleurs sur les plaquettes de pubs?

      Franchement, est-ce que c’est cela l’important? Les données scientifiques précises sont publiées, claires et consultable par qui le veut. Certes, le téléspectateur moyen n’y ira pas, mais on devrait espérer un peu mieux des débatteurs de ce forum.

      D’autant que vu la page sur laquelle nous postons, il est évident (quoi que jamais dit) que c’est la réalité même de ces missions qui est contestée (quelques indices dans le champs lexical « à cette époque bénite de la technologie […] depuis lors perdue », « la NASA triche », « photos truquées », etc.), donc le lecteur est amené subrepticement à conclure que si les couleurs ne sont pas correctes, c’est que peut-être rien de cela n’existe.

      Au delà même des corrections de balances des blancs, et de palettes, il existe de nombreuses possibilités pour que le ciel et le sol martien ne soit pas identiques d’une mission à l’autre: la météo, le moment de la journée et les qualité locales du sol. Regardez vos albums photos: entre une plage sous le soleil de midi et une forêt sous un orage au coucher, la palette de couleurs n’est pas franchement la même, en déduisez-vous que la Terre n’existe pas?

      Ce qui est sympa, c’est que vu que tout est publié, rien ne vous empêche de finir le travail commencé avec Viking 1 ci-dessus et de faire de même avec les autres sondes, afin de reconstituer des photos comme vous les souhaitez.

      Pour finir, quelques articles de vulgarisation sérieux sur le sujet:
      Le premier qu’aurait du lire Yovan avant d’écrire le sien:
      http://www.badastronomy.com/bad/misc/hoagland/mars_colors.html

      Celui-ci, mentionnant un aspect auquel je n’avais pas pensé en fin d’article : « Since Mars is at roughly 1.5 astronomical units from the Sun, the amount of light on the surface is about half that on our planet. Under low illumination conditions, our eyes shift sensitivity towards blue because we change from using color-sensitive “cone” cells to color-blind “rod” cells ». Parce qu’en plus d’avoir des courbes de sensibilité bizarre en fréquence, notre œil les modifie en fonction de l’intensité lumineuse:
      http://serious-science.org/what-color-is-the-sky-on-mars-7310

      Enfin ceci:
      https://web.archive.org/web/20040810170442/http://humbabe.arc.nasa.gov/mgcm/faq/sky.html
      L’archive suppose (incorrectement) que l’on peut calibrer les couleurs à partir du seul drapeau US (pour référence, une charte couleur photo d’entrée de gamme – https://www.guide-gestion-des-couleurs.com/images/calibrage-appareil-photo/mire-colorchecker-x-rite-24-patchs.jpg y’a un peu plus de deux couleurs…) mais est intéressant pour expliquer les variations de couleurs du ciel en fonction de l’heure de la journée etc.

      « Mais quand même, la NASA, c’est compliqué à suivre. »
      Oui, probablement parce que les sujets abordés ne sont pas simples…

  213. Yovan said

    La folle histoire de la bourre pour l’espace (S01E01) : « Le Poulidor spatial ne lâche rien »

    Qui veut comprendre le génie américain moderne doit saisir le carburant de cette nation : la puissance… et la démonstration de puissance. Pour y parvenir, un seul moyen : la grosse bourre de l’espace avec les Soviétiques, débutée dans les 50’s. Sans cette compétition — gagnée par le pays de l’oncle Sam sur le fil grâce à une retransmission en mondovision, n&b et différée depuis la Lune en 1969 et 5 autres encore plus bluffantes — le monde ne serait pas le même. Comme quoi, tout tient en réalité « à pas grand chose », quand on y pense. Ou peut-être, au contraire, à quelque chose de bien précis, de très réfléchi et d’imparable. Ne dit-on pas, pour appuyer un discours sur le génie humain : « Et quand même, n’oublions pas que nous sommes allés sur la Lune » ? Le clou du spectacle pour illustrer ce fameux génie humain dans la grosse bourre de l’espace est donc bien entendu « les six voyages de l’homme (américain) vers la Lune. Un rêve très ancien, une frontière, qui si elle était dépassée, démontrerait que « tout est possible à l’homme ». Oui, tout…

    Bon, à l’époque du premier pas de l’homme sur la Lune, malgré la phrase désormais mythique qu’avait préparée Armstrong à propos du « petit pas de l’homme et du bon de géant pour l’humanité », c’étaient quand même les hommes américains qui se posaient comme des fleurs dans une boite de conserve en aluminium, à l’arrache en commande manuelle, à 7 km du site calculé par les plus grands mathématiciens et informaticiens des USA, le guidage électronique en panne, avec comme visuel un hublot de 38 cm de côté. Un exploit — digne d’une super-production hollywoodienne — d’autant plus grand qu’il se réalise malgré cette fameuse histoire de panne informatique. Mais le système de guidage d’Apollo, le « troisième homme à bord » selon les termes de la NASA, était heureusement une « option ». Ouf.

    L’exploit d’un homme, donc, un Américain, seul aux commandes d’un frêle astronef lancé à une vitesse vertigineuse de plusieurs centaines de mètres à la seconde vers le sol hostile d’un astre mort, un patriote, perdu avec son collègue commandant de bord, à près d’un demi million de kilomètres de la terre, et sur les épaules duquel le vieux rêve antique de l’homme d’aller sur la Lune reposait. Un exploit qui allait peut-être se réaliser se disait-on, pour peu qu’Armstrong, le commandant de bord, pallie cette saloperie d’informatique qui déjà — alors que nile DOS ni Windows n’existaient, même pas dans la tête de Bill Gates — était capable de vous pourrir la vie au moment crucial. N’oublions pas que dans Armstrong, il y a strong (et drïn dans Aldrïn). C’est important. Et donc, le 20 juillet 1969 (ou le 21 en France), tout en douceur, avec son joystick en bois, le héros américain, le bien-nommé Armstrong, te règle les gaz des rétro-fusées du Lunar Module comme un as et te pose le rêve ultime de l’humanité sur la Lune les doigts dans le nez. Même pas une poussière sur les pieds de l’engin, rien n’a bronché. Génial. Mais cette histoire n’a été possible qu’après une folle décennie de course spatiale. Revenons-y, justement.

    L’Amérique, le Poulidor de la conquête spatiale

    Jusqu’à cet événement crucial du 20 juillet 1969, l’Amérique galérait fortement niveau spatial. Pas que l’on n’arrivait à rien, non, non, les grosses fusées à poudre qui fendaient le ciel n’étaient pas en reste face à leurs homologues soviétiques, mais l’Amérique avait toujours un train de retard. Chaque nouvel exploit spatial était réalisé par l’URSS — celle d’un communiste sanguinaire en chef — toujours avant le pays des hot-dogs, de la première bombe A, et des Harley Davidson.

    1955: annonce américaine sur la mise en orbite à venir du premier satellite. Le lendemain, l’URSS fait la même annonce. 1957, la petite boule en métal soviétique Spoutnik 1 fait bip bip au dessus des têtes, en orbite : l’Amérique est effondrée. Et inquiète. Par mesure de rétorsion, l’administration US ordonne l’envoi de son premier satellite, mais y parvient seulement l’année suivante, début 1958.

    5 ans auparavant, la même Amérique finissait de tapir la péninsule de Corée de 450 000 tonnes de bombes dont 3 millions de litres de Napalm, avec 3 millions de morts coréens. Juste pour dire au concurrent soviétique qu’ils en avaient, et que ça n’allait pas se passer comme ça. Et pour que personne n’oublie sa force de frappe, l’administration américaine a remis ça au Vietnam la même année que l’annonce de la mise en orbite du premier satellite. On ne sait jamais, peut-être que les Ruskov pourraient douter de leur capacité à massacrer des gens au napalm depuis les airs ?

    Mais en 58, au pays de la Vodka et du Kolkoze, on rigole doucement du premier satellite amerloc arrivé en orbite avec des mois de retard sur le soviétique. On fait donc partir en orbite la chienne communiste Laïka qui aboie trois fois dans l’espace intersidéral et décède : premier être vivant dans l’espace. Le maréchal Vorochilov se fait livrer une palette entière de J&B de contrebande pour fêter l’événement, des antidépresseurs sont distribués gracieusement dans toute l’administration américaine. Furieux, les États-Unis d’Amérique décident de se doter d’une technologie spatiale hyper puissante : une nouvelle administration. Diantre.

    La chose est nommée NASA et tout le monde applaudit, à l’Ouest, uniquement. A l’été 58, le chef du monde libre envoie alors un engin en orbite et déclare lancer une opération du nom d’Argus pour étudier les armes nucléaires dans l’espace. Précisons que le nom de l’opération US n’a rien à voir avec le principe français du marché de l’occasion des véhicules. Le génie américain est parvenu à faire oublier les 450 000 tonnes de bombes qui ont pulvérisé les Coréens.

    Les Soviétiques se marrent encore une fois et envoient l’année suivante, en 1959, la première sonde qui fait le tour de la lune, et qui s’y place même en orbite, quitte à faire : Lunar-1. Aux USA, les ventes d’antidépresseurs dans les milieux de l’ingénierie spatiale ont atteint des sommets. Le Poulidor de la conquête spatiale commence à avoir les abeilles de toujours finir second. Ca continue et ça s’accélère : les Ricains envoient eux aussi — mais après les Soviets — une sonde vers la Lune, mais ratent la la mise en orbite. Une deuxième y parviendra au moment où… l’URSS effectue le premier impact d’une sonde avec l’astre lunaire. Caramba ! Encore raté…

    Puis c’est le festival de 1959 : premières photos de la Terre depuis la Lune par les Américains, première photos de la face cachée de la Lune par les Soviétiques… L’année suivante va accélérer encore le mouvement avec un satellite américain de surveillance anti-missiles, les premières communications radio par satellite, tandis que l’URSS récupère pour la première fois un animal vivant envoyé dans l’espace. Une sonde US a été envoyée vers Vénus, qu’à cela ne tienne : la première sonde à survoler Mars est soviétique. Le Poulidor de l’espace commence à fatiguer.

    Deuxième puissance spatiale mondiale derrière l’ennemi communiste, c’est insupportable. L’année 1961 va confirmer le bad trip du pays des cowboy et des indiens : le premier homme dans l’espace est Youri Gagarine, et il boit de la Vodka, pas du Coca-Cola. Nous sommes le 12 avril. Le 5 mai, un mangeur de Hamburger du nom de Alan Shepard, est lui aussi dans l’espace. Moins de 3 semaines pour rattraper le retard dans la grosse bourre spatiale. Ca s’améliore. Allez encore un effort ! Les ingénieurs de la toute nouvelle NASA sont insomniaques. Le 6 août, le président du Soviet suprême renvoie un autre camarade dans l’espace, Titov, pour cocher sur son gros tableau noir communiste : « 2 vols habités contre 1 ». Et c’est ainsi que continue la course du meilleur dans la conquête de l’espace entre les deux grandes puissances à un rythme absolument effréné.

    JFK y va un peu fort… ou pas ?

    Depuis janvier 61 le nouveau jeune président américain qui fait de l’effet aux jeunes femmes (et aux moins jeunes aussi) est aux manettes de la (seulement) seconde puissance spatiale du monde. John est à cran avec cette histoire d’USA-Poulidor spatial. Très à cran. Parce qu’en 62, le festival continue, bourré d’échecs et des succès des deux côtés, mais personne qui ne l’emporte encore. Il y a bien un premier homme, John Glenn, en orbite, du côté US, mais son exploit est un peu effacé par les Soviétiques avec « la première fois que deux vaisseaux habités sont en orbite en même temps ». Explosions de lanceurs, échecs de communications, sondes muettes, les problèmes sont aussi nombreux que les trucs qui fonctionnent correctement. Et c’est là, en septembre 1962 que JFK fait l’annonce qui va changer la donne de la grosse bourre spatiale avec une phrase : « We choose to go to the Moon ». On va y aller, mais vraiment, quoi. Des types en chair et en os, pas seulement des sondes trapues. Ca va là, quoi. Finie la rigolade.

    Stupeur chez les ingénieurs du monde libre de tous poils, ricanements chez les Soviétiques : l’objectif est donné, le même que dans l’album de Tintin, « Objectif Lune », justement (publié en 1953, quand JFK avait 36 ans, ça marque). JFK y va donc fort, très fort, surtout qu’il donne en plus une dead line : la fin de la décennie spatiale folle des années 60. Avant 1970, quoi. Ca va être coton, mais n’oublions pas quand même que ce sont des Américains. Ces gens là sont capables de tout, même de l’impossible. Va donc pour poser des mangeurs de burger avant 1970.

    En novembre 63 Kennedy se fait dézinguer par un tireur dépressif et marxiste qui lui même se fait plomber par un mafieux gros fan de JFK. Pas de bol. Cette même année, un premier vol de 5 jours dans l’espace a lieu et il est… soviétique. Mais JFK a lancé sa botte secrète spatiale pour son go to the Moon : le programme Apollo, qu’il avait lancé en mai 61, cinq mois après sa prise de fonction. A l’époque, aucun voyage spatial n’avait pu être réalisé par les Ricains.

    Le nombre de nouveaux exploits spatiaux jusqu’en 1966 est alors incommensurable : il pleut des satellites, des survols de Vénus, de Mars, des tentatives d’atterrissages sur ces astres lointains, des vols habités, avec et sans combinaison spatiale, de photos fantastiques de planètes lointaines, de la Lune, jusqu’à que le téléphone rouge sonne sur le bureau de Jonhson :

    — Allo, camarade Lindon, ça va ?
    — Oui, ça va Nikolaï, et toi ?
    — Parfaitement bien camarade, parfaitement bien. Je t’appelais juste pour te prévenir : on s’est posé sur la Lune. « We choose to go to the mon », tu te rappelles camarade ? Et bien, c’est nous, et on a les photos !
    — Heu… oui, mais nous on avait dit des hommes sur la Lune, c’est un peu tricher, là.
    — Camarade, We go the Moon, c’est nous, on a posé l’engin. Rien ne t’empêche d’essayer d’y envoyer tes hommes. Mais ça va être un peu coton quand même, camarade !

    Il paraît que Jonhson a raccroché et a demandé qu’on lui amène une portée de chatons tout juste nés, accompagnée d’un marteau. Nous sommes le 31 janvier 1966.

    Jonhson, une fois calmé se rassure : « nous choisissons la Lune », pas pour y poser une vulgaire sonde avec un polaroïd qui shoote en n&b des cailloux tout moches, mais pour y poser des hommes ! Et ce gros salopiaud de Nikolaï qui vient le narguer avec son alunissage à trois roubles !

    C’est là, en réalité, que l’histoire bascule, après ce nouvel affront fait au Poulidor spatial américain. Il leur faut vraiment désormais ce truc énorme, le truc énorme que voulait faire Kennedy, le programme Apollo : poser des patriotes à presque 400 000 bornes, planter le drapeau et diffuser tout ça en mondovision avec l’hymne américain en arrière plan. Taper sur la tête d’au moins 1 milliard de gens collés devant leur poste. Pour qu’on n’en parle plus. En attendant, Lindon B. Jonshon passe un coup de fil à la NASA et leur explique qu’ils ont intérêt à poser en douceur un engin sur la Lune avant un délai très court, parce que sinon, il va y avoir des mises en orbite, mais pas celles qu’ils croient. Ce sera fait, comme d’habitude, le 30 mai 1966 avec la sonde Surveyor 1 : toujours deuxième, mais toujours dans la course…

    Moins de 3 ans pour réaliser l’irréalisable

    Désormais, chaque camp est ex-aequo bien que l’URSS soit la plus forte et le fait savoir, mais l’éternel second a mis la barre très haut et le fait lui aussi savoir : sous 3 ans maximum l’Amérique fera coucou depuis la Lune aux soviétiques et… à tout le monde en fait. Avec son super programme Apollo qui déjà donne des résultats. Quoi qu’il se passe, ça se fera. De leur côté, les Soviétiques expliquent qu’ils vont faire rouler des machines sur l’astre lunaire sans risquer la vie des précieux soldats de la mère patrie. Parce qu’envoyer des patriotes dans une boite en aluminium avec un ordi qui met 3 secondes à envoyer des données et recevoir des ordres pour freiner des rétro-fusées, ça leur semble un peu risqué.

    La NASA se déchaîne : première sortie dans l’espace, cartographie de la Lune pour le futur alunissage avec repérages des futurs site Apollo, puis en 67, alunissage d’un engin, doublé d’un décollage (s’il vous plaît) depuis l’astre mort, et enfin une partie importante du saint Graal : en novembre 1968, le premier vol habité autour de la Lune, d’Apollo 8 ! Entre temps, les Soviétiques ont fait pas mal de choses, avec des vols automatisés, et d’autres trucs assez surprenants qui pourraient laisser entendre qu’ils tenteraient bien eux aussi de poser des types en costume brillant sur le satellite naturel de la Terre, tout compte fait. Mais on n’en saura pas plus. En tout cas, ça stresse toujours chez l’oncle Sam bien que l’espoir apporté par Apollo 8 remonte le moral des troupes. Quoi qu’en disent les esprits chagrins, c’est possible. « On peut y aller » est le message le plus relayé dans les couloirs de la NASA. Bon, un esprit chagrin n’adhère pas à fond, mais c’est pas grave. Ce n’est que le dirlo de la NASA en fin de compte, James E. Webb (ça ne s’invente pas) et qui finit par donner son accord. Mais quatre jours avant le lancement de la mission Apollo 7, le premier vol habité du projet, il démissionne. Tout le monde est triste. Même lui.

    Vient alors Apollo 8 qui est à l’origine du grand saut technologique spatial américain, une sorte de voyage vers le futur ahurissant de par sa puissance… imaginaire. Des technologies incroyables seront inventées à cette époque, qu’ils mettront 20 ans à retrouver, avec leur premier Rover sur Mars en 97. Imaginez qu’à l’époque où les seuls traitements de texte sont des machines à écrire électriques à ruban et qu’un ordinateur pèse plusieurs centaines de kilos, n’a pas de microprocesseur, ni lecteur, ni disque, et où les plus puissants d’entre eux peuvent certes faire des traitements un peu complexes, mais à l’aide de cartes perforées et cracher des résultats après plusieurs heures, voire plusieurs jours de traitement, la NASA sort un petit bijou en avance sur son temps d’au moins 10 ans : l’AGC. L’Apollo Guidance Computer. L’équivalent d’un Apple II de 1977 (vous savez le micro-ordinateur qui pouvait jouer à Pong ou space invaders et gérait 16 couleurs), en un peu plus lourd et un peu plus gros, sans microprocesseur ni lecteur de disquette, tout en circuits intégrés les premiers datent de 62-63), et donc d’une « puissance » équivalente au joujou de (surtout) Wozniak et (un petit peu) Jobs : 4 Ko de mémoire vive et 1 Mhz de processeur (pas de micro-processeur, ça n’existe pas encore). Côté bombinettes et démontsration de force au sol, ça continue du côté du Vietnam : en 68 on doit être à 5 millions de tonnes de bombes larguées. Presque le double pour toute la seconde guerre mondiale. Une paille.

    C’est donc dans une fusée Saturn V (la plus grosse de tous les temps), équipée de gros ordinateurs IBM de la taille de 3 frigidaires (américains), qui charrie un vaillant vaisseau spatial nommée Module de commande et de service (avec clone de l’AGC et un autre ordi plus « puissant » dedans), le tout embarquant le fameux Lunar Module, que nos 3 héros de l’Amérique nixonienne et poulidorienne tentent ce que personne n’a jamais fait avant eux : aller jusqu’à Lune et en revenir.

    380 000 kilomètres dans une boite de conserve à peine climatisée, sans toilettes, avec de l’oxygène en bouteilles, le tout branché sur des grosses batteries au plomb de 2Kw de capacité et quelques, sans panneaux solaires, donc sans recharge, pendant 2 jours et demi jours, puis de nouveau 2 jours et demi jours pour revenir. Un truc de dingues. Niveau vitesse du voyage, on a d’ailleurs aujourd’hui levé le pied sur ce genre de performance tellement ça bouffe du carburant d’y aller aussi vite jusqu’à la Lune. Oui, on prend des trajectoires plus économiques mais qui durent plus longtemps. Jusqu’à un mois. Sauf que Nixon est pressé, et que les astronautes ne se sentent pas de rester sans toilettes plusieurs semaines durant. Donc 5 jours aller-retour et au diable l’avarice, paye ton carburant.

    Et tout se passe bien. Merveilleusement bien. Normal, c’est la grande bourre spatiale, et l’enjeu est de taille puisque Apollo 8 conditionne la faisabilité de l’arrivée de l’homme américain sur la Lune. Photographies splendides de la Terre, cachée au quart par une ombre que l’on imagine lunaire (une éclipse géante ?) plutôt lointaine et petite (comparée à la photo de Lunar 9 en 2015, mais bon, l’optique ça évolue), et photos inquiétantes du sol lunaire bourré de cratères (mais sans collines, pas comme dans la photo de Lunar 9 en 2015). Normal, c’est une histoire de focale, de matos et d’époque. Wikipedia retrace cette odysée spatiale avec moult détails donnés par la NASA, comme la navigation au sextant :

    « Bien que le centre de contrôle effectuait tous les calculs (transmis à 380 000 km du module, ndr) il fallait en cas de perte de liaison que l’équipage puisse rentrer sur Terre. Pour cela, il utilisait les étoiles au moyen d’un sextant monté dans l’appareil, qui permettait de mesurer l’écart angulaire entre une étoile connue et la Terre (ou la Lune). Cette tâche se révéla ardue, d’autant que le largage du troisième étage (S-IVB) avait provoqué la formation d’un nuage de débris autour du vaisseau, qui rendait difficile le repérage des étoiles. »

    Tu m’étonnes que c’était dur le repérage au sextant avec les débris, et tout et tout. Toujours est-il que ça y est : le super vaisseau d’aluminium LM a été testé, ça marche, on va pouvoir poser dans moins d’un an deux gus équipés de hot-dogs pour tenir le coup au sol entre chaque sortie sur l’astre mort. Génial. Mais ça fout la trouille quand même. Wikipedia continue :

    « Après environ 55 heures et 40 minutes de vol, l’équipage d’Apollo 8 devint les premiers êtres humains à entrer dans la sphère d’influence gravitationnelle d’un autre corps céleste : l’attraction gravitationnelle de la Lune devenait plus intense que celle de la Terre. Ils étaient alors à 62 377 km de la surface de la Lune, à une vitesse de 1 216 m/s par rapport à celle-ci. L’équipage calculait toujours sa trajectoire à partir du site de lancement, et continua ainsi jusqu’à la correction à mi-parcours qui devait leur permettre de changer de référentiel pour repartir sur Terre. Cette dernière n’était prévue que pour leur treizième heure de vol en orbite lunaire. »

    L’AGC a été testé lui aussi : il envoie de la data comme un malade à 1,6 kbps (200 octets à la seconde en bon français, avec un délai de 1,5 secondes dû à la distance pour être réceptionné et encore 1,5 secondes pour recevoir un ordre) sans problème et te traite les trajectoire et la vitesse des rétro-fusées les doigts dans le nez.

    C’est du velours : l’Amérique possède la technologie numérique la plus avancée du monde pour 30 ans au moins, et la NASA a les plans secrets d’un système de communication multi-canaux avec protocole réseau, le fameux USB dont nous parlerons dans le prochain épisode, qu’aucun de ses petits camarades de la DARPA ou du MIT (qui planchent sur Arpanet et n’arrivent encore pas à connecter deux bécanes) n’a — et n’aura d’ailleurs jamais — puisqu’ils seront obligés de tout coder à zéro comme des cons afin d’y parvenir enfin en 74-75. La NASA est égoïste, et ça se sent. Mais bon, c’est la guerre, et à la guerre comme à la guerre. Ce qui est dommage, c’est que les programmeurs du MIT qui codent l’AGC et tous les autres programmes de guidage n’aient pas pu avoir accès au code du protocole réseau caché dans les 64 Ko de ROM : ils auraient gagné du temps pour sortir le premier protocole réseau avec correction d’erreur, routable et pouvant fonctionner en radiofréquence, dans le cadre d’Arpanet. Mais c’est toute une époque, et ça, on a du mal à l’imaginer, ce qui est normal.

    A venir dans la folle histoire de la bourre pour l’espace (S01E02) : « 1969-1976 : le futur c’est maintenant ! »

    • Thomas Kundera said

      Le texte ci-dessus appartient à un type particulier de journalisme qu’on appelle le « storytelling », c’est à dire à une mise en récit subjective d’un événement, traité dans dans le but de manipuler l’opinion des lecteurs à leur insu. Nous ne sommes pas là dans le journalisme des faits, mais dans un journalisme d’émotions.

      Si vous cherchez dans ce long pavé des arguments rationnels à la thèse du « canular lunaire » vous n’en trouverez aucun. Il n’y a même aucune phrase qui explicite que l’auteur serait en faveur de cette thèse: tout est passé par sous-entendus, sournoisement, de sorte que l’auteur n’affirmant jamais rien, ne puisse jamais être mis en défaut.

      Donc, en bon storytelling, fautes d’arguments, on fait des effets de manches et de la manipulation d’émotions, qui sous-entend que, mais sans jamais l’écrire: « folle histoire bluffantes digne d’une super-production hollywoodienne », « Ces gens là sont capables de tout, même de l’impossible », réaliser l’irréalisable », « une sorte de voyage vers le futur ahurissant de par sa puissance… imaginaire. »,« Des technologies incroyables seront inventées à cette époque, qu’ils mettront 20 ans à retrouver, »,« Et tout se passe bien. Merveilleusement bien. « , « une ombre que l’on imagine lunaire (une éclipse géante ?) » plutôt lointaine et petite (comparée à la photo de Lunar 9 en 2015, mais bon, l’optique ça évolue) », « sol lunaire bourré de cratères (mais sans collines, pas comme dans la photo de Lunar 9 en 2015) », « Normal, c’est une histoire de focale, de matos et d’époque. », « l’Amérique possède la technologie numérique la plus avancée du monde pour 30 ans au moins » »,« ça, on a du mal à l’imaginer, ce qui est normal. », etc.

      Notez que si chacune de ces références est faites pour instiller le doute et susciter la moquerie, aucun ne constitue une démonstration de quoi que ce soit. C’est totalement creux et vide.

      Ce genre de récit se nourrit facilement de stéréotypes, de xénophobie facile, qui caresse un certain lectorat dans le sens du poil. On y insiste sur « l’américain » (déjà presque une insulte dans certains milieux en France), leur inculture (stéréotype habituel), leur violence réelle ou supposée (les « chatons » de Nixon sont de ce point de vue un bijou), etc. Petit florilège: « le génie américain », « l’homme (américain) », « les hommes américains », « un Américain », « le héros américain », « L’Amérique, le Poulidor » , « le pays des hot-dogs, de la première bombe A », « mesure de rétorsion » (pour parler du lancement d’un satellite), « la même Amérique finissait de tapir la péninsule de Corée de 450 000 tonnes de bombes dont 3 millions de litres de Napalm, avec 3 millions de morts coréens. », « capacité à massacrer des gens au napalm », « 450 000 tonnes de bombes qui ont pulvérisé les Coréens », « pays des cowboy et des indiens », « du Coca-Cola », « un mangeur de Hamburger », « des mangeurs de burger », « Jonhson a raccroché et a demandé qu’on lui amène une portée de chatons tout juste nés, accompagnée d’un marteau » , « poser des patriotes », « l’hymne américain » , « Vietnam : en 68 on doit être à 5 millions de tonnes de bombes », « nos 3 héros de l’Amérique nixonienne et poulidorienne », etc.

      Un argument là dedans? Peut-être un truc genre « un pays de patriotes qui bouffe des burgers et boit des sodas (pas comme nous, qui en gens civilisés mangeons du camembert et buvons du vin), qui est méchant (il fait des guerres qui tue des gens), ne peut pas aller sur la Lune, parce que. ». Parce que quoi? Ben, apparemment, pour l’auteur ça suffit. Désolé, je pense que c’est insuffisant.

      Difficile de contester quoi que ce soit dans cette bouse visqueuse sans aucune affirmation claire. Je prendrai donc juste une des rares affirmations vaguement factuelle : « et la NASA a les plans secrets d’un système de communication […] le fameux USB […] qu’aucun de ses petits camarades […] n’a — et n’aura d’ailleurs jamais […] La NASA est égoïste »: c’est totalement faux. De deux manières. Tout d’abord la NASA n’a à peu près aucun programme confidentiel: les informations sur ses ordinateurs, ses logiciels, ses protocoles sont librement accessibles et font l’objet de séminaires, de publications et autre. De plus, l’effort de la NASA n’est, évidemment, pas l’effort isolé d’une seule agence (quiconque ayant un peu familier avec les milieux de recherche sait cela), des ingénieurs et des chercheurs d’autres laboratoires, d’Universités publique ou privées participent à ces efforts, et donc sont naturellement au courant de ce qui s’y fait.
      Un exemple simple, l’un des pères d’Arpanet, Robert Taylor, travaille à la NASA jusqu’en 1966 pour aller ensuite développer Arpanet à la DARPA.

      C’est pas avec ce genre de texte qu’on va démontrer quoi que ce soit…

      PS: J’ai cherché le sens de « bourre » dans bourre spatiale » mais la définition usuelle « matière inerte servant à bourrer un trou » ne m’avance pas beaucoup. Si vous avez une idée, merci.

      • Tiburce said

        Comme le démontre si bien Thomas Kundera, vous faîtes du storytelling bien évidemment à charge.
        Seulement avant d’aller plus loin et pour ne pas vous obliger à copier/coller la suite… Si les Américains et les Soviétiques se « chamaillaient » méchamment, pourquoi les Soviétiques n’ont-ils pas démontré la supercherie?

        Il y a bien eu Poutine qui s’y est essayé, dans une allocution il y a quelques années, mais baragouiné à la va-vite et sans suites…

        Les Russes depuis tout ce temps se feraient entuber par les Américains? Redevenez sérieux ou vous me ferez douter surtout de la capacité urologique des Russes!

        Sur ce, bon courage Thomas Kundera pour vous coltiner ces approximations, ces réponses évasives ou à côté de la plaque!

        [Redite. Sur les Soviétiques, lire et méditer (si une telle capacité existe) au numéro 10, ma réponse à Jacques Xing du 18 juin 2009 et au numéro 65, ma seconde réponse à Moktarama, du 22 juillet 2009… — Ysengrimus]

      • Tiburce said

        Je vais aussi faire une redite alors : « […]approximations, […] réponses évasives ou à côté de la plaque! »

        Déjà à l’époque…

        D’ailleurs en 2009 vous nous promettiez enfin un levé du voile sur ce « canular »… Qu’en est-il 8 ans après? Bisous.

        [Des petits licheux de système dans votre genre retardent la procédure. Mais je suis assez optimiste pour le cinquantième (pseudo)anniversaire lunatique… Ça promet de bardasser… ou mieux: de se taire… — Ysengrimus]

      • Thomas Kundera said

        Nous pourrions appeler cela « l’inflation complotiste » ou encore « la spirale conspirationniste ».

        Mis devant les impossibilités factuelles de ses hypothèses, le conspi va s’échapper en ajoutant une couche de complot supplémentaire au complot existant.

        L’exemple ici est saisissant: à l’argument « un éventuel ‘canular lunaire’ aurait du être perçu et dénoncé par les soviétiques », la réponse conspi est de proposer un autre complot, impliquant cette fois-ci les soviétiques qui en accord avec les étasuniens auraient couvert la supercherie.

        Évidemment, cela fait enfler de nouveau le nombre de personnes impliquées, non seulement la diplomatie et les hautes sphères, mais parce que, si réellement le voyage était impossible techniquement, dans ce cas, à quoi bon les programmes habités développés par les soviétiques ? Donc à nouveau des milliers d’ingénieurs à mettre dans la confidence. Sans compter les centaines d’historiens qui après la chute du régime ont pu accéder à des tonnes de documentations classifiées de cette époque, sans jamais rien publier sur ce supposé « complot ».

        On va jusqu’où comme ça? Le CNES aussi est dans le coup ? N’oublions pas que ce sont eux qui ont fabriqué les réflecteurs posés sur la Lune…

        Bref, on fini par arriver à une hypothèse totalement paranoïaque dans laquelle tout le monde fait partie du complot, sauf les deux ou trois illuminés à qui on cacherait tout (là, on ne voit plus trop pourquoi), mais qui comprendraient quand même (et brassent de l’air à essayer de convaincre des gens qui, logiquement savent déjà ;-).

        Cela me permets d’ajouter un point négligé au post précédent. Notre cher Yovan, écrit « les Soviétiques ont fait pas mal de choses, […] qui pourraient laisser entendre qu’ils tenteraient bien eux aussi de poser des types en costume brillant sur le satellite naturel de la Terre […]. Mais on n’en saura pas plus. ». On en sait pas plus, vraiment? Soit Yovan est naïf soit il ment. On en sait beaucoup plus sur le programme lunaire habité soviétique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_lunaire_habité_soviétique ). Et ne pas en parler évite de constater qu’il était en bien des points similaire, avec un équivalent de Saturn V (N1), un équivalent du LEM (LK), etc. Et que de deux choses l’une: soit les ingénieurs soviétiques étaient aussi dans la confidence et faisaient semblant de faire un projet lunaire genre « Apollo » sachant que c’était impossible (en claquant au passage des centaines de milliards de roubles) afin d’aider les US à maintenir leur fiction, soit leur projet était aussi réaliste que le projet Apollo, et seul quelques mauvais choix techniques et problèmes organisationnels les ont empêché de décrocher le pompon.

        On sait ce que va répondre le conspi, mais le prix à payer et à nouveau quelques dizaines de milliers de personnes dans la confidence du « Grand Complot »…

        Décidément, plus on se penche sur le sujet, moins c’est réaliste, cette hypothèse de « canular ».

        Quant à le seconde remarque, je me gausse, Tiburce et moi aurions le pouvoir de retarder la révélation du « Grand Complot » ? On est trop fort 🙂

        [Je sais pas si t’es fort mais en tout cas, t’engages beaucoup d’énergie, pour quelqu’un qui se donne comme si tranquille dans ses certitudes… — Ysengrimus]

      • Tiburce said

        [Je sais pas si t’es fort mais en tout cas, t’engages beaucoup d’énergie, pour quelqu’un qui se donne comme si tranquille dans ses certitudes… — Ysengrimus]

        Réplique enfantine de celui qui dit qui y est… L’instigateur de ce billet a usé de beaucoup d’énergie pour se rassurer sur sa supposée vérité en utilisant des arguments approximatifs, fallacieux ou insensés… Il est normal d’apporter le contre argument quand cela est nécessaire et franchement depuis 2009 ça l’est..

        Il en résulte donc que l’énergie que nous employons, depuis quelques années (Grand Dévoilement promis comme rapide en 2009), à vous répondre n’est que le reflet de votre temps perdu à expliquer le contraire…

        [Blablablabla. En attendant, que c’est donc dur, que c’est donc long, que c’est donc étapiste de VRAIMENT aller sur la lune… — Ysengrimus]

  214. Yovan said

    Avec des cratères causés par les réacteurs sous les engins cette fois. Ce sera scientifiquement plus intéressant pour expliquer aux enfants comment fonctionnent vraiment les propulsions et les carburants des engins spatiaux. Cette fois-ci…

  215. olivier said

    Je n’ai pas les connaissances scientifiques des différents intervenants de ce forum, mais je jardine.
    Le sol lunaire serait composé de roche dure et d’une couche de poussières/cendres relativement « fine ».
    Alors comment planter un drapeau avec un marteau sur ce sol lunaire?

    Merci pour vos réponses.

  216. olivier said

    Merci pour les infos.
    Effectivement 25 cm, dont une partie dans du talc lunaire, pas étonnant qu’il soit tombé lors du décollage – Quel pilote ce Neil, toujours un œil dans le rétroviseur 😉

    Plus sérieusement, avez-vous des vidéos des tests du LM sur terre svp? je ne trouve que ce genre de vidéos:
    .

    Et le modèle ne semble pas correspondre à celui des photos sur la lune.

    • Thomas Kundera said

      Le but du modèle est d’entraîner le pilote de la manière la plus réaliste possible. Le modèle fabriqué pour les entraînements est donc différent du LEM, qui, lui, ne peut être testé en condition terrestre pour essentiellement deux raisons:

      – la gravité plus élevée sur Terre, le rendant à la fois fragile et avec des moteurs insuffisants. Le modèle d’entraînement présenté sur les vidéos ci-dessus est donc plus léger et muni d’un deuxième réacteur plus puissant pour compenser en partie le poids de la machine; c’est d’ailleurs le dysfonctionnement de ce réacteur qui causera l’accident.
      – la présence d’atmosphère sur Terre: hors de question de balader dans l’air un truc aussi aérodynamiquement improbable que le LEM: le vent de la course arracherait les couverture thermiques et la protection contre les météorites, il se crasherait de suite. Pour simuler cette absence d’air, le modèle d’entraînement est donc aussi « creux » que possible avec un minimum de prise à l’air.

      Bref, je ne pense pas que l’on ait essayé de faire voler le LEM lunaire sur Terre, ça n’aurait probablement pas marché, c’est pas fait pour ça.

      [Sans vraiment l’admettre, on avance. En effet, avec ce genre de développement pseudo-techniciste, on se rapproche tout doucement de l’admission du fait que le ci-devant LEM, eh ben, on ne l’a tout simplement pas fait voler nulle part… — Ysengrimus]

      • Thomas Kundera said

        @Ysengrimus: vous êtes vraiment bizarre dans votre tête.

        Un type vous écrit « Personne n’a jamais testé ce bateau sur l’autoroute », et vous en déduisez : « Sans vraiment l’admettre, on avance. En effet, avec ce genre de développement pseudo-techniciste, on se rapproche tout doucement de l’admission du fait que le ci-devant bateau, eh ben, on ne l’a tout simplement pas fait naviguer nulle part… ».

        Ouais, « logique ».

        [L’éternelle propension confirmo à ratiociner ex post les portions de la réalité historique qui infirment ouvertement leurs options. — Ysengrimus]

        Vous devez pourtant vous y connaitre en raisonnements fallacieux en philo, non ?

  217. olivier said

    Effectivement nulle part, c’est aussi l’avis d’Elon Musk. En cherchant des infos sur ce LEM, je suis tombé sur une interview ou il explique que le principe des rétrofusées n’est pas la bonne approche!

    • Thomas Kundera said

      Ce qui est extraordinaire chez lez conspi, c’est cette propension à déformer les propos des gens, à manipuler leurs dire jusqu’à en inverser le sens.

      Il est évidement que Elon Musk n’a jamais prétendu que le LEM n’a jamais aluni (Elon Musk est un ingénieur aérospatial compétent et bien entouré; il peu distinguer le vrai du stupide dans ce domaine), cependant, Olivier n’hésitera pas à sortir une phrase de son contexte (voire même à la forger) pour faire dire à Musk ce que jamais il n’a dit.

      Quand on doit fabriquer ses preuves en tordant la réalité, c’est d’abord qu’on est malhonnête, et surtout qu’on a aucune preuve valable à présenter…

      • Olivier said

        VOUS déformez mes propos et VOUS faites des démonstrations conspi basées sur l’absence de preuve et des arguments scientifiques bidons.

        Vous concluez que l’on s’est aventuré sur la lune avec un engin jamais testé, Musk estime lui que cet engin n’est un pas la bonne approche – pas aussi facile que vous essayez de nous le faire croire et je n’ai rien sous-entendu d’autre.

        N’inversez pas les rôles svp.

        Contrairement à vous je n’ai pas d’avis arrêté et je m’en tiens aux preuves et nous n’en avons aucune pour ce LEM.

      • Thomas Kundera said

        Bonjour.

        « Vous concluez que l’on s’est aventuré sur la lune avec un engin jamais testé »
        Non, pas du tout. Je dis juste que l’on ne pouvait pas s’entraîner au pilotage du LEM avec le LEM. Ce qui n’a rien à voir avec le test du LEM lui même.

        « Musk estime lui que cet engin n’est un pas la bonne approche »
        Source? Merci.

        « je n’ai rien sous-entendu d’autre. »
        Comment interpréter le « Effectivement nulle part » du premier post d’Olivier?
        Qu’est ce qui est « effectivement nulle part » ?

         » je m’en tiens aux preuves et nous n’en avons aucune pour ce LEM »
        Quelle « preuve » de quoi vous manque pour le LEM?

        [La question digressante concernant l’identité des intervenants a été retirée. Pour discuter ce genre de question, se rendre ICI. Tout autre commentaire placé ici concernant le protocole ou la procédure de modération sera caviardé sans sommation. Prière de s’en tenir strictement au contenu du billet. — Ysengrimus]

        • olivier said

          1/ Si « l’on ne pouvait pas s’entraîner à son pilotage » comment a-t-il été testé alors et par qui? je ne comprends pas??

          2/ Musk: https://www.rt.com/usa/397023-musk-dragon-mars-propulsive/
          Par exemple. Ce sont des propos qu’il a tenu le 19 juillet 2017 lors de la Conférence Recherche et Développement de l’ISS (ISS R&D Conference) que l’on retrouve dans beaucoup d’articles.
          “There was a time when I thought the Dragon approach to landing on Mars, where you’ve got a base heat shield and side mounted thrusters, would be the right way to land on Mars. But now I’m pretty confident that is not the right way, and there’s a far better approach,” Musk said. “That’s what the next generation of SpaceX rockets and spacecraft is going to do.”

          3/ Je ne trouve aucune vidéo ou je vois le « vrai » LEM voler aussi bien sur Terre que sur la Lune. Jusqu’à preuve du contraire c’est pour l’instant « nulle part ».

          Musk fait mieux que la NASA et Arianespace (premier à récupérer les étages de ses fusées et c’est lui qui a mis le plus de satellites en orbite en 2017). Il envisage d’envoyer des hommes tourner autour de la Lune mais pas avant 2024 et il n’est pas question de les faire marcher sur la Lune, trop dangereux selon lui !!!

          Mes conclusions – qui n’engagent que MOI:
          – L’homme qui tourne autour de la Lune: la prochaine étape de la conquête spatiale – à ajouter à la feuille de route d’Ysengrimus, mais pas avant 6 ans.
          – Visiblement nous avons encore des défis technologiques (principalement en terme de sécurité) à adresser avant de pouvoir marcher sur la Lune.
          – Refaisons un point dans 15 ans, juste pour se rendre compte et statuer sur l’équipement réellement nécessaire pour faire joujou à planter des drapeaux 😉

      • Thomas Kundera said

        1: On ne pouvait en effet pas entraîner les pilotes dessus au sol. Le LEM a été testé en orbite terrestre par Apollo 9 et en orbite lunaire par Apollo 10.

        2: Musk parle de Mars, pas de la Lune! Vous voyez comment vous déformez (sciemment?) les paroles des gens pour les travestir?

        3: Encore une fois, le LEM ne peut pas voler sur Terre…

        Oui, aller sur la Lune est dangereux, Musk a raison de le souligner. Il fait « mieux » que la NASA, mais n’envisage un vol vers la Lune qu’en 2024, ce qui a été fait 50 ans auparavant par la NASA… Et où ils se sont posés.
        La NASA y est allée entre 1969 et 1973, six fois. « faire joujou à planter des drapeaux » comme vous dites. C’était dangereux, coûteux, mais possible. Maintenant Musk veut y envoyer des touriste, en orbite, il le fera peut être.

        « se rendre compte et statuer sur l’équipement réellement nécessaire »
        L’équipement de 1969 convient. Et il é été prouvé suffisant. Vous voyez quelque chose qui manque vous? Moi non plus.

        • olivier said

          Arrêtez avec le complotisme, c’est tendance mais dans le cas présent ça ne fonctionne pas du tout.

          Mars, je l’attendais, vous êtes tellement prévisible et à court d’arguments. Relisez tout de même Schopenhauer, vous manquez de finesse dans votre dialectique éristique.

          Musk parle de Mars parce que c’est son objectif premier, mais ça ne change rien au problème des rétrofusées. Musk teste sa capsule Dragon sur Terre. Vos arguments de gravité ou d’atmosphère ne tiennent pas. Mais peu importe, cela ne change rien, d’une part votre concept de partir sur la Lune la fleur au fusil ne tient pas non plus et d’autre part si le LEM ne vole pas sur Terre ou « au dessus du sol » il ne vole pas tout court, nulle part, point barre.

      • Thomas Kundera said

        @Olivier : « Arrêtez avec le complotisme […] ça ne fonctionne pas du tout. »
        Pourtant c’est exactement une hypothèse complotiste que vous défendez ici. C’est à dire une hypothèse qu’aucun élément de preuve sérieux ne corrobore (et qu’au contraire un grand nombre d’indices disqualifient) et qui nécessiterait pour être vrai la complicité d’un grand nombre de personnes (les membres du « complot »).

        « […]Schopenhauer […] dialectique éristique. »
        Comme notre hôte, vous semblez avoir une éducation supérieure dans des matières non scientifiques. Cela vous conduit à surévaluer vos compétences, indéniables dans leur domaine, mais inadaptée à l’étude d’un problème technique et scientifique.

        Vous avez déjà remarqué comment quand certains prix Nobel de physiques se mettent à faire de la philo, c’est souvent au mieux passable, voire médiocre (y’a de très bons dans plusieurs domaines, mais c’est l’exception plus que la règle)? Ils font la même erreur en sens inverse.

        « Musk parle de Mars parce que c’est son objectif premier, mais ça ne change rien au problème des rétrofusées. »
        He si, et fondamentalement. Parce que Mars, ce n’est pas la Lune: y’a de l’atmosphère dessus.
        Notez d’ailleurs sa phrase « you’ve got a base heat shield and side mounted thrusters ». Sur Mars, comme il y a une atmosphère, une manière de poser une grosse charge (tel Curiosity), c’est un bouclier thermique qui freine le bouzin jusqu’à une vitesse modérée, voir subsonique, puis un parachute, puis des rétrofusées pour la dernière phase. Les sondes plus légères avaient été déposées avec la séquence bouclier/parachute supersonique/parachute subsonique jusqu’au sol.
        La NASA semble à nouveau vouloir revenir à cette dernière technique même pour des appareils lourds.
        Sans entrer dans les détails, on comprend bien que le souci principal est la masse créé par la méthode: un peu de toile et quelques fils contre des moteurs et du carburant.

        Ce serait sur Terre, la question ne se poserait même pas: les parachutes sont bien mieux. Mais l’atmosphère martienne est 100 fois moins dense que la terrestre, et donc le meilleurs choix est difficile à déterminer. Musk pense probablement adapter les parachutes terrestres utilisés actuellement (technique fiable et robuste) pour un atterrissage martien.

        Par contre, sans atmosphère, vous n’avez pas le choix: il n’existe rien d’autre qu’une fusée pour vous freiner et vous poser.

        Vous comprenez la différence?

        « Musk teste sa capsule Dragon sur Terre. Vos arguments de gravité ou d’atmosphère ne tiennent pas. »
        La gravité martienne est d’un tiers de celle de la Terre, celle de la Lune un sixième, vous avez encore un facteur deux.
        Et je vous ai bien expliquer ci-dessus la différence fondamentale avec l’atmosphère.

        « votre concept de partir sur la Lune la fleur au fusil »
        Ce n’est pas mon concept.

        « si le LEM ne vole pas sur Terre ou « au dessus du sol » il ne vole pas tout court, nulle part, point barre. »
        Pourquoi? Expliquez-moi ce qui empêche le LEM de se poser sur la Lune ou d’en redécoller?

        Je vous le refait; parce que visiblement vous avez du mal : « si ce bateau ne navigue pas sur cet autoroute ou « sur le sol » il ne navigue pas tout court, nulle part, point barre. ». Vous trouvez ça logique? C’est exactement ce que vous avez écrit ci-dessus.

        Le LEM n’est pas conçu pour fonctionner dans une atmosphère, ni la gravité terrestre. Il est conçu pour une mission lunaire de quelques jours.

        Vous pouvez mobiliser votre « dialectique » et vos « Schopenhauer » autant que vous voulez, cela ne change rien aux faits, à la réalité physique et ses contraires. Vous pouvez ironiser sur la « finesse éristique », vous êtres à coté de la plaque. Parce qu’un est pas dans l’univers mouvant des idées, mais de fait un simple fait physiques: on ne peut pas utiliser le même matériel pour se poser sur un astre sans atmosphère que sur un astre avec.

        • olivier said

          La comparaison à Ysengrimus est flatteuse, mais usurpée, tentative peu habile pour essayer de légitimer la suite de votre discours pseudo-scientifiques et hors sujet.
          Je n’ai rien de supérieur, juste une formation scientifique.

          Continuez à vous auto-persuader avec vos salades de parachutes, atmosphère! atmosphère! de grand nombre de personnes… par contre si vous avez une bonne recette de curry de crevettes au lait de coco je suis preneur (sans vous soucier de la gravité, j’en ferai mon affaire)

          Pour revenir à ma question initiale, si un autre intervenant a une preuve que le « vrai » LEM de 69 est capable de voler, merci d’amener de l’eau à mon moulin – juste une preuve, sans essayer de jouer au scientifique svp.

      • Thomas Kundera said

        @Olivier : « votre discours pseudo-scientifiques »
        En quoi serait-il qualifiable de la sorte? Merci.

        « Continuez à vous auto-persuader avec vos salades de parachutes »
        Je vous ai expliqué aussi clairement que possible en quoi l’atmosphère modifie considérablement le comportement d’un astronef.

        Êtes vous d’accord que:
        – l’aérodynamisme d’un appareil volant à quelques km/s est fondamental dans une atmosphère (et qu’il se désintègrerait si cela n’était pas pris en compte), mais absolument non pertinent en son absence?
        – pour ralentir de quelques km/s à quelques hm/s en présence d’atmosphère un bouclier thermique fait l’affaire, mais qu’il ne sert à rien hors atmosphère, où il n’existe aucune autre méthode que la fusée?
        – pour se poser au sol en présence d’atmosphère, un parachute peut convenir, mais qu’il qu’il ne sert à rien hors atmosphère, où il n’existe aucune autre méthode que la fusée?

        Je n’ai rien écrit d’autre.
        Si vous avez à redire aux points ci-dessus, je vous lis.

        « une preuve que le « vrai » LEM de 69 est capable de voler »
        ll est équipé d’un réacteur assez puissant pour vaincre la gravité lunaire. Avez-vous besoin d’autre chose?
        Quel est votre souci avec ça?

        • olivier said

          Pseudo-scientifique, parce que doux mélange d’approximations de vérités hors sujet et d’enchainements douteux.
          Nous pourrions disserter des heures sur l’atmosphère de la Lune, qui est extrêmement ténue en comparaison de celle de la Terre, mais pas inexistante… du bouclier thermique ou du parachute qui s’invitent dans le sujet « tests du LEM »…

          Nous n’avons pas les compétences requises, ce n’est pas sérieux et cela ne m’intéresse pas.
          Je m’en tiens aux vraies preuves et à une logique basique. Votre théorie qui voudrait que le test du LEM ne soit pas possible sur Terre est aberrante.
          Des tests poussés sur Terre sont un prérequis incontournable à une telle expédition et contrairement à vous je pense que les conditions lunaires rendent la chose encore plus délicate.

          A la vue des vidéos, l’engin parait particulièrement instable, peu maniable, il se pose… où il peut et le pilote sert les fesses, sert les fesses… (pseudo-feeling, j’en conviens)
          Il s’agit tout de même de s’envoyer à des km/s contre la Lune avec cette techno – juste délirant.

          “En conclusion, écrivent-ils, il est incroyablement difficile d’atterrir sur la Lune. »
          https://www.sciencesetavenir.fr/espace/clap-de-fin-pour-le-google-lunar-xprize-sans-vainqueur_120165

          Je veux toujours faire partie des indignés.
          Indignez-vous!

          • Tiburce said

            Bon… C’est ce qui est embêtant avec les conspirationnistes, c’est ce qu’il faut leur mâcher le boulot…

            Vous voulez des preuves que le LEM fonctionne? Je vous réponds Apollo 11-12-14-15-16-17!

            Vous voulez un peu de lecture? Allez voir ici…
            http://www.nasa.wikibis.com/module_lunaire_apollo.php

            [Bon… C’est ce qui est embêtant avec les confirmationnistes, ils ont les bibliothèques de l’ordre établi, plus le Dictionnaire des idées reçues, de leur bord… et ils y vous y renvoient comme si de rien. — Ysengrimus]

          • olivier said

            J’ai vu, j’ai beaucoup ri et je peux vous écrire le même article sur Saturne ou la platitude de la Terre, mais je ne suis pas sur d’être aussi drôle. On ne pourra jamais faire mieux que les crobards du « Déroulement de l’atterrissage sur la Lune » et le « Schéma de la manœuvre de rendez-vous après le séjour sur la Lune » . Et Buzz qu’est-ce qu’il est beau, ils ont pris le temps de le maquiller?

            Que des preuves irréfutables: « on distingue bien l’électronique installée dans le compartiment arrière »…

            Il sont vraiment stupides les gars du programme Google lunar Xprize: « la compétition avait permis aux équipes de collecter plus de 300 millions de dollars, de créer des centaines d’emplois ». Toute cette débauche d’argent et de cerveaux pendant dix ans et infoutus d’envoyer un rover sur la Lune, quel dommage que vous n’ayez pas participé, vous auriez pu « leur mâcher le boulot ». Ils ne devaient pas avoir connaissance de ces crobards – impensable – ou bien… ils n’ont engagé… que des conspis – mais oui c’est ça – merci Tiburce, grâce à votre perspicacité nous venons de debunker Google.

      • Tiburce said

        Beh mon coco… Jusqu’à preuve du contraire (allez-y j’attends…), c’est la NASA qui a envoyé six missions sur la Lune (!) donc il est normal de trouver les infos chez eux…

      • Thomas Kundera said

        « Pseudo-scientifique, parce que doux mélange d’approximations de vérités hors sujet et d’enchainements douteux. »
        Vraiment?

        « Nous pourrions disserter des heures sur l’atmosphère de la Lune, qui est extrêmement ténue en comparaison de celle de la Terre, mais pas inexistante… »
        Trop ténue pour être d’aucun intérêt aérodynamique. Dissertation terminée en une phrase.
        Votre remarque est absurde. De votre coté, en effet, je vois un peu trop d’approximations.

        « du bouclier thermique ou du parachute qui s’invitent dans le sujet « tests du LEM »… »
        C’est vous qui avez introduit Mars à travers votre citation de Musk. C’est moi qui ai du vous expliquer la différence.
        C’est votre comparaison qui était douteuse, ce que je vous ai démontré. Je suis heureux de voir que vous avez compris.

        « Nous n’avons pas les compétences requises, ce n’est pas sérieux »
        Et bien prenez le temps des les acquérir.
        Si vous ne voulez pas vous donner les outils pour répondre à vos questions, autant arrêter tout de suite.

        « Je m’en tiens aux vraies preuves et à une logique basique. »
        On ne va pas être d’accord.
        Si pour vous une « vrai preuve » doit être faites de l’ignorance volontaire de toute la technique ayant permis au système de fonctionner, et basée uniquement sur une forme de « gros bon sens » primaire, on a aucune chance d’arriver nulle part.
        Avec un « gros bon sens » on expliquera même pas comment peut marcher un transistor, par exemple.

        « Votre théorie qui voudrait que le test du LEM ne soit pas possible sur Terre est aberrante. »
        Vous comprenez mal, je vous l’ai déjà dis. On ne peut pas s’en servir pour entraîner les pilotes dessus. ON ne peut pas le faire voler sur Terre. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas le tester, évidemment.

        « Des tests poussés sur Terre sont un prérequis incontournable à une telle expédition »
        Et donc tout a été testé.
        (et je vous ai mentionné les tests en orbites de l’ensemble du système, non ?)

        « et contrairement à vous je pense que les conditions lunaires rendent la chose encore plus délicate. »
        Je ne dis pas le contraire.

        « (pseudo-feeling, j’en conviens) »
        Donc gardez le: cela n’a aucune valeur.

        « Il s’agit tout de même de s’envoyer à des km/s contre la Lune avec cette techno – juste délirant. »
        Pourquoi « délirant »?
        Encore une fois: qu’est-ce qui ne marche pas?

        Il existe des simulateurs de vols spatiaux des missions Apollo. Ce sont avant tout des moteurs physiques, qui simulent de manière réaliste les lois du vol spatial. Ils reproduisent les modules lunaires de la manière la plus conforme possible à la réalité (masse, puissance des moteurs, etc.).

        Bien des pilotes en herbes ont réussis à alunir correctement en les utilisant. Ils sont donc capable de faire exactement ce pour quoi ils ont été programmés.

        En voici deux:
        http://orbit.medphys.ucl.ac.uk/
        http://www.eaglelander3d.com/

        Ils ne sont malheureusement pas en sources libres, j’en suis le premier désolé.

      • Thomas Kundera said

        @Olivier: « Il sont vraiment stupides les gars du programme Google lunar Xprize: […] ou bien… ils n’ont engagé… que des conspis « 
        Cela devient ridicule.
        Les Chinois ont posés un rover en 2013. Non, c’est pas facile, oui, il faut des moyens. Mais vous voyez bien que c’est possible.

        « Toi t’es un champion. »
        Ceci n’apporte rien au débat.
        Mais évidemment, vu que vous refuser d’étudier et de débattre des faits, ne reste que l’insulte.

        [Prudence. Si vos insultes accompagnent du contenu, elles restent. Si elles tendent à s’autonomiser de contenu, je caviarde. — Ysengrimus]

        • olivier said

          Wikibis n’est pas la NASA, Champion n’est pas une insulte et oui ridicule c’était le but.

          Si vous cherchez du code libre, il y a apparemment l’original d’Apollo 11 à corriger: https://github.com/chrislgarry/Apollo-11

          « Vous comprenez mal, je vous l’ai déjà dis. On ne peut pas s’en servir pour entraîner les pilotes dessus. ON ne peut pas le faire voler sur Terre. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas le tester, évidemment.
          « Des tests poussés sur Terre sont un prérequis incontournable à une telle expédition »
          Et donc tout a été testé. (et je vous ai mentionné les tests en orbites de l’ensemble du système, non ?) »

          Vous commencez par décrédibiliser votre adversaire, puis quelques vérités pour assoir une affirmation gratuite en totale contradiction avec ces vérités.

          Ensuite vous reprenez ma phrase « gros bon sens » en la détournant pour en faire une preuve – pitoyable – permettant d’envoyer votre conclusion venue de nulle part.
          Sans oublier le petit rappel hors sujet entre parenthèses qui n’apporte rien à la démonstration, mais il y a « test orbite de l’ensemble » – ça en jette, ça colmate.
          Enfin le bouquet final avec ce «, non ? ». La boucle est bouclée, votre adversaire est définitivement un vrai con et s’il en redemande vous avez les moyens d’en remettre une couche.

          J’en ai appelé à votre bon sens, cette démonstration est depuis le départ complètement foireuse. Vous insistez, votre dernier ajout n’arrange rien et la rend maintenant vilaine. J’aimerais bien débattre, mais vous m’avez embarqué dans votre logiciel encore plus boggé que celui d’Apollo.

          Vous passez sous silence les arguments intéressants de vos adversaires, vous traquez les détails qui vous permettent de rebondir, de sortir du cadre général et de détourner l’attention.

          Votre dernière lapalissade résume l’ensemble. En guise de preuve nous en sommes donc réduits à de la simulation, ce qui ne fait que renforcer l’hypothèse du canular.
          « Ils sont donc capable de faire exactement ce pour quoi ils ont été programmés. » Comme les confirmationnistes visiblement.

      • Thomas Kundera said

        @Olivier:
        « Si vous cherchez du code libre, il y a apparemment l’original d’Apollo 11 à corriger: https://github.com/chrislgarry/Apollo-11« 
        Les codes auxquels je fais référence sont des simulateurs de missions lunaire, pas (seulement) de l’AGC: le second simule l’intégralité du vol lunaire, depuis le décollage de la fusée Apollo jusqu’au retour en mer de la capsule de commande. Le premier, seulement la partie « alunissage et redécollage » du LEM.
        Ces codes utilisent les données réelles publiées des missions: puissance de moteurs, quantité de carburant, système de commandes, etc.
        Ils répondent donc parfaitement aux objections du style « c’est pas possible parce que . Le premier lien inclus un simulateur d’AGC qui a les mêmes fonctions que l’original et aide donc le pilote du simulateur à poser le LEM correctement, comme pour les missions réelles.

        Je snip le reste, y’a justement aucun argument. Juste de la rhétorique creuse. Le cadre du problème est technique: les missions Apollo pouvaient-elles marcher? Je ne cesse de vous donner des arguments factuels qui montrent que oui, et vous n’avez réussi à en fournir aucun dans l’autre sens, sauf de vagues effets absurdes, du genre  » la simulation, ce qui ne fait que renforcer l’hypothèse du canular ». Pardon ? si une simulation montre que c’est possible, c’est bien que ça n’a pas été fait? Portnawak.

        Bref, soit vous avez des arguments factuels pour appuyer votre hypothèse, et vous les exprimer qu’on en discute, soit je ne vois pas bien l’intérêt de cette discussion…

        (à ce point, j’avais appuyé sur envois et ça a foiré, à la réflexion, je laisse ce qui précède, mais je vais aussi digresser un peu et faire un peu de rhétorique).

        Ce qui m’étonne est que nous en arrivons à une situation d’incompréhension symétrique: je vous accuse de « rhétorique creuse » et vous me retournez de la « lapalissade » et de « détourner l’attention ».

        Or, je suis convaincu que nous sommes tous deux honnête dans ce débat: ni vous ni moi n’essayons de l’esquiver, d’enfumer l’autre ou quoi que ce soit du genre. Donc y’a quelque chose qui ne va pas dans notre manière d’échanger. Et c’est ni seulement de ma faute, ni seulement de la votre. Évidemment, en relisant, je vois vos problèmes, comparaison foireuse avec Mars, votre obsession du « test » (sans qu’on comprenne bien ce que cette objection veut dire), votre apparente incapacité à comprendre pourquoi le LEM ne peut pas voler sur Terre, tout ce que j’estime être de la rhétorique sans contenu, etc. Mais à trop voir la paille planté dans la narine de son voisin, etc.

        Je ne sais pas bien comment arranger cela.
        Si on essaie de s’arrêter au LEM, que veut-on obtenir de cette conversation?

        Mon avis est que cette machine est capable de fonctionner dans l’environnement lunaire comme annoncée par la NASA. Je l’appuie sur toutes les études réalisées pour cela, et sur le fait que je n’ai jamais vu de démonstration du contraire.

        Votre avis semble être qu’il en est incapable. Mais j’ai du mal à comprendre la justification de cette position. Vous parlez des « tests » mais c’est un argument faible à mes yeux: un « test » ça vient une fois qu’on a fait tout le truc pour voir si on a pas fait d’erreur. A priori, on attend que les tests soient positifs, surtout si on a vraiment tout fait pour que ça marche comme prévu. Si je fabrique un marteau, je m’attends, avant le premier test, à ce qu’il puisse enfoncer des clous. Je peux certes avoir mal ajusté le manche, ou que sais-je, mais vous comme moi, pouvons voir les plans d’un marteau et conclure que, sans erreur notable de fabrication, ce marteau plantera des clous, de la même façon que (pour moi) les plans du LEM me permettent de conclure qu’il alunira.

        Je cherche donc désespérément dans vos textes un indice de ce qui pour vous montre que ce LEM était voué à l’échec. Et je ne trouve rien.

        Comment voyez-vous les choses, de votre coté? Merci.

  218. olivier said

    Toi t’es un champion. Gardes-en un peu pour demain stp.

  219. 🙂 🙂 LEM, LEM, LEM… été 1968, Cap Kennedy: le premier Véhicule Lunaire eagle est livré.

    Pour des raisons incompréhensibles, on ne permet pas d’avoir une formation pratique avec le Module Lunaire (Wisnewski, p.116).Les astronautes secouent seulement la tête parce que les échecs du Module Lunaire livré LM-1 ne sont pas possibles à compter. L’Astronaute James Lovell (Apollo 8 et 13):

    «  »Pendant les premiers essais du « fragile », avec la feuille de métal recouvrant le véhicule spatial il a semblé comme si chaque composant décisif aurait de graves défaillances qui ne peuvent pas être réparées. Le nombre d’échecs dans ce véhicule dépassait même l’imagination des pessimistes les plus forts de la NASA… » »
    ( Dans : Lovell / George : Apollo 13; Munich 1995, p.42; Wisnewski, p.115)

    Selon Wisnewski, c’est à peine possible d’enlever tous les défauts du Module Lunaire en un an (et oui mec!), et d’accomplir le plan du premier alunissage en 1969. Le problème principal est que le véhicule n’a jamais été évalué dans des conditions lunaires. L’atterrissage et le décollage n’avaient jamais été évalués :
    « Si et comment le Module Lunaire atterrirait sur la lune et comment il décollerait de nouveau n’a – simplement – jamais été répété ».

    Le 21 janvier 1968, un Module Lunaire se trouve à bord d’Apollo 5. Pendant le vol du Module Lunaire, en apesanteur, le moteur fonctionne seulement pendant 4 secondes (Wisnewski, p. 121).

    Apollo 6, 7 et 8 n’ont aucun Module Lunaire dans leur fusée, mais seulement le ballast. L’occasion pour la mise à l’épreuve vaste du Module Lunaire n’est pas prise (Wisnewski, p.120). Le deuxième Module Lunaire est livré (LM-2) , posé directement au musée et ne fait aucun vol (www.madsci.org/posts/archives/jun2001/991783298.As.r.html; Wisnewski, p. 120).

    LEM que je t’aime
    quand tu descends
    sur terre en frappant
    mais sur la lune,
    sans une prune
    par quel stratagème???

    🙂 mes chers confirmationnistes vous vous déchirés pour rien…

    • Tiburce said

      Wisnewski… Wisnewski… Un inconnu pour moi…

      Comme Google est un ami… Gerhard Wisnewski! Bon bah tout est rapidement dit… Essayiste complotiste… Apollo, 11 septembre, attentats de Paris… 😁😂

      Restez sérieux un peu…

      [Que je m’imprègne bien du raisonnement, ici. Wisnew-machin est un complotiste qui a osé parler de la lune (et de thèmes complotistes afférents, les discréditant les uns par les autres), conséquemment, c’est fatal, nous y sommes allés six fois sans anicroches… Je vous rappelle pourtant que Mussolini voulait que les trains arrivent à l’heure… et que cela (cette aspiration ordinaire d’un histrion historiquement discrédité) ne légitime en rien leurs retards actuels… — Ysengrimus]

    • Thomas Kundera said

      Il est important de savoir que c’est un conspi qui parle: d’expérience, leur crédibilité est nulle ou presque. Les extraits de bouquins ne sont donc pas des informations, mais des affirmations à vérifier une par une.

      Par exemple « Selon Wisnewski, c’est à peine possible d’enlever tous les défauts du Module Lunaire en un an »
      Selon mon chat, c’est plutôt six mois. Vu les compétences de l’un est de l’autre en astronautique, je ne sais vraiment pas lequel croire davantage.

      Y’a un seul élément factuel dans le post ci-dessus c’est l’URL, et c’est intéressant:
      Extraits du contenu:

      « Grumman Aerospace built 16 LMs of human-flight-ratable quality, and several additional modules (also known as « lunar test articles, » or LTAs) that were used for unmanned flights and ground testing (including test-to-failure).« 
      Pas testés les modules?

      « 1. Apollo 4 – launched 9 November 1967. The first all-up launch of Saturn V rocket (unmanned) carried LTA-10R into orbit, which was completely destroyed on re-entry into the Earth’s atmosphere.

      2. Apollo 5 – launched 22 January 1968. First test of LM1 in space (unmanned). This LM had no legs. The LM’s orbit later decayed and LM1 re-entered atmosphere several hundred kilometers SW of Guam on February 12 1968. ( http://www.hq.nasa.gov/office/pao/History/SP-4205/ch10-3.html) »
      Pour un engin « jamais testé », voici déjà deux tests en vol…

      Ha, et celui qui n’a pas volé:

      « 3. Apollo 6 – launched 4 April 1968. LTA-2R carried into orbit, and was destroyed on re-entry into the atmosphere. This flight was to have carried LM2, but due to the success of Apollo 5 LM testing, LM2 was never flown, and LM2 now sits in the National Air and Space Museum in Washington DC. »

      Notons le contraste entre les dires du conspi: « L’occasion pour la mise à l’épreuve vaste du Module Lunaire n’est pas prise (Wisnewski, p.120). Le deuxième Module Lunaire est livré (LM-2) , posé directement au musée et ne fait aucun vol » et la réalité: « les tests précédents ont étés très satisfaisant, inutile de les reprendre »

      Je pense que certains commencent à comprendre la pertinence de la remarque de Tiburce…

      On va quand même poursuivre:

      « 4. Apollo 9 – launched March 3, 1969. Extensive manned flight-testing of LM3 « Spider » in Earth orbit, carrying out in-space engine tests and maneuvers equivalent to those that would be needed for lunar orbit rendezvous. »

      « 5. Apollo 10 – launched May 18 1969. LM4 « Snoopy » goes to the Moon, and descends to within 14,447 meters altitude of the lunar surface, where the descent stage was jettisoned. […] The ascent module, on the other hand, was jettisoned after re-docking with the CSM in lunar orbit »

      Ensuite on passe aux missions elles même.

      Ce qui est dingue est que ce type, Gerhard, il a lut ce lien, et il écrit ce qu’on peut lire plus haut. Alors qu’on y voit au moins 5 tests en vol spatial, donc le dernier (Apollo 10) qui va descendre le module presque au sol et remonter après séparation du module descente, sans compter tous les tests aux sol sur les LTA…

      Quel énorme mauvaise foi, non?

  220. Olivier said

    Notre approche est effectivement différente, comme Tribuce vous êtes un convaincu de l’exploit lunaire donc forcément tout doit s’expliquer et donc tout s’explique. Powell expliquait lui aussi très bien les armes de destruction massive Irakiennes. Les ricains sont les champions du canular en mondiovisions c’est historiquement incontestable.

    Ce n’est pas une raison pour douter de tout, mais on ne peut plus raisonnablement s’en tenir à leur bonne foi et tout doit être prouvé. Ce qui devrait être facile, malheureusement à la place de preuves nous avons toujours du confirmationnisme, souvent mensonger: «Mark Robinson, le responsable principal de la caméra de LRO, a été le premier surpris de constater que ces drapeaux avaient résisté au rayonnement solaire ultraviolet qui frappe de plein fouet la surface de la Lune ainsi qu’aux très fortes amplitudes thermiques». Ces photos sont improbables, avec google je vois le canapé de mon salon et là le drapeau… il faut l’imaginer…

    Pourquoi cette fixation sur les tests? parce que c’est professionnellement mon pain quotidien. Le testing représente 50% de la charge de travail dans le développement de nos produits. A chaque fois que cette règle n’est pas respectée nous subissons des échecs. Sur le papier ça fonctionne, la simulation permet de se faire une idée, mais au final la réalité est toujours différente. Le vrai LEM doit voler sur Terre, avec les deux passagers, nous devrions avoir des vidéos et de preuves en pagaille, impossible de se lancer dans un tel exploit sans cela.

    Et il s’agit bien d’un exploit les réalités actuelles le confirme. Le Yutu chinois qui n’a pas fonctionné bien longtemps, l’échec et les conclusions du google lunar price, Musk qui envisage de tourner autour de cette Lune mais hors de question d’y poser les pieds… Des conditions incroyablement difficiles aujourd’hui, une incapacité d’y aller pour l’homme – même les machines échouent – comparées à une facilité déconcertante il y a cinquante ans. A six reprises, douze hommes à chaque fois différents, tout se déroule parfaitement malgré beaucoup d’amateurisme et des tests inexistants… on se croirait vraiment au cinéma.

    Du cinoche à l’américaine. Partir avec un marteau pour planter un drapeau dans un sol inconnu et non organique. Faire coucou à ce drapeau au moment du décollage – il n’y a que cela à faire – le voir tomber. Pas grave on ne change rien au mode opératoire pour les missions suivantes pas question de prendre un trépied par exemple. Un détail, le détail du show must go on, ça fait rêver.

    Alors oui sur le papier tout y est, la réalisation elle-même des exploits est très travaillée et tellement parfaite, entre les deux c’est creux et nous ne trouverons rien, le vu à la télé suffit définitivement à valider l’ensemble.

    Une réussite qui laisse pantois :
    – Des ordinateurs boggés avec 4 ko RAM.
    – Le cas Van Halen, cette interview de l’ingénieur de la NASA qui explique que le pb des ceintures n’est toujours pas résolu en 2014 pour les vols habités, est-ce un fake? Je n’en sais rien en tout cas ce qui est sûr c’est que nous n’avons percé le mystère de ces ceintures qu’en 2012. En 69 on ne savait pas trop et on passe par le petit trou.
    – Les pellicules argentiques, ces photos si parfaites. J’avais suivi, il y a quelques années, une conférence d’un alpiniste, changer les bobines par -40° n’était pas sans conséquence sur la qualité des photos. Sans parler de la qualité des photos de Tchernobyl. Et là nous avons une qualité studio.

    Tout a si bien fonctionné, autant de fois et tout s’est arrêté, nous avons tellement régressé technologiquement que, nous, en sommes-nous aujourd’hui incapables. C’est la conclusion de l’histoire – étrange.

    • Thomas Kundera said

      Mon approche est très simple: je suis pas un « croyant » des missions Apollo: simplement, leur réalité est la seule compatible avec les faits observés, et une éventuelle « fraude » aurait demandé tellement de moyens (bien plus que les missions réelles) qu’elle me semble totalement improbable, d’autant plus qu’aucun indice ne va dans ce sens.

      Je voudrais distinguer dans la suite du débat, deux types d’arguments sur cette question:

      – ceux qui sont relatifs à la faisabilité des missions lunaires avec les moyens de l’époque
      – ceux qui sont relatifs à la réalisation effective de ces missions

      Le premier se discute uniquement sur le plan technique et scientifique, c’est à dire:
      – est-ce que cela marche sur le papier, sinon pourquoi?
      – est-ce que c’est réalisable techniquement dans une usine de l’époque, sinon pourquoi ?

      Le second est plus lié à des preuves de natures historiques:
      – les machines décrites précédemment ont-elles été effectivement fabriquées?
      – Ont-elles été lancées?
      – Les missions se sont elles déroulées comme annoncé?

      Pour chacun des éléments de preuves apportées en réponse, dans une logique « conspi » il revient de proposer une version alternative, produisant le même élément, mais de manière bidonnée (par exemple, comment filmer en studio les premiers pas d’Armstrong).

      Histoire de déblayer le débat, êtes-vous d’accord avec la proposition suivante:
      Les expéditions lunaires marchent sur la papier (les solutions sont réalistes), étaient réalisables avec les moyens de l’époque (ça ne nécessite pas de composants introuvable en 1969, par exemple), et les machines ont bien été construites?
      Si vous êtes OK avec ça, on a déjà bien avancé.
      Sinon, il vous faudra expliquer pourquoi.
      Et là, c’est facile: tout est documenté.

      Je vais maintenant passer en revue les arguments que vous énoncez au fil du texte, de manière je trouve trop dispersée: il serait bon de n’en avancer qu’un seul à la fois et d’aller au fond, plutôt que de les survoler, de manière souvent imprécise, parfois simplement par quelques insinuations.
      Sinon, il nous sera difficile d’avancer.

      Et donc, fatalement, vu qu’il y a beaucoup d’arguments avancés, mes réponses seront brèves. Il serait utile de les développer, mais une à la fois, merci.

      Les arguments qui ont du sens.

      « Sur le papier ça fonctionne, la simulation permet de se faire une idée, mais au final la réalité est toujours différente. »
      C’est vrai. Mais reconnaitre que ça marche sur le papier, c’est déjà un sacré pas en avant, je trouve 🙂

      « Le vrai LEM doit voler sur Terre, avec les deux passagers »
      C’est juste impossible, et j’ai expliqué pourquoi.
      Maintenant, ce serait à vous de démontrer que ça ne peut pas marcher…

      « Alors oui sur le papier tout y est »
      Je pense que là, on est quand même à un point ou il devient raisonnable de penser que cela a été fait, non?
      Si tout y est, pourquoi ne pas le faire?

      « – Des ordinateurs boggés avec 4 ko RAM. »
      Où sont les « bugs »? Merci.
      Pourquoi mentionner la RAM?

      « cette interview de l’ingénieur de la NASA qui explique que le pb des ceintures n’est toujours pas résolu en 2014 pour les vols habités, est-ce un fake? »

      Vous parlez sans doute de cet extrait vidéo avec Kelly Smith relayé sur un paquet de vidéo conspis bas-de-gammes (genre « Terre plate ») où il parle de la conception du module Orion. Non, ce n’est pas un fake. Juste un montage frauduleux afin de mettre hors contexte des phrases qui n’ont évidemment aucun rapport avec l’exploration lunaire pour leur faire dire le contraire de ce qu’elles racontent. Un peu comme vous avez fait avec Musk et les rétrofusées.

      – Premier point, qui a son importance: il ne s’agit pas d’un document technique, mais d’une vidéo grand public. Les conspis crachent sur les médias dominants à longueur de posts, mais semblent incapable de chercher leurs informations ailleurs. Comme vous le savez, un document destiné au grand public comporte souvent des approximations et des dramatisations propres à créer un récit captivant quitte à écorner la réalité scientifique. Il est donc dangereux de les lire comme des documents scientifiques. C’est évidement absurde, un article qui citerait une telle vidéo ne passerait jamais la validation. La NASA a publié des dizaines d’articles scientifiques sur Orion, c’est là que vous auriez du chercher vos sources.

      – À aucun moment Kelly Smith ne parle des mission Apollo, il parle d’un nouveau module Orion, qui doit être testé, comme tout nouvel appareil mis en service (avec des humains à bord qui plus est). Ça vous parle, les tests, n’est ce pas?

      – Cet ingénieur explique clairement que le challenge qu’ils doivent relever dans la conception du module Orion concerne le blindage électromagnétique servant à protéger « les ordinateurs de bord, système de guidage et autres composants électroniques » des interférences électromagnétiques produites par ces ceintures et jamais il ne fait mention de problèmes biologiques. L’électronique et informatique moderne sont plus puissants que ceux des années 60/70 mais ils sont aussi beaucoup plus sensibles. Côté biologique on sait déjà comment limiter les doses absorbées à des niveaux « acceptables » (au delà de la radioactivité naturelle mais inférieurs aux limites fixées pour les gens qui travaillent dans le secteur du nucléaire) en prenant la bonne trajectoire.

      On pourrait développer sur Orion, dont les missions futures (éventuellement martiennes) sont très différentes des modules jetables du train lunaire (15j de service), avec donc des taux d’expositions très différents. Mais nous parlons d’Apollo, donc si la question vous intéresse, on reviendra sur Apollo, pas sur Orion, je pense.

      « ce qui est sûr c’est que nous n’avons percé le mystère de ces ceintures qu’en 2012.
      Non!
      Les ceintures de VA sont découvertes et caractérisées par Van Allen lui-même à partir des données d’un satellite lancé en 1958. Il ne faut pas écrire n’importe quoi!
      J’ai une idée de ce à quoi vous faites allusion, mais j’attends que vous explicitiez: vous gobez visiblement un peu trop facilement les âneries conspis de certaines vidéo youtube…

      « En 69 on ne savait pas trop et on passe par le petit trou. »
      Le trou n’est pas si petit!
      C’est à lui que nous devons les aurores boréales qui sont créé par l’ionisation de l’air au passage des particules énergétiques qui traversent par cette zone située au dessus des pôles…

      « Les pellicules argentiques, ces photos si parfaites. »
      Y’en a énormément de ratés, et pourtant, ils se sont beaucoup entraîné à les prendre: y’a eu pas mal de tests.

      « changer les bobines par -40° n’était pas sans conséquence sur la qualité des photos. »
      Aucun astronaute ne s’est amuser à essayer de changer une pellicule hors du LEM.
      De plus, les magasin de pellicules du LEM sont un peu plus robustes que les 24×36 usuelles…

      « Et là nous avons une qualité studio. »
      Y’a une très bonne lumière, pourquoi ne pas avoir aussi quelques bonnes photos?

      Ceux dont on aurait pu se passer.

      « malheureusement à la place de preuves nous avons toujours du confirmationnisme »
      Si je comprends bien, le confirmationnisme, ce sont les preuves qui confirment la version officielle: donc évidement, on aura plein de « confirmationnisme », et alors?

      «Mark Robinson, le responsable principal de la caméra de LRO, a été le premier surpris de constater que ces drapeaux avaient résisté au rayonnement solaire ultraviolet qui frappe de plein fouet la surface de la Lune ainsi qu’aux très fortes amplitudes thermiques»
      Et donc? Il a été surpris, et ensuite?

      « avec google je vois le canapé de mon salon et là le drapeau… il faut l’imaginer… »
      Il fait quelques pixels, en effet, mais les images montrent qu’il est vraiment là.
      Mais je ne comprends pas le rapport avec google et votre canapé, désolé.

      « Le Yutu chinois qui n’a pas fonctionné bien longtemps, l’échec et les conclusions du google lunar price, Musk qui envisage de tourner autour de cette Lune mais hors de question d’y poser les pieds… »
      Certes, et alors?
      La plupart des gens qui partent pour faire l’Everest n’arrivent pas au sommet. Pourtant, cela n’empêche pas qu’il y en ait qui y arrivent… Vous comparez de plus des choses difficilement comparables (des rovers, des projets touristiques, etc.).

      « une facilité déconcertante il y a cinquante ans. »
      Personne n’a prétendu que ça avait été facile…

      « tout se déroule parfaitement »
      Apollo 13 aussi?

      « malgré beaucoup d’amateurisme »
      Où ça?

      « et des tests inexistants… »
      SVP…
      On en a déjà discuté: ça a été testé et retesté…

      « le vu à la télé suffit définitivement à valider l’ensemble. »
      Absurde.
      Merci de ne pas utiliser ce genre de facilités ridicules.

      « Sans parler de la qualité des photos de Tchernobyl. »
      Et à Santiago, c’est mieux?
      Je ne vois pas le rapport (par ailleurs, il y a d’excellents photo-reportages à Tchernobyl).

      La plupart des points ci-dessus ont été abordés de manière très brève. Je vous invite donc à en choisir un ou deux et à essayer de les justifier de manière plus approfondie. Ceci afin de voir s’ils tiennent la route ou non.

      Au plaisir de vous relire.

      • « je suis pas un «croyant» des missions Apollo: simplement, leur réalité est la seule compatible avec les faits observés, et une éventuelle « fraude » aurait demandé tellement de moyens (bien plus que les missions réelles) qu’elle me semble totalement improbable, d’autant plus qu’aucun indice ne va dans ce sens. »

        La question qui vaut plus cher que la lune est « qu’est-ce que le doute fait de mon esprit? » , mais c’est une question qui ne réclame aucune étude approfondie, car la question se pose avec les termes mêmes du problème, Je suggère des qualités tactiles: du silence, de l’indifférence et du courage.

    • amigalynx said

      Thomas, je tenais à vous féliciter pour vos réponses patientes et bien documentées !

      Olivier, quelques précisions :

      Concernant les traces d’atterrissage, les drapeaux en particulier, voyez ceci :
      https://www.hq.nasa.gov/alsj/ApolloFlags-Condition.html
      où on repère l’ombre du drapeau sur plusieurs des sites d’alunissage

      Au sujet du plantage des drapeaux, comme vous dites, il y a là du symbole. « Planter le drapeau », c’est quand même plus classe que « poser le drapeau sur un trépied ». Du moment qu’il acceptait de tenir debout pour la séance photo…c’est pas comme s’il était censé rester jouer les attractions touristiques.
      …oh, attendez, je m’égare en fait : en quoi le fait qu’un drapeau se casse la figure ou non constitue-t-il un quelconque argument dans la vraisemblance des alunissages ?
      D’ailleurs, j’aurais tendance à dire que planté dans une bonne terre ou un support adapté au chaud dans un studio, il aurait bien tenu. D’autant mieux tenu s’il n’y avait pas eu de décollage du LEM-qui-n’a-jamais-jamais-été-testé juste à côté.
      …mince, décidément je passe à côté de l’évidence ! Cette histoire de drapeau qui tombe n’avait, avant les images du LRO qui l’ont confirmé, aucune preuve, et comme seule source le témoignage visuel d’Aldrin ! Vous le croyiez sur parole ? Vous m’épatez !

      Concernant les ceintures de Van Allen (je ne connais rien au sujet de celles que porte Eddie Van Halen) :
      « Radiation plan for the Apollo lunar mission »
      https://arc.aiaa.org/doi/pdf/10.2514/6.1969-19
      En version plus lisible :
      http://www.braeunig.us/space/69-19.htm
      « Flux maps of the Van Allen belts have become available, solar flare particle events have been subjected to intensive statistical analyses,
      and techniques have been developed to calculate radiation doses behind complex spacecraft structures. Van Allen belt radiation doses can be kept small by use of low-altitude orbits or by rapid movement
      through the belts. Only the very large (and consequently very rare) solar flare particle events constitute a hazard for moderately shielded spacecraft. Also, secondary radiation is not significant for such spacecraft. »
      Problème assez bien connu pour les besoins de la mission, et réglé en conséquence.
      Après la mission, il est ressorti que les astronautes n’avaient reçu qu’une dose de radiation mineure. Ce qui me permet d’enchainer…

      « – Les pellicules argentiques, ces photos si parfaites. J’avais suivi, il y a quelques années, une conférence d’un alpiniste, changer les bobines par -40° n’était pas sans conséquence sur la qualité des photos. Sans parler de la qualité des photos de Tchernobyl. Et là nous avons une qualité studio. »
      Concernant Tchernobyl, je vous laisse chercher les niveaux de radiation atteints. Pour faire court, il ne fallait vraiment pas être dans les parages juste après l’explosion. C’est sans commune mesure avec les niveaux subis lors des missions Apollo. Il se trouve que c’est par les traces laissées sur des plaques photographiques que Becquerel a découvert la radioactivité – vous comprendrez donc les dégâts subis par les toutes premières photos de la catastrophe de Tchernobyl.
      La NASA n’a pas commis de péché d’amateurisme à ce sujet, et au retour des missions Apollo a entre autres testé le niveau de radiation reçu par les pellicules et le « voile » ainsi créé.
      Par exemple, pour Apollo 16 :

      Cliquer pour accéder à 19750007872.pdf

      Le tableau page 21 compare la densité des films vierges restés à Terre et les parties non exposées. Les films à très haute sensibilité à usage scientifique (lignes commençant par 2485) ont à vue de nez subi une vraie dégradation, mais les films inversibles standard destinés aux photos que nous connaissons tous (ligne « S0-168 » en particulier) n’ont guère bougé. Normal : pas très sensible (160 ASA) car la surface de la Lune est très lumineuse…
      Concernant le changement de bobines…le principal problème de la photo argentique par temps froid est la formation de condensation. Ca tombe bien, pas d’atmosphère sur la Lune. On sait que les astronautes ont utilisé des Hasselblad, et cette page : https://history.nasa.gov/apollo_photo.html confirme qu’ils ont tiré parti de la capacité de ces appareils à utiliser des dos-chargeurs interchangeables, ce qui a bien du faciliter le rechargement (pas de manipulation directe de la pellicule). Concernant l’utilisation dans les conditions lunaires, il est indiqué l’utilisation de lubrifiants adaptés et de surfaces réfléchissantes (sans air pour évacuer la chaleur, les surfaces exposées au soleil chauffent très vite). La page citée indique que la pellicule était spécialement fine, il est possible que ce soit pour lutter contre la rigidification due au froid (là, ce n’est qu’une supposition)
      Pour la qualité, les optiques des années 60 n’avaient rien de ridicule (de nombreux amateurs en utilisent encore), et les pellicules n’étaient pas en reste. Celles utilisées étaient d’assez faible sensibilité (ASA 160 pour la couleur), normal pour l’époque et adapté à la grande luminosité régnant à la surface de la Lune (on l’oublie en voyant le ciel noir). Le format des images était de 7x7cm – plus que le « petit » format 24x36mm, le plus répandu.
      En une phrase comme en mille : normal que ce soit de la qualité de studio…c’est du matériel principalement utilisé en studio.

      Un petit mot sur ma méthode, ma philosophie du doute et de la recherche de la vérité…
      Concernant la validité de mes sources, en toute rigueur, vous pouvez me répliquer ce que vous voulez. C’est vrai, tout vient de la NASA ! Et pour cause, c’est une mission de la NASA seulement. C’est la vie ! Et non, je ne peux donc pas vérifier la véracité de ce qui est écrit, ni même attester que les documents parait-il anciens et scannés que je mets en lien ont été créés à la date indiquée !
      Dans ce genre de cas, j’en appelle à la méthode du…niveau de paranoïa. En gros : en supposant que je décide de douter de la véracité de ces documents sans raison particulière, si j’applique ce même niveau de méfiance à tout le reste de ce que je connais, que me reste-t-il ?
      En l’occurrence, cela ne revient-il pas à douter de l’authenticité de tout document dont je n’aurais pas eu l’original en main propre, c’est à dire…tous les livres que j’ai lus hors premières éditions ? Toute reproduction de photo ?
      A ce niveau, l’hôpital psychiatrique m’ouvrirait grand ses portes.
      Donc je garde un niveau de méfiance général plus bas, et donc en l’absence d’élément particulier, bizarrerie, incohérence me faisant douter des documents de la NASA, et partant du volume de documents qui auraient dû être falsifiés (il y en a vraiment sur tous les aspects des missions, j’en suis impressionné), je les tiens comme authentiques et basés sur la réalité.

      [N’est-ce pas plutôt vous qui vous placez dans la position d’un vérificateur comptable qui n’utiliserait que les documents comptables afférents de l’entreprise dont il inspecte les livres de comptes et, en plus, ferait vérifier les calculs consignés dans lesdits livres de compte par… le comptable de l’entreprise même? — Ysengrimus]

      • Thomas Kundera said

        Merci à amigalynx pour la clarté et la précision de ses réponses.

        Je vais revenir sur la remarque d’Ysengrimus et cette idée naïve que « seul la NASA peut savoir » et que donc « pour prouver la NASA vous utilisez la NASA, et que donc ça ne vaut rien ». C’est récurant dans l’espace conspi, mais c’est largement faux.

        Je vais donc reprendre chacun des points soulevés dans le post précédent et évaluer le niveau de dépendance « à la NASA » de sa preuve.

        En ce qui concerne le LRO: de façon évidente, c’est un objet de la NASA.
        Donc quand le LRO photographie les restes des missions Apollo, on peut soutenir que c’est une manipulation interne.
        Ici, c’est difficilement contestable;

        Alors, le conspi naïf se dit que c’est facile: on fait une page web, avec une photo de la zone d’alunissage et on demande à un type discret et bien payé d’ajouter à la palette graphique quelques pixels pour faire croire que.

        Sauf que c’est évidemment très naïf.
        Les données primaires proviennent du satellite, qui les émets depuis la Lune, il est impossible que ces données primaires contiennent les valeurs altérées, non plus qu’aucun traitement automatisé ne le fasse sur place.
        Sans compter le fait que certains sur Terre peuvent intercepter ces données (moins facilement que pour un satellite météo, sans doute inaccessible à un amateur, mais pas à un État)…

        Il va donc falloir trafiquer à la main les données ultérieurement (en espérant que personne ne les récupère avant).

        L’équipe de chercheur qui a mis au point le LRO, a suivit son lancement en en exploite les données connait son bébé parfaitement.
        À quel niveau peut -on placer une altération des données sans mettre dans la confidence les ingénieurs qui ont conçu les capteurs ou les physiciens qui les analysent sans les alerter?

        Sincèrement, je ne vois pas.

        Et donc, nous nous trouvons alors devant le souci précédemment soulevé: l’inflation complotiste : pour faire perdurer la « fiction des alunissages », il va falloir mettre dans la confidences au minimum une dizaine de personnes (et encore, je suis léger)…
        Bref, ça devient vraiment intenable, votre truc, non ?

        Pour les ceintures de VA, c’est beaucoup plus simple.

        Si ces ceintures sont caractérisées pour la première fois par un satellite lancé par ce qui devient la NASA (elle n’existe pas encore au lancement), l’analyse est faite par, entre autre Van Allen, qui est universitaire, et non employé de la NASA.
        Donc on a d’entrée de jeu une inflation complotiste, puisqu’on doit aussi impliquer du personnel hors NASA, mais ce n’est rien, des satellites lancés pour analyser ces ceintures, il y en aura plusieurs, et de nombreuses nations.
        Et surtout, tous les opérateurs de satellites en orbite hautes, et tous ceux qui lancent des sondes hors de l’orbite terrestre, ont à traverser ou se maintenir dans ces zones. Ils choisissent leurs trajectoires, leurs orbites, et dimensionnent leurs blindages en fonction de ces données.
        Si les données publiées étaient erronées, les sondes lancées par l’ESA l’Inde ou la Chine ne marcheraient pas, non plus que les satellites lancés par les compagnies de télécoms; par exemple, les sats TV sont à 36000 km d’altitude, en plein dans la seconde ceinture de VA…

        Ou alors, vous supposez que tout ceux là aussi sont dans le coup, que les satellites artificiels n’existent pas, que la Terre est plate, etc. Soyez cohérent jusqu’au bout.

        Bref, si on admet l’évidence que la structure des ceintures de VA est connu, publique et correspond à la réalité, alors chacun peut refaire les calculs qu’amigalynx a mis en lien, et vérifier par lui-même que l’exposition aux radiations du à ces ceintures était parfaitement supportable par les astronautes des missions Apollo.

        Le même type d’argument peut être déroulé pour le calcul de l’irradiation du aux rayonnements cosmiques. Et vous pouvez vérifier par vous même que l’impact de tout cela sur les films des missions est bien conforme à ce qui est observé.

        Bref, on en revient au triptyque ce qui rend possible le conspirationnisme:
        – une grande ignorance (on ne connaît rien aux caractéristiques des ceintures de VA – on ne sait même pas l’orthographier!)
        – une grande flemme (on ne veut surtout rien en apprendre)
        – et une grande arrogance (en dépit, ou plutôt à cause, de cette ignorance, on est convaincu que c’est un super argument pour nier les vols Apollo, et qu’on a raison contre tous les spécialises du sujet, à commencer par Van Allen lui-même – qui participera au projet Apollo sur ce sujet).

        Ce qui est rassurant, par contre, est qu’il est facile de sortir de cet état: il suffit d’ouvrir un ou deux bouquins et d’apprendre.

        Bon courage!

        [Ce qui rend possible le confirmationnisme est encore plus limpide et surtout: facile. Il s’agit simplement de redire la copieuse propagande établie d’un ton songé en se donnant l’air fausset de la découvrir comme quelque certitude factuelle. Pérennité sereine et insidieusement arrogante des manuels scolaires et du journal du matin… Et naturellement ceux qui critiquent et ceux qui contestent sont des ignorants, sans plus… — Ysengrimus]

  221. Olivier said

    Je me répète mais nous sommes bien d’accord, sur le papier tout y est, le scénario est ficelé, la mise en scène et la réalisation sont parfaites, même Kubrick n’aurait pas fait mieux. Vous pouvez vous réconforter avec la littérature de la Nasa et vous féliciter de vos copier-coller. Les spécifications du LEM sont aussi très précises et ce machin est incapable de voler. Il a été « testé et retesté » mais on ne sait toujours pas sur quelle planète.

    Mon orthographe n’est effectivement pas terrible, sinon concernant les récentes découvertes au sujet de Van Allen il s’agissait simplement de cet article

    https://www.sciencesetavenir.fr/espace/les-dessous-de-la-ceinture-de-van-allen_34384

    et de la vidéo qui n’est donc pas un fake sauf que si je comprends bien vos explications, il n’a pas dit ce qu’il a dit sinon la NASA ne l’aurait pas laisser dire ce qu’il a dit? Pourquoi elle complote la NASA? Vous ne pourriez pas confirmer simplement svp, à chaque fois je suis perdu quand vous expliquez.

    Par contre j’adore vos complots minute, complètement débiles inutilement compliqués et d’une naïveté sidérante avec le soupçon d’intrigue et de suspens qui va bien.
    « on demande à un type discret et bien payé… moins facilement que pour un satellite météo, sans doute inaccessible à un amateur, mais pas à un État…Il va donc falloir trafiquer à la main les données ultérieurement (en espérant que personne ne les récupère avant)… »

    Trop mignon et tellement couillon qu’aussitôt inventé aussitôt démonté. C’est pratique, Il ne manque plus que l’amant dans le placard et vous avez inventé une nouvelle discipline le easy-self-debunking à la vaudeville. Vous relevez finalement plus du conspi refoulé que du confi.

    Sur vos images du LRO on ne voit pas grand-chose. Tout cela nécessite une prise en charge – heureusement légende avec petite flèche expliquant ou regarder et ce que l’on doit voir – mieux, ça aide. Quand bien même, une bonne dose de confirmation permet d’y voir plus clair. Confirmation que le drapeau n’est pas décoloré. Confirmation que le drapeau est bien couché.

    Effectivement avec la confirmation c’est tout de suite plus parlant. Heureusement que vous ne confirmez pas voir le cul d’une vache.

    • amigalynx said

      J’ai… absolument rien compris.

      « sinon concernant les récentes découvertes au sujet de Van Allen il s’agissait simplement de cet article

      https://www.sciencesetavenir.fr/espace/les-dessous-de-la-ceinture-de-van-allen_34384

      et de la vidéo qui n’est donc pas un fake »

      oui… et alors? On a avancé dans la compréhension des principes qui régissent la ceinture de Van Allen (enfin, il parait, les sondes sont encore des méchants de la NASA, bouh!!!), et alors? Quelle conclusions en tirez-vous sur les missions Apollo?

      En passant, ne pas connaître les détails de la cause profonde d’un phénomène n’empêche pas forcément de modéliser assez bien ses effets pour des besoins pratiques (d’ailleurs, on n’a jamais atteint, en physique, LA cause racine de quoi que ce soit, vu qu’on bloque par exemple au niveau de la cohérence de la mécanique quantique avec le reste. En fait, on n’a jamais la cause racine de quoi que ce soit, dans tous les domaines).

      Selon vous, il est impossible qu’un gosse sache faire de la balançoire car il n’a pas étudié les lois de la gravité et la modélisation des systèmes résonants?

      « sauf que si je comprends bien vos explications, il n’a pas dit ce qu’il a dit sinon la NASA ne l’aurait pas laisser dire ce qu’il a dit? Pourquoi elle complote la NASA? Vous ne pourriez pas confirmer simplement svp, à chaque fois je suis perdu quand vous expliquez. »

      Pourriez-vous essayer de faire un minimum de ménage dans votre esprit avant d’écrire. Qui a dit quoi ou non? Quel complot? Moi aussi, je suis franchement paumé en lisant des paragraphes aussi décousus.

      « Sur vos images du LRO on ne voit pas grand-chose. Tout cela nécessite une prise en charge – heureusement légende avec petite flèche expliquant ou regarder et ce que l’on doit voir – mieux, ça aide »

      Alors que quitte à falsifier, ça aurait été tellement plus simple de créer une image plus nette, plus lisible, compréhensible sans aide par les soupçonneux. Auriez-vous été convaincu par une telle image, d’ailleurs?

      Je n’ai pas envie de m’éterniser, cela me parait peu productif de s’attarder sur les faits. Oui, cette dernière phrase est un comble mais on tourne franchement en rond, je sens que le cœur du débat est plus sur la philosophie de ce qu’est une preuve, et pourquoi serait-ce toujours aux convaincus de l’hypothèse lunaire de se justifier?

      J’ai deux questions pour vous, et les mêmes pour Ysengrimus.

      -à quel point êtes-vous certains que les missions Apollo ne sont jamais allées sur la Lune?

      -quel genre d’élément, concordance scientifique, témoignage, artefact, serait, s’il existait, susceptible de vous convaincre de la véracité du récit officiel?

      [J’ai l’imperturbable certitude qu’on n’y a jamais mis les pieds et que la NASA s’enlise dans les mensonges parce qu’avouer la vérité après une telle pièce montée mythologique leur briserait les reins. Des photos et des films détaillés, rapprochés, empiriques, et précis des artefacts censés être restés sur place (six drapeaux, six bases de LEM, des détritus en pagaille, etc) me feraient peut-être éventuellement vaciller (prises aériennes brumeuses et vagues avec fléchettes à effets de connivence à deux balles, s’abstenir). Aussi, à l’ère du fake news et des faux médiatiques frontalement sans complexes genre Donald Trump, il faudrait IMPÉRATIVEMENT que ces photos et films soient chinois ou russes. À ce point-ci du marasme, aucune source indirecte ou témoignage confirmo ne me parait revêtir la moindre fiabilité historique ou technique. — Ysengrimus]

      • Olivier said

        « Selon vous, il est impossible qu’un gosse sache faire de la balançoire car il n’a pas étudié les lois de la gravité et la modélisation des systèmes résonants? »

        -Non et c’est exactement ce que j’ai dit dans un message précédent au sujet du LEM. Toutes les études et les papiers ne prouvent rien, le voir simplement voler suffit à valider qu’il vole! C’est vous qui déballez les lois de la NASA.

        « Moi aussi, je suis franchement paumé en lisant des paragraphes aussi décousus. »

        -J’ai essayé de synthétiser en une ligne les 3 paragraphes de votre collègue au sujet de cette interview. Il n’y a rien à comprendre.

        Si ce n’est pas un fake alors l’ingénieur dit clairement qu’il reste des défis techniques à adresser avant de pouvoir envoyer des hommes dans cette région de l’espace (Van Allen et au-delà). Ce n’est que la continuité des études et des récentes sondes envoyées. Je ne suis pas un anti-NASA primaire, cette séquence me semble tout à fait cohérente contrairement à d’autres.

        « Alors que quitte à falsifier, ça aurait été tellement plus simple de créer une image plus nette, plus lisible, compréhensible sans aide par les soupçonneux. Auriez-vous été convaincu par une telle image, d’ailleurs? « 

        Non c’est justement bien plus compliqué.
        J’ai le même avis qu’Ysengrimus sur la question.

        « pourquoi serait-ce toujours aux convaincus de l’hypothèse lunaire de se justifier? »

        Parce qu’il y a beaucoup de choses qui ne collent pas.
        J’étais simplement venu au départ pour chercher des infos sur le LEM. J’ai eu la réponse très vite, il ne vole pas! il est délicat pour le convaincu d’avancer un truc comme cela sans déballage explications et confirmations, forcément toutes foireuses. Mais je ne demandais rien de tout cela.

        « à quel point êtes-vous certains que les missions Apollo ne sont jamais allées sur la Lune? »

        Au départ une hypothèse de travail qui commence également à se transformer en imperturbable certitude.

        « quel genre d’élément, concordance scientifique, témoignage, artefact, serait, s’il existait, susceptible de vous convaincre de la véracité du récit officiel? »

        Un peu comme l’enfant qui fait de la balançoire, s’il y arrive 6 fois avec tant de facilité pourquoi pas 7.

    • Thomas Kundera said

      AS: retour après un bon moment, mais retour 🙂

      @Olivier
      « Je me répète mais nous sommes bien d’accord, sur le papier tout y est »
      Donc vous admettez que les missions Apollo marchent parfaitement « sur le papier »?
      Donc si on construit les machines à partir du papier et qu’on les envoie, ça doit marcher?
      Ou alors je ne comprends pas.

      « Les spécifications du LEM sont aussi très précises et ce machin est incapable de voler. »
      Si, il est fait pour cela.

      « Il a été « testé et retesté » mais on ne sait toujours pas sur quelle planète. »
      Sur Terre, et en orbite terrestre et lunaire (je ne l’ai pas déjà écris?).

      « concernant les récentes découvertes au sujet de Van Allen il s’agissait simplement de cet article »
      Et donc ? Qu’en concluez-vous?

      « et de la vidéo qui n’est donc pas un fake »
      Non.

      « sauf que si je comprends bien vos explications, il n’a pas dit ce qu’il a dit sinon la NASA ne l’aurait pas laisser dire ce qu’il a dit? Pourquoi elle complote la NASA? Vous ne pourriez pas confirmer simplement svp, à chaque fois je suis perdu quand vous expliquez. »
      Vous ne voulez pas comprendre, je crains.
      – Premier point, qui a son importance: il ne s’agit pas d’un document technique, mais d’une vidéo grand public. Les conspis crachent sur les médias dominants à longueur de posts, mais semblent incapable de chercher leurs informations ailleurs. Comme vous le savez, un document destiné au grand public comporte souvent des approximations et des dramatisations propres à créer un récit captivant quitte à écorner la réalité scientifique. Il est donc dangereux de les lire comme des documents scientifiques. C’est évidement absurde, un article qui citerait une telle vidéo ne passerait jamais la validation. La NASA a publié des dizaines d’articles scientifiques sur Orion, c’est là que vous auriez du chercher vos sources.

      – À aucun moment Kelly Smith ne parle des mission Apollo, il parle d’un nouveau module Orion, qui doit être testé, comme tout nouvel appareil mis en service (avec des humains à bord qui plus est). Ça vous parle, les tests, n’est ce pas?

      – Cet ingénieur explique clairement que le challenge qu’ils doivent relever dans la conception du module Orion concerne le blindage électromagnétique servant à protéger « les ordinateurs de bord, système de guidage et autres composants électroniques » des interférences électromagnétiques produites par ces ceintures et jamais il ne fait mention de problèmes biologiques. L’électronique et informatique moderne sont plus puissants que ceux des années 60/70 mais ils sont aussi beaucoup plus sensibles. Côté biologique on sait déjà comment limiter les doses absorbées à des niveaux « acceptables » (au delà de la radioactivité naturelle mais inférieurs aux limites fixées pour les gens qui travaillent dans le secteur du nucléaire) en prenant la bonne trajectoire.

      On pourrait développer sur Orion, dont les missions futures (éventuellement martiennes) sont très différentes des modules jetables du train lunaire (15j de service), avec donc des taux d’expositions très différents. Mais nous parlons d’Apollo, donc si la question vous intéresse, on reviendra sur Apollo, pas sur Orion, je pense.

      « Trop mignon et tellement couillon qu’aussitôt inventé aussitôt démonté. C’est pratique »
      Donc que proposez vous?
      Parce que ces images du LRO, elles existent.

      « Sur vos images du LRO on ne voit pas grand-chose. »
      Vous n’êtes pas un spécialiste du sujet. Sur les échographies de mon tendon, je ne voyais rien non plus. Mais n’importe quel spécialiste voyait le souci.

      « Effectivement avec la confirmation »
      Votre hypothèse est que toutes les personnes qui savent lire une photo lunaire sont ou stupide ou complice?

  222. Alban said

    J’ai visionné hier cette vidéo qui à priori n’a rien à voir avec la conquête de la lune puisqu’elle traite du SIDA. Je dirai par analogie au canular de la lune, le canular du SIDA. Cette maladie n’a jamais existé mais a fait tellement de bruit et brassé tant d’argent que personne ne reviendra jamais sur son existence. C’est au moins en ça qu’elle peut avoir sa place sur ce fil.

    [Je la tolère pour exemplification, ironique ou non. Par contre, toute discussion ultérieure sur le SIDA sera caviardée comme HORS-SUJET. — Ysengrimus]

  223. X-ZIFT said

    De plus en plus, la pensée astronautique moderne IGNORE le mythe lunaire. Elle continue le raisonnement du cheminement de sa démarche qui existe SANS la conquête de la lune et même notre sortie de l’orbite inférieure. Elle parle au premier degré de problèmes que les six FAUX voyages lunaires auraient du avoir nettement résolu. Nos confirmo explicatifs sans fin devraient vraiment m’expliquer l’attitude NI-COMFIRMO NI-CONSPIRO des cosmonautes modernes, dans ce petit topo de dix minutes.

    • Olivier said

      Des tests de la navette pour Mars en 2019 et des nouvelles de la Space star:

      « Elon Musk a ensuite fait état de ses ambitions pour son entreprise SpaceX, spécialisée dans les fusées, en matière de conquête spatiale. Il l’avait annoncé : il veut aller sur Mars et, selon lui, son entreprise fait des « progrès » dans la construction d’un vaisseau capable de l’atteindre. Les premiers tests de cet appareil pourraient même avoir lieu lors du premier semestre 2019, a-t-il annoncé. A tous ceux, dans la salle, qui se porteraient volontaires pour étrenner une nouvelle planète, il préfère avertir :

      « La vie sera plus dure sur Mars ou sur la Lune que sur la Terre. La vie sur Mars ne sera pas une échappatoire pour les riches. Pour les premiers, ce sera très dangereux, et il y aura une forte probabilité qu’ils meurent »

      Lui aussi est dans l’ignorance de la facilité des exploits lunaires de 1969 ou ça gambade gaiement et ça bricole des drapeaux…

  224. Serge Morin said

    L’astronaute David Saint-Jacques à Tout Le Monde En Parle (mars 2018) parle de Mars, du vieux Skylab, de tout ce qu’il taponne, etc… Rien, absolument rien, sur la conquête de la Lune. Désormais, sur cette patate chaude lunaire, ou bien tu en parles et racontes une pognée de menteries inutiles, ou bien tu te comportes comme si ces six missions n’existaient… comme… pas (ce qui est en fait le cas).

    Et mauzaille que c’est dangereux l’espace, pour le corps, pour les os etc… Une demi-heure en apesanteur et déjà tu commences à uriner tes os, dit-il ailleurs. Mais pas question de se référer nulle part à l’expérience des douze homme mythologiques de la lune…

    Vraiment parlant de voir ce gars rien dire ainsi sur la Lune…

    • Thomas Kundera said

      @Serge: « Et mauzaille que c’est dangereux l’espace, pour le corps, pour les os etc… Une demi-heure en apesanteur et déjà tu commences à uriner tes os, dit-il. Mais pas question de se référer à l’expérience des douze homme mythologiques de la lune »

      C’est dangereux. Et l’apesanteur est néfaste.
      Notez toutefois que les astronautes des missions Apollo ont passé bien moins de temps dans l’espace que les astronautes des stations MIR, Skylab ou ISS…

  225. X-ZIFT said

    Ce qui est extraordinaire chez lez conspi, c’est cette propension à déformer les propos des gens, à manipuler leurs dire jusqu’à en inverser le sens.
    (Thomas Kundera)

    Je trouve assez affligeant de vous voir faire la sourde oreille ainsi, Kundera. C’est là une bien bizarre attitude scientifique (dogmatique, en fait). Mais puisque vous (et vos semblables confirmosses) nous interdisez, dans vos médias de merde, de minimalement critiquer les propos sur la question, on en vient à jeter un petit coup d’œil incisif sur… les silences. Ce qui est signalé ici, par moi, Olivier et Morin, vidéos à l’appui, c’est que le vieux narratif de la conquête de la lune ne colle plus avec les découvertes contemporaines et, surtout, avec le fait de plus en plus patent, qu’on est jamais sortis, avec une mission habitée, de l’orbite inférieure (plus précisément du premier tiers de la thermosphère, soit environ 400 km de distance de la surface terrestre).

    Comme la propagande des grands potes confirmosses à Kundera tient le bobard de la conquête de la Lune au fond de culotte (comme dans: nie ouvertement son existence et ta carrière est grillée), mais comme, d’autre part, le bobard ne colle plus avec les faits réels, les petits cosmo-promoteurs contemporains optent pour tout simplement ne plus parler de la soi-disant conquête lunaire. Motus… Silence radio… tout en continuant de confirmer d’autre part, très ouvertement, par leurs propos et leurs actions concrètes, que ce qu’on prétend que Neil, Buzz et les autres ont fait six fois en trois ans est encore largement infaisable et que ce sera pour les prochaines générations des prochaines générations, amen, pas avant…

    Plus on va se rapprocher d’y «retourner», plus on va réaliser qu’on y est jamais allés…

    • Cultrera said

      « avec le fait de plus en plus patent, qu’on est jamais sortis, avec une mission habitée, de l’orbite inférieure (plus précisément du premier tiers de la thermosphère, soit environ 400 km de distance de la surface terrestre). « 

      Arrêter d’écrire des inepties plus grosses que votre égo démesuré…

      Rien que la mission Gemini 11 (oui, oui le programme avant Apollo) a dépassé la thermosphère.

      Le 14 septembre 1966 à 2:12, le moteur de l’Agena est allumé, emmenant les deux engins sur une orbite avec un apogée à 1 374 km.

      Nous sommes vraiment passés du règne de Socrates au règne de la sottise

      • olivier said

        Oui et bien après le 14 septembre 1966 à 2:12 nous avons connu aussi le…

        5 février 2003, 4701e séance – matin.

        « LE SECRÉTAIRE D’ÉTAT AMÉRICAIN, COLIN POWELL, PRÉSENTE DES INFORMATIONS «SÛRES ET FIABLES» SUR LES TENTATIVES DE L’IRAQ DE DISSIMULER LES ARMES ET ACTIVITÉS INTERDITES PAR LA RÉSOLUTION 1441 »

        C’est incontestable et j’en suis même témoin pour avoir suivi cette 4701e séance en direct à la TV. Il y avait bien des armes de destruction massive en Iraq.

        Nous sommes surtout passé au règne du confirmationnisme.

    • Thomas Kundera said

      X-ZIFT:
      « Je trouve assez affligeant de vous voir faire la sourde oreille ainsi »
      Je ne crois pas, sinon, dites où.

       » le vieux narratif de la conquête de la lune ne colle plus avec les découvertes contemporaines »
      En quoi?

      Faudrait le démontrer. Et ce ne sont pas des interprétations hors contexte de trucs n’ayant rien à voir qui vont y aider…

  226. Cultrera said

    Spéciale dédicace au propriétaire de ce blog!

    Un petit coucou de France… Comment allez vous mon cher Ysengrimus, et où en est donc cette fameuse révélation fracassante promise depuis 2009?

    « 21 juin 2009 à 7:15
    L’heure de vérité au sujet des événements de 1969-1972 approche… »

    Comme le dit le proverbe: vaut mieux tard que jamais (mais c’est quand « tard »?)

    Cordialement

    [Bien le bonjour à vous. Toujours hanté par vos luneries, à ce que je constate. — Ysengrimus]

    • Greg Durable said

      En tout cas, en attendant… les élucubrations touristiques de cet olibrius plein aux as d’Elon Musk continuent de se heurter aux faits: l’impossibilité contemporaine de se rendre sur la lune (comme confirmation fatale du fait de plus en plus stabilisé qu’on y est jamais allé)…

      SPACE-X RETARDE SES VOLS TOURISTIQUES AUTOUR DE LA LUNE

      Que nous dites vous de cela, messieurs les sélénophiles?

      • parmelan said

        Je dirais « génial olibrius », enfin tous les superlatifs fonctionnent.

        « La raison de ce délai n’est pas claire… », Il ne va pas non plus se fâcher avec son meilleur client.

        Il a aussi dit lors d’une conférence que les premiers explorateurs y laisseront leur peau, je comprends qu’il ne soit pas trop pressé!

      • Cultrera said

        « Il a aussi dit lors d’une conférence que les premiers explorateurs y laisseront leur peau, je comprends qu’il ne soit pas trop pressé! »

        — Bonjour, pour le coup, vous avez raison, mais, parce que il y a toujours un « mais », Elon Musk parlait des explorateurs en partance (si l’on puis dire) pour la planète Mars et non pas de la Lune!

    • Cultrera said

      « En tout cas, en attendant… les élucubrations touristiques de cet olibrius plein aux as d’Elon Musk continuent de se heurter aux faits: l’impossibilité contemporaine de se rendre sur la lune (comme confirmation fatale du fait de plus en plus stabilisé qu’on y est jamais allé)… »

      — Bonjour, à la lecture de l’article posté en lien, je ne vois rien qui confirme vos dires (l’impossibilité contemporaine de se rendre sur la lune), vous passez du coq à l’âne en un claquement de doigts.

      Dans l’article il est juste cité : « …signifie que des défis techniques et de production perturbent les plans du… »
      (Et bien oui pour aller sur la Lune, il ne suffit pas simplement de la viser et d’allumer la mèche)

      et plus loin

      « SpaceX fait aussi face aux doutes de l’industrie sur la demande du marché pour sa fusée Falcon Heavy »
      (Au regard du dit marché, peut être se sont-ils fourvoyaient en concevant un aussi gros lanceur???)

      Et le retard aux dernières lectures ne serait que d’un voir deux ans… Ce n’est pas la mer à boire non plus!

  227. parmelan said

    « Elon Musk parlait des explorateurs en partance (si l’on puis dire) pour la planète Mars et non pas de la Lune! »

    Comme l’a dit très justement X-ZIFT « De plus en plus, la pensée astronautique moderne IGNORE le mythe lunaire ». Effectivement il est toujours question de Mars. La Lune, c’est tabou.

    Mars est un faux sujet, nous n’avons aujourd’hui aucun intérêt à la coloniser en comparaison de la Lune qui est « juste à côté » et regorge de ressources énergétiques…

    Musk parlait bien de Mars —évidemment— mais c’est tout aussi applicable à la Lune qui est beaucoup plus dangereuse pour l’homme que Mars. C’est même applicable à notre bonne vieille Terre et aux malheureux premiers explorateurs de ses systèmes de conduite autonome.

    En tout cas nous avons deux certitudes: les raisons ne sont pas claires et, quelque soit le retard, il n’est toujours pas question d’y poser les pieds!

  228. Mouflet said

    Une des nombreuses preuves du fait que le canular lunaire fait partie de nos implicites culturels profonds depuis un fichu de bon moment. Tiré de James Bond, DIAMONDS ARE FOREVER (1971).

  229. Yovan said

    Le problème (tout à fait sérieux) de la nourriture au cours des périlleuses missions Apollo est réel. Mais celui auquel personne (ou presque) n’a jamais pensé, est celui — très trivial des déjections — des astronautes. Sans Sas de dépressurisation, impossible d’éjecter les excréments des 3 héros engoncés dans leur module de commande. Et surtout : où pourraient-ils donc les mettre ces excréments puisqu’ils ne peuvent les évacuer et qu’il n’y a pas… de toilettes ?

    Figurez-vous que le médecin et Chef de projet du programme alimentaire spatial de la NASA de 1975 à 1985, le Docteur Charles Bourland répond à la question. Et il est très clair comme l’extrait de son interview par Slate en 2012 le stipule :

    « J’ai demandé au Dr. Bourland quelle avait été la principale innovation en matière de cuisine durant les 50 dernières années de voyages spatiaux. Sa réponse:
    «- Les toilettes.
    – Pardon?», demandai-je, croyant avoir mal entendu.
    – Les toilettes. Les astronautes d’Apollo [dans les années 1960] ne mangeaient tout simplement pas, parce qu’ils ne voulaient pas avoir à aller aux toilettes. … Ils prenaient des laxatifs, se faisaient des lavements et tout le reste avant le lancement et ils ne mangeaient pas. Et même une fois dans l’espace, ils ne mangeaient pas. Vous savez, c’est un peu comme si vous voyagez à trois dans un combi Volkswagen et que l’un de vous va aux toilettes. L’odeur persiste pendant des heures. Même avec la ventilation, il faut beaucoup de temps pour s’en débarrasser.»
    Dans les années 1960, lorsque les astronautes buvaient, c’était souvent de l’eau, aromatisée au Tang, bien sûr (mais contrairement à la croyance populaire, le Tang fut inventé en 1957, avant le programme spatial américain). »

    http://www.slate.fr/story/58835/regime-spatial-astronautes-alimentation

    Nous avons donc une réponse satisfaisante, sauf qu’elle contredit complètement la version officielle fournie par les rapports des missions Apollo : les menus précis des astronautes sont donnés dans des tableaux. La NASA pousse même le vice en indiquant la qualité des odeurs présentes dans l’habitacle (excellente, tout va bien)…

    Pour le menu d’Armstrong consultez la page 124 du rapport de 1969.

    Cliquer pour accéder à A11_MissionReport.pdf

    Il y a les réserves de nourriture pour chaque mission depuis Apollo 8 et les menus des astronautes dans chaque rapport. Les calories aussi. C’est très intéressant.

    Il n’en reste pas moins qu’évacuer les excréments n’était pas possible et ingérable. Comme le stipule le Docteur Bourland.
    Il a comme un hic dans cette affaire de nourriture et de toilettes absentes pour les missions Apollo.
    Ou bien Borland ment, ou bien la NASA ment ou tout le monde ment ?

    Apollo 11 : Une mission de 195h, soit 8,125 jours.

    Sans manger après un lavement au décollage, c’est compliqué.

    En chiant dans la capsule, à raison de 150-170 grammes de matière fécale par jour et par personne, nous sommes aux alentours d’un demi kilo par jour. Soit 4 kilos pour la mission, au bas mot. Ca fait des odeurs et ça implique d’un point de vue sanitaire des problématiques très complexes.

    • Bonjour

      Vous écrivez (je cite) :

      « Le problème (tout à fait sérieux) de la nourriture au cours des périlleuses missions Apollo est réel. Mais celui auquel personne (ou presque) n’a jamais pensé, est celui — très trivial des déjections — des astronautes. Sans Sas de dépressurisation, impossible d’éjecter les excréments des 3 héros engoncés dans leur module de commande. Et surtout : où pourraient-ils donc les mettre ces excréments puisqu’ils ne peuvent les évacuer et qu’il n’y a pas… de toilettes ?  »

      —-> Ne vous en faites pas pour eux, ils n’avaient pas de toilettes comme sur Skylab ou sur le shuttle ou encore ISS mais tout était prévu dans une moindre mesure (place, masse) !
      http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=technos_cm_installations_sanitaires

      « Les toilettes. Les astronautes d’Apollo [dans les années 1960] ne mangeaient tout simplement pas, parce qu’ils ne voulaient pas avoir à aller aux toilettes. … »

      —-> Et oui, même si le « système » fonctionnait assez bien (je vous laisse lire mon site pour deviner de quoi je parle) c’est bien vrai qu’ils n’aimaient pas aller à la scelle!

      Par contre pour la première affirmation du docteur Bourland (les astronautes ne mangeaient pas), il faut la prendre avec des pincettes (ou au second degré) car comme chacun sait (du moins les personnes qui s’intéresse aux programmes spatiaux) les 2 marcheurs lunaires de l’équipage d’Apollo 14 avaient pris du poids au retour de mission.

      http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=technos_cm_coquerie_page_2

      « le vol d’Apollo XIV a été marqué pour la première fois du retour des membres d’équipage sans changement crucial de poids corporel. Au contraire, deux d’entre eux, Alan Shepard (CDR) et Ed Mitchell (LMP) ont même grossis (400 gr pour le premier et 500 gr pour le second), le commandant et le pilote du module lunaire avaient consommé toutes leurs provisions alimentaires programmés. »

      Dernière petite précision, les menus d’Apollo étaient conçus sur le modèle dit de repas sans résidus (avec très, très peu d’écarts)
      https://www.cregg.org/site/mici/176-commissions/motricite-et-nutrition/fiches-de-recommandations/1403-alimentation-sans-residus-2016.html

      Avec l’adresse ci-dessus, vous pouvez même comparer n’importe quels menus d’un des vols Apollo au hasard.

      Cordialement

      • Yovan said

        N’ayez crainte : j’épluche les rapports de la NASA de l’époque, et croyez bien qu’il y a toutes les informations voulues [sur le papier]. Mais ce ne sont que des documents écrits. Balayer les explications du médecin officiel de la NASA de 1975 à 1985 qui explique qu’ils ne pouvaient pas manger est étonnant : il ne fait aucun second degré mais explique simplement un problème réel.
        Je travaille sur la propagande de l’époque, celle de l’URSS, aussi. Je publierai sous quelques temps à ce propos. C’est une époque étonnante faite avant tout de… propagande. Les sites expliquant comment les voyages vers la Lune sont plutôt amusants : la plupart d’entre eux se contredisent et contiennent nombre d’erreurs factuelles. Se reposer sur les vrais documents de l’époque et des déclarations de personnes officielles est bien plus fiable. Mais chacun fait comme il veut…

  230. Yovan said

    Les dernières études sur les rayonnements cosmiques n’incitent pas à aller balader trop loin dans l’espace. Au delà de 60 000 kilomètres (en direction du soleil) leur danger est réel. Un chercheur fait état de ses découvertes qui mettent en doute la possibilité d’envoyer des êtres humains dans l’espace au delà de l’attraction terrestre :

    (…) plusieurs équipes, dont la mienne, ont montré récemment que les radiations dans l’espace pourraient être plus nocives que nous ne le pensions, en particulier pour le cerveau humain, un organe fragile et néanmoins essentiel. Les chercheurs suspectaient depuis des décennies un tel impact, mais ce n’est que depuis peu que nous avons des indices concrets donnant toute la mesure des effets des rayons cosmiques sur le cerveau.(…)

    Hum, inquiétant. Le chercheur continue :

    (…) En soumettant des souris à un rayonnement comparable à celui auquel s’exposent les astronautes dans l’espace, mes collègues et moi avons observé des troubles cognitifs importants et durables, qui se retrouveraient probablement chez les humains et compromettraient potentiellement le succès des missions spatiales (…)

    Ah oui ce serait dommage ça. S’en protéger semble en plus compliqué :

    (…)Notre capacité à réduire ces dangers pour les astronautes est pour l’instant limitée. En améliorant le blindage des vaisseaux spatiaux, nous pourrions arrêter une partie de ce rayonnement délétère, mais aucun matériau connu n’est à la fois assez léger pour être transporté en orbite et efficace pour protéger les astronautes. Et nous n’en sommes qu’aux premiers balbutiements dans le développement de médicaments susceptibles de combattre les effets du rayonnement à l’intérieur du corps.(…)

    Ca bombarde en permanence dans l’espace profond :

    Ne pas pouvoir faire des allers-retours vers la Lune par exemple

  231. Yovan said

    (désolé, une mauvais manip m’a fait poster le commentaire)

    (…) Le rayonnement cosmique est pernicieux : nous ne pouvons ni le voir ni le sentir, et pourtant il emplit chaque centimètre cube de ce qui semble être de l’espace vide. Or il peut provoquer des dégâts importants dans les tissus biologiques. Le plus grand danger pour les astronautes est celui des rayons cosmiques d’origine galactique, principalement des noyaux atomiques ionisés (88 % d’hydrogène, 9 % d’hélium, des traces d’éléments plus lourds, mais aussi des photons) qui se déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière (…) À ces rayons cosmiques galactiques qui imprègnent le cosmos de façon quasi uniforme, il faut ajouter les particules du vent solaire et celles des éjections de masse coronale lors des éruptions solaires. Ces particules (également des ions en majorité) sont expulsées à des vitesses comprises entre 300 et 800 kilomètres par seconde pour le vent solaire, et jusqu’à 2 500 kilomètres par seconde lors des éjections de masse coronale. Moins énergétiques que les rayons cosmiques galactiques, elles sont cependant plus nombreuses (…)

    Sale affaire. Il reste 320 à 340 000 kilomètre à parcourir une fois sorti de l’attraction terrestre pour aller sur la Lune, et autant pour revenir. Sans compter les promenades sur le satellite — avec une combinaison pour se protéger de tous ces rayonnements et radiations — qui n’existe toujours pas.

    (…) Qu’elles soient d’origine solaire ou galactique, ces particules ont assez d’énergie pour traverser la coque des vaisseaux spatiaux et le corps des astronautes. Sur Terre, le champ magnétique de la planète protège les organismes vivants en déviant la plupart de ces particules cosmiques, qui n’atteignent pas le sol. Il s’étend jusqu’à environ 60 000 kilomètres d’altitude du côté du Soleil et s’étire bien plus loin du côté « nuit ». Ainsi, les voyages au-delà de cette magnétosphère (la Lune est par exemple située à près de 400 000 kilomètres de la Terre) conduisent inévitablement à une exposition accrue aux rayons cosmiques et à leurs interactions avec les tissus humains.(…)

    Aïe. Même lui il le dit : 6 ou 7 jours bombardés de radiations qui créent des troubles cognitifs importants, ça empêche d’envisager d’envoyer des gens au delà de 60 000 kilomètres. L’espace, c’est quand même quelque chose. Un peu plus compliqué à aborder que dans « On a marché sur la Lune » de Hergé, ou dans les rapports de mission de la NASA entre 69 et 72.

    (…) nous avons trouvé que la densité d’épines dendritiques diminuait nettement après l’exposition d’une souris, avec des effets visibles sur des périodes courtes (10 jours) ou longues (6 semaines). Ces effets persistants attestent de la capacité des ions des rayons cosmiques à provoquer des changements structurels importants en réduisant le nombre de connexions synaptiques dans le cerveau, changements qui compromettent la capacité des neurones à assurer leur rôle.(…)

    (…) nous avons montré que même de petites quantités de rayonnement cosmique entraînent rapidement chez la souris des dommages neuronaux et des déficiences cognitives. Et tout laisse à penser que les rayons cosmiques pourraient avoir le même effet sur les humains.
    La persistance de ces altérations induites par le rayonnement est une autre source d’inquiétude. Les chercheurs n’ont aucun élément permettant de penser qu’une fois endommagées par l’exposition aux rayons cosmiques, la complexité dendritique et la densité d’épines pourraient se rétablir. Et même s’il est prématuré de qualifier ces dégâts de permanents, nous n’avons pas d’indications selon lesquelles les neurones peuvent guérir après ce type d’atteintes. Par conséquent, jusqu’à ce que les chercheurs trouvent des interventions spécifiques capables de promouvoir et accélérer la guérison de ces tissus cérébraux irradiés, nos meilleures options semblent être limitées à protéger nos circuits neuronaux existants (…)

    L’article scientifique est ici en version payante : https://www.pourlascience.fr/sd/spatial/le-cerveau-interdit-de-voyage-spatial-9958.php

    (un pdf en accès libre peut être donné en lien si besoin…)

  232. Yovan said

    https://www.fichier-pdf.fr/2018/09/14/le-cerveau-interdit-de-voyage-spatial/

  233. X-ZIFT said

    Pendant que vous vous anesthésiez avec votre nostalgie truquée, propagandiste et fictive de 1969-1972, la VRAI PREMIÈRE visite de la lune est, encore une fois, reportée aux calendes grecques.

    Que c’est donc long, que c’est donc dur, que c’est donc loin…

  234. En réponse au PDF fournit gracieusement par Yovan /

    Voilà ce que j’en retire (j’ai espacé pour une meilleure lecture et compréhension, ainsi qu’annoté et mis en Maj certains passages) :

    « En clinique, une dose journalière typique (2 Gy) dépasse la plupart des estimations de la dose absorbée au cours d’une mission vers Mars (en comptant un an de voyage pour faire l’aller-retour et un an sur place).

    Les doses interplanétaires sont de l’ordre de 0,48 milligray (soit 0.00048 Gy) par jour et la moitié seulement sur Mars (la masse de la planète bloque le rayonnement arrivant par en dessous).

    EXTRAIT DE MON SITE : « Bien entendu, il n’est toutefois pas possible d’obtenir une protection uniforme, en raison de la structure même de la cabine et du fait que ses différentes parties peuvent se trouver plus au moins exposées. A titre d’illustration de ce manque d’homogénéité dans la protection, on citera les premières vingt-quatre heures du vol Apollo 8 durant lesquelles Borman et Anders absorbèrent des doses très différentes, les mesures respectives donnant 0,0004 et 0,002 gray (le gray mesure l’énergie apportée par les rayonnements et 1 gray est égal à 1 joule par kg). Ce faisant, les astronautes se dirigeant vers notre satellite naturel reçurent une dose globale de 25 à 35 millisievers (unité utilisée pour quantifier les effets biologiques des rayonnements et dérivée du gray), qu’ils purent supporter sans danger. »

    http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=technos_cm_rayonnement

    Par ailleurs, bien que LES DOSES UTILISEES EN CLINIQUE SOIENT BEAUCOUP PLUS ELEVEES QUE DANS L’ESPACE, les rayons X et gamma utilisés pour traiter les tumeurs sont peu ionisants (TLE faible) alors que les PARTICULES CHARGEES qui nous inquiètent DANS L’ESPACE ont un FORT POUVOIR IONISANT (TLE élevé)… (Là je suis bien d’accord)

    Pour ces raisons, il est difficile d’extrapoler les conséquences pour les astronautes à partir des traitements de radiothérapie.

    Cependant, pour être complet, quelques précautions sont à prendre dans l’interprétation de nos résultats. Nous avons utilisé des doses de rayonnement comparables à celles que recevraient des voyageurs spatiaux, MAIS NOUS N’AVONS PAS PU ADMINISTRER CES DOSES AU MEME RYTHME QUE CELUI AUQUEL LES ASTRONAUTES SERAIENT SOUMIS EN CONDITIONS REELLES.

    Dans l’espace, L’EXPOSITION des astronautes aux rayons cosmiques S’ETALE SUR PLUSIEURS MOIS OU PLUSIEURES ANNEES. Parce que nous ne disposions que d’un accès limité à l’accélérateur, NOUS DEVIONS ADMINISTER LA MEME DOSE EN QUELQUES MINUTES SEULEEMENT »

    —-> Alors je vous donc la question : Qu’est ce que alors 12 jours dans le cas de la plus longue mission Apollo (Apollo 17) ??

    L’exposition au rayonnement cosmique pourrait bien représenter l’un des plus grands obstacles POUR UN VOYAGE VERS MARS, ET ENCORE DAVANTAGE POUR LES MISSIONS PLUS LONGUES DESTINEES A EXPLORER DES PLANETES LES PLUS DISTANTES.

    —-> Très honnêtement, je ne vois pas en quoi cette étude prouve l’infaisabilité des voyages lunaire u programme Apollo…??

    Sachant que les astronautes d’Apollo ont bien eu des séquelles de leur vol :

    EXTRAIT DE MON SITE : « Exemple: Les astronautes qui à ce jour ont connu la plus forte exposition aux rayonnements cosmiques, ceux des missions Apollo qui firent le voyage jusqu’à la Lune, ont développé des cataractes environ 7 ans plus tôt en moyenne que les autres astronautes. La cataracte est un signe courant du vieillissement.
    Au moins 39 anciens astronautes ont souffert d’une certaine forme de cataracte après être allés dans l’espace, selon une étude en 2001 réalisée par Francis Cucinotta du centre spatial Johnson de la Nasa. De ces 39 astronautes, 36 avaient volé sur des missions avec un taux de radiation élevé, telles que les atterrissages lunaires du programme Apollo. Quelques cataractes sont apparues 4 ou 5 ans après la mission, mais d’autres ont pris 10 années ou plus pour se manifester. »

    http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=technos_cm_rayonnement

    Mais aussi, assez récemment, des problèmes cardiaques :

    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautes-astronautes-apollo-ont-ils-coeur-fragile-63863/

    Cordialement

  235. Yovan said

    Bon, c’est improbable. Vous me sortez des liens « de votre site » en réponse à une étude scientifique qui explique par a+b qu’envoyer des être humains au delà de l’attraction terrestre est très dangereux, puisqu’ils viennent de tester la nocivité sur le cerveau des radiations/bombardements cosmiques.

    « Ainsi, les voyages au-delà de cette magnétosphère (la Lune est par exemple située à près de 400 000 kilomètres de la Terre) conduisent inévitablement à une exposition accrue aux rayons cosmiques et à leurs interactions avec les tissus humains.(…) »

    Plus la science avance, plus elle se rend compte de la dangerosité des voyages spatiaux au delà du champ magnétique terrestre.

    C’est un fait. Maintenant si vous estimez que les types d’Apollo en ont subi les conséquences parce qu’ayant eu des cataractes ou des problèmes de cœur, je ne peux rien pour vous.
    Relisez l’article : il parle du cerveau.
    Bref.

    Je vous ramène sous peu un exposé au sujet des ordinateurs utilisés durant la mission Apollo. Et pas traité avec des liens qui mènent à des types en vidéo qui expliquent que tout va bien parce que l’AGS a une puissance de calcul équivalente à une calculatrice scientifique des années 2000 ou à la puissance d’un Apple II, et que c’est tout à fait possible…
    Restons sérieux deux minutes.
    Les ordinateurs, je connais bien.
    Surtout les vieux.

    • « Bon, c’est improbable. Vous me sortez des liens « de votre site » en réponse à une étude scientifique qui explique par a+b qu’envoyer des être humains au delà de l’attraction terrestre est très dangereux, puisqu’ils viennent de tester la nocivité sur le cerveau des radiations/bombardements cosmiques.  »

      —-> Non, ils ne viennent pas de tester la nocivité, ils continuent leur étude… Vous venez de la découvrir

      Document de 1996 une des premieres mentions : http://210.27.145.220:85/dmtzy/yy/7/wwdzs/Biology/index28.pdf
      (déjà 22 ans)

      « « Ainsi, les voyages au-delà de cette magnétosphère (la Lune est par exemple située à près de 400 000 kilomètres de la Terre) conduisent inévitablement à une exposition accrue aux rayons cosmiques et à leurs interactions avec les tissus humains.(…) » »

      —-> Oui et …???? Cela est il impossible… Apparemment selon votre doc : NON! Les astronautes d’Apollo ont eu « plus de chance » de développer un cancer et d’en mourir, la belle affaire!

      Petite précision (qui n’est pas sur mon site) :

      Le danger réside dans le fait que ce rayonnement émet suffisamment d’énergie pour modifier ou briser les molécules d’ADN, ce qui peut endommager ou tuer une cellule. Il peut en résulter de graves problèmes de santé à long terme :

      Par interaction avec la molécule d’ADN, modifiant sa structure par ionisation. C’est l’effet direct.
      Par ionisation des molécules d’eau (H2O) contenues dans notre corps qui absorbent une grosse quantité de radiation, donnant pour résultat des radicaux libres.
      Ceux-ci sont des molécules particulièrement toxiques qui interagissent avec des éléments de nos cellules. Ces radicaux libres peuvent détruire des cellules saines, et provoquer des modifications structurelles des molécules d’ADN. C’est l’effet indirect.

      Une cellule ainsi endommagée peut devenir cancéreuse ou bien non fonctionnelle. Le système immunitaire tente alors de rétablir les dommages, ce qui est dans la majorité des cas efficace, à condition qu’un seul des deux brins d’ADN soit atteint.

      Si vous le voulez bien, je vais alors me tenter à une petite comparaison :

      En gros, Si quelqu’un s’égratigne après un choc quelconque, ce sont des milliers voir même des millions de cellules de son corps qui meurent ou sont endommagées. Faut-il craindre pour sa vie ? A priori non, car le corps se répare en général tout seul, grâce à de multiples mécanismes réparateurs.
      Maintenant lorsqu’il y a des radiations, par exemple des rayons gammas, c’est pareil, de nombreuses cellules meurent ou sont endommagées. Faut-il craindre la mort ? Non, tout dépend de la dose reçue, tout comme on craindrait de recevoir un choc d’une grande violence.

      A contrario, si les deux brins sont touchés, la réparation s’avère alors impossible et on aboutit à la mort cellulaire. En cas de modification chimique ou de mutation, toute réparation devient impossible. Il peut en résulter le développement d’un cancer ou la transmission d’une mutation génétique. Les vols spatiaux en orbite basse ainsi que les vols lunaires Apollo n’ont pas fourni assez de données et de recul pour appréhender véritablement ces phénomènes.

      A contrario, si les deux brins sont touchés, la réparation s’avère alors impossible et on aboutit à la mort cellulaire. En cas de modification chimique ou de mutation, toute réparation devient impossible. Il peut en résulter le développement d’un cancer ou la transmission d’une mutation génétique. Les vols spatiaux en orbite basse ainsi que les vols lunaires Apollo n’ont pas fourni assez de données et de recul pour appréhender véritablement ces phénomènes.

      Plus la science avance, plus elle se rend compte de la dangerosité des voyages spatiaux au delà du champ magnétique terrestre.

      —-> Encore; Oui et …??? Et bien, elle cherche aussi des moyens de contrer ou d’atténuer cette dangerosité !

      « Je vous ramène sous peu un exposé au sujet des ordinateurs utilisés durant la mission Apollo. Et pas traité avec des liens qui mènent à des types en vidéo qui expliquent que tout va bien parce que l’AGS a une puissance de calcul équivalente à une calculatrice scientifique des années 2000 ou à la puissance d’un Apple II, et que c’est tout à fait possible…
      Restons sérieux deux minutes.
      Les ordinateurs, je connais bien.
      Surtout les vieux. »

      —-> Avant de vous lancer, je vous conseille de lire le livre « ici la base de la tranquillité » écrit par Mr Serge Borderès

      pour en savoir plus sur cette personne : http://www.cosmopif.com/invites/invit_borderes_s.htm

      Concernant l’AGC , regarder également cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lGRNIEWfOdM
      Vous y trouverez l’interview du concepteur de l’AGC qui explique comment avec peu de puissance on peut lui faire faire pas mal de tâche!

  236. En réponse à Yovan

    « N’ayez crainte : j’épluche les rapports de la NASA de l’époque, et croyez bien qu’il y a toutes les informations voulues [sur le papier]. Mais ce ne sont que des documents écrits. »

    —-> tiens donc moi aussi…

    « Balayer les explications du médecin officiel de la NASA de 1975 à 1985 qui explique qu’ils ne pouvaient pas manger est étonnant : il ne fait aucun second degré mais explique simplement un problème réel. »

    —> Premièrement je ne balaye rien, hier je soupçonnais juste une pointe d’humour du médecin… Et après recherche il s’avère que c’est EN PARTIE vrai : le problème n’étant pas la qualité des mets mais bien le manque d’une toilette convenable

    Néanmoins, ils mangeaient entre 30 et 40% de leur nourriture!

    « Bourland : Back in those days a good percentage of it. They were only eating about 40 percent, 30 or 40 percent of the food. They weren’t eating very well at all. Some of the things that routinely came back were the bite-sized things of cubed food that were coated with a coating. We even had some cubed, freeze-dried sandwiches that didn’t go over at all, but they kept sending them up for several times, because we really didn’t know if they didn’t eat them because they didn’t want them. We found out later most of the time the reason they wasn’t eating them is because they didn’t want to go to the bathroom. That was the main reason, or one of the reasons they were not eating, because bathroom facilities were so bad that they’d do anything they could to keep from having to go to the bathroom. »

    https://www.jsc.nasa.gov/history/oral_histories/BourlandCT/BourlandCT_4-7-06.htm

    « Les sites expliquant comment les voyages vers la Lune sont plutôt amusants : la plupart d’entre eux se contredisent et contiennent nombre d’erreurs factuelles. »

    —->vous avancez une affirmation, bien… J’aimerais avoir des liens pour m’en rendre compte

    « Se reposer sur les vrais documents de l’époque et des déclarations de personnes officielles est bien plus fiable. »

    —-> Je suis entièrement d’accord avec vous , mais le tout est de bien les interpreter!

  237. Yovan said

    Ahahaha vous êtes incroyable… Mais néanmoins vous avouez une chose importante : vous n’aviez jamais jusque là épluché les rapports officiels de la NASA !

    Bon, puisque c’est comme ça, aujourd’hui je vous publie une photo de la NASA que vous ne connaissez pas, puisqu’elle fait partie des milliers des fichiers au fond des serveurs de l’agence spatiale américaine. Avec une demande : m’expliquer ce que vous voyez, m’indiquer comment est possible ce que vous observez. Vous ne pourrez pas vous appuyer sur un lien avec une interview de quelqu’un payé pour faire avaler des couleuvres, vous devrez simplement démontrer votre capacité à réfléchir. Et expliquer d’un point de vue scientifique, physique, ce qu’il en est.

    Plus tard je vous montrerai le détail technique de l’AGS, comment il a été conçu, monté selon la NASA et je vous proposerai un petit exercice de calcul. Vous verrez, ça fait bizarre. Parce que le premier et seul ordinateur embarqué temps réel entièrement en circuits intégrés c’est assez perturbant. Surtout quand les premiers systèmes numériques de guidage n’arrivent qu’en 1987 avec Airbus.

    • Apolloman said

      « Ahahaha vous êtes incroyable… Mais néanmoins vous avouez une chose importante : vous n’aviez jamais jusque là épluché les rapports officiels de la NASA !  »

      —-> Affirmations sans fondements de votre part (encore une fois), j’ai un peu plus de 7Go de rapport en tout rien que sur le programme Apollo et c’est même inscrit sur ma présentation : http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=accueil

      « Bon, puisque c’est comme ça, aujourd’hui je vous publie une photo de la NASA que vous ne connaissez pas, puisqu’elle fait partie des milliers des fichiers au fond des serveurs de l’agence spatiale américaine. Avec une demande : m’expliquer ce que vous voyez, m’indiquer comment est possible ce que vous observez. »

      —-> La photo d’Apollo 14 (bon vous l’avez noté cela ne compte pas) , en réalité les photos, puisque 9 ont été faites « à la chaine » celle que vous présentez est la AS14-64-9193 (la cinquième dans l’ordre chronologique) je peux même vous dire avec quelle type de pellicule (de la SO-267 noir et blanc) et quel magasin (le 64/LL)

      Qu’est ce que j’y vois dessus : un croissant de Terre surexposé et si vous y faites bien attention il y a également Vénus juste à côté de l’antenne radar (le disque)
      La position de ces planète sont confirmées par le logiciel d’astronomie Celestia

      Mais pourquoi donc cette question???

      « Plus tard je vous montrerai le détail technique de l’AGS, comment il a été conçu, monté selon la NASA  »

      —-> Ce n’est pas la NASA qui a conçu et monté l’AGC mais le laboratoire d’instrumentation du MIT sous la houlette du professeur Charles Stark Draper

      • Yovan said

        « Selon la NASA », je ne vous parle pas de la fabrication par la NASA, je vous parle des explications techniques de la NASA : vous passez un temps infini à essayer de décrédibiliser ceux qui doutent en exposant votre prétendue connaissance du sujet. Mais je vous assure que si je vous donne tous les éléments techniques de l’AGC, il va falloir forcer pour expliquer son fonctionnement.

        Vous voyez un croissant de Terre 🙂

        Mais comment donc la Lune peut-elle faire autant d’ombre à la Terre ?
        Comment se fait-il que la Terre soit aussi petite ?
        La Lune est 4 fois plus petite que la Terre et depuis la Lune on voit une Terre aussi petite que la Lune vue depuis la Terre ?
        Comment ce croissant de Terre (très petit) se constitue-t-il ? Qui lui fait de l’ombre à cette Terre ?
        Peut-on avoir une ombre de la Lune aussi grande sur la Terre ?

  238. Yovan said

    Voici la photo, prise au cours de la mission Apollo 14 :

    Pouvez-vous nous expliquer scientifiquement (et astronomiquement donc) comment fonctionne ce croissant très fin de l’astre assez lointain que l’on observe dans le ciel, avec la lumière du soleil qui arrive derrière l’objectif de celui qui prend le cliché?
    Merci d’avance à vous.

    • X-ZIFT said

      C’est la lune, bien évidemment (on est donc PAS sur la lune). Mais comme vous prenez les devants pour soigneusement enfumer cette nouvelle évidence de trucage, je vous laisse poliment vous justifier…

  239. Yovan said

    Très bien, formidable : vous me confirmez ce que je pensais. Hors, la réalité, c’est que cette photo est celle du LEM de la mission Apollo 14 sur la Lune. Elle se trouve rangée dans cette section du site de la NASA : https://www.hq.nasa.gov/alsj/

    La section pour Apollo14 est celle-ci, vous pouvez la consulter :

    https://www.hq.nasa.gov/alsj/a14/a14.html

    Et donc, cette photo, prise depuis la Lune du LEM face à la terre qui est la Lune, est bien la AS14-64-9193.jpg
    Qu’on peut consulter ici https://www.hq.nasa.gov/alsj/a14/AS14-64-9193.jpg

    Cette nouvelle évidence de trucage est donc le fait de la NASA, vous en conviendrez…

    Ce qui atteste que vous avez bien repéré le « trucage », qui est que le LEM n’est pas posé sur la Lune, mais sur Terre, alors que la NASA prétend qu’il est sur la Lune.

    Merci à vous.

  240. Yovan said

    Mais Apolloman ne répond pas, j’aimerais avoir sa confirmation que l’on est bien sur la Lune, avec l’explication astronomique qui va avec.

  241. Apolloman said

    « Très bien, formidable : vous me confirmez ce que je pensais. HORS, LA REALITE, C’EST QUE CETTE PHOTO EST CELLE DU LEM DE LA MISSION APOLLO SUR LA LUNE . Elle se trouve rangée dans cette section du site de la NASA : https://www.hq.nasa.gov/alsj/

    La section pour Apollo14 est celle-ci, vous pouvez la consulter :

    https://www.hq.nasa.gov/alsj/a14/a14.html »

    —-> Euuuh, ce n’est pas ce que j’ai écrit auparavant…???

    « Et donc, cette photo, prise depuis la Lune du LEM face à la terre qui est la Lune, est bien la AS14-64-9193.jpg »

    —-> NON, la Terre se trouve au dessus et derrière le LM, vous ne le voyez donc pas ?

    « Cette nouvelle évidence de trucage est donc le fait de la NASA, vous en conviendrez…

    Ce qui atteste que vous avez bien repéré le « trucage », qui est que le LEM n’est pas posé sur la Lune, mais sur Terre, alors que la NASA prétend qu’il est sur la Lune. »

    —-> Sérieusement, vous ne connaissez pas les croissants de Terre ???

    Une photo d’une sonde automatique (Kaguya)
    http://www.planetary.org/multimedia/space-images/earth/crescent-earth-from-kaguya.html

    Rosetta : http://www.planetary.org/multimedia/space-images/earth/osiris_color_2009-11-12T12-28UTC_rot_north.html

    Chang’e3 : http://www.planetary.org/multimedia/space-images/earth/five-views-of-earth-from-change3.html

    Il n’y a trucage que dans votre déduction!

  242. Yovan said

    Alors que je vous demande une explication rationnelle et scientifique, astronomique donc, vous me balancez des liens (avec du Rosetta dedans, ahaha), comme d’habitude. Etes-vous donc incapable de réflexion ?
    Comment se crée cette ombre vue depuis le sol de la Lune, comment se forme-t-elle ?
    Depuis la Terre on sait très bien comment tout cela fonctionne.
    Mais depuis notre satellite, 4 fois plus petit ?
    D’où provient la lumière du soleil sur cette photo et comment se forme l’ombre ?
    Quelle taille doit avoir la Terre vue depuis la Lune à la surface de la Lune : la même que la Lune vue depuis la Terre ? Ou 4 fois plus grosse ?
    Merci d’avance de me répondre en utilisant votre cerveau, vos propres mots, sans balancer des liens…

    • Apolloman said

      « Alors que je vous demande une explication rationnelle et scientifique, astronomique  »

      —-> Je vous réécris ma réponse : (à votre question) Avec une demande : m’expliquer ce que vous voyez, m’indiquer comment est possible ce que vous observez ?

      Qu’est ce que j’y vois dessus : un croissant de Terre surexposé et si vous y faites bien attention il y a également Vénus juste à côté de l’antenne radar (le disque)
      La position de ces planète sont confirmées par le logiciel d’astronomie Celestia

      Sinon en vrac :

      « Quelle taille doit avoir la Terre vue depuis la Lune à la surface de la Lune : la même que la Lune vue depuis la Terre ? Ou 4 fois plus grosse ? »

      —-> environ 3,5 plus grosse pourquoi ??

      Je rajouterais après cela dépend tout simplement de l’objectif photographique que vous utilisez!

      Pour avoir une « grosse » Terre (ou à taille normale telle que l’on la verrait avec nos yeux) vous utiliserez un téléobjectif cette photo que vous présenté est prise avec un objectif 60 mm

      Connaissez vous les rudimentaires de la photographie, car à vos questions, j’en doute fortement!

      « Comment se crée cette ombre vue depuis le sol de la Lune, comment se forme-t-elle ? »

      —> Vous êtes sérieux là ??

      [Éviter ce genre de procédé de redite qui alourdissent inutilement l’échange. la prochaine fois, je caviarde. Inutile aussi d’en produire une justification, elle ne sera pas publiée (sauf si vous la soumettez ICI) — Ysengrimus]

      • Pierre Lapierre said

        La style casuiste et vétillard de cet Apolloman est vraiment lassant. Je te réponds détail par détail, je te retourne la question pour tout embrouiller, je te bredouille sans fins sur des questions de pinaille, je te regarde de haut comme un dépositaire de la vérité sainte.

        Un vrai scientifique, un vrai technicien ne débat tout simplement pas comme ça. Ça c’est une façon d’argumenter de scolastique et de jésuite. Typique du dogmatisme rampant des disciplines historiques foutues.

  243. X-ZIFT said

    Les chinois envoient un engin inhabité (la seule solution vraiment valide et vraiment prouvée). Les ricains-zinzins parlent d’y retourner. Il va bien falloir finir par nettoyer le guéridon et se mettre à s’avouer certaines choses, dissoudre certaines vieilles légendes propagandistes de jadis…

  244. Apolloman said

    A Pierre Lapierre

    Si mon style de réponse dite casuiste et vétillard selon vos propres termes que cela en devient lassant ne vous convient pas, je vous suggère vivement de ne pas lire mes interventions et de passer votre chemin!
    Vous vous en porterez mieux à l’avenir.

    Sinon à Yovan :
    A votre précédente question (Comment se crée cette ombre vue depuis le sol de la Lune, comment se forme-t-elle ?)
    Et bien c’est juste l’éclairage de notre Soleil, ce que l’on observe sur votre photo c’est le côté nuit de la Terre avec le jour qui se lève. La Lune n’a rien à voir la dedans!

    • robin19801984 said

      J’ai l’impression que Yovan (qu’il me dise si je me trompe !) pense que le croissant de Lune visible depuis la Terre est causé par l’ombre de cette dernière, et que donc par corollaire le croissant de Terre visible depuis la Lune devrait être causé par l’ombre de la Terre, cf. son commentaire :

      [Vous voyez un croissant de Terre 🙂

      Mais comment donc la Lune peut-elle faire autant d’ombre à la Terre ?
      Comment se fait-il que la Terre soit aussi petite ?
      La Lune est 4 fois plus petite que la Terre et depuis la Lune on voit une Terre aussi petite que la Lune vue depuis la Terre ?
      Comment ce croissant de Terre (très petit) se constitue-t-il ? Qui lui fait de l’ombre à cette Terre ?
      Peut-on avoir une ombre de la Lune aussi grande sur la Terre ?]

      Or il se trouve que c’est grossièrement faux, les croissants de Lune n’ont rien à voir avec l’ombre de la Terre ; j’ai peine à croire que quiconque s’intéressant un peu à l’astronomie puisse faire une telle erreur.

  245. Yovan said

    Le « côté nuit de la Terre avec le jour qui se lève » ?????
    L’éclairage de notre soleil ????
    Ok, pour le coup, j’abandonne.
    Pas grave.
    Au fond, c’est de peu d’importance.

    Pour ceux qui s’intéressent vraiment au fond des missions Apollo et de leur faisabilité, je publierai en longueur sous quelques temps une explication de tous les éléments constitutifs de l’informatique embarquée à l’époque. Avec les explications données par la NASA et bien entendu les éléments techniques de faisabilité de l’époque, comparés aux éléments des technologies ayant permis de faire du temps réel, de la navigation numérique bien plus tard.Dont la navigation numérique très tardive du partenaire de la NASA pour toutes ces choses compliquées permettant de faire atterrir des engins volants : Boeing (oui, Boeing…)

    C’est un travail pédagogique un peu long, puisque entre le story telling technologique de l’année 69 à 72 de la NASA et celui des afficionados du genre et la réalité technologique de cette époque, il y a un gouffre béant.
    On y parlera « tissage de bits par des ouvrières », commandes électroniques analogiques, ordonnancement des tâches, contraintes et échelle de temps, gestion de périphériques, plein de trucs pointus qui ne sont pas sur des sites confirmationnistes tentant d’expliquer à la louche le fonctionnement de l’AGC et du PNGCS…

    Si ça intéresse.
    Sinon je range mes gaules et je retourne mater les films expérimentaux de la conquête lunaire :

  246. Apolloman said

    Concernant le croissant de Terre, je trouve que vous rendez les armes assez facilement…

    Allez, comme je suis bon joueur, je vous donne la réponse toute simple : Elle a simplement comme la Lune une face éclairée par le Soleil et une autre à l’ombre.

    La Lune ne fait pas du tout de l’ombre à la Terre (sauf en cas d’éclipse)

    Mais comme vous l’écrivez: « Au fond, c’est de peu d’importance. » (Pratique cette affirmation , lorsque l’on se trompe!)

    Alors puis je vous conseiller les excellents livres :
    « Journey to the Moon, the history of the Apollo Guidance Computer » de Eldon C. Hall ;
    « Digital Apollo Human and Machine in Spaceflight » de David A.Mindell ;
    Un peu plus complexe « The Apollo Guidance Computer Architecture and Operations » de Frank O’Brian et en dessert ;
    « How Apollo flew to the Moon » de W. David Woods ;
    Soit environ 1200 pages de saines lectures.

    Et après, effectivement revenez nous voir, je suis impatient!

    • parmelan said

      Ne vous prenez pas trop la tête avec les ordis qui fonctionnaient ou pas, ils n’ont jamais réussi à le faire fonctionner le LEM sur terre et là haut ça s’est avéré plutôt tranquille.

      Et puis ils avaient des sextants et des calepins avec les schémas d’accouplage, alors franchement les ordis je ne vois pas trop l’utilité.

      [Surtout si on ne va nulle part… — Ysengrimus]

      • Apolloman said

        « Ne vous prenez pas trop la tête avec les ordis qui fonctionnaient ou pas, ils n’ont jamais réussi à le faire fonctionner le LEM sur terre »

        —-> Ah bon ?? Drôle, pour ne pas dire hilarante, affirmation, un lien quelconque vers cette information…

        « Et puis ils avaient des sextants… »

        —-> Et alors ?? Nos forces aériennes (françaises) également : L’emploi du sextant comme instrument de navigation n’a disparu qu’en 2005, lorsque le contrat de maintien en condition opérationnelle de celui-ci n’a pas été renouvelé. Son emploi était cependant limité à une vérification du cap vrai lors des vols polaires. La navigation au sextant a elle été arrêtée en 1998 lorsque l’ensemble des C160 français ont été rénovés (FMS + HUD + GPS embarqués).

        Tiens encore plus vieux (1958) http://www.airfrancelasaga.com/fr/content/un-sextant-p%C3%A9riscopique-%C3%A0-quoi-%C3%A7a-sert-1

        Le sextant sur Apollo a joué des rôles différents dans chacun des phases de mission: en orbite autour de la Terre ou de la Lune, le sextant pouvait être utilisé pour calculer l’altitude et la position du vaisseau ; Lors du transit entre la Terre et la Lune, il pouvait être utilisé pour calculer l’attitude (orientation), la position et la vitesse de l’engin spatial. Une attitude convenable pendant le vol vers et depuis la Lune était essentielle pour les corrections de trajectoire exacte et les mises à feu du SPS pour atteindre la Lune et insérer correctement le vaisseau spatial dans l’orbite lunaire désirée.

        Les sextants mesurent la distance angulaire entre deux objets différents – généralement des étoiles distantes, bien que sur la Terre, le Soleil et la Lune peuvent également être utilisés comme aides à la navigation. Les informations dérivées des sextants peuvent être utilisées pour identifier la position sur une carte et sont d’une importance vitale quand aucun terrain n’est en vue.

        Le sextant d’Apollo n’a joué que ce rôle, travaillant avec l’AGC et fonctionnant souvent comme une aide à la navigation. Le personnel basé au sol comparait leurs résultats calculés à ceux obtenus via le sextant en tant que sauvegarde supplémentaire.
        Le sextant Apollo combinait deux dispositifs optiques distincts fonctionnant conjointement comme un sextant fonctionnel : un télescope à champ large 1x (utilisé pour identifier une constellation de cible ou une étoile unique) et un télescope 28x qui a été utilisé pour effectuer la mesure angulaire réelle). Sur la base de cette mesure, qui était extrêmement précise, l’AGC pouvait alors calculer la position du module de commande en fonction des données précédemment stockées. Au cours d’une mission entière, les constellations, les étoiles, la Terre et la Lune étaient toutes des cibles du sextant.

        • parmelan said

          Ben non pas de lien justement, j’ai épluché les archives de la NASA et je n’ai pas trouvé les vidéos des tests du LEM lunaire. Je suis preneur si jamais.

          Nous sommes bien d’accord sur les sextants.

  247. Apolloman said

    @ Parmelan

    Bonjour, vous écrivez que vous avez épluché les archives de la NASA, pourtant en cinq minutes de recherche j’ai trouver des documents et des pages web:

    https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/20030019356.pdf
    https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19700024466.pdf
    https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19740012430.pdf
    https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19720013195.pdf

    Pages générales et anniversaire:

    http://heroicrelics.org/space-ctr/lta-8/index.html
    https://www.nasa.gov/feature/50-years-ago-thermo-vacuum-testing-certifies-critical-lunar-hardware
    http://www.longislandaerospacehistory.com/Select/LM/XXX-LM-PROJECT/LM%20project/apollo%20missions/lta08/LTA-8.html
    http://www.americaspace.com/2018/01/21/fire-in-the-hole-50-years-since-apollo-5-first-lunar-module-test-flight/

    Ce fil de discussion , lequel j’avais lancé pour avoir des infos :
    http://forum.nasaspaceflight.com/index.php?topic=14781.0;all

    Des images de ces tests:

    http://www.apolloarchive.com/apollo_gallery.html

    Cliquer sur le sous menu: Early Apollo
    Puis descendre jusqu’à trouver LTA-8 vacuum chamber tests of Lunar Module Test Article (LTA)-8 in May and June of 1968

    Mais pourquoi vous faut il une/des vidéo(s)?

  248. parmelan said

    Merci pour tous ces liens hors sujet.
    Vous n’avez rien trouvé, vous ne trouverez rien et vous le savez très bien.

    • Apolloman said

      @Parmelan

      « Merci pour tous ces liens hors sujet. »

      —> les titres sont effectivement hors sujet mais si on jette un coup d’oeil DANS le documents on y trouve néanmoins des infos sur certains essais!
      Sinon à ma connaissance il n’existe pas un seul et unique document rassemblant la totalité des essais.
      Je ferais un récap complet des essais.

  249. Apolloman said

    Bonsoir Parmelan

    Je m’essaie à un récapitulatif

    Tout d’abord, Grumman fabrique 3 maquettes : M1, TM1 et M5.

    le M1 (Mockups), une maquette en bois de l’étage de remonté et du compartiment de l’équipage.
    Première maquette construite par les ingénieurs de Grumman à partir de mai 1963. Au fur et à mesure que l’étage de remonté prend forme et se modifie, la maquette évolue. Avec l’ajout de réservoirs de carburant, d’un moteur, d’une baie d’équipement, des antennes et autres équipements, elle devient le modèle M1. Exposé dans le hall du Plant 5 de Bethpage, il est proposé aux équipes de la NASA à Houston le 16 septembre 1963 et approuvé avec quelques changements (hublots triangulaire, position debout des astronautes).

    le TM1 (Test Model), une maquette complète en bois:
    Présenté 6 mois après lors de la revue du 24-26 mars 1964, le TM1 est aussi une maquette en bois représentant le LM en entier. L’attention est alors portée sur l’intèrieur du cockpit. De nombreux aménagement sont alors proposés en vue de la construction d’une maquette en métal correspondant au modèle de vol final

    le M5, un modèle détaillé en métal du LM entier :
    La revue d’aptitude la plus importante a lieu en octobre 1964 avec la présentation du modèle M5, une maquette très détaillée du LM en métal, comprenant quelques équipements de vol dans le cockpit.

    Ensuite les LTA

    Six Lunar Test Articles (LTA) forment l’épine dorsale du programme de test au sol. Bethpage expédie le LTA-2 à Huntsville pour des essais de vibration pour voir s’il peut résister aux pressions d’un lancement, et le LTA-10 à Tulsa, pour voir sa compatibilité avec l’adaptateur de l’étage S-IVb. Le LTA-1 est un engin spatial « House/maison », utilisé pour résoudre les problèmes pendant la fabrication, l’assemblage et la vérification des modèles de vol. Trois autres LTA sont en construction : LTA-8 pour les tests thermiques et sous vide à Houston et les LTA 3 et 5 pour les secousses structurelles combinées, les vibrations et les mise à feu du moteur de remonté.
    Le LTA 7 est pour des tests d’environnement associé à un CSM dans le SES.

    Différents PDF des DIFFERENTS tests que j’ai pu trouver :

    Test acoustique : https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19680012477.pdf
    Test d’évaluation des plumes d’échappement des moteurs RCS du module lunaire dans le laboratoire d’environnement spatial : https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19700024908.pdf
    Torch test material evaluation : https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19700024668.pdf
    LUNAR EXCURSION MODULE PROPULSION SYSTEMS VALVE ACTUATING TESTS : https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19680015636.pdf
    APOLLO LUNAR MODULE REACTION CONTROL SUBSYSTEM TEST : https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19700026584.pdf

    Un modèle de vol complet ne pouvait être testé sur Terre, il se serait « effondré  » sur sa propre masse, puisque c’est un engin totalement destiné au vide spatial. A ce que j’avais compris :
    On testaient les éléments un à un (chez les sous-traitants qui les fabriqués), puis Grumman les intégraient ensembles pour des tests de compatibilité et ainsi de suite pour terminer sur une version finale qui ne restait plus qu’à reproduire (en parallèle et quasiment en live) dans la chaine de production.

  250. parmelan said

    Merci une nouvelle fois pour ces précisions, cette fois très intéressantes.
    J’aime beaucoup le remake de Pinocchio ou nous serions passés en 5 ans du stade de la maquette en bois à un engin qui aurait fonctionné à la perfection.

    En revanche le concept du « on ne peut pas tester sur Terre on verra sur place » n’est pas sérieux et puis cela ne colle pas avec votre démarche qui tend à prouver que tout a été minutieusement prévu.

    Enfin Le LEM qui s’effondre sur sa propre masse, c’est de la science fiction.

  251. Apolloman said

    « J’aime beaucoup le remake de Pinocchio ou nous serions passés en 5 ans du stade de la maquette en bois à un engin qui aurait fonctionné à la perfection.  »

    —-> Les ingénieurs et techniciens de l’époque n’étaient pas au 35h/semaine mais plutôt au 70/80h /semaine. Multiplier le par le nombre de personne rien que sur le projet du LM et vous verrez que ce nombre « se chiffre » en millions d’heures de travail (on peut faire pas mal de chose avec ce constat)
    Puis à la perfection, à la perfection c’est vous qui avancez cette affirmation (non fondée) savez vous le nombre de pannes qu’il y a eu sur tout les vols utilisant un LM (et provenant du LM en question)… J’en doute fort ??

    « En revanche le concept du « on ne peut pas tester sur Terre on verra sur place » n’est pas sérieux et puis cela ne colle pas avec votre démarche qui tend à prouver que tout a été minutieusement prévu »

    —-> N’ai je pas écris : On testaient les éléments un à un (chez les sous-traitants qui les fabriqués), puis Grumman les intégraient ensembles pour des tests de compatibilité et ainsi de suite pour terminer sur une version finale qui ne restait plus qu’à reproduire (en parallèle et quasiment en live) dans la chaine de production. Et puis des essais sur Terre (dans un environnement spatial simulé) c’est pour voir où cela merde et le fixer! Au final, pourquoi l’ensemble ne fonctionnerait il pas une fois là haut ??

    Par exemple : c’est comme cela que les techniciens de Grumman ont découvert de la corrosion sous contrainte sur certains éléments et qu’ils ont du remplacer avec des pièces usinées dans un nouvel alliage, que à cause d’une erreur de calcul les pieds du LM en se receptionnant mal à l’atterrisage, cassaient.

    Pour rappel il y a eu, avant Apollo 10 et son essai autour de la Lune (LM-4), Apollo 9 et son vol test du LM-3 en orbite terrestre, il y a eu Apollo 5 avec le LM-1 essai des 2 moteurs (de descente et de remontée)

    Si vous voulez plus de détails, et je vous conseille de lire les livres suivants : « Moon Lander: How We Developed the Apollo Lunar Module » de Thomas J. Kelly (le papa du LM) puis le livre « Building Moonships: The Grumman Lunar Module » de Joshua Stoff

    Une vidéo avec Tom Kelly : https://www.youtube.com/watch?v=ikYHsXF_k0Q
    Une autre : https://www.youtube.com/watch?v=vjDdu7WzjQw

    « Enfin Le LEM qui s’effondre sur sa propre masse, c’est de la science fiction. »

    —> Non c’est une réalité, il était tellement léger qu’il ne pouvait se soutenir qu’avec une « aide extèrieure »



    a09_r_c_o_TPMBK (LM-3 construction, verso hand-annotated, no. 670800)

    • parmelan said

      Apolloman, merci un nouvelle fois pour ces photos passionnantes de la construction du LEM. Force est de constater que tout miracle a ses limites et qu’ils n’ont pas réussi à faire entrer les différentes pièces du LEM en lévitation pour les assembler. L’engin est d’ailleurs exposé au National Air and Space Museum depuis cinquante ans sans «aide extérieure» visible. Sous-entendriez-vous que le divin jouerait son rôle dans cette conquête miraculeuse? Cela me semble tout à fait pertinent pour un engin qui s’écroulerait sous sa propre masse, comment pourrait-il encaisser les quelques 4g au décollage de la fusée sans une intervention divine.

      • Apolloman said

        « L’engin est d’ailleurs exposé au National Air and Space Museum depuis cinquante ans sans «aide extérieure» visible. Sous-entendriez-vous que le divin jouerait son rôle dans cette conquête miraculeuse? »

        —> Bien tenté mais les engins exposés sont justement les LTA (les LM des tests qui sont fabriqués exprès pour)

        Exemple : En 1970, l’ étage de descente du LTA 8 associé à l’ étage de monté du LM 2 resté exposé quelques mois à Osaka au japon. De retour au MSC, le LTA 8 complet est mis en exposition sur le centre où il se trouve toujours.

        Seul un exemplaire de vol est exposé au KSC dans le Apollo Saturn 5 Center, c’est le LM9 qui fut retiré de la chaine des vols et devinez quoi ???

        « Cela me semble tout à fait pertinent pour un engin qui s’écroulerait sous sa propre masse, comment pourrait-il encaisser les quelques 4g au décollage de la fusée sans une intervention divine.  »

        —-> Et bien, il était également « suspendu » fixé juste au dessus du réservoir du SIVB (sans y reposer dessus)!


  252. Yovan said

    Les documentations en ligne du MIT sur l’AGC sont à mourir de rire. Quant au musée qui montre les mémoires à corde, les spécialistes des matériels et systèmes embarqués temps réel sont eux aussi morts de rire. Mais bon, ai-je le courage de venir faire la démonstration de cette farce technologique pour juste avoir droit à des tonnes de liens de bouquins et autres spécialistes du story telling qui vont à la soupe pour cautionner cette mascarade ?

    C’est à se demander.

    • Apolloman said

      Bonjour,
      Vu le style d’écriture et les propos tenus, je t’ai enfin reconnu « Hunchbacked », pardon je voulais écrire « Imposture lune » ! Non, « Pascal Xavier » !! Non… Zut « Yovan »
      Tu as en eu marre de te faire moucher sur YouTube?
      Tu passes sur les blogs maintenant?

      As tu lus ces bouquins?
      Pour rappel:

      « Journey to the Moon, the history of the Apollo Guidance Computer » de Eldon C. Hall ;
      « Digital Apollo Human and Machine in Spaceflight » de David A.Mindell ;
      Un peu plus complexe « The Apollo Guidance Computer Architecture and Operations » de Frank O’Brian et en dessert ;
      « How Apollo flew to the Moon » de W. David Woods

      Si oui, tu peux faire TA démonstration de cette farce technologique! Tu ne crains rien.

      Sinon, tu vas encore tendre un bâton pour te faire battre!

      Allez A+

      [Messieurs, évitez la dérive ad hominem, sinon, je caviarde. — Ysengrimus]

      • Yovan said

        Grand paranoïa.
        C’est affligeant.
        Je ne permets pas le tutoiement, on ne se connait pas.
        Merci de revenir un peu sur Terre, si je puis dire.
        Je ne suis pas celui que vous croyez que je suis : j’ai déjà renvoyé vers des articles que j’ai écrits, j’ai autre chose à faire que de commenter sur des youtubes.

        [Question hors-sujet des recherches d’identités réglée. On évitera collectivement d’y revenir. — Ysengrimus]

        Il y a matière oui, à démontrer la farce technologique de ce calculateur (l’AGC) « unique en son genre », parce que conçu et fabriqué en 1962 à l’aube des circuits intégrés. Sans disque, sans lecteur de carte ou de bandes, sans programmation possible aussi puisque programmé en dur, bit par bit par des femmes qui tissent le code des programmes installés ad vitam…

        Les ouvrages venant confirmer la techno informatique Apollo sont exactement les mêmes que ceux qui viennent confirmer l’ingénierie spatiale Apollo : ils expliquent tous, que malgré tout, même si ça paraît incroyable, ils l’ont fait et « c’était possible ». Ce qui veut dire qu’en réalité il n’y a pas lieu de discuter ni douter puisque vous avec des ouvrages de référence pour nous expliquer que nous sommes juste des imbéciles illuminés.

        Je vais parler de l’architecture matérielle et logicielle de l’AGC, mais pas pour vous convaincre, restons raisonnables : pour faire comprendre ce que cette technologie « oubliée » était capable de faire. Ou pas.

      • Thomas Kundera said

        @Yovan: Je te renvoie à ma réponse au sujet de l’AGC, y’a déjà quelques mois.
        Tu n’y connaissais rien à l’époque. As-tu progressé?
        Je t’avais démontré que l’AGC marchait comme l’indiquait les plans, que le code pouvait y tourner et servir pour se poser sur la Lune.

        À l’époque, tu n’avais rien eu à répondre…

  253. Yovan said

    Bon pour le croissant de Terre, nous avons quelques explications données par le blog du Monde autour du ciel, qui indique bien qu’on ne peut pas avoir de véritable « clair de Terre » puisque la Lune expose en permanence la même face à la Terre :

    « Il ne s’agit pas à proprement parler d’un lever de Terre puisque, la lune présentant toujours la même face à notre planète, celle-ci reste toujours sensiblement à la même place dans le ciel pour un point donné de la surface sélène – il y a juste un petit mouvement de balancier provoqué par la libration lunaire. Imaginez le spectacle pour un (futur ?) résident de la face lunaire visible : la Terre sera toujours là, sensiblement au même endroit de sa voûte céleste, il verra défiler ses continents au rythme de sa rotation et s’ébattre ses masses nuageuses. »

    http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2015/12/19/spectaculaire-image-de-la-terre-vue-de-la-lune/

    Oui, on essaye d’imaginer que sur la Lune, on voit toujours la Terre de la même manière, effectivement. Pas comme avec la photo d’Apollo 16 ou ce croissant n’a aucune explication astronomique.
    Remarquons que sur la photo d’Apollo 8 il y a une ombre partielle, mais qui couvre le bas de l’astre terrestre. Pas le haut. Et pas de croissant. En réalité il ne peut pas y avoir de croissant de terre depuis la Lune.

    Ce qui est logique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Phase_lunaire

    « Puisque la Lune se déplace en orbite autour de la Terre, les phases lunaires changent d’une journée à l’autre, complétant un cycle au bout d’une lunaison, d’une durée d’environ 29,5 jours. La Lune présentant toujours la même face envers la Terre et son orbite étant peu inclinée, les phases lunaires présentent à peu près toujours les mêmes parties de la Lune d’un cycle à l’autre. »

    Voilà, voilà.
    Reste donc à expliquer comment depuis la Lune, sur la photo prise près du LEM on a un croissant de terre qui n’a aucun sens vu depuis la Lune…

    Je crois que ça va être difficile cette fois-ci. Mais je suis curieux. Les gens qui ont décidé de croire en quelque chose à tout prix sont capables d’aller très loin pour démontrer que leur croyance est juste.

    • robin19801984 said

      [Oui, on essaye d’imaginer que sur la Lune, on voit toujours la Terre de la même manière, effectivement. Pas comme avec la photo d’Apollo 16 ou ce croissant n’a aucune explication astronomique.]

      Non, je crains que vous n’ayez mal compris les liens que vous fournissez : on ne verrait pas la Terre de la même manière, mais à la même position dans le ciel. Dit autrement, il n’y aurait pas de mouvement apparent de la Terre dans le ciel vu de la Lune, alors qu’on peut assister depuis la Terre à des « levers de Lune ».

      En revanche, les croissants de Terre visibles depuis la Lune sont parfaitement possibles, et dépendent simplement de la direction des rayons du Soleil par rapport à la position relative de la Terre et de la Lune. Le fait que la Lune présente toujours la même face à la Terre n’empêche pas ce phénomène, un simple schéma devrait vous en convaincre.

      [Remarquons que sur la photo d’Apollo 8 il y a une ombre partielle, mais qui couvre le bas de l’astre terrestre. Pas le haut. Et pas de croissant.]

      De fait, il s’agit presque d’un demi croissant, un quartier de Terre si vous voulez.

  254. Yovan said

    Vous êtes conscient de raconter n’importe quoi ou bien c’est naturel?

    [Accompagner ce genre de commentaire de développements de contenu circonstanciés sinon je vais devoir caviarder. Ce fil de la lune est longuet. Restons concentrés sur le contenu. Je ne déplore pas cette remarque. Je regrette simplement sa lancinante solitude conceptuelle et factuelle. — Ysengrimus]

    • Mouflet said

      C’est bel et bien le Canada qui est pas conscient de raconter n’importe quoi au naturel…

      LE CANADA EST DANS LA LUNE

      C’est sensé être pour dans cinq à sept ans maintenant… et ça parle pas trop trop de missions habitées, au demeurant.

      • parmelan said

        @Apolloman,
        Heureusement que le LEM était attaché et calé dans la fusée! Tout comme les portiques utilisés lors de l’assemblage, je ne pense pas que les ergots que vous avez entouré en rouge servent à régler votre « problème gravitationnel », d’ailleurs je serais curieux de connaître la théorie du détricotage de tout ce bazar in situ. Le seul « vrai » LEM visible, incapable de tenir debout, est donc exposé de telle sorte à ce que l’on ne puisse pas l’approcher ou fantasmer de le voir voler? En revanche les versions de test volent… accrochées à une balançoire! Vous m’avez définitivement convaincu et j’ai fait le tour de la question.

        @Mouflet,
        Maintenant que tout le monde est aux 35 heures/semaine, forcement les délais s’allongent. Depuis que le programme Constellation de Bush a capoté plus personne ne parle d’utiliser les technos Apollo, c’est bizarre elles ont pourtant si bien fonctionné. Ils décrochent le LEM du musée, passent un coup de fil à Elon et zou. Comprends pas!

  255. Yovan said

    Pour mes histoires de « croissants de Terre vus depuis la Lune », je continue à chercher à comprendre. Malgré le fait qu’on puisse m’expliquer ici bas que tout ça est très simple, parfaitement explicable, avec un « simple schéma », il n’en reste pas moins que selon des sites d’astronomie, il n’est pas du tout simple d’expliquer comment on voit la Terre depuis la Lune (et comment fonctionnent les levers de Terre).

    Par exemple, sur la taille de la Terre vue depuis la Lune, les objectifs ne peuvent pas expliquer une taille de Terre équivalente à celle de la Lune vue depuis la Terre. La Terre vue depuis la Lune est 4 fois plus grosse que la Lune vue depuis la Terre :

    « The Earth as seen from the Moon is about 2 degrees in angular width (about 4 times the apparent diameter of the Moon and Sun as seen from Earth).
    « environ 4 fois le diamètre apparent de la lune et du soleil vu de la terre »

    Ce qui est bien le cas avec la sonde LRO : https://eoimages.gsfc.nasa.gov/images/imagerecords/87000/87233/earthriselunarlimb_lro.jpg

    https://www.airspacemag.com/daily-planet/earth-rising-180951474/#FqAsVE8QZmv0acyj.99

    « the Earth will sometimes appear in the sky and sometimes be hidden below the Moon’s horizon – in other words, an observer along this line of longitude will see an Earthrise and an Earthset. The longitudinal libration is about 8 degrees, so the observer on the lunar limb would see the Earth slowly rise above the horizon and clear it by its apparent diameter, then slowly sink below the horizon by the same amount. That Earthrise will be slow indeed – it will take a couple of days for the full disk of the Earth to rise above the horizon. This cycle would repeat on a monthly timescale, as the Moon completes one revolution around the Earth. »

    « (…) la Terre apparaîtra parfois dans le ciel et sera parfois cachée sous l’horizon de la Lune – en d’autres termes, un observateur longeant cette ligne de longitude verra un lever de terre et un coucher de lune. La libration longitudinale est d’environ 8 degrés, de sorte que l’observateur sur la branche lunaire verrait la Terre s’élever lentement au-dessus de l’horizon et la dégager de son diamètre apparent, puis couler lentement sous l’horizon de la même quantité. Ce levre de lune sera lent en effet – il faudra quelques jours pour que le disque entier de la Terre se lève au-dessus de l’horizon. Ce cycle se répète sur une échelle de temps mensuelle, alors que la Lune effectue une révolution autour de la Terre. »

    Pour ce qui est des images de levers de Terre, la Nasa renvoie à peu près toujours toujours le même genre de photos avec les sondes modernes (depuis 2009), mais parfois très étranges avec les missions Apollo : on y trouve des quartiers de Terre de la taille de la Lune vue depuis la Terre avec la partie supérieure occultée ou la partie inférieure (!)) et au lieu d’avoir la Terre d’une taille 4 fois plus grande, avec la partie inférieure occultée, on a une Terre de la taille de la Lune avec la partie inférieure éclairée en croissant bas. Ou haut…

    Celle-ci est amusante, déclarée prise par Apollo 15 depuis la Lune : https://history.nasa.gov/afj/ap15fj/photos/o/as15-97-13268.jpg
    Et celle-là sur la même mission…

    A comparer avec cet autre « croissant de Terre » pris par Apollo 16 (que j’ai déjà publié) mais que je remets en dessous pour comparaison :

    https://www.google.fr/search?rlz=1C5CHFA_enFR735FR737&biw=1418&bih=749&tbm=isch&sa=1&ei=DF2rW5PVAYbGaZ_pqpAB&q=earthrise+from+moon+site%3Anasa.gov&oq=earthrise+from+moon+site%3Anasa.gov&gs_l=img.3…558517.564073.0.564299.9.9.0.0.0.0.109.627.8j1.9.0….0…1c.1.64.img..1.0.0….0.jfdOO60aVT0#imgrc=5uKI8ikOhJrChM:

    • robin19801984 said

      Comment faites-vous pour déterminer que la Terre qu’on aperçoit sur les photos a la même taille apparente (vous parlez de taille « équivalente ») que la Lune observée depuis la Terre ? En l’absence d’informations sur l’objectif de l’appareil et la position de celui-ci, cela me semble difficile. Par ailleurs, en quoi le fait que le croissant apparaisse « bas » pour certaines missions et « haut » pour d’autres pose problème ?

      Une dernière chose : lors d’un commentaire précédent vous sembliez penser que les croissants de Lune étaient causés par l’ombre de la Terre, est-ce toujours le cas ? Parce que c’est faux.

      • Yovan said

        Non, je demandais comment le croissant se formait et suggérait une « ombre » (il y a des éclipses de Terre vues de la Lune). Parce que je ne comprenais pas le phénomène, voyez-vous…

        Pourquoi et comment des croissants de Terre aussi fin sont visibles depuis le sol Lunaire, sachant que les explications astronomiques ne parlent pas de ces phénomènes mais expliquent bien des levers de Terre (que l’on peut voir en photo pris par des sondes).

        Le problème n’est pas qu’une partie de la Terre puisse être occultée par moments. Mais qu’il y ait des croissants. Comme la Lune vue depuis la Terre.

        Lisez l’article que j’ai posté au dessus de votre commentaire.

        « (…) la Terre apparaîtra parfois dans le ciel et sera parfois cachée sous l’horizon de la Lune – en d’autres termes, un observateur longeant cette ligne de longitude verra un lever de terre et un coucher de lune. La libration longitudinale est d’environ 8 degrés, de sorte que l’observateur sur la branche lunaire verrait la Terre s’élever lentement au-dessus de l’horizon et la dégager de son diamètre apparent, puis couler lentement sous l’horizon de la même quantité. Ce lever de lune sera lent en effet – il faudra quelques jours pour que le disque entier de la Terre se lève au-dessus de l’horizon. Ce cycle se répète sur une échelle de temps mensuelle, alors que la Lune effectue une révolution autour de la Terre. »

        La Terre a une taille 4 fois plus importante vue de la Lune que l’inverse.

        « The Earth as seen from the Moon is about 2 degrees in angular width (about 4 times the apparent diameter of the Moon and Sun as seen from Earth).

        « environ 4 fois le diamètre apparent de la lune et du soleil vu de la terre »

        Et les histoires d’objectifs n’ont rien à voir là dedans. Le diamètre apparent. C’est un fait astronomique et les sondes modernes photographient toutes la Terre 4 fois plus grosses vue depuis la Lune. Pour l’objectif, il y a un élément au premier plan de la photo (une cabane en tôle censée être un vaisseau spatial qui a aluni, le Lem en carton) et derrière, très lointain, le croissant éclairé d’un astre (de la taille de la Lune vue depuis la Terre). En bas le croissant. Puis dans une autre, c’est un croissant, en haut. Astronomiquement ça s’explique comment vu que vous semblez super expert en astronomie ? Je n’ai pas réponse à tout, mais cette histoire de croissant de Terre est bien plus complexe à démontrer que vous ne semblez le penser. Il n’ y a aucune photo, hors les missions Apollo, qui montre une Terre petite comme la Lune vue depuis la Terre et en croissant. Si vous réfléchissez à comment la lumière du soleil sur Terre peut-être « occultée » depuis la Lune, pourquoi et comment cette « occultation » fonctionne (différemment des quartiers lunaires vus depuis la Terre), l’explication sur les croissants hauts et bas de la Terre me semble très aléatoire. Pour ne pas dire « occulte ».

        Mais donc, en fait, je ne demande qu’une chose : une explication rationnelle et dans le cas d’espèce : astronomique.
        Personne n’est en mesure de la donner visiblement.

        Je ferme donc cette histoire de croissants de Lune sur ces photos d’Apollo 14 ou 15 ou 16 (aucune importance pour le numéro vu que ce sont toutes des missions lunaires extraordinaires, qui posent des engins pilotés par des machines extraordinaires que même en 2015 l’agence spatiale européenne n’arrive pas à reproduire.

        On est battu à plate couture sur plein de terrains : l’Amérique a conquis surtout les esprits en 1969, plus que la Lune…

      • robin19801984 said

        [Parce que je ne comprenais pas le phénomène, voyez-vous…]

        Effectivement, ça me semble être le cas, soit dit sans méchanceté aucune. Les croissants de Terre ou de Lune sont causés simplement par la lumière du Soleil qui frappe l’astre, qu’on peut sans trop de problème assimiler à une sphère. Si vous éclairez une sphère avec des rayons parallèles, en fonction de l’angle avec lequel vous l’observerez vous reproduirez sans peine ces croissants, il n’y a rien de problématique là-dedans, à mon sens.

        [sachant que les explications astronomiques ne parlent pas de ces phénomènes mais expliquent bien des levers de Terre]

        Effectivement, ces explications astronomiques que vous avez fournies à propos des levers de Terre ne traitent pas des croissants de Terre, mais il n’y a rien d’étonnant là-dedans, non ? Vous pourrez très bien trouver des explications de levers de Lune qui ne traitent pas des croissants de Lune, ça ne veut pas dire que le phénomène n’existe pas. Et dans les faits, il est tout à fait logique d’observer des croissants de Terre ; dit autrement, depuis la Lune la Terre ne peut pas rester « pleine » tout le temps, ça c’est impossible. Il existe donc des croissants.

        [pourquoi et comment cette « occultation » fonctionne (différemment des quartiers lunaires vus depuis la Terre)]

        Il n’y aucune différence dans les deux phénomènes, tout simplement.

        Enfin, je me permets de revenir sur le point qui vous pose le plus problème, à savoir le diamètre apparent de la Terre sur ces images. Je suis navré, mais lorsque vous dites que mes « histoires d’objectif » n’ont rien à voir là-dedans, vous vous trompez lourdement. Si vous vous teniez sur le sol de la Lune, vous pourriez effectivement très facilement comparer le diamètre apparent de la Terre avec ce que vous observeriez depuis chez vous, et conclure quand à la différence de diamètre apparent ; il suffirait simplement de vérifier par exemple que votre pouce à bras tendu n’est pas suffisant pour masquer la Terre. En revanche, sur une photo à propos de laquelle vous ne fournissez aucune indication quant à son objectif et son point de vue, je ne vois pas comment vous pouvez conclure à une contradiction. En fait, je pense que vous concluez d’emblée à une contradiction parce que vous cherchez une contradiction, ce qui est problématique.

        De fait, vous trouverez aisément sur internet de multiples photos de la Lune prises depuis la Terre et pour lesquelles le diamètre apparent de la première semble beaucoup plus important qu’attendu : il suffit pour cela de mettre la lune en perspective avec un autre objet relativement lointain au premier plan. En guise d’exemple, cette galerie de photos prises lors de la dernière grande éclipse de Lune : https://www.midilibre.fr/2018/07/28/le-tour-du-monde-en-60-images-de-lincroyable-eclipse-de-lune,4665348.php

        Cela vous convainc-t-il ?

  256. Apolloman said

    « pour mes histoires de « croissants de Terre vus depuis la Lune », je continue à chercher à comprendre.

    Ce qui est bien le cas avec la sonde LRO : https://eoimages.gsfc.nasa.gov/images/imagerecords/87000/87233/earthriselunarlimb_lro.jpg »

    —-> sauf que pour la cas de l’image prise par LRO, c’est une image composite !

    This image was composed from a series of images taken Oct. 12, when LRO was about 83 miles (134 kilometers) above the moon’s farside crater Compton. Capturing an image of the Earth and moon with LRO’s Lunar Reconnaissance Orbiter Camera (LROC) instrument is a complicated task. First the spacecraft must be rolled to the side (in this case 67 degrees), then the spacecraft slews with the direction of travel to maximize the width of the lunar horizon in LROC’s Narrow Angle Camera image. All this takes place while LRO is traveling faster than 3,580 miles per hour (over 1,600 meters per second) relative to the lunar surface below the spacecraft!

    The high-resolution Narrow Angle Camera (NAC) on LRO takes black-and-white images, while the lower resolution Wide Angle Camera (WAC) takes color images, so you might wonder how we got a high-resolution picture of the Earth in color. Since the spacecraft, Earth, and moon are all in motion, we had to do some special processing to create an image that represents the view of the Earth and moon at one particular time. The final Earth image contains both WAC and NAC information. WAC provides the color, and the NAC provides high-resolution detail

    Pour faire simple, aujourd’hui c’est plusieurs caméras qui composent 1 image, à l’époque d’Apollo c’était avec un Hasselblad grand angle ou avec téléobjectif
    De plus l’image d’Apollo 15 n’est pas censé montrer un croissant de Terre (il y est tant mieux pour l’esthétique) puisque Worden prenez des photos de la surface (rechercher le n° de la photo tirée d’une série de clichés 13266-70 sur la carte en lien ci dessous)

    « A comparer avec cet autre « croissant de Terre » pris par Apollo 16 (que j’ai déjà publié) mais… »

    —-> Déjà c’est Apollo 14 (mais bon on est pas à cela près)

    Et puis utiliser donc Stellarium (je vous apprendrez à vous en servir le cas échéant) et vous verrez que la Terre, à la bonne date, se trouve bien dans cette postition !
    La preuve par l’image

  257. Yovan said

    Tout ce que devriez savoir sur les ordinateurs et les système embarqués des missions Apollo sans avoir jamais osé le demander… (1/N)

    Selon les archives officielles mises en ligne par la Nasa, les ordinateurs et systèmes embarqués des missions Apollo ont commencé à être conçus vers 1962-1963.

    https://history.nasa.gov/computers/Ch2-6.html

    Côté logiciel, le MIT développe un langage de plus haut niveau que l’assembleur, « plus lent mais qui permettait de faire la même chose en prenant moins de place ».

    Ca leur a permis de définir « 128 pseudo-instructions au lieu des 11 instructions de l’assembleur de l’époque… »
    « Tout ça accélère la vitesse et la précision pour la programmation. »
    Extrait :
    « Pour Apollo, le MIT a développé un langage spécial d’ordre supérieur qui traduisait les programmes en une série de liens de sous-programmes, qui étaient interprétés au moment de l’exécution. C’était plus lent qu’un programme de langage d’assemblage comparable, mais la langue nécessitait moins d’espace de stockage pour effectuer le même travail. L’instruction moyenne nécessitait deux cycles de machine – environ 24 millisecondes – pour s’exécuter.
    L’interprèteur a trouvé un emplacement de départ en mémoire, a récupéré les données à cet endroit et a interprété les données comme s’il s’agissait d’une instruction. Au lieu d’avoir seulement les 11 instructions disponibles dans l’assembleur, jusqu’à 128 instructions ont été définies. Plus grand était le nombre d’instructions de l’interprèteur gérait, plus cela signifiait qu’il n’était pas nécessaire de décomposer les équations de manière excessive. Cela a augmenté la vitesse et la précision du codage.
    »
    Ah bon…?

    Il n’y a pas d’ordinateur AGC qui tourne au sol mais des simulations. Vous comprendrez pourquoi quand vous aurez compris la technologie matérielle qui supporte cette informatique unique en son genre :

    Suite :
    «Il ne pouvait y avoir de véritable certification du logiciel Apollo car il était impossible de simuler les conditions réelles de fonctionnement du logiciel, telles qu’en zéro-G. Le besoin de fiabilité a motivé un programme d’essais exhaustif consistant en des simulations pouvant être réalisées avant le vol. Trois systèmes de simulation étaient disponibles à des fins de vérification: laboratoires de test entièrement numériques, hybrides et système. Des simulations entièrement numériques ont été effectuées sur les Honeywell 1800 et IBM 360 utilisés pour le développement de logiciels. Leur taux d’exécution était de 10% du temps réel.
    Les techniciens ont effectué des simulations hybrides dans un laboratoire qui contenait une CAG réelle avec un simulateur de corde de base (car la corde de base ne serait fabriquée qu’après la vérification du programme) et une DSKY réelle. De plus, un ordinateur analogique Beckman attaché et diverses interfaces simulaient les réponses des vaisseaux spatiaux aux commandes de l’ordinateur. Une autre vérification ad hoc a eu lieu dans les formateurs de mission situés à Houston et à Cap Canaveral, qui exécuteraient les programmes publiés dans leurs simulateurs d’interprétation. »

    Imaginez un peu que le code AGC ne peut pas être testé, et qu’il faut donc le simuler sur des très gros ordinateurs avec des simulateurs de mémoire à corde (cette technologie matérielle a été inventé seulement pour Apollo) et des simulation des réactions des vaisseaux spatiaux. Impressionnant.

     
    « Les simulations ont suivi des tests unitaires individuels et des tests intégrés de portions du logiciel. Au début, le MIT a laissé ces tests aux programmeurs de manière informelle. Au début, il était très difficile de faire en sorte que le laboratoire d’instrumentation fournisse des plans de test à la NASA. La nécessité d’une validation formelle a augmenté avec la taille du logiciel. Les programmes de 2 000 instructions ont nécessité entre 50 et 100 tests pour être complètement débogués, et les chargements de missions de taille normale ont pris de 1 000 à 1 200 passages.

    La NASA a exercé une certaine pression sur le MIT pour qu’il soit plus cohérent dans les tests, et a finalement adopté une structure de test à quatre niveaux largement basée sur la vérification du centre de contrôle de la mission Gemini développé par IBM en 1964. le programme de fabrication des cordes ne dépend que des simulations numériques. Raytheon a effectué les tests hybrides et système après avoir eu la bande de libération à la main. À cette époque, le MIT aurait publié un document de vérification du programme AGC à la NASA. Outre l’aide d’IBM, la NASA a également fait participer TRW au développement de plans de test. Avoir un groupe externe qui travaille sur la vérification est un principe de génie logiciel, car il est moins probable que le logiciel réussisse rapidement et évite les erreurs génériques. »

    Pour le côté matériel, avant d’expliquer exactement l’architecture des calculateurs embarqués des missions lunaires,
    voilà ce que disait l’un des principaux ingénieurs qui a travaillé à l’époque sur le calculateur AGC Ramón L. Alonso.

    Cliquer pour accéder à g233_alonso_p.pdf

    Le Core-Rope AGC
    « J’ai d’abord appris l’existence du Core-Rope à partir d’un article électronique qui décrivait une mémoire en lecture seule utilisant un seul transformateur magnétique non linéaire par mot. Les Uns étaient des fils qui traversaient le cœur, tandis que les Zéros étaient des fils qui contournaient le noyau. Les noyaux étaient des rubans de molybdène enroulés sur une bobine de céramique. Parce qu’ils étaient non linéaires, avec une boucle d’hystérésis bien définie, la sélection du cœur pouvait être effectuée en inhibant tous les noyaux sauf un, puis en pulsant tous les noyaux simultanément. Les noyaux inhibés étaient polarisés de telle sorte qu’un très faible signal couplé aux enroulements de bits, tandis que le noyau non inhibé passait par un changement de flux relativement important. L’avantage de ce schéma était que n paires de lignes de polarisation permettaient d’inhiber les noyaux 2n. La seule alternative à ce type de mémoire aurait été une mémoire centrale coïncidente, qui aurait été beaucoup plus grande, et nécessitant la restauration de ce qui était lu, et donc susceptible de perdre des informations. »

    Il continue d’expliquer :

    « Comme c’était le cas, la configuration finale de l’AGC contenait quelque 72 Ko d’octets de ROM et 2 Ko d’octets de mémoire vive coïncidente, pour utiliser un langage moderne. Les avantages étaient évidents: faible (relativement) puissance, pas de mise en veille, pas de perte de bits à cause d’accidents électriques. Un inconvénient était que c’était relativement difficile à construire, et pire encore, aux yeux des développeurs de logiciels (du moins au début), c’était qu’il fallait avoir le programme final avant de le construire. En fait, le programme a dû être gelé plusieurs mois avant d’être utilisé pour la vérification finale de l’engin spatial.
    Inutile de dire que les ordinateurs basés sur ROM ne sont pas une architecture grand public de nos jours, même pas pour les noyaux de système d’exploitation. Cependant, pour Apollo, les inconvénients se sont révélés être des avantages majeurs à long terme, car une fois que les développeurs S / W ont compris qu’ils ne pouvaient pas se rendre à la dernière minute pour charger leur dernière version. , ils ont été obligés de tout geler au début, ce qui a donné aux réviseurs de code et aux testeurs un code stable pendant suffisamment de temps pour faire du bon travail. »

    Ce pur délire informatique qui consiste à créer une machine qui contient les programmes « en dur » c’est à dire que chaque 0 et chaque 1 est un fil tissé, signifie qu’aucun programme ne peut être lancé sur la machine au sol. Mais mieux : les programmes une fois « installés » ne sont jamais modifiables. Il faudrait refaire tout le tissage de fils pour changer simplement quelques 0 ou 1…

    D’autres explications sur les accès mémoire :

    « Accès direct à la mémoire
    Je me souviens que la question de savoir comment transférer les données de l’IMU, des angles et des accéléromètres dans l’AGC était un sujet brûlant pendant un certain temps. Un ordinateur conventionnel à usage général, que nous pensions être ce que nous concevions, invoquerait des sous-routines qui utiliseraient à leur tour une sorte de matériel spécial. Hal Laning n’aimait pas l’idée d’interrompre le flux de calcul pour aller chercher les données nécessaires, à cause des nombreux cycles de mémoire qu’il nécessiterait, et lui et moi, au moment où nous avons inventé l’ordinateur pour Mars, (avec beaucoup d’autres) a obtenu un brevet pour ce que l’on appelle aujourd’hui l’accès direct à la mémoire.
    Nous avons identifié certains registres de la mémoire effaçable (RAM) (qui était une mémoire principale commune coïncidente dans l’AGC) comme lieux à parcourir lorsque vous vouliez vous référer à un angle ou une vitesse spécifique. Les incréments d’angle et de vitesse étaient des impulsions entrées dans l’AGC via des circuits spéciaux qui permettaient :

    L’enregistrement de l’état de l’accumulateur
    L’incrémentation (ou décrémentation) de la valeur dans des adresses RAM spécifiques.
    De restaurer l’état de l’accumulateur.

    La différence entre ce schéma et une interruption régulière réside dans le fait que dans ce dernier cas, vous devez enregistrer l’état du compteur de programme et des autres registres CPU, puis invoquer un sous-programme d’interruption, puis restaurer l’état d’origine du processeur. Dans le système AGC, le flux régulier de programmes n’a pas à se préoccuper de la manière dont les quantités arrivent à ces registres, et leur dernière valeur peut être comptée (sans jeu de mots) pour être présente quel que soit le programme.

    Ce système a été un réel succès, à tel point que la division des systèmes fédéraux d’IBM, au moment où elle s’est disputée avec le Laboratoire d’instrumentation du MIT, a qualifié ce programme de «vol de cycle».

    Mais ce système n’a pas survécu dans le monde informatique en général, peut-être parce que les ordinateurs à usage général n’ont pas (généralement) l’essentiel de leurs E / S sous forme d’incréments et de décréments. »

    Donc cette géniale invention informatique qui ne gère pas les interruptions pour les entrées-sorties, qu’IBM adorait, n’a jamais été conservée.

    Pour finir sur cette séquence technique des ingénieurs de l’AGC, quelques regrets :

    « Al Hopkins et moi avons beaucoup investi dans la logique Core-Transistor, que nous avions développée pour cet ordinateur Mars. Eldon Hall avait des doutes à ce sujet et a lancé Herb Thaler sur des circuits intégrés de nouvelle génération. À un moment donné, avec un AGC en bonne voie, Eldon nous a informés que, malgré l’éclat de nos arguments, le travail à perdre, les retards du programme, etc., il s’agirait d’une porte NOR unique à 3 entrées, et pas la logique Core-Transistor. En comparaison, le missile Minuteman a été conçu avec une douzaine de circuits différents ou plus. Al Hopkins et moi, finalement, acceptions le changement, et maintenant que Herb Thaler nous rejoignait, le prototype a été repensé pour accueillir les portes NOR en quelques semaines.
    La discipline consistant à utiliser un seul type et à forcer cet élément de circuit unique dans la CDU et le GSE semble être une autre impasse évolutive, mais Al, Herb et moi-même pensons que cela était essentiel au succès de l’AGC – et du Programme Apollo. Il est maintenant admis que la qualité, la fiabilité et la réduction des coûts augmentent avec le volume, mais ce n’était pas le cas à l’époque. »

    Pour essayer de mieux comprendre cette technologie informatique unique (et géniale mais abandonnée par tous), mieux vaut un publi-reportage de l’époque qui explique formidablement bien comment est construit l’AGC, comment les instruments de navigation sont gérés (et l’AGS, dont nous parlerons plus tard). Tout ça est d’époque, officiel. C’est la NASA et c’est tout à fait sérieux. Cela donne surtout la mesure du le niveau technologique atteint à l’époque :

    Et pour compléter cette introduction à la « technologie Apollo », je ne résiste pas à vous faire partager ce reportage de 1966 du MIT, où l’on découvre toute l’opération Apollo expliquée en dessins animée (et qui se déroulera exactement comme dans le dessin animé), mais aussi les simulations au sol. Oui, à l’intérieur du vaisseau spatial LEM, un astronaute voit ses appareils lui indiquer les coordonnées comme s’il était en vol, et il peut fair semblant de se poser… sur la Lune. C’est intéressant… non ? (et puis après il y a les simulations extérieures avec des câbles pour simuler la gravité lunaire, qui sont… comment dire… niveau techno spatial… heu… je laisse les spécialistes commenter)

    (Je fais démarrer la vidéo à la séquence « simulation d’atterrissage du LEM »)

    Le centre de commandement informatique qui check au sol toutes les données renvoyées par l’informatique embarquée dans le LEM :

    Ce qui est très amusant est l’aspect simulation à tous les étages, jusqu’à contrôler sur les écrans la quantité dé fuel des réservoirs de réacteurs de vaisseaux pas encore envoyés dans l’espace…

    Comme quoi on savait très bien simuler (à tous les étages de l’ingénierie) des alunissages en 1966.

  258. Yovan said

    J’aimerais préciser pour les commentateurs pro-Apollo agacés par la mise en cause de l’informatique vendue par la Nasa, déclarant entre autres pour invalider mes questions et apports sur le sujet « que je n’y connais rien en informatique », sachant que j’ai eu le malheur d’avouer que ça a été mon métier pendant 20 ans et que mon père (paix à son âme) m’a appris à programmer en basic en 1979 sur un Apple II (lui travaillait sur un ordinateur du nom de Maestro (allez voir la bête ça vaut son pesant d’octets), qu’il est très difficile d’expliquer la technologie utilisée par la Nasa pour son AGC. Pour la simple et bonne raison que c’est un pur délire. L’idée centrale est que les programmeurs ne programmaient pas sur la machine, donc pas de cartes perforées et de lecteur pour ensuite faire traiter les programmes par la bête. Le langages utilisé (un assembleur de plus haut niveau (sic)) l’était sur un gros ordinateur, puis sa résultante binaire (donc la suite de 0 et de ) crachait des cartes perforées : c’est cette suite binaire de trous et de non-trous qui devaient être installée dans l’AGC mais avec des fils, les fameux premiers circuits intégrés. Oui : il n’y a pas de langage qui s’exécute dans l’AGC, c’est un calculateur entièrement en « dur », ce qui signifie que 50 Ko de programmes représentent 400 000 passages de fils à travers le « cœur » ou à côté pour installer les 0 et 1. Tous ces fils sont tissés à la main par des ouvrières. Il ne faut pas qu’elles se trompent, et surtout, à raison de combien de bits tissés à l’heure peut-on estimer le temps passé pour « coder » à la main l’AGC ? 16 bits à l’heure donne 128 bits par jour pour une ouvrière. Mais elles ne peuvent pas êtres des dizaines ou des centaines (il n’y a pas des centaines de programmes), et c’est petit un circuit intégré (même si à l’époque ils étaient énormes). Une ouvrière tisse 2560 bits en un mois (20 jours ouvrés). Combien faut-il d’ouvrières pour coder les 400 000 bits ? En combien de temps ? Il semble que c’était 2 mois dans l’usine selon une reportage. 5000 et quelques bits pour deux mois par ouvrière, il en faut 80. Hum. Sur les mêmes circuits intégrés?

    Mais bon, nous reparlerons plus tard de ces fameuses mémoires corde tissées par des ouvrières…

    • Apolloman said

      « Pour essayer de mieux comprendre cette technologie informatique unique (et géniale mais abandonnée par tous)… »

      —> A l’époque, l’AGC n’était pas le seul ordinateur a utilisé ce genre de mémoire (ROM à couplage inductif) dans les années 60. Elles ont également équipé les plus prestigieux ordinateurs notamment le CDC6600 l’ordinateur le plus rapide du monde de 1962 à 1969, puis son successeur le CDC 7600 tout deux construits par Cray et son équipe.
      On peu également citer que cette technique a été utilisée pour la mémoire de μprogramme du calculateur INTERDATA modèle 4 (512 mots de 16 bits, cycle 400 ns).
      Elle fut utilisée comme table de traduction dans les centraux téléphoniques, l’ordinateur SN74181 NOVA 1200, IBM AP-101B etc..; etc…
      Cette technologie fut abandonnée vers la fin des années 70.

      « Il ne faut pas qu’elles se trompent, et surtout, à raison de combien de bits tissés à l’heure peut-on estimer le temps passé pour « coder » à la main l’AGC ? »

      —-> heureusement qu’elles étaient guidées par des machine outils qui pointaient le « bon trou » où enfilait l’aiguille!

      • Yovan said

        Désolé, mais on ne parle pas de la même chose : « A l’époque, l’AGC n’était pas le seul ordinateur a utilisé ce genre de mémoire (ROM à couplage inductif) dans les années 60. »

        La taille de ces ordinateurs est de l’ordre de Trois frigidaires américains : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/57/CDC_7600.jc.jpg/800px-CDC_7600.jc.jpg

        La technologie utilisée pour l’AGC est « géniale et unique » (et ce n’est pas moi qui le dis mais les ingénieurs qui ont travaillé dessus) parce qu’ils arrivent, avec les fameuses mémoires à corde et les seuls circuit intégrés, à faire un ordinateur de la taille de 2 ipads actuels et l’épaisseur de 3 paquet de cigarettes. Pour piloter un vaisseau spatial. A la même époque où tous les calculateurs sont énormes. Et ne savent pas intégrer les programmes en dur, sans lecteur.

        Pour l’IBM AP-101B, c’est l’ordinateur de la Nasa utilisé pour la navette spatiale… qui se lance pour la première fois en 1981.

        ROM à couplage inductif :

        Cette technique a été utilisée pour la
        mémoire de programme du
        calculateur INTERDATA modèle 4
        (512 mots de 16 bits, cycle 400 ns).
        Elle fut utilisée comme table de
        traduction dans les centraux téléphoni-
        ques et pour les constantes (512 bits)
        de la calculatrice d’Apollo (1969)

        Cliquer pour accéder à Cours-Microcontr%C3%B4leur-microprocesseur-28.pdf

        (J’aime le terme calculatric Apollo…)

        Donc, le sophisme qui voudrait que parce que des ordinateurs des 60’s utilisent *en partie des technologies* contenues dans l’AGC, cela signifie qu’alors la technologie de l’ AGC est courante… est aberrant.

        « La différence entre ce schéma et une interruption régulière réside dans le fait que dans ce dernier cas, vous devez enregistrer l’état du compteur de programme et des autres registres CPU, puis invoquer un sous-programme d’interruption, puis restaurer l’état d’origine du processeur. Dans le système AGC, le flux régulier de programmes n’a pas à se préoccuper de la manière dont les quantités arrivent à ces registres, et leur dernière valeur peut être comptée (sans jeu de mots) pour être présente quel que soit le programme. »

        L’ordi pour la table de traduction dans les standards téléphoniques peut bien utiliser une ROM à couplage inductif, le calculateur INTERDATA n’a rien à voir en terme d’architecture matérielle et logicielle avec l’AGC. Comme tous les autres exemples que vous citez.

        Allez voir de plus près ce que sont les ordinateurs que vous citez et vous comprendrez que ce n’est pas parce qu’il y a des « corde-memory » et des « integrated circuits » dans leur architecture, que ce sont les mêmes architectures. Aucun ordinateur utilisant ces technos archaïques, lentes, limitées et abandonnée après l’arrivée des microprocesseurs n’a jamais pu rentrer dans une boite à chaussures. Et pour cause…

  259. parmelan said

    Ma petite distraction du soir. Je suis toujours tellement impatient de vous lire Apolloman.

    Et voici donc un nouveau concept de « machine à coudre learning ». J’espère que les aiguilles ne s’effondraient pas sur elles mêmes.

    • Apolloman said

      « Ma petite distraction du soir. Je suis toujours tellement impatient de vous lire Apolloman. »

      —-> Si cela peut vous faire plaisir…

      « Et voici donc un nouveau concept de « machine à coudre learning ». J’espère que les aiguilles ne s’effondraient pas sur elles mêmes.  »

      —–> Et en plus c’est un comique : l’archétype du « je sais tout sur tout mais je n’y comprend rien »

      Alors concernant les machines à coudre learning

      minutage 23:19

      Qu’est ce que c’est donc pour vous ?

      Pour revenir au LM

      Le LM, ne peut être testé en condition terrestre pour essentiellement deux raisons:

      – la gravité plus élevée sur Terre que sur la Lune, le rendant à la fois fragile et avec des moteurs insuffisants.
      – la présence d’atmosphère sur Terre: hors de question de balader dans l’air un truc aussi aérodynamiquement improbable que cet appareil: le vent de la course arracherait les couverture thermiques et la protection contre les météorites, il se crasherait de suite.

      Pour finir, si moi, je suis votre distraction, alors vous êtes ma volupté de fin gourmet (chercher donc le début de cet citation en vous instruisant)

      • parmelan said

        Pour une fois vous avez raison, vous mettre face à vos arguments débiles ou fallacieux et votre malhonnêteté est imbécile de ma part. Cela vous rend encore un peu plus hautain et n’apporte rien au débat. Et puis je ne suis pas venu ici pour cela. Je ne posterai donc pas les vidéos des ouvrières tissant en rang d’oignon sans aucune aide, vous les connaissez très bien et de toute façon L’AGC buggé ne prouve pas le canular contrairement au LEM jamais testé.

        • Apolloman said

          « Je ne posterai donc pas les vidéos des ouvrières tissant en rang d’oignon sans aucune aide »

          —-> Ne vous donnez vraiment pas cette peine, ce n’est pas nécessaire la séquence est au minutage 22:36 de la vidéo que j’ai postée

          Ce n’est pas le code qu’elles tissent, mais simplement le « fil d’adresse » !

          Et en plus, c’est expliquer sur la vidéo postée par Yovan

          Au minutage 21:24

          Responsable : « Here we have a pair of girls who are wiring the ADDRESS WIRING »

          Au minutage 22:14

          Responsable :  » Now the sense wiring information or THE WIRING THAT CONTAINS THE PROGRAM of the fixed memory is performed by using this machine. The machine indexes to a particular location of the core and the girl passes the needle through the aperture and allows provides the wire to go through the right core »

          Journaliste : « She doesn’t have to think about which core goes through next

          Responsable : « no, the machines does that for her. Each time the wire passes through that little aperture jogs down and pulls the wire around one the nylon pins. When she passes the needle through she will trip the switch with the needle which causes a tape reader to advance. There’s the tape reader and that in turn causes the kuril plane to move its position

          « L’AGC buggé ne prouve pas le canular contrairement au LEM jamais testé.  »

          —–> Parce qu’un LM testé sur Terre vous aurais convaincu ?? Pfffff…. A d’autres!

  260. parmelan said

    Intéressant, vous sous-entendez que je suis « nonApolloman », un croyant qui aurait besoin envers et contre tout de se persuader du canular.

    Je n’ai heureusement pas la Foi. Si nous apportons la preuve que le machin fonctionnait nous ne pouvons qu’être convaincu qu’il fonctionnait! Mais ce que nous avons prouvé est que même en s’affranchissant de beaucoup de contraintes avec les engins de test, cette techno n’était pas du tout maitrisée à l’époque.

    Je suis surtout convaincu que bon nombre d’arguments avancés ici ne sont pas des obstacles en revanche le cas du LEM est rédhibitoire. Nous arrivons aux limites de l’exercice: une transgression inacceptable pour un Apolloman.

    Ce qui est passionnant à décoder dans cette histoire, c’est la mécanique de construction du mensonge. Naïvement peut être, je pars de l’hypothèse qu’ils ne se sont pas délibérément lancés dans un canular. Une certitude, un canular de cette ampleur demande beaucoup de travail. Quels sont les facteurs déterminants et à quel moment se seraient-ils donc résignés au canular? Yovan prouve qu’en 1966 le travail était déjà bien avancé.

    • Apolloman said

      « Intéressant, vous sous-entendez que je suis « nonApolloman », un croyant qui aurait besoin envers et contre tout de se persuader du canular. »

      —-> A lire vos écrits, c’est à cela que vous me faite penser!

      « Je n’ai heureusement pas la Foi. »

      —-> Et heureusement que moi non plus, car la foi n’a rien avoir la dedans, c’est justement tout l’inverse, C’est le rationnel qui s’impose !!

      « Si nous apportons la preuve que le machin fonctionnait nous ne pouvons qu’être convaincu qu’il fonctionnait! Mais ce que nous avons prouvé est que même en s’affranchissant de beaucoup de contraintes avec les engins de test, cette techno n’était pas du tout maitrisée à l’époque.  »

      —> Ca ce n’est que votre point de vue et un point de vue c’est subjectif et non pas objectif !

      « Je suis surtout convaincu que bon nombre d’arguments avancés ici ne sont pas des obstacles en revanche le cas du LEM est rédhibitoire »

      —-> C’est pas parce que c’est « incroyable » à vos yeux ou que vous ne comprenez pas, que c’est impossible à réaliser !

       » Yovan prouve qu’en 1966 le travail était déjà bien avancé. »

      —-> Yovan prouve seulement que les ingénieurs faisaient au mieux avec ces simulations (c’est à ca que ca sert) pour préparer un débarquement lunaire en toute relative sécurité.

  261. Yovan said

    Je suis sur la même ligne de réflexion que Parmelan.

    « Ce qui est passionnant à décoder dans cette histoire, c’est la mécanique de construction du mensonge. Naïvement peut être, je pars de l’hypothèse qu’ils ne se sont pas délibérément lancés dans un canular. Une certitude, un canular de cette ampleur demande beaucoup de travail. Quels sont les facteurs déterminants et à quel moment se seraient-ils donc résignés au canular? Yovan prouve qu’en 1966 le travail était déjà bien avancé. »

    L’histoire politique du XXème sièle (et pas seulement elle) est remplie de « fabrications », réécriture de l’histoire, magnigances d’Etats, etc… Nous avons accès à des archives, et un certain nombre de trucages politiques ont été révélés : que ce soit sur les mises en place de gouvernements autoritaires soutenus par la puissance américaine en Amérique du sud par exemple (mais aussi au moyen-orient, en Asie), ou le soutien à des coups d’Etat, nous savons tous que depuis 1945 les Etats-Unis d’Amérique mettent le paquet pour conserver leur hégénomie, qu’elle soit politique, économique ou culturelle.

    La première guerre d’Irak a été approuvée à l’ONU grâce à une falsfication-manipulation retransmise à la télévision : une jeune femme censée être une infirmière dans une maternité de Koweit City est venue témoigner des exactions des soldats irakiens. Ils avaient commis des atrocités selon elle, renversés des couveuses avec des nouveaux-nés dedans etc…

    « Je m’appelle Nayirah et je suis une jeune Koweïtienne. J’ai vu les soldats irakiens entrer avec leurs armes dans la maternité de l’hôpital de Koweit City. Ils ont arraché les bébés des couveuses, les ont emportés et les ont laissés mourir sur le sol froid. » Les représentants du Comité des droits de l’homme du Congrès américain écoutent ce témoignage terrible dans un silence religieux. L’assistance est médusée devant cette barbarie gratuite de la soldatesque irakienne qui a envahi le Koweït le 2 août 1990. Nul ne demande, ce 10 octobre, à enquêter sur l’identité du témoin. Elle semble si sincère et si bouleversée, et on leur a expliqué qu’il était nécessaire de protéger sa famille restée au Koweït.

    Les représentants américains ignorent donc que sous le pseudonyme de Nayirah se cache la propre fille de l’ambassadeur du Koweït aux Etats-Unis et qu’elle participe à la machination montée par le Koweït et les Etats-Unis pour faire accepter à l’opinion publique américaine et mondiale une future intervention militaire. Elle aura lieu en janvier 1991. Pour Washington, il ne suffit pas d’obliger le dictateur irakien à retirer ses troupes du Koweït, il faut casser l’Irak, ce pays trop peuplé, trop riche de ses hydrocarbures, à l’armée nombreuse et qui, dix ans auparavant, a eu des velléités de se doter de l’arme nucléaire. Inadmissible. »

    http://www.lepoint.fr/societe/les-faux-bebes-koweitiens-16-08-2012-1696502_23.php

    Les membres de l’ONU ne voulaient pas jusqu’à ce moment, intervenir. Après ce témoignage ils ont accepté de lancer la première opération militaire d’ingérence en coalition, avec approbation de l’ONU.

    Pour la deuxième invasion de l’Irak en 2003, le trucage bien plus médiatisé a renforcé cette problématique des « mensonges » et « falsifications » de L’Etat américain, qui durent depuis fort longtemps, comme le raconte Ramonet dans le Monde Diplomatique :

    « Ainsi, pendant plus de six mois, pour justifier une guerre préventive dont ni les Nations unies ni l’opinion mondiale ne voulaient, une véritable machine de propagande et d’intoxication pilotée par la secte doctrinaire qui entoure M. Bush a répandu des mensonges d’Etat avec une outrecuidance propre aux régimes les plus détestés du XXe siècle. Ils s’inscrivent dans une longue tradition de mensonges d’Etat qui jalonne l’histoire des Etats-Unis. L’un des plus cyniques concerne la destruction du cuirassé américain Maine dans la baie de La Havane en 1898, qui servit de prétexte à l’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Espagne et à l’annexion de Cuba, Porto Rico, les Philippines et l’île de Guam. »

    https://www.monde-diplomatique.fr/2003/07/RAMONET/10193

    Pour revenir au fameux AGC, il y a bien entendu tout sur la table pour savoir que cette machine ne pouvait pas piloter des vaisseaux spatiaux comme elle a été censée le faire entre 1969 et 1972. Et ce n’est pas qu’une histoire de technologie hardware : les commandes numériques de navigation ont une histoire, et les acteurs privés et publics qui ont travaillé pour réaliser ces commandes le démontrent : Boeing, « partenaire de la Nasa » en 69 ne bascule les commandes électroniques analogiques des ses avions qu’en 1994 avec le 777. 7 ans après Airbus et son A320 (en 1987). Il a fallu attendre presque 20 ans et 25 ans en Amérique pour avoir du pilotage informatisé. Quand on connait les contraintes et les ressources minimales nécessaires pour faire du temps réel, surtout en termes de noyaux système et gestion des périphériques, il est clair qu’une maturité de l’informatique moderne était nécessaire pour la « la gestion de la navigation aérienne ou spatiale en numérique ».

    Pour le code informatique de l’AGC, le voici en partie en photo au Musée de Boston (avant qu’il ne soit intégré dans les fils par des ouvrières assistées ou non) :

    Le rapport du MIT sur l’AGC est très troublant. Avec de nombreuses modifications de texte apostériori. Il ne semble pas tapé à la machiné à écrire, alors qu’il date d’avril 1969. Le rapport du MIT sur l’AGC, sur le site du MIT :

    Cliquer pour accéder à hoagprogreport.pdf

    On trouve aussi ce genre de déclarations sur le site de la Nasa au sujet de l’AGC :

    « In the autumn of 1962 MIT took the very bold step to use the new integrated circuits ( that had been introduced in 1961 ) in their AGC computer design as it would help make a lightweight compact unit. (…) his historic IC ,however, has had the potting carefully removed to reveal the components inside. This sole surviving Apollo AGC Block I unit is so rare that MIT is negotiating to try and buy it to add to its museum in Massachusetts ! »

    Côté réseau on trouve ce genre de choses dans le rapport Apollo 11

    Et côté communications informatiques ce genre de choses :

    Le système de guidage à partir d’Apollo 11, quelques affirmations de la Nasa :

    Il est vraiment intéressant de regarder l’histoire officielle (et parallèle) du premier système multitâche (Multics devenant Unix), des premiers pas dans le réseau filiiaire en 69-70, puis en radio vers 75 pour savoir que le S-Band de « data transmission » pour gérer du temps réel de guidage de vaisseaux spatiaux de la NASA n’existe que sur le papier. Les ingénieurs du MIT, de Bell, travaillaient à Arpanet à la même époque, et ils n’avaient encore rien pour transmettre des données entre ordinateurs, surtout avec des contraintes de routage et donc de la commutation de paquets.

    L’intérêt de cette histoire est surtout de comprendre comment, à partir d’une déclaration présidentielle, celle de Kennedy « We go to the Moon », une véritable industrie va devoir tenter de réaliser l’impossible, avec des moyens technologiques qui ne sont pas suffisants pour le faire. Des ingénieurs ont donc véritablement travaillé sur ces machines, ces programmes. Mais le but était surtout de faire « comme si ». Et voir si on y arrivait. SI on voyait que c’était infaisable, ce n’était pas si grave puisque toute la simulation était au point. Avec un enjeu très fort : la troisième guerre mondiale nucléaire avait été basculé sur cette course à celui qui démontrerait qu’il était plus fort technologiquement. Au moins dans sa capacité à convaincre les foule.

    • Apolloman said

      « Ce qui est passionnant à décoder dans cette histoire, c’est la mécanique de construction du mensonge. »

      —-> Non mais attendez un peu :
      Le tout, que se soit des preuves matérielles ou des schémas techniques, exposés aux yeux du monde (merci internet), de personnes lambdas (comme moi) mais aussi de techniciens, d’ingénieurs sans que personne n’entrevoie la supercherie surtout au bout de 50 ans ???

      Pourquoi alors personne de compétent (du milieu que se soit informatique comme Mr Serge Bordéres) ne dénonce rien ??
      Et ne me sortait pas l’éternel couplet : ils tiennent à leur poste, à leur crédits de recherche ont fait pression sur… etc….

      Et qu’une seule personne de surcroit anonyme derrière l’écran de son ordinateur, peut être en slip avachi dans son canapé dévoile, et bien pour l’instant rien, ce ne sont que des traductions de texte en anglais dont il fait une interprétation et si je ne m’abuse une interprétation n’est jamais objective mais subjective !

      • parmelan said

        Les preuves matérielles d’un LEM qui vole… suspendu à une balançoire, supercherie? Mais non, le journaliste nous explique tout (sinon ça laisse quand même dubitatif). La balançoire c’est pour simuler les conditions lunaires, le bien connu « effet balancier lunaire ». Je radote.
        Oui c’est passionnant un cas d’école et nous nous sommes améliorés, maintenant sur les chaines d’infos nous avons le texte qui défile en dessous de l’image pour nous expliquer ce que l’on doit voir, comprendre et retenir.

        Vous y êtes pile poil. Le premier constructeur automobile européen truque ses calculateurs. Qui a entrevu la supercherie et au bout de combien de temps ? Les spécialistes du métier? Et pourquoi les concurrents ont-ils gardé le silence? Vous avez oublié le « ça ne peut pas fonctionner, trop de monde dans la confidence ».
        Ou en sommes nous, la dernière dépêche sur le sujet: « La justice Allemande refuse de transmettre ses éléments à la France ». Ah bon la justice aussi? ca va trop loin ou ça va trop vite?
        Je ne sais pas si les mecs de l’ICCT (International Council on Clean Transportation) étaient en slip en tout cas ils n’ont pas fait dans le subjectif, nous pouvons ajouter à l’éternel couplet: « Même une fois le canular avéré personne ne cherche à perdre son job ».

        Le Parisien, Mars 2017:«Des stratégies frauduleuses ont été mises en place depuis plus de 25 ans au sein du groupe Renault afin de fausser les tests d’homologation de certains moteurs diesel et essence, soupçonne la Répression des fraudes dans un rapport. L’ensemble de la chaîne de direction de la marque au losange serait impliquée…Si ce rapport se concentre sur des modèles récents, la DGCCRF, qui se base sur le témoignage d’un ex-salarié (en slip), estime que certaines pratiques remontent à 1990″.

      • Apolloman said

        @ Parmelan

        Vous faites un amalgame de tout et n’importe quoi…

        Tu n’as pas besoin de vérité, tu as besoin de croire en ce qui te place dans une position de confort. Parce que si vraiment tu voulais la vérité, ce n’est pas bien difficile de la trouver, mais si elle ne te convient pas ça devient automatiquement pour toi du « bullshit » !

        Il y a des gens qui pensent que parce que eux, n’ont pas les connaissances ou les compétences pour faire quelque chose, que personne ne la!
        Je ne conçois pas comment cela peut fonctionner donc cela ne peut pas fonctionner.

  262. Yovan said

    Sur la simulation informatique à tous les étages, et les problèmes de l’informatisation dans les programmes de la NASA, des documents sont intéressants à lire (traduction by Google, désolé) :

    En dépit de l’évaluation minutieuse de la situation par Raney et de la solution proposée, de nombreux membres du personnel du projet Apollo s’y sont opposés, estimant simplement que cela était impraticable25. En désespoir de cause, la NASA a approuvé la tentative d’un simulateur d’interprétation et acheté les ordinateurs modifiés. En fin de compte, [278] la simulation dans une simulation a connu un succès spectaculaire. Même si Raney et son équipe ont pris soin de cadrer les sous-programmes de manière à ce qu’ils correspondent à l’exécution du code Apollo, l’ordinateur simulé était plus rapide que le véritable article. À la suite de la mission en orbite terrestre Apollo 9 qui a testé les techniques de rendez-vous du module de commande et du module lunaire, le pilote Dave Scott s’est plaint d’avoir 12 secondes de moins pour réagir lorsque l’ordinateur a signalé le début d’une manoeuvre. Cela a été ajusté pour les vols ultérieurs.

    Le développement de l’AGC simulé de manière interprétative a eu plusieurs impacts sur le programme. Le MIT pourrait utiliser le simulateur comme test sur le terrain de son code avant le vol. Etant donné que le MIT utilisait du ruban plutôt que de la corde centrale pour envoyer les programmes à Houston et au Cap, les erreurs découvertes pourraient être corrigées, puis testées dans une situation « réelle ». Les équipes pouvaient réagir à la manière dont le logiciel fonctionnait avec elles. En outre, le simulateur n’a coûté que 4,6 millions de dollars, contre environ 18 millions de dollars pour la simulation fonctionnelle des programmes.

    En réalité, les simulateurs de mission Apollo étaient les derniers de leur type en ce sens que l’environnement analogique de la navette spatiale qui dictait les simulations hybrides et fonctionnelles a été remplacé par un environnement numérique se prêtant à des simulations numériques complètes pour le programme Shuttle. L’évolution vers une simulation numérique complète, y compris l’imagerie numérique de scènes de fenêtres, impliquait une dépendance accrue à l’égard des ordinateurs numériques. Faire de la navette un vaisseau spatial plus autonome et donc plus complexe a contribué à une augmentation massive de la taille des systèmes informatiques nécessaires à la prise en charge des simulations.

    Despite Raney’s careful evaluation of the situation and proposed solution, many Apollo project personnel opposed it, simply feeling it was unworkable25. In desperation, NASA approved the attempt at an interpretive simulator and bought the modified computers. In the end, [278] the simulation within a simulation was spectacularly successful. Even though Raney and his team took care to time the subroutines so that they matched execution of the actual Apollo code, the simulated computer was faster than the real article. Following the Apollo 9 earth-orbiting mission that tested the command module and lunar module rendezvous techniques, pilot Dave Scott complained that he had up to 12 seconds less time to react when the computer signaled for a maneuver to begin. This was adjusted for later flights.

    Developing the interpretively simulated AGC had several impacts on the program. MIT could use the simulator as a field test of its code before flight. Since MIT used tape rather than core rope to send the programs to Houston and the Cape, errors discovered could be corrected and then the corrections tested in a « real » situation. Crews could react to the way the software worked with them. Also, the simulator cost just $4.6 million, compared to an estimated $18 million for functionally simulating the programs.

    Actually, the Apollo Mission Simulators were the last of their type in that the analog environment of the spacecraft that dictated hybrid and functional simulations changed to a digital environment that lent itself to full digital simulations for the Shuttle program. Evolution to full digital simulation, including digital imaging of window scenes, meant even more dependence on digital computers. Making the Shuttle a more autonomous and thus more complex spacecraft contributed to a massive increase in the size of the computer systems needed to support simulations.

    https://history.nasa.gov/computers/Ch9-2.html

  263. robin19801984 said

    Yovan, tant que vous êtes dans le coin n’hésitez pas à me répondre concernant votre méthode pour déterminer la taille apparente dans le ciel d’un objet céleste sans information sur l’objectif utilisé et la configuration de la prise de vue. J’avoue que je suis assez curieux.

  264. Yovan said

    Moi, je ne suis pas expert en objectifs photographiques, ni en astronomie. Mais je me documente, je cherche à comprendre avec mon bagage scientifique et technique. [Infiniment plus faible que le vôtre et Apolloman, je m’en rends bien compte… vos capacités intellectuelles et vos connaissances surpassant largement les miennes, moi-même étant né durant Apollo 12, sans micro-informatique personnelle au départ, sans Internet, et vous après Columbia.] Sur la taille de ce qui est censée être la Terre vue de la Lune, je répète que personne n’explique les croissants hauts ou bas et très fins de cette fameuse Terre aussi petite vue de la Lune que la Lune vue de la Terre pris en photo durant certaines missions Apollo, alors qu’il n’y a aucun lever de Terre comparable à partir de 2009, avec une Terre *toujours* très grosse. Mais tant que vous êtes là vous aussi, pouvez-vous m’expliquer ce que sont ces points clairs sous la Terre sur la photo d’Apollo 8, la demi-lune en bas à droite et surtout, le demi cactus bleu à gauche, un quart au dessus du sol lunaire dans l’espace ?

    J’ai toujours entendu que les temps d’exposition ne permettaient pas de photographier les étoiles dans l’espace, et que si on exposait trop, il y aurait des traces, puisque ça bouge très vite un astre dans l’espace. (Vous pouvez zoomer un peu et regarder de près le demi cactus et les demi lunes, c’est très joli).
    Ils sont dans un vaisseau spatial quand ils prennent cette photo les héros d’Apollo 8. On trouve même l’explication du shoot :

    Mais quelle histoire ! Quelle histoire !

    Alors, regardons ces photos :

    Entre la photo ci-dessus publiée par la Nasa sur son site et celle-ci, ci-dessous, par exemple, censée être la même, il y a quelques différences, vous ne trouvez pas ?

    Et c’est normal qu’elles ne soient pas identiques, figurez-vous, parce que ces farceurs de la Nasa ont reproduit la photo de 1968 avec la sonde LRO !

    Rooooooh les vilains !

    Et nous avons alors, sur ce superbe site, enfin la photo originale NASA (non retouchée) de 1968 :

    http://a133.idata.over-blog.com/3/69/76/43/histoire/Apollo-8—Earth-Rise/NASA—Earth-Rise—Apollo-8—as08-14-2383.

    Caramba ! Alors qu’elle est être censée être LA photo de 1968 de LA Nasa, vous remarquerez que le ciel est parfaitement noir. Pas de demi-lunes, pas de petites étoiles, pas de demi-cactus.

    Je ne sais vraiment pas quoi penser. Sauf une chose peut-être : ce qui est donné à voir n’est jamais la réalité. C’est une réalité, plus ou moins proche de de la réalité ou carrément falsifié, voir truquée. Je ne sais pas si vous êtes assez âgé pour vous rappeler des charniers célèbres filmés par la télévision, il y a une trentaine d’années ? Des preuves en vidéo, en photos, en documentations pour des événements, il y a en a des tas. Certaines fois, une majorité sont réelles, honnêtes. Parfois une partie seulement ont été fabriquées. D’autres fois, c’est l’ensemble qui est fabriqué. Avec des tas de gens qui savent très bien qu’ils font quelque chose qui a une valeur. Et dont ils ne parleront jamais. 1/ parce qu’on les croirait pas. 2/ parce qu’ils ses sont engagés à ne jamais rien dire. 3/ Parce que c’est dangereux 4/ Parce qu’ils ont participé à ça pour une bonne cause. 5/Parce qu’ils auraient honte d’avoir participé à une telle escroquerie, sachant qu’une partie du trucage ne l’est pas, il y a quand même eu beaucoup de travail réalisé.

    • Apolloman said

      « moi-même étant né durant Apollo 12… et vous après Columbia »

      —-> Argument non valide et qui n’apporte strictement rien à la discussion (je n’en sais rien pour robin 1980 1984 mais je suis né en 1975) je pourrais vous rétorquer que Cédric Villani est né en 1973 et que lui a remporter la médaille Fields (oh mon dieu un jeunot par rapport à vous) !

      « Sur la taille de ce qui est censée être la Terre vue de la Lune, je répète que personne n’explique les croissants hauts ou bas et très fins de cette fameuse Terre aussi petite vue de la Lune que la Lune vue de la Terre pris en photo durant certaines missions Apollo, alors qu’il n’y a aucun lever de Terre comparable à partir de 2009, avec une Terre *toujours* très grosse. Mais tant que vous êtes là vous aussi, pouvez-vous m’expliquer ce que sont ces points clairs sous la Terre sur la photo d’Apollo 8, la demi-lune en bas à droite et surtout, le demi cactus bleu à gauche, un quart au dessus du sol lunaire dans l’espace ? »

      —-> pour quelqu’un de pointu en informatique, vous n’avez toujours pas essayer ces simples logiciels d’astronomie que sont Stellarium ou Celestia ??
      Aucun lever de Terre comparable à partir de 2009 , vous ne lisez absolument pas les réponses déjà postées

      Ce qui est bien le cas avec la sonde LRO : https://eoimages.gsfc.nasa.gov/images/imagerecords/87000/87233/earthriselunarlimb_lro.jpg »

      —-> sauf que pour la cas de l’image prise par LRO, c’est une image composite !

      This image was composed from a series of images taken Oct. 12, when LRO was about 83 miles (134 kilometers) above the moon’s farside crater Compton. Capturing an image of the Earth and moon with LRO’s Lunar Reconnaissance Orbiter Camera (LROC) instrument is a complicated task. First the spacecraft must be rolled to the side (in this case 67 degrees), then the spacecraft slews with the direction of travel to maximize the width of the lunar horizon in LROC’s Narrow Angle Camera image. All this takes place while LRO is traveling faster than 3,580 miles per hour (over 1,600 meters per second) relative to the lunar surface below the spacecraft!

      The high-resolution Narrow Angle Camera (NAC) on LRO takes black-and-white images, while the lower resolution Wide Angle Camera (WAC) takes color images, so you might wonder how we got a high-resolution picture of the Earth in color. Since the spacecraft, Earth, and moon are all in motion, we had to do some special processing to create an image that represents the view of the Earth and moon at one particular time. The final Earth image contains both WAC and NAC information. WAC provides the color, and the NAC provides high-resolution detail

      Pour faire simple, aujourd’hui c’est plusieurs caméras qui composent 1 image, à l’époque d’Apollo c’était avec un Hasselblad grand angle ou avec téléobjectif
      De plus l’image d’Apollo 15 n’est pas censé montrer un croissant de Terre (il y est tant mieux pour l’esthétique) puisque Worden prenez des photos de la surface (rechercher le n° de la photo tirée d’une série de clichés 13266-70 sur la carte en lien ci dessous)

      Et puis si cela ne vous suffit pas rendez vous donc à un planetarium ou un observatoire astronomique et poser leur la question, tout simplement !

      « (Vous pouvez zoomer un peu et regarder de près le demi cactus et les demi lunes, c’est très joli). »

      —-> Ne vous ai je pas déjà écris d’utiliser des photos HR provenant directement des pellicules originales ??

      (les pellicules originales au lieu d’un tirage habituel sont directement scannées pour obtenir une meilleure définition sans parasite comme sur les photos que vous présentez (provenant de la NASA)

      Concernant le levé de Terre

      AS08-14-2383

      AS08-14-2383
      AS08-14-2383
      AS08-14-2383

      C’est bizarre point de demi cactus ni demi lunes ??

    • Thomas Kundera said

      @Yovan: Moi, je ne suis pas expert en objectifs photographiques, ni en astronomie. »
      Un peu comme avec l’informatique ou le reste… Bref, pourquoi donc pensez-vous avoir raison alors que vous n’y connaissez rien?

      « je répète que personne n’explique les croissants hauts ou bas et très fins de cette fameuse Terre »
      On vous l’a déjà dis: la lumière du Soleil. Comme les croissants de Lune dans le ciel, pareil.
      Apolloman vous a même suggéré d’utiliser Stellarium (un excellent logiciel opensource) pour les visualiser.
      On est vraiment dans l’astronomie élémentaire, là. Genre 5000 ans avant notre ère, le genre de truc que les parents montrent à leur enfant avec un ballon et un lampe…
      Y’a quand même des limites à la naïveté, non ?

      « Sur la taille de ce qui est censée être la Terre vue de la Lune,  […] aussi petite vue de la Lune que la Lune vue de la Terre »
      Je ne peux que me joindre aux autres vous ayant déjà posé cette question: comment mesurez-vous sa taille?
      La Lune depuis la Terre fait 0.5° (environ) et la Terre depuis la Lune environ 2°. Vous trouvez combien sur les photos? Comment avez-vous fait?
      Nous sommes tous curieux.

      « pouvez-vous m’expliquer ce que sont ces points clairs sous la Terre sur la photo d’Apollo 8, la demi-lune en bas à droite et surtout, le demi cactus bleu à gauche, un quart au dessus du sol lunaire dans l’espace ? »
      Des poussières sur le scan.

      « Et nous avons alors, sur ce superbe site, enfin la photo originale NASA (non retouchée) de 1968 :
      http://a133.idata.over-blog.com/3/69/76/43/histoire/Apollo-8—Earth-Rise/NASA—Earth-Rise—Apollo-8—as08-14-2383. »

      Lien invalide vers un site non officiel. Comment savez-vous que c’est « original »?
      Ici, une image qui serait plus crédible pour votre discours:

      « Alors qu’elle est être censée être LA photo de 1968 de LA Nasa, vous remarquerez que le ciel est parfaitement noir. Pas de demi-lunes, pas de petites étoiles, pas de demi-cactus. »
      Post-processing ou meilleur scan.
      Vous trouverez ici le scan le plus fidèle à l’original:
      AS08-14-2383
      On y voit qu’on a du pousser le développement pas mal pour faire bien ressortir la Terre, est donc qu’il y a un pas mal de bruit (mais pas de cactus).
      On arrive facilement à la version plus noire juste en ajustant le level au pied de la distribution du noir (vers 10%).

      « Je ne sais vraiment pas quoi penser. »
      Il te faudrait, je crois, sincèrement commencer à essayer de penser. Calmement, rationnellement.
      Ne pas sauter sur des conclusions hâtives à partir de ton ignorance.
      Veux-tu essayer?

      • Yovan said

        Ne pas sauter sur des conclusions hâtives à partir de ton ignorance.
        Veux-tu essayer?

        @Yovan: Moi, je ne suis pas expert en objectifs photographiques, ni en astronomie. »
        Un peu comme avec l’informatique ou le reste… Bref, pourquoi donc pensez-vous avoir raison alors que vous n’y connaissez rien?

        Ce qui est drôle, c’est qu’en appeler à l’ignorance de ses détracteurs est le dernier retranchement des personnes qui refusent le débat d’idées. Parce qu’il ne sont pas très sûrs de ce qu’ils avancent et qu’ils n’ont pas d’arguments étayés pour contrer ceux qui amènent des éléments à discuter. Mon « ignorance en informatique » amuse beaucoup par chez moi quand ils lisent ça. Mais il est plus simple de partir du principe que l’on a soi-même une vérité et une connaissance parfaite quand les autres ne sont que des imbéciles sans cervelle et incultes. C’est bien cela ?

        La réalité est que de bien trop nombreuses preuves de ce canulard s’entassent. Dont celles qui affèrent à la technologie informatique archaïque employée. Il y a encore beaucoup d’éléments techniques qui viennent souligner l’impossibilité du pilotage par l’AGC et les autres éléments constituant la gestion temps réel du MC et du LEM, mais quel intérêt, après tout ? Ça a « marché », même si demain on vous met sous le nez des photos d’un robot qui se pose sur les sites d’Apollo et qui ne shoote que des cailloux, vous aurez une explication.

        Au fond, il n’y pas beaucoup d’intérêt d’échanger avec vous Thomas Kundera, pour une raison majeure : vous êtes fat et méprisant, condescendant et adeptes des sophismes.

        Quand à se permettre de me tutoyer, quelle est l’utilité ? Affirmer votre supériorité pour m’infantiliser ? Décidément les adeptes de la confirmation du génie spatial américain des années 60 sont aux abois…

        Vous devriez aussi vous méfier de votre approche très parallèle à ceux que vous prétendez combattre : les conspirationnistes, justement.

  265. Yovan said

    J’ai oublié de publier l’histoire de la photo d’Apollo 8 (suis-je distrait) :

    http://regard-sur-la-terre.over-blog.com/article-45-ans-apres-apollo-8-le-remake-de-la-photographie-historique-du-lever-de-terre-121814645.html

    Un peu dans la Lune, un photographe amateur devient célèbre. Et tout cas, sa photo…

    Si vous êtes photographe amateur depuis un bon moment, vous avez certainement été confronté au même problème que moi avec un appareil argentique : partir en ballade en montagne avec l’intention de faire une série de beaux paysages en noir et blanc et se trouver face à un somptueux lever de soleil avec des nuances de couleurs magnifiques. Problème : l’appareil est chargé avec du noir et blanc…

    C’est exactement ce qui est arrivé à William Anders au début de la quatrième orbite du vaisseau Apollo 8 autour de la Lune.

    A ce stade de la mission, il était chargé de réaliser une longue série de photographies stéréoscopiques de la surface de la Lune. L’appareil Hasselblad monté sur un des hublots avant était déclenché automatiquement toutes les vingt secondes. William Anders avait un autre appareil qu’il utilisait manuellement pour prendre des photographies de cibles d’opportunité (« targets of opportunity »).

    Effectuer un demi-tour en orbite : normal avec la fusée Saturn…

    Au même moment, Frank Borman doit faire effectuer au vaisseau Apollo 8 un demi-tour autour de son axe longitudinal, l’avant étant pointé vers la surface de la Lune. Cette manœuvre est bien visible sur la série de photographies suivante (images référence AS08-12-2136 à 2149) avec une orientation qui évolue de 122° à droite jusqu’à 105° à gauche.

    Apollo 8 – Cratères lune – Mosaique 2136-2149Composition des images AS08-12-2136 à AS08-12-2149, prises au moment de la manœuvre de
    rotation d’Apollo 8 autour de son axe de roulis. Au centre, légèrement à gauche, le cratère
    Meitner avec le fond sombre et la périphérie éclairée. Crédit image : NASA

    Pour la petite histoire, le lever de terre était probablement déjà visible au cours des trois orbites précédentes. Aucun des trois astronautes ne l’avait vu car les hublots n’étaient pas correctement orientés. C’est la manœuvre de rotation qui a permis à William Anders de le remarquer :

    075:47:30 Borman or Anders (onboard): Oh, my God! Look at that picture over there! Here’s the Earth coming up. Wow, is that pretty!

    075:47:37 Anders or Borman (onboard): Hey, don’t take that, it’s not scheduled. (Chuckle.)

    Un disque de couleurs dans un environnement en noir et blanc, cela donne effectivement envie de prendre une belle photo.

    Le premier lever de terre photographié par William Anders avec l’Hasselblad 70 mm et la pellicule du chargeur E est donc… en noir et blanc

  266. Yovan said

    Ah, oui, je viens de tomber sur ce site qui travaille les preuves ( de plein de choses), et qui croit parfaitement aux missions Apollo.

    Mais sur les levers de Lune, ils sont tout à fait clairs : ça n’existe pas depuis la Lune.

    Article : http://www.tatoufaux.com/un-lever-de-terre-sur-la-lune/

    Un lever de terre sur la Lune ?

    Pour faire une telle photo, il faut se lever de bonne heure !
    https://i1.wp.com/www.tatoufaux.com/wp-content/uploads/2017/04/leverDeTerre.jpg?fit=300%2C240

    Le contenu de cet article est PROUVÉ
    http://www.tatoufaux.com/les-niveaux-de-preuve/

    Célèbre image que celle de cette Terre à demi pleine semblant se lever sur un horizon lunaire et photographiée par les astronautes d’une mission Apollo. Les journaux en ont fait leurs unes et ils ont bien fait, car l’image est splendide, et fruit de la science humaine des voyages spatiaux. Les gros titres parlaient d’un « lever de Terre », et nous étions en pleine poésie scientifique.

    Mais il y a un hic : il n’y a pas de lever de Terre sur la Lune ! En effet, notre satellite présente toujours la même moitié à la Terre ; conséquence : tout point de la Lune voit toujours la Terre dans la même direction, et notre planète est fixe vue de ce point. Plus précisément, les zones situées au centre du disque lunaire (mer de la Tranquillité par exemple, où a atterri la mission Apollo 11), voient la Terre aux environs du zénith à tout moment. Les régions du bord Est (mers des Crises) la voient au ras de l’horizon ouest, et inversement pour les régions du bord opposé.

    Naturellement et pour la même raison, les régions de la moitié « cachée » ne voient jamais la Terre. L’explication est que la Lune fait un tour sur elle-même en même temps qu’un tour autour de notre planète, ce qui lui donne cette apparente fixité autour de son axe.

    Quant à la fameuse photo, elle a été prise par les astronautes depuis leur capsule en orbite. Un lever de Terre artificiel, dû au mouvement propre du vaisseau spatial.

    Le sens du commerce de certains a fait le reste : titrer une image « lever de Terre sur la Lune » est un trop bon argument de vente !

    (pour la photo « originale de 1968, comparée à celle retouchée avec LRO, elle est ici : http://a133.idata.over-blog.com/3/69/76/43/histoire/Apollo-8—Earth-Rise/NASA—Earth-Rise—Apollo-8—as08-14-2383.jpg) Et il n’y a pas les demi lunes ou le demi cactus sur celle-ci. Alors qu’elle est censée être celle qui est sur le site de la NAsa…)

    • Thomas Kundera said

      @Yvan: « Mais sur les levers de Lune, ils sont tout à fait clairs : ça n’existe pas depuis la Lune. »
      En effet, ça n’existe plus depuis des centaines de millions d’années (voire des milliars) depuis la surfacture de la Lune (qui est en rotation synchrone.
      Mais ça, tout le monde le sait…
      Donc je ne comprends pas l’objet de cette remarque.

      « Quant à la fameuse photo, elle a été prise par les astronautes depuis leur capsule en orbite. Un lever de Terre artificiel, dû au mouvement propre du vaisseau spatial. »
      Tout simplement, en effet.

      Donc pas de problèmes. Y’a un « levé de Terre » pour les astronautes en orbite, pas depuis la surface.

  267. Patrice said

    Tout ça est bien intéressant. Moi je reste terre à terre: à cette date il était impossible pour des êtres humains de sortir de la ceinture de Van Allen nous protégeant des radiations alors pas la peine de se poser la question on est jamais aller sur la lune c’est une impossibilité technique en 1969 et je ne suis même pas sur que techniquement nous en serions capable maintenant… il n’y a aucune conspiration il suffit de regarder les faits… c’était un beau film de SF… pour l’époque.

    • Thomas Kundera said

      @Patrice: « à cette date il était impossible pour des êtres humains de sortir de la ceinture de Van Halen nous protégeant des radiations »

      Comment le savez-vous? Quels sont vos preuves? Merci.

  268. Apolloman said

    @ Yovan

    Vous écrivez (je cite)

    « Pour revenir au fameux AGC, il y a bien entendu tout sur la table pour savoir que cette machine ne pouvait pas piloter des vaisseaux spatiaux comme elle a été censée le faire entre 1969 et 1972. Et ce n’est pas qu’une histoire de technologie hardware : les commandes numériques de navigation ont une histoire, et les acteurs privés et publics qui ont travaillé pour réaliser ces commandes le démontrent : Boeing, « partenaire de la Nasa » en 69 ne bascule les commandes électroniques analogiques des ses avions qu’en 1994 avec le 777. 7 ans après Airbus et son A320 (en 1987). Il a fallu attendre presque 20 ans et 25 ans en Amérique pour avoir du pilotage informatisé. »

    —> le problème avec cette affirmation est, il me semble, erronée

    Puisque les commandes du LM ou du CM (Attitude Controller Assembly ACA et Thrust / Translation Controller Assembly TTCA) ne servent qu’à ouvrir et fermer des électrovannes de combustibles du système RCS et que des commandes telle que (électriques existent depuis 1958, le premier appareil a en bénéficier est un avion intercepteur Avro Canada Cf-105 Arrow)

    Cliquer pour accéder à tnD7884HandContrlr.pdf

    https://dodlithr.blogspot.com/2012/07/lem-rcs-lunar-module-reaction-control.html

  269. Apolloman said

    @ Yovan (je cite)

    « Sur la taille de ce qui est censée être la Terre vue de la Lune, je répète que personne n’explique les croissants hauts ou bas et très fins de cette fameuse Terre aussi petite vue de la Lune que la Lune vue de la Terre pris en photo durant certaines missions Apollo, alors qu’il n’y a aucun lever de Terre comparable à partir de 2009, avec une Terre *toujours* très grosse. »

    —-> https://www.youtube.com/watch?v=XELfhVVVkmg en du 7 novembre 2007
    https://www.youtube.com/watch?v=NfHcmw_MDv8 en date du 31 decembre 2007
    vidéos tournées avec un grand angle (petite Terre)

    Ah oui j’oubliais les Japonais sont aussi dans la conspiration

    L’image que VOUS présentée de LRO est une image COMPOSITE (cpour un informaticien ne pas comprende ce terme…??)

    Cette image a été composée à partir d’une série d’images prises le 12 octobre, alors que LRO était à environ 134 kilomètres au-dessus du cratère de la face cachée de la Lune, Compton. Capturer une image de la Terre et de la Lune avec l’instrument Lunar Reconnaissance Orbiter Camera (LROC) de LRO est une tâche compliquée. Tout d’abord, le vaisseau spatial doit être roulé sur le côté (dans ce cas, à 67 degrés), puis le vaisseau se déplace avec la direction du déplacement pour maximiser la largeur de l’horizon lunaire dans l’image de la caméra à angle étroit de LROC.

    La caméra NAC (Narrow Angle Camera) ANGLE ETROIT haute résolution sur LRO prend des images en noir et blanc, tandis que la caméra GRAND ANGLE (WAC) de résolution inférieure prend des images en couleur. Vous vous demandez peut-être comment nous avons obtenu une image haute résolution de la Terre. Couleur. Comme le vaisseau spatial, la Terre et la lune sont tous en mouvement, nous avons dû faire un traitement spécial pour créer une image qui représente la vue de la Terre et de la lune à un moment donné. L’image terrestre finale contient à la fois des informations WAC et NAC. WAC fournit la couleur et le NAC fournit des détails haute résolution

    LA NASA ne cache même de comment elle a obtenue l’image, c’est vous qui n’y comprenez rien!

  270. Yovan said

    … … … relisez les documentations du MIT/des missions vous verrez que l’AGC traite les données télémetriques, gèrent les réacteurs et est indispensable au retour de la Lune pour faire se rejoindre le LEM et le Module. Bref, à ce niveau de mauvaise foi, ce n’est plus possible de discuter. Je peux vous les republier, mais c’est fatiguant.

    Allez, on dira que vous avez gagné, hein : vous êtes le plus fort et vous avez prouvé avec brio que tout était ok et que les 6 missions Apollo se sont posées sans encombre sur la Lune avec une calculatrice de 4 Ko de pseudo ram de type mémoire de corde tissées par des ouvrière.

    Merci à vous.
    Bonne continuation.

    • Apolloman said

      « relisez les documentations du MIT/des missions vous verrez que l’AGC traite les données télémetriques, gèrent les réacteurs et est indispensable au retour de la Lune pour faire se rejoindre le LEM et le Module »

      —> D’où croyez vous d’où j’ai pris les exemples, il faut lire jusqu’au bout

      The thrusters were more or less directly controllable by the joysticks but they were also fully computer controllable by both onboard computers (the MIT LGC and the TRW AGS). There were many automatic and semiautomatic computer flight modes which needed more or less pilot interference.

      Je n’ai jamais écris que le contraire. Vous sentez pas offusqué, il faut prendre l’ensemble des informations et pas ce qui juste vous intéresse.

      Venez en au fait avec la mémoire corde, pourquoi ce n’est pas possible selon vous, pourquoi c’est une chimère selon vous (vous oubliez bien vite le F-8 DFBW) avec des arguments vérifiables

      Parce ce que à part d’avoir traduit des textes dans un français approximatif (vous le soulignez) vous n’avez donner qu’une interprétation (par si, par là) et si je ne m’abuse une interprétation n’est jamais objective mais subjective !
      Donc cela ne vaut rien !

    • Thomas Kundera said

      @Yovan : « vous verrez que l’AGC traite les données télémetriques, gèrent les réacteurs et est indispensable au retour de la Lune pour faire se rejoindre le LEM et le Module. Bref, à ce niveau de mauvaise fo »
      La votre?

      Je vous avais répondu complètement sur ce point.
      Je recolle:

      PERFORMANCES et CONFORMANCES

      Il existe plusieurs simulateurs de l’AGC, qui reprennent le code de l’original: le bestiau fait son job, comme attendu.
      Je ne vais pas répéter toutes vos incantations à la « sépaposibl! » sur le sujet: vous pouvez les balancer au vide-ordure qu’elles n’auraient jamais dû quitter..

      Vous en trouverez un ici:
      http://www.ibiblio.org/apollo/index.html

      Il y a même eu un bon hacker pour reconstruire un AGC complet, avec le même hardware, qui fonctionne exactement comme attendu avec le code (oui, le « code ») d’origine:
      http://klabs.org/history/build_agc/

      On voit encore une fois (je me répète, c’est nécessaire), la différence entre le conspi, qui ne connait rien sur rien, ne veut pas savoir mais glapis « sépaposibl! » à chaque ligne, et le vrai technicien qui reconstruit la machine « sépaposibl! », et la fait marcher (lui, je le crois s’il me dit qu’il fait de l’informatique depuis 20 ans).

      ADÉQUATION

      « Poser un engin sur un astre, avec ou sans atmosphère est excessivement difficile, et demande des technologies informatiques très avancées. Les premières fusées à pouvoir se poser sur Terre le sont avec des entreprise privées, Blue Origin et Space X, depuis… 2015. Jamais cela n’avait été possible avant. »

      Vous ne comprenez rien à ce que vous voyez ou lisez. Poser une fusée est beaucoup plus difficile que de poser un module lunaire. La raison tient en une ligne: distance entre le centre de gravité et le point de poussée principale, et disponibilité de 16 réacteurs de contrôles à une grande distance du centre de gravité sur le LEM. En très gros, vous comparez la capacité à tenir un balais en équilibre sur la paume de sa main à tenir une noisette au creux de sa main… C’est un peu différent.

      Il existe des simulateurs de vols spatiaux des missions Apollo. Ce sont avant tout des moteurs physiques, qui simulent de manière réaliste les lois du vol spatial. Ils reproduisent les modules lunaires de la manière la plus conforme possible à la réalité (masse, puissance des moteurs, etc.), certains intègrent aussi les modules de simulations de l’AGC.

      Bien des pilotes en herbes ont réussis à alunir correctement en les utilisant. Ils sont donc capable de faire exactement ce pour quoi ils ont été programmés.

      En voici deux:
      http://orbit.medphys.ucl.ac.uk/
      http://www.eaglelander3d.com/

      Ils ne sont malheureusement pas en sources libres, j’en suis le premier désolé.

      Je zappe donc les « sépaposibl!!! » restant.

      • Yovan said

        C’est quand même pas croyable d’arriver à ce niveau de mauvaise foi. Le site que vous donnez, pour les simulateurs je l’ai donné plus haut, vous devenez extrêmement déplaisant.

        —> Il existe plusieurs simulateurs de l’AGC, qui reprennent le code de l’original: le bestiau fait son job, comme attendu.
        Je ne vais pas répéter toutes vos incantations à la « sépaposibl! » sur le sujet: vous pouvez les balancer au vide-ordure qu’elles n’auraient jamais dû quitter..

        Vous en trouverez un ici:
        http://www.ibiblio.org/apollo/index.html

        Il y a même eu un bon hacker pour reconstruire un AGC complet, avec le même hardware, qui fonctionne exactement comme attendu avec le code (oui, le « code ») d’origine:
        http://klabs.org/history/build_agc/ »

        Sans blagues ! Ahahahaha : vous plaisantez j’espère ?

        Le code de l’AGC originel il est en cartes perforées, et le matériel pour reproduire dans son garage, si vous voulez, on peut en discuter parce que dans ces conditions, je vous en construis un dans le fablab près de chez moi et puis on vous met dans un engin volant piloté par la bestiole. On va rigoler deux minutes. Mais vous n’accepteriez pas. Trop risqué.

        Le type peut toujours reprendre l’assembleur du MIT et jouer à faire « comme », il est pas prêt de faire atterrir même un drone dans son jardin avec.

        TOUS les vols Apollo ont été simulés : OUI, vous avez parfaitement raison. Et les publireportages que j’ai postés dès 1966 le démontrent. Ils savaient même poser le LEM avec les instruments qui vont bien, mais avec un LEM dans un hangar. Et des écrans de contrôle qui donnent toutes les informations pour démontrer qu’il se pose sur la LUNE tandis qu’il est dans un HANGAR il y en a partout à Huston, dès 1966.

        Mais Airbus attend 1987 — je me répète — pour avoir des commandes vol numérique, et si l’AGC et son code est si évident, performant, il va falloir expliquer pourquoi aucun industriel de l’aéronautique digne de ce nom n’utilise pas du code et du matos avec des fils et des perles pour les 0 et les 1 programmés avec des cartes perforés plus tôt, mais attend une maturité technologique durant 20 ANS !

        Plus personne ne sait programmer après l’AGC ?
        La micro informatique moderne est trop faible pour piloter des engins spatiaux ?
        Les micro-noyaux système INDISPENSABLES pour faire du temps réel sont donc moins performants que le code binaire installé en dur dans les circuits intégrés des mémoires à corde des années 60 ?
        Les premiers protocoles réseaux par commutation de paquet pondus à partir de 1975, implémentés dans les premiers UNIX à partir de 1982 sont ils inférieurs au S-Band, technologie réseau, qui d’un point de vue protocolaire n’est documentée nulle part ?

        Et je ne parle pas des documentations de la NASA sur les fréquences utilisées et les débits du S-BAND, que j’ai attentivement lues, (même si je suis un ignorant qui a passé 20 ans à faire de l’ingénierie système et réseaux et participe encore à développer et maintenir un réseau hertzien d’accès à Internet, j’arrive à déchiffrer ce qu’ils racontent dedans), je parle de la documentation sur le PROTOCOLE RESEAU (la pile protocolaire, le software en gros) utilisé par le S-BAND.

        Il faut arrêter de raconter n’importe quoi avec des liens qui mènent à des simulateurs d’AGC et des types dans leur garage qui reconstruisent from scratch le même ordinateur pour démontrer que « c’est hyper simple de faire le même ordinateur que celui d’Apollo » pour aller se poser sur la Lune.

        On veut bien être pris pour des truites, mais il y a une limite à l’indécence intellectuelle.
        Qu’il demande à aller se poser sur la Lune avec sa reproduction de l’AGC le « hacker ». On va rigoler deux minutes.

        Pour la conversion et le traitement des données numériques issues des capteurs analogiques du LEM ou MC, puis leur modulation sur la bande fréquence, le découpage des trames, la correction d’erreur, le routage de ces paquets de données au sol ensuite, je suis très franchement preneur. Parce que je ne suis pas un expert en sciences et technologies spatiales comme vous.

        Parce que ce qui m’intéresse, c’est de comprendre. Pas de venir cliquer sur des liens abscons qui ne démontrent rien d’autre que ce que l’on veut bien croire.

      • Thomas Kundera said

        @Yvoan : « vous plaisantez j’espère ? »
        À quel sujet?

        « Le code de l’AGC originel il est en cartes perforées »
        Il est aussi sur github:
        https://github.com/chrislgarry/Apollo-11

        « et le matériel pour reproduire dans son garage, si vous voulez, on peut en discuter »
        Oui, bien sûr. Que voulez-vous en dire?

        « Le type peut toujours reprendre l’assembleur du MIT et jouer à faire « comme », il est pas prêt de faire atterrir même un drone dans son jardin avec. »
        Vous avez ici deux choses distinctes:
        – une personne qui reproduit le hardware et démontre qu’il fonctionne comme attendu
        – des gens qui écrivent des simulateurs de vol logiciels et reprennent le code de l’AGC dans un émulateur, prouvant que ce code est fonctionnel et permet de faire alunir le LEM.

        « si l’AGC et son code est si évident »
        Qui dit que c’est « évident » ?

        « il va falloir expliquer pourquoi aucun industriel de l’aéronautique digne de ce nom n’utilise pas du code et du matos avec des fils et des perles pour les 0 et les 1 programmés avec des cartes perforés plus tôt, mais attend une maturité technologique durant 20 ANS ! »
        C’est un peu pas la même chose, comme l’a bien expliqué Apolloman.
        On est dans un contexte très différent.
        Je vous la refais: On fait des pilotes automatique d’avion dès les années 80, et on commence à faire du pilotage de voiture autonome dans les années 2010, il va falloir expliquer pourquoi aucun industriel de l’automobile digne de ce nom n’utilise pas du code et du matos aéronautique plus tôt, mais attend une maturité technologique durant 30 ANS !
        Si vous n’étiez pas si ignorant des techniques informatiques, vous pourriez l’expliquer.

        Cependant, si cela vous intéresse, le tout premier avion équipé d’un autopilote utilisait un AGC (le même que pour les missions lunaires), c’était encore de la R&D, à cette époque (1972), pas de l’industrie commerciale:

        Cliquer pour accéder à dfbw_tomayko.pdf

        « Plus personne ne sait programmer après l’AGC ? »
        Non, absolument plus personne. Enfin, je vous renvoie à vos prétendu connaissances informatiques pour répondre à cette question.

        « La micro informatique moderne est trop faible pour piloter des engins spatiaux ? »
        Elle en pilote tous les jours.

        « Les micro-noyaux système INDISPENSABLES pour faire du temps réel »
        Non. Votre interrupteur de cuisine en fait sans micro-noyaux: nous appuyez sur le bouton et en un temps défini la lampe s’allume.
        Certes, c’est pas aussi versatile que VxWorks mais ça marche.

        « sont donc moins performants »
        non, enfin cela dépend du critère retenu.

        « que le code binaire installé en dur dans les circuits intégrés des mémoires à corde des années 60 ? »
        c’est plus versatile que le commutateur de cuisine, mais pas mal moins qu’un micro-noyau.

        « Les premiers protocoles réseaux par commutation de paquet pondus à partir de 1975, implémentés dans les premiers UNIX à partir de 1982 sont ils inférieurs au S-Band »
        De quel point de vue?

        « technologie réseau, qui d’un point de vue protocolaire n’est documentée nulle part ? »
        Comme des milliers de protocoles internes à un organisme quelconque.
        Mais vous avez quand même pas mal de doc:

        Cliquer pour accéder à TM-X55492.pdf

        Cliquer pour accéder à SP-87.pdf

        « Et je ne parle pas des documentations de la NASA sur les fréquences utilisées et les débits du S-BAND, que j’ai attentivement lues, (même si je suis un ignorant qui a passé 20 ans à faire de l’ingénierie système et réseaux et participe encore à développer et maintenir un réseau hertzien d’accès à Internet, j’arrive à déchiffrer ce qu’ils racontent dedans) »
        Et alors pourquoi poser des questions aussi naïves que « Plus personne ne sait programmer après l’AGC ? » ?

        « je parle de la documentation sur le PROTOCOLE RESEAU (la pile protocolaire, le software en gros) utilisé par le S-BAND. »
        Dans les papiers précédents, vous avez une description assez complète du système.
        Ça ne correspond pas vraiment à ce que vous entendez par « pile réseau ». Ce que vous demandez serait un peu « montrez-moi la pile réseau d’une interface RS232 ». Si vous lisez, vous verrez que tout est dé/codé par des systèmes dédié bien en amont des « ordinateurs ».

        « Il faut arrêter de raconter n’importe quoi »
        En effet. Merci, ça serait bien 🙂

        « avec des liens qui mènent à des simulateurs d’AGC et des types dans leur garage qui reconstruisent from scratch le même ordinateur pour démontrer que »
        – l’AGC est un ordinateur fonctionnel capable de faire tourner le programme pour quoi il était fait: vous en doutez, c’était donc nécessaire de démontrer que c’était possible avec les moyens de l’époque, dans l’encombrement proposé (rappelez-vous: vous doutiez qu’il puisse faire 30kg, etc.).

        – Que le programme en question était bien capable d’effectuer les tâches qu’il avait à faire (ce que démontrent les simulateurs). Encore un » fois, vous en doutiez, donc.

        « On veut bien être pris pour des truites, mais il y a une limite à l’indécence intellectuelle. »
        En effet.

        « Qu’il demande à aller se poser sur la Lune avec sa reproduction de l’AGC le « hacker ». On va rigoler deux minutes. »
        Y’a une limite à l’indécence intellectuelle, vous disiez ?

        « Pour la conversion et le traitement des données numériques issues des capteurs analogiques du LEM ou MC, puis leur modulation sur la bande fréquence, le découpage des trames, la correction d’erreur, le routage de ces paquets de données au sol ensuite, je suis très franchement preneur. »
        C’est dans le second document posté plus haut.

        « Parce que ce qui m’intéresse, c’est de comprendre. »
        J’ai du mal à y croire, mais on va faire comme si 🙂

  271. Apolloman said

    « Boeing, « partenaire de la Nasa » en 69 ne bascule les commandes électroniques analogiques des ses avions qu’en 1994 avec le 777. 7 ans après Airbus et son A320 (en 1987). Il a fallu attendre presque 20 ans et 25 ans en Amérique pour avoir du pilotage informatisé. » »

    —-> Boeing à l’époque ne construisait que le SI-C (1er étage de Saturn V)

    Et puis revenons un peu si vous le voulez bien, sur cette histoire de pilotage informatisé…

    D’après vous l’AGC ne pouvait fonctionner tel que, bon …

    – Alors ces Américains sont tellement benêts que le 25 mai 1972 soit moins de 7 mois avant l’arrêt du programme lunaire (Apollo 19 décembre 1972) ils testent un F-8 « Crusader » bricolé et équipé d’un ordinateur de guidage d’Apollo (F-8 DFBW), construit mais non utilisé suite à l’arrêt du programme lunaire !

    http://histaero.blogspot.com/2014/04/lhistoire-des-commandes-de-vol.html

    https://www.nasa.gov/centers/armstrong/news/FactSheets/FS-024-DFRC.html
    https://theaviationgeekclub.com/quick-look-modified-f-8-crusader-served-testbed-fly-wire-technologies/

    Terrible pour un petit calculateur!…

    13 ans de tests, jusqu’en 1985 et 210 vols sans accident !

    Bigre, ils n’ont peur de rien.

    • Yovan said

      Alors ces Américains sont tellement benêts que le 25 mai 1972 soit moins de 7 mois avant l’arrêt du programme lunaire (Apollo 19 décembre 1972) ils testent un F-8 « Crusader » bricolé et équipé d’un ordinateur de guidage d’Apollo (F-8 DFBW), construit mais non utilisé suite à l’arrêt du programme lunaire !

      http://histaero.blogspot.com/2014/04/lhistoire-des-commandes-de-vol.html

      –> Oui, et comme vous n’avez pas osé aller plus loin que cette petite annonce formidable d’un « test » avec un F8, je vais vous donner la suite de l’article que vous citez. Mais commençons par votre annonce :

      « Au début des années 70, c’est une autre révolution qui se prépare : le numérique arrive en force, avec l’avènement du circuit-intégré. La NASA est la première à tester un appareil équipé de commandes de vol numériques. Il s’agit d’un F-8 « Crusader » bricolé et équipé d’un ordinateur de guidage d’Apollo, construit mais non utilisé suite à l’arrêt du programme lunaire ! »

      Tout le problème c’est que ce fameux test sur un F8 avec un AGC « non utilisé » avec Apollo , si vous voulez il amène à ça, juste derrière dans l’article :

      « Le F-16 entre en service en 1979, équipé de CDVE, mais avec des calculateurs analogiques, le numérique manquant encore de maturité. Il faudra attendre dix ans de plus et l’arrivée du F-16 Block 40 pour que les calculateurs numériques fassent leur apparition. En France, l’histoire est à peu près identique : le Mirage 2000 sera équipé de calculateurs analogiques sur ses premières versions, et c’est l’arrivée du Mirage 2000D, qui vole début 1991, qui introduira le premier la « révolution numérique » dans l’armée de l’air.  »

      En 1979, le numérique « manque de maturité » voyez-vous.

      « Il faudra attendre dix ans de plus et l’arrivée du F-16 Block 40 pour que les calculateurs numériques fassent leur apparition. »

      Soit en 1989.

      Vous excuserez du peu…
      Le test de l’AGC construit et non utilisé par les missions APollo, si vous voulez, il n’a pas vraiment convaincu l’armée de l’air américaine. Mais 17 ans plus tard ils intégreront les commandes numériques. Oui, oui. Ca ça ne fait pas un doute.

  272. parmelan said

    @Apolloman
    Merci de reprendre ma description de l’ApolloFan, le confirmationnisme est finalement flatteur. Je note cependant une petite erreur de recopiage, le confort c’est justement le confirmationnisme et non l’inverse. Ensuite votre discours habituel – vous êtes de la race supérieure et les autres ne sont que des cons en slip – nous avions déjà compris.
    Sinon aucun amalgame de ma part, juste le rappel d’un canular avéré qui démonte votre argumentaire. Etre complétement à coté de la plaque ne doit pas être facile à avaler pour un supérieur, ce qui me vaut probablement ce tutoiement.
    Enfin et pour la dernière fois, les arguments scientifiques supérieurs du type « effondrement sur lui-même », « pas testable » ne me conviennent effectivement pas, je suis très con mais pas débile.

    @Patrice
    Attention avec Van Halen, Kelly Smith de la NASA confirme que le problème est toujours d’actualité, vous mettez les supérieurs en délicatesse. Quand les confirmationnistes se transforment en contorsionnistes ça envoie du lourd. Amis bas du QI accrochez-vous à vos slips.

    • Thomas Kundera said

      @parmelan:
      Pour Kelly Smith, idem, je recolle.
      – Premier point, qui a son importance: il ne s’agit pas d’un document technique, mais d’une vidéo grand public. Les conspis crachent sur les médias dominants à longueur de posts, mais semblent incapable de chercher leurs informations ailleurs. Comme vous le savez, un document destiné au grand public comporte souvent des approximations et des dramatisations propres à créer un récit captivant quitte à écorner la réalité scientifique. Il est donc dangereux de les lire comme des documents scientifiques. C’est évidement absurde, un article qui citerait une telle vidéo ne passerait jamais la validation. La NASA a publié des dizaines d’articles scientifiques sur Orion, c’est là que vous auriez du chercher vos sources.

      – À aucun moment Kelly Smith ne parle des mission Apollo, il parle d’un nouveau module Orion, qui doit être testé, comme tout nouvel appareil mis en service (avec des humains à bord qui plus est). Ça vous parle, les tests, n’est ce pas?

      – Cet ingénieur explique clairement que le challenge qu’ils doivent relever dans la conception du module Orion concerne le blindage électromagnétique servant à protéger « les ordinateurs de bord, système de guidage et autres composants électroniques » des interférences électromagnétiques produites par ces ceintures et jamais il ne fait mention de problèmes biologiques. L’électronique et informatique moderne sont plus puissants que ceux des années 60/70 mais ils sont aussi beaucoup plus sensibles. Côté biologique on sait déjà comment limiter les doses absorbées à des niveaux « acceptables » (au delà de la radioactivité naturelle mais inférieurs aux limites fixées pour les gens qui travaillent dans le secteur du nucléaire) en prenant la bonne trajectoire.

      On pourrait développer sur Orion, dont les missions futures (éventuellement martiennes) sont très différentes des modules jetables du train lunaire (15j de service), avec donc des taux d’expositions très différents. Mais nous parlons d’Apollo, donc si la question vous intéresse, on reviendra sur Apollo, pas sur Orion, je pense.

      Et je complète:
      – L’interview date de 2014, je crois. Depuis ça, Orion a passé avec succès les tests de son électronique dans les ceintures de VA:
      https://www.nasa.gov/press/2014/december/nasa-s-new-orion-spacecraft-completes-first-spaceflight-test
      « During the uncrewed test, Orion traveled twice through the Van Allen belt where it experienced high periods of radiation, and reached an altitude of 3,600 miles above Earth. Orion also hit speeds of 20,000 mph and weathered temperatures approaching 4,000 degrees Fahrenheit as it entered Earth’s atmosphere. »

      Sans surprises particulières: y’avait toutes les raisons pour que ça marche: on connait les taux de radiations, on sait construire une électronique qui y résiste, etc. Mais vaut quand même mieux essayer à vide avant d’y mettre des astronautes…

  273. robin19801984 said

    @Yovan : J’ai l’impression que vous faites une confusion regrettable entre le phénomène du « lever de Terre » et celui du « croissant de Terre » : ce n’est pas du tout la même chose.

    Un « lever de Terre » consisterait à observer la Terre évoluer dans le ciel lunaire, émergeant de l’horizon et continuant sa course. Effectivement, ce phénomène n’est pas observable pour une personne se tenant immobile à la surface de la Lune, ce que personne ici ne conteste il me semble.

    En revanche, un croissant de Terre est quelque chose de parfaitement observable et parfaitement explicable. On peut s’en convaincre simplement en remarquant qu’on peut observer la Lune depuis la Terre en pleine nuit ou en plein jour, ce qui implique que pour un observateur lunaire la Terre serait divisée en deux parties : l’une dans l’ombre et l’autre dans la lumière (du Soleil).

    Cela vous convainc-t-il ?

    Par ailleurs, vous ne nous avez toujours pas fourni votre méthode pour calculer la taille angulaire de la Terre dans le ciel lunaire à partir des photos des missions Apollo. Il me semble raisonnable de conclure à ce stade que vous n’en avez pas, et donc que votre affirmation comme quoi la Terre serait « trop petite » dans le ciel n’est pas corroborée. Me trompé-je ?

  274. parmelan said

    Ah ok, c’est une vidéo pour les cons ou il raconte n’importe quoi, heureusement que vous êtes là pour nous éclairer. Humain à bord c’est ce que j’avais cru comprendre, mais il raconte encore n’importe quoi à ce moment là de la vidéo? Soyez plus précis svp sur ce que l’on doit comprendre et quand.
    C’est donc uniquement pour protéger les ordinateurs de bord, bon heureusement qu’ils étaient insensibles en 69.

    Effectivement la NASA raconte n’importe quoi, La vidéo date bien de 2014 alors que tous les problème sont déjà résolus, la fusée est envoyée dans les ceintures le 5 décembre 2014. En plus ils osent dire dans l’article « This proving ground will be invaluable for testing capabilities future human Mars missions », à nouveau ils parlent d’hommes, en plus il n’y en avait pas à bord et comme si on n’avait jamais envoyé d’hommes dans ces ceintures et bien au delà.
    Après tout cela faudra pas s’étonner si les conspis disent que cet article est bidon et qu’il vise juste à démentir la vidéo qui fait un buzz.

    • Thomas Kundera said

      @Parmelan: « c’est une vidéo pour les cons ou il raconte n’importe quoi »
      Pas exactement. Mais un peu quand même.

      « Humain à bord c’est ce que j’avais cru comprendre, mais il raconte encore n’importe quoi à ce moment là de la vidéo? Soyez plus précis svp sur ce que l’on doit comprendre et quand. »
      Je vous invite simplement à consulter des documents techniques sur le sujet, pas de la vulgarisation à visée sensationnaliste.

      « C’est donc uniquement pour protéger les ordinateurs de bord, bon heureusement qu’ils étaient insensibles en 69. »
      En effet, un transistor de 1969 fait presque 1mm², un transistor de 2018 fait moins de 100nm²…
      Donc un impact de particule chargée qui déplace quelques charges était négligeable en 1969, mais potentiellement générateur de bugs en 2018.

      « La vidéo date bien de 2014 alors que tous les problème sont déjà résolus »
      C’est à dire? Le test est en décembre…

       » « This proving ground will be invaluable for testing capabilities future human Mars missions » »
      C’est un des objectifs d’Orion, donc logique, non ?

      « Après tout cela faudra pas s’étonner si les conspis disent que cet article est bidon et qu’il vise juste à démentir la vidéo qui fait un buzz. »
      Les conspis sont imperméables aux faits. Donc quoi qui se dise ou s’écrive, ils continueront dans leur délire. C’est leur nature.
      Pour en sortir, il faut commencer par remettre en cause le mode de pensée conspi, après ça va mieux 🙂

      • parmelan said

        Je m’attendais à du lourd, on atteint des sommets avec le « mode de pensée » du conspi refoulé!
        « vulgarisation à visée sensationnaliste », chapeau l’artiste! Pour plus de cohérence dans votre démarche – une mission probablement impossible – je vous invite à revisiter l’ensemble des documents de la NASA sous cet angle.
        « En effet, un transistor de 1969 fait presque 1mm², un transistor de 2018 fait moins de 100nm²…Donc un impact de particule chargée qui déplace quelques charges était négligeable en 1969, mais potentiellement générateur de bugs en 2018. » Et le blindage de la fusée il fait combien de CM2?
        Je me suis prêté au jeu, mais nous sommes hors sujet, ici c’est la conquête de la lune pas la conquête de l’absurde.

      • Thomas Kundera said

        @Parmelan: « on atteint des sommets avec le « mode de pensée » du conspi refoulé! »
        Je ne sais pas quel « sommet » vous parlez. Je viens de me relire, nulle part ne figure le terme « refoulé » dans mon texte. Si vous pouvez lire ce que j’écris (et pas ce que vous imaginez que j’écris) ce serait plus simple pour se comprendre.
        Au cas où, la réflexion sur le « mode de pensé conspi » est un sujet académique dans les domaines de la psychologie et de la sociologie: tenter d’en analyser (à grands trais, je ne suis pas spécialistes) les caractéristiques n’est pas vain.
        Nous sommes de plus sur le site d’un intellectuel qui a créé (je crois) le concept miroir de « confirmationniste », qui (il me semble) est moins reconnu académiquement, mais non dénué d’intérêt (à mon avis), .
        Donc vos pudeurs de vierges effarouchées, juste lol.

        « « vulgarisation à visée sensationnaliste », chapeau l’artiste! »
        Expliquez-moi? Voix tendue, musique dramatiques, équations illisibles en transparence, etc. On est dans la propagande, pas dans la science. C’est du Public Relation.

        « je vous invite à revisiter l’ensemble des documents de la NASA sous cet angle. »
        Comme ça, par exemple? https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0012821X71901038
        C’est un peu différent, n’est-ce pas?
        Et votre « angle » suggéré me semble totalement hors propos.
        Mais c’est aussi un travers du conspi, ça: cracher en permanence sur les médias généralistes, mais ne connaitre que ça. Bouffer de la TV à longueur de journée et se plaindre mais ne pas connaitre Elsevier…
        Les missions Apollo, c’est pas que trois vidéo N&B en basse résolution « vu à la TV »… C’est des milliers d’articles techniques et scientifiques sur les milliers d’aspects de ces missions…
        (et bien sûr vous trouverez le même genre d’articles sur les tests Orion, je n’ai pas vérifié, mais juste le flight 1 a du généré au moins deux ou trois article à lui seul). Là encore pas juste une vidéo sur YT…

        « « En effet, un transistor de 1969 fait presque 1mm², un transistor de 2018 fait moins de 100nm²…Donc un impact de particule chargée qui déplace quelques charges était négligeable en 1969, mais potentiellement générateur de bugs en 2018. » Et le blindage de la fusée il fait combien de CM2? »
        Le CM2 c’est une classe du primaire en France, le cm² est une unité de surface, et donc totalement inappropriée pour évaluer la qualité d’un blindage (en radioprotection ou ailleurs).
        Votre question est intéressante, mais me semble déplacée: je vous explique en quoi un impact de rayonnement ionisant est plus dangereux pour une électronique moderne que pour une électronique de 1969, vous avez compris pourquoi? Comme je n’ai pas l’impression, je réexplique: un rayon ionisant qui traverse un morceau de semi-conducteur va y créé des charges libres, qui vont pouvoir dériver dans le potentiel existant. Sur une surface de 1mm² y’a énormément de charges et de courant: le passage de l’ion ajoute une quantité négligeable et on s’en fout. Et même si ça en pète un bout, y’a encore largement assez de surface. Sur 100nm², par contre, ça peut suffire à modifier suffisamment la charge pour basculer un 1 en 0 ou l’inverse: et là, ça craint, voire à détruire le transistor, et c’est encore plus ennuyeux.
        OK?

        Revenons au blindage: pour répondre rapidement, pour Orion j’en sais rien (les conspis n’ont encore que très peu de questions dessus, quand ça volera avec un équipage on aura à nouveaux des glapissements de « çépaposibl! » et je me renseignerai) , pour le CSM, le chiffre couramment donné est d’environ 10g/cm²., de mémoire. Mais ça vous avance à quoi?

  275. Apolloman said

    « Et le blindage de la fusée il fait combien de CM2? »

    —-> Pour ta culture générale et si cela t’intéresses. La mesure d’un blindage se fait en unités de densité, le gramme par cm². Plus le chiffre est important plus le blindage est efficace.
    D’après des calculs théoriques et les informations (des sondes et satellites) de l’époque (années 60), un blindage en alliage d’aluminium de 1 gr/cm² suffisait à absorber complètement les électrons des ceintures de Van Allen.
    La coque d’un Module de Commande Apollo (la capsule pour te simplifier) était évaluée à 7 à 8 g/cm².

    Pour arriver à cela il faut prendre en compte le débit de fluence (c’est le nombre de particules traversant une unité d’aire (le cm² dans notre cas pendant un temps donné)

    PS : Il faut savoir que les blindages plus denses (comme des feuilles de plomb suggéré par Bill Kaysing le pape du Moonhoax) provoquent la formation d’un rayonnement secondaire bien plus nocif que des blindages moins denses !

    PS2 : Et ne m’écrivez pas que les USA n’avait rien dans le tiroir

    Voici une liste de sondes et satellites ayant servis à défricher le chemin :du danger du rayonnement des micrométéorites :

    Février 1958 1 – Explorer 1: Périgée: 347 km Apogée: 1,859 km. Découverte d’une ceinture de radiations autour de la Terre.
    1958 Mars 26 – Explorer 3: Périgée: 186 km Apogée: 2,799 km. données sur le rayonnement et les micrométéorites.
    1958 Juillet 26 – Explorer 4: périgée: 257 km Apogée: 1,352 km. projet Argus élaboration d’une carte sur le rayonnement.
    1958 Octobre 11 – Pioneer 1: Apogée 113854 km
    Décembre 1958 6 – Pioneer 3: Apogée 102,332 km. Découverte de la seconde ceinture de radiations
    1959 Février 17 – Vanguard 2: Périgée: 557 km Apogée: 3,049 km. Étude de la magnétosphère.
    1959 Mars 3 – Pioneer 4: orbite lunaire (à l’origine) puis solaire. Mesure du rayonnement à proximité de la Lune.
    1959 Août 7 – Explorer 6: Périgée: 245 km Apogée: 42,400 km. premières photos de la Terre en orbite, données sur le rayonnement.
    1959 Septembre 18 – Vanguard 3: Périgée: 512 km Apogée: 3,413 km. données sur le rayonnement et les micrométéorites.
    1959 Octobre 13 – Explorer 7: Périgée: 523 km Apogée: 857 km. données sur le champ magnétique et les éruptions solaires.
    1960 Novembre 3 – Explorer 8: Périgée: 394 km Apogée: 1,331 km. Recherches sur l’ionosphère.
    1960 Mars 11 – Pioneer 5: orbite solaire. élaboration d’une carte des champs magnétiques dans l’espace interplanétaire.
    1961 Mars 25 – Explorer 10: Périgée: 221 km Apogée: 181,100 km. Données du champ magnétique.
    1961 Avril 27 – Explorer 11: Périgée: 480 km Apogée: 1,458 km. données sur les rayons Gamma.
    1961 Juin 29 – Injun 1: Périgée: 869 km Apogée: 992 km. Données sur le rayonnement.
    1961 Août 16 – Explorer 12: Périgée: 790 km Apogée: 76,620 km. Radioprotection et de données sur les vents solaires.
    1962 Août 27 – Mariner 2: orbite solaire, en passant par Venus. Renvois de données sur le rayonnement du vent solaire.
    Octobre 1962 2 – Explorer 14: Périgée: 2,558 km Apogée: 96,229 km. Études de la magnétosphère.
    1962 Octobre 27 – Explorer 15: Périgée: 306 km Apogée: 17,610 km. Données de décroissance rayonnement.
    Décembre 1962 13 – Injun 3: Périgée: 240 km Apogée: 2,406 km. Données de décroissance rayonnement.
    1963 Novembre 27 – Explorer 18: Périgée: 192 km Apogée: 197,616 km. Données sur le rayonnement interplanétaires.
    1964 Août 25 – Explorer 20: Périgée: 857 km Apogée: 999 km. Recherches sur l’ionosphère.
    1964 Octobre 4 – Explorer 21: Périgée: 191 km Apogée: 95,590 km. données sur le champ magnétique et le rayonnement.
    1964 Octobre 10 – Explorer 22: Périgée: 872 km Apogée: 1,053 km. données Ionosphérique et géodésiques.
    1964 Novembre 21 – Explorer 25: Périgée: 526 km Apogée: 2,319 km. Données sur le rayonnement.
    1964 Novembre 28 – Mariner 4: orbite solaire, en passant par Mars. renvois de données sur le rayonnement et du vent solaire.
    1964 Décembre 21 – Explorer 26: Périgée: 284 km Apogée: 10,043 km. Radioprotection et de données sur les vents solaires.
    1965 Avril 29 – Explorer 27: Périgée: 932 km Apogée: 1,309 km. données Ionosphérique et géodésiques.
    Mai 1965 29 – Explorateur 28: Périgée: 229 km Apogée: 261,206 km. données sur le champ magnétique, le rayonnement.
    1965 Novembre 19 – Explorer 30: Périgée: 671 km Apogée: 856 km. Données sur le rayonnement solaire.
    1965 Novembre 29 – Explorer 31: Périgée: 505 km Apogée: 2,833 km. Recherches sur l’ionosphère.
    1965 16 Décembre – Pioneer 6: orbite solaire. Étude du vent solaire et du champ magnétique solaire.
    1966 Juillet 1 – Explorer 33: Périgée: 265,679 km Apogée: 480,762 km. données du champ magnétique et du rayonnement.
    1966 Août 17 – Pioneer 7: orbite solaire. Surveillance du vent solaire et des rayons cosmiques.
    Mai 1967 24 – Explorer 34: Périgée: 242 km Apogée: 214,379 km. Données sur le rayonnement et le champ magnétique.
    1967 Juin 14 – Mariner 5: orbite solaire, en passant par Venus. Retour de données sur le rayonnement renvoyé et le vent solaire.
    1967 Juillet 19 – Explorer 35: orbite lunaire, Périgée: 484 km Apogée: 675 km. Mesures de la queue magnétique de la Terre.
    Décembre 1967 13 – Pioneer 8: orbite solaire. Retour de données sur le rayonnement solaire.

    (Arrêt de la conception du CSM Block II)

    1968 Mars 5 – Explorer 37: Périgée: 353 km Apogée: 433 km. Données sur le rayonnement solaire.
    1968 Août 8 – Explorer 40: Périgée: 679 km Apogée: 2,489 km. Données sur le rayonnement.
    1968 Novembre 8 – Pioneer 9: orbite solaire. Retour de données sur le rayonnement solaire.
    1969 Juin 21 – Explorer 41: Périgée: 80,374 km Apogée: 98,159 km. Données sur le rayonnement cislunaire.
    1971 Mars 13 – Explorer 43: Périgée: 1,845 km Apogée: 203,130 km. recherches sur la magnétosphère terrestre.
    1971 Juillet 8 – Explorer 44: Périgée: 433 km (269 mi). Apogée: 632 km. Données sur le rayonnement solaire.
    1971 Novembre 15 – Explorer 45: Périgée: 272 km Apogée: 18,149 km. étude de la magnétosphère, des particules énergétiques.
    1972 Septembre 23 – Explorer 47: Périgée: 201,100 km Apogée: 235,600 km. étude du rayonnement cislunaire, de la magnétosphère terrestre du champ magnétique interplanétaire.

    Les américains avaient quelques renseignements aussi sur l’environnement spatial.

    Dernière précision, les rayons gamma (auquel vous les sortiriez de votre chapeau) ne sont aucunement arrêté par la ceinture de Van Allen, et les astronautes de l’ISS y sont exposés tout autant sans pour autant mourir (question de densité, de dose, donc de temps d’exposition).

  276. parmelan said

    Ok super et la liste ne s’arrête pas en 1972. Ca bosse à la NASA et personne ne dit le contraire. Vous ne balancez que des infos hors sujet et vous vous perdez à jouer les érudits. Blindage, CM2 était une boutade et l’électronique de 69 je m’en contre fout, nous parlions de l’excellente vidéo de M. Smith qui explique simplement et clairement pourquoi nous ne sommes pas encore capable d’envoyer des hommes au delà de ces ceintures. Je ne comprends pas pourquoi vous bloquez sur l’électronique, nous avons depuis bien longtemps les technos pour se prémunir de latch-up et compagnie et nous envoyons de l’électronique sur la Lune et Mars. Ce n’est pas le sujet, Smith parle d’Orion et de la question humaine. Pas de problème non plus avec l’ISS qui fonctionne bien mais nous ne sommes toujours pas au delà des ceintures.

    • Apolloman said

      @ Parmelan

      « nous parlions de l’excellente vidéo de M. Smith qui explique simplement et clairement pourquoi nous ne sommes pas encore capable d’envoyer des hommes au delà de ces ceintures »

      —-> Vous vous fichez du monde, tenez une vidéo conspi avec sous titres au cas ou !

      Revoyez donc votre copie sur interprétative, vous en devenez tristement ridicule.

      • parmelan said

        Je ne sais pas vous dire je ne regarde pas les vidéos commentées ou sous-titrées, je parlais de l’originale. Et puis le conspi c’est pas trop mon truc, plutôt le votre enfin je veux dire que vous en parlez beaucoup les apolloFan – ça va se finir en coming out cette histoire.

        Je crois bien qu’il bosse à la NASA aucune certitude cependant, en revanche comme environ 75% de la population mondiale, il n’a jamais connu l’époque ou l’homme était capable de franchir Van Allen ou de marcher sur l’eau, ça c’est certain.

      • Apolloman said

        « Je ne sais pas vous dire je ne regarde pas les vidéos commentées ou sous-titrées, je parlais de l’originale »

        —-> A votre guise voici l’original depuis NASA TV sur YouTube

        Et devinez quoi, l’ingénieur Kelly Smith raconte exactement la même chose (que les sous titres)

        Je crois bien qu’il bosse à la NASA aucune certitude cependant, en revanche comme environ 75% de la population mondiale, il n’a jamais connu l’époque ou l’homme était capable de franchir Van Allen ou de marcher sur l’eau, ça c’est certain.

        —> Vous faites encore l’amalgame entre savoir et croire ! En réalité, tu n’as pas besoin de vérité, tu as besoin de croire en ce qui te place dans une position de confort. Parce que si vraiment tu voulais la vérité, ce n’est pas bien difficile de la trouver, mais si elle ne te convient pas ça devient automatiquement pour toi du bullshit !

        • parmelan said

          Et bien tant mieux si les sous titres ne sont pas trafiqués et donc vous parliez d’une vidéo de conspi?

          Je ne suis pas sur de mes 75% et je n’ai pas cherché l’info, sûrement plus, sinon je n’ai dit que des vérités – enfin en supposant certains miracles qui devraient vous plaire 😉 .

  277. Yovan said

    Bilan de *mon* analyse sur les missions Apollo et la mise en œuvre d’un canular lunaire organisé par la NASA entre 1969 et 1972

    Un nombre impressionnant d’éléments concrets et vérifiables, basés sur des documents officiels de la NASA, des archives des films de l’époque ou de vidéos modernes, d’études sur la faisabilité de telles expéditions, ne permettent pas de valider la réalité de ce récit tel qu’il a été donné au public. La liste synthétique des éléments de cette analyse est la suivante :

    — Aucuns tests en conditions équivalentes de l’appareil d’alunissage n’a pu être effectué avant le premier alunissage, les seuls tests de vol du LEM sur Terre sont des échecs et démontrent son immaturité technique.

    — La technologie informatique des calculateurs embarqués ne correspond à aucun standard industriel et l’état de l’art de cette technologie à l’époque ne permet pas de: traiter du temps réel, convertir des données de capteurs analogiques en numérique et les transmettre à distance, recevoir des données via un réseau hertzien. Aucun protocole réseau n’est encore développé pour permettre de telles communications informatiques. Le réseau Arpanet n’existe pas encore en juillet 1969, il ne commencera à effectuer de la commutation de paquets seulement en 1975, de façon expérimentale.

    — La NASA a reçu l’ordre de montrer des hommes se posant sur la Lune avant la fin des années 1960 dans un contexte de guerre froide où la conquête spatiale remplace le conflit nucléaire et bénéficie de budgets colossaux pour produire en quelques années une simulation de programme de conquête lunaire. L’échec de ces missions n’est pas envisageable, les enjeux sont trop importants. Financer une simulation parfaite des alunissages, sans prendre le risque d’échouer, de mettre des vies en jeu est donc la seule issue. Personne ne pourra contester l’exploit simulé: les techniques de l’époque ne permettent pas d’observer les missions ni savoir d’où proviennent réellement les données télématiques et autres télécommunications. Simuler entièrement six expéditions lunaires, avec des images tournées sur Terre, en construisant les engins et en les envoyant dans l’espace est déjà en soi un exploit.

    — La NASA, aidée du MIT, effectue des simulations dès le départ du programme: en 1966, comme les archives le démontrent, des simulations de vol spatial, d’alunissage, sont déjà en place. L’informatique au sol sait parfaitement renvoyer «toutes les informations de vaisseaux spatiaux» supposés en vol, que ce soit dans le LEM au sol ou auprès des opérateurs de la NASA à Houston. Faire «comme si» l’on faisait atterrir un LEM sur la Lune avec les appareillages du vaisseau indiquant toutes les données correspondantes alors qu’il est dans un hangar, est d’ailleurs démontré dans les archives de reportages du MIT.

    — Certains éléments de logistique des expéditions ont été laissés de côté mais permettent de savoir que les astronautes ne pouvaient pas physiquement faire ces expéditions d’une durée de sept à huit jours. L’alimentation et le traitement des déjections est l’un d’eux: le LEM ne dispose d’aucun système de traitement des matières fécales des astronautes, ni sas. Les rapports de la NASA indiquent qu’ils se nourrissent de nourriture classique, un médecin de l’agence spatiale responsable de l’alimentation spatiale (entre 1975 et 1985) interviewé en 2012 affirme que les astronautes d’Apollo ne mangeaient pas pour cause d’impossibilité de «gestion de leurs déjections». Nous savons aujourd’hui que la nourriture spatiale lyophilisée et sous vide s’est développée par la suite et que le problème crucial des déjections a été réglé plus tard par l’installation de toilettes lors des vols orbitaux de longue durée ou les séjours dans des stations spatiales.

    — Des études récentes indiquent qu’au delà de la sphère d’attraction terrestre (60 000 km) les rayonnements cosmiques, le particules produites par le vent solaire et celles des éjections de masse coronale lors des éruptions solaires endommagent *très vite* le cerveau humain. Cette problématique centrale pour le voyage dans l’espace au delà de 60 000 km n’est toujours pas résolue.

    — Sur les expéditions lunaires en tant que telles: un nombre incalculable d’éléments irréalistes aux vue des connaissances actuelles du satellite de la Terre parsèment les «films» tournés sur l’un des astres solides les plus hostiles du système solaire. La poussière lunaire, la régolithe est mieux connue aujourd’hui et impose aux ingénieurs des mesures particulières pour des expéditions futures. Un nuage de poussière entoure d’ailleurs la Lune, une découverte assez récente. La régolithe ne pose pourtant aucun problème particulier (sauf dans les récits postérieurs à ce sujet pour justifier ce problème important, mais pas au cours des missions filmées telles que la NASA nous les montre à l’époque) aux astronautes dont le vaisseau une fois posé en est indemne. Aucun cratère non plus sous le réacteur.

    Des rovers équipés de batteries au zinc-argent (non-recargeables [sic]) circulent sous une température de 120° (réduite à 83° selon Wikipédia qui explique que les missions étaient programmées pendant les périodes de «début d’éclairage de la Lune, moins chaudes»…) sans climatisation (mais avec des «blocs de paraffine qui fondent» pour continuer à les protéger de la température infernale), et des conducteurs qui «font du rodéo» dans un environnement ultra hostile où la moindre erreur, le moindre incident sont fatals, à la fois pour les astronautes et pour un programme de plus de cent milliards de dollars.

    La couche épaisse de poussière de régolithe du sol lunaire n’existe pas sur les photos des rovers en action: c’est un sol dur, sans épaisseur de poussière particulière.

    Un astronaute est relevé du sol comme soulevé par un câble invisible, des photos argentiques de très bonne qualité sont vendues au public mais prises avec des appareils soumis à des variations thermiques extrêmes. Des photos de croissants de terre ultra fin qui n’ont aucune explication astronomique (il ne peut pas y avoir de «croissant de Terre» vu depuis la Lune). La liste est longue et dénote de nombreuses lacunes dans la connaissance de l’environnement lunaire à l’époque, ainsi que des explications techniques — pour expliquer l’exploit — dignes de la science-fiction. Des décollages sans aucun feu de réacteur visible, sans nuage de régolithe.

    — Des vidéos de rencontre entre le LEM et le Module de commande plus proches de ce que les trucages cinématographiques permettaient à l’époque que de la réalité. Des astronautes à l’extérieur du module, dans l’espace, laissant «des bulles» s’échapper vers le haut… (des simulations d’environnement spatiaux sont effectués dans des piscine depuis les années 1960 et continuent encore de l’être pour Mars).

    Au delà de tous ces éléments qui continuent à faire que de nombreux observateurs des programmes Apollo pensent que cette opération est une vaste simulation et une fabrication de l’administration américaine, l’histoire post-Apollo de la conquête spatiale ne peut que confirmer le canular.

    La technologie informatique développée pour le programme Apollo —alors qu’elle a coûté une fortune et a, selon la NASA et les experts plus ou moins auto-proclamés— plus que fait ses preuves, avec l’alunissage sans incident et le retour de six missions lunaires, est immédiatement abandonnée. Les commandes numériques de navigation aérienne mettront vingt ans avant d’atteindre une maturité suffisante pour remplacer les commandes analogiques de vol, à l’aide de la micro-informatique, éminemment supérieure à la technologie archaïque employée pour les missions Apollo. Le premier avion de chasse américain équipé de commandes numériques de vol et de navigation date de 1989.

    La NASA ne renvoie pas d’engins vers la Lune avant 2009, et seulement des sondes, comme dans les années 1960, mais avec du matériel numérique embarqué cette fois-ci. La sonde LRO a cartographié la Lune depuis 2009, effectué des clichés de cratères proches de ceux que l’on pourrait effectuer au sol mais n’a pas été capable de donner un seul cliché montrant les matériels abandonnés par les soi-disant expéditions Apollo. Pour faire taire les contestations au sujet du canular Apollo, la NASA s’est ridiculisée en 2009 en fournissant des «photos des sites Apollo 11 et Apollo 17» prises par LRO à des distances qui ne permettent de rien voir, photos de plus basse résolution que celles qu’un astronome amateur bien équipé peut effectuer. Ces clichés ont été installés sur la page Wikipédia de la sonde LRO comme «preuves» de la présence américaine sur l’astre lunaire. À côté de clichés magnifiques de sites lunaires pris par la même sonde.

    Le programme lunaire Constellation débuté en 2006 pour réitérer des expéditions lunaires et développer une base sur le satellite de la Terre, est «presque» abandonné en 2010 mais le vaisseau Orion du programme va quand même continuer à être développé, et treize ans plus tard, soit en 2019, un premier vol parfaitement exempt d’être humains, donc inhabité, devrait avoir lieu. En 2023, soit dix-sept ans après le début de ce nouveau projet lunaire (quasiment trois fois plus de temps que pour Apollo), des astronautes *devraient* être [seulement] mis en orbite autour de la Lune. Mais pas s’y poser. Les premiers à se poser sur le sol lunaire, selon les prédictions émises par les chefs de projet, n’ont pas encore de date. Ce sera de toute façon après 2023. Si cela survient…

    L’informatique, les techniques d’ingénierie, l’expérience spatiale sont entre 100 et 1000 fois supérieures à celles des années 1960, en 2018 (fonction de quelle partie on discute, mais pour l’informatique c’est vertigineux). Et malgré une volonté américaine de poser de nouveau des hommes sur la Lune, le défi technologique semble encore… insurmontable. Les défenseurs de la véracité des missions Apollo ont expliqué longtemps que les États-Unis ne renvoyaient personne sur la Lune depuis cette époque «par manque de moyens financiers» et parce que ça n’avait «pas d’intérêt». Il semble que depuis douze ans ce soit parfaitement faux. Mais le faire en vrai est plus compliqué que de le simuler, visiblement.

    Il manque certainement bien d’autres éléments pour venir souligner la thèse de la simulation des missions Apollo dans ce bilan, mais au fond cela n’est pas nécessaire: le programme Apollo est une réussite américaine puisqu’il a permis d’empêcher une guerre thermonucléaire avec l’Union soviétique, a fait rêver des millions d’adultes et d’enfants, permis au États-Unis d’Amérique d’entrer dans l’Histoire et d’affirmer leur domination planétaire, qu’elle soit technique, économique ou politique. Les campagnes de propagande soviétiques ont été largement analysées depuis la grande révélation de Stakhanov, ce héros moderne, qui en 1935 réussit un exploit parfaitement fabriqué mais qui permettra ensuite d’imposer des cadences infernales et de valoriser l’épuisement au travail. La propagande des États-Unis est elle aussi étudiée, mais pas vraiment sur la conquête spatiale: l’enjeu est trop grand pour tous les États, comme pour la plupart des acteurs directement concernés par l’exploit supposé des missions Apollo, en particulier. Détruire ce mythe reviendrait à détruire l’histoire du progrès matériel depuis la révolution industrielle et de son système économique et politique: le capitalisme. Qui le veut vraiment?

    Ceci était ma dernière intervention sur ce blog. Je ne reviendrai le lire —et pourquoi pas le commenter— que le jour où des astronautes se seront posés sur la Lune. Soit au moins après 2023, visiblement. J’ai le temps.

    En attendant cet événement majeur et unique des «êtres humains sur la Lune» (puisque jamais encore réalisé jusqu’à aujourd’hui, selon moi), je souhaite une bonne continuation, et de bonnes prises de becs entre «confirmationnistes» et «Apollo-sceptiques» ici-même. Et je remercie le créateur de ce blog pour la qualité de ce dernier, tout comme la modération qu’il y exerce.

    Yovan Menkevick

    (Ingénieur système et réseaux, journaliste [spécialisé en technologies numériques] et écrivain)

    [Je seconde ce développement et vous en remercie chaleureusement, cher Yovan. — Ysengrimus]

    • robin19801984 said

      Commentaire intéressant Yovan, mais je me permets d’insister concernant vos histoires de croissant terrestre. Vous écrivez

      [Des photos de croissants de terre ultra fin qui n’ont aucune explication astronomique (il ne peut pas y avoir de «croissant de Terre» vu depuis la Lune).]

      et je suis désolé mais c’est tout simplement faux, les croissants de Terre sont tout à fait observables depuis la Lune. Je crains (et j’en suis même de plus en plus persuadé), comme je vous le faisais déjà remarquer plus haut, que vous ne confondiez de manière fort dommageable deux phénomènes fort différents : les levers de Terre, qu’un astronaute immobile à la surface de la Lune ne peut pas observer, et les croissants de Terre, que rien n’interdit d’observer. Vous ne comprenez pas le phénomène des croissants de Terre (vous sembliez croire au premier lieu qu’ils étaient causés par l’ombre de la Lune, ce qui est grossièrement faux là-aussi), et en concluez donc que les photos prises par les missions Apollo montrant ces croissants sont fausses, et par corollaire que ces missions sont fausses. C’est une erreur de raisonnement élémentaire, malheureusement, et cela impacte le reste de votre argumentaire, d’autant que nous sommes nombreux ici à avoir tenté de vous expliquer votre erreur.

      Comprenez-vous mieux le phénomène maintenant?

      • robin19801984 said

        J’oubliais: vous affirmez sans preuve que l’astre qu’on aperçoit sur ces photos (la Terre donc, en toute vraisemblance, mais la Lune pour vous) est trop « gros » dans le ciel pour être l’un, et doit donc naturellement être l’autre. Là encore, en l’absence de votre protocole pour déterminer la taille angulaire d’un objet dans le ciel à partir d’une simple photo je crains que vous ne fassiez fausse route, ou que du moins cet argument n’en soit pas un. Vous êtes persuadé que c’est la Lune qu’on aperçoit, parce que vous ne comprenez pas le principe des croissants de Terre, ou parce que vous êtes intimement persuadé que ces photos sont truquées, et donc vous en déduisez que cet objet est « trop grand » dans le ciel, mais sans vous baser sur quoi que ce soit. En somme, vous faites une nouvelle erreur de raisonnement.

    • Apolloman said

      « Bilan de *mon* analyse sur les missions Apollo et la mise en œuvre d’un canular lunaire organisé par la NASA entre 1969 et 1972 »

      —-> Voyons donc cela

      « Un nombre impressionnant d’éléments concrets et vérifiables… »

      —-> Et bien, allons vérifier !

      « — Aucuns tests en conditions équivalentes de l’appareil d’alunissage n’a pu être effectué avant le premier alunissage, les seuls tests de vol du LEM sur Terre sont des échecs et démontrent son immaturité technique.  »

      —-> Faux, il y a eu Apollo 10 en orbite lunaire jusqu’à 15 km au dessus de la surface lunaire.

      « les seuls tests de vol du LEM sur Terre sont des échecs et démontrent son immaturité technique »

      —> A et bien cela je serais curieux d’en voir au moins un, et attention je ne parle pas des tests du LLRV ou du LLTV qui n’ont rien à voir mais bien d’un LM!

      « — La technologie informatique des calculateurs embarqués ne correspond à aucun standard industriel et l’état de l’art de cette technologie à l’époque ne permet pas de: traiter du temps réel, convertir des données de capteurs analogiques en numérique et les transmettre à distance, recevoir des données via un réseau hertzien. Aucun protocole réseau n’est encore développé pour permettre de telles communications informatiques. Le réseau Arpanet n’existe pas encore en juillet 1969, il ne commencera à effectuer de la commutation de paquets seulement en 1975, de façon expérimentale. »

      —-> Vous n’avez pas l’air de comprendre comment fonctionne en détail l’Unified S Band Communications System, ah oui c’est vrai ce n’est pas un réseau informatique , vous êtes tout excusé!
      https://www.ab9il.net/aviation/apollo-s-band.html

      « les techniques de l’époque ne permettent pas d’observer les missions ni savoir d’où proviennent réellement les données télématiques et autres télécommunications. Simuler entièrement six expéditions lunaires, avec des images tournées sur Terre, en construisant les engins et en les envoyant dans l’espace est déjà en soi un exploit. »

      —-> FAUX, il y a plein d’astronomes amateurs qu’ils l’on fait et d’autres qui ont captés les signaux télémétriques et en voici des preuves
      observations : http://pages.astronomy.ua.edu/keel/space/apollo.html
      Signaux télémétriques : http://www.svengrahn.pp.se/trackind/Apollo17/APOLLO17.htm

      « — La NASA, aidée du MIT, effectue des simulations dès le départ du programme: en 1966, comme les archives le démontrent, des simulations de vol spatial, d’alunissage, sont déjà en place. L’informatique au sol sait parfaitement renvoyer «toutes les informations de vaisseaux spatiaux» supposés en vol, que ce soit dans le LEM au sol ou auprès des opérateurs de la NASA à Houston. Faire «comme si» l’on faisait atterrir un LEM sur la Lune avec les appareillages du vaisseau indiquant toutes les données correspondantes alors qu’il est dans un hangar, est d’ailleurs démontré dans les archives de reportages du MIT. »

      —> N’est ce pas le propre d’une simulation?? S’entrainer pour parer à toutes éventualités!
      Mais vous, saviez vous comment cela fonctionnait??

      « — Certains éléments de logistique des expéditions ont été laissés de côté mais permettent de savoir que les astronautes ne pouvaient pas physiquement faire ces expéditions d’une durée de sept à huit jours. L’alimentation et le traitement des déjections est l’un d’eux: le LEM ne dispose d’aucun système de traitement des matières fécales des astronautes, ni sas. Les rapports de la NASA indiquent qu’ils se nourrissent de nourriture classique, un médecin de l’agence spatiale responsable de l’alimentation spatiale (entre 1975 et 1985) interviewé en 2012 affirme que les astronautes d’Apollo ne mangeaient pas pour cause d’impossibilité de «gestion de leurs déjections». Nous savons aujourd’hui que la nourriture spatiale lyophilisée et sous vide s’est développée par la suite et que le problème crucial des déjections a été réglé plus tard par l’installation de toilettes lors des vols orbitaux de longue durée ou les séjours dans des stations spatiales. »

      —-> Vous avez des oeillères vous aussi, les astronautes pouvaient assez bien gérer leurs déchets, je vous l’ai expliquer et je vous ai mis le lien de ce médecin que vous citez où il racontait en réalité que les astronautes ne mangeaient en fait que 35 à 40 % de la nourriture embarquée (et non « ne mangeaient pas ») afin de ne pas avoir la corvée d’allez au pot!
      En ce qui concerne ce que vous avancez sur la nourriture classique (Les rapports de la NASA indiquent qu’ils se nourrissent de nourriture classique) ce n’est pas le cas et ce n’est pas ce qu’indique un rapport officiel du US Army Natick Research and Development Laboratories

      Cliquer pour accéder à a118316.pdf

      The initial Apollo Food System was based on the dehydrated foods perfected for the Gemini program

      « — Des études récentes indiquent qu’au delà de la sphère d’attraction terrestre (60 000 km) les rayonnements cosmiques, le particules produites par le vent solaire et celles des éjections de masse coronale lors des éruptions solaires endommagent *très vite* le cerveau humain. Cette problématique centrale pour le voyage dans l’espace au delà de 60 000 km n’est toujours pas résolue. »

      —-> Oui , si le temps d’exposition est long, ce qui est le cas pour un voyage vers Mars (c’est votre article qui en parle) on parle en années et non sous 17 jours!

      « — Sur les expéditions lunaires en tant que telles: un nombre incalculable d’éléments irréalistes aux vue des connaissances actuelles du satellite de la Terre parsèment les «films» tournés sur l’un des astres solides les plus hostiles du système solaire. La poussière lunaire, la régolithe est mieux connue aujourd’hui et impose aux ingénieurs des mesures particulières pour des expéditions futures. Un nuage de poussière entoure d’ailleurs la Lune, une découverte assez récente. La régolithe ne pose pourtant aucun problème particulier (sauf dans les récits postérieurs à ce sujet pour justifier ce problème important, mais pas au cours des missions filmées telles que la NASA nous les montre à l’époque) aux astronautes dont le vaisseau une fois posé en est indemne. Aucun cratère non plus sous le réacteur.  »

      —-> « la régolithe est mieux connue aujourd’hui et impose aux ingénieurs des… aux astronautes dont le vaisseau une fois posé en est indemne. »
      Vous êtes un affabulateur, les propriétés mécaniques étaient connues depus les sondes Surveyors (c’était leur rôle) Quant au problème de la poussière, il s’est imposée à eux (aux astronautes) dés Apollo 11 et un peu plus avec les vols suivants.

      Elle obscurcit la vision des astronautes au moment de l’atterrissage (soulevée par les gaz du moteur de descente du LM).
      Témoignage de l’equipage de la mission Apollo XI en VO:
      –  » The Apollo 11 crew reported that “Surface obscuration caused by blowing dust was apparent at 100 feet and became increasingly severe as the altitude decreased.”
      Dans le même registre, on trouvait des lectures érronées des mesures faites par les instruments (ALSEP) dû au dépôt de cette poussière sur les cadrans.

      2) Il est à noter aussi que le régolithe est, contrairement à la poussière terrestre, fortement magnétisé par le rayonnement solaire (puisqu’il n’y a pas d’atmosphère). De fait, cette poussière lunaire colle énormément aux combinaisons spatiales, et les astronautes des missions Apollo eurent bien du mal pour s’en débarrasser car l’on ne peut pas se brosser dans le vide : cela ne fait qu’étaler la poussière, ou alors, la faire rentrer dans les fibres de la combinaison.
      De plus, étant beaucoup plus fine que du sable terrestre, elle n’en n’est pas moins un abrasif de premier ordre, aussi fine que du talc et dont chaque grain ne comporte que des arêtes vives et présente des aspérités comme des crochets, elle a partiellement percé les gants externes des combinaisons. Elle s’infiltre partout, notamment dans les joints et les articulations des scaphandres, qui s’endommagent très rapidement, ils deviennent bien moins souples et surtout se mettent à fuir à la limite des spécifications du constructeur.
      Témoignage de Pete Conrad, qui nota que les combinaisons de vol étaient plus usées après 8 heures d’activité sur sol lunaire, que leurs combinaisons d’entraînement l’étaient après 100 heures de formation.
      Toujours lors du vol Apollo XII: Avant le premier EVA, une fois fermée et pressurisée, la combinaison de Peter Conrad développa un taux de fuite de 0,15 livre par pouce carré/minute et atteignit 0,25 livre par pouce carré/minute après la deuxième EVA. Puisque la limite de sûreté été fixée à 0,30 livre par pouce carré/minute, il aurait été dangereux qu’une troisième EVA puisse être exécutée, si elle avait été programmée.

      3) Pour terminer elle encrasse les outils ainsi que les instruments (ceux-ci noircis par la poussière absorbent la lumière solaire et ont même tendance à surchauffer) de plus elle dégrade aussi la performance des radiateurs de refroidissement et obstrue les mécanismes.
      Elle recouvre généralement tout avec une ténacité surprenante.

      A savoir: Les combinaisons Apollo modèle A7LB, étaient prévues pour un maximum de 3 EVA.
      Pour la mission Apollo XVII, les astronautes ont rapporté que des particules de poussière avaient réussi à bloquer les joints d’épaules.

      D’un point de vue médical, elle irrite les yeux, les muqueuses nasales et peut aussi au cas échéant, pénétrer par les voies aériennes de l’astronaute et provoquer des microlésions dans les poumons. On lui trouve une odeur distinctive et piquante.

      Au final, on peut affirmer que la Lune est un environnement très salissant et dégradant pour le matériel et les hommes.

      Anecdote: En décembre 1972, au cours de la mission d’Apollo XVII, Harrison Schmitt et Eugene Cernan revenaient juste d’une longue exploration lunaire autour de la vallée Taurus-Littrow. Gravissant l’échelle métallique, des empreintes de poussière lunaire avaient marqué le plancher du module lunaire Challenger. Après l’avoir pressurisé et respirant l’air de l’habitacle, Schmitt fit remarquer :
      « Ca sent comme la poudre ici dedans ».
      « Oui, n’est-ce pas ? », reconnu Cernan.
      En fait la poussière lunaire s’était transformée en aérosol odorant et planait dans la cabine qui se trouvait toujours dans un état proche de celui de l’apesanteur. Un peu plus tard, Schmitt s’était plaint d’avoir été incommodé et légèrement malade ( “J’avais les cartilages du nez gonflés pendant des heures ») suite au contact avec la poussière lunaire. Il avait eu une réaction allergique que ne manqua pas de noter le Dr Kerschmann. Ces symptômes qualifiés de « rhume des foins de la poussière lunaire » ont disparu le lendemain sans laisser de traces. Après avoir passé 75 heures sur la Lune et 12,5 jours dans l’espace, l’équipage revint sur Terre et on oublia pratiquement cette histoire.

      A savoir: Le Commandant de la mission Apollo XV, David Scott indiqua à propos de l’odeur « que cela sentait un peu comme la poudre de pistolet », ainsi que l’astronaute du vol Apollo XVI, Charlie Duke (LMP) qui lui déclara: « On aurait dit que quelqu’un venait de tirer à la carabine“.

      On trouva certaines solutions pour atténuer les nombreux problèmes dus à cette poussière:
      – Une brosse avec des brins en nylon (en réalité pas trés efficace sur le grain fin).
      – Des chiffons humides (pour le nettoyage de la peau et des équipements à l’intérieur du LM).

      Entre les EVAs, les fermetures à glissière, les connexions des gants et du bubble casque étaient nettoyées, à nouveau lubrifiées avec de l’huile Krytox et de la graisse. Une protection (bâche en tissu) pour les connecteurs ombilicaux du TLSA et les connexions poignets du scaphandre fut ajoutée. Il y avait un petit aspirateur dans le module de commande (CM) qui a été utilisé pour essayer de limiter la poussière transférée à partir du LM au CM durant l’amarrage de retour, mais il avait une efficacité limitée.

      « Des rovers équipés de batteries au zinc-argent (non-recargeables [sic]) circulent sous une température de 120° (réduite à 83° selon Wikipédia qui explique que les missions étaient programmées pendant les périodes de «début d’éclairage de la Lune, moins chaudes»…) sans climatisation (mais avec des «blocs de paraffine qui fondent» pour continuer à les protéger de la température infernale), et des conducteurs qui «font du rodéo» dans un environnement ultra hostile où la moindre erreur, le moindre incident sont fatals, à la fois pour les astronautes et pour un programme de plus de cent milliards de dollars.
      La couche épaisse de poussière de régolithe du sol lunaire n’existe pas sur les photos des rovers en action: c’est un sol dur, sans épaisseur de poussière particulière.  »

      —–> « sans climatisation »… blocs de paraffine qui fondent» » Je dirais et Alors??

      Le contrôle thermique sur la partie avant du châssis est assuré par des ponts, des miroirs thermiques, des couvertures thermiques, des blocs de paraffine servant de puits de chaleur, et les couvercles anti-poussière. Ceux-ci protègent le contrôle électronique de conduite (DCE, Drive Control Electronics ), l’unité de traitement des signaux (SFU), l’unité gyro-directionnel (DGU) et les batteries 1 et 2 de la surchauffe. Les couvertures thermiques sont composées de 15 couches de mylar aluminisé intercalées avec 14 couches de filet nylon et une couche extèrieure en tissu Bêta. Des ponts thermiques en aluminium connectées au DCE, SPU et DGU transfèrent la chaleur loin de ces composants électroniques et la stocke dans les batteries et / ou les blocs de paraffine (puits de chaleur).
      Deux caissons contiennent de la paraffine, lorsque les composants éléctriques génèrent de la chaleur au cours du déplacement, celle-ci est stockée dans la paraffine et reste à une température presque constante au cours de la fonte. Puis à l’arrêt, les astronautes ouvrent les couvercles des radiateurs qui libèrent aussitôt la chaleur, le temps que la paraffine reprenne une consistance solide, de manière à la recyclée pour un prochain déplacement
      Des miroirs thermiques à base de silice fusionnée sont incorporés au dessus des batteries 1 et 2, le SPU ainsi que le DCE et sont utilisés pour dissiper la chaleur des batteries et des puits de chaleur quand le duo de couvercle est ouvert.

      On obtient le contrôle thermique du châssis central en anodisant les accessoires qui le composent (poignées, repose-pieds, sections tubulaires des sièges, et panneaux centraux et arrière du plancher).
      Pour finir, tous les instruments sur le CDC (Control and Display Console) sont montés sur une plaque en aluminium qui est protégée par une isolation multicouches et des supports en fibre de verre. Les surfaces externes du CDC sont enduites de peinture résistante à la chaleur (Dow-Corning 92-007) et la façade est noir anodisé.

      Pas de couche épaisse, vous êtes sur, non mais je veux dire absolument sûr??
      Alors qu’est ce donc ce qui s’envole des roues du LRV??

      Ou des pieds de Cernam

      A noter que les roues du LRV ne sont pas pleines d’origine comme ont pourraient le croire sur la vidéo mais comme ceci (elle est bien là, la poussière lunaire)

      Et puis votre affirmation « La couche épaisse de poussière de régolithe du sol lunaire n’existe pas sur les photos des rovers en action »
      Sur les photos le LRV est quasiment toujours à l’arrêt donc pas de poussières CQFD
      Mais bon il en existent quelques une
      AS15-85-11471

      « Un astronaute est relevé du sol comme soulevé par un câble invisible, des photos argentiques de très bonne qualité sont vendues au public mais prises avec des appareils soumis à des variations thermiques extrêmes. Des photos de croissants de terre ultra fin qui n’ont aucune explication astronomique (il ne peut pas y avoir de «croissant de Terre» vu depuis la Lune). »

      —–> Des photos argentiques de très bonnes qualité… Et celle-la elles sont de bonne qualité aussi d’aprés vous???
      AS11-40-5935
      AS11-40-5970
      AS12-47-6952
      AS12-47-6950
      AS17-146-22289
      AS15-86-11694
      AS15-86-11692
      Et j’en ais plein d’autre

      Les croissants de Terre : Ce n’est pas ce que l’on vous écrit, arreter de déformer les dires de chacuns. On vous a expliquer qu’il ne pouvait pas y avoir de LEVER de Terre depuis le sol lunaire, c’est tout ! Les croissants de Terre c’est le même principe que les croissants de Lune depuis la Terre, c’est une question d’angle d’éclairage par le Soleil!

      « Un astronaute est relevé du sol comme soulevé par un câble invisible »

      éffacé comment le câble « invisible » numériquement ?? sérieux en 1969!

      « La liste est longue et dénote de nombreuses lacunes dans la connaissance de l’environnement lunaire à l’époque, ainsi que des explications techniques — pour expliquer l’exploit — dignes de la science-fiction. Des décollages sans aucun feu de réacteur visible, sans nuage de régolithe. »

      —–> Vous vouler voir une plume (c’est le non technique) du réacteur du LM rien de plus facile

      « Sans nuage de régolithe » Avec un réacteur posé sur une plateforme à 3 m du sol rien de plus normal, de plus les gaz sont déviés par l’infrastructure de la dite plateforme mais ils arrivent tout de même au sol

      — Des vidéos de rencontre entre le LEM et le Module de commande plus proches de ce que les trucages cinématographiques permettaient à l’époque que de la réalité. Des astronautes à l’extérieur du module, dans l’espace, laissant «des bulles» s’échapper vers le haut… (des simulations d’environnement spatiaux sont effectués dans des piscine depuis les années 1960 et continuent encore de l’être pour Mars).

      —> Oulala vous mélangez un peu tout, personnellement, je n’ai jamais vu «des bulles» s’échapper vers le haut… sur les vidéos Apollo, un lien peut être ??
      Quant aux bulles récentes :

      Au delà de tous ces éléments qui continuent à faire que de nombreux observateurs des programmes Apollo pensent que cette opération est une vaste simulation et une fabrication de l’administration américaine, l’histoire post-Apollo de la conquête spatiale ne peut que confirmer le canular.

      « La technologie informatique développée pour le programme Apollo —alors qu’elle a coûté une fortune et a, selon la NASA et les experts plus ou moins auto-proclamés— plus que fait ses preuves, avec l’alunissage sans incident et le retour de six missions lunaires, est immédiatement abandonnée. Les commandes numériques de navigation aérienne mettront vingt ans avant d’atteindre une maturité suffisante pour remplacer les commandes analogiques de vol, à l’aide de la micro-informatique, éminemment supérieure à la technologie archaïque employée pour les missions Apollo. Le premier avion de chasse américain équipé de commandes numériques de vol et de navigation date de 1989.  »

      —–> F8 crusader aux oubliettes

      « La NASA ne renvoie pas d’engins vers la Lune avant 2009, et seulement des sondes, comme dans les années 1960, mais avec du matériel numérique embarqué cette fois-ci. La sonde LRO a cartographié la Lune depuis 2009, effectué des clichés de cratères proches de ceux que l’on pourrait effectuer au sol mais n’a pas été capable de donner un seul cliché montrant les matériels abandonnés par les soi-disant expéditions Apollo. Pour faire taire les contestations au sujet du canular Apollo, la NASA s’est ridiculisée en 2009 en fournissant des «photos des sites Apollo 11 et Apollo 17» prises par LRO à des distances qui ne permettent de rien voir, photos de plus basse résolution que celles qu’un astronome amateur bien équipé peut effectuer. Ces clichés ont été installés sur la page Wikipédia de la sonde LRO comme «preuves» de la présence américaine sur l’astre lunaire. À côté de clichés magnifiques de sites lunaires pris par la même sonde.  »

      —-> « celles qu’un astronome amateur bien équipé peut effectuer » Mais bien sur, vous, vous avez de gros problèmes avec les distances, focales (Terre trop petite depuis la Lune…) trouver moi un seul amateur qui est capable de prendre des photos comme LRO la fait des sites d’atterrissage et je vous paie des figues.

      « Le programme lunaire Constellation débuté en 2006 pour réitérer des expéditions lunaires et développer une base sur le satellite de la Terre, est «presque» abandonné en 2010 mais le vaisseau Orion du programme va quand même continuer à être développé, et treize ans plus tard, soit en 2019, un premier vol parfaitement exempt d’être humains, donc inhabité, devrait avoir lieu. En 2023, soit dix-sept ans après le début de ce nouveau projet lunaire (quasiment trois fois plus de temps que pour Apollo), des astronautes *devraient* être [seulement] mis en orbite autour de la Lune. Mais pas s’y poser. Les premiers à se poser sur le sol lunaire, selon les prédictions émises par les chefs de projet, n’ont pas encore de date. Ce sera de toute façon après 2023. Si cela survient… »

      —-> grosse lacune, Orion a déjà fait un vol inhabiter et c’était le 5 décembre 2014; renseignez vous donc un peu mieux!

      « L’informatique, les techniques d’ingénierie, l’expérience spatiale sont entre 100 et 1000 fois supérieures à celles des années 1960, en 2018 (fonction de quelle partie on discute, mais pour l’informatique c’est vertigineux). Et malgré une volonté américaine de poser de nouveau des hommes sur la Lune, le défi technologique semble encore… insurmontable. Les défenseurs de la véracité des missions Apollo ont expliqué longtemps que les États-Unis ne renvoyaient personne sur la Lune depuis cette époque «par manque de moyens financiers» et parce que ça n’avait «pas d’intérêt». Il semble que depuis douze ans ce soit parfaitement faux. Mais le faire en vrai est plus compliqué que de le simuler, visiblement.  »

      —-> Expliquer moi alors pourquoi on n’utilise pas les touts derniers processeurs avec les dernières architectures, j’aimerais avoir votre avis sur ce point.

      Mais surtout, c’est une chose de dire qu’un ordinateur des années 60 ne peut rivaliser avec un ordinateur actuel, mais il est tout autre de prétendre qu’un ordinateur des années 60 ne pouvaient réaliser la charge de travail pour laquelle il a été conçu.

      Il est vrai que dans les années 60, il y avait des ordinateurs qui prenaient l’espace de toute une pièce et qui nécessitaient une forte puissance électrique, mais c’est encore le cas aujourd’hui avec les super-ordinateurs. Cela ne veut pourtant par dire que des ordinateurs de petite taille n’étaient pas réalisables dans les années 60, aux contraire, il y en avait de la taille d’un électroménager dès 1965.
      L’ordinateur de guidage d’Apollo et de la fusée Saturn V (Instrument Unit) n’avaient pas besoin d’être extrêmement puissants, juste FIABLES.
      Ces ordinateurs furent construits sur mesure et sur commande, ils n’étaient pas des ordinateurs de série utilisés par certaines compagnies et centres de recherche. La Nasa avait en effet les moyens financiers de développer un système informatique personnel et les systèmes de guidage du programme Apollo furent les projets informatiques le plus coûteux des années 60.
      Il faut également souligner que ces ordinateurs sont des systèmes informatiques spécialisés et non tout usage.
      Ils ne contenaient pas de jeux vidéo, des bases de données d’inventaire ou des registres de personnels et n’avaient pas à télécharger des videos ou de la musique sur Internet. Ils avaient pour but unique de coordonner le lancement, la mise en orbite et de diriger la vaisseau Apollo vers la Lune, ils n’étaient pas reliés à un imprimeur ou à un lecteur de bande magnétique. On peut même considérer le système de guidage d’Apollo comme un auto-pilote.

      « En attendant cet événement majeur et unique des «êtres humains sur la Lune» (puisque jamais encore réalisé jusqu’à aujourd’hui, selon moi), je souhaite une bonne continuation, et de bonnes prises de becs entre «confirmationnistes» et «Apollo-sceptiques» ici-même. Et je remercie le créateur de ce blog pour la qualité de ce dernier, tout comme la modération qu’il y exerce. »

      —-> Selon vous et c’est votre avis… Mais les avis c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un!

      « Yovan Menkevick
      (Ingénieur système et réseaux, journaliste [spécialisé en technologies numériques] et écrivain) »

      —-> Ooooh le beau argument d’autorité qui ne sert strictement à rien, les réseaux n’existaient pas à l’époque vous ne vous en souvenez pas ?

      Journaliste, on peu dire alors que nous sommes sur un pied d’égalité, pour ma part j’ai écris 8 ans pour le magazine « Espace et Exploration ».

      • Pierre Lapierre said

        L’opposition Yovan VS Apolloman est limpide ici. Yovan est un commentateur de vraie sensibilité scientifique, mobilisant le doute méthodique. Apolloman est un colligeur, un pinailleur et un scolastique qui assomme son objecteur à coups de chiures de mouches en cumul, de redites infinies, et de questionnettes subsidiaires (quand il ne leur dit pas qu’ils font des fautes d’orthographe ou carrément de passer leur chemin et de lui laisser toute la place).

        Lisons et concluons. Ma conclusion personnelle est qu’ici, le dernier qui reste sur le ring est, en fait, celui qui a perdu le combat. Les autres sont tout simplement sortis de la cyber-culture en ritournelle des bloguinettes majorettes de l’ordre établi confirmo, pro-ricain et débile.

      • robin19801984 said

        En somme, Pierre Lapierre, la forme semble vous importer plus que le fond… 🙂

      • Pierre Lapierre said

        C’est pas une question de fond et de forme, c’est une question de méthode. Yovan est AD RERUM, Apolloman est AD HOMINEM. Le premier pense de façon critique et ouverte sur les faits. Le second s’efforce de nuire au penseur critique auquel il s’accroche, en le pinaillant et en l’obstruant (sans oublier les petites insultes discrètes de ci, de là).

        [Bien, Pierre Lapierre. On a compris ce que vous vouliez dire. Maintenant, je vous demande de revenir au contenu strict du canular lunaire ou je caviarde. Ce fil est déjà passablement long, je ne peux pas y tolérer la moindre tangente. Si vous voulez continuer de causer méthode argumentative, c’est très bien, mais c’est ICI. — Ysengrimus]

      • robin19801984 said

        Nous n’avons pas le même regard, je vois deux personnes qui s’efforcent d’argumenter avec des faits, sans s’interdire une ou deux piques au passage. N’étant pas spécialiste du programme informatique d’Apollo je ne me sens pas légitime pour donner mon avis sur ces questions, en revanche je constate que malgré plusieurs tentatives d’explications Yovan persiste à affirmer que les croissants de Terre sont impossibles, ce qui est grossièrement faux, ou qu’il peut mesurer le diamètre apparent d’un objet à partir d’une simple photo, ce qui est tout aussi grossièrement faux. Sans forcément jeter un voile sur le reste de son argumentation, cela interroge sur sa démarche. Répéter (volontairement?) des choses fausses me semble être le contraire d’une manière de penser critique et ouverte sur les faits…

        [Ceci dit, cette question du clair de terre reste subsidiaire… pas hors-sujet, certes, mais subsidiaire. Un clair de terre (dans un montage photo ou ailleurs) ne nous a pas emporté six fois sur la lune. L’argumentation reste donc (pour reprendre le mot de Pierre Lapierre) ad hominem. On discrédite un argumentateur sur une de ses (éventuelles) fautes d’argument, sur le principe (plus juridique que didactique ou logique): tu as menti une fois, l’intégralité de ce que tu dis devient mécaniquement suspect. Or, il faut renoncer à argumenter comme des juristes. C’est scolastique et sans intérêt intellectuel réel. Ce n’est pas notre propos. Répondons aux arguments plutôt que de répondre aux personnes. Le cœur de l’argumentation de Yovan reste valide et ce, avec ou sans fautes de détails. — Ysengrimus]

      • Apolloman said

        En réponse à Pierre Lapierre
        Si Ysengrimus me le permet

        « Le second s’efforce de nuire au penseur critique  »

        —-> Nuire au penseur critique? Oui, d’une certaine manière mais en ne m’attaquant qu’à l’incohérence de ses propos, ce qui fait de moi exactement ce que vous avez écris : un ad hominem.
        Et je le revendique !

        « Apolloman est un colligeur, un pinailleur et un scolastique qui assomme son objecteur à coups de chiures de mouches en cumul, de REDITES INFINIES… »

        « Pierre Lapierre said
        16 septembre 2018 à 5:13
        La style casuiste et vétillard de cet Apolloman est vraiment lassant. Je te réponds détail par détail, je te retourne la question pour tout embrouiller, je te bredouille sans fins sur des questions de pinaille, je te regarde de haut comme un dépositaire de la vérité sainte.

        Un vrai scientifique, un vrai technicien ne débat tout simplement pas comme ça. Ça c’est une façon d’argumenter de scolastique et de jésuite. Typique du dogmatisme rampant des disciplines historiques foutues.  »

        —-> Si ce n’est pas de la redite infinie pratiquement mot pour mot

        Quant au « Je te réponds détail par détail »
        Excusé moi d’utiliser l’hémisphère gauche de mon cerveau plus fréquemment que la moyenne (pour un cerveau gauche, une question = une réponse.)

        [Je vous le concède, déférence obligée pour votre riche implication et la profondeur de votre apport de contenu. Mais on n’ira pas plus loin, ici, sur ces questions de procédure et d’argumentation. D’ailleurs, Apolloman, vous êtes plus bien plus intéressant sur les questions de contenu que sur le t’as dit-j’ai dit… Je vous relance donc, au contenu. Je vois, dans le pépin actuel du lanceur Soyouz, une indication des immenses difficultés de se rendre juste en orbite inférieure et, par ressac, une confirmation (une de plus) qu’on n’a jamais pu aller plus loin. Que me répondez-vous? — Ysengrimus]

  278. Apolloman said

    Merci pour le droit de réponse.

     » Je vous relance donc, au contenu… une indication des immenses difficultés de se rendre juste en orbite inférieure et, par ressac, une confirmation (une de plus) qu’on n’a jamais pu aller plus loin. Que me répondez-vous? »

    —-> Concernant le dernier pépin du lanceur Soyouz, il faut remettre les « choses » dans leur contexte. Le lanceur Soyouz vol depuis 1966 (bon pas en l’état, depuis il a eu des modifications et certaines variantes furent conçues). Sur les 139 vols effectués depuis le début de ce programme spatial entièrement consacré aux vols habités, en 1967, seuls 4 ont été réellement défaillants, dans le sens où des vies humaines ont été perdues ou mises en danger. Et le dernier raté remonte à 1983, soit bien avant que le programme ne serve à acheminer les astronautes vers Mir, puis ISS.

    De plus sur les 4 vols défaillants, 2 furent mortels mais pas imputés au lanceur, mais au vaisseau (Soyouz 1 [vol d’essai] Komarov en avril 1967, plusieurs défaillances et Soyouz 11 en 1971 dépressurisation brutale de la cabine aprés la réentrée atmosphérique) 4 morts au total.

    Nous n’avons jamais prétendus ou écris qu’il était facile de partir pour l’espace, mais si l’on regarde les chiffres (je sais cela fait très comptable) c’est un excellent ratio.139 vols/4 mots.

    Concernant la Saturn V…
    Les 13 lancements de Saturn V ont tous été des succès (avec quelques ratés tout de même),
    Comment expliquer un tel taux de réussite, alors que cette fusée est la plus complexe et la plus grosse jamais lancée ?

    Premièrement, le budget alloué, était colossal : il n’y avait pas d’économies.
    Ensuite les équipes de Von Braun avaient acquis un bagage et une expertise particulièrement importante, partant des V2 pour arriver à Saturn V par pas progressifs.

    Mais la Saturn V a tout de même connue quelques anomalies, notamment l’effet POGO du deuxième lancement (lancement test) on est plus dans « un échec partiel » qu’un succès

    Citation :
    A la fin du vol propulsé du S1C, le lanceur est pris de sévères oscillations longitudinales. Ces vibrations, le fameux effet POGO, se sont produites 30 secondes après avoir passer le niveau de pression maximal, le Max Q, à environ T+ 110 à 140 secondes. Ses conséquences sont l’ application de charges énormes sur le vaisseau spatial. Simultanément, l’ adaptateur du LM subit quelques ennuis. Réalisé en nid d’ abeille d’ aluminium, cette structure tronconique protège le module durant l’ ascension et se connecte au niveau du module de service. A T+ 133 secondes, des morceaux s’ en détachent sans compromettre malgré tout la mission. Le S1C se détache et le S2 prend le relais. Entre T+ 206 et T+ 319 secondes, les performances du moteur n° 2 fluctuent. A T + 412 secondes, le moteur 1 s’ éteint et deux secondes après le n° 3. Le système de contrôle commande alors aux autres moteurs de fonctionner 48 secondes de plus que la normale, ce qui a pour résultat une déviation de l’ étage obligeant le S4B a fonctionné 29 secondes de plus. Malgré tout ces problèmes, la mise en orbite peut avoir lieu. Le S4B refuse de se rallumer, c’ est le moteur du module de service, SPS qui se charge d’ amener le CM 020 à 22209 km d’ altitude, avant d’ entamer sa rentrée dans l’ atmosphère (le moteur SPS sera allumé 8 fois de une seconde à plus d’ une minute).

    Puis encore quelques effets POGO moindres lors de tirs suivants et l’arrêt d’un moteur du deuxième étage sur Apollo XIII.

    Ce qui explique sa fiabilité c’est bien sûr l’argent investi mais aussi le fait que l’on voulait une fusée « man rated », ce qui signifiait un grand nombre de tests statiques pour vérifier que tout fonctionnait. Comme exemple on peut citer l’essai au banc non pas des moteurs (ce qui a été fait bien sûr) mais des étages complets ce qui a permis de vérifier les niveaux de vibration et de résistance du lanceur
    Quand on a les moyens et que l’on fait tous les tests possibles on limite évidemment ce genre de problème ce qui explique pourquoi la Saturn V a bien fonctionné.

    Finalement ça a marché, mais sur 13 vols seulement et il est difficile d’en faire un bilan. Qu’en aurait il était s’il y avait eu 139 vols ?

    En passant Saturn V n’avait certainement pas 100% de fiabilité, 100% n’étant pas un nombre qui existe dans la vie réelle. De mémoire elle était autour de 90%, soit bien moins que pas mal de lanceurs actuels.

    « Ceci dit, cette question du clair de terre reste subsidiaire… pas hors-sujet, certes, mais subsidiaire. Un clair de terre (dans un montage photo ou ailleurs) ne nous a pas emporté six fois sur la lune. L’argumentation reste donc (pour reprendre le mot de Pierre Lapierre) ad hominem. On discrédite un argumentateur sur une de ses (éventuelles) fautes d’argument, sur le principe (plus juridique que didactique ou logique): tu as menti une fois, l’intégralité de ce que tu dis devient mécaniquement suspect. Or, il faut renoncer à argumenter comme des juristes. C’est scolastique et sans intérêt intellectuel réel. Ce n’est pas notre propos. Répondons aux arguments plutôt que de répondre aux personnes. Le cœur de l’argumentation de Yovan reste valide et ce, avec ou sans fautes de détails. »

    —–> Je voudrais également revenir sur ce passage « On discrédite un argumentateur sur une de ses (éventuelles) fautes d’argument, sur le principe (plus juridique que didactique ou logique): tu as menti une fois, l’intégralité de ce que tu dis devient mécaniquement suspect. » en réponse que vous avez faite à Robin19801984.

    Personnellement 1 à 2 erreurs passe encore, mais si on relève les erreurs et les ommissions de Yovan, on atteint tout de même des sommets!

    Quelques exemples :

    affirmations/arguments/omission de sa part :

    1) sur « des photos argentiques de très bonnes qualité » ;
    Contre arguments : Voir les photos loupées que j’ai postées

    2) omission : un médecin de l’agence spatiale responsable de l’alimentation spatiale (entre 1975 et 1985) interviewé en 2012 affirme que les astronautes d’Apollo ne mangeaient pas pour cause d’impossibilité de «gestion de leurs déjections».

    C-A : Gestion des déchets : http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=technos_cm_installations_sanitaires
    Article sur le médecin en question : https://www.jsc.nasa.gov/history/oral_histories/BourlandCT/BourlandCT_4-7-06.htm
    avec le passage qui va bien : « « Bourland : Back in those days a good percentage of it. They were only eating about 40 percent, 30 or 40 percent of the food. They weren’t eating very well at all. »

    3) histoires de croissants de Terre vus depuis la Lune ce n’est pas possible

    C-A : capture d’écran Stellarium (logiciel d’astronomie gratuit)

    etc, etc…

  279. Le Gaïagénaire said

    La NASA passe à la manipulation 2.0: Mars

    https://www.imdb.com/title/tt7412482/

    The First avec Sean Penn.

  280. Yovan said

    [De l’intérêt de réfléchir au programme Apollo autrement que par le tropisme des « preuves » de confirmation ou de truquage des missions lunaires.]

    Le programme spatial Apollo marque un tournant bien plus important que ce qui le caractérise en apparence et qui peut se résumer par : « une réussite scientifique et technique, logique et maîtrisée, marquant une avancée dans l’histoire de la conquête spatiale ».

    L’étude de l’histoire des techniques, des technologies et des sciences appliquées se doit de scruter ce «moment Apollo» absolument unique et particulier, qui défie toutes les logiques de ces disciplines. Apollo n’est pas une avancée technique logique et maîtrisée, mais un « ovni technologique » de l’histoire moderne. Mais pour s’en rendre compte il faut explorer la réalité des progrès techniques et technologiques au cours de la seconde moitié du XXème siècle. Particulièrement ceux de l’informatique.

    Préhistoire ou antiquité des technologies spatiales

    La date de départ du programme Apollo est importante :1962. Le premier engin à être mis en orbite à l’aide de la première fusée capable de sortir de l’atmosphère terrestre l’a été seulement 4 ans auparavant. Les technologies spatiales en 1962 sont encore, d’un point de vue historique, à la préhistoire… ou à l’antiquité. Le modèle des V2 allemands tient lieu de modèle des fusées, les calculs de trajectoires, des puissances des réacteurs sont effectués par des ordinateurs (calculateurs) excessivement limités, à la fois en termes de vitesse de calcul, de capacité mémoire, tout comme de possibilités de programmation. Les erreurs de saisie informatiques sont très importantes, les réitérations permanentes et si les calculateurs sont indispensables à la gestion des fusées, ils ne sont pas le « cerveau » de leur pilotage en temps réel. Ils programment par avance une partie des éléments de la fusée. Les ordinateurs sont des aides au sol ou plus tard dans les fusées, pour gérer au mieux, via des programmes déjà établis, l’envol vers l’espace d’engins qui — en nombre très important — explosent en vol, retombent au sol avant d’avoir atteint la stratosphère, ou ne décollent pas. Les archives des échecs de lancements de fusées entre 1958 et la fin des années 60 tant du côté russe que du côté américain sont un marqueur de cette difficulté inhérente à tout développement de nouveaux domaines en développement, en l’occurence, le spatial… et l’informatique.

    Les ordinateurs à lampe des années 30 et 40 étaient lents et défaillants, mais il permettaient malgré tout d’effectuer des calculs qui, de main d’homme ou de femme, auraient trop fastidieux. Ils calculaient déjà les trajectoires des missiles. L’informatique des années 40, 50 et 60 n’est pas du tout celle que l’on connaît aujourd’hui, et avec l’arrivée des premiers transistors, ce n’est qu’une forme de capacité à mieux retenir l’information binaire, avec des composants plus petits, qui survient, mais en aucune mesure une révolution qui laisse présager des puissances de calcul phénoménales. Que l’intelligence artificielle, la cybernétique soient pensées à cette époque ne signifie pas que l’informatique de l’époque permettait de faire exécuter aux machines des actions, traitements liés aux possibilités théorisées sur le sujet. Il y a simplement à cette époque un véritable engouement pour le potentiel futur de cette technologie. Mais les possibilités concrètes et réelles de l’informatique, en 1962, sont limitées par de nombreux facteurs. La miniaturisation des transistors à l’échelle nanométrique n’est pas encore à l’ordre du jour, les circuits intégrés, s’ils offrent la possibilité de réunir des composants ne sont pas eux non plus le sésame vers une informatique véritablement miniaturisée et offrant des vitesses de traitements très élevées. Un circuit intégré est « un élément dans lequel les fonctions de plusieurs composants électroniques sont réalisées dans un matériau semiconducteur d’une seule pièce. » Le circuit intégré est en quelque sorte une « transistorisation ». Dans les années 60, et encore plusieurs années après la commercialisation du premier micro-processeur par Intel via le premier micro-ordinateur en 1973, les ordinateurs restent « bridés » par une technologie tant matérielle que logicielle à qui il manque plusieurs évolutions, évolutions qui se feront au cours du temps, littéralement « boostées » par la possibilité de miniaturiser les transistors et augmenter de façon exponentielle les puissances et vitesse de calculs, passant de l’unité processeur au micro-processeur. De passer des mémoires à tores magnétiques, à corde, aux mémoires vives modernes.

    Une informatique pré-quantique

    Envisager l’informatique de 1966, ou 69 — en réalité jusqu’à la fin des années 70 — à l’aune du bagage informatique que l’on a depuis une trentaine d’années dans ce domaine est absurde et fait l’impasse sur son évolution concrète et réelle. Le « meilleur » ordinateur de 1969 n’a rien à voir avec un micro-ordinateur standard de 1982, par exemple. Le fait qu’il en existe « de tailles modestes » dans les années 60 n’indique en aucune manière que l’informatique possède des capacités proches de celles qu’elle aura seulement 15 ans plus tard. Les possibilités réseau, système, de programmation, du micro-ordinateur de 1982 n’existent pas en 1969, ne sont pas encore envisageables à l’époque. En 1969, on sait que l’on s’y dirige, mais comme avec toute évolution technologique, certaines étapes sont nécessaires. Si les disques durs, par exemple, existent en 1969, ils ne sont pas exploitables comme le sont ceux de 1985. Tout comme la mémoire vive : la RAM moderne n’existe pas. Les mémoires à tore magnétique (inventées dans les années 50) sont excessivement lentes, dépendante de la température (une demi heure de chauffe pour l’IBM 1620 afin que sa mémoire atteigne 41°) et surtout ce sont des mémoires qui offrent une bande passante très réduite avec le processeur. La transmission de données est encore à des échelles de temps improbables pour le traitement informatique moderne : des dizaines de micro secondes pour le processeur (10−6 secondes) ce qui en informatique est excessivement lent (moins d’une nano seconde 10−9 secondes dans un micro processeur). Un saut quantique au propre et au figuré puisque c’est cette physique, qui appliquée à cette technologie, va permettre la miniaturisation des transistors.

    Cet « état technologique faible » de l’informatique des années 60 n’empêche pas d’effectuer des « prouesses » pour l’époque, pas envisageables 20 ans auparavant, comme faire effectuer des calculs complexes à un ordinateur en une nuit, simuler, modéliser, avec des temps longs — certes — mais qui donne des résultats fiables. Dans les années 60 on vend des « ordinateurs analogiques », des machines à traitement de texte intitulées « computer », mais le marketing ne fait pas la réalité : ces machines ont des architectures matérielles incroyablement archaïques comparées à ne serait-ce qu’un modeste ordinateur personnel des années 80. Elle ne sont pas pour la plupart de véritables ordinateurs.

    En parallèle des composants matériels des ordinateurs de cette époque que l’on pourrait nommer « pré-quantique », l’aspect logiciel est lui aussi à prendre en compte pour comprendre ce qui sépare cette informatique de la suivante qui émergera à l’aube des années 80. Un ordinateur de de la fin des années 60 ne se programme pas comme son alter-égo 10 ans ou 20 ans plus tard. Les calculateurs scientifiques sont équipés de lecteur de cartes perforées. Ces cartes contiennent l’ensemble du code binaire que l’ordinateur est capable de transcrire en termes électriques et donc peut traiter en entrée afin d’effectuer le calcul demandé pour, en sortie, donner un résultat. Des langages existent permettant une traduction depuis des fonctions humainement compréhensibles vers les cartes perforées, comme le Fortran, l’Assembleur ou même le Basic, mais la programmation moderne, basée sur des langages de plus haut niveau, pouvant être compilés, directement installés dans l’ordinateur puis exécutés par un système d’exploitation (OS, Operating System) n’existe pas encore. Les programmes et langages informatiques des années 60, leurs systèmes d’exploitation comportent de véritables différences avec les langages, les OS retenus par la suite. Le principe du noyau ou du micro-noyau système est inconnu jusqu’à l’apparition du système Unix. Le langage C sur lequel toute la programmation moderne va s’appuyer pour le développement d’Internet n’apparaît qu’avec le développement de ce même système Unix puisque développé par les deux mêmes informaticiens : Thomson et Ritchie. Sa maturité se situe au début des années 80. Et avec eux la possibilité de faire du temps réel… Pas avant. Architecture par micro-processeur et micro-noyau système et gestion des interfaces, sont inconnues au bataillon en 1969. Ces procédés sont pourtant indispensables pour espérer faire effectuer des tâche temps réel à un système informatique.

    Le hiatus informatique Apollo

    Ces « manques » de l’informatique des années 60 n’empêche pas les ordinateurs d’exécuter des tâches et des calculs complexes, mais avec certaines restrictions. L’une d’elle est directement reliée au « hiatus Apollo » est le temps réel, donc. Que ce soit pour l’avionique ou l’industrie, le principe de l’informatique temps réel est central et s’inscrit dans une logique historique technique parfaitement établie. Les premières théories et mises en œuvre de système temps réels datent du début des années 80. Comme l’intégration standardisée de protocoles réseau dans les OS Unix. Cette capacité de traitement temps réel aura par la suite de nombreuses conséquences, entre autres l’émergence de l’informatique embarquée, à la fin des années 80.

    L’AGC (Apollo Guidance Computer) est souvent déclaré comme « le premier ordinateur temps réel » de l’histoire : c’est parfaitement exact en termes de cahier des charges puisque ses fonctions de pilotage et de traitement des données sont dépendantes des fonctions requises pour l’informatique temps réel. Les publicités vantant les capacités de l’AGC parlent de cet ordinateur comme du « cerveau des vaisseaux Apollo ». Cet ordinateur, ses fonctions, sa vitesse, ses capacités sont un véritable hiatus technologique pour qui veut bien accepter de le mettre en perspective de toute l’histoire de l’informatique moderne. La technologie — par l’utilisation des seuls circuits intégrés, développée dès son apparition par les ingénieurs travaillant à la conception de l’AGC est effectivement à l’époque la seule voie pour espérer miniaturiser et créer un ordinateur embarqué d’une taille et d’une consommation électrique pouvant correspondre aux besoins des missions Apollo. La mémoire à corde, avec aussi peu de place — tissée manuellement — est aussi d’un point de vue design visiblement une nécessité. Particulièrement parce qu’il n’existe rien d’autre pour tenter de faire rentrer un calculateur complet dans une espace que même les premiers micro-ordinateurs dépasseront. Mais ces choix ne correspondent qu’à une obligation purement fonctionnelle. La justification de cette technologie est parfaitement dichotomique avec les besoins techniques qu’elle est censée remplir, et en réalité, aucune technologie temps réel n’existant à l’époque, pour cause de manques de progrès technologiques suffisants, ce n’est certainement pas l’invention très étrange de l’AGC en terme d’architecture matérielle (et logicielle) qui peut venir effectuer des traitements qui se feront réellement et de façon vérifiable — tant dans l’aviation civile que militaire — seulement 20 ans plus tard.

    L’abandon immédiat après la dernière mission Apollo, par la Nasa elle-même de cet ordinateur pourtant déclaré révolutionnaire et d’une performance à toute épreuve, en « avance technologique » sur son temps est parfaitement compréhensible : rien dans cet ordinateur — très imaginaire — ne peut permettre d’envisager qu’il est capable de piloter un engin volant, traiter des données télémètriques en temps réel (en réseau) et autres fonctions avancées de guidage numérique, que ce soit pour un vaisseau spatial ou un avion. Aucun des choix techniques matériels effectués n’a jamais été retenu, personne n’a jamais reproduit ou voulu copier cette technologie de guidage — alors qu’elle fut la star des missions lunaires sans lequel rien n’aurait été possible — si l’on se réfère au discours officiel de la Nasa.

    Une petite explication est nécessaire vis-à-vis de l’histoire de l’AGC et de la ré-écriture de son abandon à posteriori : il est indiqué sur plusieurs sites Internet qu’un avion de chasse américain, le F8, aurait testé un AGC (différent de celui d’Apollo) dans les années 70, ce qui signifierait que la technologie de l’AGC était fonctionnelle et donc parfaitement utilisable. Cette information est tout à fait emblématique du hiatus technologique de l’AGC et de l’escroquerie technologique établie par la Nasa : ce « test » (classé secret défense, donc invérifiable) sur un avion de chasse ne valide en aucune manière la qualité technologique de l’AGC et la poursuite de cette technologie, puisqu’aucun autre avion de chasse ne sera équipé d’un AGC par la suite, même très peu d’années après. Mieux : l’avionique militaire américaine continuera à utiliser des commandes électroniques analogiques pour ses modèles d’avion de chasse suivants, et comme toutes les autres nations industrielles, elle n’installera des commandes numériques dans ses appareils qu’à la fin des années 80. Soit plus de 25 ans après le développement de cet ordinateur imaginé pour une opération programmée par avance pour réussir, que celui-ci soit opérationnel ou non.

    Un ordinateur embarqué temps réel capable de recevoir et envoyer des ordres à 380 000 kilomètres de la Terre, aider à poser un vaisseau spatial et surtout permettre le décollage et l’arrimage en pilotage automatique de deux vaisseaux, 6 fois de suites durant 4 ans ne sera jamais utilisé par l’armée de l’air (hormis pour un « test » invérifiable et sans suite). Ni par l’aviation civile. La technologie de l’AGC n’intéresse personne, et les seuls ordinateurs capables des mêmes prouesses attendent plus de 20 ans après cet exploit lunaire pour parvenir — en toute logique historique de progression technologique — à faire « comme elle », et à s’implanter dans l’avionique moderne. 20 ans.

    Un véritable hiatus technologique.
    Unique en son genre.

    Ces boitier de 61×32×17 cm remplis de circuits intégrés grossiers et d’une lenteur effroyable, à la mémoire ridicule, censés contenir tous les programmes temps réel tissés bit par bit avec des tores (des « perles » permettant de « coder » physiquement les bits informatiques), va déposer et faire repartir depuis le module de commande, et son jumeau le LEM, des hommes sur la Lune ? Croire en cette fable était parfaitement possible en 1969. Personne ne possédait le recul et des connaissances suffisantes sur l’informatique pour contester les possibilités informatiques de l’AGC. En 2018 cette croyance semble par contre pour le moins anachronique. Ou bien pétrie d’ignorance sur la réalité technologique de l’époque et l’évolution de l’informatique ?

    La preuve n’existe pas, seule la faisabilité compte

    Le projet et les missions Apollo, particulièrement sur le plan de la technologie informatique, sont une verrue sans cohérence dans l’histoire des évolutions techniques. Ce projet, avant tout politique et imposé par Kennedy en pleine guerre froide, ne correspond à rien d’équivalent, puisqu’il invente de bout en bout des possibilités technologiques inconnues pour l’époque, qui n’auront une réalité vérifiable que des décennies plus tard, avec l’émergence de la micro-informatique et des réseaux modernes.

    Ce qui est intéressant avec Apollo n’est pas au final la recherche d’accumulation de preuves tendant à démontrer que tout s’est déroulé tel que l’administration américaine l’affirme, ou à l’inverse, pointer des centaines de détails démontrant le trucage : l’histoire a été écrite, et si de nombreux documents plus ou moins étranges restent, d’autres, ajoutés, sont là pour brouiller les pistes tout comme les documentations et rapports techniques écrits pour verrouiller le sujet. Il y a, de plus, tellement de fausses démonstrations visant à convaincre du canular lunaire, que les possibilités de faire fausse route et établir soi-même des contre vérités — se voulant des preuves sur le sujet — sont immenses.

    Les « preuves » des alunissages d’Apollo sont là : des photos, films, communications, rapports, schémas techniques, reportages de l’époque, témoignages de spécialistes, expertises en tout genre, qui parsèment cette histoire pourtant totalement anachronique et parfaitement impossible. Des passionnés de cette mythologie maintiennent des sites pour continuer à montrer la réalité des missions Apollo. A se demander pourquoi ils ont autant besoin de le faire puisque leur croyance est établie et que les preuves sont indéniables, selon eux ?

    Mais des preuves « sur le papier », en images animées ou non, en audio, par témoins directs ou oculaires ne peuvent mettre à l’épreuve la non-faisabilité d’Apollo. Et seule la faisabilité ou non-faisabilité — dans le cas d’un tel projet avec les technologies de l’époque — compte. Le reste n’est que démonstration confinant parfois à l’absurde, une démonstration de papier. Et cette faisabilité, sur la seule architecture informatique embarquée et supposée de l’AGC, s’écroule.

    Démontrer le contraire, que ce soit d’un point de vue technique ou historique (d’un point de vue informatique) est parfaitement impossible : l’AGC et ses performances n’existent que dans l’imaginaire des ingénieurs qui l’ont inventé. Et de celui d’une agence gouvernementale qui ne pouvait pas faire autrement que réussir à faire exister cette technologie, au moins sur le papier et sur des écrans de contrôle parfaitement rodés à renvoyer ce qui était attendu pour « réussir » chaque mission.

    Sur l’aspect humain d’une telle supercherie et l’impossibilité de la mettre en œuvre, que de nombreux soutiens d’Apollo expriment, l’explication est simple : les équipes d’ingénieurs croient en 1962 qu’ils peuvent peut-être potentiellement permettre qu’un vaisseau spatial se pose sur la Lune. Ils y travaillent. Mais si l’on est en contrat avec l’Etat, ou sous-traitant, et qui plus est avec un Etat qui a déjà démontré sa capacité à la destruction aveugle pour arriver à ses fins, il est clairement établi que ce dernier n’a laissé aucune possibilité aux acteurs d’Apollo de dévoiler qu’ils travaillaient sur quelque chose, qui, quoi qu’il se passe ou quoi qu’il en coûte, existerait, et surtout réussirait : même si cette réussite devait être simulée. La politique du « best effort » peut servir à créer des projets aux allures de films de science fiction : faites comme si votre technologie devait être opérationnelle, développez-là au maximum, de toute manière, même si elle ne peut pas permettre ce que nous avons prévu, nous la simulerons. Mais ne vous avisez pas de le faire savoir. La preuve devient l’image. L’image est la preuve. Nous ne pouvons pas échouer. Et ils n’échouent pas. Dans les délais impartis. Sans la technologie suffisante — mais alors de très loin — pour le faire, mais qui peut vérifier cette impossibilité ? A l’heure des véhicules autonomes et des algorithmes en apprentissage profond, des multi cœurs de microprocesseurs et des transferts de données ultra haut débit, le nouveau programme de retour d’hommes sur la Lune de la NASA — débuté en 2006 — n’est toujours pas opérationnel. Etonnant, non ?

    Il faut noter, pour conclure, que les ingénieurs en informatique ont toujours laissé des traces personnelles dans leurs projets, souvent avec humour. C’est le cas pour l’AGC, puisque la mémoire spécifique qui a été conçue pour cet ordinateur «unique au monde» et surtout dans l’histoire technologique de l’humanité, a été dénommé LOL par ses concepteurs.

    La LOL mémoire.

    Quand il a été demandé pourquoi ce nom donné à la mémoire, l’explication a été la suivante : LOL signifiait « Little Old Lady ».

    Mais LOL signifie « Laughing Out Loud » en américain : « éclater de rire ».

    Au point que certains ingénieurs ayant étudié les schémas de cette fameuse mémoire LOL estiment qu’elle ne pouvait pas être fonctionnelle. Une sorte de «fake mémoire» d’ordinateur.

    Si personne n’a rien dévoilé au final au sujet du grand trucage d’Apollo (mais qui aurait crû à une telle révélation ?), quelques indices ont donc quand même été laissés. Au moins par les informaticiens de l’époque. Cela reste une pièce amusante de l’histoire.

    La Mémoire LOL de l’AGC : Une technologie informatique plus proche d’un grand éclat de rire que d’autre chose…

    [Note finale sur les preuves et leurs argumentations] :

    il va sans dire que dans les nombreuse fausses pistes [non informatiques] sur la faisabilité d’Apollo par des interview bidonnées ou contradictoires, par exemple, existent. Le principe des toilettes, absentes des « plans standards » du module de commande (ou des rapports de mission) ont bien entendu, au final, une existence en ligne, avec moult détails sur cette partie non négligeable de l’opération. Mais une interview d’un médecin nutritionniste de la Nasa indique que les membres d’Apollo ne mangeaient pas et ne déféquaient pas. Une autre, du même médecin donne une version différente et contradictoire avec la première. Cela indique surtout qu’Apollo a été documenté de fond en comble sur le site de la Nasa. Et que chaque détail a été minutieusement vérifié. Ce qui ne signifie rien d’autre que l’argent dépensé pour créer cette aventure a bien été utilisé. Avant, pendant et après. Les preuves « sur papier » sont légion de la faisabilité d’Apollo, mais nombre d’entre elles restent à l’état de documentation. Au final, que des toilettes existaient ou non lors des missions Apollo n’a pas vraiment d’importance : rien ne permettait de toute manière de guider en temps réel les vaisseaux à l’intérieur des AGC.

    Quant aux archives filmées, il suffit de visionner les reportages avant Apollo — dès 1966 — montrant la formidable logistique au sol de simulation de toute l’opération pour comprendre que leur valeur n’engage que ceux qui veulent bien y croire. Jusqu’à des explications de procédés expliqués par des hérésies techniques, que les personnes défendant ce programme, acceptent avec un flegme qui renverserait n’importe quel esprit scientifique un tant soi peu exercé. Je pense aux batteries des « rovers » exposés aux 125°c du rayonnement solaire et protégées de la chauffe — en dernier ressort — par des blocs de paraffine placés au sommet des accus et fondant lentement à 400 000 kilomètres de la Terre, sur la Lune. Quand on en est à ce stade d’acceptation de justifications scientifiques absurdes, tout est effectivement possible. Même l’impossible.

    Et dans ces conditions, un ordinateur digne d’un film de Stanley Kubrick, qui pilote — avec ses mémoires à corde LOL — installé dans un vaisseau spatial en aluminium en forme d’araignée, qui se pose 6 fois sur la Lune sans soulever une poussière, y dépose des rovers électriques pliables aux batteries protégés de la fournaise par des blocs de paraffine pour faire faire des promenades à des astronautes hilares, et qui repart comme une fleur, est tout à fait envisageable. Mais alors tout à fait.
    L’AGC : un ordinateur à plusieurs milliards de dollars l’unité qui finit dans un musée et que personne ne rebranchera jamais et qui ne servira à rien d’autre qu’à avoir aidé à perpétrer la plus grande escroquerie de tous les temps : simuler l’envoi d’hommes sur la Lune…

    Ce petit article est dédié aux « conspirationnistes inversés d’Apollo » : ces personnes tellement passionnés par le mythe Apollo et tellement convaincues par la propagande qui entoure ce montage, qu’ils en oublient de réfléchir, trop accaparés à accumuler les preuves liés à leur croyance, ou écarter toutes les incohérences et anachronismes liés à ce moment de l’histoire technique. Et qui croient faire œuvre de documentation, d’information et de vulgarisation. Alors qu’ils ne font qu’une seule chose : s’accrocher aveuglément à une histoire absurde et servir de relais aux fabricants de mensonges.

    • robin19801984 said

      Et donc Yovan, vu que votre dernier commentaire n’en était visiblement pas un et que vous continuez à venir ici, avez-vous finalement compris votre erreur concernant les levers et les croissants de Terre?

      [La question des croissants de terre ayant été amplement développée et les deux points de vue la concernant ayant bien pris corps, je la décrète désormais HORS SUJET. Revenez au corps du problème du canular lunaire, Robin. Cessez de gaspiller votre intéressante intelligence dans du finassage argumentatif subsidiaire. — Ysengrimus]

    • Apolloman said

      @Yovan

      « Mais une interview d’un médecin nutritionniste de la Nasa indique que les membres d’Apollo ne mangeaient pas et ne déféquaient pas »

      —> Encore cette omission de votre part car cela ne colle pas avec votre réalité des choses (déjà expliquer mais bon pour la forme une redit, pardon Ysengrimus)

      Article sur le médecin en question : https://www.jsc.nasa.gov/history/oral_histories/BourlandCT/BourlandCT_4-7-06.htm
      avec le passage qui va bien : « « Dr Bourland : Back in those days a good percentage of it. They were only eating about 40 percent, 30 or 40 percent of the food. They weren’t eating very well at all. »

      Moi ce qui m’intéresse dans tout votre « blabla » c’est le manque flagrant de preuves CONCRETES du contraire

      C’est bien beau d’écrire que l’AGC ne fonctionnait pas tel que (le « sépaposibl! », de Thomas Kundera) mais après il y a pas plus mis à part une diarrhée verbale qui part dans tout les sens et qui n’apporte rien en argument favorisant le non fonctionnement! Pourtant pour un ingénieur inofrmatique réseau ce serait assez simple de DEMONTRERE le non fonctionnement de l’AGC puisque à première vue vous faites fi de ce qui arrive aux

      « Quand il a été demandé pourquoi ce nom donné à la mémoire, l’explication a été la suivante : LOL signifiait « Little Old Lady ».
      Mais LOL signifie « Laughing Out Loud » en américain : « éclater de rire ». »

      —–> Pour votre culture, le LOL de « Laughing Out Loud » est apparu avec la « démocratisation » d’internet. Mes nombreux interlocuteurs américains ou anglais ne l’on jamais utilisé avant le milieu des années 90 (j’étais encore sur Usenet)

      De plus sur cette affirmation, il n’y a aucune trace écrite de cette dénomination sur les 20 PDF des rapports d’époque que j’ai pu vérifier (toujours inscrit la mention core rope memory) dans le laps de temps qu’il m’a fallu pour écrire cette réponse.
      La première fois que l’on entend ce terme c’est sur le reportage Moon Machines (l’épisode consacré à l’ordinateur de bord) datant de 2008 (il est dit par Mr Dick Battin qui était directeur technique du MIT de 1958 à 1973)
      Re-de plus cela concerne, non pas la mémoire (core rope memory) mais la façon de fabriquer cette mémoire (la méthode câblage).

      « Le principe des toilettes, absentes des « plans standards » du module de commande (ou des rapports de mission) ont bien entendu, au final, une existence en ligne, avec moult détails sur cette partie non négligeable de l’opération »

      —-> Ben voyons qu’appelez vous « plans standards » ??? En avez vous eu entre les mains (plan papier ou autre blueprint » ???) Si ce n’est pas le cas votre affirmation est caduque encore une fois, parce que vos soi disant preuve viennent elles aussi d’internet

      Pour ma part, je possède un livret original (en papier et cartonné on est bien d’accord) de la North America Aviation (maitre d’oeuvre du CSM) daté de 1971 « Apollo News Reference » avec le système des toilettes inscrit dessus (acheté sur EBay il y a maintenant 7 ans) (en fait 2 livrets 1 pour le CSM et 1 pour le LM)

      etc. etc.

      PS : « Ce petit article est dédié aux « conspirationnistes inversés d’Apollo » : ces personnes tellement passionnés par le mythe Apollo et tellement convaincues par la propagande qui entoure ce montage, qu’ils en oublient de réfléchir, trop accaparés à accumuler les preuves liés à leur croyance, ou écarter toutes les incohérences et anachronismes liés à ce moment de l’histoire technique. Et qui croient faire œuvre de documentation, d’information et de vulgarisation. Alors qu’ils ne font qu’une seule chose : s’accrocher aveuglément à une histoire absurde et servir de relais aux fabricants de mensonges. »

      —-> Quand tu auras quelque chose de vraiment solide autre que des suspicions de comptoir du café de la gare en remplacement, tu pourras alors prétendre au titre de chevalier blanc!
      Pour l’instant tu n’es qu’un Don Quichotte de piètre qualité.

  281. Yovan said

  282. Yovan said

    Le trailer en anglais : https://www.youtube.com/watch?v=VH7doRBIo6c

  283. Apolloman said

    @ Yovan
    (désolé Ysengrimus mais ton blog plante assez régulièrement chez moi)

    PS : (fin de phrase oubliée, sorry), il fallait lire : C’est bien beau d’écrire que l’AGC ne fonctionnait pas tel que (le « sépaposibl! », de Thomas Kundera) mais après il y a pas plus mis à part une diarrhée verbale qui part dans tout les sens et qui n’apporte rien en argument favorisant le non fonctionnement! Pourtant pour un ingénieur informatique réseau ce serait assez simple de DEMONTRER le non fonctionnement de l’AGC puisque à première vue vous faites fi de ce qui pourrait arriver aux « dénonciateurs » ou alors peut être une peur bleue de la raillerie à votre encontre? (ah… L’ego)

    PS 2 : « A l’heure des véhicules autonomes et des algorithmes en apprentissage profond, des multi cœurs de microprocesseurs et des transferts de données ultra haut débit, le nouveau programme de retour d’hommes sur la Lune de la NASA  »

    —-> On voit Yovan est au courant de ce qui se passe dans l’informatique spatiale (c’est ironique et taquin à la fois hein?) sais tu avec quoi fonctionne les sondes là haut, j’en doute fortement !

    Prenons l’exemple de Curiosity (rover Martien in situ depuis 2012) :
    L’ordinateur unique à bord de ce Rover de la NASA est construit autour d’un microprocesseur PowerPC RAD750 fourni par BAE Systems. Bien que plus lent que la dernière génération de puces disponible dans l’électronique grand public, l’ordinateur est pratiquement imperméable à des quantités massives de rayonnement et d’autres environnements extrêmes.
    https://www.cnet.com/news/slow-but-rugged-curiositys-computer-was-built-for-mars/

    Le Rover est équipé de deux ordinateurs, mais un seul est actif à la fois. Les deux sont construits autour d’une micropuce de BAE RAD750 durcie contre les radiations fonctionnant jusqu’à 200 mégahertz. Chaque ordinateur est équipé de 2 gigaoctet de mémoire flash, 256 mégaoctets de mémoire d’accès aléatoire et 256 kilo-octets de mémoire programmable en lecture seule effaçable.

    WAHOU le bolide…

    Un autre exemple avec la sonde New Horizon (planète Pluton)
    Le Mongoose-V est une version améliorée et renforcée du vénérable processeur MIPS R3000 cadencé à 15 MHz, conçue par Synova.
    New Horizons possède également des banques redondantes de 8 Go de mémoire Flash. Il doit stocker des données pendant de longues périodes car le débit de la sonde est si lent que Pluton sera passé bien avant de pouvoir transférer toutes ses données sur Terre.

    http://www.cpushack.com/space-craft-cpu.html

    Tiens au fait les donné sont transférées grâce à… à…
    à de grosses antennes paraboliques hertiziennes du Deep Space Network (pas de réseau au sens que vous le voulez, oh zut alors)

    Reprise: (des sondes très modernes avec des transistors de moins de 100 nm² ) Je doute/ non soyons honnète je me marre !

    Franchement je veux un des deux pour faire tourner Ghost Recon Wildlands en Ultra (c’est encore de l’ironie)

    Même Orion (son vol de 2014) utilise un processeur de 16 ans d’âge environ, le 750FX Power PC d’Apple (équipant en autre l’iBook G3 de 2003) qui fonctionne à 900 MHz avec une vitesse de bus de 166 MHz et 512 Ko de mémoire cache L2 sur puce. Il a été fabriqué avec un processus de gravure de 0,13 µm (130 nm).
    Pour rappel on arrive aujourd’hui à graver des transistors de 10 µm.
    Mais il faut des processeurs que l’on peut durcir contre les rayonnements.

    PS3 : « des blocs de paraffine placés au sommet des accus et fondant lentement à 400 000 kilomètres de la Terre, sur la Lune. Quand on en est à ce stade d’acceptation de justifications scientifiques absurdes, tout est effectivement possible. Même l’impossible »

    —-> En quoi est ce absurde ces blocs de paraffine, vous l’affirmez c’est bien, maintenant démontrer le, c’est encore mieux!

    PS 4 : « il est indiqué sur plusieurs sites Internet qu’un avion de chasse américain, le F8, aurait testé un AGC (différent de celui d’Apollo) dans les années 70, ce qui signifierait que la technologie de l’AGC était fonctionnelle et donc parfaitement utilisable. Cette information est tout à fait emblématique du hiatus technologique de l’AGC et de l’escroquerie technologique établie par la Nasa : ce « test » (classé secret défense, donc invérifiable) »

    —> Ah bon, et c’est quoi ça : du pipi de chat ?
    On commence doucement

    Cliquer pour accéder à 19760024056.pdf

    Puis on accélère

    Cliquer pour accéder à 19750010173.pdf

    Cliquer pour accéder à 19780012198.pdf

    PS 5: « Une autre, du même médecin donne une version différente et contradictoire avec la première »

    —-> Ah bon, la logique veut que cela vienne du journaliste qui arrange à sa sauce les dires du docteur (à savoir même s’il la vraiment interviewer, il est tellement facile de trouver le tout sur internet et après de broder) pour faire simplement du buzz et se faire mieux connaitre (allez une demi vérité cela passe)

  284. Apolloman said

    Bonjour Ysengrimus,
    Si vous le permettez, je vais revenir avec un peu plus de précision sur certaines affirmations de Yovan qui je le rapelle se donne le titre d’ingénieur système et réseaux, journaliste [spécialisé en technologies numériques] et écrivain.

    (je le cite… Satané cerveau gauche)

    « La technologie informatique des calculateurs embarqués ne correspond à aucun standard industriel et l’état de l’art de cette technologie à l’époque ne permet pas de :
    – Traiter du temps réel;
    – Convertir des données de capteurs analogiques en numérique et les transmettre à distance;
    – Recevoir des données via un réseau hertzien.
    Aucun protocole réseau n’est encore développé pour permettre de telles communications informatiques. Le réseau Arpanet n’existe pas encore en juillet 1969, il ne commencera à effectuer de la commutation de paquets seulement en 1975, de façon expérimentale.”

    —-> Alors allons y :

    – Traiter du temps réel, cela se règle de toute façon rapidement ; les temps des communications sont longs, jusqu’à près de deux secondes au pire (aller-retour). Il n’y a donc jamais eu de temps réel sur les vols spatiaux autres que ceux des orbites basses (Yovan aurait du sans douter, mais bon). Même si à l’époque, les processeurs étaient lents, ils restaient rapides devant les délais incompressibles des transmissions.

    – Il ne faut pas oublier que si les vaisseaux vont vite (12 km/s) les événements de la navigation et du pilotage sur la route lunaire sont très lents. Ils sont à juste titre comparable avec la navigation maritime qui est lente aussi. Un vaisseau spatial sur une route lunaire n’a rien à voir avec la conduite d’une automobile qui elle est de loin ce qu’il y a de plus rapide à contrôler pour répondre aux méandres de la navigation routière.

    – Pour ce qui concerne le point le plus délicat, il y a le problème des conversions numérique et analogique, il existait déjà à cette époque des protocoles de conversion ou chaque bit était converti en parallèle avec les autres. Mais sur Apollo je crois que l’on utilisait la conversion numérique série facile à manipuler et face aux délais de transmission et à la lenteur des événements, cela suffisait largement.
    Bon, compte tenu de ce que j’ai écrit plus haut, les convertisseurs (CAN-CNA série) sont donc assez rapides pour assurer le travail.

    – Certes les mémoires sont à tore de ferrite si cela ne peut pas offrir de grandes surfaces de mémoire, les algorithmes sont déjà subtils pour faire avec.

    Une connaissance m’a raconté cette anecdote : (je le cite) « J’ai vu des réalisations sur des calculettes de poche avec 12 ko pour calculer des éphémérides de Mir qui m’ont stupéfié en 1984 ».

    On peut donc faire confiance à des « Margaret Hamilton » (pour la programmation du CM et du LM) et autre « Coleman Goble Johnson » (pour les ordinateurs placés à Houston et ailleurs) pour peaufiner des protocoles de navigation avec d’aussi faibles moyens comparés aux nôtres (ceux que Yovan chérit tant).

    – Transmission de données. Encore Margaret Hamilton, cette « gamine » (32 ans à l’époque) s’était déjà distinguée dans la programmation des ordinateurs du réseau terrestre SAGE (années cinquante) qui couplés aux radars de DEW-Line et aux pilotes automatiques des chasseurs F-106 Delta Dart et F-101 Voodoo qui servait à commander en temps réel les avions vers leur cible et les ramener sur le terrain au retour et là je parle de temps réel façon aviation qui est encore lent, mais plus mouvementé qu’un vol Apollo.
    La transmission se faisait par ondes hertziennes avec un protocole point à point en SHF (large bande passante) pour assurer la quantité d’information à faire transiter. Nous étions dans ce que nous appellerons plus tard, années 90 les liaisons spécialisées (LS). En tout état de cause, les réseaux Radio télétype et les Fax tous deux numériques existaient de façon courante à cette époque (années soixante). Les réseaux de ce type n’ont rien à voir avec le réseau ARPANET dont parle en connaissance de cause Yovan Menkevick.

    En résumé

    Le vol en matière événementielle est très lent il est donc compatible avec la lenteur du couple processeur mémoire de l’époque.

    Pas de problème pour la conversion CNA CAN qui fonctionne avec des séries bit après bit assez rapide pour ce travail

    Pas de problème de transmission de données, on est familiarisé avec le radio fax et radio télétype qui servent de modèle pour les vols Apollo. On utilise déjà les grandes bandes passantes pour véhiculer la grande quantité de données.

    On a l’expérience du réseau SAGE (Semi-Automatic Ground Environment) qui préfigure les liaisons Houston Apollo.

  285. Apolloman said

    A propos Ysengrimus

    J’ai retrouvé une copie intégrale d’un premier jet ressemblant grandement au post daté du 15 octobre 2018 à 6:17 de Yovan

    http://w41k.com/85880

    Original ici (mais payant) : https://reflets.info/articles/si-tu-peux-envoyer-des-hommes-sur-la-lune-avec-4ko-de-ram-tout-est-possible

    Daté du 17 décembre 2013 (du réchauffé?)

    • Yovan said

      Ce lien vers cet article, ainsi qu’un deuxième (vers un deuxième article) a été posté par moi-même il y a plus de 6 mois, sur ce blog: j’ai même rendu ces deux articles non payants pendant quelque temps pour que chacun puisse les lire sans abonnement. C’est très gentil de votre part d’en parler de nouveau.

      Mon intérêt pour « l’informatique spatiale embarquée » des missions Apollo date de cette époque, en effet.

      Depuis j’ai appris de nombreuses choses.

      Passionnantes.

      Je termine d’ailleurs une petite veille techno pour conclure sur cet aspect — avec des documentations NASA — et de nombreuses sources techniques sur les systèmes temps réels embarqués et l’évolution des systèmes d’exploitation et des réseaux.
      C’est un peu technique, mais pour qui veut comprendre la réalité, l’histoire, c’est plutôt fascinant.

      Merci en tout cas de pointer vers mon premier article sur le sujet AGC.

      • Yovan said

        Le canular de la conquête de la lune

      • Apolloman said

        « Merci en tout cas de pointer vers mon premier article sur le sujet AGC.  »

        De rien simple politesse de ma part… Maintenant, j’attend que vous réfutiez mes arguments un par un !

        Pour résumer :

        – Le vol en matière événementielle est très lent il est donc compatible avec la lenteur du couple processeur mémoire de l’époque.

        – Pas de problème pour la conversion CNA CAN qui fonctionne avec des séries bit après bit assez rapide pour ce travail

        – Pas de problème de transmission de données, on est familiarisé avec le radio fax et radio télétype qui servent de modèle pour les vols Apollo. On utilise déjà les grandes bandes passantes pour véhiculer la grande quantité de données.

        — On a l’expérience du réseau SAGE (Semi-Automatic Ground Environment) qui préfigure les liaisons Houston Apollo.

        Ah oui j’ai oublier de préciser juste un « petit truc » mes arguments (résumé ci dessus ou voir mon dernier gros message du 28 octobre 2018 à 4:19 ) ne viennent en aucun cas de documents de la NASA mais d’un ancien professeur français ayant exercer à l’Université D’Aix Marseille III en autre en tant qu’enseignant aux DUII, DESS ITCI, Li-Pro 2CI, de 1985 à 2003 TP : électronique numérique programmable Cours : Communications numériques TD : transmission de données numériques.

  286. Yovan said

    Why Telling The Truth About The Moon Is Important for America

    I am proud to have served as a contract programmer and computer instructor for NASA, and very much WANT to believe that Apollo went to the Moon. It made me literally sick to conclude, after carefully considering both sides, that simulation photos and data were released to the public, as if they were real..

    As a volunteer, I have lobbied Congress to get funding for NASA to go back to the Moon, under the assumption that we already did, and could not understand why there was not more action on the development of an American Moon base.

    As I find new info, I am redesigning my web site http://www.AmericanMoon.org which used to be an effort to disprove skeptics who didn’t believe Apollo landed. I called them stupid. But now I have to admit they were right.

    If Congress assumes we have « been there, done that » and « all we got was rocks » (which were probably meteorites from Antarctica), they won’t allocate funds. So the truth must come out.

    http://www.americanmoon.org/truth/Truth.htm

    [I am redesigning my web site which used to be an effort to disprove skeptics who didn’t believe Apollo landed. Well, keep it up. Who knows, our good scolastic pal Apolloman might consider following your inspiring example! — Ysengrimus]

    • parmelan said

      Ah ah http://www.AmericanMoon.org, et bien allons-y !
       – Il y a la vidéo de Kelly Smith c’est donc un site conspiIl Ily des photos du LEM sur Terre, je vous rappelle d’une part qu’il s’effondre sur lui-même c’est donc une photo bidouillée et d’autre part il faut simplement croire en Apollo 10 – point barre.
       Enfin pour tout ce qui concerne Van Allen, 3 feuilles d’alu suffisent largement et la NASA a vérifié fin 2014 que c’était toujours le cas – si jamais !
       Il est largement question dans ce site des réalités actuelles (références SPACEX, etc…) et non de l’époque fantastique de 69 – ne nous égarons pas svp.
       Enfin si vous insistez encore avec votre AGC je vous rappelle qu’une expédition lunaire c’est un peu comme passer une écluse avec une péniche.

      • Apolloman said

        http://www.americanmoon.org/

        « – Il y a la vidéo de Kelly Smith c’est donc un site conspiIl … »

        —-> Non les dires du Dr Kelly sont exacts c’est simplement la surinterprétation qu’en font certains qui est aberrante (ou à mourir de rire, c’est au choix)

        Selon votre logique, pourquoi devrions nous passer chaque nouveau modèle de voiture au test crash??? Il n’y a pas lieu! (toujours selon votre logique)

        En grattant un peu plus la surface de ce site sois disant ré écrit par un « repenti » (ancien contract programmer and computer instructor for NASA dont ne connaitra pas l’identité/ou je ne l’ai pas encore trouvé), il ne fait que reprendre les codes/questions du bon conspirationniste : les ombres divergentes, la taille de la Terre (spéciale dédicace à Yovan) pas de cratère sous le LM,, l’angle de prise de vue de la photo iconique d’Aldrin (David Percy), le plus rigolo (ou le plus triste) étant le Apollo 14 Busted by « 3rd Man on the Moon »
        Non en fait c’est le titre d’ingénieur de Bill Kaysing (qui était en réalité un simple rédacteur technique puis par la suite chef des publications. Son travail consistant à traduire et vérifier en langage commun les termes techniques concernant les propergols liquides) détails sur son site web .http://www.billkaysing.com/biography.php

        etc., etc. …

        Bref rien de nouveau mais surtout rien de sérieux

        PS : Ysengrimus pourquoi avoir répondu à Yovan en anglais (celui ci n’a fait que copier/coller) l’intro de ce site, ce n’est pas l’auteur qui vous a écrit personnellement (je n’ai pas compris)

        Et je ferais la même chose « good scolastic pal Apolloman might consider following your inspiring example » quand j’aurais des preuves solides autre que des « ont dit »

        • parmelan said

          Vous parliez d’une vidéo de conspi maintenant il est question de la surinterprétation de certains… mystère! Vous bottez en touche pour éviter le sujet. Il n’en reste pas moins que cette vidéo est très intéressante de part son format et son contenu. Les voitures passent le crash test et un LEM doit être également testé sur Terre. Je ne reviens pas sur vos âneries justifiants l’absence de ces tests et votre appel à croire… en Apollo 10 – il n’est plus question de logique à ce stade. Et si vous faites référence au tir effectué dans Van Allen fin 2014, là encore c’est très intéressant. D’une part il n’y avait pas d’humain à bord, d’autre part il n’y a plus rien à tester car nous avons -en théorie- déjà envoyé un paquet de bonhommes dans ces ceintures et bien au delà.

          Au sujet du site et comme à votre habitude vous mettez en évidence ce qui est discutable et passez sous silence ce qui mériterait d’être approfondi. Au lieu de feinter il serait plus intéressant d’analyser sérieusement cette vidéo de Smith, de nous donner votre explication sur notre incapacité actuelle à envoyer des hommes sur la Lune ou sur ce tir de 2014. Et sans essayer de saouler vos interlocuteurs, il n’y a rien à gagner, nous sommes tous perdant dans cette histoire.

  287. Apolloman said

    @ Parmelan

    « Vous parliez d’une vidéo de conspi maintenant il est question de la surinterprétation de certains… mystère! »

    —-> Voyons voir ce que j’ai déjà écris :

    Message du https://ysengrimus.wordpress.com/2009/06/15/le-canular-de-la-conquete-de-la-lune/#comment-30090

    Pour info ja vous avez mis un lien d’une « vidéo conspi » (qui était sous titrée pour vous aidez) car sur le début, je ne retrouvais pas l’originale de la NASA.

    L’explication de l’interprétation de cette vidéo étant déjà donner par Thomas Kundera ici https://ysengrimus.wordpress.com/2009/06/15/le-canular-de-la-conquete-de-la-lune/#comment-30036

    « d’autre part il n’y a plus rien à tester car nous avons -en théorie- déjà envoyé un paquet de bonhommes dans ces ceintures et bien au delà. »

    —-> Il n’y a plus rien à tester ??? D’où « l’analogie » avec les nouveaux modèles de voiture qui ne semble pas vous avoir fait « tilt » ?

    Je ne peux pas faire plus simple

    Quant au reste de votre message c’est du même acabit (test du LM sur Terre, toussa)

    Il vous faut suivre tout de même un tantinet, ce serait bien!

    • parmelan said

      L’interprétation faite de cette vidéo est juste puante et n’explique rien du tout. Très bien pour les nouveaux modèles de bagnoles mais je ne crois pas qu’il y ait de nouveaux modèles d’humains.
      Forcément après nous avoir expliqué que Van Allen est un non sujet, vous êtes dans l’impasse.
      Vous cherchez toujours à noyer le poisson et vous esquivez mes questions, impossible introspection. Ce déni est finalement la meilleure réponse que vous puissiez donner.
      Vous êtes à l’image de cette conquête – un canular.

      Merci pour votre site Ysen, merci du temps que vous nous accordez. Je n’obtiendrai rien de mieux. Désolé pour mes longueurs.
      En venant ici je ne pensais pas en apprendre autant sur cette conquête, sur le confirmationnisme et surtout repartir avec autant de certitudes.

      • Apolloman said

        « L’interprétation faite de cette vidéo est juste puante et n’explique rien du tout. »

        —-> Je suppose que vous parlez de l’interprétation de Thomas Kundera…

        Ok

        Dans ce cas, allons voir quel poste occupe ce bon Kelly Smith à la NASA…???

        https://www.aere.iastate.edu/alumni/young-alumni-perspectives/kelly-smith/

        Et bien, il est un ingénieur en système aérospatial (aerospace systems technologist) c’est encore un peu vague, soit!

        En réalité, il a plusieurs casquettes, lors du vol EFT-1 il fait partie de la première équipe du contrôle de vol comme officier de trajectoire, connu sous le nom de TRAJ (Trajectory Officer),au centre de contrôle de mission. Son rôle de TRAJ, est de soutenir le contôleur de la dynamique de vol (Flight Dynamics Officer ou FIDO)…

        Il est aussi responsable de la conception et de la mise en œuvre du pilote automatique permettant à Orion de voler de son point d’entée dans l’atmosphère au site d’atterrissage ciblé pour un amerrissage en douceur avec parachutes.
        Mais aussi, au sein de l’équipe de navigation, il doit s’assurer que Orion sait où il se trouve, à quelle vitesse il se déplace et quelle est son orientation.
        Pour ce faire, Orion utilise un récepteur GPS, des unités de mesure inertielles et des altimètres barométriques. Orion combine toutes ces informations pour estimer son emplacement, sa vitesse et son attitude.

        Et c’est tout « ces trucs » (GPS, altimètres, UMI…) qui ont étaient testés lors de son premier vol…

        Donc l’interprétation de Thomas Kundera est plus que logique!
        C’est vous qui n’arrivez pas à comprendre!

        « Vous cherchez toujours à noyer le poisson et vous esquivez mes questions »

        —-> J’ai beau relire vos derniers messages… Je n’y trouve aucune question :

        Le canular de la conquête de la lune

        Le canular de la conquête de la lune

        Le canular de la conquête de la lune

        Le canular de la conquête de la lune

        Tout au plus une demande dans ce post là :

        Le canular de la conquête de la lune


        « … de nous donner votre explication sur notre incapacité actuelle à envoyer des hommes sur la Lune ou sur ce tir de 2014 »

        Tu mets des hommes à chaque crash test de voiture ???

  288. parmelan said

    bla bla bla inutile comme à votre habitude. On se fout de qui est Smith, il est de la NASA et c’est une vidéo officielle de la NASA. Pas une interview faite sur un coin de table, une vraie opération de communication avec de gros moyens pour faire passer un/des messages, c’est ça qui est intéressant.
    C’est sur, après avoir envoyé de l’électronique sur Mars, la NASA teste le fonctionnement des altimètres et GPS dans Van Allen!
    Vous relisez mes messages, vous ne trouvez aucune question, enfin si finalement une alors qu’il y en plusieurs, toujours sans y répondre, ça vous amuse de jouer au con?
    Dans le même registre et votre logique du pourrissement, que voulez-vous que je réponde à « Tu mets des hommes à chaque crash test de voiture ??? », tu mets des mannequins dans les fusées pour tester van Allen sur l’homme???

    • Apolloman said

      « On se fout de qui est Smith, il est de la NASA et c’est une vidéo officielle de la NASA. Pas une interview faite sur un coin de table, une vraie opération de communication avec de gros moyens pour faire passer un/des messages, c’est ça qui est intéressant. »

      Réponse en 2 temps :

      1) —-> Non, justement on se fout pas de qui est Kevin Smith, c’est un ingénieur accès sur le guidage et l’éectronique embarquée, c’est le sujet même de la vidéo.
      Il parle en connaissance de cause… la biologie humaine et les radiations (Van Allen toussa), comment dire? Il doit s’en taponner le coquillard!

      Je ne me ferais pas opérer du coeur par un boucher/charcutier sous prétexte qu’il dépece des carcasses toute la journée, ce n’est pas le MEME DOMAINE DE COMPETENCES

      2) Et bien voilà, vous l’avez enfin écrit le « mot magique » (une vraie opération de communication)
      Ce qui diffère c’est votre interprétation DU (et non pas des) message qui est dit dedans (d’où le mot surinterprétation)

      Rasoir d’Ockham (principe de simplicité), vous connaissez?? : dans un ensemble de modèles expliquant des faits, la préférence doit être donnée à celui qui fait appel au nombre minimal d’hypothèses.
      Donc, de par ce principe :

      « Kevin Smith parle simplement d’essai d’une nouvelle génération de matériel qui doit être testé (point barre) »

      « C’est sur, après avoir envoyé de l’électronique sur Mars, la NASA teste le fonctionnement des altimètres et GPS dans Van Allen! »

      —-> Ne jouez pas trop au malin avec cette affirmation, Yovan votre expert c’est pour autant se dire cassez les dents dessus car j’attends toujours une réponse quelconque sur mes (enfin pas les miens soyons honnète, mais ceux d’un enseignant qui sait de quoi il parle lui) derniers contres arguments.
      Sans parler d’une autre réponse sur ceci : https://ysengrimus.wordpress.com/2009/06/15/le-canular-de-la-conquete-de-la-lune/#comment-30227

      Mais bon l’espoir fait vivre…

      « Vous relisez mes messages, vous ne trouvez aucune question, enfin si finalement une alors qu’il y en plusieurs, toujours sans y répondre »

      —> Nous avons répondus à toutes vos questions, c’est vous qui n’acceptait aucunes des réponses fournies alors qu’elles sont COHERENTES, car elles ne collent pas à votre vision du sujet!

      « ça vous amuse de jouer au con? »

      —-> J’essaie simplement de me mettre à votre niveau…

      [Mon pauvre Apolloman, j’espère que vous comprenez, même confusément, que votre style argumentatif est en train de vider le ring mais… sans obtenir un seul K.O. Vos développements pinailleurs, vétillards et ad hominem sont assommants au possible (redisons-le: sans K.O., pourtant) et vous nuisez maximalement à votre cause foutue. — Ysengrimus]

      • Apolloman said

        @ Ysengrimus

        Pourquoi dois je vouloir obtenir un KO selon vous…??? Je me délecte assez simplement de la dite fuite du ring des couards.

        Et à propos, « ma cause foutue » survie toujours et encore et ce depuis votre annonce d’une prochaine révélation fracassante
        C’était en 2009…. Rappelez vous!

      • robin19801984 said

        Selon toute vraisemblance, il n’y aura jamais de « révélation fracassante », ce qui n’empêchera néanmoins pas des blogs comme ceux-ci. En attendant, la recherche continue, elle.

        [Je seconde… sauf sur le jamais (mot toujours terrible) que je remplacerais plus pudiquement pas un pas immediatement. — Ysengrimus]

      • robin19801984 said

        Et c’est précisément cette pudeur qui permet à votre thèse d’être irréfutable Ysengrimus. Vous annonciez le grand déballage il y a près de 10 ans, mais rien à l’horizon (et pour cause, dans la communauté scientifique personne ne remet en cause les missions lunaires). Avez-vous envisagé la possibilité que vous ayez tout simplement tort?

        [C’est pas moi qui ai tort, c’est eux qui ont peur (pour leur petite carrière etc)). Mais un jour viendra et il viendra d’un coup sec… — Ysengrimus]

      • robin19801984 said

        Alors, je parle pour moi, mais si les missions lunaires s’avèrent un jour avoir été un canular (ce qui est très improbable, disons-le tout net) ma « petite carrière » n’en sera pas monstrueusement affectée. Ce ne sera pas très marrant, à la limite.

        Mais je vous ai demandé si vous aviez envisagé un jour le fait d’avoir tort, et vous me répondez un peu à côté je le crains. Depuis dix ans que vous soutenez cette thèse, avez-vous eu des doutes?

        (Par ailleurs, vous semblez très confiant concernant une future « révélation ». Cette position est irréfutable malheureusement.)

        [Non, je n’ai pas tort, sur cette question. Oui, ce billet sur le canular lunaire est toujours intégralement valide. Ça va comme ça? — Ysengrimus]

  289. robin19801984 said

    De fait, le problème de cette position et donc de la thèse de cet article, c’est qu’elle semble vaguement irréfutable sur les bords.

  290. Vernoux said

    En tout cas, dépêchez vous de tout fourguer aux enchères, mes gars…

    Une plaque souvenir du premier voyage sur la Lune vendue 468 500 $

    …avant que la vérité n’éclate et dévalue durablement tous vos gri-gris de merde!

  291. Batelier said

    Bon, on reprend à zéro, les gars. Réfutez-moi ce reportage et je croirai qu’on est allé sur la lune.

    J’attends…

    • robin19801984 said

      Déjà fait, abondamment, par d’autres plus qualifiés que moi. Vous n’êtes pas allé chercher bien loin je le crains.

  292. Apolloman said

    @ Batelier

    dans ton documenteur il est dit qu’en 1968 cette théorie a inspiré le film Capricone One… Sauf que le film est sorti en décembre 1977 juste 5 ans après le dernier débarquement lunaire et qu’en 1968 (il n’est rien dit de plus dans ton documenteur) aucun être humain n’étaient allés SUR la Lune (Sauf Apollo 8 mais AUTOUR de la Lune).

    à 9:20 Kaysing dit que « sans l’ombre d’un doute, les décors lunaires sont encore là »

    —–> Sérieux après 40 ans, ils garderaient des preuves compromettantes, pourquoi faire ?? Dans quel but?? Réfléchis juste 1 minute!

    à 11:08 : concernant le crash de Neil Armstrong avec le LLTV…

    Il faut avoir que cet engin n’est en aucun cas un prototype du LM, ce n’est qu’un engin de simulation permettant de reproduire le comportement en vol du module lunaire dans la gravité lunaire (1/6 de la gravité terrestre).
    Le LLTV était équipé d’un panel extrêmement sophistiqué de capteurs et de matériel de calcul électronique. Le système ne possédait pas de nom particulier, mais l’effet qu’il produisait sur le vol de l’engin était désigné « Lunar Sim Mode ». Il s’agissait alors du plus haut degré de simulation matérielle existant, et il fut l’objectif principal du projet (LLRV/LLTV) tout entier. Son rôle n’était ni de décharger le pilote, comme le ferait un pilote automatique classique, ni d’introduire une quelconque sorte de sécurité ou d’économie à l’utilisation.
    Son seul rôle était de donner au pilote l’illusion de piloter un vrai module lunaire.

    À cet effet, le Lunar Sim Mode peut être assimilé à un mélange d’augmentation de stabilité, de recalculs d’accélération verticale en accord avec la constante gravitationnelle lunaire (1/6e de la pesanteur terrestre), le tout étant suivi d’actions correctives instantanées. Le Lunar Sim Mode du LLTV était en fait si performant qu’il était même capable de corriger les effets de rafales de vent en quelques millisecondes, afin que le futur astronaute garde l’impression de se déplacer dans le vide spatial.

    Le reste de la vidéo étant du même acabit…

  293. X-ZIFT said

    Aucun alunissage de bonshommes prévu pour le cinquantième anniversaire du canular…

    LUNE, 2019

    Que c’est long, que c’est lent, que c’est robotique et bidon…

  294. parmelan said

    Oui c’est laborieux! D’après spacenews le lapin serait en standby en attendant des températures plus clémentes pour opérer. Toujours selon spacenews « Shen Zhenrong, design director of the Yutu-2 rover, told China Central Television that the team adopted a new method to enclose Chang’e-4’s cables because the harsh lunar surface, citing rock edges that scratch cables and trigger short circuits. »

    Il est doublement loin le temps ou les astronautes galopaient et se roulaient par lune avec leurs combis en alu à refroidissement liquide 😉
    Et selon wikipédia un canular est une forme d’imposture d’ordre comique – un titre bien trouvé qui prend tout son sens en ce début janvier.

    Bonne année.

    • Thomas Kundera said

      On peut voir ici l’énorme expérience acquise par la NASA, qui réussit par exemple des missions très complexes sur Mars. Les chinois ne sont qu’au début de leurs expériences spatiales; nulles doutes qu’ils feront des progrès rapides, mais la différence est encore très visible.

      Évidemment, quelques ignorants parlent de « canular » en se référant aux exploits des missions Apollo, c’est un peu triste, mais sans surprise…

  295. Apolloman said

    « Shen Zhenrong, design director of the Yutu-2 rover, told China Central Television that the team adopted a new method to enclose Chang’e-4’s cables because the harsh lunar surface, citing rock edges that scratch cables and trigger short circuits »

    —> Oui et alors ?? Une personne assez bien renseigné c’est très bien que la face cachée de la Lune est bien plus accidentée et comporte moins de « mers »

    que sa face visible qui ne comporte que pratiquement des « océans » des « mers », plateaux et plaines.

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3b/Carte_simplifi%C3%A9e_de_la_lune_%28fr%29.png?uselang=fr

    « Oui c’est laborieux! D’après spacenews le lapin serait en standby en attendant des températures plus clémentes pour opérer…
    … Il est doublement loin le temps ou les astronautes galopaient et se roulaient par lune avec leurs combis en alu à refroidissement liquide »

    —-> Quoi de plus normal de mettre un appareil en veille lorsqu’il risque une surchauffe lors du midi lunaire (lorsque le Soleil est au zénith) ???

    Alors que les astronautes d’Apollo ont tout au plus atteint les 11h local (Apollo 16) sur la Lune là ou les T° avoisinent tout de même les 90°/100°C.

    Pour ta culture générale :

    A midi (le soleil au zénith) la température de la Lune atteint bien les 100°C voir un peu plus.
    La Lune fait un tour de la Terre en 28 jours. Pour tourner sur elle-même (rotation), elle met le même temps (c’est pour cela que nous voyons toujours la même face de la Lune).

    La période de jour sur la Lune dure la moitié du temps de rotation de celle-ci, c’est à dire que tu vois le Soleil pendant 14 jours (de son levé à son coucher) donc le Soleil pour atteindre son zénith mettra environ 6 jours… y restera quelques heures puis amorcera son coucher!

    … Et accessoirement tu es dans la nuit durant les 14 autres jours.

    Tu ne passe pas de – 175°C à + 130°C en moyenne en un claquement de doigt, les objets ayant accumulé « ce froid » pendant la nuit lunaire doivent d’abord se réchauffer… (un peu comme un morceau de viande que tu fais décongeler sur le bord de ta fenêtre en plein soleil au début du mois d’Aout).

    C’est pourquoi on faisaient atterrir les astronautes d’Apollo au petit matin lunaire proche du terminateur pour qu’ils aient, d’une des ombres plus grandes qui dessinaient mieux le relief permettant de mieux se repérer lors de l’atterrissage et de deux des températures plus clémentes!

    Seul Apollo 16 avec son atterrissage en retard sur le sol lunaire a eu, lors de la dernière EVA (donc environ 3 jours plus tard), des températures avoisinant la centaine de degrés. l’astronaute Duke le ressentait un peu au niveau des sangles de son PLSS qui comprimait une partie du survêtement de protection blanc sur ses flancs (bien entendu, il n’a pas était brûlé pour autant).

  296. parmelan said

    Pour ta culture générale, Yutu2, même si l’on parle de lapin, n’est pas un morceau de viande.

    En revanche je viens d’apprendre que les combinaisons et scaphandres d’Apollo ont été détruits! Ils avaient surement peur que quelqu’un meurt de rire en examinant le matos. Il ne resterait finalement que le scaphandre d’Armstrong en très mauvais état (appel aux dons pour le restaurer). Le scaphandre a très mal supporté les conditions infernales du musée dans lequel il est exposé depuis 50 ans (tu passes de +18°C à +22°C, poussière terrestre, flash des appareils photo).

    Bon ceci étant, le truc était prévu pour résister aux météorites pas aux chiures de moustiques.

    • Apolloman said

      « En revanche je viens d’apprendre que les combinaisons et scaphandres d’Apollo ont été détruits! Ils avaient surement peur que quelqu’un meurt de rire en examinant le matos »

      —-> Oyez, oyez… L’empereur mytho 1er vient de parler : les combinaisons et scaphandre Apollo ont été détruis!

      Première nouvelle (et comme toujours sans aucuns liens, aucunes preuves, nada)

      Apollo 15 celle de David Scott https://www.flickr.com/photos/timevanson/7276435588/sizes/o/
      Apollo 14 celle de Shepard https://airandspace.si.edu/webimages/collections/full/A19720587000d.jpg
      Apollo 12 celle de Conrad http://www.aviationmuseum.eu/Blogvorm/wp-content/uploads/2016/10/Apollo-12-suit-of-Charles-Pete-Conrad-Jr.-Space-Center-Houston-picture-Les-Spearman.jpg

      etc, etc…

       » Il ne resterait finalement que le scaphandre d’Armstrong en très mauvais état (appel aux dons pour le restaurer… »

      —-> La preuve que non, et oui ils ont fait appel aux dons pour restaurer celle d’Armstrong ainsi que les autres prochainement….
      Car, pour ta culture générale (pour ne pas écrire ta lacune abyssale) les scaphandre A7l et A7lB étaient conçus pour une durée maximum d’utilisation de 8 à 12 mois puisque le choix a été fait d’utiliser des matières naturelles, comme le caoutchouc servant pour la vessie pressurisée, les gants ‘(et c’est bien ce layer en autre qui se dégrade le plus).
      dixit Bill Ayrey, historien de la firme ILC.

      « Bon ceci étant, le truc était prévu pour résister aux météorites… »

      —> Aux micrométéorites MICRO soit une taille comprise entre 10 μm et 0,1–1 mm.

      Allez on est passé encore une fois du coq à l’âne…

      • Apolloman said

        Un petit complément de réponse : outre ce qu’a dit Mr Ayrey , il y aussi que le scaphandre a été construit à partir d’une combinaison de 12 matériaux synthétiques avec jusqu’à 21 couches. Ces matériaux ont une demi-vie d’environ 50 ans et ont entamé le processus inévitable de dégradation. Certains des matériaux ont commencé à interagir avec d’autres. De plus, de nombreuses couches du scaphandre d’Armstrong sont restées invisibles pendant des décennies, ce qui a empêché de surveiller leur état. Grâce aux progrès des technologies de conservation et d’imagerie, ont peux désormais documenter et surveiller l’état de la combinaison.

    • Thomas Kundera said

      Yutu2, même si l’on parle de lapin, n’est pas un morceau de viande.
      Qui pense ça? à qui t’adresses-tu en écrivant cela?
      Ce n’est pas de cette manière que tu feras progresser quoi que ce soit.

      je viens d’apprendre que les combinaisons et scaphandres d’Apollo ont été détruits!
      Source ? À mon avis, tu viens encore de te faire intoxiquer…

      Ils avaient surement peur que quelqu’un meurt de rire en examinant le matos.
      Les gens qui examinent ce genre de chose ne sont généralement pas ignares: ils admirent donc la prouesse technique plus que de « mourir de rire ».

      Il ne resterait finalement que le scaphandre d’Armstrong en très mauvais état (appel aux dons pour le restaurer).
      C’était y’a 50 ans tout de même…

      le truc était prévu pour résister aux météorites pas aux chiures de moustiques.
      Il était surtout prévu pour durer 15j de missions, pas 50 ans.

      Bref…

      Comme la plupart des conspis, « Parmesan » ne dit rien directement: il a des « questions » et des sous-entendus grossiers (et il se croit visiblement intelligent de cette prose).
      Certes, s’il devait expliciter les sous-entendus, sa baudruche se dégonflerait. Que dit-il ici, en fait? Quelque chose comme « Des combinaisons spatiales faites pour résister à des conditions extrêmes se sont dégradées dans un musée, cela montre donc que ces combinaisons ne pouvait résister à ces conditions ». Évidemment, et c’est l’intérêt du sous-entendu, le conspi type, lorsqu’on explicite sa prose a tendance à dire « mais non! j’ai jamais dit ça! », ce qui est formellement vrai, et lui permet d’esquivé toute responsabilité sur ses sous-entendus pourtant clairs…
      Bref, essayez déjà d’avoir le courage de dire ce que vous pensez directement, merci.

      Quelques points factuels:
      – les combinaisons Apollo héritent des combinaisons Gemini, qui marchaient bien (la NASA a fait des EVA avec). Donc « Parmensan » nie aussi les missions Gemini?
      – les combinaisons actuelle sur l’ISS reprennent aussi largement le dessin des combinaisons Apollo. Donc « Parmensan » nie aussi les missions sur l’ISS? (la Terre est plate, aussi?)
      – Beaucoup de matériaux de pointe, en particulier tous les synthétiques souples, vieillissent mal. Il faut des adjuvants pour assouplir un plastique, et souvent, les meilleurs à cours-terme sont aussi ceux qui dégradent le plus le produit à long terme. Rien de surprenant qu’un objet des années 60, de plus fabriqué en matériaux de pointes se dégrade après 50 ans

      On remarque que bien entendu, comme toujours on a aucun argument factuel: la combinaison ne « marche pas », mais on ne saurai pas pourquoi elle ne marche pas, ce qui lui manquerait, ce qui ne serait pas fonctionnel. Pourtant, les plans de ces combinaisons sont librement consultables, si quelque chose manquait, « Parmensan » aurait pu nous l’indiquer.

      Bref, c’est creux, comme toujours…

  297. parmelan said

    Oui vous avez raison, autant pour moi, ce sont les preuves vidéos qui ont été détruites, pas les scaphandres.
    J’ai lu également, peut être un fake, qu’un des objectifs du LRO était de mesurer l’intensité du rayonnement ionisant d’origine cosmique, est-ce juste et si oui quels sont les résultats?

  298. parmelan said

    Quand on taquine avec un peu de conspi, les confi-seurs, se précipitent dans un ping pong endiablé.
    En revanche sur ce dernier post les joueurs déclarent visiblement forfait! Question délicate? Le LRO, comme le LEM, s’est-il effondré sur lui-même? 😉

    • Apolloman said

      « En revanche sur ce dernier post les joueurs déclarent visiblement forfait! Question délicate? Le LRO, comme le LEM, s’est-il effondré sur lui-même? »

      —-> Désoler d’avoir une vie pour ne pas te répondre lorsque tu le demandes!

      Pour ta culture générale , oui LRO possède un appareillage afin de mesurer l’intensité du rayonnement ionisant d’origine cosmique, le CRater (Cosmic Ray Telescope for the Effects of Radiation)

      Cliquer pour accéder à 582876main_CRaTER_Edu_Kit.pdf

      Cliquer pour accéder à 11-20_Kasper.pdf

      Et alors…????

      Tu ne crois pas que dans les années 60 les américains sont partis en tongues et en mouffles???

      Voici une liste de sondes et satellites ayant servis à défricher le chemin :du danger du rayonnement des micrométéorites :

      Février 1958 1 – Explorer 1: Périgée: 347 km Apogée: 1,859 km. Découverte d’une ceinture de radiations autour de la Terre.
      1958 Mars 26 – Explorer 3: Périgée: 186 km Apogée: 2,799 km. données sur le rayonnement et les micrométéorites.
      1958 Juillet 26 – Explorer 4: périgée: 257 km Apogée: 1,352 km. projet Argus élaboration d’une carte sur le rayonnement.
      1958 Octobre 11 – Pioneer 1: Apogée 113854 km …………….
      Décembre 1958 6 – Pioneer 3: Apogée 102,332 km. Découverte de la seconde ceinture de radiations
      1959 Février 17 – Vanguard 2: Périgée: 557 km Apogée: 3,049 km. Étude de la magnétosphère.
      1959 Mars 3 – Pioneer 4: orbite lunaire (à l’origine) puis solaire. Mesure du rayonnement à proximité de la Lune.
      1959 Août 7 – Explorer 6: Périgée: 245 km Apogée: 42,400 km. premières photos de la Terre en orbite, données sur le rayonnement.
      1959 Septembre 18 – Vanguard 3: Périgée: 512 km Apogée: 3,413 km. données sur le rayonnement et les micrométéorites.
      1959 Octobre 13 – Explorer 7: Périgée: 523 km Apogée: 857 km. données sur le champ magnétique et les éruptions solaires.
      1960 Novembre 3 – Explorer 8: Périgée: 394 km Apogée: 1,331 km. Recherches sur l’ionosphère.
      1960 Mars 11 – Pioneer 5: orbite solaire. élaboration d’une carte des champs magnétiques dans l’espace interplanétaire.
      1961 Mars 25 – Explorer 10: Périgée: 221 km Apogée: 181,100 km. Données du champ magnétique.
      1961 Avril 27 – Explorer 11: Périgée: 480 km Apogée: 1,458 km. données sur les rayons Gamma.
      1961 Juin 29 – Injun 1: Périgée: 869 km Apogée: 992 km. Données sur le rayonnement.
      1961 Août 16 – Explorer 12: Périgée: 790 km Apogée: 76,620 km. Radioprotection et de données sur les vents solaires.
      1962 Août 27 – Mariner 2: orbite solaire, en passant par Venus. Renvois de données sur le rayonnement du vent solaire.
      Octobre 1962 2 – Explorer 14: Périgée: 2,558 km Apogée: 96,229 km. Études de la magnétosphère.
      1962 Octobre 27 – Explorer 15: Périgée: 306 km Apogée: 17,610 km. Données de décroissance rayonnement.
      Décembre 1962 13 – Injun 3: Périgée: 240 km Apogée: 2,406 km. Données de décroissance rayonnement.
      1963 Novembre 27 – Explorer 18: Périgée: 192 km Apogée: 197,616 km. Données sur le rayonnement interplanétaires.
      1964 Août 25 – Explorer 20: Périgée: 857 km Apogée: 999 km. Recherches sur l’ionosphère.
      1964 Octobre 4 – Explorer 21: Périgée: 191 km Apogée: 95,590 km. données sur le champ magnétique et le rayonnement.
      1964 Octobre 10 – Explorer 22: Périgée: 872 km Apogée: 1,053 km. données Ionosphérique et géodésiques.
      1964 Novembre 21 – Explorer 25: Périgée: 526 km Apogée: 2,319 km. Données sur le rayonnement.
      1964 Novembre 28 – Mariner 4: orbite solaire, en passant par Mars. renvois de données sur le rayonnement et du vent solaire.
      1964 Décembre 21 – Explorer 26: Périgée: 284 km Apogée: 10,043 km. Radioprotection et de données sur les vents solaires.
      1965 Avril 29 – Explorer 27: Périgée: 932 km Apogée: 1,309 km. données Ionosphérique et géodésiques.
      Mai 1965 29 – Explorateur 28: Périgée: 229 km Apogée: 261,206 km. données sur le champ magnétique, le rayonnement.
      1965 Novembre 19 – Explorer 30: Périgée: 671 km Apogée: 856 km. Données sur le rayonnement solaire.
      1965 Novembre 29 – Explorer 31: Périgée: 505 km Apogée: 2,833 km. Recherches sur l’ionosphère.
      1965 16 Décembre – Pioneer 6: orbite solaire. Étude du vent solaire et du champ magnétique solaire.
      1966 Juillet 1 – Explorer 33: Périgée: 265,679 km Apogée: 480,762 km. données du champ magnétique et du rayonnement.
      1966 Août 17 – Pioneer 7: orbite solaire. Surveillance du vent solaire et des rayons cosmiques.
      Mai 1967 24 – Explorer 34: Périgée: 242 km Apogée: 214,379 km. Données sur le rayonnement et le champ magnétique.
      1967 Juin 14 – Mariner 5: orbite solaire, en passant par Venus. Retour de données sur le rayonnement renvoyé et le vent solaire.
      1967 Juillet 19 – Explorer 35: orbite lunaire, Périgée: 484 km Apogée: 675 km. Mesures de la queue magnétique de la Terre.
      Décembre 1967 13 – Pioneer 8: orbite solaire. Retour de données sur le rayonnement solaire.

      (Arrêt de la conception du CSM Block II)

      1968 Mars 5 – Explorer 37: Périgée: 353 km Apogée: 433 km. Données sur le rayonnement solaire.
      1968 Août 8 – Explorer 40: Périgée: 679 km Apogée: 2,489 km. Données sur le rayonnement.
      1968 Novembre 8 – Pioneer 9: orbite solaire. Retour de données sur le rayonnement solaire.
      1969 Juin 21 – Explorer 41: Périgée: 80,374 km Apogée: 98,159 km. Données sur le rayonnement Cislunaire.
      1971 Mars 13 – Explorer 43: Périgée: 1,845 km Apogée: 203,130 km. recherches sur la magnétosphère terrestre.
      1971 Juillet 8 – Explorer 44: Périgée: 433 km (269 mi). Apogée: 632 km. Données sur le rayonnement solaire.
      1971 Novembre 15 – Explorer 45: Périgée: 272 km Apogée: 18,149 km. étude de la magnétosphère, des particules énergétiques.
      1972 Septembre 23 – Explorer 47: Périgée: 201,100 km Apogée: 235,600 km. étude du rayonnement cislunaire, de la magnétosphère terrestre du champ magnétique interplanétaire.

      Tu vois que les américains avaient quelques renseignements sur l’environnement spatial.

  299. X-ZIFT said

    Ce serait pour 2028 maintenant, avec le Secteur Forban au cœur de la bataille, en prime.

    LA NASA PRESSE SUR L’ACCÉLÉRATEUR

    Pour 2028? Une chance qu’ils pressent pas sur le frein! de toutes façons, Il serait grand temps qu’ils pressent surtout sur le bouton du détecteur de mensonges. Ils vont bien y arriver…

  300. parmelan said

    OK OK, les 14/15 janvier tu n’avais pas de vie alors, content que tu en ai une maintenant. Peut être que les caméramans étaient en tongues, en revanche les acteurs étaient bien en combi. Un chemin bien mal déchiffré (malgré les 46 sondes!) si l’on s’en tient aux « résultats » du CRater.

    « Only one thing missing…  » Ils font dans l’autodérision, trop forte cette NASA.

  301. Propaganda said

    Bonjour, cet article basé sur un documentaire récent (2018) n’est pas inintéressant dans le débat actuel qui sévit ici.

    […] Apollo: l’histoire réelle et la fabrication alternative

    Il serait trop long et rébarbatif de retranscrire toute l’histoire du programme Apollo et des fameux alunissages voyant 12 cosmonautes se poser et explorer la Lune entre 1969 et 1972. Jusqu’à y faire des rodéos en jeep ou y jouer au golf… Surtout qu’un documentariste vient de le faire avec brio en 2018 : Massimo Mazzucco. Reprenant depuis le départ l’histoire spatiale et particulièrement celle d’Apollo, le réalisateur se basant sur des archives et documents officiels montre à voir ce qu’il s’est passé réellement entre 1961, date à laquelle le président John F. Kennedy annonce que l’Amérique posera des astronautes sur la Lune avant la fin de la décennie, jusqu’aux derniers alunissages et les déclarations des astronautes dans les dernières années de leur vie. Le documentaire s’intitule American Moon.

    Quelques extraits du documentaire peuvent éclairer ce qui a été retenu de cette histoire et ce qu’elle a été… réellement. Le premier élément important est celui de l’excellence américaine pour parvenir à faire exister le programme lunaire Apollo, avec des budgets colossaux, entièrement basé sur une compétition avec l’URSS, nation ennemie défiée d’envoyer des hommes sur la Lune. Cette réalité est fausse, puisque très rapidement, en 1963, Kennedy voyant l’impossibilité pour les États-Unis de parvenir à accomplir l’objectif qu’il avait lui-même lancé, en appelle à une coopération avec l’Union soviétique pour envoyer des hommes sur la Lune. Mais si la possibilité d’envoyer des engins automatisés sur la Lune semble réaliste pour l’URSS, envoyer des hommes ne l’est pas […]

    https://mundo-analysis.info/2018/11/08/nouveau-monde-de-la-realite-alternative-au-reel/

    [Très intéressant. Grand merci. — Ysengrimus]

    • Apolloman said

      https://mundo-analysis.info/2018/11/08/nouveau-monde-de-la-realite-alternative-au-reel/

      Bizarrement, cet énième article ressemble à s’y méprendre à celui de notre interlocuteur Yovan (je le cite: Ingénieur système et réseaux, journaliste [spécialisé en technologies numériques] et écrivain) dont on n’entend plus parler… (Pourquoi au fait, j’attends toujours ses réfutations à mes quatre derniers arguments, l’espoir fait vivre)

      On prends les mêmes et on recommence…???

      PS: je n’ai pas encore trouvé le film en entier sur le net (American Moon) mais la toute dernière phrase du trailer en français (dite par un photographe professionnel) m’a fait rire aux éclats à me rouler par terre, je la retranscrit telle quelle:

      « Les photos auraient du être faites sur la Lune, en y emmenant un équipement de studio »

      Ce photographe professionnel ne devrait il pas connaître Hasselblad (qui étaient/sont des boîtiers pro donc de l’équipement studio)

      • Apolloman said

        Petit complément à ma réponse :

        L’auteur de cette vidéo (American Moon) ou l’auteur du message initial (Propaganda) ou bien l’auteur de l’article a omis par cette seule phrase (je cite : « Mais si la possibilité d’envoyer des engins automatisés sur la Lune semble réaliste pour l’URSS, envoyer des hommes ne l’est pas « )… De parler/citer du programme d’atterrissage habité lunaire soviétique

        Avec les éléments suivants : Lanceur N-1, le train lunaire LK comprenant le vaisseau LOK et l’atterrisseur LK, les tirs d’essais de la N-1 tous ratés, les tirs secondaires des différents réussis…

        L’astronaute Alexis Leonov qui aurait du être le premier, etc…

        Cela arrange bien leurs affaires dans leur vision biaisée de la réalité

    • Thomas Kundera said

      Ce qui est intéressant de constater ici, est l’illettrisme des négateurs des missions Apollo.

      Lorsque l’on ne sait pas lire, la seule chose que l’on puisse faire est de regarder des images et des vidéos et de les commenter, avec plus ou moins (et plutôt moins que plus) de pertinence.

      La quantité d’énergie que déploient les négateurs à cet exercice de niveau maternelle supérieure, avec des résultats comme prévus insignifiants, est à comparer à celle, proche de zéro, mise dans des études plus sérieuse.

      Prenons, par contraste, une des dizaines des expériences scientifiques réalisés lors des missions Apollo:
      La Solar Wind Composition Experiment ( https://en.wikipedia.org/wiki/Solar_Wind_Composition_Experiment ).
      Cette expérience est imaginée est conçue par une équipe suisse de l’Université de Bern. Elle a pour but de mieux connaître la composition du vent solaire, en particulier les ratios isotopiques des éléments qui le constitue.
      Pour ce faire, les astronautes déroulent sur la Lune un film spécialement conçu, qui va absorber le vent solaire, puis est ramener sur Terre où les scientifiques Bernois vont l’analyser.
      L’expérience sera répété sur plusieurs des missions Apollo, je n’ai pas retrouvé la publi de celle d’Apollo 11, mais vous en trouverez les références dans cette publication de 1975 (http://adsbit.harvard.edu//full/1972A%26A….18..126G/0000126.000.html).

      Avant ces expériences, ces valeurs sont très mal connues. On a certes un ou deux satellites qui sont allé au delà des CVA, mais les conditions de mesures ne sont pas très bonnes (des temps de mesures insuffisants en particulier).

      Quelques hypothèses (si vous voyez autre chose, dites le moi):
      – Les scientifiques berlinois sont dans le coup: ils savent que Apollo 11 est fake, ils vont faire semblant d’analyser leurs expériences, publier des résultats bidons, et encore aujourd’hui toutes les équipent qui travaillent dans ce domaine truandent sciemment leurs résultats pour correspondre à ce qui a été mesuré à l’époque. Ça parait peu crédible. En gros, la moitié de la communauté astrophysique mondiale devrait être au courant.

      – La NASA, qui reçoit et accepte cette expérience assez tard (y’a pas grand chose à faire: déplier une sorte de film sur la Lune, le laisser un moment, le replier et le ranger), doit, si c’est fake, concevoir et expédier rapidement un dispositif automatisé capable de déployer le film au delà de la magnétosphère terrestre, et le ramener l’air de rien, pour tromper les scientifiques berlinois. Là, le conspi conséquent devrait essayer de nous montrer quel lancement a été utilisé pour ce faire, les équipes ayant travaillé sur ce projet, etc. Cherchez pas, y’a rien.

      – La NASA implante dans le film la bonne proportion isotopique (trouvée comment?) avec un accélérateur de particule. Là encore le conspi devra comprendre comment la composition a été connu (quelle expérience l’a révélée?) et quelle accélérateur avec quel méthode a fait l’implantation. Si vous voulez chercher…

      – …

      Bref, tant qu’on se contente de regarder des images, ont peu peut être se faire des films (et vendre à des gogo des documenteurs sur le sujet), en ayant vaguement l’air crédible aux yeux des ignorants.

      Mais si on apprend à lire et qu’on passe un peu de temps sur les milliers d’articles techniques et scientifiques publiés autour des missions Apollo, et que l’on cherche des alternatives vraisemblable à l’hypothèse de leur réalisation effective, on se rend rapidement compte que la tâche serait absurdement complexe, bien davantage que d’emmener des humains sur la Lune…

      Apprenez à lire 🙂

      Note: L’article cité est de 1972, non 1975.

  302. Propaganda said

    Bonjour, le programme N-1 n’a été découvert qu’à la fin des années 80 : « L’existence du lanceur N-1 est révélée durant la glasnost par les Izvestia. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/N-1_(lanceur_sovi%C3%A9tique)

    Ce que dit l’article (et l’extrait vidéo d’archive du documentaire) c’est qu’officiellement l’URSS ne participe pas à la compétition lunaire en réponse à la proposition de Kennedy de 1963 à l’ONU. Ce qui est parfaitement exact.

    Tout l’intérêt de la discussion n’est donc pas de savoir qui a raison ou tort sur la réalité de l’alunissage des Etats-Unis d’Amérique entre 1969 et 1972, mais plutôt de comprendre la réalité du contexte et de l’histoire réelle du programme d’Apollo, du pourquoi il a continué malgré tout, après l’accuident terrifiant des 3 astronautes au sol dans leur capsule en 67. D’un point de vue économique, politique et technique. Entre ce qui a été « vendu » par l’administration américaine, puis repris pendant des décennies d’un point de vue médiatique et ce qu’il s’est réellement passé, il y a un gouffre. Ce que le documentaire (que j’ai vu intégralement) démontre parfaitement.

    Parler de la propagande, de l’histoire, mérite mieux que de simplement la refaire, en sortant des informations qui n’ont été connues que… 20 ans après.
    C’est justement là le problème actuel : à vouloir à tout prix avoir raison ou vouloir faire coller une histoire avec une vérité déterminée qu’on a choisie on en vient à refaire l’histoire. A participer à la propagande qui voudrait que les soviétiques et les américains étaient en compétition officielle pour envoyer des hommes sur la Lune, ce qui est une contre-vérité.

    C’est pourquoi, officiellement et de façon claire : pour les observateurs des années 60 et 70 il n’y a jamais eu de volonté soviétique officielle de concurrencer les américains pour envoyer des hommes sur la Lune. La réponse de l’URSS à l’ONU le démontre. Pas plus qu’il n’y a eu de programme officiel pour envoyer des cosmonautes soviétiques sur la Lune, même s’ils essayaient et ont largement échoué, comme on l’a su 20 ans après : « Les quatre lancements depuis le site 11011 du cosmodrome de Baïkonour de la fusée lunaire N1 sont tous des échecs dus à une défaillance du 1er étage ».

    Mais l’administration américaine avait décidé de faire rêver sa population et le reste du monde sur ce voyage spatial et avait certainement trop insisté sur sa réalisation avant 1970 pour accepter d’y renoncer. Une sorte de promesse qui ne pouvait pas être trahie, doublée d’une certitude que cette prouesse lui offrirait une domination technique (même théorique) énorme. Ce qui fut le cas.

    Le documentaire American Moon est très précis, très documenté. Il démontre à tous les niveaux que le programme Apollo a été un échec (presque comme le N-1 des soviétiques) mais que les simulateurs permettaient tout de même de réaliser un « exploit truqué ». Et puis envoyer une fusée géante Saturn V avec une capsule pouvant être mise en orbite et revenir sur Terre était déjà un exploit. Même si la capsule n’envoyait pas d’homme sur la Lune, du moment qu’on simulait cette partie…

    Pour les photographes du documentaire American Moon, ce sont des professionnels de renommée mondiale qui ont travaillé dans la mode pour la plupart, dont certains avec les matériels de l’époque. Ils ne se sont jamais posé la question du canulard lunaire quand le documentariste les interroge. Mais Ils disent tous une seule chose : « je ne sais pas s’ils n’y sont pas allés ou pas, mais ce qui est certain c’est que les photos lunaires ne peuvent pas avoir été shootées sur la Lune ». Les explications techniques du pourquoi ce sont des photos prises sur Terre avec des projecteurs sont passionnantes et très précises. Rien à voir avec les vidéos « complotistes » de Youtube.

    Au fond, l’intérêt de cette histoire lunaire d’il y a 50 ans permet de se questionner sur les « trucages possibles de l’histoire », qui sont nombreux. Savoir que ce qui est vendu au public depuis la généralisation de la télévision n’est pas toujours la réalité, surtout quand des enjeux militaires, économiques et politiques sont fortement présents. La « fabrication de la réalité » est de plus en plus analysée, ce qui ne manque pas d’inquiéter, certes, mais est une nécessité. Surtout quand des éléments concrets sont présents et l’enquête possible. Il faut se rappeler les trucages d’Etat qui n’ont pas fonctionné dans l’Histoire, puisque dévoilés, pour savoir que le trucage est une pratique étatique ancienne et réelle : Suarto en Indonésie en 65-66, coup d’État contre Allende en 71, charniers de Timisoara en 89, première et deuxième guerre d’Irak, etc…

    • Apolloman said

      « Bonjour, le programme N-1 n’a été découvert qu’à la fin des années 80 : « L’existence du lanceur N-1 est révélée durant la glasnost par les Izvestia. » »

      —-> Oui en effet mais pour le grand public! Les services secrets US (CIA et US Air force en autre) étaient au courant de l’existence d’un puissant lanceur côté soviétique à l’époque d’où l’avancement du vol Apollo 8.
      La N1 photographiée par un KH-8 Gambit

      https://www.globalsecurity.org/intell/library/reports/2010/101129_unmasking_n1-l3-2.htm

      « Ce que dit l’article (et l’extrait vidéo d’archive du documentaire) c’est qu’officiellement l’URSS ne participe pas à la compétition lunaire en réponse à la proposition de Kennedy de 1963 à l’ONU. Ce qui est parfaitement exact »

      —-> En effet, lorsque Neil Armstrong mit le pied sur la Lune voici 40 ans, nombreux furent même les commentateurs occidentaux qui estimèrent que le match URSS/USA n’avait en fait pas eu lieu puisque l’Union Soviétique n’avait visiblement pas eu la même folie des grandeurs et renonça très vite à envoyer des hommes là-haut ! Mais aujourd’hui, on sait que c’est faux et l’existence de la fusée N1 est parfaitement documentée dans de multiples ouvrages, y compris des ouvrages russes.

      « Mais l’administration américaine avait décidé de faire rêver sa population et le reste du monde sur ce voyage spatial et avait certainement trop insisté sur sa réalisation avant 1970 pour accepter d’y renoncer. Une sorte de promesse qui ne pouvait pas être trahie, doublée d’une certitude que cette prouesse lui offrirait une domination technique (même théorique) énorme. Ce qui fut le cas. »

      —-> Vous oubliez un petit quelque chose, les Américains, défenseurs autoproclamés du monde libre (bien leur fasse), menèrent la totalité de leur programme spatial civil au grand jour, subissant l’humiliation des échecs (nombreux au début) en direct à la télévision !

      L’URSS jouait la carte de la propagande contrôlée à l’extrême, étalant ses indéniables succès (Spoutnik, le vol de Gagarine, la sortie en scaphandre de Léonov, etc.) après coup ou du moins une fois le lancement effectué sans problème. L’identité de Serguei Korolev, l’ingénieur de génie qui mit au point la lignée des fusées Soyouz et offrit ainsi le premier satellite et le premier homme sur orbite à sa patrie, resta même un secret d’État jusqu’à sa mort en 1966.

      « Le documentaire American Moon est très précis, très documenté. Il démontre à tous les niveaux que le programme Apollo a été un échec (presque comme le N-1 des soviétiques) mais que les simulateurs permettaient tout de même de réaliser un « exploit truqué ».

      —-> Je serais curieux de savoir en quoi les simulateurs permettaient de réaliser un « exploit truqué »??

      « Et puis envoyer une fusée géante Saturn V avec une capsule pouvant être mise en orbite et revenir sur Terre était déjà un exploit. Même si la capsule n’envoyait pas d’homme sur la Lune, du moment qu’on simulait cette partie… »

      —-> Vous oubliez facilement les missions précédentes Gemini… (le principe étant le même)

      « Pour les photographes du documentaire American Moon, ce sont des professionnels de renommée mondiale qui ont travaillé dans la mode pour la plupart, dont certains avec les matériels de l’époque. Ils ne se sont jamais posé la question du canulard lunaire quand le documentariste les interroge. Mais Ils disent tous une seule chose : « je ne sais pas s’ils n’y sont pas allés ou pas, mais ce qui est certain c’est que les photos lunaires ne peuvent pas avoir été shootées sur la Lune ». Les explications techniques du pourquoi ce sont des photos prises sur Terre avec des projecteurs sont passionnantes et très précises. Rien à voir avec les vidéos « complotistes » de Youtube. »

      —-> Naaaan, c’est exactement le même contenu moisi mais avec un contenant enjoilvé (un beau ruban rose peut être) et c’est tout!
      Vous voulez d’autres exemples : (toujours avec la bande annonce)

      A 1:31 le photographe professionnel fait une remarque interressante : (je le cite) il y a des reflets sur le métal (en réalité sur le film Kapton) qui implique une source lumineuse du côté du photographe… »

      Cela tombe bien outre le Soleil, la surface lunaire assez réverberante et la Terre aussi, c’est le photographe lui même (Armstrong) qui sert de source lumineuse secondaire en « tenant le rôle de réflecteur » (combinaison blanche).

      A 1:57 (je cite) « Ces ombres qui partent par ici, et cette ombre qui va par la, ça n’a pas de sens. Cela veut dire que le Soleil est là. A quelques mètres de distance

      Bon a y regarder de bien plus près j’ai reconnu la photo (je l’apelle la photo « Gerhard Wisnewski » en réalité AS14-68-9487) dont il parlait et voici le travail que j’avais effectuer il y a quelques temps

      http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/vehicules-et-technologies/hoax/Le_canular_02.htm

      Aller à « LES OMBRES SE PROJETTANT DANS DES DIRECTIONS DIFFÉRENTES »

      Comme je l’ai écris auparavant du contenu moisi vu et revu avec un tout nouvel emballage (de la rembal de supermarché).

      Et bien sur des crédules qui payent pour voir ce genre de « doc ».

  303. Propaganda said

    Vous devriez regarder l’intégralité du documentaire, vraiment. La partie « photos » et tournages sur la Lune est très très complète, le documentaire dure 3h36. Vous n’êtes pas en mesure de le juger sur sa bande-annonce. Mais en fait si: vous pouvez juger un documentaire de plus de 3h30 sans l’avoir vu puisque vous n’êtes pas ici pour chercher ou comprendre, mais simplement faire de la propagande pour votre chapelle. Bon vent à vous…

    • Apolloman said

      « Vous devriez regarder l’intégralité du documentaire, vraiment. »

      —-> Perdre du temps et de l’argent pour rien, merci mais non merci à moins que vous ne le trouviez gratuitement!

       » La partie « photos » et tournages sur la Lune est très très complète, le documentaire dure 3h36. Vous n’êtes pas en mesure de le juger sur sa bande-annonce »

      —-> Rien qu’à voir ce qui se dit dans les 2 exemples que j’ai cité, j’en déduit que le reste est du même acabit.

      « Mais en fait si: vous pouvez juger un documentaire de plus de 3h30 sans l’avoir vu puisque vous n’êtes pas ici pour chercher ou comprendre, mais simplement faire de la propagande pour votre chapelle. »

      —-> En effet, j’ai de très bonne chance de faire mouche… Mais comme je l’ai déjà écris, trouver moi le en streaming et je me ferais un plaisirs, non dissimulé, de le déconstruire argument par argument.

      PS : En passant, vous avez écris (je vous cite, c’est mon truc vous verrez vous vous y ferez)
      « Pour les photographes du documentaire American Moon, ce sont des professionnels de renommée mondiale qui ont travaillé dans la mode pour la plupart, dont certains avec les matériels de l’époque. Ils ne se sont jamais posé la question du canulard lunaire quand le documentariste les interroge »

      —–> Premièrement, en quoi ces photographes professionnels de mode, sont ils aptes à donner leur avis sur des photos photogrammétriques, expliquez moi ???
      (vous savez la grande et les petites croix sur les prises de vue)

      —–> Secundo, vous avez les rushs du tournage de ce doc???
      Sinon, comment le seriez vous, qu’ils (les photographes) n’ont pas étaient indirectement aiguillés (pour ne pas écrire : sournoisement influencés) vers ce genre de réponse??
      Ah lala Les secrets d’un bon montage post production.

  304. Pierre Lapierre said

    Si la bisbille finit par prendre entre l’administration américaine et la NASA, voilà une fracture qui devrait engendrer le fameux aveu canulardier…

    DANS CINQ ANS

    En attendant, tout se replie encore sur les calendes… Report… report…

    • robin19801984 said

      C’est quand même bien pratique une position irréfutable : tant qu’il n’y a pas de déclaration officielle concernant la supposée supercherie des missions lunaires on peut dire « ça viendra, il suffit d’attendre » (l’auteur du présent article parlait de 10 ans, on y est), et si d’aventure il y en a une (ce qui, disons-le, est fort improbable) alors c’est le jackpot. Imparable. On attend encore combien de temps du coup ? 🙂

      [Le temps qu’il faudra pardi. La position confirmo est d’une facilité encore bien plus grande: tant que les autorités reconnues par les confirmos seuls se taisent sur la chose, c’est une vérité dictée. Elle n’a pas été infirmée. Facile pour facile, c’est les suppôts durables des instigateurs du canular qui l’ont facile ici… — Ysengrimus]

      • robin19801984 said

        Sauf que ma position n’émane pas d’une quelconque « autorité ». Personne ne se tait, la communauté scientifique dans son immense majorité estime que ces missions ont bien eu lieu, il s’agit d’un consensus, pas d’un silence gêné.

        Et je maintiens, la position facile, c’est la position irréfutable, donc celle des partisans du canular. « Le temps qu’il faudra », ça c’est une réponse facile. Attendons donc.

  305. X-ZIFT said

    Moi, je seconde Pierre Lapierre ici pour dire: que c’est donc long et compliqué!

    LA NOUVELLE COURSE À LA LUNE

    Et les échéances qui s’étirent sans fins, et le fric qui manque, et le secteur privé qui frime, et le mythe de 1969-72 qu’il faut encore tenir à bout de bras, et les chinois, et… Alouette, ah… Que c’était donc plus facile quand c’était canulardier, impérial, propagandiste, fictif, serein…

  306. Pierre Lapierre said

    Un autre petit lot de reportages tendant à démontrer le canular. Très intéressant.

  307. Fernando Pessoa said

    Un bijou d’article a été publié par Kevin Barrett, le 15 juillet 2019, dans le site Veterans Today, entitulé « The Moon Landings: A Giant Hoax for Mankind? »

  308. Propaganda said

    Ces article sont très intéressants. Mais il n’ont pas été écrits un premier avril par des internautes un peu illuminés.
    https://www.aulis.com/illusion.htm (Alexander Onoprienko graduated from the Moscow Institute of Physics and Technology, a leading Russian university, majoring in Aerodynamics. For some time he was a researcher at the Central Aerohydrodynamic Institute then at the Zhukovsky Air Force Engineering Academy – the world’s largest and oldest scientific school of aeronautics.)

    https://www.aulis.com/apollo-soyuz.htm (Alexander Popov PhD was born in 1943 and graduated from the Moscow Engineering Physics Institute (MEPhI) Department of Experimental and theoretical physics in 1966. He spent time in special design departments, but mostly working in MEPhI.

    In 1973 Popov received his PhD in MEPhI with his thesis on « Investigation of the interaction of optical radiation with the active medium of gas lasers. »

    In 1984 he became a Doctor of Physical and Mathematical Sciences in MEPhI with his thesis on « Laser absorption analysis of molecular gases. »

    Popov is author and co-author of 15 inventions and more than 100 publications in the field of laser technology, spectroscopy, absorption analysis, gas analysis, and laser optics. With his developments he has participated in the Exhibition of Achievements of the National Economy (VDNKh). He is decorated with bronze (1978) and gold (1981) medals of the Exhibition, and a medal « 850 years of Moscow. »)

    Bonne lecture.

  309. Propaganda said

    Mais du côté américain, il y aussi : « Randy Walsh is a Commercial Pilot and a Certified Flight Instructor in the general aviation industry. He is a revisionist and an avid researcher with an interest in history, aviation, the space industry and music. As an author, Randy chose for his first book the subject of The Apollo Moon Missions Hoax. When Randy is not busy flying or researching, he is uploading classical guitar pieces on YouTube. »

    Cet ancien pilote a publié fin 2018 : « The Apollo Moon Missions: Hiding a Hoax in Plain Sight »

    Les thèmes abordés sont techniques, et cela semble très intéressant : « This book is culmination of that research and the reasons why I reached the conclusion that the Apollo Moon missions were a hoax.Included in Part 1 of this series, are the following key points:➢ The Saturn V rocket and the fraudulent claims on the powerful F-1 engines, without which the Apollo landings could not have taken place.➢ The Apollo Guidance Computer had no capacity or memory to run the programs necessary to navigate a 480,000-mile round trip.➢ The conflicting and contradictory information regarding the radiation intensity between the Earth and Moon, which would have prevented any manned lunar landing.➢ The inadequate shielding for both the Command Module and Lunar Module, which would have ended any manned mission outside of Low Earth Orbit in a matter of minutes if not seconds.➢ And the incomplete, missing and/or destroyed documents along with the thousands of missing reels of telemetry tapes containing data that has been ‘lost’ forever. »

  310. imacjodi said

    Je viens de visionner le documentaire American Moon de Massimo Mazzucco (disponible sur vimeo) bande annonce sur

    C’est vraiment le meilleur et plus clair documentaire sur le canular lunaire, c’est la première fois que je comprends vraiment les problèmes de photographies et je découvre des arguments que je n’avais jamais entendu. Un must! Je crois que ça va donner du boulot aux confirmationnistes pour un moment.

    J’invite vraiment à le regarder.

  311. Propaganda said

    Cinquante ans plus tard, envoyer une capsule inhabitée à 400 km d’altitude semble encore très compliqué pour l’Amérique qui a conquis la Lune:

    « Selon Boeing, qui assurait en début d’après-midi contrôler le vaisseau, les moteurs de la capsule ne sont pas allumés. (…) Jim Bridenstine, administrateur de la NASA, a confirmé lors d’une conférence de presse qu’une anomalie concernant le système embarqué de chronométrage avait induit le vaisseau en erreur, le conduisant sur une mauvaise orbite. «À cause de cette anomalie, le véhicule avait une heure différente de l’heure réelle», a-t-il expliqué. »

    http://www.leparisien.fr/societe/boeing-envoie-starliner-dans-l-espace-un-vol-test-crucial-pour-la-nasa-et-pour-l-amerique-20-12-2019-8221803.php

  312. X-ZIFT said

    Je voudrais qu’Apolloman le pinailleur en chef m’explique ceci…

  313. Apolloman said

    Tiens la bestiole n’est pas encore morte…??? (je parle d’Imposture Lune)

    Cette personne ne sait pas que la DAC avait 3 mode de fonctionnement ???

    Elle pouvait filmer selon 3 procédés :

    – 6 images/s
    – 12 images/s (pour le décollage et la montée)
    – 1 image/s (ce qui permit notamment de prendre l’intégralité de l’EVA d’Apollo 11).

    Après tu m’étonnes qu’il n’y a pas l’image du moment précis du salut!

    A partir du timing 0:58, notre apprenti chercheur inverse le court de l’action en disant qu’ Aldrin salut de la main gauche alors qu’il ne fait que se protéger du Soleil (voir le gros reflet sur sa visière) à la fin de son retournement et juste avant sa translation (son rapprochement) vers le drapeau
    C’est encore du grand n’importe quoi,., Comme d’habitude!

    Mais à bien y regarder on voit bien le salut et par 2 fois à partir de 1:00 et 1:03

    Je sais pas ce qui lui faut??

  314. E. Bernays said

    Bonjour. Cet agrandissement d’image de la Nasa : https://nsa40.casimages.com/img/2020/05/16/200516050908847094.png tiré de cette page : https://moon.nasa.gov/resources/209/view-of-apollo-14-lunar-module-on-the-moon/ est très curieux… A part un projecteur, on ne voit pas ce que peut être cette « boule de lumière » à côté du soleil, que les astronautes ont décrit comme ayant l’apparence d’un « bijou ». The unusual ball of light was said by the astronauts to have a jewel-like appearance.

  315. E. Bernays said

    Quelques photos spatiales de la Lune fortement étonnantes. L’une a été prise en 2009 par la sonde américaine LRO, pour prouver la présence des matériels lunaires sur les sites Apollo. L’autre à été prise en 1968 par une sonde de l’Union soviétique :
    https://nsm09.casimages.com/img/2020/05/17//20051703450825444416799858.jpg https://nsm09.casimages.com/img/2020/05/17//20051703443625444416799857.jpg Laquelle est de 2009 et l’autre de 1968 ? Celle de très mauvaise qualité et très éloignée est celle de 2009, l’autre, bien plus proche et précise, de 1968 (Sonde Zond-8).
    Source Zond-8 : http://mentallandscape.com/V_Cameras.htm#Mars5
    Source LRO site Apollo : https://www.nasa.gov/sites/default/files/images/584397main_M168353795RE_25cm_AP12_area-nolabel.jpg

  316. Mouflet said

    Ceci résume mon opinion sur la question…

    • Thomas Kundera said

      Bart Sibrel, un arnaqueur. Sa vidéo a bien sûr les commentaires désactivés, il sait que trop bien qu’il raconte de la daube.
      Vous devriez quand même viser plus haut.

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